Caille chinoise - Petit élevage amateur Houffalize

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Christian FONCOUX
ORIGINES-ELEVAGE-STANDARDS
LA
CAILLE
NAINE
DE
CHINE
2005 - 2015
Caille naine de Chine - Christian Foncoux –
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La Caille naine de Chine
Cotumix chinensis chinensis
NL: Chinese Dwergkwartel
D: Chinesische Zwergwachtel
GB : Chinese painted Quail
Origine :
La caille de Chine se rencontre dans les steppes du Sud de la Chine, au Sri Lanka, au Siam,
en Inde et à Taiwan. On la trouve aussi en Australie, à l'île Maurice et l'île de la Réunion, où
elle a été introduite avec succès.
Elle se rencontre dans la savane dans les prairies marécageuses, dans les régions cultivées
ainsi que dans les rizières, après la récolte.
Distribution :
Le genre excalfactoria se divise en plusieurs sous-espèces géographiques.
excalfactoria chinensis chinensis : Inde, sud-est de la Chine, Thaïlande, Indochine et
Formose.
excalfactoria chinensis lineata : Australie et les îles de l'Indonésie.
excalfactoria lepida : Nouvelle Guinée
excalfactoria adansonii : sud de l'Afrique
Sous races éventuelles présentant de minimes différences :
Cotumix chinensis vitoriae – C.c. colletti – C.c. papuensis – C.c. novaeguineae – C.c.
lineatula – C.c. palmeri – C.c. trinkutensis – C.c. lineata – C.c. lepida
Apparence générale :
La caille est le plus petit représentant des galliformes avec une taille maximale de 12 cm. La
poitrine est assez lourde en comparaison de la tête qui est petite. Cette dernière continue
dans le corps, il n’y a pas de nuque.
Oiseau très petit, actif, ramassé, rustique et tranquille. Au maintien calme et demi accroupi.
Elle n’est pas bruyante ni sensible au froid mais bien à l’humidité. Elle est parfois agressive.
Elle vit au sol.
A l'état sauvage :
La caille de Chine peuple les prairies, les zones de broussailles et les forêts claires, ainsi
que les champs cultivés. Omnivore, elle se nourrit de graines, d'herbes et d'insectes qu'elle
recherche en grattant le sol.
Dans la nature, elles vivent en petits groupes de 6 à 7 individus, mais des groupes de plus
de 15 cailles voir plus encore ont déjà été observés.
Cette espèce est monogame et les couples s'isolent pour la période de reproduction
Comportement social :
La caille naine de Chine est monogame.
En volière, il est quasiment impossible de faire un trio, car le mâle se choisira une favorite et
l'autre sera tuée. Il est très important d'éviter la consanguinité lors de la création du couple,
car cet état pourrait être la cause de multiples problèmes tels que: stérilité, mauvaise
éclosion, malformation des cailleteaux à la naissance.
Ce petit galliforme rustique se rencontre aussi bien dans les volières intérieures
qu'extérieures et s'accommode de la compagnie d'autres oiseaux.
La caille est un oiseau craintif, il faut éviter de l'effrayer car elle se lancerait dans les treillis et
pourrait se blesser à la tête.
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Habitat :
Chez les amateurs, c'est la caille la plus rencontrée et comme les mutations sont
nombreuses, elle devient encore plus populaire.
Dans la volière, il est préférable de placer sous surveillance un coq avec 2 ou 3 poules, son
attention est ainsi partagée. Si on ne place qu'une poule, il est possible qu'elle coure tout
l'été à moitié déplumée.
Il est conseillé d’installer dans la volière quelques touffes d'herbe, broussailles, pour les
protéger. Derrière des tuiles placées sur le sol, on peut parfois y découvrir beaucoup d'oeufs.
Dans une petite volière au sec, elle peut pondre toute l’année.
Logement et cohabitation :
Si vous voulez avoir de la reproduction naturelle, une grande volière bien aménagée est
nécessaire, avec des recoins à l'abri des regards et des autres occupants où la femelle
pourra couver tranquillement. Une volière plantée est l'idéal. Sinon, elle ne demande que
peu de place. Une cage de 60 cm sur 40, avec une hauteur de 40 cm peut convenir à un
couple, à condition qu'il n'y ait pas d'autres occupants.
Dans les grandes cages et les volières, la possibilité de mettre des cailles dépend en fait
plus de la population que de l'espace lui-même. Il ne faut pas mettre de cailles si la densité
en oiseaux est déjà élevée, car elles seraient souillées par les fientes de leurs colocataires.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que certaines espèces d'exotiques, colombes en
particuliers, passent beaucoup de temps au sol limitant ainsi l'espace disponible pour les
cailles.
Cette caille est pleine de vie, son chant est très particulier, mais pas désagréable.
Alimentation :
Dans la nature elle se nourrit de diverses petites graines, et semences, d'herbes et
d'insectes qu'elle recherche en grattant le sol.
En captivité il faut lui fournir des graines, de la verdure et de la pâtée universelle ou des
insectes.
Elles sont peu exigeantes, un mélange exotique et des mauvaises herbes, les contentent.
Elles raffolent de vers de farine et buffalo ; un peu de granulés spécifiques ou de la pâtée
oiseaux.
On n'oubliera pas de lui laisser à disposition de l'eau claire. Un épi de millet et quelques
insectes vivants de temps à autre en guise de friandises. Elle apprécie aussi des graines
germées
Ces petits galliformes étant peu exigeants, un simple mélange de graines convient très bien.
