Chapitre 1 : Energie et puissance. A. Relation entre énergie et puissance. La puissance (en Watt) correspond à un débit d’énergie c’est la quantité d’énergie que fournit un système à un autre par unité de temps. L’unité officielle (S.I), pour l’énergie est le joule ; l’unité officielle du temps est la seconde. (1 joules = travail effectué par une force de 1N dont le point d’application se déplace de 1m) Usuellement, l’unité utilisée pour l’énergie est Wh ou kWh ; le temps est alors exprimé en h pour retrouver la puissance en W. Des systèmes de puissances différentes pourront fournir la même énergie, mais le système le plus puissance sera le plus rapide. B. Les unités de l'énergie. L’unité officielle, pour l’énergie est le joule. Cette unité est très faible pour mesurer les productions et consommations d’énergie à l’échelle mondiale. Le pétrole étant la source d’énergie la plus utilisée dans le monde, on l’utilise comme référence en unité d’énergie la « tonne d’équivalence pétrole (tep) ». Chaque type de d’énergie possède son unité privilégiée, et c’est pour les comparer que l’on utilise les unités de base que sont le joule et le Mtep (ou le kWh lorsqu’il s’agit d’énergie électrique). C. La transformation de l'énergie (principe de conservation de l'énergie). « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », « l’énergie se conserve ». L’énergie existe sous différente formes : électrique, mécanique (cinétique, gravitationnelle), calorifique, chimique, nucléaire. L’énergie, ne peux pas être créé et ne peut pas être détruite on peut seulement l’utiliser en la transférant ou en la transformant. D. Bilan énergétique et rendement. Réaliser un bilan énergétique consiste à évaluer les énergies absolue, utilise et perdue d’un système. Représentation : Energie absorbé Energie inutile (énergie fournie) Energie perdu Le calcul du rendement s’effectue à partir de la relation : Pour calculer un rendement, il faut réaliser un « bilan énergétique » ce qui consiste à faire l’inventaire énergétique de la transformation d’un système (Energie absorbée ? Energie récupérée ? Energie perdue ?). Représentation d’une chaîne énergétique : l’énergie se transmet d’un système à un autre (ou plusieurs autres), à l’aide d’un lien matériel (accouplement mécanique, conducteur électriques, air…) ou non (radiation). L’ensemble des systèmes peut alors se représenter sous la forme d’une chaîne (éventuellement ramifiée) qui décrit mes transferts et les dégradations d’énergie. Exemple 1 : Perceuse portative. Elec Chimique E. absorbé Batterie Meca Moteur Thermique Thermique Exemple 2 : Lecteur DVD. Meca Elec E. absorbé Lecteur DVD Moteurs Laser Lumière Thermique Exemple 3 : Central nucléaire. 1) Etude du circuit primaire. a) Chaleur Circuit Pressuriseur Méca Pompes primaire 𝑃𝑎1 2802 𝑀𝑊 b) 𝑃𝑎1 Circuit 2802 𝑀𝑊 primaire c) 1 d) 1 Circuit E. Thermique 𝑃1 2 85 𝑀𝑊 secondaire 1 1 2) Etude du circuit secondaire. a) 𝑃1 𝑃𝑎 2 85 𝑀𝑊 Circuit Pompes 𝑃𝑎 secondaire 280 b) 𝑃𝑎 280 Circuit 𝑀𝑊 secondaire 𝑃 Turbine 5 𝑀𝑊 8 8 c) d) E. Thermique 1 Centrale 34 MW 3) Etude de l’alternateur. a) Méca 𝑃𝑎 b) c) d) 5 𝑀𝑊 Alternateur 𝐴 8 Réseau Elec 𝑃𝑒𝑙𝑒𝑐 𝑀𝑊 900 MW 𝑀𝑊 UF3.2M1-Energie 1.2.1 Production d’énergie électrique (Source : http://www.edf.com/html/panorama/production/industriels/intro.html) 1. Les centrales thermiques à flamme Utilisent un combustible fossile (gaz, charbon, pétrole) ou la biomasse http://www.edf.com/html/panorama/production/industriels/thermique/fonctionnement.html http://www.edf.com/html/panorama/production/industriels/renouvelable/biomasse/fonctionneme nt.html 2. Les centrales nucléaires La réaction de fission nucléaire ne génère pas de flamme mais la chaleur de réaction est suffisante pour élever la température du fluide caloporteur 3. Les panneaux photovoltaïques 4. Les éoliennes Le fluide entraînant les pales est l’air : http://www.edf.com/html/panorama/production/industriels/renouvelable/eolien/fonctionnement.h tml 5. Les hydroliennes Le fluide entraînant les pales est l’eau : Hydrolienne OpenHydro pour le site pilote de Paimpol-Bréhat (Côtes-d'Armor) 6. Les centrales hydroélectriques http://www.edf.com/html/panorama/production/industriels/renouvelable/hydro/fonctionn ement.html 7. Les batteries 8. Centrales géothermiques http://www.edf.com/html/panorama/production/industriels/renouvelable/geothermie/fonctionne ment.html UF3 2M1 1.3 L’energie thermique 1 Chaleur et température a. Chaleur = énergie qui passe d’un corps a un autre sous l’effet d’une différence de température Unité : Joules (J) dans le système international ; calorie ; 1 cal = 4.18 J b. Température : mesure des degrés d’agitation des particules Les échelles de température Degré Celsius ou centigrades : Unit2 usuelles Degré kelvin ou <<température absolue>> : unité dans système international Degré fahrenheit : unité anglo-saxonne 2 Quantité de chaleur et élévation de la température : Lorsque 2 corps sont mis en contact, ils échangent de l’énergie calorifique (de la source chaude vers la source froide) jusqu’à atteindre une température commune d’équilibre La capacité thermique massique (chaleur massique= chaleur spécifique) est la quantité de chaleur qu’il faut fournir à 1 kg d’un corps pour augmenter ca température de 1 kelvin 3. Les 3 modes de transmission de la chaleur 1. la conduction la chaleur ce transmet pas conduction essentiellement dans les solides ou les molécules/atomes sont en contacte : La température augmente de proche en proche. Les matériaux sont caractérisés par leur conductivité : λth en w/m.k 2. La convection c’est un transfert d’énergie qui se caractérise par un transfert de matière et concernes exclusivement les fluides. Il implique le transport de la chaleur par la partie d’un fluide qui ce mélange avec une autre partie La convection peut-être : -Naturelle (libre) -forcée projection de molécules sur un dispositif chauffant 3. le rayonnement Le transfert d’énergie s’effectue sans support matériel pas le REM qui ce partage même dans le vide 4 Transfert thermique à travers une paroi Air ambiant T1 Pertes thermiques T2 < T1 La quantité de chaleur échanger dépend - De l’épaisseur De la surface de la paroi Le type de matériaux La différence de température LA paroi possède une résistance thermique ( ) qui exprime l’opposisition au passage du flux de chaleur Les flux thermique ϕ(watt) dépend de : De la différence de température entre les 2 milieux séparer par la paroi De la surface de contacte de la paroi De la résistance thermique de la paroi Φ(watt) ΔT (kelvin) Rth ( ) S (mètre carré) 1.3.2 Changement de phase Fusion Solide Liquide Solidification Liquefaction Sublimation Ebullition Gazeux A. chaleur latent de changement d’états La chaleur latente (de changement d’états) est la quantité de chaleur qu’il faut donner (ou extraire a 1kg d’un corps pour qu’ils changent d’états. Mesure de la chaleur latente de fusion de la glace peser 250 g d’eau dans le calorimètre note la température d’équilibre ajoutez 6 glaçons mesurer la température en fonction du temps notes la température finale : t2 = 4°c peser le calorimètre (plein) : Le phénomène de refroidissement est de type exponentiel Bilan des énergies thermiques le calorimètre et l’eau perdent de l’énergie en refroidissant Lors de leur fusion les glaçons gagnent de l’énergie L’eau qui résulte de la fusion va chauffer jusqu’à T2 D’où LF Selon le principe de conservation de l'énergie : Exemple : L’échange d’énergie thermique entre la glace et l’eau se traduit par la relation M2.1 : Les Transformateurs Transformateur monophasé Réseau 230/50hz P1 Primaire du transformateur Secondaire du transformateur Charges à alimenter Pe 1. Les fonctions d’un transformateur a. Transformateur abaisseur/élévateur de tension Alimentation de machines/d’équipement lorsqu’on dispose de tensions différentes des tensions nominales de ces machines. Abaissement de tensions au-dessus du seuil critique pour la sécurité des personnes (<50v). b. Transformateur d’isolement. Isolement galvanique (=isolement physique) de 2 circuits électriques pour des raisons de protection des biens et des personnes. Permet l’alimentation des composants d’automatismes dans les armoires (détecteurs, capteurs, relais, contacteur, automates). 2. Le transformateur de tensions monophasé parfait. Un transformateur est considéré comme parfaite lorsque ses pertes ferromagnétiques et par effet joules ont des valeurs négligeables par rapport à la puissance transférée à la charges. Dans ce cas : Le rapport de transformation m représente aussi le rapport des courants primaire et secondaire. La tension délivrée par le secondaire du transformateur reste constante quelle que soit la charge alimentée. La puissance appelée par le primaire du transformateur est égale à la puissance transmise à la charge. 3. Transformateur d’intensité (T1) ou transformateur de courant (Te) Charge z Secondaire N2 Circuit magnétique Primaire (N1=1) C’est un transformateur de mesure qui permet de réaliser des mesures d’intensité de courant, l’intensité du courant secondaire est proportionnelle à celle du courant primaire. SIGNAUX PERIODIQUES NON SINUSOÏDAUX Charge non linéaire : Charge provoquant une déformation de courant (exemples : PC, lampes fluo …) 1. LE THEOREME DE FOURRIER Tout signal périodique de fréquence f peut se décomposer en la somme : D’un terme constant : c’est la valeur moyenne du signal De fonctions alternatives sinusoïdales de fréquences multiples de f, appelées HARMONIQUES. CONSEQUENCE : - Tout signal qui n’est pas alternatif sinusoïdal comportes des harmoniques et inversement. - La décomposition d’un signal déformé se fait mathématiquement. La liste des harmoniques est appelée « développement en série de Fourier ». 2. LES EFFETS DES HARMONIQU ES Les harmoniques de courant « polluent le réseau » Energie mal utilisée Dysfonctionnement des appareils et appareillages Pour réduire voir éliminer les harmoniques, on utilise des filtres. Conversion alternatif-continu I. Le composant de base du redresseur, le thyristor Schéma : Gâchette Fonctionnement : le thyristor conduit si la tension à ses bornes est positive et qu’il reçoive une impulsion sur sa gâchette. Lorsqu’un thyristor est sous tension positive, il est prêt à conduire, mais il attend l’impulsion de la gâchette pour s’amorcer. La durée de l’attente est appelée Retard a l’amorçage noté to (en seconde ou ms) II. Le pont redresseur à thyristors on charge résistive Schéma du montage T1 T2 T1 T2 RH vs I Type de redresseur Nature Pont à diode Pont à thyristors Pont mixte Alternative sinusoïdale Alternative sinusoïdale Alternative sinusoïdale √ Alternatif √ Alternatif √ Alternatif Tension d’entrée : u Valeur efficace Nature Courant à l’entrée : i √ Valeur efficace Nature Continue Continue Continue Valeur moyenne Tension de sortie : De Plage de réglage Courant en sortie : Nature Rendement Continue constant si présence bobine à Continue constant si présence bobine 0,9 Applications Alimentation continue fixe pour circuit de commande, chargeurs de batterie Alimentation continue variable pour les moteurs à 2 sens de rotation, récupération d’énergie Inconvénients Pas de réglage de tension possible Utilisation de 4 circuits de commande de thyristors : circuits complexes et onéreux = angle de retard à l’amorçage des thyristors (rad) Umax = Valeur max de la tension d’entrée du redresseur De 0 à Continue constant si présence bobine √ Alimentation de moteurs continus variables Utilisation de 2 circuits de commande pour les thyristors, pas de valeur négative de tension III. Structure -Observer le moteur : Plaque à bornes * Inducteur : 512 Ω * Induit : 23.4 Ω -Représenter les schémas électriques des 2 parties du moteur : IV. Choix d’un générateur : * Nature de la tension à appliquer * Valeur de la tension à appliquer * Limiter en courant du générateur -Les données de la plaque signalétique : signification * * * Tension : induit /excitation : 270/200 V Intensité : induit /excitation : 1.4/0.32 A Puissance /vitesse : 180w/1500 tr/min -Induit : tension normale Un ; Courant nominal In -Inducteur : tension normale Uen ; Courant nominal Ien -Puissance nominale = puissance mécanique nominale disponible sur l’arbre du moteur = puissance utile du moteur Pun -Ordre de mis sous tension des 2 circuits du moteur lors du démarrage : * * Alimenter l’inducteur => courant normal I en Alimenter l’induit Moteur à courant continu à excitation indépendante. 1. Principe de fonctionnement, constitution. Le moteur à courant continue est constitué : D’un circuit inducteur ou excitation (=partie fixe), alimenté en DC (faible puissance) et servant à créer un champ magnétique. D’un circuit induit (= partie mobile) alimenté en DC. C’est la partie « utile » du moteur où se fait la conservation de l’énergie électrique en énergie mécanique. 2. Modèle équivalent électrique de l’induit en régime permanent. L’induit reçoit une énergie électrique grâce au couple tension/courant (U, I). Sous l’effet du champ magnétique, il développe une fem (E) telle que : I R 𝐸 U E 𝑈 𝑅 𝐼 Induit R = résistance de l’enroulement de l’induit. 3. Relation entre gardeurs d’entrée et de sortie. La vitesse de rotation (Ω) du moteur dépend de la fem (E) développée : K est la constante électrique du moteur. 4. Bilan des puissances. L’induit absorbe une puissance électrique : Il perd une partie de cette puissance sous la forme : D’échauffement dans les conducteurs (=RI²) : pertes par effet joule. D’échauffement du circuit magnétique : pertes dans le fer. D’échauffement dû aux frottements des partie mobiles : pertes mécanique. 𝑃𝑎 𝑈 𝐼 Induit du moteur à courant continu Pj Pf 𝑃𝑢 𝑇𝑢 𝛺 Pm Le reste de la puissance reçue est récupéré sous la forme de puissance mécanique « utile ». ( Tu = couple mécanique utile du moteur. ) Le rendement du moteur : = puissance absorbée par le circuit d’excitation. 5. Tracé de la caractéristique mécanique du moteur. Fixer le courant d’excitation (inducteur) à sa valeur nominal. Fixer la tension d’induit à sa valeur nominal. Augmenter la charge entrainée par le moteur est relevé la fréquence de rotation. Tu (Nm) n (t/s) M3 : Mécanique des solides Les 3 lois de Newton 1. Principe de l’inertie. Un système au repos, reste au repos si la somme des forces qui lui sont appliquées est nulle. Si un système est en mouvement, il conserve une vitesse constante si la somme des forces qui lui sont appliquées est nulle. 2. Le principe fondamental de la dynamique (PFD). Mouvement translation : ∑ ⃗ m : masse ⃗ : accélération Mouvement rotation : ∑ J : moment d’inertie : accélération 3. Le principe d’action et de réaction. Si un système A exerce une force sur un système B, alors le système B exerce sur le système A une force de même intensité et de sens contraire. Energie cinétique et énergie potentielle 1. La chute libre. Condition : le système est soumis seulement à son poids (= attraction gravitationnelle). Il est attiré par la terre selon la verticale du lieu où il se trouve. Représentation : 𝑃 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑔𝑟𝑎𝑣𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒 Ou accélération de la pesanteur 𝑃 𝑚 𝑔 (N) (kg) (m/s²) Entre 2 positions A et B, la force « poids du système » a effectué un travail noté WAB tel que : h en m ; W en J Rappel : Une force travaille (=fournit de l’énergie) si son point d’application se déplace. 2. L’énergie cinétique. Elle est liée à la vitesse d’un système en mouvement. a. Définition. L’énergie cinétique d’un système de masse m, animé d’un mouvement de translation à une vitesse v (=vitesse de son centre d’inertie) a pour l’expression : v en m/s ; EC en J ; m en kg b. Le théorème de l’énergie cinétique d’un système. Lorsqu’un système se déplace en translation d’un point A à un point B, et que sa vitesse varie de vA à vB, sa quantité d’énergie cinétique varie. Théorème : la variation d’énergie cinétique d’un système en translation entre un point A et un point B est égale à la somme algébrique des travaux des forces qui lui sont appliquées : Etat initial ∑ Etat final Somme Travaux de toutes les forces appliqués c. Application à la chute libre d’un système. Une bille de masse m = 100 g est lâchée sans vitesse initiale d’une hauteur de 10 m mesurée par rapport au niveau du sol. A quelle vitesse touchera-t-elle le sol ? En appliquant mot à mot le théorème de l’énergie cinétique, il faut d’abord définir entièrement l’état initial et l’état final : Etat initial (A) : Le système est à une hauteur : Sa vitesse est nulle : . L’énergie cinétique de la bille au départ : . . Etat final (B) : Le système est au niveau du sol : . Sa vitesse est inconnu : : c’est la vitesse que l’on recherche. L’énergie cinétique de la bille au moment où elle touche le sol : . Le travail des forces appliquées : La bille est soumise à son seul poids : Entre les positions A et B, la force poids effectue un travail : . Application du théorème de l’énergie cinétique : Il suffit d’égaler les expressions : ∑ d’où : . 3. L’énergie potentielle de pesanteur ou gravitationnelle. Elle est liée à la position du système. L’énergie potentielle (de pesanteur) d’un système situé à une altitude z, mesurée sur un axe ascendant par rapport au sol, a pour expression : z en m ; EP en J . 4. La conservation de l’énergie mécanique. Lors de la chute libre d’un système : - Son énergie potentielle varie : elle diminue jusqu’à 0 (lorsque le système atteint l’altitude 0. Son énergie cinétique varié : elle augmente à partir d’une valeur 0 jusqu’à ce que sa vitesse maximale au niveau de l’altitude 0. Les énergies potentielle et cinétique évoluent donc en sens inverse l’une de l’autre. La somme de l’énergie potentielle et de l’énergie cinétique d’un système est appelée Energie mécanique. constante Principe de conservation de l’énergie mécanique : La somme de l’énergie mécanique et de l’énergie potentielle d’un système en chute libre se conserve. ACOUSTIQUE I : La nature du son et les caractéristiques : Le son est une onde mécanique qui crée des zones de supression et de dépression *La période spatiale : C’est la distance entre 2 zones de compression de molècules d’air . Elle est appelée longeur d’onde. Notée λ exprimé en mètre. *La période temporelle : C’est l’intervalle de temps au bout duquel un grouppe de molécules va se retrouver dans le même êtat. Elle est appelée Periode . Notée T , exprimé en seconde. *La Célérité : C’est la vitesse de propagation du son. Notée C , exprimé en mètre par seconde. Matériau Célérité du son (m/s) Célérité du son (km/h) Air Eau Glace Verre Acier Béton Bois PVC 343 1480 3200 5300 5800 3100 3300 2400 1234,8 5328 11520 19080 20880 11160 11880 8640 m/s s m en Hz 𝑓 1 𝑇 Mécanique des fluides → La statique des fluides : étude des fluides macroscopiquement au repos → La dynamique des fluides : étude des fluides macroscopiquement en mouvement I. Les propriétés d'un fluide 1. Qu'est-ce qu'un fluide ? On désigne par « fluides », les milieux constitués d'un grand nombre de particules matérielles libres qui peuvent s'écouler. Les liquides et les gaz sont des fluides mobiles et visqueux. Leurs propriétés sont identiques dans toutes les directions de l'espace (fluides isotropes). Un fluide est parfait lorsqu'il s'écoule sans frottements. 