On approche un ballon chargé ( - ) près
d’un morceaux de papier: le papier se
colle au ballon.! Le ballon modifie
(par induction électrostatique) la
répartition des charges dans le papier:
les charges ( - ) attirent les charges ( + )
du papier.
En temps normal l'air constitue un parfait isolant: les charges positives et négatives sont
dispersées, la différence de potentiel dans un nuage étant très faible.!
Les éclairs se manifestent lorsque l'air devient conducteur. Les éclairs viennent de régions
ionisées (nuages ou terre) portées à des différences de potentiel importantes. Lorsque les électrons
chargés ( - ) dans une région sont fortement attirés par les charges ( + ) présentes dans une autre
région (la terre par exemple), la différence de potentiel atteint un tel niveau que des électrons libres
s'entrechoquent, provoquant une "avalanche électronique" et créent un canal ionisé conducteur
d'environ 1 m de diamètre dans le nuage.!
Ce canal est fait d'ions et d'électrons; c'est un plasma conducteur. Près du sol ( + ), les
particules sont attirées par leur charge opposée, un canal ionisé s'amorce rejoignant celui formé au
sein du nuage. A cet instant l'éclair se manifeste en suivant la trajectoire offrant la plus faible
résistance, d'où son parcours en zigzag.
C'est au moment où le canal de retour (d'ordinaire issu du sol) se crée que l'éclair s'illumine et
que l'on entend le tonnerre. Dans l'exemple où la foudre va du nuage vers le sol seul le premier
éclair de retour présente une structure arborescente tandis que les décharges successives utiliseront
toujours le même canal, donnant aux éclairs l'impression de clignoter.
Il peut y avoir jusqu'à 30 décharges de retour venant de la terre en l'espace d'une à deux
secondes, donnant l'impression que l'éclair est persistant et très lumineux.
La foudre ne "tombe" donc pas uniquement du ciel mais monte également du sol.