CONFÉRENCE PHILOSOPHIQUE “Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.” Voltaire LIBERTÉ, J’ÉCRIS TON NOM L’importance de la liberté dans et pour la condition humaine CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN Association ALDÉRAN Toulouse pour la promotion de la Philosophie MAISON DE LA PHILOSOPHIE 29 rue de la digue, 31300 Toulouse Tél : 05.61.42.14.40 Email : [email protected] Site : www.alderan-philo.org conférence N°1600-143 LIBERTÉ J’ÉCRIS TON NOM... Importance de la liberté dans la condition humaine conférence d’Éric Lowen donnée le 02/12/2010 à la Maison de la philosophie à Toulouse “Liberté j’écris ton nom...” disait Éluard. La liberté n’est pas un luxe, elle est une nécessité vitale pour le développement et l'existence humaines. Elle est une exigence anthropologique qui s’exprime dans l’ensemble des activités humaines. Mais la liberté est une chose fragile, notre dualité humaine est même la source de nombreuses atteintes à la liberté d’autrui et d’aliénation de soi. Plaidoyer pour la liberté en montrant sa nécessité pour la condition humaine. Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-143 : “Liberté, j’écris ton nom” - 18/06/2003 - page 2 LIBERTÉ J’ÉCRIS TON NOM... L’importance de la liberté dans et pour la condition humaine PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN La liberté, ce bien qui fait jouir des autres biens. Montesquieu (1689-1755) I L’HOMME ET LA LIBERTÉ, UNE RELATION PARTICULIÈRE 1 - L’importance d’une comparaison avec les autres espèces animales pour en saisir la spécificité 2 - La particularité de la liberté pour notre espèce, une relation novatrice 3 - L’anthropoliberté est plus complexe et plus diversifiée que la zooliberté 4 - La particularité de la liberté intérieure, qui vient interagir avec la liberté extérieure 5 - L’apparition de trois nouveaux champs de libertés : - liberté destinale - liberté existentielle - liberté sujétale 6 - Les animaux vivent leur liberté comme condition d’usage, les hommes comme finalité 7 - Le commun des animaux ne sont pas libres d’être libre, l’homme si 8 - Le passage de la liberté d’usage à la liberté finalité, une rupture anthropologique 9 - Notre nature nous pousse à être libre : nous sommes naturellement déterminés à la liberté II LA LIBERTÉ COMME DOUBLE BESOIN ANTHROPOLOGIQUE 1 - La liberté et la pyramide des besoins humains, la liberté est un besoin pour l’être humain 2 - La liberté est un besoin anthropologique élémentaire, comme la nourriture ou l’air 3 - La liberté est une nécessité pour être humain 4 - La liberté n’est pas un luxe, elle relève d’une impérativité anthropologique III LA LIBERTÉ POUR L’EXPRESSION DU POTENTIEL HUMAIN 1 - La liberté est nécessaire pour pouvoir être dans notre normalité anthropologique 2 - La liberté pour extérioriser ce que nous sommes, pour être soi-même dans le monde 3 - La liberté pour devenir un être humain et s’accomplir comme tel 4 - La liberté pour vivre, agir, créer, innover et penser 5 - La liberté pour s’approprier notre existence, qui n’appartient qu’à nous 6 - La liberté donne sens à toutes les activités humaines, la privation de liberté leur ôte leur sens 7 - La liberté participe du sens de la vie humaine IV LA LIBERTÉ POUR ASSURER L’HUMANISATION 1 - La liberté est nécessaire pour devenir humain 2 - La liberté comme facteur d’accession à la qualité d’homme, à la pleine condition humaine 3 - La liberté comme condition de l’émergence de la conscience éthique 4 - La liberté est nécessaire pour l’individuation, pour s’autonomiser et devenir vraiment soi 5 - La liberté est nécessaire pour la liberté sujétale, pour être libre de soi 6 - La liberté est un des défis existentiels de la condition humaine 7 - Être humain, c’est faire l’expérience de la liberté et assumer sa liberté 8 - La liberté comme condition de la dignité humaine Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-143 : “Liberté, j’écris ton nom” - 18/06/2003 - page 3 V LA CONQUÊTE DE LA LIBERTÉ COMME FIDÉLITÉ À L’HUMANITÉ 1 - La liberté comme condition de l’homme, une nourriture spirituelle 2 - Nous naissons avec un potentiel de liberté, il faut ensuite l’actualiser 3 - La liberté se conquiert, elle exige un effort et une ascension de l’Être 4 - Un cheminement émancipateur et libérateur, à l’égard de soi et du monde 5 - L’accès à la liberté demande une évolution, elle nous oblige à devenir plus humain VI LA LIBERTÉ, UN ENJEU D’HUMANITÉ 1 - La liberté n’est pas un enjeu politique ou social, c’est un enjeu d’humanité ! 