2. La pression Origine : chocs des molécules sur une paroi et interactions de contact entre molécules Pression statique : Force exercée selon la normale (= perpendiculaire) à une surface : p : Pa F:N S:m La pression est une fonction continue lorsqu'on passe d'un fluide à un autre ■ la pression absolue est mesurée par rapport au vide (toujours > 0) ■ la pression relative est mesurée par rapport à la pression atmosphérique : 3. Les unités de pression Usuellement on utilise Ie bar L'unité de pression dans le système international dérive de la définition de la pression : Une force divisée par une surface : Cette unité porte le nom de Pascal (Pa) Autres unités utilisées : mCF = hauteur en mètre de colonne de fluide (mmHg pour le mercure) atmosphère (atm) ; 1 bar = 105 Pa = 750 mmHg = 0,987 atm Torr ; 1 atm = 760 mmHg = 101325 Pa Pound square inch (Psi) 1 Torr = 1 mmHg = 133 Pa 1 Psi = 6,9 * 103 Pa 4. Autres grandeurs caractéristiques d'un fluide La masse volumique : ρ (rho) (ou µ) = masse par unité de volume de fluide. 1,3 g/cm3 => 1,3 * 103 kg/m3 1 cm3 => 1 ml 1 ml => 10-3 l 1 m3 => 1 000 l Attention : elle varie avec la température et la pression. Unité : kg/m3 ρ= La densité = d (sans unité) = masse volumique d'un fluide exprimée par rapport à la masse volumique d'un fluide de référence. (Le fluide de référence est en général l'eau pour les liquides et l'air sec pour les gaz) La compressibilité : nulle pour un liquide La viscosité : propriété d'un fluide de s'opposer à son écoulement II. La relation fondamentale de la statique des fluides 1. Expression générale de la pression statique dp = différence de pression entre 2 points dz = différence d'altitude entre 2 points p = masse volumique du fluide g = accélération de la pesanteur 2. Application aux fluides incompressibles Conditions d'application : la masse volumique du fluide est constante et la température est constante et homogène Altitude En appliquant l'équation générale entre les points Mt et M2/ on obtient : Z2 M2 𝑑𝑝 𝜌 𝑔 𝑑𝑧 𝑃2 𝑃1 𝜌𝑔(𝑍2 𝑍1 ) M1 Ou encore : 𝑝1 𝜌𝑔𝑍1 𝑝2 𝜌𝑔𝑍2 Z 1 0 (en posant ℎ 𝑍2 𝑍1 ∶ 𝑝2 𝑝1 𝜌𝑔ℎ) Cette relation est souvent ramenée à l'expression générale : P + ρgz = Constante Conséquence : La pression dans un liquide augmente avec la profondeur. Elle ne dépend pas de la forme du récipient, mais seulement de la hauteur de liquide A retenir : toute surface libre d'un liquide (en contact avec l'air) est à la pression atmosphérique. (ex : liquide dans une citerne, lac de barrage, sortie robinet ouvert...) III. Dynamique des fluides incompressibles 1. Débit d’un fluide. a. Définition. Le débit d’un fluide est la quantité de fluide qui traverse la section droite d’une conduite par unité de temps. On distingue : Le débit massique (qm) : masse m de fluide qui traverse la section droite d’une conduite en un temps Δt ; exprimé en kg/s : Le débit volumique (qv) : volume V de fluide qui traverse la section droite en un temps Δt ; exprimé en m3/s : b. Relation entre débits massique et volumique. A partir de la définition de la masse volumique : Un liquide étant non compressible et peu dilatable, son écoulement est « iso métrique » Un écoulement est permanents (=stationnaire) si les paramètres qui le caractérisent sont constituants au cours du temps (l’aspect du mouvement ne varie pas au cours du temps). En régime permanents : 2. Equation de continuité. Soit un tube de section S dans lequel s’écoule un fluide. L’expression du débit volumique est : avec V = volume du fluide = où dx représente l’épaisseur d’une « tranche » de fluide. D’où : S = section du tube (m²) v = vitesse du fluide (m/s) L’écoulement d’un fluide non compressible étant iso volume : 1 2 ∶ 1 1 2 2 Conséquence : la vitesse d’écoulement augmente si la section de la conduite diminue et inversement. 3. La relation de Bernoulli : application à un cas idéal. Dans les hypothèses suivantes : Le fluide considéré est incompressible (masse volumique constante) Le fluide est non visqueux (pas de frottements donc pas de pertes) Pas de turbulence dans l’écoulement Le régime d’écoulement est stationnaire Pas de pompe ni de turbine dans le circuit hydraulique Le travail fourni à un fluide lors de son écoulement est égal à la variation de son énergie interne (principe de conservation de l’énergie). L’étude porte sur un tube de fluide entre les points A et B. V = volume du fluide xB ZB B 𝑣𝐵 xA ZA A 𝑣𝐴 0 /v v = vitesse du fluide m = masse du fluide Z = altitude p = pression ρ = masse volumique g = accélération de la pesanteur Selon le principe de conservation de l’énergie. La différence d’énergie mécanique du fluide est égale à l’énergie mécanique reçue par le fluide entre A et B. 1 𝑚(𝑣𝐵 𝑣𝐴 ) 𝑚𝑔(𝑧𝐵 𝑧𝐴 ) (𝑃𝐵 𝑃𝐴 ) 𝑉 0 2 1 ρ(𝑣𝐵 𝑣𝐴 ) ρ𝑔(𝑧𝐵 𝑧𝐴 ) (𝑃𝐵 𝑃𝐴 ) 0 2 Ce que l’on généralise pour obtenir la relation de Bernoulli exprimant la loi de conservation de l’énergie : 1 2 La constante a la dimension d’une pression Cette constante représente l’idée de la « quantité d’énergie » ou « charge » contenue par un fluide en un point de la conduite. Cette énergie peut s’estimer par un nombre en hauteur de liquide appelée hauteur manométrique. La hauteur manométrique d’un point est obtenue en divisant l’équation précédente par ( ): 2 La constante a la dimension d’une 2 hauteur : 𝑯𝑻 𝒑𝑻 𝛒𝐠 4. Théorème de Bernoulli généralisé. Dans les circuits hydrauliques réels, les frottements ne sont pas négligeables et ils engendrent des pertes d’énergie que l’on appelle « pertes de charge ». Pour un fluide s’écoulant de A vers B. Dans le cas où le circuit hydraulique comporte des pompes (générateurs) ou des bobines (récepteurs), le fluide échange de l’énergie avec elles. L’utilisation d’une pompe consiste à surélever un point du circuit hydraulique d’une hauteur correspondant à la hauteur manométrique de la pompe (inverse pour la bobine). IV. Les pertes de charge Même si le débit d’un fluide est identique le long d’une canalisation, les frottements sur les parois et les modifications du circuit provoquent des échauffements et des pertes d’énergie ou « pertes de charge ». Les pertes d’énergie se traduisent par des chutes de pression. On distingue : Les pertes de charge « régulières » ou « systématiques » qui existent dans toutes les canalisations aussi lisses soient-elles. Les pertes de charge « singulières » ou « accidentelles » qui apparaissent à la faveur d’une modification du circuit hydraulique. Plus l’écoulement d’un fluide est turbulent, plus les pertes de charge liées aux frottements seront importantes. 1. Les pertes de charge régulières ou systématiques . Pour une canalisation de longueur L, de diamètre D dans laquelle circule un fluide de masse volumique à une vitesse d’écoulement v : Pertes de charge en pression : 2 ; pertes de charges en hauteur : ℎ 2 ( = coefficient de pertes de charge linéaire déterminé à partir d’abaques appelées « abaques de Colebrook »). 2. Les pertes de charge régulières ou systématiques . Elles sont en général proportionnelles au carré de la vitesse et la constante de proportionnalité est déterminée expérimentalement. Plus généralement, les constructeurs donnent directement les valeurs de pertes de charge des dispositifs utilisés. 3. Les pertes de charge régulières ou systématiques . Les calculs très précis sont inutiles car le dimensionnement des installations intègre un coefficient de sécurité (en cas de phénomène imprévu). Acquisition de données : les capteurs Sous cette appellation, on trouve 2 grandes familles : • La détection d'une valeur seuil ou l'estimation d'une grandeur physique • La mesure précise d'une grandeur physique Le capteur ou détecteur est intégré dans une chaîne d'information d'un processus industriel 1 ère partie : Principes physiques de quelques détecteurs/capteurs C'est la première étape de la chaîne de communication. Les détecteurs collectent les informations qui sont traitées puis prises en compte par les systèmes de commande (selon un programme établi) Les applications : • • • Contrôle de présence (ou d'absence), de forme, de positionnement d'un objet, d'une personne Contrôle de niveau de liquide Comptage • Détection d'étiquette avec lecture/écriture d'informations codées Les contraintes environnementales les détecteurs doivent résister : • à l'humidité, l'immersion • à la corrosion (industries chimiques, stockage de produits chimiques, engrais...) • aux fortes variations de température (régions tropicales) • aux salissures (projections, poussières) Pour s'adapter ces contraintes, différentes technologies liées à des principes physiques différents sont utilisées: • • • • • mécaniques (force, pression) électromagnétiques (champ magnétique, force électromagnétique) optiques (déviation de rayons lumineux ; analyse d'image, de couleur) acoustiques (ultrasons) électrostatiques (condensateurs à capacité variable) 1. Interrupteurs de position électromécaniques Détection par contact physique avec un objet. L'information est transmise par le biais d'un contact électrique Différents types de mouvement du palpeur permettent la détection de différentes positions 2. Détecteurs de proximité inductifs (-> magnétisme) Ne peuvent détecter que des objets métalliques Le détecteur inductif est alimenté par un circuit électronique à la fréquence de résonance f0 du capteur. La bobine crée un champ magnétique alternatif de fréquence f0 dont les oscillations sont maximales 3. Le passage d'un objet métallique modifie l'amplitude des oscillations du champ magnétique Détecteurs de proximité capacitifs (-> champ électrostatique) Application aux matériaux conducteurs ou isolants La face sensible du détecteur constitue 1 armature d'un condensateur, l'autre armature étant constituée par une électrode reliée à la masse (bâti de machine, tapis métallique d'un convoyeur par exemple). Une tension alternative sinusoïdale est appliquée entre les 2 armatures Entre les 2 électrodes se crée un champ électrique alternatif. Les 2 armatures constituent un condensateur de capacité C qui dépend notamment de la nature du matériau qui sépare les armatures 4. La capacité du condensateur est modifiée lorsqu'un objet se trouve dans le champ électrique entre les 2 armatures Détecteurs photoélectriques Ils peuvent détecter tous types d'objets et sont aussi utilisés pour la détection de personnes (barrières de sécurité) Une DEL émet un faisceau lumineux (IR proche), cette lumière est reçue directement (système de type « barrage »), ou après réflexion (« reflex simple ou polarisé ») par un phototransistor. La présence d'un objet est repérée par la coupure du faisceau lumineux 5 . Détecteurs à ultrasons La vitesse du son dans l'air étant connue, le capteur envoie une onde ultrasonore, mesure sa durée de propagation jusqu'à la cible et en déduit la distance à l'objet 6. Détection par radio fréquence : RFID {« Radio Fréquency IDentification ») C'est une technologie d'identification automatique adaptée aux applications nécessitant un suivi d'objets ou de personnes (traçabilité, contrôle d'accès à des locaux, tri, stockage) Les données sont stockées dans une mémoire accessible par ondes radio, sans contact ni vision Cette mémoire prend ta forme d'une étiquette électronique, appelée également transpondeur (TRANSmetteur + réPONDEUR), à l'intérieur de laquelle se trouve un circuit électronique et une antenne. 2ème partie : les qualités d'un capteur Exemple 1 : thermocouple : Grandeur d'entrée - temperature (T) Grandeur de sortie = tension (V) -> Capteur actif Exemple 2 : Pt1OO Grandeur d’entrée = température (T) Grandeur de sortie = résistance (R) -> Capteur passif 1* La caractéristique statique C'est la représentation graphique de la grandeur électrique de sortie par rapport à la grandeur physique d'entrée. • • 2. Elle permet de définir une étendue de mesure (=zone d'utilisation du capteur). Elle peut être limitée par un seuil bas, par une saturation ou par la détérioration/destruction du capteur La caractéristique n'est pas forcément linéaire : dans ce cas, il peut malgré tout exister un intervalle de linéarisation dans lequel la grandeur de sortie est proportionnelle à la grandeur d'entrée (voir courbes TP) La sensibilité d'un capteur Elle est définie comme la variation de la grandeur de sortie divisée par la variation de la grandeur d’entrée La sensibilité d'un capteur n'est constante que si sa caractéristique statique est une droite 4. La résolution C'est la plus petite variation de la grandeur d'éntrée que le capteur peut décaler. 3. La rapidité ou temps de réponse Il y a toujours un régime transitoire d'élaboration du résultat. Le temps de réponse est le temps minimal d'attente pour l'opérateur avant d'éffectuer la lecture. Dans la plupart des cas, le temps de réponse est donné à 5% près c'est-à-dire le temps au bout duquel le capteur aura élaboré 95% de la mesure Le temps de réponse Influe directement sur la fréquence de fonctionnement du capteur (plus il est rapide, plus on pourra faire de mesures en un temps donné} M6 : PROTECTIONS BIENS ET PERSONNES 1) Résonance électrique - Phénomène apparaissant dans les circuits électriques comportant à la fois une bobine et un condensateur. Il existe une valeur de fréquence d’alimentation du circuit pour laquelle l’intensité du courant présente un pic. Cette fréquence particulière est la fréquence de RESONANCE. 2) Résonance mécanique 3) Les caractéristiques ioniques des solutions aqueuses a) Le vocabulaire Solution aqueuse : solution dont le solvant est l’eau. Les espèces dissoutes dans l’eau sont des solutés. Concentration d’une relation : - Concentration massique : masse de soluté présent dans 1L de solvant. Concentration molaire : nombre de môles de soluté présent dans 1L de soluté. La relation entre masse et nombre de môles est donnée par la masse molaire. b) Exercice 1 : Mesurer le pH d’une solution décimolaire d’acide chlorydrique. 0,1M=0,1 môle par litre Réaliser à partir de la solution mère, une solution d’acide chlorydrique (solution fille) de concentration centi-molaire. Mesurer son pH de la solution fille : Remarque : mesure du pH : * papier pH * pH-mètre * indicateur colorés c) Les solutions acides et basiques Définition : une solution est acide lorsqu’elle contient une espèce capable de libérer des ions hydronium. H+ Une solution est basique lorsqu’elle contient une espèce capable de capter des ions hydronium. H+ Exemple d’acides : Acide chlorydrique Acide sulfurique Acide nitrique, formique, citrique (Acide acétylsalicyclique = aspirine Exemples de base : - Hydroxyde de sodium = Soude - Ammoniaque - Potasse KOH d) L’échelle de pH Le pH d’une solution aqueuse est lié à sa concentration en ion hydronium H+ pH = - log [H+] [H+] = Concentration en ions H+ exprimés en môle par litre. Exemple : Le condensateur d’une solution en ions H+ est égale à 0,01 M. Son pH est : pH = - log 0,01 A propos des solutions acides et basiques. Ce qu’il faut retenir. Le pH d’une solution rend compte de son caractère acide où basique selon l’échelle. Le pH dépend de la concentration et la solution en ions H+. Le pH peut se déterminer à partir : (-précis) - des indications colorées - du papier Ph (+précis) - du ph-mètre Pour neutraliser un acide il faut ajouter une grande quantité d’eau. Ajouter une base. Corrosion et protection des métaux 1) Vocabulaire : les espèces chimiques Atome : charge électrique nulle Ex : Fe = Fer Cu = Cuivre Al = Aluminium Mg = Magnésium Zn = Zinc Pb = Plomb Ion : entité qui porte une charge électrique positive où négative. Ion fer = Fe²t Ion aluminium = Al3t Ion zinc = Zn²t Ion en cuivre = Cu²t Ion magnésium = Mg²t Ion plomb = Pb²t Electron : charge électrique négative 2) Essais qualificatifs de réactions sur les métaux 1ère série : action de sulfate de cuivre de solution aqueuse de couleur bleu 2ème série : action de l’acide chlorydrique 3ème série : action de l’acide nitrique 4ème série : action du vinaigre Mode opératoire Ajouter quelques gouttes de soude Observer Tableau de résultats Série 1 Série 1 Série 2 Série 2 Série 3 Série 3 Série 4 Série 4 Fe Rouille Rouille et ronger Gazeux Gazeux X Un précipité vert Gazeux Gazeux Cu X X X X X X X X Zn Al Noir X Noir Noir Gazeux X Gazeux Gazeux Gazeux X Gazeux Gazeux X X X X Rg X Rouille X X Gazeux Gazeux Blanchâtre Blanchâtre Mg Inox Ronger X Ronger X Gazeux X Gazeux X X X Gazeux X Gazeux X Gazeux X Distribution de l’énergie électrique. 1. Distribution monophasée. Prise : 2 bornes Neutre + Phase (1 broche de terre) Tension disponible : UPN = 230 V f = 50 Hz 2. Distribution triphasée. Prise : 5 bornes 3 Phases + 1 Neutre + 1 Terre (ou 4 bornes + 1 broche) Tension disponibles : Phase 1 Phase 2 Phase 3 v1N u12 u13 u31 v2N u = tension composées v = tension simple v3N Neutre Convention de notation et d’orientation des flèches Mesure : U 24 V 43,7 V 42 V 230 V 397,5 V V 13,6 V 24 V 23,6 V 132,5 V 230 V 1,76 V 1,82 V 1,78 V 1,73 V 1,73 V √ 3. Branchement de récepteur sur le réseau triphasé. Un réseau triphasé comporte 3 récepteurs monophasés. Le branchement d’un récepteur triphasé est appelé COUPLAGE. COUPLAGE 1 : Chaque récepteur monophasé est branché entre le neutre et une phase. Couplage étoile Récepteurs : Lampes 24 V Ajuster V = 24 V Mesure des courants en ligne : I1 = 1,630 A ; I2 = 1,672 A ; I3 = 1,650 A Mesure du courant dans le neutre : IN = 0,082 A. Conclusion (A retenir) : Lorsque les 3 récepteurs sont identiques l’installation est EQUILIBRÉE. Le courant sans le neutre est nul. Les courants « en ligne » (dans les fils de phase) sont tous identiques. COUPLAGE 2 : Les 3 récepteurs monophasés sont tranchés entre 2 phases. Chaque récepteur est alimenté sous tension composée. Coupage triangle (Δ). Conventions de représentations : Phase 1 i1 1 Phase 1 v1N i2 Phase 2 v3N i3 Phase 2 Phase 3 Neutre Etoile j23 j31 2 i2 j12 u12 iN v2N i1 u23 u31 i3 Phase 3 Neutre non utilisé j : Courant dans les récepteurs i : Courant en ligne Triangle 4. Choix du couplage d’un récepteur triphasé sur un réseau. Exemple de réseau : 230 / 400 V V U Exemple de plaque signalétique moteur : 230 / 400 V Tension que supporte 1 enroulement (= récepteur) Y Exemple 1 : Choix du couplage d’un récepteur triphasé. 