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Conférence de Gabrielle Cluzel
Le 21 Novembre 2016 à 18h30 à la Maison des Associations de Troyes
Présidée par Jean-Louis CHATON, Président du CARED, devant 130 participants
Rédigé par Daniel Lecomte (CARED)
Mr Jean-Louis Chaton accueille chaleureusement Gabrielle Cluzel venue
nous parler du féminisme qu’elle estime perverti, dénaturé par la gauche
depuis 1968.
Citation de Gabrielle Cluzel lors d’une conférence précédente :« Je n'ai
pas la prétention de faire une analyse du féminisme depuis des siècles à
travers le monde. De remonter à l'âge de pierre pour étudier la condition de
la femme dans les grottes préhistoriques. Je veux seulement évoquer ce
que je connais. Ce féminisme en mini-jupe, mutin comme une parisienne de
Kiraz, que l'on trouvait sur les barricades de mai 68, devenu ce féminisme
imposant et tyrannique, aux allures de rombière de Faisant, que l'on trouve
à présent sur les ruines de mai 68. Une rombière acariâtre et autoritaire
avec sa moitié, l'homme occidental, faible et maigrelet, qu'elle morigène
toute la sainte journée et fait avancer tête baissée... mais une rombière
laxiste, aveugle, et masochiste avec les enfants qu'en couchant avec
l'amant de toujours, la gauche, elle a engendrés et réchauffés dans son
sein : libération sexuelle, laxisme judiciaire et islam impérieux. »
L’on comprend rapidement que notre hôte est affirmé dans ses
convictions, le ton est donné dès les premières minutes :
Gabrielle Cluzel cite les divers journaux où elle écrit : Bd Voltaire (rédactrice
en chef), Radio-courtoisie et Monde et vie puis nous amène au sujet
principal qui sera traité ce soir : le féminisme et l’islam.
« Pour égratigner le féminisme il vaut mieux être une femme sinon c’est
mal perçu » nous dit-elle
« Le féminisme actuel est une imposture qui maltraite la femme en général,
et ignore totalement la condition de la femme dans l’islam, il est même
d’une extrême complaisance pour l’islam. »
« La femme est au cœur des coups de butoir que donne l’islam contre notre
culture, le burkini, le voile islamique, les mariages forcés, les rixes entre
patients et personnel hospitalier, les agressions pour tenues jugées
indécentes, les viols du Nouvel An en Allemagne …
Tout cela symbolisé par cette phrase extraite du livre de François
Hollande (un président ne devrait pas dire ça) « La femme voilée
d’aujourd’hui sera la Marianne de demain ».
« Cette phrase extraite de son contexte a été interprétée de toutes les
façons et n’est sans doute pas à prendre au pied de la lettre, néanmoins
quelle irresponsabilité face à l’ennemi islamiste faisant feu de tout bois de
cette phrase ».
« Le féminisme devrait être le rempart contre cet islam dévorant qui fait
vaciller notre perception de la femme, mais il est inopérant, mieux que ça il
en fait son lit »
« Le féminisme n’aime pas la femme car il veut la changer, or on sait que
celui qui aime ne cherche pas à changer l’autre, l’objet de son affection,
mais à l’aider à s’épanouir avec ses attributs mais ce n’est pas le fait du
féminisme qui cherche à nier l’identité de la femme et à la brouiller »
« Le féminisme ne sert pas la droite mais la gauche, le féminisme a toujours
couché avec la gauche et pour des raisons électoralistes a refusé de
dénoncer les dangers que courent les femmes avec l’islam »
La presse féminine n’a aucune grâce à ses yeux « Elle est un prêt-àpenser servi comme un prêt-à-porter, et sert de véhicule pour la doxa de
gauche »
« Au sujet du problème des immigrants aucun article de fond ne l’évoque, le
sujet est seulement traité dans le domaine de l’affectif et de l’empathie, si
elle avait tiré la sonnette d’alarme les femmes auraient pris conscience de
certain nombre de tensions, ce féminisme trompeur tient la femme
prisonnière »
« Cette presse féminine alerte les femmes sur des petites choses dérisoires
comme la couleur des playmobils mais en revanche sur l’islam elle ne voit
rien, …elle n’en parle pas »
« Donc on le voit au fur et à mesure que l’islamisme fait reculer notre
culture, une autre arrive pour compenser le vide »
La galanterie, la sexualité seront ensuite quelque uns des sujets abordés
avec tout autant de griefs contre le féminisme.
Gabrielle Cluzel semble intarissable et maitrise parfaitement son sujet.
L’auditoire, sans doute un peu plus féminin que d’habitude n’a pas manqué
d’applaudir chaleureusement notre hôte.
Elle a publié : Rien de grave (nouvelles), éditions Clovis, 2003.
Un soupçon d'imprévu (nouvelles), éditions Clovis, 2005, prix Renaissance
2006. Méfiez-vous de la France bien élevée, 2013, éd.Mordicus. Adieu
Simone Éditeur : CENTURION (2016)
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