Nidification :
La femelle construit un nid, rudimentaire avec quelques brindilles, camouflé derrière de
grandes herbes ou des pierres.
Les cailles de Chine ont l'habitude de disperser leurs œufs (7 ou 9 œufs et plus).
Lorsqu'elles sont prêtes à couver, elles rassemblent leurs oeufs, pour les placer dans un
creux. La caille de Chine pond chaque jour un oeuf et après la ponte ne le regarde plus. Cela
s'appelle un dérangement dans l'instinct de couver. Cette pratique devient de plus en plus
fréquente, car on ramasse les oeufs pour les placer dans une couveuse.
L'instinct peut ainsi se perdre ; ce que l'on a constaté chez d’autres oiseaux.
Elevage naturel :
Quand la femelle a fini de pondre, elle couve ses oeufs.
A ce moment, il est parfois nécessaire d'isoler le mâle afin d'éviter un comportement agressif
ou empreint de jalousie.
L'incubation varie de 16 à 18 jours en fonction de la température extérieure. Lors de
l'éclosion, il faut se méfier, compte tenu de la petite taille de l'oiseau (grosseur d'un bourdon),
les cailleteaux passeront sans peine au treillis volière de 1 x 1cm traditionnel et ce, jusqu'à
l'âge de 7 jours.
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Il est également nécessaire de protéger les abreuvoirs (billes, galets, treillis etc...) afin
d'éviter que les jeunes se mouillent ou se noient.
Les poussins sont brun foncé avec de petites lignes plus claires.
A quatre semaines, les cailleteaux ressemblent aux adultes quoique un peu plus petits.
Ces oiseaux se baguent à l'âge de 4 semaines.
Elevage artificiel :
Réalisé souvent au moyen d’une couveuse statique réglée à 103°F de température et 50%
d’humidité relative.
Après l'éclosion, il faut prévoir un cerclage afin de maintenir les jeunes sous la source de
chaleur car ils sont très sensibles au froid et à l'humidité pendant les quinze premiers jours.
A leur naissance, les poussins sont très vifs et très curieux. Minuscules, ils se faufilent dans
le moindre trou de grillage.
Il est déconseillé d'élever sur du sable, car l'oiseau en mange en le confondant avec la
nourriture, ce qui provoque une mortalité abondante.
Les remarques générales concernant les abreuvoirs sont les mêmes que pour l'élevage
naturel.
Il est préférable de nourrir les poussins avec un aliment spécial du commerce. Les graines et
la pâtée seront ajoutées progressivement aux granulés à partir de la troisième semaine. A
quatre semaines, le plumage permet de sexer les jeunes.
A deux mois, ils sont devenus indépendants. Ils seront aptes à se reproduire dès quatre
mois.
Il est conseillé de mettre à la disposition des jeunes cailles, de la farine d'élevage de 1er âge,
du mouron blanc, du grit fin, des oeufs de fourmi, des vers de farine et un mélange de
différentes graines. Quand l'oiseau a atteint sa taille adulte, il doit disposer d'un récipient
contenant du sable, où il aime se vautrer.
Description générale :
Tête : petite, bien arrondie.
Cou : court et large, sur lequel s’implante bien la tête.
Dos : large, rond, de longueur moyenne, s’écoulant bien vers la queue.
Ailes : courtes, bien serrées au corps.
Poitrine : pleine, ronde et large, s’harmonisant avec le ventre.
Ventre : large, rond et de longueur moyenne, symétrique à la ligne du dos.
Flancs : de largeur moyenne, ne sont pas recouverts par les ailes.
Queue : petite, courte, détendue, très légèrement ouverte et un peu étagée ; les rectrices
sont absentes.
Bec : court, très légèrement courbé et pointu.
Tarses : assez courts et fins.
Doigts : bien écartés.
Plumage : moelleux, peu fourni.
Défauts :
Trop petit par consanguinité – ongles manquants – plumes manquantes à la tête et ou au
dos – sujet trop jeune – plumage rugueux – grande anomalie des tarses – grande anomalie
du bec.
Différences entre les sexes :
Détermination du sexe à +/- 3 mois, par la coloration du plumage dans certaines variétés.
Le petit coq se distingue en plus par un cri mélodieux qui porte loin.
Dimorphisme :
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La caille naine de Chine mesure environ 10 à 12 cm de la tête à la queue, c'est un oiseau
terrestre. Les pattes sont fortes et les ailes courtes. Le bec puissant sert à fouiller le sol. La
forme sauvage est à dominante brune.
Mais le principal dimorphisme sexuel est la bavette blanche et noire du mâle, qui part du
dessous du bec pour s'étaler sur la gorge et le haut de la poitrine. Cette bavette est absente
chez la femelle.
Bague : 3,5 mm.
Masse : 50 grammes environ
Mutations reconnues :
Les mutations ont été revues à la journée des juges de Malonne le 31 mars 2007, confiées
actuellement à la journée des juges néerlandophones, pour ensuite être finalisées par la
Commission des Standards et ratifiée par la Fédération Nationale.
Ceci nous permettant de partir d’une base scientifique, unique et logique pour la Belgique.
Les nouvelles mutations seront alors décrites dans le bulletin officiel.
Mutations reconnues à la journée des juges du 14 Avril 2007, et suivant l’exposé de
Monsieur Alois Mingeroet.
Lors de cette journée des juges néerlandophones, il a été insisté sur le fait de ne pas
accepter trop de mutations car il pourrait y avoir trop de croisements entre les variétés ce qui
serait difficile à contrôler.