1er cas : Réseau d’alimentation : Triphasé 400V ; 50 Hz Caractéristiques du récepteur triphasé Couplage du réseau 130 / 230 V 230 / 400 V 400 / 690 V Y Δ 2ème cas : Réseau d’alimentation : Triphasé 690V ; 50 Hz Caractéristiques du récepteur triphasé Couplage du réseau 130 / 230 V 230 / 400 V 400 / 690 V Y 3ème cas : Réseau d’alimentation : Triphasé 230V ; 50 Hz Caractéristiques du récepteur triphasé Couplage du réseau 130 / 230 V 230 / 400 V 400 / 690 V Y Δ Exemple 2 : Représentation du couplage des enroulements d’un moteur. Exemple 3 : Représentation d’une installation. Représenter le schéma de l’installation équilibrée comportant les récepteurs ci-dessous et alimentée par un réseau 230 / 400 V ; 50 Hz Un moteur triphasé M1 dont la plaque signalétique indique 230 / 400 V Un moteur triphasé M2 dont la plaque signalétique indique 400 / 690 V 3 lampes identiques de tension nominale 230 V Phase 1 Phase 2 Phase 3 Neutre M1 3~ M2 3~ Y Δ Tableau de calcul des puissances électriques d’une installation équilibrée : Puissance active P Puissance réactive Q Monophasé Triphasé Puissance apparente S √ √ En triphasé : U = tension composée (que soir le couplage). √ √ √ √ 5. Les puissances électriques mise en jeu dans une installation triphasée. Réseau triphasé Pélec Récepteur triphasé Pméca Plumineuse Pthermique … Q Pélec = Puissance active consommée par le récepteur. La seul qui peut être convertie en puissance utile par l’utilisateur (méca, thermique…). Pour fonctionner, un récepteur a besoin de consommer également une puissance réactive Q Le compteur d’énergie comptabilise les 2 formes de puissance. Economiquement, plus la consommation de puissance réactive prise au réseau est grande, plus la facture est élevée. Le courant en ligne reflète la consommation d’énergie active et d’énergie réactive. Exemple 4 : Bilan de puissances d’une installation. Sur un réseau triphasé 230 / 400 V ; 50 Hz, on branche 3 récepteurs triphasés équilibrés inductifs. On donne les caractéristiques de chacun des récepteurs : Récepteur 1 : P1 = 5 kW ; k1 = 0,7 Récepteur 2 : P2 = 2 kW ; k1 = 0,6 Récepteur 3 : P3 = 6 kW ; k1 = 0,85 1. Quelle est la puissance active totale de l’installation lorsque tous les appareils fonctionnent ? Loi de conservation de l’énergie = les puissances actives sont addictives. P = P1 + P2 + P3 = 5 + 2 + 6 P = 13 kW 2. Quelle est la puissance réactive totale de l’installation lorsque tous les appareils fonctionnent ? Théorème de Boucherot = les puissances réactives sont addictives. Q = Q1 + Q2 + Q3 Pour calculer Q1 : P1 = 5 kW et Pour calculer Q2 : P2 = 2 kW et Pour calculer Q2 : P3 = 6 kW et Q = 5,1 + 2,66 + 3,72 = 11,48 Var 3. En déduire la valeur de la puissance apparente de l’installation. √ √ 4. Quelle est la valeur de l’intensité du courant en ligne ? √ √ √ 6. Facteur de puissance d’une installation. Définition : Le facteur de puissance (k) d’une installation permet de définir la qualité de l’utilisateur de définir la qualité de l’utilisateur de l’énergie électrique. Q P 0 0,93 1 k Relèvement du facteur de puissance. Pour éviter de prélever l’énergie réactive sur le réseau ( risque de taxation), on ajoute en parallèle sur l’installation, des condensateurs qui jouent le rôle de sources auxiliaires d’énergie réactive. Exemple 5 : Facteur de puissance. 1. Calculer le facteur de puissance de l’installation décrite dans l’exemple 4. Pour l’ensemble de l’installation = . 2. On souhaite relever le facteur de puissance de cette installation à 0,93. Quelle est la valeur 1 condensateur de la capacité de chaque condensateur qu’il faudra utiliser ? Avant relèvement Formule de calcul de la capacité des condensateurs : 𝜋𝑓 Avant relèvement : Après relèvement : C = 42 µf = 3. Calculer la valeur de l’intensité du courant en ligne après relèvement du facteur de puissance, tous les appareils étant en fonctionnement. Nouvelle valeur du courant en ligne La puissance active totale n’a pas changé √ √ √ Exercice : Rappel : Puissance d’une résistance. Couplage étoile : Tension : V Courant : I Couplage triangle : Tension : U Courant : J Un four est chauffé par 3 résistances identiques dont la valeur est R = 7,22 Ω à 20°C. Ces résistances peuvent être couplées en étoile ou en triangle suivant l’allure de chauffe demandée. Le dispositif est alimenté par un système de tensions triphasées équilibré 400 V / 50 Hz. 1. Calculer la puissance des 3 résistances et le courant en ligne pour un couplage en étoile à 20°C. En Y à 20°C = √ √ 2. Même question pour un couplage en triangle. En Δ à 20°C = √ √ √ 3. Le graphe ci-dessous indique le fonctionnement du système de régulation : A B : couplage triangle D E : couplage étoile B C : couplage triangle E B : commutation étoile – triangle C D : commutation triangle – étoile Sachant que les résistances chauffantes sont réalisées en alliage nickel – chrome de coefficient e température a = 4.10-4 K-1, calculer les valeurs des puissances qui correspondent aux points particuliers A, B, C, D, E. On rappelle que la résistance d’un élément chauffant, à la température t, se calcule à partir de la relation : Rt = R0 . [1 + a . (t + 273)° où R0 (= 6,46 Ω) représente la résistance à 0°C et t est la température en °C. 4. Expliquer le fonctionnement de la régulation. Quelle peut être la grandeur portée en ordonnée sur le graphe ? Couplage Température (Ω) R (kW) P A Δ 20°C 7,22 66 B Δ 200°C 7,68 62,5 C Δ 300°C 7,94 60,4 D Y 300°C 7,94 20 E Y 200°C 7,68 20,7 Révision première année Type de conversion Grandeurs entrée Grandeurs sortie Transfo (1) Redresseur à diode (2) Redresseur mixte (4) Hacheur (5) Alt sin -> DC Valeur moyenne constante Redresseur à thyristor (3) Alt sin -> DC Valeur moyenne variable Alt sin -> Alt sin Modification de la valeur efficace Alt sin -> DC Valeur moyenne variable DC -> DC Valeur moyenne variable U1, I1 Ue, Ie Ue, Ie Ue, Ie <ue> <ie> U , I2 <us> <is> <us> <is> <us> <is> <us> <is> Bilan des puissances Rendement Mesures = P2 , P1 Grandeur de réglage Harmoniques Harmoniques Harmoniques Ondulation Pe en AC Pe en AC Pe en AC du courant Ps en DC Ps en DC Ps en DC Pe en DC Ps en DC Retard à l’amorçage (téta) Retard à Rapport l’amorçage cyclique téta (= angle) alfa Ac : Valeurs efficaces Dc : Valeurs moyennes Harmoniques il suffit de prendre la pince de mesure. Pour les ondulations du courant ça se repère sur l’oscilloscope.7 Convertisseur mécanique Type de conversion Mcc Electrique (DC) -> Mécanique Mas Electrique (AC) -> Mécanique Ms Electrique (AC) -> Mécanique Grandeurs entrée <u> <i> U,I ,f U,I,f Grandeurs sortie Tu, n Tu, n Tu, n Bilan des puissances 〈 〉 〈〉 √ √ Rendement Mesures Particularités du moteur Fonctionnement Relevé la caractéristique mécanique Tu=f(n) Modèle électrique équivalent de l’induit Relevé la caractéristique mécanique Tu=f(n) Choix de couplage n Relevé la caractéristique mécanique Tu=f(n) Choix de couplage ns Déterminer un point de fonctionnement Déterminer un point de fonctionnement Déterminer un point de fonctionnement Ώ:2ᴨN Appareil de mesure : oscilloscope Moment du couple : Force= poids de la charge, on la détermine l=longueur du bras de levier Les convertisseurs électromécaniques. Les machines alternatives. 1. Principe de fonctionnement des machines alternatives. a) La conversion de puissance. b) La fréquence de synchronisme = ns Lorsqu’on alimente les 3 enroulements du stator, ils développent un champ magnétique TOURNANT à la fréquence de rotation appelée FREQUENCE DE SYCHRONISME : nS telle que : (tr/s) Fréquence de la tension d’alimentation Nb de paires de pôles c) Moteur synchrone et asynchrone. Sous l’effet du champ magnétique, le rotor est mis en mouvement. Moteur synchrone : le moteur tourne à une fréquence n égale à la fréquence du champ magnétique : Moteur asynchrone : le rotor tourne à une fréquence n inférieure à la fréquence du champ magnétique : ASYNCHRONISME d) Choix du couplage du stator sur un réseau. Voir chapitre « Distribution de l’énergie électrique » 2. Le moteur asynchrone. a) Le glissement. L’écart entre la fréquence de synchronisme (nS) et la fréquence de rotation n du moteur dépend de la charge. Le glissement indique l’écart relatif (%) entre n et nS : n et nS en tr/min ou en tr/s b) Le bilan des puissances. Les pertes par effet Joule : Au rotor : Au stator : on mesure RS = résistance du stator couplé. En Y ou en c) La caractéristique mécanique du moteur à fréquence constante. Les points de fonctionnement stables se trouvent dans la partie utile de la caractéristique. d) Réseau de caractéristiques mécaniques à . Les parties utiles des caractéristiques sont parallèles entre elles. e) Détermination d’un point de fonctionnement. Moteur : fournit un couple T U Charge : impose un couple TR 𝑇𝑈 𝑇𝑅 Point de fonctionnement = Couple de valeurs : Condition de fonctionnement de l’ensemble ;n Superposés les caractéristiques et lires les coordonnées du point d’intersection. f) Exemples de calculs. Mettre exemple de calculs. Moteur : 230V / 400V 1 enroulement Réseau : 230V / 400V Tension simple Y I = 11 A IY = 6,4 A I = 6,4 A. Rendement : √ Perte : 3. La machine synchrone. a) Constitution du rotor. Le rotor est un aimant ou un électro-aimant qui est entrainé par le champ magnétique tournant du stator. Le rotor est alimenté en courant continu. b) La fréquence de rotation. Le stator crée un champ magnétique tournant à la fréquence de synchronisme . Le rotor suit le champ magnétique à la même vitesse. c) Bilan des puissances – Rendement. Puissance absorbée. Par le stator : Par le rotor : Puissance utile : Rendement : √ . d) Particularités de fonctionnement. Démarrage : Le M.S. ne démarre pas seul (même à vide). Prévoir un démarrage en asynchrone. Prévoir un lancement manuel ou par un moteur auxiliaire. Prévoir une alimentation par variateur ( ONDULEUR). Caractéristique mécanique : Tu TU décrochage = TU Max 0 Si la charge est trop importante, le moteur s’arrête = « DECROCHAGE » mg La vitesse de rotation reste la même lorsque la charge augmente n La conversion Continu/Alternatif : Les montages en onduleurs. 1. Intérêts d’un onduleur. Conversion DC AC Alimentation de secours : En cas de coupure du réseau, utilisation de batteries (DC) pour alimente des charges AC. Alimentation des machines alternatives : Permet d’obtenir une tension de fréquence variable pour régler la fréquence de rotation du moteur. 2. Les différentes structures d’onduleurs. (Onduleur reconnaissable à l’alimentation de type DC et comportant plus d’un interrupteur commandé). a) Onduleur à 2 interrupteurs. Voir T.P b) Onduleur en pont : 4 interrupteurs Sortie monophasée. Entrée : (DC) Sortie : (AC) Valeurs moyennes E, ibatterie u, i Valeurs efficaces du fondamental de la tension et du fondamental du courant c) Onduleur en pont : 6 interrupteurs. Sortie triphasée Entrée : (DC) U, ibatterie Sortie : (AC) u², i² Valeurs moyennes √ Valeurs efficaces du fondamental de la tension composée et du fondamental du courant en ligne 3. Les formes que peut prendre la tension en sortie d’onduleur. La tension en sortie d’onduleur ne peut être qu’en créneaux + et - , de largueur variable (réglable à partir de la commande d’ouverture/fermeture des interrupteurs). a) La pollution harmonique. Tout signal non sinusoïdal présente des harmoniques. Harmoniques de tension : peuvent être gênantes pour le fonctionnement des moteurs ; élimination des harmoniques de tension en modifiant la commande de l’onduleur. b) Onduleur en commande symétrique. Tension de sortie de l’onduleur Fondamental c) Onduleur en commande décalée. Tension de sortie de l’onduleur Fondamental Permet d’obtenir une tension qui ne présente pas d’harmoniques de rang multiple de 3 (les + néfastes au fonctionnement des machines). d) Onduleur en commande à MLI (Modulation de Largeur d’Impulsion). Tension et courant en sortie Spectre 4. Sens de transfert de l’énergie. Courant dans la charge de l’onduleur Tension en sortie d’onduleur (=aux bornes de la charge) Pas d’échange P<0 d’énergie p=0 =0 P>0 P=0 P<0 P>0 A partir des chronogrammes des tension de courant en sortie d’onduleur, retrouver le sens de transfert de l’énergie. Si la puissance est >0. L’énergie transite à travers l’onduleur de l’alimentation DC vers la charge AC. Règle Si la puissance est <0. L’énergie transite à travers l’onduleur de la charge AC vers l’alimentation DC. Courant dans la charge P<0 P>0 P<0 P<0 P>0 P>0 P<0 P>0 Tension aux bornes de la charge M4 : Systèmes linéaire. Réponse temporelle d’un système linéaire. 1. Réponse d’un système à 1 excitation. Un système « répond » à une variation d’un paramètre d’entrée = « Excitation ». La « réponse » consiste à enregistré la variation de la grandeur de sortie en fonction du temps. ( Voir TP) La courbe représentant la variation de ma grandeur de sortie en fonction du temps est appelée « COURBE DE RÉPONSE TEMPORELLE ». Document 1 : Document 2 : 2. Réponse temporelle « INDICIELLE ». La consigne (= « grandeur d’entrée ») d’un système peut évoluer de plusieurs façons. Lorsque la consigne augmente (ou diminue) brutalement, elle est appelée échelon : = variation instantanée Dans ce cas, la réponse du système est une réponse INDICIELLE. 3. Réponse temporelle individuelle du 1er ordre. a) La forme de la courbe de réponse. Tous les systèmes linéaires du 1er ordre ont une courbe de réponse temporelle de type exponentiel. ou régime permanent b) Les points remarquables de la courbe de réponse du 1er ordre. Tous les systèmes du 1er ordre présentent les mêmes caractéristiques de comportement, lues sur la courbe de réponse. (Tau) Régime transitoire Régime permanant Asymptote horizontale = position de la valeur que prendra la sortie du système en régime permanent. Valeur qu’on souhaite obtenir. La tangente à l’origine : son tracé permet de repérer un instant particulier appelé τ τ = constante de temps du système. A 3 τ = le système a effectué 95% de sa variation. A 5 τ = le système a atteint le régime établi (= fin du régime transitoire). c) Le temps de réponse à 5%. Définition : Le « temps de réponse à 5% » d’un système est le temps au bout duquel la réponse est égale à 95% de sa valeur finale. (τ = constante de temps du système) d) La transmittance statique. Lorsque la grandeur d’entré varie d’une quantité ΔE, la grandeur de sortie répond en variant d’une quantité ΔS. Définition : Transmittance statique = T Distribution de l’énergie électrique. 1. Distribution monophasée. Prise : 2 bornes Neutre + Phase (1 broche de terre) Tension disponible : UPN = 230 V f = 50 Hz 2. Distribution triphasée. Prise : 5 bornes 3 Phases + 1 Neutre + 1 Terre (ou 4 bornes + 1 broche) Tension disponibles : Phase 1 Phase 2 Phase 3 v1N u12 u13 u31 v2N u = tension composées v = tension simple v3N Neutre Convention de notation et d’orientation des flèches Mesure : U 24 V 43,7 V 42 V 230 V 397,5 V V 13,6 V 24 V 23,6 V 132,5 V 230 V 1,76 V 1,82 V 1,78 V 1,73 V 1,73 V √ 3. Branchement de récepteur sur le réseau triphasé. Un réseau triphasé comporte 3 récepteurs monophasés. Le branchement d’un récepteur triphasé est appelé COUPLAGE. COUPLAGE 1 : Chaque récepteur monophasé est branché entre le neutre et une phase. Couplage étoile Récepteurs : Lampes 24 V Ajuster V = 24 V Mesure des courants en ligne : I1 = 1,630 A ; I2 = 1,672 A ; I3 = 1,650 A Mesure du courant dans le neutre : IN = 0,082 A. Conclusion (A retenir) : Lorsque les 3 récepteurs sont identiques l’installation est EQUILIBRÉE. Le courant sans le neutre est nul. Les courants « en ligne » (dans les fils de phase) sont tous identiques. COUPLAGE 2 : Les 3 récepteurs monophasés sont tranchés entre 2 phases. Chaque récepteur est alimenté sous tension composée. Coupage triangle (Δ). Conventions de représentations : Phase 1 i1 1 Phase 1 v1N i2 Phase 2 v3N i3 Phase 2 Phase 3 Neutre Etoile j23 j31 2 i2 j12 u12 iN v2N i1 u23 u31 i3 Phase 3 Neutre non utilisé j : Courant dans les récepteurs i : Courant en ligne Triangle 4. Choix du couplage d’un récepteur triphasé sur un réseau. Exemple de réseau : 230 / 400 V V U Exemple de plaque signalétique moteur : 230 / 400 V Tension que supporte 1 enroulement (= récepteur) Y Exemple 1 : Choix du couplage d’un récepteur triphasé. 1er cas : Réseau d’alimentation : Triphasé 400V ; 50 Hz Caractéristiques du récepteur triphasé Couplage du réseau 130 / 230 V 230 / 400 V 400 / 690 V Y Δ 2ème cas : Réseau d’alimentation : Triphasé 690V ; 50 Hz Caractéristiques du récepteur triphasé Couplage du réseau 130 / 230 V 230 / 400 V 400 / 690 V Y 3ème cas : Réseau d’alimentation : Triphasé 230V ; 50 Hz Caractéristiques du récepteur triphasé Couplage du réseau 130 / 230 V 230 / 400 V 400 / 690 V Y Δ Exemple 2 : Représentation du couplage des enroulements d’un moteur. Exemple 3 : Représentation d’une installation. Représenter le schéma de l’installation équilibrée comportant les récepteurs ci-dessous et alimentée par un réseau 230 / 400 V ; 50 Hz Un moteur triphasé M1 dont la plaque signalétique indique 230 / 400 V Un moteur triphasé M2 dont la plaque signalétique indique 400 / 690 V 3 lampes identiques de tension nominale 230 V Phase 1 Phase 2 Phase 3 Neutre M1 3~ M2 3~ Y Δ Tableau de calcul des puissances électriques d’une installation équilibrée : Puissance active P Puissance réactive Q Monophasé Triphasé Puissance apparente S √ √ En triphasé : U = tension composée (que soir le couplage). √ √ √ √ 5. Les puissances électriques mise en jeu dans une installation triphasée. Réseau triphasé Pélec Récepteur triphasé Pméca Plumineuse Pthermique … Q Pélec = Puissance active consommée par le récepteur. La seul qui peut être convertie en puissance utile par l’utilisateur (méca, thermique…). Pour fonctionner, un récepteur a besoin de consommer également une puissance réactive Q Le compteur d’énergie comptabilise les 2 formes de puissance. Economiquement, plus la consommation de puissance réactive prise au réseau est grande, plus la facture est élevée. Le courant en ligne reflète la consommation d’énergie active et d’énergie réactive. Exemple 4 : Bilan de puissances d’une installation. Sur un réseau triphasé 230 / 400 V ; 50 Hz, on branche 3 récepteurs triphasés équilibrés inductifs. On donne les caractéristiques de chacun des récepteurs : Récepteur 1 : P1 = 5 kW ; k1 = 0,7 Récepteur 2 : P2 = 2 kW ; k1 = 0,6 Récepteur 3 : P3 = 6 kW ; k1 = 0,85 1. Quelle est la puissance active totale de l’installation lorsque tous les appareils fonctionnent ? Loi de conservation de l’énergie = les puissances actives sont addictives. P = P1 + P2 + P3 = 5 + 2 + 6 P = 13 kW 2. Quelle est la puissance réactive totale de l’installation lorsque tous les appareils fonctionnent ? Théorème de Boucherot = les puissances réactives sont addictives. Q = Q1 + Q2 + Q3 Pour calculer Q1 : P1 = 5 kW et Pour calculer Q2 : P2 = 2 kW et Pour calculer Q2 : P3 = 6 kW et Q = 5,1 + 2,66 + 3,72 = 11,48 Var 3. En déduire la valeur de la puissance apparente de l’installation. √ √ 4. Quelle est la valeur de l’intensité du courant en ligne ? √ √ √ 6. Facteur de puissance d’une installation. Définition : Le facteur de puissance (k) d’une installation permet de définir la qualité de l’utilisateur de définir la qualité de l’utilisateur de l’énergie électrique. Q P 0 0,93 1 k Relèvement du facteur de puissance. Pour éviter de prélever l’énergie réactive sur le réseau ( risque de taxation), on ajoute en parallèle sur l’installation, des condensateurs qui jouent le rôle de sources auxiliaires d’énergie réactive. Exemple 5 : Facteur de puissance. 1. Calculer le facteur de puissance de l’installation décrite dans l’exemple 4. Pour l’ensemble de l’installation = . 