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Compléments alimentaires Dopage
Comment s’y retrouver…
Estelle PEYEN – Diététicienne nutritionniste du sport
Membre de la Société Française de Nutrition du Sport
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Problématique
MEDICAMENT
ALIMENTM
?
COMPLEMENT
ALIMENTAIRE
PRODUIT
DOPANT…
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Quelques rappels…
Et quelques définitions basiques (Larousse)!
 Aliment : Substance habituellement ingérée par un être
vivant et lui fournissant les matières et l'énergie
nécessaires à sa vie et à son développement.
 Nutriment : Substance organique ou minérale, directement
assimilable sans avoir à subir les processus de dégradation
de la digestion (=utilisable telle quelle par les cellules
vivantes).
 Médicament : Substance ou préparation administrée en
vue d'établir un diagnostic médical, de traiter ou de
prévenir une maladie, ou de restaurer, corriger, modifier
des fonctions organiques.
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Quelques rappels…
Et les compléments alimentaires (CA)? Quelle
définition??
Complément : Ce qui s'ajoute ou doit
s'ajouter à quelque chose pour le compléter .
Et donc…?
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Le CA : un concept
relativement récent…
Directive 2002/46/CE du Parlement européen et du Conseil du
10 juin 2002 relative au rapprochement des législations des États
membres concernant les compléments alimentaires :
L’Union européenne (UE) harmonise les règles d’étiquetage des
compléments alimentaires commercialisés sur son territoire et
introduit des règles spécifiques concernant les vitamines et minéraux
entrant dans leur composition. Son objectif est de fournir au
consommateur des produits sans danger et étiquetés de façon
appropriée pour que ce dernier puisse faire son choix en connaissance
de cause.
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Le CA : un concept
relativement récent…
Directive 2002/46/CE (suite) :
• La présente directive concerne les compléments alimentaires,
définis comme sources concentrées de nutriments (vitamines et
minéraux) ou d'autres substances ayant un effet nutritionnel ou
physiologique seuls ou combinés, qui sont commercialisés sous
forme de doses (gélules, comprimés, sachets de poudre, etc.) afin
de compléter le régime alimentaire normal.
• La présente directive ne s’applique pas aux spécialités
pharmaceutiques telles que définies par le code communautaire
relatif aux médicaments à usage humain
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Le CA : un concept
relativement récent…
Directive 2002/46/CE (suite) :
définition et encadrement des points suivants :
-Composition
-Étiquetage, mentions/allégations autorisées
-Systèmes de contrôle
-Clause de sauvegarde (possibilité de restreindre/suspendre la
commercialisation d’un produit par un Etat membre)
-Comités : la Commission est assistée par le comité permanent de la
chaîne alimentaire et de la santé animale dans la mise en œuvre de la ,
+ consultation de l’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des
Aliments)
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Le CA : un concept
relativement récent…
Il a été plus clairement défini par le Décret n°2006-352 du 20 mars
2006 relatif aux compléments alimentaires :
« les compléments alimentaires sont des denrées alimentaires dont le
but est de compléter le régime alimentaire normal et qui constituent
une source concentrée de nutriments ou d’autres substances, ayant un
effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés commercialisés
sous forme de doses, à savoir les formes de présentation telles que les
gélules, les pastilles, les comprimés, les pilules et autres formes
similaires, ainsi que les sachets de poudre, les ampoules de liquide, les
flacons munis d'un compte-gouttes et les autres formes analogues de
préparations liquides ou en poudre destinées à être prises en unités
mesurées de faible quantité ».
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Alors… il s’agit de compléter une
alimentation équilibrée et diversifiée et sur la base
des ANC…?!
Quelques exemples :
-Le lycopène
-Les omégas 3
-La vitamine D
-…
D’ailleurs, pourquoi consomme-t-on des CA?....
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Quelques exemples de motifs observés en général :
- Faire comme mon voisin
- Être en bonne/meilleure santé
- Lutter contre une carence supposée ou réelle
- Etre + beau, ne pas vieillir, vivre + longtemps
- Courir + vite, améliorer mes performances
- Améliorer ma récupération
- Eviter de prendre des médicaments, en prévention
- Avoir bonne conscience….
