cahier type «master

Université Claude Bernard - Lyon1
Faculté Lyon Sud - Charles Mérieux
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Contrôle Continu
Bactériologie-Virologie-Parasitologie
Lundi 6 octobre 2014
18h - 18h45
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Enseignant Responsable : Pr Flandrois
Informations
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Type d’épreuve : QCM
Durée épreuve : 45 minutes
Notation 5,5/20
Le fascicule comporte XXX pages, numérotées de 1 à XXX
Attention : il y a 4 types de cahiers (A, B, C, D), vous devez NOTER
sur votre feuille de réponse le TYPE de cahier
CAHIER TYPE «MASTER»
1
Questions
1.
Quelle(s) question(s) posez vous à un patient chez qui vous suspectez le diagnostic de bilharziose ?
(a) Avez-vous bu de l’eau non traitée ?
(b) Vous êtres vous baigné en eau douce ? @
(c) Avez-vous consommé des crudités ou des fruits non épluchés ?
(d) Avez-vous eu des rapports sexuels non protégés ?
(e) Avez-vous marché pieds nus dans un sol boueux ?
2.
La giardiose se manifeste par
(a) un syndrome dysentérique
(b) une fièvre supérieure à 39˚C
(c) un syndrome de malabsorption @
(d) des diarrhées avec selles pâteuses et décolorées @
(e) des lésions urticariennes
3.
L’amoebose hépatique
(a) se manifeste par une fièvre élevée et des douleurs de l’hypochondre droit
@
(b) est toujours accompagné de diarrhées
(c) l’hépatomégalie est inconstante
(d) l’échographie abdominale montre une ou plusieurs lésion(s) hypoéchogène(s)
@
(e) le diagnostic biologique est posé par l’examen parasitologique des selles
4.
Le ou les vecteur(s) des leishmanioses est (sont)
(a) un moustique
(b) une mouche
(c) un phlébotome @
(d) une tique
(e) une punaise
5.
La candidose vulvo-vaginale
(a) est dûe à Candida glabrata dans 80 % des cas
(b) est favorisée par la prise d’une contraception orale par oestroprogestatifs
@
(c) peut être un effet secondaire d’une antibiothérapie @
(d) se manifeste par un prurit vulvaire intense @
(e) se manifeste par des leucorrhées mousseuses, verdâtres et nauséabondes
6.
L’ascaridiose
(a) est une parasitose cosmopolite @
(b) la phase de migration larvaire peut se manifester par un syndrome de Löeffler @
(c) l’infection est habituellement asymptomatique dans les pays développés @
2
(d) la prophylaxie repose sur le lavage des mains et l’hygiène de l’alimentation
(boissons, fruits et légumes crus) @
(e) le réservoir de parasites est l’homme @
7.
Strongyloides stercoralis
(a) est responsable de l’anguillulose @
(b) contamine l’homme par voie orale
(c) les larves sont retrouvées dans les selles une semaine après la contamination
(d) les larves en passage sous-cutané entraînent le larva currens @
(e) l’auto-infestation est possible @
8.
Entamoeba histolytica
(a) le trophozoïte est la forme de contamination du parasite
(b) les kystes sont responsables des ulcérations coliques
(c) se manifeste par un syndrome dysentérique @
(d) les kystes sont retrouvés dans les selles des porteurs sains @
(e) le réservoir de parasites est l’homme @
9.
QUESTION ANNULEE La bilharziose intestinale
(a) est dûe à Schistosoma haematobium
(b) peut être contractée en France
(c) est une parasitose strictement humaine
(d) se manifeste par une diarrhée chronique @
(e) peut se compliquer d’une hypertension portale @
10.
L’oxyurose
(a) est une parasitose strictement tropicale
(b) la contamination est digestive par l’ingestion de viande non cuite
(c) le maître symptôme est le prurit anal vespéral @
(d) le diagnostic biologique est posé par la sérologie
(e) l’auto-infestation est possible @
11.