2. On souhaite relever le facteur de puissance de cette installation à 0,93. Quelle est la valeur 1 condensateur de la capacité de chaque condensateur qu’il faudra utiliser ? Avant relèvement Formule de calcul de la capacité des condensateurs : Avant relèvement : Après relèvement : C = 42 µf = 3. Calculer la valeur de l’intensité du courant en ligne après relèvement du facteur de puissance, tous les appareils étant en fonctionnement. Nouvelle valeur du courant en ligne La puissance active totale n’a pas changé √ √ √ Exercice : Rappel : Puissance d’une résistance. Couplage étoile : Tension : V Courant : I Couplage triangle : Tension : U Courant : J Un four est chauffé par 3 résistances identiques dont la valeur est R = 7,22 Ω à 20°C. Ces résistances peuvent être couplées en étoile ou en triangle suivant l’allure de chauffe demandée. Le dispositif est alimenté par un système de tensions triphasées équilibré 400 V / 50 Hz. 1. Calculer la puissance des 3 résistances et le courant en ligne pour un couplage en étoile à 20°C. En Y à 20°C = √ √ 2. Même question pour un couplage en triangle. En Δ à 20°C = √ √ √ 3. Le graphe ci-dessous indique le fonctionnement du système de régulation : A B : couplage triangle D E : couplage étoile B C : couplage triangle E B : commutation étoile – triangle C D : commutation triangle – étoile Sachant que les résistances chauffantes sont réalisées en alliage nickel – chrome de coefficient e température a = 4.10-4 K-1, calculer les valeurs des puissances qui correspondent aux points particuliers A, B, C, D, E. On rappelle que la résistance d’un élément chauffant, à la température t, se calcule à partir de la relation : Rt = R0 . [1 + a . (t + 273)° où R0 (= 6,46 Ω) représente la résistance à 0°C et t est la température en °C. 4. Expliquer le fonctionnement de la régulation. Quelle peut être la grandeur portée en ordonnée sur le graphe ? Couplage Température (Ω) R (kW) P A Δ 20°C 7,22 66 B Δ 200°C 7,68 62,5 C Δ 300°C 7,94 60,4 D Y 300°C 7,94 20 E Y 200°C 7,68 20,7 Les convertisseurs électromécaniques. Les machines alternatives. 1. Principe de fonctionnement des machines alternatives. a) La conversion de puissance. b) La fréquence de synchronisme = ns Lorsqu’on alimente les 3 enroulements du stator, ils développent un champ magnétique TOURNANT à la fréquence de rotation appelée FREQUENCE DE SYCHRONISME : nS telle que : (tr/s) Fréquence de la tension d’alimentation Nb de paires de pôles c) Moteur synchrone et asynchrone. Sous l’effet du champ magnétique, le rotor est mis en mouvement. Moteur synchrone : le moteur tourne à une fréquence n égale à la fréquence du champ magnétique : Moteur asynchrone : le rotor tourne à une fréquence n inférieure à la fréquence du champ magnétique : ASYNCHRONISME d) Choix du couplage du stator sur un réseau. Voir chapitre « Distribution de l’énergie électrique » 2. Le moteur asynchrone. a) Le glissement. L’écart entre la fréquence de synchronisme (nS) et la fréquence de rotation n du moteur dépend de la charge. Le glissement indique l’écart relatif (%) entre n et nS : n et nS en tr/min ou en tr/s b) Le bilan des puissances. Les pertes par effet Joule : Au rotor : Au stator : on mesure RS = résistance du stator couplé. En Y ou en c) La caractéristique mécanique du moteur à fréquence constante. Les points de fonctionnement stables se trouvent dans la partie utile de la caractéristique. d) Réseau de caractéristiques mécaniques à . Les parties utiles des caractéristiques sont parallèles entre elles. e) Détermination d’un point de fonctionnement. Moteur : fournit un couple T U Charge : impose un couple TR Point de fonctionnement = Couple de valeurs : Condition de fonctionnement de l’ensemble ;n Superposés les caractéristiques et lires les coordonnées du point d’intersection. f) Exemples de calculs. Mettre exemple de calculs. Moteur : 230V / 400V 1 enroulement Réseau : 230V / 400V Tension simple Y I = 11 A IY = 6,4 A I = 6,4 A. Rendement : √ Perte : 3. La machine synchrone. a) Constitution du rotor. Le rotor est un aimant ou un électro-aimant qui est entrainé par le champ magnétique tournant du stator. Le rotor est alimenté en courant continu. b) La fréquence de rotation. Le stator crée un champ magnétique tournant à la fréquence de synchronisme . Le rotor suit le champ magnétique à la même vitesse. c) Bilan des puissances – Rendement. Puissance absorbée. Par le stator : Par le rotor : Puissance utile : Rendement : √ . d) Particularités de fonctionnement. Démarrage : Le M.S. ne démarre pas seul (même à vide). Prévoir un démarrage en asynchrone. Prévoir un lancement manuel ou par un moteur auxiliaire. Prévoir une alimentation par variateur ( ONDULEUR). Caractéristique mécanique : Tu TU décrochage = TU Max 0 Si la charge est trop importante, le moteur s’arrête = « DECROCHAGE » mg La vitesse de rotation reste la même lorsque la charge augmente n La conversion Continu/Alternatif : Les montages en onduleurs. 1. Intérêts d’un onduleur. Conversion DC AC Alimentation de secours : En cas de coupure du réseau, utilisation de batteries (DC) pour alimente des charges AC. Alimentation des machines alternatives : Permet d’obtenir une tension de fréquence variable pour régler la fréquence de rotation du moteur. 2. Les différentes structures d’onduleurs. (Onduleur reconnaissable à l’alimentation de type DC et comportant plus d’un interrupteur commandé). a) Onduleur à 2 interrupteurs. Voir T.P b) Onduleur en pont : 4 interrupteurs Sortie monophasée. Entrée : (DC) Sortie : (AC) Valeurs moyennes E, ibatterie u, i Valeurs efficaces du fondamental de la tension et du fondamental du courant c) Onduleur en pont : 6 interrupteurs. Sortie triphasée Entrée : (DC) U, ibatterie Sortie : (AC) u², i² Valeurs moyennes √ Valeurs efficaces du fondamental de la tension composée et du fondamental du courant en ligne 3. Les formes que peut prendre la tension en sortie d’onduleur. La tension en sortie d’onduleur ne peut être qu’en créneaux + et - , de largueur variable (réglable à partir de la commande d’ouverture/fermeture des interrupteurs). a) La pollution harmonique. Tout signal non sinusoïdal présente des harmoniques. Harmoniques de tension : peuvent être gênantes pour le fonctionnement des moteurs ; élimination des harmoniques de tension en modifiant la commande de l’onduleur. b) Onduleur en commande symétrique. Tension de sortie de l’onduleur Fondamental c) Onduleur en commande décalée. Tension de sortie de l’onduleur Fondamental Permet d’obtenir une tension qui ne présente pas d’harmoniques de rang multiple de 3 (les + néfastes au fonctionnement des machines). d) Onduleur en commande à MLI (Modulation de Largeur d’Impulsion). Tension et courant en sortie Spectre 4. Sens de transfert de l’énergie. Courant dans la charge de l’onduleur Tension en sortie d’onduleur (=aux bornes de la charge) Pas d’échange P<0 d’énergie p=0 P>0 P=0 P<0 P>0 A partir des chronogrammes des tension de courant en sortie d’onduleur, retrouver le sens de transfert de l’énergie. Si la puissance est >0. L’énergie transite à travers l’onduleur de l’alimentation DC vers la charge AC. Règle Si la puissance est <0. L’énergie transite à travers l’onduleur de la charge AC vers l’alimentation DC. Courant dans la charge P<0 P>0 P<0 P<0 P>0 P>0 P<0 P>0 Tension aux bornes de la charge M4 : Systèmes linéaire. Réponse temporelle d’un système linéaire. 1. Réponse d’un système à 1 excitation. Un système « répond » à une variation d’un paramètre d’entrée = « Excitation ». La « réponse » consiste à enregistré la variation de la grandeur de sortie en fonction du temps. ( Voir TP) La courbe représentant la variation de ma grandeur de sortie en fonction du temps est appelée « COURBE DE RÉPONSE TEMPORELLE ». Document 1 : Document 2 : 2. Réponse temporelle « INDICIELLE ». La consigne (= « grandeur d’entrée ») d’un système peut évoluer de plusieurs façons. Lorsque la consigne augmente (ou diminue) brutalement, elle est appelée échelon : = variation instantanée Dans ce cas, la réponse du système est une réponse INDICIELLE. 3. Réponse temporelle individuelle du 1er ordre. a) La forme de la courbe de réponse. Tous les systèmes linéaires du 1er ordre ont une courbe de réponse temporelle de type exponentiel. ou régime permanent b) Les points remarquables de la courbe de réponse du 1er ordre. Tous les systèmes du 1er ordre présentent les mêmes caractéristiques de comportement, lues sur la courbe de réponse. (Tau) Régime transitoire Régime permanant Asymptote horizontale = position de la valeur que prendra la sortie du système en régime permanent. Valeur qu’on souhaite obtenir. La tangente à l’origine : son tracé permet de repérer un instant particulier appelé τ τ = constante de temps du système. A 3 τ = le système a effectué 95% de sa variation. A 5 τ = le système a atteint le régime établi (= fin du régime transitoire). c) Le temps de réponse à 5%. Définition : Le « temps de réponse à 5% » d’un système est le temps au bout duquel la réponse est égale à 95% de sa valeur finale. (τ = constante de temps du système) d) La transmittance statique. Lorsque la grandeur d’entré varie d’une quantité ΔE, la grandeur de sortie répond en variant d’une quantité ΔS. Définition : Transmittance statique = T Quelques rappels d'électricité de base. 1. Circuit en série Le courant a la même valeur en tout point. 2. Circuit en dérivation : La tension est la même aux bornes de chaque branche. 3. La loi des mailles et la loi des nœuds ne s’applique pas en valeurs efficaces (cas des régimes périodique). 4. Comportement des dipôles élémentaires. Résistance : fonctionne de la même façon, quelle que soit l’alimentation. Bobine : Comportement variable selon le type d’alimentation. Condensateur : Crée une coupure dans le circuit en alimentation de type "continue". Alimentation Continue R L C Coupure du circuit = Résistance propre de la bobine (Ω) = impédance de la bobine (Ω) = impédance du condensateur (Ω) Alternatif sinusoïdal Quelconque 1. Conversion numérique-analogique. n bits d’entrée Etat des entrées (N)2 = (0 , 1……) N = mot d’entrée (N)10 = ( ) Lorsque le mot d’entrée est incrémenté d’une unité, la tension de sortie varie d’une quantité appelée PAS ou QUANTUM (q). La tension de sortie obtenue lorsque toutes les entrées sont à 1 est appelée TENSION PLEINE ECHELLE (en anglais FULL SCALE) = UPE. Relation entre UPE et q : Caractéristique d’un CNA : VS Calcul d’une tension de sortie : 2. Conversion analogique-numérique. UPE = tension max d’entrée. q = quantium Calcul de (N)10 = Quantum Décomposition d'un signal - Valeurs moyenne et efficace. 1. Décomposition d’un signal périodique. Définition : Tout signal périodique peut se mettre sous la forme d’une composante continue et d’une composante alternative. Exemple : u T t Composante Composante continue alternative (DC) (AC) ou ondulation La composante continue (DC) est égale à la valeur moyenne du signal. Relation entre les composantes du signal. 2. La valeur moyenne d’un signal. a. Signification de la valeur moyenne. L’air hachuré A représenté la surface entre y et l’axe des temps sur une période. Si on construit un rectangle de surface A, la hauteur de ce rectangle représente la valeur de y sur une période. Remarque : Un signal est ALTERNATIF si sa valeur moyenne est nulle. b. Mesure d’une valeur moyenne. (DC) Voltmètre : réglage en DC. Oscilloscope : réglage en DC ( (AC) ) puis réglage AC ( ). 3. La valeur efficace d’un signal. a. Signalisation de la valeur efficace. U (DC) (AC) ~ u Définition : La valeur efficace d’une tension périodique u est la tension constante U qui fournirait la même puissance à une résistance. b. Mesure d’une valeur efficace. Voltmètre : réglage AC donne la valeur efficace de la composante alternative Ua . réglage AC + touche "AC + DC" : valeur de u : U . 4. Exemples de calculs de valeurs moyennes et efficaces. a. Méthode de calcul d’une valeur moyenne. Calcul d’air sur 1 période : Repérer 1 période du signal : T = 5 carreaux (5 ms) Repérer l’aire décrite par le signal sur 1 période : 2c 6V A1 A2 3c T Calcul de la valeur : b. Méthode de calcul de la valeur efficace. Définition : √ ① Porter le signal u au carré u² ② Calcul de la valeur moyenne de u² ( ③Prendre la racine du résultat précédent √ ) Ce qu’il faut retenir de l’amplificateur opérationnel 1/ Fonctionnement en comparateur Fonctionnement reconnaissable par le fait qu’il n’y a pas de liaison électrique entre l’entrée - et la sortie. La tension de sortie ne peut prendre que 2 valeurs. *Vs= +Valim si V+ > V- Ɛ≠0 *Vs= -Valim si V+ < V- 2/ Fonctionnement en linéaire Pour la réalisation d’opérations mathématiques Fonctionnement reconnaissable par le fait qu’il existe une liaison électrique entre l’entrée – et la sortie. Ɛ=0 La tension de sortie est le résultat d’une opération mathématique sur les tensions d’entrée V1 et V2 (+ ; - ; x ; / ) Dans tous les cas il n’y a pas de courant sur les entrées + et – de l’AO. TS2CRSA M4 : Systèmes linéaires Comportement temporel d’un système linéaire mécanique: Démarrage et arrêt d’un moteur 1. Arrêt du moteur fonctionnant à vide a. Amener le moteur à sa vitesse de rotation nominale. b. A un instant t 0 pris comme origine des temps (t 0 = 0), couper l’alimentation du moteur et relever l’évolution de la fréquence de rotation du moteur en fonction du temps. c. Tracer l’évolution de la vitesse de rotation Ω = f(t). (Faire au moins 2 essais pour confirmer les résultats et obtenir suffisamment de points de mesures surtout au début du ralentissement) d. Commenter l’allure de la courbe obtenue en indiquant notamment à quel type de fonction mathématique elle peut correspondre e. Au bout de combien de temps le moteur est-il arrêté ? 2. Arrêt du moteur entraînant une charge a. Amener le moteur au point de fonctionnement correspondant la moitié de sa charge nominale. Noter la valeur de la fréquence de rotation. b. Reprendre les questions du §1 à partir du point b 3. Démarrage du moteur entraînant une charge a. Conserver le réglage de la charge réalisé au §2 b. A un instant t 0 pris comme origine des temps (t 0 = 0), alimenter le moteur et relever l’évolution de sa fréquence de rotation en fonction du temps. c. Tracer l’évolution de la vitesse de rotation Ω = f(t). d. Commenter l’allure de la courbe obtenue en indiquant notamment à quel type de fonction mathématique elle peut correspondre e. Au bout de combien de temps le moteur atteint-il une fréquence de rotation stable ? f. La durée de démarrage et la durée d’arrêt du moteur, pour une même charge entraînée sont-elles identiques ? TS2CRSA M4 : Systèmes linéaires Comportement temporel d’un système linéaire électrique: Charge et décharge d’un condensateur Montage du circuit de charge d’un condensateur : générateur de tension DC + condensateur C + résistance R Montage du circuit de décharge : condensateur C + résistance R 1. Charge du condensateur : R = 10 kΩ ; C = 4700 μF ; E = 20 V a. A l’instant t = 0, fermer l’interrupteur et relever u c = f(t) et I = f(t) b. Quel type de fonction mathématique correspond à la courbe u c = f(t) ? c. Repérer sur la courbe l’instant où le condensateur est entièrement chargé. Quelle est la valeur de la tension aux bornes du condensateur en fin de charge ? d. Justifier la forme d’i = f (t). quelle est la valeur maximale de i ? Au bout de combien de temps la valeur de i est-elle nulle ? e. Le condensateur reste-t-il chargé lorsqu’on le déconnecte du circuit de charge ? 2. Décharge du condensateur : R = 10 kΩ ; C = 4700 μF ; a. A l’instant t = 0, décharger le condensateur à travers la résistance et relever u c = f(t) et i = f(t) b. Commenter la forme des courbes obtenues c. Au bout de combien de temps le condensateur est-il déchargé ? Comparer à la valeur obtenue pour la charge et conclure. d. Comparer les courbes i = f(t) en charge et en décharge. 3. Influence des paramètres du circuit de charge et de décharge a. E = 20 V ; C = 4700 μF. Mesurer la durée de charge à travers les résistances • • suivantes : 1kΩ puis 10 kΩ. Quelle est la tension atteinte en fin de charge ? Conclure sur l’importance de la valeur de la résistance sur la charge et la décharge d’un condensateur. Comment décharger très rapidement un condensateur ? b. E = 20 V ; R = 4,7 kΩ. Mesurer la durée de charge des condensateurs suivants : 22 μF puis 1000 μF. Quelle est la tension atteinte en fin de charge ? Conclure sur une précaution d’emploi des condensateurs c. C = 4700 μF; R = 4,7 kΩ. Mesurer la durée de charge et la tension de fin de charge pour les valeurs suivantes de la tension du générateur : 10 V puis 30 V. Conclure sur une précaution d’usage lors de l’ouverture d’un coffret électrique. TS2CRSA M4 : Systèmes linéaires Comportement temporel d’un système linéaire thermique: Echauffement et refroidissement 1. Echauffement de l’eau dans un bain thermostaté a. Remplir la cuve avec 250 ml d’eau et régler le thermostat à 2 • • • A l’instant t 0 choisi comme origine (t 0 = 0), débuter le chauffage et enregistrer la courbe de température en fonction du temps Commenter l’allure de la courbe obtenue en indiquant notamment à quel type de fonction mathématique elle peut correspondre Au bout de combien de temps l’eau a-t-elle atteint une température stable ? b. Remplir la cuve avec 250 ml d’eau et régler le thermostat à 6 • • • A l’instant t 0 choisi comme origine (t 0 = 0), débuter le chauffage et enregistrer la courbe de température en fonction du temps (dans le même repère que la courbe précédente) Comparer les 2 courbes de température en fonction du temps (forme générale, grandeurs caractéristiques) Au bout de combien de temps l’eau a-t-elle atteint une température stable ? 2. Refroidissement de l’eau chaude a. Récupérer 250 ml d’eau chauffée à une température de 80 °C • • • A l’instant t 0 choisi comme origine (t 0 = 0), ajouter 2 glaçons et enregistrer la courbe de température en fonction du temps Commenter l’allure de la courbe obtenue en indiquant notamment à quel type de fonction mathématique elle peut correspondre Au bout de combien de temps l’eau a-t-elle atteint une température stable ? b. Reprendre le même essai : 250 ml d’eau à 80°C • • • A l’instant t 0 choisi comme origine (t 0 = 0), ajouter 4 glaçons et enregistrer la courbe de température en fonction du temps (dans le même repère que la courbe précédente) Comparer les 2 courbes de température en fonction du temps (forme générale, grandeurs caractéristiques) Au bout de combien de temps l’eau a-t-elle atteint une température stable ? TS2CRSA CAN et CNA TS2CRSA CAN et CNA VS 2. Gabarit d’un filtre. a) Principe. Exemple de filtre passe-bas idéal Fréquences admise Fréquences éliminées Le filtre idéal n’existe pas et il faut admettre des tolérances, précisées par le cahier des charges. Les spécifications sont représentées graphiquement par un gabarit. Gabarit de filtre passe-bas Exemple de filtre passe bas inscrit dans un gabarit t b) Exemple de cahier des charges. Filtre passe-haut ; fréquence de coupure 1000 Hz = fc gain supérieur à -3dB au-delà de fc gain inférieur à -20dB au-dessus de 500 Hz. G (dB) f (Hz) c) Filtre passe-bande. G (dB) Bande passante f (Hz) Exemple de filtre passe-bas idéal Gabarit de filtre passe-bas Exemple de filtre passe bas inscrit dans un gabarit G (dB) f (Hz) G (dB) f (Hz) Document 1 : Document 2 : Document 3 : Document 5 : Document 4 : Document 1 Document 2 Document 3 D oc 1 D oc 2 D oc 3 D oc 4 D oc 5 D oc 6 D oc 7 D oc 8 TS2CRSA Réponses temporelles M4 T S 2C R S A E x er ci ce moteur a s y nch r one U n v entilateur destiné à l’aération d’un park ing souterrain est entraî né par un moteur asy nchrone triphasé tétra polaire 230/ 4 00 V . I l est alimenté par le réseau 4 00 V ; 50 Hz La résistance entre 2 bornes du stator couplé est : R s = 0,6 Ω Lors d’un fonctionnement à v ide, on a mesuré une puissance absorbée P 0 = 524 W pour un courant en ligne I 0 = 5 A Lors d’un fonctionnement en charge, on a mesuré une puissance absorbée P e = 6 200 W pour un courant en ligne I = 11,8 A et un glissement de 5 % 1. C omment faut-il coupler les enroulements du moteur sur le réseau ? Y 2. Q uelle est la fréquence de rotation de sy nchronisme ? 