Notes
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
déjà comptabilisée dans les capitaux propres. Ces incidences se répercuteront
également sur nos ratios de capital, sauf en ce qui concerne le cumul des autres
éléments de la perte globale (cumul des autres éléments de la perte étendue, en
PCGR) attribuable à la conversion des établissements à l’étranger, qui n’aura pas
d’incidence sur nos ratios de capital.
L’information qui suit est fournie de manière à permettre aux lecteurs de nos
états financiers d’obtenir une meilleure compréhension de l’incidence prévue de
notre passage aux IFRS sur nos états financiers consolidés. Cette information tient
compte des choix liés à l’adoption de l’IFRS 1, la norme sur la première application,
de nos choix de méthodes comptables selon les IFRS et des principales modifications
de conventions comptables découlant de l’adoption des IFRS. Le principe général
inhérent à l’IFRS 1 est l’application rétroactive, de sorte que notre bilan d’ouverture
aux fins des états financiers de l’exercice de comparaison devra être retraité comme
si la Banque avait toujours appliqué les IFRS, et l’incidence nette devra être pré-
sentée comme un rajustement du solde d’ouverture des résultats non distribués.
Cependant, l’IFRS 1 prévoit des exceptions obligatoires et autorise certaines exemp-
tions facultatives à l’application rétroactive complète. Lors de la préparation de notre
bilan d’ouverture provisoire conformément à l’IFRS 1, nous avons appliqué certaines
exemptions facultatives ainsi que les exceptions obligatoires à l’application
rétroactive complète, tel qu’il est décrit ci-après.
Exemptions à l’application rétroactive complète adoptées
Nous avons choisi d’appliquer les exemptions facultatives à l’application
rétroactive complète suivantes :
‰Prestations de retraite et autres avantages sociaux futurs – Nous avons choisi
de comptabiliser la totalité des écarts actuariels cumulés (le cumul total des
gains et des pertes actuariels, en PCGR) au 1er novembre 2010 dans le solde
d’ouverture des résultats non distribués en ce qui a trait à la totalité de nos
régimes d’avantages du personnel (régimes d’avantages sociaux, en PCGR).
‰Regroupements d’entreprises – Nous avons choisi de ne pas appliquer
rétroactivement l’IFRS 3, la norme sur les regroupements d’entreprises, pour
comptabiliser les regroupements d’entreprises qui ont eu lieu avant le
1er novembre 2010.
‰Transactions dont le paiement est fondé sur des actions (transactions liées à
des paiements à base d’actions, en PCGR) – Nous avons choisi de ne pas
appliquer rétroactivement l’IFRS 2, la norme sur la comptabilisation des paie-
ments fondés sur des actions, pour comptabiliser les instruments de capitaux
propres attribués le ou avant le 7 novembre 2002 ou les instruments de capi-
taux propres attribués après le 7 novembre 2002 dont les droits auront été
acquis avant la date de transition. Nous avons également choisi de ne pas
appliquer rétroactivement l’IFRS 2 pour comptabiliser les passifs découlant des
transactions dont le paiement est fondé sur des actions que nous avons réglés
en espèces avant la date de transition.
‰Écarts de conversions cumulés – Nous avons choisi de ramener à néant le
cumul des autres éléments de la perte étendue attribuable à la conversion des
établissements à l’étranger à la date de transition, et de comptabiliser le
rajustement dans le solde d’ouverture des résultats non distribués.
‰Décomptabilisation des actifs et des passifs financiers – Nous avons choisi
d’appliquer à nos prêts titrisés la disposition liée à la décomptabilisation de
l’IAS 39, Instruments financiers : comptabilisation et évaluation,defaçon
prospective pour les opérations de titrisation ayant eu lieu le ou après le
1er janvier 2004.
‰Désignation d’instruments financiers constatés précédemment – Nous avons
choisi de désigner les obligations hypothécaires du Canada s’élevant à
3 477 millions de dollars comme des titres disponibles à la vente à la date de
transition. Les titres disponibles à la vente sont évalués à la juste valeur, et les
gains et pertes non réalisés sont comptabilisés dans les autres éléments du
résultat étendu (de la perte étendue). Ces obligations étaient antérieurement
désignées comme titres de négociation et étaient évaluées à la juste valeur,
les variations de la juste valeur étant portées aux revenus de négociation. Ces
obligations procuraient une couverture économique associée à la vente des
hypothèques dans le cadre d’un programme de titrisation de tiers en vertu des
PCGR du Canada. Aux termes des IFRS, cette couverture économique n’est plus
requise, puisque ces hypothèques demeureront inscrites au bilan.
Exceptions obligatoires à l’application rétroactive
Nous avons appliqué les exceptions obligatoires à l’application rétroactive com-
plète suivantes :
‰Comptabilité de couverture – Seules les relations de couverture qui remplissent
les critères de la comptabilité de couverture selon les IFRS à la date de transi-
tion sont comptabilisées comme des couvertures dans nos résultats selon
les IFRS.
‰Estimations – Les connaissances acquises a posteriori n’ont pas été utilisées
pour établir ou réviser des estimations; par conséquent, les estimations que
nous avions précédemment effectuées selon les PCGR du Canada concordent
avec celles appliquées selon les IFRS.