La description est représentée par points. Il n’y a pas de texte détaillé et il est d’abord
préférable d’établir une présentation avec notes en attendant les expositions suivantes pour
tester avant de prendre une décision définitive sur les mutations à reconnaître.
Une première grande difficulté chez la caille naine de Chine est la bonne uniformité et le
luisant du plumage. Le logement des animaux est souvent primordial ; par exemple trop peu
de bains de sable frais mis à disposition.
Couleur sauvage : Le grand problème est le croisement entre les sous-races où des
couleurs et dessins différents apparaissent. Il n’y a pas lieu ici de choisir l’une ou l’autre
couleur de dessin. Les petits mâles surtout possèdent un dessin sur le crâne, la gorge et le
dos. La variante dans le rouge à l’avant et sous la poitrine n’est pas jugée. Des ongles
cailloutés indiquent un croisement entre mutants. Des ailes pâlies, par exemple à la base
des plumes de couverture et des rémiges, est aussi un défaut grave.
Argentée : Est semblable à la variété gris perle sauvage. Couleur homogène et pas tachée.
Le dessin est primordial.
Perlée : Front blanc. Dessin perlé clair.
Gris perle argenté : Cette combinaison entre l’argentée et la gris perle n’est pas acceptée.
Brune : Le coq est semblable au sauvage ; la poule est surtout plus pâle. La tête et le dos ne
sont pas plus pâles. Le dessin sauvage est très prononcé.
Facteur foncé : Sans dessin sur la gorge ; la gorge, les joues et les sourcils sont bleus chez
le mâle. La jeune poule est d’un brun rouge
Pastel : Nouveau mutant encore rare. Les yeux sont perlés.
Blanche : Ne pas voir la couleur des yeux ; l’œil doit être foncé ou rouge (albinos)
Mutations reconnues en 2010 (9) :
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Sauvage (phénotype) – blanche – gris argenté sauvage – perlée – cannelle – gris perle
sauvage – panachée (cailloutée) – face bleue – poitrine rouge – rouge brun.
Mutations reconnues en 2013 (9) :
Sauvage (phénotype) – blanche – argenté sauvage – perlée – cannelle – sauvage à poitrine
blanche (cailloutée) – argenté sauvage à poitrine blanche - à visage bleu – à poitrine rouge –
brun rouge.
1.- Fénotype « Sauvage » (Wildkleur)
Le grand problème est le croisement entre les sous-races où des couleurs et dessins
différents apparaissent. Il n’y a pas lieu ici de choisir l’une ou l’autre couleur de dessin.
Les petits mâles surtout possèdent un dessin sur le crâne, la gorge et le dos.
La variante dans le rouge à l’avant et sous la poitrine n’est pas jugée.
Des ongles cailloutés indiquent un croisement entre mutants.
Des ailes pâlies, par exemple à la base des plumes de couverture et des rémiges, sont aussi
un défaut grave.
Coloris du coq
Le coquelet de la caille naine de Chine est un magnifique oiseau coloré ; ce bel oiseau
récompense la vue de prés une fois examiné (Fig.1).
Vu globalement nous pouvons résumer la couleur et le dessin comme suit : (1) brun marqué
de noir dans les parties supérieures avec des stries pâles, (2) la poitrine et les flancs bleus,
(3) brun rouge chaud pour les parties inférieures et (4) un dessin de gorge frappant noirblanc.
Le vertex, l'arrière-bec et la nuque du coquelet sont bruns avec de la tiqueture noire ; une
ligne longitudinale de couleur chamois court sur le vertex et commence au début du bec. Le
front, les sourcils et la bride sont colorés intensément bleu gris.
Pour la description noir-blanc du dessin de gorge on doit remonter dans tout l'arsenal de la
terminologie ornithologique (Fig.1).
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Fig. 1 : Une couleur sauvage magnifique chez un coquelet en mouvement.
Ce noir-blanc dessin de gorge doit être précis et le plus aigu et déterminé possible.
La gorge est noire, terminée par une large bande blanche, devenant plus large du côté de la
poitrine et se terminant par une étroite bande noire. Cette bande doit être régulière et nette.
Sur le dessus du dessin de la gorge se trouve, des deux côtés, un trait blanc.
Les parties supérieures (les épaules, les couvertures des ailes, le dos, le coccyx et le dessus
de la queue) sont brunes et tachés de noir, pour qu'un dessin écaillé apparaisse.
Les plumes de couvertures montrent aussi des fines stries régulières de couleur crème. Ces
lignes doivent former entre elles un dessin longitudinal régulier et cette forme doit continuer à
courir sur les parties supérieures, avec un dessin régulier noir brun le dessin de tortue
(Fig.2).
Fig. 2 : La caille naine de Chine dans la couleur sauvage. Deux coquelets vus du dessus : jolie
présentation, dos avec les lignes longitudinales pâles. Faite attention aussi à l’excellente ligne du
vertex.
Les grandes plumes de vol sont gris foncé. Le cou, la poitrine, les flancs et les écailles sont
intensément gris bleu.
La poitrine inférieure, le ventre, les cuisses et le dessous de la queue sont rouge brun chaud.
La séparation des couleurs des parties supérieures, des flancs et de la poitrine inférieure doit
être aussi aiguë et aussi nette que possible.
La queue est gris bleu liseré brun rouge ; chez les plus vieux oiseaux, le plumes de la queue
sont entièrement brun rouge. Le sous plumage est gris bleu à noir.
Le bec est noir, les yeux (iris) brun rouge et les pattes jaune orange.