L’anguillulose
(a) est principalement, en France, une maladie importée de pays tropicaux @
(b) la contamination est transcutanée au cours d’un bain en eau douce
(c) ne s’accompagne pas d’hyperéosinophilie
(d) se manifeste par des diarrhées aiguës glairo-sanglantes
(e) se manifeste par des symptômes de duodénite @
12.
La trichomonose
(a) est une parasitose cosmopolite @
(b) est dûe à Trichomas tenax
(c) la forme de contamination est le kyste
(d) est le plus souvent asymptomatique chez l’homme (sujet masculin) @
(e) se manifeste chez la femme par des leucorrhées à l’aspect de « lait caillé »
3
13.
La leishmaniose cutanée
(a) est, en France, uniquement une maladie d’importation
(b) est responsable d’une lésion ulcérée en zone découverte @
(c) est responsable de lésions urticariennes multiples
(d) le diagnostic biologique est posé par la sérologie
(e) le diagnostic biologique est posé par l’examen parasitologique d’un fragment biopsique cutané @
14.
La giardiose
(a) est une parasitose strictement tropicale
(b) est une parasitose strictement humaine
(c) peut être responsable d’épidémies @
(d) se contracte par voie orale @
(e) est une infection fréquente chez l’enfant @
15.
L’amoebose
(a) est endémique dans les régions chaudes et humides du globe @
(b) se contracte par voie transcutanée
(c) se manifeste par un syndrome dysentérique @
(d) se manifeste par une diarrhée chronique avec des phases de transit normal
ou de constipation @
(e) se manifeste par des brûlures mictionnelles
16.
Quelles sont les informations erronées :
(a) Bêta-lactamines le site d’action est la synthèse du tétra peptide LAlanine
acide dGlutamique lLysine dAlanine du peptidoglycane @
(b) Aminosides le site d’action est le ribosome
(c) Glycopeptides le site d’action est le blocage des transpeptidases
(d) Macrolides le site d’action est le ribosome
(e) Quinolones le site d’action est la RNA polymérase @
17.
Pourquoi les antibiotiques peuvent-ils être utilisés en thérapeutique
humaine ?
(a) Ils détruisent les bactéries
(b) Ils ciblent des bactéries pathogènes
(c) Leurs cibles ne se trouvent pas dans nos cellules @
(d) Ils sont toujours actifs à n’importe quelle concentration
(e) Ils sont inoffensifs
18.
Les Archaea :
(a) Il existe des Archaea pathogènes
(b) Les Archaea sont plus proches phylogénétiquement des eukaryotes @
(c) Les Archaea sont résistantes aux bêta-lactamines @
(d) Des Archaea du tube digestif produisent du méthane @
(e) Les Archaea font partie du microbiome cutané @
4
19.
Fonctions du microbiome intestinal :
(a) Récupération énergétique par digestion accélérée des sucres
(b) Maturation et stimulation du système immunitaire @
(c) Hydrolyse des sels biliaires @
(d) Ralentissement du péristaltisme
(e) Stimulent la trophicité des colonocytes @
20.
Le microbiome intestinal :
(a) La transplantation de microbiome est une technique thérapeutique @
(b) Il est acquis dès l’accouchement même par césarienne
(c) Les entérotypes sont stables chez l’adulte @
(d) Un changement alimentaire peut modifier le microbiome @
(e) Les fonctions principales sont dues aux bactéries qui sont prédominantes
21.
Comment définissez vous la vaginose :
(a) Les polynucléaires signent l’infection
(b) Les lactobacilles vaginaux disparaissent @
(c) Les cellules vaginales sont recouvertes de bacilles Gram+/- @
(d) C’est un changement de microbiome @
(e) C’est une maladie transmissible sexuellement
22.
L’angine érythémateuse ou érythémato-pultacée :
(a) On recherche la présence de virus pour éviter un traitement antibiotique
(b) Elle est dangereuse car peut précéder un RAA @
(c) L’augmentation des anticorps anti-streptodornase confirmera le diagnostic
(d) Le traitement antibiotique est ciblé sur l’angine à Streptococcus pyogenes
@
(e) Streptococcus pyogenes est toujours sensible aux macrolides
23.
