LA PRESSE MONTRÉALSAMEDI 29NOVEMBRE 2003ARTS &SPECTACLES 21
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ARTS ET SPECTACLES
UN RENDEZ-VOUS DANS L’IRRÉEL
Àgroscanons
ANNE-MARIE CLOUTIER
CRITIQUE
COLLABORATION SPÉCIALE
Audépart,Unrendez-vous dans
l’irréel est une belle etgénéreuse
idée :réunirsur lamême scène six
interprètes,auteurs etcomposi-
teurs (l’un, l’autreoulestroisàla
fois)chevronnésmaispeuconnus
—Daniel Prudian, Céline Faucher,
BenoîtMartel, PatrickOlafson,
MaryseRinguetteetSylvie
Royer—afin de leur offrirune tri-
bune oùs’exprimeretmettreleur
talenten valeur.Et,dumême
coup, sedéfendrecontreleraz-
de-marée actuel dessaucissesHy-
grade de lachanson, cesvedettes-
champignonsmanufacturéesen
série parune tristeacadémie.
Louable initiative!
Leprojetajailli de latêtedeLouis
St-Andréqui,après10ansde tra-
vail en formation,direction artisti-
queetmiseenscène dansle do-
maine de lachanson,aaccouché
d’unspectacle-conceptoùchacun
desartistesason «moment». Mi-
chel F.April en signe ladirection
musicale.
Pour assurercerendez-vous,le
metteur en scène asortil’artillerie
lourde. C’est le moinsqu’on puisse
dire. Lesinterprètesonttous des
voixextraordinaires.Certainssont
effectivementdesdécouvertespo-
tentielles.Maison veut tellement
convaincre,lesnumérossonttelle-
mentappuyés,leséclairagessontsi
agressants etlesarrangements sont
parmoments sichargésqu’on a
l’impression d’êtreprisen otages.
Tignassejusqu’en basdesfesses,
torsenu,brasen croix,Daniel Pru-
dians’époumone:«Onpeut vaincre
lamort ». Onsecroiraitàune séance
de photosdansunmagazine fémi-
nin. Est-ceàcemomentouplus
tard?Quoi qu’il en soit,sur unfond
musicalronflant,défilentsur deux
écransdesimagesd’enfants dutiers-
monde,de cimetières,j’en passe.
Rien ne seperd,tout serécupère.
Danscecontexte,latechnique
éclipsetouteforme d’émotion. Mê-
me le texte(inédit)deGeorges
Moustaki,Unrendez-vous dansl’ir-
réel,perddesapoésie. Quelques
raresexceptions,dontCéline
FaucherchantantDelalumière.
La simplicitérevient.L’au-
thenticitéaussi.
Fallait-il recouriraux mêmes
armesquele«camp adver-
se»?Pourquoi untel dé-
ploiement?Pourquoi les
chanteurs poussent-ilsàce
pointleur voix?N’yaurait-il
paseude placepour davanta-
ge de modulations,de subtilité,de
nuances?Pour desmoments plus
dépouillés?Desgroscanonsdans
le silence,c’est assourdissant.
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UN RENDEZ-VOUS DANS L’IRRÉEL,
conçuetmisen scène parLouisSt-An-
dré. Interprètes:Daniel Prudian, Mary-
seRinguette, Céline Faucher,Patrick
Olafson, Sylvie Royer,BenoîtMartel.
Direction musicale :Michel F.April. Ce
spectacle est présentéàlaCinquième
Salle de laPlacedesArts jusqu’àde-
main.
PHOTO IVANOH DEMERS,LA PRESSE ©
PatrickOlafson, l’undessixartistesquioccupentlaCinquième Salle de laPlacedesArts.
Partenai remajeur :
Ça c h a nge de l at élé
Corrigé dutest officiel de qualificat ion
Para g r a phe1
1. A=elle ne s’étaitjamaissentie (le participe passédesverbesaccidentellement
p r onomin a ux,comme s esenti r,s’ accorde avecle complémentdirectsicelui-ciest placéavant; le
complémentdirectétanti cilepronom réfléchi s’ ,le participe s’ accorde auféminin s ingulier)
2.D=aux acti vi tésqu’elle avai tessayéde fai re(le participe passéemployéavecavoirs’ accorde
avecle complémentdirectsicelui-ciest placéavant; i cicecomplément,de faire,est placéaprès,
d’oùl’invari abilitéduparticipe)
3.B=celles-cis’étaientaperçues(le participe pa ssédesverbespronominaux dontle pronom
réfléchi n’apasde fonction,comme s’ apercevoir,s’ accorde avecle sujetduverbe,i ciauféminin
pluriel)
4. B=elless’étaientingéniées(le participe passédesverb esessentiellementpronominaux,
comme s’ingénier,s’ accorde en genreeten nombreavecle sujetduverbe,i cielles,féminin pluriel)
5. D=tout le malqu’elless’étaientdonné (le participe passédesverbesaccidentellement
pronominaux,comme sedonner,s’ accorde avecle complémentdirectplacédevant; i ci ,ce
complémentest qu’ ,quiremplacemal,doncle participe restemasculin singulier)
Paragraphe 2
6.B=elle ne broierai t9. A=net egêne surtout pas
7.B=elle ne deviendrai t10 .A=bien qu’elle eût
8. B=f ai s-le-noussa voir
Para g ra phe 3
11. A=inoculé 14. A=apoplexie
12.A=renifler15. B=escarr es
13.A=coliques
Paragraphe 4
16 .A=cathéter19. C=symptômes
17.D=hématomes20.D=géri atre
18. B=abcès
Paragraphe 5
21. B=hypocondri aque24. A=phtisie
22.B=borborygmes25. A=syphilis
23.A=antiphlogistique
Paragr aphe 6
26.A=u neviolenteinfluenza2 8. B=l’ appendiceenlevé
27.A=u neécha rde 29. B=dessphacèlesbleutés
Para graphe 7
30.A=anti corps32.B=médecin-chef
31. A=pneumothorax33.C=blocopératoire
Paragraphe 8
34. D=Quellesq uesoientlescauses(quand quel queest placédirectementdevantunverbeau
subjonctif,le plus souventêtre,il s’écri ten deux mots,etquel,adjectif,s’ accorde avecle sujetdu
verbe,i cicauses,féminin pluriel)
35. A=même lesplus grandsspéci alistes(même est adverbe,doncinvari able,quand il ale s ens
de «aussi»,cequiest le casi ci)
36.B=tests diagnostiq ues(quand il s’ agitdunom,on écri tdiagnostic;l’adjectif setermine quant
àl uipar–q ue)
37.A=aucunrésultatconcl uant(aucunne s’emploie aupluriel qu’ avecdesnomsquin’ontpasde
singulier ,cequin’est pasle casde résultat)
38. B=lesjouesdevenirpourpr es(pourpr e,adjectif de couleur,prend l amarquedupluriel)
39. B=environ lamoitié despatients souffrent(quand lamoitié désigne une proportion
approx imati ve,le verbes’ accorde avecle complémentde l amoitié)
4 0.C=lesportos(le nom communquidésigne le vin produi tàPorto,auPortugal ,s’écri tsans
maj uscule initi ale etprend l amarquedupluriel)
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