2 - Replacer la liberté au centre des considérations essentielles de toutes les questions humaines ORA ET LABORA Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-143 : “Liberté, j’écris ton nom” - 18/06/2003 - page 4 Document 1 : Le titre de cette conférence est inspiré d’un poème de Paul Éluard (1895-1952), écrit en 1942. LIBERTÉ Sur mes cahiers d'écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J'écris ton nom Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J'écris ton nom Sur les images dorées Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J'écris ton nom Sur la jungle et le désert Sur les nids sur les genêts Sur l'écho de mon enfance J'écris ton nom Sur les merveilles des nuits Sur le pain blanc des journées Sur les saisons fiancées J'écris ton nom Sur tous mes chiffons d'azur Sur l'étang soleil moisi Sur le lac lune vivante J'écris ton nom Sur les champs sur l'horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J'écris ton nom Sur chaque bouffée d'aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne démente J'écris ton nom Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-143 : “Liberté, j’écris ton nom” - 18/06/2003 - page 5 Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l'orage Sur la pluie épaisse et fade J'écris ton nom Sur les formes scintillantes Sur les cloches des couleurs Sur la vérité physique J'écris ton nom Sur les sentiers éveillés Sur les routes déployées Sur les places qui débordent J'écris ton nom Sur la lampe qui s'allume Sur la lampe qui s'éteint Sur mes maisons réunies J'écris ton nom Sur le fruit coupé en deux Dur miroir et de ma chambre Sur mon lit coquille vide J'écris ton nom Sur mon chien gourmand et tendre Sur ses oreilles dressées Sur sa patte maladroite J'écris ton nom Sur le tremplin de ma porte Sur les objets familiers Sur le flot du feu béni J'écris ton nom Sur toute chair accordée Sur le front de mes amis Sur chaque main qui se tend J'écris ton nom Sur la vitre des surprises Sur les lèvres attentives Bien au-dessus du silence J'écris ton nom Sur mes refuges détruits Sur mes phares écroulés Sur les murs de mon ennui J'écris ton nom Sur l'absence sans désir Sur la solitude nue Sur les marches de la mort J'écris ton nom Sur la santé revenue Sur le risque disparu Sur l'espoir sans souvenir J'écris ton nom Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer Paul Éluard (1895-1952) Liberté, Poésies et vérités, 1942 Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-143 : “Liberté, j’écris ton nom” - 18/06/2003 - page 6 Document 2 : La liberté, même au prix de la misère. “Eh bien, Tom, lui dit-il, je suis en train de faire de vous un homme libre... Faites votre, paquet, et préparez-vous à retourner dans le Kentucky.” Un éclair de joie brilla sur le visage de Tom... Il éleva sa main vers le ciel et s'écria : “Dieu soit bénit !” avec une sorte d'enthousiasme. Saint-Clare fut déconcerté... Il ne lui plaisait pas que Tom fût si disposé à le quitter ! Vous n'étiez pas trop malheureux ici,... je ne vois pas pourquoi vous êtes si heureux de partir, dit-il d'un ton sec. - Oh non maître ! Ce n'est pas cela ! C'est d'être un homme libre qui fait ma joie ! - Voyons, Tom, ne pensez-vous pas que vous êtes plus heureux comme cela que si vous étiez libre ?... Non certainement, m'sieu Saint-Clare ! dit Tom avec une soudaine énergie ; non certainement ! - Avec votre travail vous ne seriez jamais parvenu à être vêtu et nourri comme vous l'êtes chez moi... - Je le sais bien, monsieur. Monsieur a été bien trop bon..., mais, monsieur, j'aimerais mieux une pauvre maison, de pauvres vêtements,... tout pauvre ! voyez-vous... et à moi,... que d'avoir bien meilleur... et à un autre. Oui, monsieur ! Est-ce que ce n'est pas naturel, m'sieu ? Harriet Beecher-Stowe (1811-1896) La case de l'Oncle Tom, 1852 Document 3 : La servitude est l'annihilation de l’humanité dans l’Être Humain. Que restera-t-il de l’Homme, une fois privé de liberté ? Il restera la corporalité de l’homme, mais il sera déshumanisé, animalisé. La servitude est l'annihilation de tous les droits, comme de toutes les facultés, une éternelle mutilation civile et morale (...). Toujours rigoureusement tenu sous la machine pneumatique de l'ignorance, de crainte que son cerveau ne