Le test rapide de présence de Streptococcus pyogenes dans la gorge :
(a) Est obligatoire chez un enfant de 5 ans présentant une angine à fausses
membranes
(b) Est obligatoire chez un adulte présentant une angine érythémato-pultacée
@
(c) Sa réponse est obtenue pendant la consultation @
(d) Il indique que le traitement antibiotique par les bêta-lactamines sera actif
@
(e) Il est confirmé le lendemain par la culture sur gélose au sang et l’apparition
de colonies hémolytiques
24.
Legionella pneumophila :
(a) C’est un germe possédant une endotoxine @
(b) Son diagnostic se fait sur un échantillon urinaire par PCR le plus souvent
(c) Son écosystème d’origine est l’eau @
(d) Des gouttelettes de taille micronique doivent être inspirées @
5
(e) La baignade provoque l’acquisition de la légionellose
25.
Quelles recherche de bactéries doivent être expressément précisées
au laboratoire pour avoir une chance de diagnostic :
(a) Moraxella catarrhalis
(b) Bordetella pertussis @
(c) Streptococcus pneumoniae
(d) Klebsiella pneumoniae
(e) Chlamydophila pneumoniae @
26.
La résistance aux antibiotiques
(a) Est spécifique des bactéries nosocomiales
(b) Est contrebalancée par le développement fréquent de nouveaux antibiotiques
(c) Est sélectionnée par la prescription d’antibiotiques @
(d) Est toujours naturelle
(e) Est toujours acquise
27.
Parmi ces bactéries, lequelles sont des bactéries multi-résistantes ?
(a) Staphylococcus aureus résistant à l’ofloxacine
(b) Staphylococcus epidermidis résistant à la méticilline
(c) Staphylococcus aureus résistant à la méticilline @
(d) Escherichia coli résistant aux céphalosporines de 3ème génération @
(e) Pneumocoque de sensibilité diminuée à la pénicilline
28.
Classes d’antibiotiques
(a) Les bêta-lactamines ciblent l’ADN
(b) Les fluoroquinolones ciblent l’ADN @
(c) Les macrolides ciblent le ribosome @
(d) Les glycopeptides bloquent la stabilisation de la paroi bactérienne @
(e) Les aminosides sont les antibiotiques les plus prescrits en dehors de l’hôpital
29.
Le syndrome cholériforme
(a) Est spécifique du choléra
(b) Elimine une toxi-infection alimentaire collective (TIAC)
(c) Peut être dû à l’action d’une toxine bactérienne @
(d) Est suspecté devant des selles liquides, sans fièvre @
(e) Est le plus souvent causé par Shigella dysenteriae
30.
Staphylococcus aureus
(a) Est la première cause d’infections respiratoires
(b) La contamination est le plus souvent oro-fécale
(c) Peut être porté dans les fosses nasales antérieures @
(d) Peut causer des infections suppuratives et toxiniques @
(e) Cause toujours des infections localisées
6
31.
Toxines bactériennes
(a) Les superantigène provoquent une activation massive des lymphocytes @
(b) Les leucocidines sont des superantigènes
(c) La shigatoxine d’E. coli est un superantigène
(d) Les exfoliatines causent des impétigos bulleux @
(e) L’endotoxine est spécifique des bactéries Gram négatif @
32.
Les streptocoques
(a) Sont des hôtes normaux de la flore ORL @
(b) La bêta-hémolyse permet de reconnaître les streptocoques non pathogènes
(c) La recherche de bêta-hémolyse se fait par PCR sur demande spécifique
(d) Le Streptococcus agalactie (du groupe B) est la première cause d’angine
bactérienne
(e) Un pneumocoque résistant à l’amoxicilline est le plus souvent sensible à
l’amoxicilline et acide clavulanique
33.
Les infections urinaires (IU)
(a) Sont aussi fréquentes chez l’homme que chez la femme
(b) Certaines sont des IST @
(c) La prostatite peut être due à Staphylococcus aureus @
(d) Le traitement minute peut être proposé en cas de prostatite
(e) Le seuil de 104 UFC/ml bactéries a été retenu pour les prostatites @
34.