Défauts :
Plumes manquantes à la tête et au dos - plumes rouge brun sur la partie supérieure de la
poitrine - dessin de gorge pas assez net - lignes de tête et du dos interrompues - ongles
multicolores.
Coloris de la poule
La poulette est colorée beaucoup plus simplement (Fig.3).
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Fig.3 : La caille naine de Chine dans la couleur sauvage ; une poulette très bien marquée ; pourtant le
dessin d'écailles des flancs peut encore être plus régulier.
Le vertex et la nuque sont presque brun foncé avec un dessin strié crème, commençant à la
base de bec jusque dans la nuque.
Le front, sourcils et les joues sont roux.
Une ligne légère brun jaune court à proximité des trous du nez jusqu'en dessous de l'œil. Cidessous se trouve une ligne de bouche brun foncé. La gorge est brun clair ; une pâle tache
de gorge est présente.
Les parties supérieures sont dessinées comme chez le coquelet : les stries crème sont plus
étroites et plus larges sur le dos, elles forment ensemble des lignes longitudinales qui
courent sur tout le dessus.
La poitrine et les flancs sont colorés crème et montrent un dessin de stries sombres et
noirâtres : la poulette ressemble en quelque sorte à un dessin écaillé sur les côtés ; ce
dessin doit continuer à courir aussi loin que possible vers le dessous de poitrine (Fig.4).
Le bec est gris foncé, les yeux (iris) rouge brun (roussâtre) et les pattes jaune orange.
Fig. 4 : La caille naine de Chine dans la couleur sauvage. Une poulette vue de face : le dessin
d'écailles est bien, mais peut encore être plus profond ; le dessin de dos est particulièrement régulier.
Défauts :
Grande anomalie de la couleur - plumage un peu dur - dessin de la poitrine et des flancs
irrégulier ou/et pas assez net - ligne de tête qui ne commence pas à la mandibule supérieure
– ligne de tête interrompue - dessin ondulé insuffisant qui ne continue pas entre les pattes plumage abîmé - des ailes pâlies à la base des plumes de couvertures et des rémiges.
2.- Mutation « Blanche » (Wit)
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La mutation blanche est un allèle autosomal récessif. Le plumage est blanc impeccable
(Fig.20) et les coquelets ne sont pas faciles à discerner des poulettes.
Fig. 20 : Une caille naine de Chine blanche.
Coloris du coq et de la poule
Tête : blanche.
Cou : blanc.
Dos : blanc.
Croupion : de la couleur du dos.
Poitrine : blanche.
Ventre : blanc.
Ailes : blanches.
Bec : rose
Yeux (iris) : brun noir.
Tarses et doigts : jaunes.
Sous couleur : blanche.
Défauts :
Beaucoup de plumes colorées 3.- Mutation « argenté sauvage à poitrine blanche » (Zilverwild witeborst)
Est semblable à la variété gris perle sauvage (2010), on recherche une couleur homogène et
non tachée. Le dessin est primordial
Coloris du coq
Tête : Le dessus de la tête, gris argenté avec trait crème. La face est gris argenté.
La gorge est gris argenté foncé, terminée par une bande blanche, devenant plus large vers
la poitrine, et se terminant par une bande gris argenté foncé.
Dans la tache gris argenté foncé de la gorge, se trouve, sur le haut et des deux côtés un trait
blanc.
Cou : gris argenté avec nervure claire.
Dos : argenté foncé avec nervures crème, symétriques et s’étendant jusque sur la queue.
Croupion : argenté.
Queue : Les couvertures inférieures sont saumon clair, les supérieures étant de la couleur
du dos.
Poitrine : blanc gris argenté.
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Ventre : saumon clair, jusque sur les couvertures de la queue.
Ailes : Les rémiges primaires, les secondaires et les couvertures sont gris argenté.
Flancs : gris argenté.
Bec : corne foncé.
Yeux : de préférence brun rouge, gris toléré, à pupille noire.
Tarses et doigts : jaune orange.
Sous plumage : gris argenté.
Défauts :
Taches sur le dos – dessin de la gorge pas assez net – stries de la tête interrompue
– stries du dos pas assez symétriques – ongles multicolores –couleur non homogène –
présence de tâches dans la couleur.
Coloris de la poule
Tête : le dessus de la face est saumon clair. La gorge est blanche à saumon clair
avec un dessin flou. Les lores sont argentés et la région parotidienne gris bleu.
Au milieu de la tête et partant de la mandibule supérieure court une ligne blanc sale.
Poitrine : un peu jaune, avec plus de dessin. Le dessin est indispensable.
Ventre : gris argenté.
Queue : toutes les couvertures de la queue sont gris argenté. Le dessin sauvage doit
clairement être visible.
Yeux : brun foncé à pupille noire.
Bec : gris bleu foncé.
Pattes et doigts : jaune.
Ongles : chair.
Défauts :
Grande anomalie dans la couleur– plumage un peu dur – dessin ondulé trop faible et
irrégulier – stries de la tête et du dos irrégulières.
4.- Mutation « Perlée » (Gepareld)
Le coquelet du mutant perlé (allèle autosomal dominant selon Bernhardt & Kühne, 2007,
récessif selon l'AOB standard) ressemble très fort à la couleur sauvage, tellement qu'on le
confond parfois et prend même les coquelets perlés pour la couleur sauvage (entre autre
lors de Bernhardt et de Kühne, 2007).
La moucheture blanche sur le front contre la base de bec est très typique ; le reste du front
est bleu comme à la couleur sauvage (Fig.5).
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Fig.5 : La caille naine de Chine perlée. Le front blanc, le vertex perlé et les parties du dessus sont
bons à voir chez ce magnifique coquelet.