𝑛𝑠 = 𝑓 𝑝 = 50 2 = 25 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛 3. Q uel est le facteur de puissance du moteur à v ide ? 𝑃𝑎 = 𝑈𝐼√3 cos 𝜑 𝑃𝑎 524 cos 𝜑 = = = 0,15 𝑈𝐼√3 400 × 5 × √3 Pour le fonctionnement en charge : 4 . C alculer la fréquence de rotation en tr/ min 𝑛 = 𝑛𝑆 − 5 × 100 𝑛𝑠 = 2.5 − 5 100 × 2.5 = 23,75 𝑡𝑟/𝑠 5. M ontrer que les pertes par effet J oule au stator sont d’env iron 125 W 3 2 3 2 𝑃𝑗𝑠 = × 𝑅𝑆 × 𝐼² = × 0,6 × 11,8² = 125 𝑊 6 . C omplétez le bilan des puissances ci-dessous : 27 4 W 250 W 𝑃𝑎 − 𝑃𝐹𝑆 − 𝑃𝐽𝑆 6 200 W 58 25 W 526 0 W 125 W 29 1 W 𝑔 × 𝑃𝑇𝑅 7 . C alculer le rendement du moteur Ƞ= 𝑃𝑈 𝑃𝐴 = 5260 6200 = 0,85 8 . C alculer son facteur de puissance et commenter la v aleur obtenue cos 𝜑 = 𝑃𝑎 𝑈𝐼 √3 = 524 400×11,8×√3 = 0,76 9 . C alculer la v aleur de la capacité de chacun des 3 condensateurs qui permettront de relev er le facteur de puissance du moteur à 0,9 3 �on donne : 𝐶 = 𝐶= 𝑃�tan 𝜑−tan 𝜑′ � 3𝑈 2 𝜔 = 6200(0,85−0,89) 3×400²×2𝜋×50 = 19 × 10−5 𝐹 𝑃�tan 𝜑−tan 𝜑′ � 3𝑈 2 𝜔 � 10. C alculer le moment du couple utile du moteur 𝑇𝑈 = 𝑃𝑈 𝛺 = 5260 2×𝜋×23,75 = 35 𝑁𝑚 11. La caractéristique mécanique T R (n) du v entilateur est représentée ci-dessous. D éterminer les coordonnées du point de fonctionnement du groupe (moteur + v entilateur) TS2CRSA Exercice moteur asynchrone Point de fonctionnement 0 Ventilateur 1435 𝑇𝑈 = 𝑇𝑅 ? Moteur nS à l’équilibre Moteur Ventilateur n TS2CRSA Exercice moteur asynchrone Un moteur asynchrone triphasé est alimenté sous 50 Hz par un réseau dont la tension entre fils de phase vaut 230 V. Les enroulements du stator sont couplés en triangle. Lorsque ce moteur entraîne sa charge nominale, il tourne à une vitesse de 950 tr/min en donnant en bout d’arbre une puissance de 1,3 kW. Son rendement est alors de 90 % et son facteur de puissance vaut 0,83. 1. Quelle est l’intensité du courant dans une ligne qui alimente le moteur ? 𝐼=𝑈 𝑃𝐴 √3 cos 𝜑 = 13,1 𝐴 2. Calculer son glissement 𝑛 −𝑛 𝑔 = 𝑆 = 5% 𝑛𝑆 3. Quel est le moment de son couple utile ? 𝑇𝑈 = 13 𝑁𝑚 = 𝑃𝑈 2𝜋𝑛 Ce moteur entraîne par accouplement direct une pompe dont le moment du couple est proportionnel à la fréquence de rotation. Cette pompe absorbe une puissance de 2 kW à la vitesse de 1000 tr/min 4. On donne ci-dessous la partie utile de la caractéristique du moteur asynchrone. Tracer, dans le même repère, la caractéristique mécanique de la pompe. 5. Déterminer le point de fonctionnement du groupe moteur-pompe. 15 Nm ; 935 tr/min 6. On souhaite régler la fréquence de rotation du groupe à 900 tr/min. Sous quelle fréquence et quelle tension faut-il alimenter le moteur ? f = 47,5 Hz Moteur à f = 47,5 Hz Moteur (50 Hz) Pompe Pf à 50 Hz nS = ? T S 2C R S A C i r cui ts cond i ti onneur s d es ca p teur s exercices E x er ci ce 1 : ca p teur d e v i tes s e U n extracteur alv éolaire est entraî né par un moteur à courant continu à trav ers un réducteur de v itesse. La fréquence de rotation de l’extracteur est mesurée à l’aide d’un capteur inductif : Capteur inductif 888 tr/min Reducteur de vitesse 1/10 Réseau EDF M Principe de fonctionnement du capteur : U n disque ferromagnétique solidaire de l’axe de l’extracteur comporte N répartis sur sa circonférence, à la hauteur du capteur. trous réguliè rement disque uC Commutation Conditionneur Circuit oscillant Passage d'un trou devant le capteur disque Lors d’une rotation, aprè s conditionnement et mise en forme du signal fourni par le circuit oscillant, le capteur déliv re un signal binaire u C . C e signal est à l’état haut et prend la v aleur U max lors du passage d’un trou dev ant le capteur. S a fréquence est donc proportionnelle à celle du passage des trous dev ant le capteur. 1. O n v isualise à l’aide d’un oscilloscope la tension u C fournie par le capteur : a. A partir de cet oscillogramme, déterminer extrê mes U max et U min de la tension u C . = 1 𝑇 = 1 2×5 = 1 10 = 100 TS2CRSA Circuits conditionneurs des capteurs exercices 𝐷𝑢𝑟é𝑒 é𝑡𝑎𝑡 ℎ𝑎𝑢𝑡 4 = = 0,4 𝑃é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒 10 U max = 20V U min = 0V b. Quelle est la position du commutateur AC-DC de l’oscilloscope? Justifier la réponse. DC parce que le signal à une valeur moyenne non nulle et il apparait >0 2. Lorsque la fréquence de rotation du moteur entraînant l’extracteur alvéolaire est égale à n = 1000 tr.min-1, la fréquence de la tension u C est égale à f = 100 Hz. Déterminer le nombre de trous N que comporte le disque ferromagnétique. α= Vitesse de rotation du disque 1000 100 = 100 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛 1 𝑡𝑟 𝑁 𝑇𝑟𝑜𝑢𝑠 1 1 𝑡𝑟 min = 0,6𝑠 = 600𝑚𝑠 𝑁𝑝é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒𝑠 100 𝑓 = 100 𝐻𝑧 T = 10ms Exercice 2 : capteur d’éclairement Un capteur d’éclairement (photodiode) est intégré dans le montage suivant (l’amplificateur n’absorbe aucun courant) : Lorsque la photodiode, polarisée en inverse est éclairée, elle devient passante et l’intensité du courant qui la traverse est donnée par la relation : i = I + a. E 0 E = éclairement de la photodiode (lux) a = sensibilité de la photodiode = 0,17 μA/lx I0 = 4μA 1. Que représente I 0 ? Lorsque E = 0 (capteur à l’obscurité), le courant dans la photodiode vaut : i = I 0 Donc I 0 = valeur du courant lorsque la photodiode n’est pas éclairée. 2. Exprimer v en fonction de i et R puis en fonction de I 0 , E, a et R 𝑣 =𝑅×𝑖 𝑣 = (𝐼0 + 𝑎 × 𝐸) × 𝑅 3. En déduire l’expression de v s en fonction de I 0 , E, a, A et R 𝑣𝑠 = 𝐴 × 𝑉 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑣𝑠 = 𝐴 × 𝑅 × (𝐼0 + 𝑎 × 𝐸) 4. Mettre v s sous la forme v s = v s0 + K. E en précisant les expressions de v s0 et de K. calculer les valeurs de v s0 et K lorsque R = 10 kΩ 𝑣𝑠 = 𝐴 × 𝑅 × 𝐼0 + 𝐴 × 𝑅 × 𝑎 × 𝐸 = 2 + 0,085 × 𝐸 v s0 K TS2CRSA Circuits conditionneurs des capteurs exercices Calcul de 𝑣𝑠0 = 𝐴 × 𝑅 × 𝐼0 = 50 × 10 × 103 × 4 × 10−6 Calcul de 𝐾 = 𝐴 × 𝑎 = 50 × 10 × 103 × 0,17 × 10−6 5. Quel est l’éclairement mesuré si v s = 8 V ? Si v s = 8V 𝐸 = 𝑣𝑠 −2 0,085 = 70,6 𝑙𝑢𝑥 Exercice 3 : capteur d’humidité Un système d’arrosage automatique utilise un capteur d’humidité constitué de 2 électrodes (E 1 et E 2 ) plantées dans le sol et d’une photorésistance (R). L’ensemble du dispositif est représenté ci-dessous : 1. Etablir l’expression littérale de la tension V 2 en fonction de U, R 1 et R 𝑉2 = 𝑅 × 𝐼 𝑈 𝑈 𝑉2 = 𝑅 × 𝐼= 𝑅 + 𝑅1 𝑅 + 𝑅1 𝑉2 = 𝑅 ×𝑈 𝑅 + 𝑅1 Relation du pont diviseur En déduire la valeur de V 2 le jour puis la nuit. (𝑉2 )𝑗𝑜𝑢𝑟 = 2. 3. 𝑅𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑅𝑗𝑜𝑢𝑟 +𝑅1 ×𝑈= 10 10+1000 × 12 = 0,12𝑉 𝑅𝑛𝑢𝑖𝑡 1000 ×𝑈 = × 12 = 6𝑉 1000 + 1000 𝑅𝑛𝑢𝑖𝑡 + 𝑅1 Etablir la relation entre V 1 , U, R 2 et I 2 𝑉1 + 𝑅2 × 𝐼2 = 𝑈 Calculer la tension V 1 dans les 2 cas suivants : • Le sol est sec, la résistance du sol est telle que I 2 = 3 mA Sol sec : 𝐼2 = 3𝑚𝐴 : 𝑉1 = 12 − 2000 × 3 × 10−3 = 6𝑉 • Le sol est humide, la résistance du sol est telle que I 2 = 6 mA Sol humide : 𝐼2 = 6𝑚𝐴 : 𝑉1 = 12 − 2000 × 6 × 10−3 = 0𝑉 (𝑉2 )𝑛𝑢𝑖𝑡 = T S 2C R S A C i r cui ts cond i ti onneur s d es ca p teur s exercices E x er ci ce 4 : ca p teur d e temp é r a tur e La contrô le de température d’échantillons prélev és dans une cuv e de stock age est réalisée à l’aide d’une thermistance montée dans un circuit de conditionnement appelé « pont de W heatstone » selon le schéma suiv ant (V = 24 V ): 1. Exprimer V 1 = 𝑅 𝑅2 𝑅 𝑅 2. Exprimer V 𝑇 = 1 en fonction de V , R T en fonction de V , R T 1 et R 2 et R 3 3. En déduire l’expression de U en fonction de V et des résistances 𝑈+ 𝑇− 1 =0 𝑈= 𝑇− 1 En fonction de V et des résistances : 𝑅𝑇 𝑅1 − 𝑈= 𝑅1 + 𝑅2 𝑅𝑇 + 𝑅3 4 . A quelle condition entre les résistances a-t-on U =0? U = 0 si : 𝑅 𝑅 𝑅2 − 𝑅 𝑅 𝑅 V V R T R 3 1 24 V =V =0 𝑅1 (𝑅𝑇 + 𝑅3 ) = 𝑅𝑇 (𝑅1 + 𝑅2) 𝑅1 × 𝑅𝑇 + 𝑅1 × 𝑅3 = 𝑅𝑇 × 𝑅1 + 𝑅𝑇 × 𝑅2 𝑅1 × 𝑅3 = 𝑅𝑇 × 𝑅2 R 1 Ω 5. O n donne : R 1 = R 2 = R 3 La v aleur de la résistance R T dépend de la température selon la loi : R T Ω - 19 ,5.10-3 C alculer R T 𝑅𝑇 = 2,69 1 2,69 𝑈 = 24 − = 2,38 2 2,69 + 1,8 6 . 0 a-t-on U = 0 V ? U = 0 si 𝑅𝑇 = 1,8 7 . 0 0 R U 2 T TS2CRSA Circuits conditionneurs des capteurs exercices Exercice 5 : capteur de couple La mesure de couple mécanique est utilisée dans de nombreuses applications industrielles telles que : le contrôle et la limitation du couple dans le but de préserver le moteur et sa charge, la détermination du couple résistant en fonction de la vitesse en vue de l’optimisation du choix d’un moteur, la mesure du couple de vissage d’une visseuse électrique. Le couplemètre est un capteur de couple à jauges extensométriques inséré sur l’arbre, entre le moteur et la charge à entraîner. Il est constitué d’un barreau cylindrique sur lequel sont collées quatre jauges métalliques identiques. Les paires de jauges J 1 , J 2 et J 3 , J 4 sont diamétralement opposées (figure 1) de telle sorte qu’une torsion du barreau, proportionnelle au couple exercé sur l’arbre, entraîne une variation symétrique de leurs résistances respectives : R 1 = R 4 = R + ∆R et R 2 = R 3 = R - ∆R. R est la résistance au repos ; ∆R est la variation de résistance proportionnelle au couple à mesurer C selon la relation : ∆𝑅 = k.C 𝑅 Les quatre jauges sont interconnectées en pont de Wheatstone, lequel est alimenté en continu sous la tension E = 24 V (figure 2). On étudie le montage à vide. 1. Expression de la tension V A : a. Déterminer l’expression de la tension V A en fonction de E, R 3 et R 4 . 𝐸 𝑉𝐴 = × 𝑅4 𝑅3 +𝑅4 b. En déduire l’expression de V A en fonction de R, ∆R et E. 𝐸 𝑉𝐴 = × (𝑅 + 𝛥𝑅) 𝑉𝐴 = 𝑅−𝛥𝑅+𝑅+𝛥𝑅 𝐸 × (𝑅 + 𝛥𝑅) 2𝑅 2. Expression de la tension V B : a. Déterminer l’expression de la tension V B en fonction de E, R 1 et R 2 . 𝐸 𝑉𝐵 = × 𝑅2 𝑅1 +𝑅2 b. En déduire l’expression de V B en fonction de R, ∆R et E. 𝐸 𝑉𝐵 = × (𝑅 − 𝛥𝑅) 𝑉𝐵 = 𝑅+𝛥𝑅+𝑅−𝛥𝑅 𝐸 × (𝑅 − 𝛥𝑅) 2𝑅 3. Déterminer l’expression de la tension de déséquilibre du pont U AB en fonction de R, ∆R et E. 𝑈𝐴𝐵 − 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 0 <=> 𝑈𝐴𝐵 = 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 𝑈𝐴𝐵 = 𝑈𝐴𝐵 = 𝑈𝐴𝐵 = 𝑈𝐴𝐵 𝐸 2𝑅 𝐸 2𝑅 𝐸 × (𝑅 + 𝛥𝑅) − 𝐸 2𝑅 × (𝑅 − 𝛥𝑅) [(𝑅 + 𝛥𝑅) − (𝑅 − 𝛥𝑅)] × 2𝛥𝑅 2𝑅 𝐸 = × 𝛥𝑅 𝑅 T S 2C R S A C i r cui ts cond i ti onneur s d es ca p teur s exercices 4 . La tension de déséquilibre s’écrit U A B = α.C ; donner l' expression de α en fonction de k et E. α= × 5. Lorsque le couplemè tre mesure un couple C de 25 N m, la v ariation de résistance des j auges est ∆R = 0,35 Ω. S achant que R = 350 Ω, calculer les v aleurs des tensions V A , V B et U A B puis le coefficient α en précisant son unité. 𝑈 𝑈 = = 2𝑅 2𝑅 × (𝑅 + 𝑅 ) = × (𝑅 − 𝑅 ) = 24 2×350 24 2×350 × (350 + 0,35) = 12,012 × (350 − 0,35) = 11,988 = 12,012 − 11,988 = 0,024 α = α × 𝐶 <=> = 0,00096 . R1 J1 J2 R3 B E J4 J3 UAB A VB VA R2 R4 Figure 1 Figure 2 E x er ci ce 6 : ca p teur d e f or ce et a s s er v i s s ement U ne chaî ne de production d’env eloppes utilise du papier prov enant d’un rouleau. La bande de papier doit ê tre entraî née tout en conserv ant une tension constante. C ette grandeur est obtenue en mesurant la force exercée par le papier sur un cy lindre en rotation. Q uatre j auges de contrainte se déforment sous l’action de cette force. Les capteurs (de résistance respectiv e R 1 , R 2 , R 3 , R 4 ) sont placés dans le schéma électrique de la figure 1. 1. L e p o n t d e r é s i s t a n c e e s t é q u i l i b r é A ucun effort n' est exercé sur les j auges d' extensomè trie : R 1 =R 2 =R 3 =R 4 =R 0 = 150 Ω. D ans ce cas, calculer : a. Les tensions v 𝑅2 𝑅4 = = 𝑅 𝑅 𝑅2 𝑅 R 2 et v R 4 × 𝑅2 = × 𝑅4 = 5 150 150 5 150 150 × 150 = 2,5 × 150 = 2,5 b. En déduire la tension e = 𝑅2 − 𝑅4 = 0 donc régime linéaire 2. M e s u r e d ' u n e f o r c e Lorsqu' un effort est exercé, la résistance des j auges v arie proportionnellement av ec la force : ∆R = k . F a v ec k = 30 . 10 - 3 Ω. N - 1. Les résistances dev iennent : R 1 = R 4 = R 0 - ∆R et R 2 = R 3 = R 0 + ∆R . TS2CRSA Circuits conditionneurs des capteurs exercices a. Déterminer l'expression de la tension v R2 en fonction de R 1 , R 2 et E puis en fonction de R 0 , E et ∆R. 0 −𝛥𝑅)+(𝑅0 +𝛥𝑅) = (𝑅0 +𝛥𝑅)×𝐸 𝐸 ) + 𝛥𝑅 +(𝑅0 −𝛥𝑅) 0 = (𝑅0 −𝛥𝑅)×𝐸 𝑉𝑅2 = 𝑅2 × 𝐸 𝑅1 +𝑅2 = (𝑅0 + 𝛥𝑅) × (𝑅 𝑉𝑅4 = 𝑅4 × 𝐸 𝑅3 +𝑅4 = (𝑅0 − 𝛥𝑅) × (𝑅 𝐸 2𝑅0 b. Déterminer l'expression de la tension v R4 en fonction de R 3 , R 4 et E puis en fonction de R 0 , E et ∆R. 2𝑅0 c. Montrer que la tension e est donnée par l'expression : e = 𝑒 = 𝑉𝑅2 − 𝑉𝑅4 = (𝑅0 +𝛥𝑅)×𝐸 2𝑅0 − (𝑅0 −𝛥𝑅)×𝐸 2𝑅0 = 𝐸 𝑅0 × 𝛥𝑅 ∆𝑅 . 𝑅0 E d. Calculer la tension e pour une force F de 20 N. 𝑒 = 0,02𝑉 3. Capteur de force L'amplificateur permet d'adapter la tension pour la rendre utilisable par l'amplificateur linéaire intégré. On obtient un appareil de mesurage dont la fonction de transfert liant la tension de sortie v F à la force (en N) est tracée figure 2. a. Déterminer la sensibilité s, en précisant l'unité, de l'appareil de mesurage sachant que : s= 𝑑𝑣𝐹 𝑑𝐹 A savoir SENSIBILITÉ : 𝑠 = 𝑑𝑣𝐹 𝑑𝐹 =dérivée de la fonction 𝑣𝐹 en fonction de 𝐹 Comme la fonction 𝑣𝐹 en fonction de 𝐹 est une droite (figure 2), sa dérivée est égale au coefficient directeur de la droite. 𝑠 = 0,1𝑉/𝑁 b. Pour une force de 20 N, on a mesuré une tension e de 20 mV. Déterminer l'amplification A de l'amplificateur sachant que A = 𝐴= 𝑣𝐹 𝑒 = 2 20×10−3 = 100 𝑣𝐹 𝑒 4. Asservissement de vitesse de la machine La figure 3 représente de façon simplifiée (en schéma bloc), la structure de l'asservissement de vitesse. a. le schéma bloc • définir la chaîne directe, la chaîne de retour, l’opérateur de différence, la tension d’erreur, le correcteur • Le schéma fait apparaître un opérateur de différence, déterminer la relation liant v C , u R et u e . • Le correcteur de vitesse est de type P.I.D. Indiquer l'action correspondant aux 3 termes P, I et D. P : Action Proportionnelle A savoir I : Action Intégrale D : Action Dérivée T S 2C R S A C i r cui ts cond i ti onneur s d es ca p teur s exercices b. R éponse indicielle La tension de consigne augmente brutalement, elle passe de 0 à 5 V olts. La fréquence de rotation figure 4 . • S ’agit-il d’un sy stè me du 1er ou du 2è me ordre ? 1er ordre • D éterminer graphiquement le temps de réponse à 5 % (noté t r5 ) du sy stè me t r5 = 5s (à 9 5% de la v aleur finale). Figure 1 Figure 2 C h a i ne d i r ect T ens i on d ’ er r eur + O p é r a teur d e d i f f é r ence Figure 3 C h a i ne d e r etour T S 2C R S A C i r cui ts cond i ti onneur s d es ca p teur s exercices Figure 4 E x er ci ce 7 : contr ô l e d e l a tens i on d ’ une b a tter i e Le montage ci-dessous représente un sy stè me de contrô le de la tension (E) d’une batterie d’automobile. Les A O sont alimentés sous des tensions de + 15V et -15 V . T ous les composants sont idéaux. 1. I ndiquer les v aleurs des tensions V a. S i E > E 1 b. S i E 2 1 c. 2 S 1 et V S 2 dans les 3 cas suiv ants : → reporter ces valeurs dans le tableau réponse 2. S achant que R 2 = 2R 1 , calculer V a. Pour V S 1 = 15 V 1 dans les cas suiv ants : TS2CRSA Circuits conditionneurs des capteurs exercices 𝑉𝑆1 × 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2 15 × 2𝑅1 𝑉1 = 𝑅1 + 2𝑅2 15 × 2𝑅1 = 10𝑉 𝑉1 = 3𝑅1 𝑉1 = b. Pour V S1 = -15 V = 0V c. Reporter ces valeurs dans le tableau réponse et compléter le niveau logique associé à V S dans tous les cas possibles a 0 1 0 1 b 1 0 0 1 S 1 1 1 0 3. Dans quel(s) cas le témoin logique s’allume-t-il ? Le témoin logique s’allume : - Si E < 10,5 V - Si E > 13,5 V 4. La porte logique est alimenté sous 10 V. Calculer la valeur de R pour limiter l’intensité du courant i S à 15 mA Si V S = 10 V Diode passante 𝑉𝑆 = 𝑅 × 𝑖𝑆 E 0V V S1 V S2 V1 V2 VS +15V -15V 10V 0V 1 +15V +15V 10V 10V 0 -15V +15V 0V 10V 1 10,5 V 13,5 V Exercice 8 : mise en forme du signal fourni par une barrière optique On récupère en sortie de phototransistor d’une barrière optique le signal v e représenté sur la figure 1. Ce signal est mis en forme à l’aide du montage comparateur de la figure 2. L’AO est alimenté sous des tensions de 0V et V cc = 8 V 1. Dans le cas où la sortie du comparateur vaut V s = V cc : a. Quel est le signe de la tension différentielle d’entrée ε ? Ɛ>0 b. Donner l’expression de la tension V + (tension appliquée sur l’entrée positive) en fonction de R 0 , R 3 , V cc et E 0 𝑉+ = 𝐸0 + 𝑅0 𝑅3 +𝑅0 × (8 − 𝐸0 ) TS2CRSA Circuits conditionneurs des capteurs exercices c. En déduire l’inégalité que doit satisfaire le signal d’entrée V E du comparateur pour que : V s = V cc VE < V+ 2. Dans le cas où la sortie du comparateur vaut V s = 0 V : a. Quel est le signe de la tension différentielle d’entrée ε ? Ɛ<0 b. Donner l’expression de V + en fonction de R 0 , R 3 et E 0 𝑉+ = 𝐸0 − 𝑅0 𝑅0 +𝑅3 × 𝐸0 c. En déduire l’inégalité que doit satisfaire le signal d’entrée V E VE > V+ 3. Calculer les valeurs numériques des seuils sachant que R 0 = 10 kΩ ; R 3 = 9 kΩ ; E 0 = 4 V puis tracer la caractéristique de transfert (v s = f(v e )) du comparateur (V + ) 1 = 6,1 V (V + )2 = 1,9 V 4. Tracer la forme d’onde de la sortie du comparateur en concordance de temps avec le signal v e représenté sur la figure 1 Figure 1 Figure 2 T S 2C R S A C i r cui ts cond i ti onneur s d es ca p teur s exercices E x er ci ce 9 : cond i ti onnement d ’ un ca p teur d ’ é cl a i r ement U n capteur d’éclairement est constitué d’une photodiode qui fournit un courant I d proportionnel à l’éclairement E qu’elle reç oit, selon la relation : I d = 7 . 10 - 9 . E av ec : I d en A mpè re (A ) et E en lux (lx) La photodiode est montée dans le circuit de conditionnement suiv ant (A O idéal) : Ω R 1. Q uelle est la sensibilité de la photodiode ? = 𝐼 = (𝐼 ) = 7 × 10−9 𝐴/ 2. Exprimer la tension de sortie V s en fonction de R et I d A O en régime linéaire 𝑆 + 𝑅 × 𝑖 × + = 0 = −𝑅 × 𝑖 3. Exprimer la tension de sortie V s en fonction de l’éclairement 𝑆 = −𝑅 × 7,19−9 × 𝑆 = −7,19−9 × Id E =0 V 4 . Q uelle est la sensibilité du capteur d’éclairement? = 𝑆 = −7,6 / E x er ci ce 10 : a d a p ta ti on d ’ un ca p teur d e temp é r a tur e U n capteur de température est constitué d’un circuit intégré qui donne une réponse proportionnelle à la température T (en K elv in (K )) : i = a.T = a.