transformant sous l'effet du milieu par adaptations, mais pas de mécanismes proposés vraiment.
–« De l'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle, ou la préservation des races favorisées dans
la lutte pour la vie » (titre anglais original : On the Origin of Species by Means of Natural Selection, or
the Preservation of Favoured Races in the Struggle for Life), que Darwin publie en 1859 qu’elle se
constitue en tant que science, à travers une théorie cohérente, qu’il continue de compléter jusqu’à sa mort en
1882. ( video cliquer ici)
L’espèce est l’un des trois niveaux principaux de description du vivant classiquement reconnus, avec le
gène et l’écosystème. C’est aussi l’un des concepts sur lequel on a le plus écrit en biologie et en écologie.
Il y a 150 ans, Darwin déjà écrivait : « Je viens juste de comparer entre elles des définitions de l’espèce […], il
est vraiment comique de voir à quel point peuvent être diverses les idées qu’ont en tête les naturalistes lorsqu’ils
parlent de l’ « espèce »; chez certains, la ressemblance est tout, et la descendance de parents communs compte pour peu
de choses ; chez d’autres, la ressemblance ne compte pratiquement pour rien, et la création est l’idée dominante ;
pour d’autres encore, la descendance est la notion-clé ; chez certains, la stérilité est un test infaillible, tandis que
chez d’autres, cela ne vaut pas un sou. Tout cela vient, je suppose, de ce que l’on essaie de définir l’indéfinissable. »
(lettre à Hooker du 24 décembre 1856)
L'espèce vue par Linné est figée, = vision créationniste. Ernest Mayr 1942 = vision biologique d'interfécondité.
Simpson = vivion évolutive car paléontologue, Hebert 2003 = vision moléculaire car la morphologie ne permet pas
toujours de reconnaître l'espèce ex les drosophiles espèces jumelles ne pouvant s'accoupler dans l'ex polycopié.
En conclusion, actuellement, une espèce est un ensemble d'individus réellement ou potentiellement interféconds,
avec descendance fertile, isolé génétiquement des autres populations ( signifie que la barrière ultime après celle des
aires géographiques différentes, des comportements, de l'anatomie lors de l'accouplement est l'échelle moléculaire
résultant de l'expression des gènes = incompatibilité de reconnaissance entre molécules pour la fécondation lors de la
fusion des membranes plasmiques entre spermatozoïde et ovocyte par exemple)
Comment expliquer le maintient, la disparition ou l'augmentation des variations morphologiques, anatomiques,
moléculaires, dans une espèce ?
III - De la diversification des êtres vivants à l'évolution des espèces et de la biodiversité :
A- Evolution des populations au cours du temps par sélection naturelle et dérive : ex TP paludisme et
drépanocyotse , phalène ex p 56, 57 ...logiciels anagène et evolution.
La biodiversité a été définie en seconde et présentée comme produit et étape de l'évolution. Dans les classes précédentes,
il a été montré que des individus porteurs de diverses combinaisons génétiques peuvent différer par leurs potentiels
reproducteurs (plus grande attirance sexuelle exercée sur le partenaire ; meilleure résistance à un facteur du
milieu, aux prédateurs par mimétsime ; meilleur accès à la nourriture grâce à la symbiose, etc.). Cette influence,
associée à la dérive génétique, conduit à une modification de la diversité génétique des populations au cours du temps.
Sous l'effet de la pression du milieu, de la concurrence entre êtres vivants et du hasard, la diversité des
populations change au cours des générations. L'évolution est la transformation des populations qui résulte de ces
différences de survie et du nombre de descendants.
On insistera sur l'existence d'une survie différentielle par sélection naturelle et sur l'importance de l'effectif des
descendants si il y a dérive génétique , sélection naturelle et dérive génétique conduisent à une modification des
populations.
Rem : sélection naturelle = pas forcément le plus fort, celui qui est le mieux adapté à un instant T dans un milieu
donné....
B- Spéciation et nouvelle biodiversité sous l'effet des activités humaines ? : cf ex Pizzly
L'homme par ses activités modifie rapidement l'environnement et donc les aires de répartition géographique
des EV, produit des agents mutagènes donc interfère sur les facteurs non génétiques et génétiques à l'origine de
la spéciation. Il favorise dans certains cas la disparition des espèces mais peut aussi favoriser l'appartion
d'hybrides, tout cela rapidement...
Conclusion :
La diversité du vivant est en partie décrite comme une diversité d'espèces. La définition de l'espèce est délicate et peut
reposer sur des critères variés qui permettent d'apprécier le caractère plus ou moins distinct de deux populations (critères
phénotypiques, interfécondité, etc.). Le concept d'espèce s'est modifié au cours de l'histoire de la biologie. Une espèce
peut être considérée comme une population d'individus suffisamment isolés génétiquement des autres populations. Une
population d'individus identifiée comme constituant une espèce n'est définie que durant un laps de temps fini. On dit
qu'une espèce disparaît si l'ensemble des individus concernés disparaît ou cesse d'être isolé génétiquement. Une espèce
supplémentaire est définie si un nouvel ensemble s'individualise.
Objectifs et mots-clés. Dans la continuité de l'approche des classes précédentes, il convient de montrer que l'espèce est
une réalité statistique, collective et que c'est dans cette optique que la spéciation peut être envisagée. [Limites. Il ne s'agit