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Les raisons avancées par les sportifs pour justifier la prise de CA :
SANTE
PERFORMANCE
-Meilleure
forme,
dynamisme
-Moins de fatigue, meilleur
sommeil et vigilance
-+ belle esthétique
- ↓de la MG
-Moins de CT, ↓ du risque de
MCV et de cancer
-↑de la MM avec effet anabolisant
(Grunwald et Bailey 1993; Clarkson
et Rawson 1999; Kreider 1999)
-Meilleure endurance et délai
d’épuisement repoussé
-Récupération et régénération +
rapide
-+ grande agressivité
-+ de force selon les p^ratiquants
d’endurance ou de force
Source : ANC pour la population française, 3ème édition
Alors est-ce judicieux et bénéfique de consommer systématiquement
des CA ?
Peut-on en consommer à volonté?
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Pr Luc CYNOBER – Laboratoire De Biologie de la Nutrition, Faculté de
Pharmacie Paris 5 et Service de Biochimie Hôtel Dieu
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La consommation de CA ne peut être excessive et induire
des apports supérieurs aux ANC!
Risques de toxicité/effets délétères, risques sur la santé
et fatalement sur la performance (du moins à LT)
Rm : on parle de suppléments alimentaires lorsque leurs
consommation induit des apports au-delà des ANC OU
lorsqu’il n’existe pas d’ANC pour la denrée concernée (ex :
taurine, créatine…) quelle frontière avec le
médicament…???? Sur quelle durée????
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Remarque, il faut faire la distinction entre CA et
aliments fonctionnels…
Quelques exemples :
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CA
Gélules de lycopène
ALIMENT
NATUREL
tomate
ALIMENT
FONCTIONNEL
Boisson enrichie en
lycopène
Gélules d’AG
oméga 3
Saumon, huile de
colza…
Margarine enrichie
en AG oméga 3
Comprimés,
capsules de calcium
Produits laitiers,
fruits, légumes…
Jus d’orange enrichi
en calcium
……
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la frontière est parfois floue entre
ces différents concepts…
Toutefois, il existe un cadre règlementaire
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Pr Luc CYNOBER – Laboratoire De Biologie de la Nutrition, Faculté de
Pharmacie Paris 5 et Service de Biochimie Hôtel Dieu
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Décret n° 2006-1264 du 16 octobre 2006 relatif aux vitamines,
substances minérales et autres substances employées dans la
fabrication des denrées alimentaires:
fixe les conditions et la procédure d'autorisation d'emploi de
vitamines, de substances minérales et d'autres substances dans la
fabrication des denrées alimentaires.
-Demande d’autorisation auprès de la DGCCRF
-Traçabilité
-Formes chimiques utilisées, teneurs maximales admissibles,
teneurs minimales requises, critères d’identité et de pureté des
denrées utilisées…
- Etiquetage
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CA :
liste positive
 et apports ≤ ANC
Médicament :  pas de liste positive
AMM
ou apports > ANC
Donc les modalités de consommation de CA, suppléments,
médicaments voire substances non autorisées, placent le sportif dans
un contexte différent :
Prévenir
+/- allégations
Soigner
nutritionnelles et
de santé ?
Dopage …?
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Règlement (CE) n° 1924/2006 du Parlement européen et du
Conseil du 20 décembre 2006 concernant les allégations
nutritionnelles et de santé portant sur les denrées
alimentaires :
Le présent règlement fixe pour la première fois des règles
visant à harmoniser l’utilisation des allégations nutritionnelles
et de santé au niveau européen. Dorénavant ce type
d’allégations formulées dans l’étiquetage et la présentation
des denrées alimentaires, ou dans la publicité faite à leur
égard, devra être clair, précis et fondé sur des preuves
acceptées par toute la communauté scientifique
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Règlement (CE) n° 1924/2006 (suite):
Les allégations nutritionnelles et de santé de type
«SANS SUCRES AJOUTÉS», «SANS MATIÈRES
GRASSES», «Le calcium est nécessaire à la
croissance et au développement osseux normaux
des enfants», etc. sont harmonisées au niveau
européen pour garantir le fonctionnement du
marché intérieur tout en assurant un niveau élevé
de protection des consommateurs
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Règlement (CE) n° 1924/2006 (suite):
-Allégations nutritionnelles et de santé : communications
commerciales, marques/noms commerciaux pouvant être
considérés comme allégations
-Protection du consommateur
-Déclaration nutritionnelle obligatoire (valeur E, quantités de
PLG, sel)
-Conditions générales d’utilisation
-Conditions spécifiques d’utilisation + nécessité d’indiquer
l’importance d’une alimentation équilibrée et variée, quantité
de la denrée à consommer pour obtenir le bénéfice indiqué et
mode de consommation
-Demande d’autorisation auprès de l’EFSA
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Retenir : pour savoir qui est quoi
1. +/- liste positive
2. Dose (vs ANC)
3. +/- allégations
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Le marché des CA
L’industrie des CA est puissante et représente des ventes colossales :
• > 50 Mds de $ aux E-U (2009)
• > 1 Md € en France (2012)
Pour info l’industrie du lait en France = 23,4 Mds € en 2010
(source : IADSA 2009)
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Syndicat National des Fabricants en Produits Diététiques et Compléments Alimentaires
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Quelle utilisation des CA
chez les sportifs?