prenne une force dangereuse, [l'esclave] ne sait pas les élans sublimes de l'âme, les joies indicibles du cœur, et il est condamné à ne les savoir jamais. Quel que soit son génie, il ne peut sortir de sa position ? Un esclave n'a presque rien de commun avec un homme, que l'organisation animale (...) , c'est une machine à cultiver ; c'est une chose, et il demeure soumis à toutes les misères, à tous les troubles, à tous les accidents qui peuvent suivre l'assimilation d'un homme à une chose possédée. (...) Parmi nous, le riche exploite encore le pauvre, cela est criminel ; mais il ne le possède pas. Leur contrat peut être rompu à volonté, Le pauvre, en subissant la servitude de la nécessité, ne cesse pas d'être libre de choisir un autre exploiteur, il ne perd jamais les chances d'en trouver un plus doux. Entre esclave et prolétaire, il y a la différence d'un outil à un ouvrier. Si l'ouvrier est malheureux, c'est une raison pour améliorer son sort, mais non pas une raison pour se dispenser de faire passer l'outil homme à l'état ouvrier. (...) «Les hommes, a dit Montesquieu, s'accoutument à tout : à la servitude même, pourvu que le maître ne soit pas plus dur que la servitude. Rien ne met plus près de la condition des bêtes, que de voir toujours des hommes libres, et de ne l'être pas.» Les colons à courte vue se trompent à de tels symptômes, et demandent pourquoi l'on s'occupe de misérables qui ne paraissent rien désirer ? Les Israélites, non plus, ne voulaient pas sortir d'esclavage, ils étaient arrivés à un point plus horrible encore de dégradation, ils aimaient leur honte, ils disaient à Moïse : «Non, laissez-nous; servons l'Égypte.» Leur sublime législateur les délivra, presque malgré eux, et à la moindre épreuve dans le désert, ils regrettaient leur servitude. Si Moïse avait consulté les Égyptiens, bien certainement on lui aurait répondu : «Ne vous occupez pas de ces êtres stupides. Ils sont paresseux par nature, on ne peut les faire travailler qu'à coups de bâton, et vous voyez qu'ils les supportent, qu'il n’y a qu'un extravagant qui puisse songer à les émanciper, ce serait nous causer beaucoup de mal, sans leur apporter aucun bien, ils ne veulent pas de la liberté.» Victor Schœlcher (1804-1893) Des colonies françaises. Abolition immédiate de l'esclavage, 1842 Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-143 : “Liberté, j’écris ton nom” - 18/06/2003 - page 7 Document 4 : La liberté ne s’apprend que dans son usage libre. C’est l’usage de la liberté qui rend apte à la liberté. J'avoue de ne pas pouvoir me faire très bien à cette expression dont usent aussi des hommes sensés : un certain peuple (en train d'élaborer sa liberté légale) n'est pas mûr pour la liberté ; les serfs d'un propriétaire terrien ne sont pas encore mûrs pour la liberté ; et de même aussi les hommes ne sont pas encore mûrs pour la liberté de conscience. Dans une hypothèse de ce genre la liberté ne se produira jamais ; car on ne peut mûrir pour la liberté, si l'on n'a pas été mis au préalable en liberté (il faut être libre pour pouvoir se servir utilement de ses forces dans la liberté). Les premiers essais en seront sans doute grossiers et liés d'ordinaire à une condition plus pénible et plus dangereuse que lorsque l'on se trouvait encore sous les ordres, mais aussi confié aux soins d'autrui ; cependant jamais on ne mûrit pour la raison autrement que grâce à ses tentatives personnelles (qu'il faut être libre de pouvoir effectuer). je ne fais pas d'objection à ce que ceux qui détiennent le pouvoir renvoient encore loin, bien loin, obligés par les circonstances, le moment d'affranchir les hommes de ces trois chaînes. Mais, ériger en principe que la liberté ne vaut rien d'une manière générale pour ceux qui leur sont assujettis et qu'on ait le droit de les en écarter toujours, c'est là une atteinte aux droits régaliens (1) de la divinité elle-même qui a créé l'homme pour la liberté. Il est plus commode évidemment de régner dans l'État, la famille et l'Église quand on peut faire aboutir un pareil principe. Mais est-ce aussi plus juste ? Emmanuel Kant (1724-1804) La religion dans les limites de la simple raison, 1793 1. Droits attachés à la souveraineté ; “régalien” est une forme ancienne pour “royal”, qui a subsisté dans le vocabulaire juridique. Document 5 : Le premier besoin de l’homme, son premier droit, son premier devoir, c’est la