Choix de méthodes comptables
Nous avons opté pour les choix de méthodes comptables suivantes lorsque les
IFRS prévoyaient différentes options :
‰Avantages de retraite et autres avantages futurs du personnel (Prestations de
retraite et autres avantages sociaux futurs, en PCGR) – Nous avons choisi de
reporter nos gains ou pertes non constatés liés au marché sur les actifs des
caisses de retraite et l’incidence des variations des taux d’actualisation ou de
différences entre les résultats réels des régimes et les prévisions faites par la
direction quant aux obligations au titre des prestations de retraite (montants
liés au marché) dans notre bilan. Nous amortirons les montants supérieurs à
10 % du solde des actifs de nos régimes ou de celui de nos obligations au titre
des prestations dans la charge de retraite sur la durée résiduelle d’activité des
employés actifs. Cette méthode concorde avec la convention actuelle que nous
appliquons selon les PCGR du Canada. L’autre choix possible aux termes des
IFRS consiste à comptabiliser les montants liés au marché directement dans les
capitaux propres.
‰Investissements des banques d’affaires – Nous avons choisi de désigner cer-
tains investissements à la juste valeur par le biais du résultat net. Les variations
ultérieures de la juste valeur seront comptabilisées en résultat à mesure
qu’elles surviendront. Les investissements non désignés à la juste valeur par le
biais du résultat net seront comptabilisés comme des titres disponibles à la
vente, des placements à la valeur de consolidation ou des prêts, selon les
caractéristiques de chaque investissement. Selon les PCGR du Canada, nous
comptabilisons tous nos investissements des banques d’affaires à la juste
valeur, et nous comptabilisons les variations de la juste valeur en résultat à
mesure qu’elles surviennent.
‰Placement dans des coentreprises – Nous avons choisi de comptabiliser nos
placements dans des coentreprises selon la méthode de la consolidation pro-
portionnelle. Cette méthode concorde avec la convention actuelle que nous
appliquons selon les PCGR du Canada. L’autre choix possible aux termes des
IFRS consiste à comptabiliser les placements dans des coentreprises selon la
méthodedelamiseenéquivalence.
Principales modifications de conventions comptables découlant de
l’adoption des IFRS
Les principales modifications de conventions comptables qui sont indiquées ne
doivent pas être interprétées comme constituant une liste complète des
répercussions de l’adoption des IFRS, mais bien comme représentant les plus
importantes de ces principales modifications. Le bilan d’ouverture provisoire non
audité au 1er novembre 2010 retraité en IFRS est présenté dans la section
Modifications futures des conventions comptables – IFRS du Rapport de gestion,
aux pages 73 à 77 du présent Rapport annuel.
Avantages de retraite et autres avantages futurs du personnel
Les gains et les pertes actuariels se composent des gains et des pertes liés au
marché réalisés sur les actifs des caisses de retraite et de l’incidence des
changements des taux d’actualisation et d’autres hypothèses ou de différences
entre les résultats réels des régimes et les prévisions faites par la direction quant
aux obligations au titre des prestations de retraite. En vertu des PCGR du Canada,
ces montants sont reportés et seuls les montants supérieurs à 10 % du solde des
actifs de nos régimes ou de celui de nos obligations au titre des prestations sont
inscrits dans la charge de retraite sur la durée résiduelle d’activité des employés
actifs. Aux termes des IFRS, nous avons choisi de comptabiliser la totalité des
écarts actuariels cumulés au 1er novembre 2010 dans le solde d’ouverture des
résultats non distribués en ce qui a trait à la totalité de nos régimes d’avantages
du personnel.
Titrisation d’actifs
La titrisation consiste principalement à vendre à des entités hors bilan ou à des
fiducies des prêts que nous avons consentis (programmes de titrisation). En vertu
des PCGR du Canada, nous comptabilisons les cessions de prêts à nos pro-
grammes de titrisation et à des programmes de titrisation de tiers comme des
ventes lorsque nous abandonnons le contrôle effectif sur les prêts et qu’une
contrepartie, autre que des billets émis par l’entité de titrisation, a été reçue. En
vertu des IFRS, les actifs financiers sont décomptabilisés uniquement si la quasi-
totalité des risques et des avantages a été transférée. On considère le contrôle
uniquement si la quasi-totalité des risques et des avantages, tel qu’il est établi
dans les critères de décomptabilisation présentés dans la norme IFRS portant sur
les instruments financiers (IAS 39), n’a été ni transférée, ni conservée.
Aux termes des IFRS, les prêts sur cartes de crédit et les prêts hypothécaires
vendus par l’entremise de ces programmes de titrisation ne sont pas admissibles
à la décomptabilisation, puisque nous avons déterminé que le transfert de ces
prêts et de ces prêts hypothécaires n’a pas entraîné le transfert de la quasi-
totalité des risques et des avantages. Cela s’est traduit par la constatation des
actifs et des passifs connexes dans notre bilan consolidé et par la contrepassation,
à la date de transition, des gains constatés précédemment aux termes des PCGR
120 BMO Groupe financier – 194eRapport annuel – 2011