Le sportif a-t-il une consommation en CA différente
de celle de la population générale?
motivation
circuit d’achat
type de CA
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Les résultats d’INCA 2 (étude Individuelle
Nationale des Consommations
Alimentaires 2, 2006/2007) :
Profil des consommateurs :
1 adulte / 5 consomme des CA
 1 enfant / 10 en a consommé et/ou des vitamines et
minéraux sous forme médicamenteuse
 2 fois plus de femmes que d’hommes en consomment
Consommation similaire chez les filles et garçons
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Les résultats d’INCA 2 :
Fréquence/durée des consommations:
2/3 des consommations sous forme de cure (adultes et
enfants)
+ souvent en hiver (70% des enfants et 53% des
adultes), ensuite en automne (25ùd es adultes et des
enfants)
Prise moyenne annuelle : 4mois ½ pour les adultes et 2
mois ½ pour les enfants
23% des adultes et 12% des enfants consommateurs en
prennent toute l’année
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Les résultats d’INCA 2 :
Comportement d’achat:
Prescription médicale en général : 32% des adultes et 39%
des enfants
Sur conseil d’un professionnel de santé : 23% des adultes et
31% des enfants
Sur le conseil d’un proche : 14% des adultes
Découverte en linéaire ou sur internet : 15% des adultes
Pharmacie (54%des adultes, 78% des enfants),
supermarché (14% des adultes), magasins diététiques (9%
des adultes)
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J Sports Sci Med. Sep 2006; 5(3): 407–414.
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Et qu’en est-il des sportifs?
Méta analyse de Sobal et Maquart (cf Int J Sport
Nutr 1994; 4 : 320-334) :
51 études et 10274 sujets
Prévalence moyenne d’utilisation de CA : 46%
+ fréquent parmi les élites
Plutôt femmes
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Age distribution of male and female supplement user athletes (n = 520)
J Int Soc Sports Nutr. 2008; 5: 2.
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Comparison of relative percentage
(Y-axis) of athlete subgroups in the
full sample (n = 874) and
supplement user sample (n = 520)
J Int Soc Sports Nutr. 2008; 5: 2.
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Relative percentage of
each supplement used
by gender (n = 520).
J Int Soc Sports Nutr. 2008; 5: 2.
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Supplement use reported by young (age 12–21) elite athletes; n = 403 (all
athletes) and n = 194 (supplement users); each equates to 100%.
J Int Soc Sports Nutr. 2008; 5: 22.
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Reasons for supplement use reported by young (age 12–21) elite athletes; n = 403
(all athletes) and n = 194 (supplement users) each equates to 100%
J Int Soc Sports Nutr. 2008; 5: 22.
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J Int Soc Sports Nutr. 2008; 5: 22.
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Source of advice selected for taking creatine (54), energy drinks (168) and whey
protein (86) among supplement user young athletes (n = 194)
J Int Soc Sports Nutr. 2008; 5: 22.
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Consommation de CA
et dopage…?
De nombreux acteurs du milieu sportif et de la
santé (associations, fédérations…) ne sont pas
favorables à l’utilisation systématique de CA par
les sportifs.