Coloris du coq
Le vertex est brun et noir avec des perles jaunes fort frappantes ; il n’y a donc pas de ligne
de vertex pâle présente.
Le dos et les épaules aussi montrent un dessin perlé de couleur jaune assez frappant et qui
se prolonge dans le dessin longitudinal
Un coquelet perlé a par ailleurs aussi le dessin typique de gorge noir et blanc, les flancs en
bleu et les parties rouge brun.
Et comme à la couleur sauvage le bec est noir, les yeux (iris) sont rouge brun et les pieds
jaune orange.
Fig.6 : La caille naine de Chine perlée. Un coquelet dont la vue du dessus montre encore mieux le
dessin perlé des parties du dessus.
Tête : le front est blanc. La couronne est perlée sans ligne de tête. La gorge est noire et
entourée d'un large collier blanc bordé de noir. Ce collier doit être net et régulier.
Dos : brun gris avec un dessin perlé qui est brun noir sans aucune strie.
Croupion : gris brun.
Ailes : les rémiges sont gris brun. Les grandes couvertures sont rousses. Les moyennes
couvertures bleuâtres et les petites couvertures brun gris.
Poitrine et flancs : bleuâtres.
Ventre : roux avec, au milieu, une tache grise.
Queue : rousse.
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Défauts :
Les coqs sont moins exposables, parce que le dessin perlé du dos a souvent trop de taches.
Coloris de la poule
La poulette est bien quelque chose de séparé. La couleur de fond est jaune paille et le corps
entier a été dessiné très fortement de stries noir brun (stries souvent bicolore avec le centre
brun et bordé de noir ; chaque plume de couvertures porte plusieurs stries étroites) (Fig.7).
Sur les parties supérieures, le dessin longitudinal a été réduit fortement. Le corps entier
de la poulette, il a été en quelque sorte écaillé.
La tête et la gorge sont plutôt pâles et un peu roux, avec le vertex légèrement poivré de brun
et le menton presque blanc.
Le bec est brun noir, les yeux (iris) sont bruns et les pieds jaunâtres.
Fig.7 : La caille naine de Chine perlée. Une poulette qui couve : couleur de fond jaune, un fin mais
intense dessin d'écailles sur le corps entier avec une tête rousse.
Tête : brun jaune depuis le front jusque la nuque. La gorge est brun jaune, mais en dessous
du bec, elle est un peu plus claire.
Dos et croupion : brun jaune avec dessin de perles brun noir sans aucune strie.
Ailes : les rémiges sont brun gris. Les couvertures brun jaune avec un dessin perlé brun noir.
Poitrine et flancs : brun jaune avec un dessin de perles brun noir.
Ventre : blanc jaune.
Queue : brun jaune avec un dessin perlé brun noir.
Défauts :
Dessin perlé sur la poitrine, les flancs et les ailes irrégulier et trop taché - ongles multicolores
- plumage abîmé - plumage rugueux - rémiges trop pâles.
5.- Mutation « Cannelle » (Kaneel)
Chez cette dilution de couleur, la quantité d’eumélanine n'est à peu près pas attaquée; en
revanche le degré d’oxydation de l'eumélanine noire est totalement affaibli pour que
l’eumélanine brune et gris-bleu surgisse.
La formation de la phaeomélanine brun rouge n'a pas été modifiée. Les mutations brunes
sont souvent liées, mais ici on va sur un allèle autosomal récessif. La couleur cannelle des
cailles naines de Chine sont très variables.
Les spécialistes USA Garrie Landry (voir le site Web www.zebrafi nch.com) ont discerné
autrefois deux mêmes couches de couleur : « Fawn » = faon « Cinnamon » = cannelle, mais
maintenant il a été prouvé qu'il s'agit ici d’un et de la même chose d’un allèle autosomal
récessif (Fig.10).
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Fig. 10 : La caille naine de Chine cannelle. C'est le coquelet du site Web de Garrie Landry. Faire
attention aux rémiges très pâles.
Bernhardt et Kühne (2007) semblent également en dessous « de Rehbraun (brun) »,
« Isabell (isabelle) » et « Rotbraun (rouge brun) » la variation complète de cannelle (Zimt)
bien que fractionné en trois couches de couleur, il ne soit chez ces auteurs pas toujours
certains que aucune combinaison des mutations ne joue (ex : la cannelle dans la
combinaison perlée avec : Bernhardt et Kühne ne discernent pas effectivement bien les
coquelets perlés de la couleur sauvage).
Le mutant « Rotbraun » de Bernhardt et de Kühne n'est pas aussi certain que le mutant
« rouge brun » ci-dessous encore débattu : leur « Rotbraun » est une sélection de la couleur
cannelle des cailles sur du rouge, pour les cailles naines de Chine, le plumage entièrement
rouge est difficile à obtenir (Fig.11).
Fig. 11 : La caille naine de Chine cannelle. Un coquelet sélectionné sur le rouge, soi-disant.
« Rotbraun » de Bernhardt & de Kühne qui toutefois n’a rien à voir avec le mutant « roussâtre »
Avec la mutation cannelle, nous voulons décrire ici ce qui est appelé « Cinnamon » dans le
standard de la Fédération Néerlandaise d'Oiseaux (NBV) de 1986 et de 1992 et ce qui décrit
Tsudzuki (1995) comme « Brown » (Fig.12).
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Fig. 12 : La caille naine de Chine cannelle. Cette photo d'un coquelet vient d’une description de
Tsudzuki (1995) sous « Brown (brun) » : un document pas très clair mais important pour la
détermination de la variété cannelle.
