Caille chinoise - Petit élevage amateur Houffalize

Caille naine de Chine - Christian Foncoux 1/23
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Christian FONCOUX
O R I G I N E S - E L E V A G E - S T A N D A R D S
LA C A I L L E NAINE D E C H I N E
2005 - 2015
Caille naine de Chine - Christian Foncoux 2/23
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La Caille naine de Chine
Cotumix chinensis chinensis
NL: Chinese Dwergkwartel
D: Chinesische Zwergwachtel
GB : Chinese painted Quail
Origine :
La caille de Chine se rencontre dans les steppes du Sud de la Chine, au Sri Lanka, au Siam,
en Inde et à Taiwan. On la trouve aussi en Australie, à l'île Maurice et l'île de la Réunion, où
elle a été introduite avec succès.
Elle se rencontre dans la savane dans les prairies marécageuses, dans les régions cultivées
ainsi que dans les rizières, après la récolte.
Distribution :
Le genre excalfactoria se divise en plusieurs sous-espèces géographiques.
excalfactoria chinensis chinensis : Inde, sud-est de la Chine, Thaïlande, Indochine et
Formose.
excalfactoria chinensis lineata : Australie et les îles de l'Indonésie.
excalfactoria lepida : Nouvelle Guinée
excalfactoria adansonii : sud de l'Afrique
Sous races éventuelles présentant de minimes différences :
Cotumix chinensis vitoriae C.c. colletti C.c. papuensis C.c. novaeguineae C.c.
lineatula C.c. palmeri C.c. trinkutensis C.c. lineata C.c. lepida
Apparence générale :
La caille est le plus petit représentant des galliformes avec une taille maximale de 12 cm. La
poitrine est assez lourde en comparaison de la tête qui est petite. Cette dernière continue
dans le corps, il n’y a pas de nuque.
Oiseau très petit, actif, ramassé, rustique et tranquille. Au maintien calme et demi accroupi.
Elle n’est pas bruyante ni sensible au froid mais bien à l’humidité. Elle est parfois agressive.
Elle vit au sol.
A l'état sauvage :
La caille de Chine peuple les prairies, les zones de broussailles et les forêts claires, ainsi
que les champs cultivés. Omnivore, elle se nourrit de graines, d'herbes et d'insectes qu'elle
recherche en grattant le sol.
Dans la nature, elles vivent en petits groupes de 6 à 7 individus, mais des groupes de plus
de 15 cailles voir plus encore ont déjà été observés.
Cette espèce est monogame et les couples s'isolent pour la période de reproduction
Comportement social :
La caille naine de Chine est monogame.
En volière, il est quasiment impossible de faire un trio, car le mâle se choisira une favorite et
l'autre sera tuée. Il est très important d'éviter la consanguinité lors de la création du couple,
car cet état pourrait être la cause de multiples problèmes tels que: stérilité, mauvaise
éclosion, malformation des cailleteaux à la naissance.
Ce petit galliforme rustique se rencontre aussi bien dans les volières intérieures
qu'extérieures et s'accommode de la compagnie d'autres oiseaux.
La caille est un oiseau craintif, il faut éviter de l'effrayer car elle se lancerait dans les treillis et
pourrait se blesser à la tête.
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Habitat :
Chez les amateurs, c'est la caille la plus rencontrée et comme les mutations sont
nombreuses, elle devient encore plus populaire.
Dans la volière, il est préférable de placer sous surveillance un coq avec 2 ou 3 poules, son
attention est ainsi partagée. Si on ne place qu'une poule, il est possible qu'elle coure tout
l'été à moitié déplumée.
Il est conseillé d’installer dans la volière quelques touffes d'herbe, broussailles, pour les
protéger. Derrière des tuiles placées sur le sol, on peut parfois y découvrir beaucoup d'oeufs.
Dans une petite volière au sec, elle peut pondre toute l’année.