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ANSES :
« Dans le cas de la consommation des compléments alimentaires
contenant des vitamines et minéraux (particulièrement en association
avec celle d’aliments enrichis), il peut exister un risque de
dépassement des limites de sécurité, un message que porte l'Agence
au niveau européen en travaillant sur l'exposition des Français
• d’éviter des prises prolongées, répétées ou multiples au cours de
l’année de compléments alimentaires sans s’entourer des conseils
d’un professionnel de santé,
• de respecter scrupuleusement les conditions d‘emploi fixées par le
fabricant, responsable de la sécurité des produits qu’il
commercialise,
• de signaler à un professionnel de santé tout effet
indésirable survenant suite à la consommation d’un complément
alimentaire. »
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SFNS : L’usage des compléments et
suppléments alimentaires chez le sportif - 2009
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SFNS :
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SFNS :
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SFNS :
« les supplémentations actuellement réalisées avec des
produits aux allégations attractives sur les performances
sportives ne reposent sur aucune justification
scientifique, médicale, nutritionnelle ou éthique. Leur
consommation n’est donc pas justifiée.(…) leur
consommation met sur la voie d’une conduite dopante. »
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« Les compléments alimentaires s'apparentent à une
démarche dopante sociétale »
Interview de Michel Marle, président du comité de prévention du dopage à la
Fédération française d'athlétisme (FFA) et également président de la
commission disciplinaire de première instance (09/08/2013)
« (…)Ces compléments alimentaires si répandus ont-ils réellement une
utilité ?
Des études ont montré que cela n'apportait rien en termes de performances.
Cela sert juste en cas de carences alimentaires. Et c'est le médecin qui devrait
les prescrire. Cela s'apparente à une démarche dopante sociétale qui
représente par exemple aux Etats-Unis un marché de plusieurs milliards de
dollars.
Comment la commission disciplinaire a-t-elle apprécié ce cas positif ?
Il nous semble que ce n'est pas un cas de dopage lourd. Pour ce genre de
dopage, le barème de sanctions s'étend de l'avertissement à deux années de
suspension. C'est la première fois pour Alice*, on la connaît bien (…) »
(*La hurdleuse Alice DECAUX, 28 ans, a été suspendue six mois à cause d'un
produit interdit, le bêta-methylphényléthylamines, contenu dans un
complément alimentaire acheté dans un magasin de sport)
American College of Sport Medicine :
« the consensus is that physically active people
do not require additionnal nutrients behond
those obtnained in a balance diet »
= le consensus est que les personnes
physiquement actives n’ont pas besoin de
nutriments additionnels, au-delà de ceux
apportés par une alimentation équilibrée
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EFSA (European Food Safety Authority)
« Les compléments peuvent être utilisés pour
corriger des déficiences nutritionnelles ou
maintenir un apport approprié de certains
nutriments. Cependant, dans certains cas, une
consommation excessive de vitamines et de
minéraux peut être dangereuse ou avoir des effets
indésirables; il est par conséquent nécessaire de
fixer des limites maximales afin de garantir la
sécurité de l’utilisation de ces substances dans les
compléments alimentaires. »
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EFSA (European Food Safety Authority)
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Donc… prévention et lutte
contre les conduites dopantes
et le dopage
Apparition d’une norme AFNOR à compter du
14/06/2012 visant l’absence de substances
dopantes dans le produit commercialisé
 NF V 94-001 = norme de la prévention du
dopage
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• A compter du 14 juin 2012, l’Association française de normalisation
(AFNOR) adopte une nouvelle norme relative aux compléments
alimentaires et autres denrées alimentaires destinés aux sportifs,
s’inscrivant dans la prévention du dopage pilotée par le ministère des
Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie associative. La
norme NF V 94-001 engage notamment les industriels qui garantissent
l’absence de produits dopants dans leurs compléments alimentaires par
une mention écrite sur le conditionnement : « le produit est conforme à la
date de libération du lot, à la norme AFNOR NF V 94-001 ».
• A partir de ce jours, la commission médicale du CNOSF incite fortement
les sportifs à ne consommer que des produits bénéficiant de cette
mention et demande instamment aux distributeurs de ne proposer ,
notamment les pharmaciens, que des produits issus de fabricants
s’engageant dans ce dispositif.
+ communiqué de presse conjoint de l’AFNOR et du ministère chargé des
Sports.
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Alors, qu’avez-vous retenu?
Quelles préconisations, quels conseils
auprès de vos sportifs?
Ou comment appliquez-vous à vous-même?
Quelle éthique?
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