Les infections urinaires (IU)
(a) Une échographie des voies urinaires est utile en cas de pyélonéphrite aiguë
(PNA) @
(b) La BU suffit pour diagnostiquer une PNA
(c) Le seuil de 104 UFC/ml bactéries a été retenu pour les PNA @
(d) Les hémocultures sont souvent positives
(e) Un ECBU de contrôle est nécessaire
35.
Un prélèvement du premier jet d’urine permet
(a) La culture du gonocoque
(b) La PCR gonocoque @
(c) La PCR Chlamydia trachomatis @
(d) La réalisation d’un ECBU
(e) La PCR Mycoplasma genitalium @
36.
Les ulcérations génitales
(a) La syphilis est responsable du chancre mou
(b) Haemophilus ducreyi est responsable du chancre mou @
(c) Les ulcérations syphilitiques sont toujours situées dans la zone périnéale
(d) Mycoplasma genitalium peut être responsable
(e) Chlamydia trachomatis peut être responsable @
7
37.
Concernant le diagnostic bactériologique, quelles sont les affirmations exactes ?
(a) La détection de l’ADN bactérien sur prélèvement fait partie du diagnostic
direct. @
(b) Une hémoculture est considérée négative après le cinquième jour sans détection de croissance @
(c) La coloration de Gram est réalisée systématiquement sur un étalement de
l’échantillon
(d) L’examen macroscopique du LCR présente un intérêt diagnostique. @
(e) Les milieux de culture ensemencés sont choisis en fonction des informations cliniques transmises. @
38.
Concernant le diagnostic bactériologique de l’angine ?
(a) La coloration de Gram est réalisée en cas d’angine pseudo-membraneuse.
@
(b) Neisseria gonorrhoeae est l’agent d’angines chez l’enfant. @
(c) La coloration de Gram est la base du diagnostic des angines ulcéro-nécrotiques
@
(d) La culture au laboratoire permet l’identification des angines à Streptococcus pyogenes @
(e) Les angines érythémateuses sont virales et aucune recherche de bactérie
n’est recommandée.
39.
Les quatre virus les plus fréquemment responsables de gastro-entérites
sont :
(a) les entérovirus
(b) les rotavirus @
(c) les calicivirus @
(d) les adénovirus @
(e) les astrovirus @
40.
Les gastro-entérites peuvent évoluer
(a) sur un mode endémique, principalement hivernal, @
(b) dans ce cas, les virus le plus souvent en cause sont les astrovirus.
(c) sur un mode de petites épidémies, dans des collectivités @
(d) dans ces cas, les virus responsables sont surtout les calicivirus et les rotavirus @
(e) dans les deux cas, elles se transmettent uniquement par contact direct
41.
Les infections à rotavirus
(a) sont fréquentes chez les jeunes enfants @
(b) ont une prédominance hivernale @
(c) peuvent entraîner des infections nosocomiales @
(d) peuvent souvent être diagnostiquées par des tests rapides d’immuno-agglutination
@
(e) peuvent être prévenues par un vaccin @
8
42.
Une épidémie de gastro-entérite dans une communauté isolée est
évocatrice d’une infection à calicivirus si
(a) la période d’incubation est longue
(b) elle touche uniquement les jeunes enfants
(c) elle présente des caractères de gravité
(d) l’épisode de diarrhée dure en moyenne une semaine pour les patients
(e) elle est explosive, se propageant rapidement @
43.
Les hépatites entériques se caractérisent
(a) par une contamination par voie orale @
(b) par un premier site d’infection intestinal @
(c) deux étiologies majeures le VHA ou le VHE @
(d) par l’absence de virémie ; les virus sont excrétés directement dans la bile
par les hépatocytes
(e) par une forte proportion de forme chronique
44.
Concernant les viroses respiratoires :
(a) Elles sont principalement dues à des virus enveloppés, fragiles dans le milieu extérieur @
(b) Elles évoluent préférentiellement par épidémies hivernales @
(c) Tous les étages du tractus respiratoires peuvent être infectés @
(d) Elles sont causées par des virus génétiquement stables
(e) Elles sont souvent pauci- ou asymptomatiques @
45.