(t+ 27 3) av ec t = température en degré C elsius et a = 1,0.10-6 v s1 = f(t) représentée figure 1 F ig u r e 1 C a p te u r d e te m p é ra tu re F ig u r e 2 s TS2CRSA Circuits conditionneurs des capteurs exercices 1. Déterminer la relation v s1 = f(t) représentée figure 1 (v s1 en V et t en °C) 𝑉𝑆1 = 𝑎 × 𝑡 + 𝑏 Ordonnée à l’origine Coefficient directeur 5 = 0,1 𝑉/°𝐶 𝑎= 50 𝑏 = −10𝑉 𝑉𝑆1 = 0,1 × 𝑡 − 10 2. Afin d’obtenir le résultat recherché, on a réalisé le montage de la figure 2 en utilisant le capteur défini précédemment a. Exprimer i 1 en fonction de v 0 et R 1 puis exprimer i 2 en fonction de v s1 et R 2 𝑉0 − 𝑅1 × 𝑖1 + Ɛ = 0 𝑉0 𝑖1 = 𝑅1 𝑉𝑆1 − 𝑅2 × 𝑖2 + Ɛ = 0 𝑉𝑆1 𝑖2 = 𝑅2 b. Par application de la loi des nœuds au point N déduire l’expression littérale de v s1 en fonction de a, t, R 1 , R 2 et v 0 𝑖 = 𝑖1 + 𝑖2 𝑉0 𝑉𝑆1 𝑎(𝑡 + 273) = + 𝑅1 𝑅2 𝑉0 𝑉𝑆1 = 𝑎(𝑡 + 273) − 𝑅1 𝑅2 𝑅2 𝑉0 𝑎 × 𝑅2 (𝑡 + 273) − = 𝑉𝑆1 𝑅1 c. Application numérique : pour obtenir une courbe de réponse correcte, déterminer la valeur de R 2 , cette valeur est supposée réalisée par la suite. Sachant que R 1 = 10,0 kΩ en déduire la valeur de v 0 𝑅 𝑉 𝑎 × 𝑅2 𝑡 + 𝑎𝑅2 273 − 2 0 = 𝑉𝑆1 𝑎 × 𝑅2 = 0,1 𝑅2 = 𝑅1 Exercice 11 : adaptation d’un capteur de pression : correction Figure 1 Figure 2 TS2CRSA Circuits conditionneurs des capteurs exercices Figure 3 Le domaine de mesure de la pression s’étalant de 0 à 4.105 Pa, on désire obtenir la caractéristique v s2 = f(p) représentée à la figure 1 1. Déterminer la relation v s2 = (p) représentée à la figure 1 L’équation du graphe v S2 est du type : V S2 = a.p+b où a est le coefficient directeur de la droite et b est l’ordonnée à l’origine : a = 2,5.10-5 V/Pa b = -5V => V S2 = 2,5.10-5 .p - 5 2. Le capteur de pression est de type piézorésistif. L’effet piézorésistif se traduit par une variation de résistance d’un semi-conducteur sous l’effet d’une contrainte. Dans le vide (p = 0) le schéma équivalent simplifié du capteur correspond à 4 résistances identiques R 0 montées en pont. A une pression p, le schéma équivalent correspond à celui de la figure 2 où l’on voit que 2 résistances ont diminué alors que les 2 autres ont augmenté. L’effet piézorésistif est tel que la variation relative est proportionnelle à la pression : ΔR/R 0 = k.p avec k = 2,50.10-8 Pa-1 (coefficient piézorésistif du capteur) a. Le capteur étant alimenté sous la tension E, exprimer v 1 puis v 2 en fonction de R 0 , ΔR et E. v 1 = (R 0 + ΔR 0 ).E/ (R 0 + ΔR 0 ) + (R 0 - ΔR 0 ) = (R 0 + ΔR 0 ).E/2R 0 v 2 = (R 0 - ΔR 0 ).E/ (R 0 + ΔR 0 ) + (R 0 - ΔR 0 ) = (R 0 - ΔR 0 ).E/2R 0 En déduire l’expression de (v 1 – v 2 ) en fonction de k, p et E v 1 – v 2 = ΔR 0 .E/R 0 = k.p.E Application numérique : sachant que E = 10,0 V calculer la valeur de (v 1 – v 2 ) pour une pression p = 4.105 Pa : v 1 – v 2 = 2,50.10-8 . 4.105 . 10 = 0,1 V b. Montrer que l’on peut écrire : v s2 = -5 + 100. (v 1 – v 2 ) D’après le résultat de la question 1 : v S2 = 2,5.10-5 .p – 5 D’après le résultat de la question 2a : v 1 – v 2 = k.p.E p = v 1 – v 2 /k.E D’où : v S2 = 2,5.10−5 𝐸𝑘 . (v 1 – v 2 ) – 5 = 100. (v 1 – v 2 ) - 5 3. Afin d’obtenir la caractéristique de la figure 3, on propose un montage conforme au schémabloc de la figure 3, constitué d’un amplificateur de différence de coefficient d’amplification A et d’un sommateur inverseur. Exprimer v s2 en fonction de A, v 1 , v 2 et V r . v S2 = -(V r + A. (v 2 – v 1 )) = -V r - A. (v 2 – v 1 ) = -V r + A. (v 1 – v 2 ) Exprimer v s2 en fonction de A, k, p, E et V r v S2 = - V r + A. (Ekp) = AEk. p - V r Application numérique : sachant que E = 10,0 V déterminer les valeurs de A et de V r pour obtenir le résultat souhaité On sait que : v S2 = AEk. p - V r et il faut que : v S2 = 2,5.10-5 .p – 5 par analogie : V r = 5 V et AEk = 2,5.10-5 soit A = 100 TS2CRSA Circuits conditionneurs des capteurs exercices Exercice 12 : Le chauffage d’un local dont la température doit être maintenue entre 18°C et 20°C, est commandé par l’intermédiaire d’un relais. La commande du relais se fait par l’intermédiaire d’un montage comportant 3 étages : • Etage de mesure de la température par une thermistance et son circuit de conditionnement (figure 1) • Etage de mise en forme du signal utilisant un AO en amplificateur de différence (figure 2) • Etage de commande du relais (figure 3) 1. Mise en œuvre de la thermistance (figure 1) a. Que vaut la tension U 1 si le courant dans la diode Zener est de 20 mA ? b. Quelle valeur faut-il donner à R’ pour limiter le courant dans la diode Zener à 20 mA ? c. Pour une température θ 1 = 18°C, calculer U 2 Même question pour θ 2 = 20°C 2. Mise en forme du signal (figure 2) Les tensions U 1 et U 2 sont appliquées sur les entrées d’un AO branché en amplificateur de différence. Le coefficient d’amplification vaut K = R 2 /R 1 . a. Exprimer la tension de sortie U s de l’AO en fonction de K, U 1 et U 2 . b. Calculer U s pour θ 1 = 18°C puis pour θ 2 = 20°C 3. Commande du relais (figure 3) a. Si la température θ = θ 1 = 18°C : calculer le courant sur la base du transistor en déduire la valeur du courant I dans le transistor puis l’action du relais. b. Si la température θ = θ 2 = 20°C : calculer le courant sur la base du transistor en déduire la valeur du courant I dans le transistor puis l’action du relais. Figure 1 TS2CRSA Circuits conditionneurs des capteurs exercices Figure 2 Figure 3 Données : Résistances : R = 3,2kΩ ; R1 = 10kΩ ; R2 = 100kΩ ; RB = 100kΩ Thermistance : à 20°C : Rt20 = 1,6kΩ ; Rt18 = 1,8kΩ Diode Zener : UZ = 6V pour un courant de 20 mA Transistor NPN : coefficient d’amplification β = IC / IB = 100 Relais : résistance RC = 1,5kΩ Tension d’enclenchement : UE = 14,1 V Tension de déclenchement : UD = 8,1 V ; VBE = 0,6 V TS2CRSA Moteur synchrone Exercice 1 : Un moteur synchrone triphasé tétrapolaire est alimenté par un réseau 400 V ; 50 Hz. Il fournit une puissance de 3 kW, son rendement est de 97 % 1. Quelle est la fréquence de rotation du moteur ? 𝑛𝑆 = 𝑓 𝑝 = 50 2 = 25 𝑡𝑟/𝑠 2. Quel est le moment de son couple utile ? 𝑇𝑈 = 𝑃𝑈 𝛺 = 3000 2𝜋×25 = 19,1 𝑁𝑚 3. Quelle est l’intensité efficace du courant en ligne sachant que le facteur de puissance du moteur est de 0,9 ? 𝑃𝑎 = 𝑈𝐼√3 cos 𝜑 <=> 𝐼 = 𝑃𝑎 𝑈√3 cos 𝜑 = 𝑃𝑢 𝑛 𝑈√3 cos 𝜑 = 4,96 𝐴 Exercice 2 Un moteur synchrone hexapolaire est alimenté par le réseau 400 V ; 50 Hz. Il absorbe une puissance de 45 kW, son rendement est de 95% et son facteur de puissance 0,93. 1. Quelle est l’intensité efficace du courant en ligne qu’il absorbe ? 2. Quelle est la fréquence de rotation du moteur ? 3. Quelle est la valeur de ses pertes en puissance ? 4. Quel est le moment du couple utile qu’il développe ? Exercice 3 Un moteur synchrone triphasé comporte 12 pôles. Sa plaque signalétique indique 400V/690V. Le réseau triphasé disponible a pour caractéristiques 230V/400V ; 50 Hz. Le moteur fournit 12 kW avec un rendement de 0,96. Son facteur de puissance est de 0,92 et ses pertes par effet Joule sont négligeables. 1. Comment doit-on coupler le moteur sur le réseau ? 2. Calculer l’intensité du courant en ligne qu’il absorbe. Que vaut l’intensité du courant dans un enroulement du stator du moteur ? 3. Quelle est la fréquence de rotation du moteur ? 4. Quel est le moment de son couple utile ? TS2CRSA Moteur synchrone Exercice 4 : Un groupe électrogène est constitué d’un moteur Diesel entraînant un alternateur par l’intermédiaire d’une transmission. L’ensemble sert d’alimentation de secours à une installation électrique de 14,5 kW 1. Donner un schéma de la chaîne énergétique du dispositif (il faut faire apparaître le type d’énergie absorbée, fournie et perdue par chacun des 3 blocs fonctionnels). E chimique E méca E méca Moteur diesel P chaleur P méca Transmission P chaleur P méca E elec Alternateur P chaleur P méca P magnétique 2. Le rendement du moteur Diesel est de 35%, celui de la transmission est de 60% et celui de l’alternateur est de 92%. calculer le rendement global du groupe électrogène. 3. Calculer la puissance absorbée par le moteur lorsque l’alternateur fournit 14,5 kW à l’installation électrique. 4. Calculer l’énergie que doit fournir le carburant pour 1h de fonctionnement. 5. Sachant que le pouvoir énergétique d’un litre de gasoil est de 50 900 kJ/l, calculer la consommation de carburant par heure de fonctionnement. Exercice 1 : Un moteur synchrone triphasé tétrapolaire est alimenté par un réseau 400 V ; 50 Hz. Il fournit une puissance de 3 kW, son rendement est de 97 % 1. Quelle est la fréquence de rotation du moteur ? 2. Quel est le moment de son couple utile ? 3. Quelle est l’intensité efficace du courant en ligne sachant que le facteur de puissance du moteur est de 0,9 ? Exercice 2 Un moteur synchrone hexapolaire est alimenté par le réseau 400 V ; 50 Hz. Il absorbe une puissance de 45 kW, son rendement est de 95% et son facteur de puissance 0,93. 1. 2. 3. 4. Quelle est l’intensité efficace du courant en ligne qu’il absorbe ? Quelle est la fréquence de rotation du moteur ? Quelle est la valeur de ses pertes en puissance ? Quel est le moment du couple utile qu’il développe ? Exercice 3 TS2CRSA Moteur synchrone Un moteur synchrone triphasé comporte 12 pôles. Sa plaque signalétique indique 400V/690V. Le réseau triphasé disponible a pour caractéristiques 230V/400V ; 50 Hz. Le moteur fournit 12 kW avec un rendement de 0,96. Son facteur de puissance est de 0,92 et ses pertes par effet Joule sont négligeables. 1. Comment doit-on coupler le moteur sur le réseau ? 2. Calculer l’intensité du courant en ligne qu’il absorbe. Que vaut l’intensité du courant dans un enroulement du stator du moteur ? 3. Quelle est la fréquence de rotation du moteur ? 4. Quel est le moment de son couple utile ? Exercice 4 : Un groupe électrogène est constitué d’un moteur Diesel entraînant un alternateur par l’intermédiaire d’une transmission. L’ensemble sert d’alimentation de secours à une installation électrique de 14,5 kW 1. Donner un schéma de la chaîne énergétique du dispositif (il faut faire apparaître le type d’énergie absorbée, fournie et perdue par chacun des 3 blocs fonctionnels) 2. Le rendement du moteur Diesel est de 35%, celui de la transmission est de 60% et celui de l’alternateur est de 92%. calculer le rendement global du groupe électrogène. 3. Calculer la puissance absorbée par le moteur lorsque l’alternateur fournit 14,5 kW à l’installation électrique 4. Calculer l’énergie que doit fournir le carburant pour 1h de fonctionnement 5. Sachant que le pouvoir énergétique d’un litre de gasoil est de 50 900 kJ/l, calculer la consommation de carburant par heure de fonctionnement TS2CRSA Valeurs moyennes et efficaces, décomposition du signal exercices Exercice 1 : Doc 1 : Déterminer les valeurs de la tension max, la tension min, la période et la fréquence � = 1,5𝑉 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 𝑈 � = −1𝑉 𝑈𝑚𝑖𝑛 = 𝑈 −3 𝑠 𝑇 = 10 𝑓 = 103 𝐻𝑧 Exercice 2 : Doc 2 : Déterminer les valeurs de la tension max, la tension min, la période, la fréquence, le temps de montée du signal, la valeur moyenne � = 1,5𝑉 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 𝑈 � = −1,5𝑉 𝑈𝑚𝑖𝑛 = 𝑈 𝑇 = 0,4 𝑚𝑠 = 4 × 10−4 𝑠 1 𝑓= = 2500 𝐻𝑧 = 2,5 𝑘𝐻𝑧 4 × 10−4 𝑡𝑚𝑜𝑛𝑡é𝑒 = 0,2 𝑚𝑠 < 𝑢 > = 0𝑉 Exercice 3 : Doc 3 et doc 4 : Déterminer la valeur moyenne et la valeur efficace des signaux Valeur moyenne de i : Période : T= 8 carreaux (= 0,8s) Aire : 𝐴 = 𝐴1 + 𝐴2 = 2 × 3 + (−4 × 5) −14 <𝑖 >= = −1,75 𝐴 8 Valeur efficace de i : Période de 𝑖 2 = 8 carreaux Etape 2 : Valeur moyenne de 𝑖 2 = Etape 3 : �11,5 = 3,4 𝐴 = 𝐼 𝑎𝑖𝑟𝑒 𝐴 𝑝é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒 = 4×3+16×5 8 Valeur moyenne de u : Période : T= 8 carreaux Aire : 𝐴 = 20 × 𝛼𝑇 20 × 𝛼𝑇 <𝑢 >= = 20𝛼 8 20 × 2 <𝑢 >= = 5𝑉 8 Valeur efficace de u : Période de 𝑖 2 = 8 carreaux Etape 2 : Valeur moyenne de 𝑖 2 = Etape 3 : �11,5 = 3,4 𝐴 = 𝐼 𝑎𝑖𝑟𝑒 𝐴 𝑝é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒 = 4×3+16×5 8 = 92 8 = 11,5 = 92 8 = 11,5 V a l eur s moy ennes et ef f i ca ces , d é comp os i ti on d u s i g na l T S 2C R S A e x e r c ic e s E x er ci ce 4 : D o c 5 : déterminer la v aleur moy enne et la v aleur efficace E x er ci ce 5 : Le courant généré par une alimentation à découpage est réglé à une v aleur moy enne < i> mais peut prendre 2 allures différentes selon le réglage effectué à l’origine. I l parcourt des Ω: i(A ) 1er cas : 100 10 𝑃𝑗 = 𝑟 × 𝐼 2 = 0,5 × 3,16² 𝑃𝑗 = 5𝑊 t (ms) 0 9 10×1×10 < 𝑖 >= < 𝑖 >= < 𝑖2 > = 10×10 1,11×9 < 𝑖2 > = 2è me 10 ms = T = 1𝐴 = 0,99𝐴 = 1𝐴 10 100×1 = 10 => 𝐼 = √10 = 3,16𝐴 10 1,112 ×9 10 = 1,11 => 𝐼 = √1,11 = 1,05𝐴 i(A ) cas : 1,11² 1,11 𝑃𝑗 = 𝑟 × 𝐼 2 = 0,5 × 1,05² 𝑃𝑗 = 0,55𝑊 t (ms) 0 1 10 ms = T a. V érifier que la v aleur moy enne du courant est la mê me dans chaque cas b. C alculer la v aleur efficace du courant dans chaque cas c. C alculer la puissance dissipée par effet J oule dans les fils d’alimentation pour chaque courant. C onclure. Valeurs moyennes et efficaces, décomposition du signal TS2CRSA exercices Rappel : Lorsqu’un signal n’est pas alternatif sinusoïdal, il comporte obligatoirement des harmoniques. Harmonique : Signaux alternatif sinusoïdal, qui se superposent au signal de base appelé "FONDAMENTAL". Les harmoniques ont des fréquences multiples de la fréquence du fondamental. Exercice 6 : On donne la décomposition d’une tension v e (t) dont la fréquence est de 500 Hz : Ondulation=Composante alternative v e (t) = 50 + 100.sin ωt + 11.sin3ωt + 4.sin5ωt + 2.sin7ωtA 1. 2. 3. 4. Situer la composante continue et la composante alternative de cette tension Quelle est la valeur moyenne de v e (t) ? 50V Quelle est la valeur efficace du fondamental de v e (t) ? �1 = 100 𝑉 => 𝑈3 = 𝑈�1 = 100 = 70,7𝑉 100.sin ωt (avant sin = valeur maximal, dans ce cas 100) 𝑈 2 Quelles sont les valeurs efficaces des harmoniques de rang 3, 5 et 7 ? Rang 3 = 11.sin3ωt ; Rang 5 = 4.sin5ωt ; Rang 7 = 2.sin7ωt √2 �3 = 11 𝑉 => 𝑈3 = 𝑈�3 = 11 = 7,8𝑉 𝑈 2 √ �5 = 4 𝑉 => 𝑈5 = 𝑈�5 = 𝑈 2 5. 6. √ �7 = 2 𝑉 => 𝑈7 = 𝑈 √ �7 𝑈 √2 = √2 4 √2 2 √2 = 2,8𝑉 = 1,4𝑉 Calculer la valeur efficace de l’ondulation de la tension v e (t) Valeur efficace de l’ondulation : 𝑈𝑜𝑛𝑑 = �𝑈12 + 𝑈22 + 𝑈32 + ⋯ 𝑈𝑜𝑛𝑑 = �70,72 + 7,772 + ⋯ = 71,2𝑉 Calculer la valeur efficace V e de la tension v e (t) 2 + < 𝑣𝑒 >2 Valeur efficace de la tension (v e (t)) : 𝑣𝑒 = �𝑈𝑜𝑛𝑑 𝑣𝑒 = �71,2² + 50² = 87𝑉 7. Représenter le spectre de fréquences de la tension v e (t) Valeur maximal (ou efficace) 100 50 0 1 2 3 4 5 6 7 Rang (en fréquence) Exercice 7 : On donne la représentation spectrale des premiers harmoniques d’une tension u(t) en créneaux en sortie d’onduleur. La valeur maximale de la tension u(t) est de 15 V et sa période est notée T : V a l eur s moy ennes et ef f i ca ces , d é comp os i ti on d u s i g na l T S 2C R S A e x e r c ic e s A mplitude (v ) = V aleur maximale 14 => 14 √2 14 14 / 3 => 1 3×√2 3 14 / 5 => 14 5×√2 14 14 / 7 => 5 7×√2 √ √2 14 / 9 => 7 14 14 / 11=> 9×√2 9 14 14 / 13=> 11×√2 √ √2 11 14 13×√2 13 f (k Hz) V aleur moy enne = 0 1. La tension u(t) est-elle alternativ e ? Pourquoi ? O ui car < u > = 0 2. Q uelle est la v aleur de la période de u(t) ? 𝑇= 1 𝑓 = 1 1000 = 103 𝑠 = 1𝑚𝑠 fréquence du fondamental 3. Q uelle est la v aleur efficace de cette tension ? 𝑈= E x er ci ce 8 : < >2 + 𝑈 2𝑛 = 14 2 14 2 � 3√2 02 + � � + � √2 14 2 14 2 � +� � 5√2 7√2 +� 14 2 � 9√2 +� 14 2 14 2 � +� � 11√2 13√2 +� La décomposition d’une tension peut s’écrire : 4× (𝑡) = . [𝑠𝑖𝑛 𝑡 + 1/3. 𝑠𝑖𝑛3 𝑡 + 1/5. 𝑠𝑖𝑛5 𝑡 + . . . ] av ec E = 200 V 𝑈1 = 255 = 𝑈1 = 255 √2 (𝑡) = = 𝜋 = 180 4× 𝜋 𝑈3 = 85 = 𝑈3 = × 𝑠𝑖𝑛 𝑡 + 4× 3𝜋 85 √2 = 60 × 𝑠𝑖𝑛 3 𝑡 + O ndulation 𝑈5 = 51 = 𝑈5 = 4× 5𝜋 51 √2 = 31 × 𝑠𝑖𝑛 5 𝑡 1802 + 602 + 36² = 193 1. C e signal est-il alternatif ? Pourquoi ? 2. C alculer les amplitudes du fondamental et des harmoniques de rangs 3 et 5 3. C alculer la v aleur efficace de cette tension Doc1 : Doc 2 : = 10,83 TS2CRSA Valeurs moyennes et efficaces, décomposition du signal � 𝑈 � 𝑈 Doc 3 : A1 A2 (-4)² = 16 4 (étape 1) exercices TS2CRSA Valeurs moyennes et efficaces, décomposition du signal exercices Doc 4 : A (20)² = 400 Doc 5 : 20 V -10 V 1 t 20 V 10 V t 500V t TS2CRSA Réponse temporelle du 1er ordre M4 Exercice 1 : courbes normalisées température/temps d’un incendie Comparer les différents types d’incendie à partir de leurs caractéristiques de température : 1. Durée du régime transitoire 2. Constante de temps 3. Température finale atteinte Incendie standard Durée du régime transitoire Constante de temps Température finale atteinte > 120 minutes > 10 minutes > 1100°C Incendie échauffement lent Incendie extérieur Hydrocarbure 25 minutes 28 minutes R é p ons e temp or el l e d u 1er or d r e T S 2C R S A M 4 E x er ci ce 2 : cour b e d e d é ma r r a g e d ’ un moteur T angente à l’origine A sy mptote horizontale 5 1. D éterminer la constante de temps du moteur pour lequel on a réalisé un démarrage à v ide. Lecture graphique de la constante de temps 2. La constante de temps dépend de la constitution du moteur. Elle peut s’exprimer à partir de la relation : τ= R .J / K ² a v e c : R = r é s is t a n c e d e l’in d u it = 1 ,5 Ω K = c o n s t a n t e d e c o u p le = 1 0 ,7 .1 0 -3 V .s / r a d En déduire la v aleur du moment d’inertie J du moteur = 1,14 × 10−4 k g.m² 3. Q uelle est la durée de démarrage du moteur ? R égime transitoire » 4 . C alculer la v aleur de l’échelon de tension appliquée à l’induit du moteur pour le démarrer sachant qu’elle est proportionnelle à la v itesse angulaire du moteur en régime permanent : U = K .Ω ( K = c o n s t a n t e d e c o u p le e n V .s / r a d en olt et Ω en rad/s) 2𝜋 −3 = 𝑈 = × = 10,7 × 10 × 40 = 1,34 60 -4 5. Le moteur démarre en charge. Le moment d’inertie du groupe v aut J k g.m² . C omme la constante de temps dépend du moment d’inertie � = différente. N ouv elle v aleur de : a. T racer la = 1,5×(1,5×10 (10,7×)² ) = 2𝑠 (C ourbe bleu) b. Q uelle est la durée du démarrage en charge ? 𝑅𝐽 � ² R é p ons e temp or el l e d u 1er or d r e T S 2C R S A M 4 E x er ci ce 3 : cour b e d ’ é ch a uf f ement d ’ un f our Les calculs en bureau d’étude d’un prototy pe de four régulé destiné à la cuisson de piè ces en céramique ont permis de modéliser son comportement lors du préchauffage. La température dans le four dev rait év oluer selon la relation : Θ = 115 5 [ 1 – exp ( - t/ 6 9 0 ) ] o ù r e p r é s e n t e la t e m p é r a t u r e ( e n ° C ) e t t le t e m p s ( e n s e c o n d e ) En régime permanent : 1100° C < < 1200° C (asy mptote horizontale) • • -il au cahier des charges sur les points suiv ants : T empérature du four en régime permanent autour de 1000° C ? D urée de préchauffage n’excédant pas 1 heure ? E x er ci ce 4 : a l l uma g e l a mp e a u né on au néon » ne s’allume que si la tension à ses bornes atteint une v aleur V potentiel d’allumage » . ( L a l a m p e é t e i n t e é q u i v a u t à u n c i r c u i t o u v e r t ) U ne telle lampe (de potentiel d’allumage V a F) est placée dans le circuit suiv ant : i R E C N éon 1. C omment v a év oluer la tension appliquée aux bornes de la lampe ? Lampe en | | av ec le condensateur. U lampe condensateur év olue exponentiellement : V 0 ? uc a appelée Ω et R é p ons e temp or el l e d u 1er or d r e T S 2C R S A M 4 2. L’équation donnant l’év olution de la tension u c en fonction du temps est : u c = E [ 1 – exp ( - t/ 2) ] a. D éterminer l’instant d’allumage du néon si le générateur impose une tension de 50 V La tension U C n’atte b. D éterminer l’instant d’allumage du néon si le générateur impose une tension de 200 V la tension U C 3. La constante de temps du circuit d’allumage est fixée par les v aleurs de la résistance R et du condensateur C : τ = R . C (R en ohm et C en Farad pour av oir τ en seconde) O n souhaite réduire la durée d’allumage de 50% comment procéder ? 