liberté. Victor Hugo (1802-1885) Message au Congrès de la paix de Lausanne, en 1869 Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-143 : “Liberté, j’écris ton nom” - 18/06/2003 - page 8 DÉCOUVREZ NOTRE AUDIOTHÈQUE pour télécharger cette conférence, celles de la bibliographie et des centaines d’autres Tous nos cours et conférences sont enregistrés et disponibles dans notre AUDIOTHÈQUE en CD et DVD. Des milliers d’enregistrements à disposition, notre catalogue est sur notre site : www.alderan-philo.org. Plusieurs formules sont à votre disposition pour les obtenir : 1 - PHILO UPLOAD : un abonnement annuel pour un libre accès à la totalité des enregistrements disponibles. Présentation sur notre site internet ou envoyez-nous un email avec le code PHILO UPLOAD et laissez-vous guider en quelques clics : [email protected] 2 - TÉLÉCHARGEMENT : vous commandez la conférence ou le cycle qui vous intéresse via internet. C’est rapide et économique. 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Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-143 : “Liberté, j’écris ton nom” - 18/06/2003 - page 9 POUR APPROFONDIR CE SUJET, NOUS VOUS CONSEILLONS - Les cours et conférences sans nom d’auteurs sont d’Éric Lowen - Conférences sur la liberté - Introduction à la liberté, introduction à la philosophie de la liberté - Les fondements de la liberté dans notre espèce - Les catégories de libertés dan notre espèce - Liberté, j’écris ton nom... importance de la liberté dans la condition humaine - La condition humaine, du déterminisme vers la liberté - L’exigence de la liberté, le chemin ascendant de la liberté - Liberté intérieure et liberté extérieure - Connaissance et liberté, ignorance et servitude - le rôle émancipateur de la connaissance - La conquête des libertés, les libertés ne se donnent pas, elles se conquièrent - L'émancipation humaine, le premier combat pour sa liberté - Les servitudes dissimulées, le paradoxe de la caverne - La démission des libertés, les régressions volontaires de la liberté - Par-delà la liberté, la liberté pourquoi faire ? - La tentation moralisatrice de la liberté - La libération de l’Humanité 1600-214 1600-297 1600-298 1600-143 1600-083 1600-299 1600-063 1600-166 1600-167 1600-334 1600-300 1600-301 1600-332 1600-333 1600-080 Conférences sur des notions présentées dans ce sujet - L’Être Humain, cet animal comme les autres - La nature humaine, le socle fondateur naturel de tous les êtres humains - La condition humaine - L’Être Humain, un être en devenir - Individualité et norme sociale : être soi-même - Animalité et Humanité, la quête de l’Humanitude - Conscience et existence - Le sens de la vie, de l’universel au particulier - La voie du bonheur, le bonheur est de ce monde - Éloge du plaisir - La dignité de l’Être Humain, un état à conquérir 1600-111 1600-159 1600-160 1600-136 1600-100 1600-075 1600-162 1600-038 1600-128 1600-115 1600-130 Conférences sur l’histoire de la philosophie - L’encyclopédie et l’aventure des Lumières - Victor Hugo, mystique du progrès et de la liberté - George Orwell et la dénonciation des totalitarismes - Sartre et l’existentialisme 1000-074 1000-112 1000-123 1000-149 Quelques livres et revues sur le sujet - Le sens de la liberté, Josiane Boulad-Ayoub, Peter Leuprecht, Presses De L'université Laval, 2010 - Être humain, la nature humaine et sa plénitude, Abraham Harold Maslow, Éditions d’Organisation, 2006 - Dialogue sur la nature humaine, Boris Cyrulnik et Edgar Morin, Éditions de L'aube, 2003 - Qu'est-ce que la liberté ? Robert Misrahi, Armand Colin, 1998 - L’Héritage de la liberté, Albert Jacquard, Seuil, 1991 - Démocratie et totalitarisme, Raymond Aron, Gallimard, 1987 - Besoins et tendances, Georges Canguilhem, Hachette, 1969 - Retour au meilleur des mondes, Aldous Huxley, Plon, 1990 - Lettre au Gréco, Nikos Kazantzaki, Presses Pocket, 1983 - Spartacus, Howard Fast (1955), J’ai lu, 1961 - L’Homme révolté, Albert Camus (1951), Gallimard, 1988 - 1984, George Orwell (1947), Gallimard, 1988 - Poésies et vérités, Paul Éluard, Éditions de Minuit, 1942 - Le meilleur des Mondes, Aldous Huxley (1932), Plon, 1977 - L’Homme qui s’évada, Albert Londres (1927), Union Générale d’Éditions, 1975 - Discours de la servitude volontaire, La Boétie (1548), Flammarion 1997 Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-143 : “Liberté, j’écris ton nom” - 18/06/2003 - page 10