Le diagnostic des viroses respiratoires :
(a) L’identification des virus doit se faire par isolement sur culture cellulaire
(b) Il existe des tests rapides pour la grippe, le VRS ou les adénovirus qui
détectent des antigènes conservés de ces virus @
(c) La recherche de virus se fait sur des prélèvements par écouvillonnage ou
aspiration des fosses nasales postérieures @
(d) La sérologie pour la détection et l’analyse des anticorps spécifiques de ces
virus est un moyen alternatif d’affirmer le diagnostic étiologique d’un épisode respiratoire aigu
(e) N’est souvent pas indispensable en pratique clinique @
46.
Concernant la bronchiolite :
(a) elle se définit par une dyspnée asthmatiforme survenant sur une rhinite avec
une fièvre modérée @
(b) elle est grave chez les nourrissons de moins de quatre mois et les prématurés @
(c) elle nécessite le recours d’une antibiothérapie préventive
(d) les trois virus le plus souvent en cause sont les VRS , les métapneumovirus
et les rhinovirus @
(e) Les adenovirus sont les virus le plus souvent responsables de bronchiolite
du nourrisson
9
47.
Les adénovirus :
(a) Sont des virus à ADN nus, résistants dans le milieu extérieur @
(b) Il en existe de nombreux sérotypes restreints à l’homme @
(c) Selon les sérotypes ils ont un tropisme respiratoire, intestinal ou oculaire
@
(d) Ils sont responsables d’infection aiguës, sans portage ou latence
(e) Leur transmission est directe ou indirecte @
48.
Concernant les virus de la grippe :
(a) Ils se regroupent en trois genres au sein de la famille des Orthomyxoviridae,
les Influenzavirus A, B et C @
(b) Il s’agit d’un virus enveloppé, contenant un génome constitué de huit fragments d’ARN simple brin de polarité négative @
(c) Les virus influenza A sont responsables d’épidémies annuelles hivernales
et de pandémies trois ou quatre fois par siècle @
(d) Les hôtes préférentiels des virus influenza A sont les oiseaux, puis les
hommes et les porcins @
(e) Les virus influenza B n’infectent que l’homme, anthroponose @
49.
Les virus influenza A :
(a) Sont porteurs de deux types de protéines d’enveloppe, l’hémagglutinine et
la neuraminidase @
(b) L’hémagglutinine permet la fixation spécifique des virions aux acides sialiques liés au galactose des chaînes glycosylées des protéines ou des glycolipides de la membrane plasmique cellulaire @
(c) La neuraminidase permet le détachement des virions lors du bourgeonnement @
(d) Les virus sont identifiés, entre autre, par leur hémagglutinine (de H1 à H16)
et leur neuraminidase (de N1 à N9) @
(e) La nature des chaines glycosylées par l’hémagglutinine participe au tropisme d’espèce, oiseau, homme ou porc @
50.
Concernant l’épidémiologie de la grippe A :
(a) L’accumulation des mutations, principalement dans le gène de l’hémagglutinine, modifie continuellement l’antigénicité de celle-ci @
(b) C’est le mécanisme de la dérive génétique qui permet la circulation chaque
année de virus variants @
(c) La cassure antigénique résulte d’échange de fragments génomiques entre
des souches virales d’origine différente @
(d) Les échanges de fragments génomiques surviennent lors de co-infections
par plusieurs virus chez un même animal, de façon privilégiée un oiseau,
puisque ceux-ci sont infectables par les virus infectant l’homme et le porc.
(e) La surveillance de l’évolution des virus grippaux est assurée par un réseau
mondial de laboratoire géré par l’OMS et les instances nationales des pays
membres @
51.
La grippe saisonnière :
10
(a) Survient dans une population qui dans son ensemble a déjà été infectée par
le même type de virus @
(b) Survient tous les hivers avec pics épidémiques survenant tous les trois ou
quatre ans @
(c) Doit être prévenue chez les personnes à risque par la vaccination @
(d) Un seul type viral circule par hiver
(e) Peut être responsable de quelques milliers de mort par an en France @
52.
