Observation et lecture du texte. Repérage des étapes de
la fabrication.
Les étapes de la fabrication d’un tapis traditionnel
Au nopal, l’art traditionnel tibétain du nouage de tapis remonte à
environ neuf siècles. Chaque tapis est entièrement exécuté manuellement, ce qui
en fait une pièce absolument unique et d’un charme incomparable.
Démêlée, étirée puis rassemblée en écheveaux, lavée puis mise à
sécher au soleil, la laine de tonte des hauts plateaux, aux longues fibres et riche
en graisse, est utilisée pour la réalisation de tapis robustes aux couleurs
éclatantes.
L’opération de cardage, opération manuelle qui se fait sur instrument
semblable à un buste humain, consiste à étirer les fibres avant de les peigner
et de les préparer pour le filage sur le rouet.
C’est toujours selon des méthodes ancestrales que la laine reçoit sa
coloration, par cuisson en petites quantités dans des bassines de cuivre. Le
séchage s’effectue également comme autrefois, c’est-à-dire à l’aire
libre.
Un modèle d’exécution est établi sur papier au format 1/1, comportant
les couleurs exactes. Pendant ce temps, sur le métier mécanique, est réalisée en
un pénible travail de va-et-vient la chaîne de coton aux dimensions précises
du futur tapis.
La méthode tibétaine de nouage en boucle sur métier est un art
véritable qui exige une concentration et une dextérité particulières. Fidèles à des
méthodes ancestrales, les noueurs et noueuses utilisent ici les même instruments
et ciseaux qu’il y a plus de cent ans.
A l’aide de ciseaux crantés, l’artisan assure la régularité de la hauteur du
velours et une délimitation précise des champs de couleurs ainsi que des motifs.
Les dernières étapes sont celles du lavage et de l’affinage qui assurent à chaque
pièce son aspect précieux et des couleurs lumineuses
Source : Internet
Mot expliqué :
La laine de tonte : laine obtenue en tondant les moutons.