Bureaux du siège
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Le restaurant social apporte une réponse à double
vocation sociale : la restauration et l’insertion.
D’une part il offre une cuisine fraîche, de qualité, élaborée
dans les règles de l’hygiène et dans le respect de la tradition
culinaire des résidents, à un prix tenant compte de leur faible
niveau de revenus.
D’autre part il permet le recrutement en insertion de publics
éloignés de l’emploi, formés sur des postes de restauration
polyvalents.
Une quinzaine de salariés en insertion bénéficient ainsi d'une
formation au métier d’agents polyvalents de restauration
(professionnels de la préparation des légumes et des viandes,
des protocoles d’hygiène, de la plonge, du service, de la cuisine,
de la gestion des stocks, des commandes et de la caisse) et d'un
accompagnement socioprofessionnel, afin d'accéder à un
emploi pérenne à l'issue de leur parcours d'insertion.
Enfin, l’ouverture du restaurant à tous les voisins et à tous les gourmands vise à faciliter la mixité
sociale. Implanté à la confluence de deux zones urbaines sensibles (Rougemont et Beaudottes), il
permet aux habitants de bénéficier d’une offre de restauration alternative, d’un lieu de convivialité,
mais aussi de bénéficier d’un accès privilégié à une nouvelle structure d’insertion sur un territoire en
forte demande.
Véritable cantine africaine, le restaurant offre des repas à faible coût
(3€ par plat, 2,80€ pour les résidents du foyer)
Aux fourneaux, Ndeye Ndiaye, 43 ans, cuisinière et fille de cuisinière
professionnelle, d’origine sénégalaise.
Avec son équipe, elle élabore des plats typiques des pays d’Afrique de
l’Ouest : Le thiep (ou tièbe), plat national sénégalais, à base de riz brisé,
de légumes, de piment, de poulet ou de poisson ; le mafé (ou maafé,
maffé), onctueuse sauce à base de pâte d’arachide, qui accompagne riz,
viandes ou poissons ; le saga saga, sauce aux épinard (Bénin,
Cameroun) ou aux feuilles de patate douce (Sierra Leone, Liberia, Mali,
Guinée) servie avec du riz et pouvant agrémenter de la viande (mouton,
bœuf) ou du poisson ; le yassa, autre plat sénégalais, à base d’oignons
et de riz, et qui peut être accompagné de viande ou de poisson ; le
couscous ; l’alloco de Côte d’Ivoire (ou aloco, parfois aloko - aussi
appelé dodo au Bénin, amadan au Togo, kelewele au Ghana, ou encore
makemba au Congo), un plat de bananes plantain frites…
Pour le dessert, vous vous régalerez du dégué (yaourt, crème fraîche, fleur d’oranger et semoule).