Coloris du coq
Le vertex et la nuque du coquelet sont légèrement gris-bleu avec la tiqueture roussâtre
(rouge brun).
La couleur crème des stries du vertex sont souvent absentes. Le front et les sourcils sont
gris bleu.
La gorge a le même dessin que la couleur sauvage, mais le noir a été remplacé par un gris
brun; la tache de gorge est parfois plus sombre.
Les parties supérieures sont une mixture de gris-bleu et roussâtre : le cœur des plumes des
couvertures est plutôt gris, pendant que les bordures et le sommet sont plutôt rouges (avec
beaucoup de variations).
Le dessin avec les stries transversales et longitudinales ont été réduites fortement. La
poitrine et les flancs sont gris-bleu, dans lesquels le rouge du dessous de la poitrine et du
ventre déborde souvent.
Les parties inférieures sont roussâtres (rouge brun).
Typique de cette mutation, les plumes des vols sont gris blanc très pâles, aussi bien chez le
coquelet que chez la poulette. C’est d'ailleurs une caractéristique très bien diagnostiquée à
l'identification de cette mutation.
Chez le mâle, l'iris est très variable en couleur, allant clairement du gris-bleu au brun olive.
Le bec est coloré sombre et les pattes sont jaune orange.
Défauts :
Les coqs ont souvent beaucoup de taches bleues ou foncées sur le dos, la tête, et les ailes –
ongles multicolores - stries du dos et de la tête pas assez nettes.
Coloris de la poule
Le vertex et la nuque de la poulette ont une couleur de fond gris-bleu avec des tiquetures
rousses. La face est rousse assez intense avec la gorge pâle (Fig.13 + Fig.14).
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Fig. 13 : La caille naine de Chine cannelle. Cette photo d'une poulette vient d’une description de
Tsudzuki (1995) et est un document important pour la disposition de la variété cannelle. La base grisbleue des plumes de couvertures des parties supérieures et le rouge des fines de plumes sont bien
visibles.
Fig. 14 : La caille naine de Chine cannelle. C'est la poulette du site Web de Garrie Landry. L'oiseau
est clair par rapport au foncé de celui de la Fig.13.
Les parties supérieures sont bleutées, avec oui ou non stries rousses étendues sur les
plumes de couvertures ; le dessin original de la couleur sauvage a été fortement réduit.
La poitrine, les flancs et les parties inférieures ont et la couleur de fond rousse et écaillés
brun foncé.
L'iris est brun olive jusqu’à gris olive. Le bec est corne foncé.
Les pattes sont jaune orange, parfois plus pâle que chez la couleur sauvage.
Défauts :
Trop de taches sur le dos et les ailes - stries de la tête et du dos trop peu visibles et
irrégulières - ongles multicolores - plumage abîmé - dessin écaillé des flancs trop peu visible
et irrégulier.
6.- Mutation « à visage bleu » (Blauwgezicht)
Cette mutation est très spéciale, en ce sens que le dessin de gorge, très caractéristique, est
absent chez le coq, tout comme l’absence de stries à la tête et sur le dos.
La mutation « Face bleue » (autosomal allèle dominant) a été anciennement nommée
« brun foncé sans dessin de gorge » avec lequel le brun foncé se réfère à la couleur
sauvage tandis que ce mutant ne possède plus la couleur sauvage ni le dessin sauvage; « la
face bleue » indique le manque de dessin de gorge chez le coquelet et correspond avec le
« bleue face » anglais (Fig.8).
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Fig.8 : La caille naine de Chine à face bleue. Faire attention aux yeux rouge vif du coquelet.
Coloris du coq
Le vertex, la nuque et les parties supérieures chez le coquelet sont marqués de noir sur une
couleur de fond brun foncé. Les stries pâles sont absentes ou insignifiantes ; comme aussi
les stries pâles du vertex de la couleur sauvage.
A la gorge, il manque le dessin blanc-noir : la face, la gorge, le cou, la poitrine et la sous
poitrine, le ventre, les cuisses et la zone sous la queue sont brun rouge chaud.
Les grandes rémiges sont brun foncé.
Une caractéristique très frappante, les yeux sont rouge sang (iris). Le bec est noir et les
pattes orange.
Défauts :
Trop de taches sur le dos - rémiges trop pâles - ongles multicolores – présence d’un dessin
de gorge.
Coloris de la poule
La poule possède encore une fine ligne de tête, mais n'a pas de dessin à la gorge ni sur le
dos. La jeune poule est d’un brun rouge.
La poulette a une couleur de fond brun foncé et est martelée comme écaillée de noir sur le
corps entier (Fig.9). Les rémiges sont colorée plus claires.
Les stries pâles du vertex sont bien présentes. Les yeux (iris) sont brun foncé, le bec est noir
et les pattes brun jaune.
Les flancs sont profondément bleu gris.
Fig.9 : La caille naine de Chine à face bleue. La poulette de cette mutation est d’une couleur
particulièrement sombre, d’une couleur de fond brun foncé avec des marbrures ou du dessin écaillé
noir.
Défauts :
Ongles multicolores - répartition irrégulière des écailles sur le dos et les ailes - trop de taches
- ligne de tête irrégulière et trop peu visible - flancs irréguliers - plumage abîmé.
7. – Mutation « argenté sauvage » (Zilverwild)
Ces mutations ont été appelés autrefois « argenté » ou « pastel », mais ils sont porteurs
« autosomal récessif » et montrent aussi entièrement une dilution de la couleur vers le bleu
clair du « gris perle sauvage » ; parce que le dessin concorde entièrement avec ceux de la
couleur sauvage.