1 augment 2 S y stè me + lent R éduire R ou C de 50% . R é p ons e temp or el l e d u 1er or d r e T S 2C R S A M 4 E x er ci ce 5 : C omma nd e d ’ une b ob i ne d e conta cteur O n désire enclencher le démarrage d’un v entilateur en utilisant une sortie d’un A .P.I . selon le schéma suiv ant : O n utilise un contacteur dont la bobine est commandée par un étage de sortie de l’automate La sortie de l’A .P.I . déliv re un courant maximal de 2 A . Le contacteur possè de une bobine de résistance R K M Le contacteur s’enclenche lorsque l’intensité du courant parcourant la bobine atteint 50% de la v aleur du régime permanent. interrupteur fermé. La diode D est alors bloquée. L’év olution du courant dans la bobine en fonction du temps a été enregistrée ci-dessous. 1. D éterminer la constante de temps du circuit 2. L’intensité du courant atteinte en régime établi est-elle compatible av ec l’intensité maximale que peut fournir la sortie de l’A .P.I . ? En régime permanents 𝑈 24 𝐼= = = 1𝐴 < 2𝐴 𝑅 24 3. C alculer le délai d’enclenchement du contacteur D élai d’enclenchement du contacteur : R é p ons e temp or el l e d u 1er or d r e T S 2C R S A E x er ci ce 6 : T emp s d e r é p ons e d es ca p teur s 1. U ne sonde a une constante de temps de 10 s. a. Q uel est son temps de réponse à 5 % ? 𝑅𝑆 = 3 × = 30s b. A u bout de combien de temps la sonde donnera-t-elle une réponse à 1% prè s ? 5 × = 50s 2. U n capteur de pression a une constante de temps de 10 s. au bout de combien de temps donne-t? O n d o n n e l ’ é q u a t i o n d e l a r é p o n s e t e m p o r e l l e d e c e c a p t e u r : p = P 0 [ 1 - e x p ( - t / τ) ] ; d a n s la q u e lle P 0 r e p r é s e n t e la v a le u r d e la p r e s s io n e n r é g im e p e r m a n e n t p = P 0 [ 1 - e x p ( - t / τ) ] P0 99,9 × 𝑃0 = 𝑃0 1 − 100 99,9 = 1− 100 − 10 99,9 −1= − 100 ln 1 − − 10 𝑡 99,9 =− 10 100 − 10 M 4 TS2CRSA Réponse temporelle du 1er ordre M4 Exercice 8 : Courbe de réponse d’un capteur de température 1. 2. 3. 4. 5. Qu’est ce qu’une sonde « Pt 100 » ? Sur quel principe physique repose son fonctionnement ? Quelle est la constante de temps de cette sonde ? Quel est son temps de réponse à 5 % ? Au bout de combien de temps le régime permanent est-il atteint ? La sonde était initialement dans un milieu à 80 °C, elle a ensuite été placée dans un milieu à 0°C. Quelle est sa transmittance statique ? R é p ons e temp or el l e d u 2è T S 2C R S A me or d r e M 4 U n circuit R LC série est connecté à l’instant t = 0 à un générateur de tension continue. O n a relev é l’év olution de la tension aux bornes du condensateur en fonction du temps T 1. 2. 3. 4 . 0 Q uelle est la v aleur de la tension déliv rée par le générateur ? 10 V Q uels sont l’ordre et le ty pe de ce régime transitoire ? 2è me ordre, car il est oscillatoire, régime transitoire indicielle. Q ue v aut le 1er dépassement ? En déduire la v aleur de l’amortissement à partir de l’abaque 1) 3 V , 0,37 Q uel est le temps de réponse du sy stè me à 5 % ? R etrouv er la v aleur de l’amortissement sur l’abaque 2 5. S ur quel paramè tre du circuit faut-il agir pour atténuer les oscillations ? A ugmenté la résistance A b aq ue 1 : 1 e r d é p a s s e m e n t e n f o n c t io n d e l’a m o r t is s e m e n t m D 1 (% ) 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 m 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 A b aq ue 2 : t e m p s d e r é p o n s e à 5 % e n f o n c t i o n d e l ’ a m o r t i s s e m e n t m 0.8 0.9 1 tr5 (ms) tr5 (ms) m TS2CRSA Systèmes asservis M4 Exercice 1 On donne les courbes de réponse de la grandeur de sortie d’un asservissement ainsi que les diagrammes de Bode en gain et phase du gain de boucle pour 2 valeurs de l’amortissement m m1=0,1 (2) (1) Couloir des 5% m2=0,4 1,05 0,95 trs = 1s trs = 4,8s 1. Quel est l’ordre de cet asservissement ? Asservissement 2ème ordre. Réponse temporelle (1) Réponse fréquentielle (2) Présence d’oscillations Présence d’un pic 2. Une série de courbes a été tracée pour un amortissement m 1 = 0,1 et l’autre série pour m 2 =0,4. Retrouver les courbes correspondant à ces 2 valeurs d’amortissement. 𝑚2 > 𝑚1 : lorsque l’amortissement m augmente, les oscillations diminuent, les (1) dépassements diminue. (2) Le pic de gain augmente 3. Déterminer les temps de réponse à 5% de l’asservissement dans chaque cas. Conclure Exercice 2 : On donne la relation entre 3 signaux électrique : b = c – [3. (a-2b)]. Représentez le circuit électrique correspond sous la forme d’un schéma-bloc c + b b 3(a-2b) 3 2 a-2b +a 2b TS2CRSA Systèmes asservis M4 Exercice 3 : On réalise l’asservissement en vitesse de rotation d’un moteur dont la résistance d’induit est négligeable. La chaîne directe comporte : • Un moteur à courant continu alimenté sous tension variable • La tension variable d’alimentation du moteur est obtenue en sortie d’un hacheur de rapport cyclique α. • Le réglage du rapport cyclique est réalisé par la commande du hacheur : elle génère une grandeur α proportionnelle à une tension continue V 0 . La boucle de retour est constituée d’une dynamo tachymétrique La tension de sortie de la dynamo est comparée à la tension de consigne par un soustracteur. L’erreur en sortie de soustracteur est amplifiée avant d’être appliquée à l’entrée de la commande du hacheur. Représenter le schéma-bloc de cette boucle d’asservissement Exercice 4 : Un potentiomètre de commande et un potentiomètre d’affichage solidaire de la charge délivrent des tensions : u e = k.Θ e et u s = k.Θ s proportionnelles à leur position angulaire. Le moteur M entraîne une charge (C). Le moteur, de faible puissance, est alimenté par un amplificateur linéaire dont l’amplification est notée A. 1. Expliquer sommairement le principe de fonctionnement du système. La position angulaire de la charge C est définie par la rotation du potentiomètre de commande (PC). La vérification de la position de ka charge est effectuée par le potentiomètre d’affichage (PA). Si la position est correcte, le moteur reste immobile. Si la position est incorrecte, le moteur est alimenté et rectifie la position de C. TS2CRSA Systèmes asservis M4 2. Représenter le système par un schéma-bloc. A PC ue + - ue - us Ampli C M Ɵs us PA Exercice 5 : régulation de vitesse d’un moteur à courant continu La fréquence de rotation n (tr/min) d’un moteur à courant continu a pour expression : n = 3,42.U m – 0,246.T avec : T = couple de charge (Nm) U m = tension d’alimentation (V) On réalise la régulation de vitesse décrite par la figure 1 ci-dessous : L’amplificateur opérationnel réalise l’opération suivante : U c = A.(U a - U dt ) La dynamo tachymétrique délivre 10 V à 1000 tr/min Montrer que le schéma représenté figure 1 peut se ramener au schéma-bloc représenté figure 2 et préciser les transmittances de chaque bloc fonctionnel 0,246 A 100 1/100 3,42 = (3,42Um)-(0,246T) TS2CRSA Systèmes asservis M4 D’après la fig. 2 : e = U a - U dt D’après l’énoncé : U c = A * (U a - U dt ) = A * e n = 3,42 * U m – 0,246 * T Si T = 0 : moteur à vide de n – n 0 = 3,42 * U m Exercice 6 : On donne le schéma-bloc d’une chaîne d’asservissement de la vitesse d’un moteur à courant continu alimenté par un hacheur. Le hacheur est lui-même commandé par un amplificateur. Une génératrice tachymétrique fournit une tension image de la vitesse de rotation: T H On donne les transmittances des différents blocs fonctionnels : • Moteur : C = 0,45 rad/Vs • Hacheur : K 2 = <u>/u c = 60 • Amplificateur : A = 20 • Génératrice tachymétrique : K = u G /Ω 0 =9,5.10-2 Vs/rad 1. Exprimer la fonction de transfert (ou Transmittance) H de la chaîne directe en fonction de A, C et K 2 puis calculer H 𝑢 𝑈 𝛺 𝐴= 𝑐 𝐾2 = 𝐶= 0 𝐻= 2. 3. 𝑢𝐸 𝛺0 𝑢𝐸 = 𝐶×𝑈 𝑢𝐸 = 𝑢𝑐 𝐶×𝐾2 ×𝑢𝑐 𝑢𝑐 𝐴 𝑈 = 𝐶 × 𝐾2 × 𝐴 = 540 𝑟𝑎𝑑/𝑉. 𝑠 Quelle est la transmittance de la boucle de retour ? 𝐾 = 9,50 × 10−2 𝑉. 𝑠/𝑟𝑎𝑑 Exprimer u E en fonction de u A , Ω 0 et K 𝑢𝐸 = 𝑢𝐴 − 𝑢𝐺 avec 𝑢𝐺 = 𝐾 × 𝛺0 𝑢𝐸 = 𝑢𝐴 − 𝐾 × 𝛺0 CONSEIL : Commencer par cette relation TS2CRSA Systèmes asservis M4 4. Etablir l’expression de la transmittance T du système en boucle fermée en fonction de H et K puis calculer T. 𝛺 𝑇= 0 𝑢𝐴 𝑢𝐸 = 𝑢𝐴 − 𝐾 × 𝛺0 𝛺0 = 𝑢𝐴 − 𝐾 × 𝛺0 𝐻 1 𝑢𝐴 𝛺0 � + 𝐾� = 𝐻 𝑢𝐴 𝛺0 1 � + 𝐾� = 1 𝑢𝐴 𝐻 1 𝑇 � + 𝐾� = 1 𝐻 1 𝐻 1 𝑇= = 𝐾 × 𝐻 1𝐻𝐾 𝐻+ 𝐻 𝑇= 𝐻 1𝐻𝐾 = 540 1+450×9,5×10−2 = 10,3 𝑟𝑎𝑑/𝑠 × 𝑉 T S 2C R S A F i l tr es et conv er ti s s eur s exercices E x er ci ce 1 : U n C A N a une tension pleine échelle de 12 V . I l comporte 8 entrées binaires. 1. Q ue v aut son quantum ? 0,04 7 V = 4 ,7 mV 2. U ne chaî ne de mesure et de régulation de la v itesse d’un moteur associe au C A N un tachy mè tre qui déliv re une tension u = k .n (n représente la v itesse du moteur en tr.s -1 et k = 0,19 7 V .s.tr-1). La tension u est appliquée à l’entrée du C A N . Q uelle est la v aleur attribuée à la consigne N , codée en binaire si la v itesse est de 6 00 tr.min-1 ? = × 𝑛 = 0,197 × 10 = 1,97 1è re étape : C alcul du mot de sortie N codé en décimal : 1,97 𝑁= = = 41 4,7 × 10−3 2è me étape : C odage de N décimal en N binaire : (𝑁)1 = 41 <=> (𝑁)2 = 00101001 E x er ci ce 2 : La courbe de gain d’un filtre est donnée ci-dessous : 1. Q uelle est la nature de ce filtre ? Passe-bas 2. Q uelle est la bande passante de ce filtre à -3dB ? B.P = [ 200 Hz ; 4 k Hz] 3. O n applique à l’entrée de ce filtre un signal sinusoï dal de fréquence 4 k Hz et d’amplitude Û = 3,2 V . C alculer l’amplitude du signal à la sortie du filtre. 4 . M ê me question si la fréquence du signal est de 4 0 k Hz Hors de la B.P Û S =0V 5. M ê me question si la fréquence du signal est de 500 Hz Û S = 3,2 V Û = 20 log Û𝑆 = 20 log A 4 k Hz : = −3 −3 = 20 log −3 Û Û𝑆 3,2 𝑆 = log 3,2𝑆 −3 = log Û𝑆 − log 3,2 20 2,26 = 3,2 × 10−0,15 = Û𝑆 20 T S 2C R S A F i l tr es et conv er ti s s eur s exercices E x er ci ce 3 : U n v éhicule est équipé d’une chaî ne de mesure déliv rant une tension v v selon le schéma : E image de sa v itesse U ne des roues du v éhicule est équipée d’un capteur constitué d’un disque muni de 4 0 dents. C haque fois qu’une dent passe dev ant un capteur de v itesse, un signal alternatif est généré. A prè s mise en forme, on obtient un signal rectangulaire v E dont la fréquence dépend de la v itesse du v éhicule et d’amplitude 8 V : a. Q uelle est la fréquence du signal v E ? 8 0 Hz b. Q uelle est la v itesse de rotation des roues du v éhicule ? 12,6 rad/ s c. Q uelle est la v itesse de déplacement du v éhicule pour ce relev é ? (le ray on d’une roue est de 0,37 m) 16 ,7 k m/ h d. Pour choisir le filtre de la chaî ne de mesure, on a tout d’abord réalisé l’analy se harmonique de la tension v E. S on spectre d’amplitude est donné ci-dessous : V aleur moy enne Fondamental (8 0 Hz) H a r moni q ues T S 2C R S A F i l tr es et conv er ti s s eur s exercices R elev er les amplitudes et les fréquences du fondamental est des 2 premiers harmoniques de la tension v E. Fondamental : f 0 = 8 0 Hz  1 = 3 V Harmoniques :  2 = 2,4 V 2f 0 = 16 0 Hz  2 = 1,6 V 3f 0 = 24 0 Hz e. O n souhaite ne conserv er que la composante continue du signal v E. Q uelle est son amplitude ? D onner un exemple de gabarit de filtre qu’il faudrait utiliser. Passe-bas, fréquence de coupure inférieur à 8 0 Hz E x er ci ce 4 : L’analy se harmonique de la tension u(t) déliv rée par un capteur a produit le spectre ci-dessous : 1. Q uelle est la fréquence de ce signal ? Fréquence du fondamental = fréquence du signal = 1,5 k Hz 2. Q ue v aut l’amplitude de l’harmonique de rang 4 ? Harmonique de rang 4 = de fréquence 4 x = 6 k Hz  4 =0 3. Q ue v aut la v aleur moy enne du signal ? V aleur moy enne : (f=0) = 0 4 . O n échantillonne ce signal à une fréquence fe = 20 k Hz. C ombien d’échantillons seront prélev és par période du signal ? 6,67 = 133 échantillions N b d’échantillons = 0,05 T S 2C R S A F i l tr es et conv er ti s s eur s exercices E x er ci ce 5 : U n capteur optique est fixé sur le carter en regard d’une roue de diamè tre 4 cm équipée de 20 fentes. I l permet de mesurer la v itesse de déplacement d’une porte coulissante. Lors d’un essai, le capteur fournit le signal u(t) dont on donne l’allure du spectre d’amplitude : 1. Q uelle est la fréquence de u(t) ? 8 00 Hz 2. Q uelle est la v itesse de translation de la porte coulissante ? 5 m/ s 3. Pour amplifier ce signal, on utilise un amplificateur dont la bande passante à -3 dB est [ 0 ; 50 k Hz] . Le choix de cet amplificateur est-il satisfaisant ? Le choix est satisfaisant. E x er ci ce 6 Le calculateur qui gè re une j auge d’essence possè de en entrée un C A N 10 bits auquel on fournit une tension de référence de précision V ref = 5 V . 1. Q uelle est la v aleur du quantum q de ce C A N ? 4 ,9 mV 2. D éterminer le nombre (N )2 déliv ré par le conv ertisseur lorsque le réserv oir arriv e sur la réserv e d’essence, la j auge déliv rant alors une tension de 4 ,34 V (N ) 2 = 8 8 7 (N ) 2 = 1101110111 E x er ci ce 7 Le capteur de pression du fluide d’un circuit hy draulique fournit le signal suiv ant : 1. S ur le relev é apparaissent des « parasites » . quel ty pe de filtre permet de les atténuer ? Passe-bas 2. Les caractéristiques du C A N placé en entrée du calculateur sont : 14 bits, V ref = 5 V . représenter l’év olution du nombre codé (N )2 en fonction du temps de mesure T S 2C R S A F i l tr es et conv er ti s s eur s exercices E x er ci ce 8 : U ne acquisition informatisée a fourni le graphe représentant la tension de sortie d’un C N A (U S ) en fonction de la v aleur du nombre (N )10 en entrée du conv ertisseur. La tension pleine échelle est de 5 V 1. 2. 3. 4 . Q uel est le nombre de bits de ce conv ertisseur ? Q uel est le pas de ce conv ertisseur ? Entre quelles v aleurs év olue la tension ? La tension U mod est une modélisation de la tension U S . que représente la v aleur a1 ? comparer cette v aleur au pas du C N A . E x er ci ce 9 : U n C N A de 5 bits a une tension pleine échelle de 10 V . 1. Q uel est le pas de ce conv ertisseur ? 0,32 V 2. Q uelles est la tension de sortie du C N A si l’information numérique en entrée est 00001 ? 0,322V 1010 ? 3,22 V 3. C e conv ertisseur, piloté par un ordinateur permet de réguler la tension fournie à un sy stè me d’éclairage afin de garder un éclairement constant. O n donne la courbe du pourcentage d’éclairement de la lampe en fonction de la tension d’alimentation : Lorsque N = 00000 : les lampes n’éclairent pas Lorsque N = 11111 : l’éclairage est maximal Q uelle est la tension aux bornes d’une lampe lorsqu’elle commence à éclairer ? 8 0V 4 . En déduire l’information numérique reç ue par le conv ertisseur lorsque le sy stè me d’éclairage commence à éclairer puis lorsqu’il fournit 50% de l’éclairement maximal N 2 = 00000 N 2 50% = 01101 5. Q uel paramè tre faudrait-il modifier pour obtenir une régulation plus précise ? n TS2CRSA Filtres et convertisseurs exercices Exercice 1 : Un CAN a une tension pleine échelle de 12 V. Il comporte 8 entrées binaires. 1. Que vaut son quantum ? 2. Une chaîne de mesure et de régulation de la vitesse d’un moteur associe au CAN un tachymètre qui délivre une tension u = k.n (n représente la vitesse du moteur en tr.s-1 et k = 0,197 V.s.tr-1). La tension u est appliquée à l’entrée du CAN. Quelle est la valeur attribuée à la consigne N, codée en binaire si la vitesse est de 600 tr.min-1 ? Exercice 2 : La courbe de gain d’un filtre est donnée ci-dessous : 1. Quelle est la nature de ce filtre ? 2. Quelle est la bande passante de ce filtre à -3dB ? 3. On applique à l’entrée de ce filtre un signal sinusoïdal de fréquence 4 kHz et d’amplitude = 3,2 V. Calculer l’amplitude du signal à la sortie du filtre. 4. Même question si la fréquence du signal est de 40 kHz 5. Même question si la fréquence du signal est de 500 Hz Exercice 3 : Un véhicule est équipé d’une chaîne de mesure délivrant une tension v E image de sa vitesse v selon le schéma : Une des roues du véhicule est équipée d’un capteur constitué d’un disque muni de 40 dents. Chaque fois qu’une dent passe devant un capteur de vitesse, un signal alternatif est généré. Après mise en forme, on obtient un signal rectangulaire vE dont la fréquence dépend de la vitesse du véhicule et d’amplitude 8 V: 1. Quelle est la fréquence du signal vE ? 2. Quelle est la vitesse de rotation des roues du véhicule ? TS2CRSA Filtres et convertisseurs exercices 3. Quelle est la vitesse de déplacement du véhicule pour ce relevé ? (le rayon d’une roue est de 0,37 m) 4. Pour choisir le filtre de la chaîne de mesure, on a tout d’abord réalisé l’analyse harmonique de la tension vE. Son spectre d’amplitude est donné ci-dessous : Relever les amplitudes et les fréquences du fondamental est des 2 premiers harmoniques de la tension vE. 5. On souhaite ne conserver que la composante continue du signal v E. Quelle est son amplitude ? Donner un exemple de gabarit de filtre qu’il faudrait utiliser. Exercice 4 : L’analyse harmonique de la tension u(t) délivrée par un capteur a produit le spectre ci-dessous : 1. 2. 3. 4. Quelle est la fréquence de ce signal ? Que vaut l’amplitude de l’harmonique de rang 4 ? Que vaut la valeur moyenne du signal ? On échantillonne ce signal à une fréquence fe = 20 kHz. Combien d’échantillons seront prélevés par période du signal ? Exercice 5 : Un capteur optique est fixé sur le carter en regard d’une roue de diamètre 4 cm équipée de 20 fentes. Il permet de mesurer la vitesse de déplacement d’une porte coulissante. Lors d’un essai, le capteur fournit le signal u(t) dont on donne l’allure du spectre d’amplitude : TS2CRSA Filtres et convertisseurs exercices 1. Quelle est la fréquence de u(t) ? 2. Quelle est la vitesse de translation de la porte coulissante ? 3. Pour amplifier ce signal, on utilise un amplificateur dont la bande passante à -3 dB est [0 ; 50 kHz]. Le choix de cet amplificateur est-il satisfaisant ? Exercice 6 Le calculateur qui gère une jauge d’essence possède en entrée un CAN 10 bits auquel on fournit une tension de référence de précision Vref = 5 V. 1. Quelle est la valeur du quantum q de ce CAN ? 2. Déterminer le nombre (N)2 délivré par le convertisseur lorsque le réservoir arrive sur la réserve d’essence, la jauge délivrant alors une tension de 4,34 V Exercice 7 Le capteur de pression du fluide d’un circuit hydraulique fournit le signal suivant : 1. Sur le relevé apparaissent des « parasites ». quel type de filtre permet de les atténuer ? 2. Les caractéristiques du CAN placé en entrée du calculateur sont : 14 bits, Vref = 5 V. représenter l’évolution du nombre codé (N)2 en fonction du temps de mesure Exercice 8 : Une acquisition informatisée a fourni le graphe représentant la tension de sortie d’un CNA (U S) en fonction de la valeur du nombre (N)10 en entrée du convertisseur. La tension pleine échelle est de 5 V TS2CRSA 1. 2. 3. 4. Filtres et convertisseurs exercices Quel est le nombre de bits de ce convertisseur ? Quel est le pas de ce convertisseur ? Entre quelles valeurs évolue la tension ? La tension Umod est une modélisation de la tension US. que représente la valeur a1 ? comparer cette valeur au pas du CNA. Exercice 9 : Un CNA de 5 bits a une tension pleine échelle de 10 V. 1. Quel est le pas de ce convertisseur ? 2. Quelles est la tension de sortie du CNA si l’information numérique en entrée est 00001 ? 01010 ? 3. Ce convertisseur, piloté par un ordinateur permet de réguler la tension fournie à un système d’éclairage afin de garder un éclairement constant. On donne la courbe du pourcentage d’éclairement de la lampe en fonction de la tension d’alimentation : Lorsque N = 00000 : les lampes n’éclairent pas Lorsque N = 11111 : l’éclairage est maximal Quelle est la tension aux bornes d’une lampe lorsqu’elle commence à éclairer ? 