Caille naine de Chine - Christian Foncoux – 3/23
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Habitat :
Chez les amateurs, c'est la caille la plus rencontrée et comme les mutations sont
nombreuses, elle devient encore plus populaire.
Dans la volière, il est préférable de placer sous surveillance un coq avec 2 ou 3 poules, son
attention est ainsi partagée. Si on ne place qu'une poule, il est possible qu'elle coure tout
l'été à moitié déplumée.
Il est conseillé d’installer dans la volière quelques touffes d'herbe, broussailles, pour les
protéger. Derrière des tuiles placées sur le sol, on peut parfois y découvrir beaucoup d'oeufs.
Dans une petite volière au sec, elle peut pondre toute l’année.
Logement et cohabitation :
Si vous voulez avoir de la reproduction naturelle, une grande volière bien aménagée est
nécessaire, avec des recoins à l'abri des regards et des autres occupants où la femelle
pourra couver tranquillement. Une volière plantée est l'idéal. Sinon, elle ne demande que
peu de place. Une cage de 60 cm sur 40, avec une hauteur de 40 cm peut convenir à un
couple, à condition qu'il n'y ait pas d'autres occupants.
Dans les grandes cages et les volières, la possibilité de mettre des cailles dépend en fait
plus de la population que de l'espace lui-même. Il ne faut pas mettre de cailles si la densité
en oiseaux est déjà élevée, car elles seraient souillées par les fientes de leurs colocataires.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que certaines espèces d'exotiques, colombes en
particuliers, passent beaucoup de temps au sol limitant ainsi l'espace disponible pour les
cailles.
Cette caille est pleine de vie, son chant est très particulier, mais pas désagréable.
Alimentation :
Dans la nature elle se nourrit de diverses petites graines, et semences, d'herbes et
d'insectes qu'elle recherche en grattant le sol.
En captivité il faut lui fournir des graines, de la verdure et de la pâtée universelle ou des
insectes.
Elles sont peu exigeantes, un mélange exotique et des mauvaises herbes, les contentent.
Elles raffolent de vers de farine et buffalo ; un peu de granulés spécifiques ou de la pâtée
oiseaux.
On n'oubliera pas de lui laisser à disposition de l'eau claire. Un épi de millet et quelques
insectes vivants de temps à autre en guise de friandises. Elle apprécie aussi des graines
germées
Ces petits galliformes étant peu exigeants, un simple mélange de graines convient très bien.
Nidification :
La femelle construit un nid, rudimentaire avec quelques brindilles, camouflé derrière de
grandes herbes ou des pierres.
Les cailles de Chine ont l'habitude de disperser leurs œufs (7 ou 9 œufs et plus).
Lorsqu'elles sont prêtes à couver, elles rassemblent leurs oeufs, pour les placer dans un
creux. La caille de Chine pond chaque jour un oeuf et après la ponte ne le regarde plus. Cela
s'appelle un dérangement dans l'instinct de couver. Cette pratique devient de plus en plus
fréquente, car on ramasse les oeufs pour les placer dans une couveuse.
L'instinct peut ainsi se perdre ; ce que l'on a constaté chez d’autres oiseaux.
Elevage naturel :
Quand la femelle a fini de pondre, elle couve ses oeufs.
A ce moment, il est parfois nécessaire d'isoler le mâle afin d'éviter un comportement agressif
ou empreint de jalousie.
L'incubation varie de 16 à 18 jours en fonction de la température extérieure. Lors de
l'éclosion, il faut se méfier, compte tenu de la petite taille de l'oiseau (grosseur d'un bourdon),
les cailleteaux passeront sans peine au treillis volière de 1 x 1cm traditionnel et ce, jusqu'à
l'âge de 7 jours.