Concernant la classification des virus
(a) Elle repose sur les caractéristiques physico-chimiques des virions @
(b) Elle repose sur le nombre des protéines d’enveloppe
(c) Elle repose sur la nature de leur génome @
(d) Elle est hiérachisée en ordre, famille, genre et espèce @
(e) Elle recoupe le pouvoir pathogène des virus
53.
Concernant la réplication des virus
(a) Les virus sont des parasites cellulaires obligatoires @
(b) Le tropisme viral pour un hôte ou un organe ne dépend que des récepteurs
cellulaires permettant l’entrée des virus dans les cellules
(c) Les virus utilisent l’énergie fournie par la cellule pour sa réplication @
(d) Les virus peuvent induire des effets cytopathogènes et être lytiques pour
les cellules infectées @
(e) Les virus peuvent induire une immortalisation des cellules qu’ils infectent
@
54.
Concernant la réponse immunitaire innée
(a) Seules les cellules immunitaires sont capables de répondre à une infection
virale
(b) Elle comporte une composante inflammatoire et une composante antivirale
stricte @
(c) La présence d’un virus est détectée par un récepteur spécifique
(d) L’interféron gamma a une action directement anti-virale
(e) Elle favorise les infections chroniques en bloquant les effets cytopathogènes
55.
Les virus
(a) Contiennent à la fois de l’ADN et de l’ARN
(b) Peuvent avoir une enveloppe lipidique @
(c) Possèdent leur propre métabolisme énergétique
(d) Peuvent coder des enzymes @
(e) Ont leur génome protégé par une paroi lipopolysaccharidique
56.
Concernant la sérologie en virologie
(a) La présence d’IgM contre un virus signe toujours une primo-infection due
à ce virus
(b) Un résultat sérologique négatif pour un virus permet d’éliminer le diagnostic d’une infection due à ce virus
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(c) La présence d’IgG contre un virus est en faveur d’une infection ancienne
ou récente par ce virus @
(d) L’apparition d’anticorps peut être retardée chez un patient immunodéprimé
@
(e) Elle apporte des preuves indirectes d’infection @
57.
A propos des enveloppes virales
(a) la partie lipidique n’est pas d’origine virale @
(b) les glycoprotéines d’enveloppe ont un rôle dans l’entrée des virus dans la
cellule @
(c) elles sont constituées d’une bicouche de phospholipides @
(d) elles confèrent une grande résistance des virus à l’air ambiant
(e) les virus enveloppés sont détruits habituellement par les tensio-actifs et détergents @
58.
Concernant les méthodes diagnostiques en virologie
(a) celles qui détectent les antigènes et/ou génomes viraux sont dites directes
@
(b) la détection de la présence de composants viraux est indispensable au diagnostic d’une infection virale active
(c) la recherche d’une réponse immunitaire contre un virus est une méthode
indirecte de diagnostic @
(d) la détection d’anticorps spécifiques d’un virus est signe d’une infection
active ou passée @
(e) la culture cellulaire est une méthode de choix simple pour la détection de
virus
59.
La réponse immunitaire innée
(a) Induit une réponse anti-virale @
(b) Favorise la réponse immunitaire adaptative @
(c) Est associée à une inflammation déclenchée par l’activation de l’inflammasome @
(d) Entraine souvent la mort de la cellule infectée par un virus @
(e) Reconnaît des motifs viraux partagés par de nombreux virus @
60.
Concernant la réponse immunitaire adaptative
(a) Elle est la première ligne de défense de l’hôte
(b) Elle comprend une composante humorale et une composante cellulaire @
(c) Les anticorps peuvent apparaître dès la deuxième semaine après l’infection
@
(d) Les lymphocytes CD8 positifs reconnaissent des peptides viraux à la surface des cellules associés aux molécules du système majeur d’histocompatibilité @
(e) Elle entraine souvent la mort des cellules infectées @
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