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Coloris du coq
La couleur de fond du coquelet au niveau du corps entier est apparue bleu clair (Fig.19) ; le
bas de la poitrine, le ventre et le dessous de la queue sont uniquement très légèrement brun
beige, parfois guères visibles.
La tête montre les stries crème du vertex et le dessin typique de la gorge est maintenant
bleu gris et blanc.
Les parties supérieures sont légèrement écaillées avec du bleu foncé (en fait le noir de la
couleur sauvage) et les plumes de couvertures montrent des stries pâles.
Les plumes des vols sont gris argenté. Le bec est gris-bleu, les yeux (iris) beige et les pattes
jaune orange.
Sous couleur : bleu très clair.
Coloris de la poule
La poulette a une couleur de fond bleu clair, et le dessin sombre de la couleur sauvage a
maintenant été remplacé par du bleu.
Les stries pâles sont aussi présentes dans les parties supérieures et la tête possède les
typiques stries du vertex de la couleur sauvage.
Les flancs sont bleu argenté plus pâles et ils sont écaillé bleu clair. Le bec est bleu gris
sombre. Les yeux (iris) brun foncé et les pattes jaunes.
Fig. 19 : Un petit couple de cailles naines de Chine dans la variété gris perle sauvage. Le coquelet est
en bas.
Défauts :
Beaucoup de plumes colorées - Couleur non conforme, trop claire ou irrégulière – voile gris
trop prononcé – dessin imprécis dans l’ensemble.
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8.- Mutation « Panachée (Cailloutée) (Bont) »
Coloris du coq et de la poule
Le dessin panaché présente plus ou moins et surtout un dessin symétrique des parties
blanches (avec le cou et le visage) et les parties supérieures colorées dans les couleurs
reconnues des mutants : donc demi-blanc et demi-coloré ; parfois une bande de poitrine
colorée est présente. (Fig.21 + Fig.22).
La couleur du coq et de la poule provient de la variété « de base » avec le fond blanc lequel
couvre + ou – 1/3 du corps.
Des petites plumes colorées dans le blanc ou des petites plumes blanches ou des tâches
dans les parties colorées doivent être évitées.
« Panaché » est « autosomal dominant ».
Bec : rose (sombre quand il est dans une partie de plumes colorées).
Yeux(iris) : sombres.
Tarses : jaune orange.
Différence entre les sexes :
La différence est visible à la couleur de fond qui correspond à la couleur originale du coq et
de la poule.
Fig. 21 : La caille naine de Chine en gris perle panaché.
Fig. 22 : La caille naine de Chine en sauvage panaché.
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Défauts :
Le panaché absent sur quelques plumes blanches - plumage non conforme – trop peu de
blanc dans la couleur de fond – mauvaise peinture de la poitrine.
Note
La couleur panachée peut apparaître sous plusieurs combinaisons, cependant toujours avec
du blanc.
9.- Mutation « à poitrine rouge » (Roodborst)
Coloris du coq
La mutation à poitrine rouge a surgi en Amérique et est généralement là ; ces dernières
années nous avons seulement vu ce mutant en Angleterre, mais maintenant aussi dans les
cercles de pays européens. Vu la couleur et le dessin spéciale, le succès de ce mutant est
aussi arrivé chez nous.
Le coquelet à poitrine rouge a le vertex gris brun, la nuque, le dessus du dos et les épaules
qui sont fortement martelés de noir (Fig.15).
La gorge et la face sont noires ; dans cette zone noire, une bande de gorge blanche et
étroite, marquée le plus souvent d’un côté vers l'autre région de l'oreille, mais cette bande de
gorge peut être aussi absente et dans ce cas la face doit être entièrement noire.
Fig. 15 : La caille naine de Chine à poitrine rouge. Le visage noir avec une étroite bande de nuque
blanche et la poitrine rouge de ce coquelet sont ici beau à voir. Les flancs sont aussi plus rouges que
chez la couleur sauvage.
Un ourlet bleu gris assez étroit court le long des côtés du corps, de la poitrine vers le dessus
des flancs et vers le coccyx.
L’avant de poitrine, la sous poitrine, les flancs, le ventre, la queue et pour une grande partie
les couvertures des ailes sont brun rouge (Fig.16).
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Fig. 16 : La caille naine de Chine à poitrine rouge. Ce coquelet, présente sur le dos, montre bien le
rouge dans la queue et dessus de la queue, de même que dans les ailes. Sauf que des petites traces
noires ont été dessinées sur le dos.
Les plumes des vols sont gris.
L'iris semble gris (sur la photo), le bec est presque noir et les pattes jaune orange.
Le coquelet a été dessiné bizarrement, la poulette a aussi quelque chose de particulier,
certainement les poulettes sont mieux marquées (Fig.17).
Fig. 17 : La caille naine de Chine à poitrine rouge. Une poulette magnifiquement marquée. L'accord
avec la poulette perlée de la Fig.7 (voir le texte « à la poitrine rouge » pour plus d'explication.
Coloris de la poule
La couleur de fond du plumage de la poulette est jaune paille pâle sur le corps entier.
Le vertex et la face sont lourdement poivrés de noir ; une ligne de bouche noire claire
marche du coin de la bouche jusqu'en dessous des yeux et cela désigne une ligne de gorge
noire. Le corps entier a été écaillé lourdement avec des larges stries transversales noires qui
sortent magnifiquement sur la couleur de fond jaune.
