la nourriture puis produit de l’énergie à partir de son
métabolisme. Lorsque la porte de la cellule est
ouverte, la nourriture peut y pénétrer et être utilisée
par le corps pour produire de l’énergie de manière
efficace. En revanche, si la porte est fermée, la
nourriture est piégée à l’extérieur de la cellule, elle ne
peut pas être transformée en énergie et elle est sera
stockée sous forme de graisse.
Le chemin immunitaire et le métabolisme sont tous les
deux régulés par le messager chimique insulin-like
growth factor-1 » (IGF-1). Les niveaux d’IGF-1 sont
définis à l’intérieur du corps et sont produits par le foie.
L’IGF-1 est capable de se lier à la fois à l’ integrine
récepteur du système immunitaire et au tyrosine kinase
recepteur du métabolisme. Evidemment, si plus d’IGF-1
est requis ou utilisé par l’un des récepteurs, il y en aura
moins pour l’autre.
Plusieurs conditions sont nécessaires pour que la porte de la cellule soit ouverte. Elles
incluent une fourniture d’aliments équilibrés ainsi que de l’IGF-1 libre capable de se lier
au tyrosine kinase recepteur pour le métabolisme.
Qu’arrive t’il lorsque nous réagissons aux aliments que nous mangeons ?
Dans le cas où le corps a une réponse de type immunitaire vers un aliment en
particulier, un certain nombre de choses se produisent. Comme le corps identifie la
substance alimentaire étrangère, il envoie des signaux aux cellules, à travers tnf-Alfa,
pour déclencher une réponse immunitaire et utiliser la majorité d’ IGF-1libres pour se
lier aux récepteurs d’intégrine (immune system activators) afin d’obliger les cellules à
combattre l’intrus. Ainsi, moins d’IGF-1 pourront se lier aux récepteurs….(fig 2&3). Ceci
laissera moins d’IGF-1 pour se lier aux récepteurs tyrosine kinase (métabolisme) qui est
la clef qui permet d’ouvrir la porte de la cellule (fig. 2 & 3 ). De ce fait, peu de
nourriture pourra entrer dans la cellule, elle en sera alors écartée pour être stockée
sous forme de graisse. C’est pour cela que, lorsque nous sommes malades, nous avons
beaucoup moins d’énergie. Une conséquence supplémentaire est que les muscles du
corps auront reçu moins d’énergie, ils émettront donc un signal à destination du cerveau
pour lui demander de manger plus afin de disposer de plus d’énergie.
C’est l’une des raisons pour laquelle les gens qui souffrent de l’obésité ont toujours faim.
Manger plus n’est cependant pas la solution puisque nous risquons de manger plus
d’aliments auquel notre corps réagit. Si tel est le cas, peu importe la quantité mangée,
nous n’obtiendrons jamais l’énergie dans les muscles et la fatigue et la faim seront
toujours présentes.
Pourquoi est ce que les autres régimes n’arrivent pas à empêcher la prise de
poids ?
Si le corps est sevré en hydrates de carbone ou en graisses, il ne va pas obtenir une
alimentation équilibrée et à nouveau les portes de la cellule ne vont pas s’ouvrir
complètement. A court terme, si aucun hydrate de carbone n’est mangé, le corps se
résoudra à utiliser ses propres réserves d’hydrates de carbone pour équilibrer l’apport en
nourriture. Ce processus se produira jusqu’à ce que les réserves d’hydrate de carbone
soient terminées et, à ce moment-là, la porte de la cellule se refermera à nouveau. C’est
la perte de poids qui survient souvent pour des régimes de type abstinence. La demande
d’IGF-1 étant réduite, le cerveau est instruit de réduire sa production. Cependant, le
problème survient lorsque le régime revient à la normale et lorsque les aliments mangés
continuent à causer une réponse inflammatoire aux niveaux amoindris d’ IGF-1.De ce
fait, les portes de la cellule se ferment et les hydrates de carbone mangés sont restitués
dans le corps. Le seul moyen de contenir la prise de poids est d’accroître la quantité
d’IGF-1 libres pour s’assurer que les portes de la cellule sont ouvertes. Pour y arriver
Fig 2. si le niveau de IGF-1 libre est trop bas en
raison de l’activation du système immunitaire ou si il
y a déséquilibre nutritionnel, l’entrée de la cellule se
bloque, empêchant la nourriture de se convertir en
énergie entraînant donc leur stockage sous forme de
graisses