4. En déduire l’information numérique reçue par le convertisseur lorsque le système d’éclairage commence à éclairer puis lorsqu’il fournit 50% de l’éclairement maximal 5. Quel paramètre faudrait-il modifier pour obtenir une régulation plus précise ? R é p ons e f r é q uenti el l e d ’ un s y s tè me d u 1er or d r e T S 2C R S A 1è re p a r ti e : Dé f i ni ti ons S y stè me du 1er ordre E ntrée • ( ou du 2è me S ortie ordre) L a tr a ns mi tta nce T d ’ un s y s tè me : c’est le rapport entre la grandeur de sortie du sy stè me sur sa grandeur d’entrée. Elle est notée généralement T . D ans le cas d’un sy stè me électrique, les grandeurs d’entrée et de sortie sont souv ent des tensions. D ans ce cas, le calcul de la tr transmittance s’écrira : T = (U s est la tension de sortie ; U e est la tension d’entrée ; la transmittance est sans unité) V a le u r s p o s s ib le s d e T : S i U s > U e alors T > 1 : le sy stè me amplifie le signal d’entrée S i U s = U e alors T = 1 : le sy stè me restitue le signal d’entrée S i U s < U e alors T < 1 : le sy stè me atténue le signal d’entrée Le comportement d’un sy stè me dépend de la fréquence de la tension d’entrée : l a v al eur de T dépend donc de l a fréq uence de l a tension d’ entrée • L e g a i n G en d B : c’est la représentation de la transmittance sous une autre forme mathématique, utilisée pour simplifier les v aleurs numériques et l’exploitation. Le calcul du gain s’effectue à partir de la relation : L’unité de G est touj ours le décibel (dB) (= 20 log = 𝑈𝑆 ) 𝑈 la v a le u r d e G d é p e n d d o n c d e la v a le u r d e la t r a n s m it t a n c e T l a v al eur de G dépend donc de l a fréq uence de l a tension d’ entrée V aleurs possibles de G: S i U s > U e alors T > 1 alors G > 0 S i U s = U e alors T = 1 alors G = 0 S i U s < U e alors T < 1 alors G < 0 2è me p a r ti e : R el ev é d ’ une cour b e d e g a i n 1. S ch éma du montage d’ étude L = 4 7 mH R =1k Ω U L e R U s TS2CRSA 2. Réponse fréquentielle d’un système du 1er ordre Mesure directe du gain d’un système électrique avec un voltmètre numérique La tension ue (fournie par un GBF) est alternative sinusoïdale Branchez un voltmètre numérique sur ue et régler la valeur efficace Ue de façon à avoir : (Ue)dB = 0 Déplacer le voltmètre branchez-le de façon à mesurer la valeur efficace de u s La mesure de (Us)dB vous donnera directement la mesure du gain G en décibel 3. Mesures et diagramme de gain Pour une fréquence variant de 200 Hz à 40 kHz, relever le gain G du filtre en dB et tracer directement le graphe du gain G(dB) en fonction de la fréquence f(Hz) 3ème partie : Exploitation de la courbe de gain 1. • • • Valeur maximale du gain Relever la valeur maximale du gain : Gmax Pour quelle(s) fréquence(s) le gain est-il maximal ? Que vaut le rapport Us/Ue dans ce cas ? 2. Fréquence de coupure • Relever la valeur de la fréquence pour laquelle le gain vaut : Gmax – 3dB. Cette fréquence est appelée « fréquence de coupure » (fc) • Que vaut Us/Ue à la fréquence de coupure ? 3. • • • Bande passante à -3 dB Comment varie la grandeur de sortie lorsque f < fc ? Comment varie la grandeur de sortie lorsque f > fc ? Quelle est la bande passante du système à -3 dB ? 4ème partie : Modification des caractéristiques du système 1. Remplir le tableau de mesures ci-dessous, à partir des mesures : R (Ω) L (mH) Fréquence de coupure : fc (kHz) 1000 47 2200 47 1000 10 2200 10 (Pour déterminer la fréquence de coupure, rechercher la fréquence pour laquelle le gain du filtre vaut (G max – 3 dB) 2. Comment évolue la valeur de la fréquence de coupure lorsque la valeur de R augmente ? 3. Comment évolue la valeur de la fréquence de coupure lorsque la valeur de L augmente ? TS2CRSA Réponse fréquentielle d’un système du 1er ordre 1ère partie : Définitions Système du 1er ordre Entrée Sortie (ou du 2ème ordre) La transmittance T d’un système : c’est le rapport entre la grandeur de sortie du système sur sa grandeur d’entrée. Elle est notée généralement T. Dans le cas d’un système électrique, les grandeurs d’entrée et de sortie sont souvent des tensions. Dans ce cas, le calcul de la transmittance s’écrira : T= (Us est la tension de sortie ; Ue est la tension d’entrée ; la transmittance est sans unité) Valeurs possibles de T : Si Us > Ue alors T > 1 : le système amplifie le signal d’entrée Si Us = Ue alors T = 1 : le système restitue le signal d’entrée Si Us < Ue alors T < 1 : le système atténue le signal d’entrée Le comportement d’un système dépend de la fréquence de la tension d’entrée : la valeur de T dépend donc de la fréquence de la tension d’entrée Le gain G en dB : c’est la représentation de la transmittance sous une autre forme mathématique, utilisée pour simplifier les valeurs numériques et l’exploitation. Le calcul du gain s’effectue à partir de la relation : G = 20 log T (= 20 log ) L’unité de G est toujours le décibel (dB) la valeur de G dépend donc de la valeur de la transmittance T la valeur de G dépend donc de la fréquence de la tension d’entrée Valeurs possibles de G: Si Us > Ue alors T > 1 alors G > 0 Si Us = Ue alors T = 1 alors G = 0 Si Us < Ue alors T < 1 alors G < 0 2ème partie : Relevé d’une courbe de gain 1. Schéma du montage d’étude L = 47 mH R = 1 kΩ L ue R us TS2CRSA Réponse fréquentielle d’un système du 1er ordre 2. Mesure directe du gain d’un système électrique avec un voltmètre numérique La tension ue (fournie par un GBF) est alternative sinusoïdale Branchez un voltmètre numérique sur ue et régler la valeur efficace Ue de façon à avoir : (Ue)dB = 0 Déplacer le voltmètre branchez-le de façon à mesurer la valeur efficace de us La mesure de (Us)dB vous donnera directement la mesure du gain G en décibel 3. Mesures et diagramme de gain Pour une fréquence variant de 200 Hz à 40 kHz, relever le gain G du filtre en dB et tracer directement le graphe du gain G(dB) en fonction de la fréquence f(Hz) 3ème partie : Exploitation de la courbe de gain 1. Valeur maximale du gain Relever la valeur maximale du gain : Gmax Pour quelle(s) fréquence(s) le gain est-il maximal ? Que vaut le rapport Us/Ue dans ce cas ? 2. Fréquence de coupure Relever la valeur de la fréquence pour laquelle le gain vaut : Gmax – 3dB. Cette fréquence est appelée « fréquence de coupure » (fc) Que vaut Us/Ue à la fréquence de coupure ? 3. Bande passante à -3 dB Comment varie la grandeur de sortie lorsque f < fc ? Comment varie la grandeur de sortie lorsque f > fc ? Quelle est la bande passante du système à -3 dB ? 4ème partie : Modification des caractéristiques du système 1. Remplir le tableau de mesures ci-dessous, à partir des mesures : R (Ω) L (mH) Fréquence de coupure : fc (kHz) 1000 47 2200 47 1000 10 2200 10 (Pour déterminer la fréquence de coupure, rechercher la fréquence pour laquelle le gain du filtre vaut (Gmax – 3 dB) 2. Comment évolue la valeur de la fréquence de coupure lorsque la valeur de R augmente ? 3. Comment évolue la valeur de la fréquence de coupure lorsque la valeur de L augmente ? T S 2C R S A M 4 S y s tè mes l i né a i r es S y s tè mes a s s er v i s • O bj ectif global d’un procédé = maî trise d’une grandeur • But d’une régulation : garantir un fonctionnement conforme à l’obj ectif final, en appliquant des a j us tements lorsqu’un é ca r t par rapport à l’obj ectif est détecté • Les 3 étapes de la chaî ne de régulation : surv eillance des grandeurs à maî triser (capteurs), détection d’un écart év entuel par rapport à l’obj ectif fixé (« message d’erreur » ), action correctiv e I. Dé f i ni ti ons 1. S y s tè me comma nd é U n sy stè me est dit commandé s’il produit une grandeur de sortie dont la v aleur dépend d’une grandeur d’entrée appelée « grandeur de commande » La représentation d’un tel sy stè me se fait par un « schéma bloc » ou « schéma fonctionnel » : E S (Entrée) 2. (S ortie) T r a ns mi tta nce ou f oncti on d e tr a ns f er t : L a tr a ns mi tta nce T d ’ un s y s tè me : c’est le rapport entre la grandeur de sortie du sy stè me sur sa grandeur d’entrée. Elle est notée généralement T . D ans le cas d’un sy stè me électrique, les grandeurs d’entrée et de sortie sont souv ent des tensions. D ans ce cas, le calcul de la transmittance s’écrira : T = (U 3. s est la tension de sortie ; U e est la tension d’entrée ; la transmittance est sans unité) F oncti onnement en b oucl e ouv er te U n sy stè me qui associe, les uns à la suite des autres, plusieurs blocs commandés est appelé « chaî ne directe » ou « chaî ne d’action » . I l fonctionne en « boucle ouv erte » lorsque la sortie du dernier bloc répond à la commande imposée par le premier : E xempl e de l a commande de v itesse d’ un moteur à h ach eur : V H a ch eur T H < u> courant continu par un M C C T M Ω T S 2C R S A 4 . M 4 S y s tè mes l i né a i r es S y s tè me a s s er v i : f oncti onnement en b oucl e f er mé e a . L es é l é ments d e l a b oucl e f er mé e S i la charge du moteur de l’exemple précédent v arie, sa v itesse ne prendra pas exactement la v aleur souhaitée. I l y a donc une erreur entre la v aleur de la grandeur de sortie souhaitée (et définie par la consigne) et la v aleur réelle = er r eur s ta ti q ue : εs Le but d’un asserv issement est d’annuler l’écart entre la v aleur de sortie souhaitée et la v aleur réelle, quelle que soit la perturbation qui interv ient O n complè te la boucle ouv erte par 2 éléments qui bouclent la sortie et l’entrée de la chaî ne directe: • • U n organe de mesure de la grandeur de sortie à asserv ir: le capteur et son transmetteur (chaî ne de retour) U n organe de comparaison : un soustracteur ou opérateur de différence qui génè re un signal d’erreur. C onsigne = consigne - mesure C omparateur C apteur + circuit de conditionnement La consigne (= entrée) est fixe : elle sert de repè re par rapport auquel on compare la grandeur de sortie : • S i la sortie correspond à la consigne : l’erreur est nulle et la commande du modulateur ne v arie pas • S i la sortie est différente de la consigne : une erreur est obtenue en sortie de comparateur et le régulateur interv ient sur la commande du modulateur I I . C r i tè r es d e p er f or ma nce d ’ une b oucl e d ’ a s s er v i s s ement 1. L a p r é ci s i on Elle est caractérisée par l’écart entre la v aleur de la consigne et la v aleur de la grandeur de sortie. TS2CRSA M4 Systèmes linéaires 2. La rapidité On évalue la rapidité d’un système par le temps mis pour que la sortie atteigne la valeur souhaitée c’est le temps de réponse 3. La stabilité Un système est stable si, pour une consigne constante la sortie est constante, quelles que soient les perturbations. Si la variation de la sortie est continue (oscillations), le système est dit instable III. Correction des systèmes asservis Les systèmes asservis présentent des défauts de précision, des risques d’instabilité ou des comportements hasardeux en régime transitoire. Pour y remédier, la commande de la chaîne directe ne correspond pas directement au message d’erreur mais on le fait passer à travers des dispositifs correcteurs placés en cascade après le comparateur 1. Correcteur proportionnel (P) On intercale un circuit amplificateur entre le message d’erreur et la commande : on amplifie le message d’erreur en le multipliant par une constante (d’où le nom d’action proportionnelle) L’action Proportionnelle corrige de manière quasiment instantanée, donc rapide, tout écart de la grandeur à régler. Elle permet de vaincre les grandes inerties d’un système. Le système devient plus rapide mais il peut perdre en stabilité 2. Correcteur intégral (I) Il complète l’action du correcteur proportionnel. Il permet d’éliminer l’erreur résiduelle en régime permanent TS2CRSA M4 Systèmes linéaires 3. Influence de l’ hystérésis sur un système régulé en TOR Le régulateur de type « tout ou rien » est d’une technologie très simple et on le rencontre couramment dans les systèmes de chauffage, les fours domestiques, les sécurités de surpression ou de niveau Il est particulièrement bien adapté lorsque l’actionneur du système est aussi de type TOR (chauffage commandé par contact ou relais, électrovanne ouverte ou fermée…) Exemple : pièce d’habitation chauffée par un convecteur électrique : Lorsque le convecteur est alimenté : suivant : Lorsque le convecteur est éteint : Le régulateur de type TOR fonctionne selon le réglage Le thermostat s’enclenche à partir d’un seuil de température T que : T 2 > T 1 La différence entre les 2 températures T 1 et T La température oscille entre les 2 v aleurs T 1 2 1 et déclenche à partir d’un seuil T 2, tel est appelée H Y S T E R E S I S du régulateur : ΔH = T et T 2 2 – T 1 selon l’év olution suiv ante : S i on réduit l’interv alle entre T 1 et T 2 (c.à.d. si on réduit l’hy stérésis), on augmente la fréquence de sollicitation de l’actionneur : sa durée de v ie peut en ê tre affectée. TS2CRSA M4 Systèmes linéaires Systèmes asservis Objectif global d’un procédé = maîtrise d’une grandeur But d’une régulation : garantir un fonctionnement conforme à l’objectif final, en appliquant des ajustements lorsqu’un écart par rapport à l’objectif est détecté Les 3 étapes de la chaîne de régulation : surveillance des grandeurs à maîtriser (capteurs), détection d’un écart éventuel par rapport à l’objectif fixé (« message d’erreur »), action corrective I. Définitions 1. Système commandé Un système est dit commandé s’il produit une grandeur de sortie dont la valeur dépend d’une grandeur d’entrée appelée « grandeur de commande » La représentation d’un tel système se fait par un « schéma bloc » ou « schéma fonctionnel » : E S (Entrée) (Sortie) 2. Transmittance ou fonction de transfert : voir TP 3. Fonctionnement en boucle ouverte Un système qui associe, les uns à la suite des autres, plusieurs blocs commandés est appelé « chaîne directe » ou « chaîne d’action ». Il fonctionne en « boucle ouverte » lorsque la sortie du dernier bloc répond à la commande imposée par le premier : Exemple de la commande de vitesse d’un moteur à courant continu par un hacheur : V Hacheur TH <u> MCC TM Ω TS2CRSA M4 Systèmes linéaires 4. Système asservi : fonctionnement en boucle fermée a. Les éléments de la boucle fermée Si la charge du moteur de l’exemple précédent varie, sa vitesse ne prendra pas exactement la valeur souhaitée. Il y a donc une erreur entre la valeur de la grandeur de sortie souhaitée (et définie par la consigne) et la valeur réelle = erreur statique : εs Le but d’un asservissement est d’annuler l’écart entre la valeur de sortie souhaitée et la valeur réelle, quelle que soit la perturbation qui intervient On complète la boucle ouverte par 2 éléments qui bouclent la sortie et l’entrée de la chaîne directe: Un organe de mesure de la grandeur de sortie à asservir: le capteur et son transmetteur (chaîne de retour) Un organe de comparaison : un soustracteur ou opérateur de différence qui génère un signal d’erreur La consigne (= entrée) est fixe : elle sert de repère par rapport auquel on compare la grandeur de sortie : Si la sortie correspond à la consigne : l’erreur est nulle et la commande du modulateur ne varie pas Si la sortie est différente de la consigne : une erreur est obtenue en sortie de comparateur et le régulateur intervient sur la commande du modulateur II. Critères de performance d’une boucle d’asservissement 1. La précision Elle est caractérisée par l’écart entre la valeur de la consigne et la valeur de la grandeur de sortie. TS2CRSA M4 Systèmes linéaires 2. La rapidité On évalue la rapidité d’un système par le temps mis pour que la sortie atteigne la valeur souhaitée c’est le temps de réponse 3. La stabilité Un système est stable si, pour une consigne constante la sortie est constante, quelles que soient les perturbations. Si la variation de la sortie est continue (oscillations), le système est dit instable III. Correction des systèmes asservis Les systèmes asservis présentent des défauts de précision, des risques d’instabilité ou des comportements hasardeux en régime transitoire. Pour y remédier, la commande de la chaîne directe ne correspond pas directement au message d’erreur mais on le fait passer à travers des dispositifs correcteurs placés en cascade après le comparateur 1. Correcteur proportionnel (P) On intercale un circuit amplificateur entre le message d’erreur et la commande : on amplifie le message d’erreur en le multipliant par une constante (d’où le nom d’action proportionnelle) L’action Proportionnelle corrige de manière quasiment instantanée, donc rapide, tout écart de la grandeur à régler. Elle permet de vaincre les grandes inerties d’un système. Le système devient plus rapide mais il peut perdre en stabilité 2. Correcteur intégral (I) Il complète l’action du correcteur proportionnel. Il permet d’éliminer l’erreur résiduelle en régime permanent 3. Influence de l’hystérésis sur un système régulé en TOR Le régulateur de type « tout ou rien » est d’une technologie très simple et on le rencontre couramment dans les systèmes de chauffage, les fours domestiques, les sécurités de surpression ou de niveau. TS2CRSA M4 Systèmes linéaires Il est particulièrement bien adapté lorsque l’actionneur du système est aussi de type TOR (chauffage commandé par contact ou relais, électrovanne ouverte ou fermée…) Exemple : pièce d’habitation chauffée par un convecteur électrique : Lorsque le convecteur est alimenté : Lorsque le convecteur est éteint : Le régulateur de type TOR fonctionne selon le réglage suivant : Le thermostat s’enclenche à partir d’un seuil de température T1 et déclenche à partir d’un seuil T2, tel que : T2 > T1 La différence ente les 2 températures T 1 et T2 est appelée HYSTERESIS du régulateur : ΔH = T2 – T1 La température oscille entre les 2 valeurs T1 et T2 selon l’évolution suivante : Si on réduit l’intervalle entre T1 et T2 (c.à.d. si on réduit l’hystérésis), on augmente la fréquence de sollicitation de l’actionneur : sa durée de vie peut en être affectée. TS2CRSA M4 Systèmes linéaires TS2CRSA I. Convertisseur continu-alternatif TP Schéma du montage D1 , D2 , D’1 et D’2: diodes de puissances T1 et T2 = transistors de puissance GBF : créneaux symétriques de fréquence f =500 Hz et d’amplitude 10 V Alimentation : 2 batteries II. Essais en charge résistive et inductive : Bobine de 100 mH + rhéostat 11 Ω a. Relever les oscillogrammes suivants (en concordance de temps) u c (t) ; i c (t) ; u c (t) et is 1 (t) ; u c (t) et i S2 (t) b. Donner le spectre harmonique du courant dans la charge (en valeurs efficaces). Mesurer le taux de distorsion harmonique global de ce courant. c. La forme de la tension u c dépend-elle de la nature de la charge (retirer la bobine)? d. Mesurer : • Les valeurs efficaces de la tension et de l’intensité du courant à la sortie de l’onduleur : U c et I c • Les valeurs moyennes des tensions et des intensités des courants débités par les batteries : E 1 ; E 2 ; <i s1 > et <i s2 > e. Calculer : • La puissance totale fournie par les batteries • La puissance de la charge • Le rendement du convertisseur