La variation dans ce dessin écaillé est toutefois grande (Fig.18) et il va de soi que le dessin
doit être aussi régulier que possible et doit courir autant que possible jusqu'en dessous de la
poitrine.
Fig. 18 : La caille naine de Chine à poitrine rouge. Le coquelet de ce trio manque le lien de gorge
blanc (certainement aucune faute). Les poulettes peuvent beaucoup mieux dessinées.
L'iris est sombre, le bec coloré et les pattes jaune orange.
Les poulettes à poitrine rouge ressemblent au dessin des poulettes perlées.
La tête de la poitrine rouge est fort poivrée et marquée de noir, chez les perlées il n’y a
jamais de dessin noir, mais bien une tête rousse.
Le dessin d'écaille chez la femelle à poitrine rouge est large et unicolore noir ; chez les
poules perlées, le dessin d'écaille est moins lourd et le dessin est en grande partie bicolore
brun et noir.
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Défauts :
Tous les défauts de coloris et de dessin.
10.- Mutation « Rouge brun (Roussâtre) (Roodbruin) »
Une deuxième mutation avec la dilution de la couleur forte est « rouge brun ou roussâtre ».
On confond parfois cette mutation avec « la cannelle », mais aussi bien le génotype que le
phénotype de ces deux mutants sont totalement différents.
Rouge brun (roussâtre) lié au sexe et l'allèle est récessif (ou intermédiaire ?).
Landry mentionne également une divergente de la couleur cannelle chez la caille naine avec
un lien lié au sexe, mais il n’en a plus pensé ultérieurement et il ne les a d'ailleurs jamais
vus.
Chez le mutant roussâtre, l'eumélanine noire est pour plus de 80% disparue (= pas plus
présente et donc non remplacé par eumélanine brune ou bleue comme chez la mutation
cannelle).
Pour les cailles naines rouge brun (roussâtres), nous n'avons trouvé aucune représentation.
Il n’est même pas certain que cette mutation existe encore.
Pour la description nous avons dû laisser et reprendre entièrement les textes repris par le
Standard de la Fédération Néerlandaise des éleveurs d'oiseaux de 1986 et de 1992.
Un appel chaud vient donc d’être lancé vers les réactions des éleveurs qui posséderaient
des cailles naines éventuellement encore rouge brun (roussâtres), des cailles naines dont le
coquelet montre dans les flancs un dessin de poule et dont chez lui le pigment noir (et bleu)
est à peu prés disparu entièrement.
Coloris du coq
Les flancs bleus du coquelet sont absents et à la place on trouve le dessin écaillé de la
poulette (le dessin de gorge et la sous poitrine rouge du coquelet sont encore bien présents).
Le vertex et la nuque sont chez le coquelet rouge brun comme le nom le dit roussâtres avec
une tiqueture gris clair ; les rayes crèmes du vertex sont présentes.
Le noir du dessin de gorge de la couleur sauvage a été ici remplacé par un gris blanc très
pâle, et présente une très douce ligne blanche de bande de gorge ; en revanche le dessin
doit être extrêmement précis.
Les parties supérieures (avec les couvertures des ailes) ont une couleur de fond rouge brun
avec des stries crème. Les bandes transversales noires de la couleur sauvage sont ici gris
clair jusque blanc.
La poitrine et les flancs sont de couleur crème ; où on trouve un dessin d’écailles gris clair
jusqu'à blanc.
Le bas de la poitrine, le ventre et le dessous de la queue sont brun rouge (quelque chose de
plus pâle que la couleur sauvage) ; cette couleur peut parfois se poursuivre dans la poitrine
et les flancs.
L'iris est brun rouge, le bec gris foncé et les pattes jaune orange.
Coloris de la poule
La poulette a une couleur de fond roussâtre dans les parties supérieures (au lieu du brun
foncé de la couleur sauvage) avec des stries pâles longitudinales et transversales.
Le cou, la poitrine, les flancs et le ventre sont colorés de gris clair avec un dessin écaillé
blanc (ce dessin doit continuer à courir aussi profondément que possible jusque dans le bas
de la poitrine).
L'iris est brun foncé. Le bec gris foncé et les pattes jaune orange.
Défauts :
Tous les défauts de coloris et de dessin.
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Bibliographie, sources et photos
- Standard belge A.O.B.pour colombidés exotiques et petits gallinacés – 1980
- Documentation officielle Aviornis - élevage des cailles – E. Brandt - 1992
- Standard des cailles en pays européens – RD & traduction – R. Ganty & Ch. Foncoux - 2006
- Commission nationale belge des standards aquatiques et oiseaux de parc – travaux sur les races –
B. Goddeeris - 2000/2004
- Recherches de documentation instructive – Ch. Foncoux – 2007
- Révision des textes – J. Brouez – 2010
- Journée des juges OPA section néerlandophone – les mutations chez la caille naine de Chine –
2011
- AOB standaard van de Chinese dwergkwartel.
- Bernhardt, F. & A. Kühne, 2007. Wachteln. Ulmer: 125 pp.
- Landry, G.: Button quail op website www.zebrafi nch.com
- Nederlandse Bond van Vogelliefhebbers, 1986 (heruitgegeven in 1992). Standaard Chinese
Dwergkwartel.
- Tsudzuki, M, 1995. Brown: a plumage color mutation in Chinese painted quail (Excalfactoria
chinensis).
- The Journal of Heredity 1995 July/August: 307-309.
- Het Vlaams Neerhof – januari – februari – maart – 2010.
- Photos - Web – RDCF
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