Logement et cohabitation :
Si vous voulez avoir de la reproduction naturelle, une grande volière bien aménagée est
nécessaire, avec des recoins à l'abri des regards et des autres occupants la femelle
pourra couver tranquillement. Une volière plantée est l'idéal. Sinon, elle ne demande que
peu de place. Une cage de 60 cm sur 40, avec une hauteur de 40 cm peut convenir à un
couple, à condition qu'il n'y ait pas d'autres occupants.
Dans les grandes cages et les volières, la possibilité de mettre des cailles dépend en fait
plus de la population que de l'espace lui-même. Il ne faut pas mettre de cailles si la densi
en oiseaux est déjà élevée, car elles seraient souillées par les fientes de leurs colocataires.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que certaines espèces d'exotiques, colombes en
particuliers, passent beaucoup de temps au sol limitant ainsi l'espace disponible pour les
cailles.
Cette caille est pleine de vie, son chant est très particulier, mais pas désagréable.
Alimentation :
Dans la nature elle se nourrit de diverses petites graines, et semences, d'herbes et
d'insectes qu'elle recherche en grattant le sol.
En captivité il faut lui fournir des graines, de la verdure et de la pâtée universelle ou des
insectes.
Elles sont peu exigeantes, un mélange exotique et des mauvaises herbes, les contentent.
Elles raffolent de vers de farine et buffalo ; un peu de granulés spécifiques ou de la pâtée
oiseaux.
On n'oubliera pas de lui laisser à disposition de l'eau claire. Un épi de millet et quelques
insectes vivants de temps à autre en guise de friandises. Elle apprécie aussi des graines
germées
Ces petits galliformes étant peu exigeants, un simple mélange de graines convient très bien.
Nidification :
La femelle construit un nid, rudimentaire avec quelques brindilles, camouflé derrière de
grandes herbes ou des pierres.
Les cailles de Chine ont l'habitude de disperser leurs œufs (7 ou 9 œufs et plus).
Lorsqu'elles sont prêtes à couver, elles rassemblent leurs oeufs, pour les placer dans un
creux. La caille de Chine pond chaque jour un oeuf et après la ponte ne le regarde plus. Cela
s'appelle un dérangement dans l'instinct de couver. Cette pratique devient de plus en plus
fréquente, car on ramasse les oeufs pour les placer dans une couveuse.
L'instinct peut ainsi se perdre ; ce que l'on a constaté chez d’autres oiseaux.
Elevage naturel :
Quand la femelle a fini de pondre, elle couve ses oeufs.
A ce moment, il est parfois nécessaire d'isoler le mâle afin d'éviter un comportement agressif
ou empreint de jalousie.
L'incubation varie de 16 à 18 jours en fonction de la température extérieure. Lors de
l'éclosion, il faut se méfier, compte tenu de la petite taille de l'oiseau (grosseur d'un bourdon),
les cailleteaux passeront sans peine au treillis volière de 1 x 1cm traditionnel et ce, jusqu'à
l'âge de 7 jours.
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Il est également nécessaire de protéger les abreuvoirs (billes, galets, treillis etc...) afin
d'éviter que les jeunes se mouillent ou se noient.
Les poussins sont brun foncé avec de petites lignes plus claires.
A quatre semaines, les cailleteaux ressemblent aux adultes quoique un peu plus petits.
Ces oiseaux se baguent à l'âge de 4 semaines.
Elevage artificiel :
Réalisé souvent au moyen d’une couveuse statique réglée à 103°F de température et 50%
d’humidité relative.
Après l'éclosion, il faut prévoir un cerclage afin de maintenir les jeunes sous la source de
chaleur car ils sont très sensibles au froid et à l'humidité pendant les quinze premiers jours.
A leur naissance, les poussins sont très vifs et très curieux. Minuscules, ils se faufilent dans
le moindre trou de grillage.
Il est déconseillé d'élever sur du sable, car l'oiseau en mange en le confondant avec la
nourriture, ce qui provoque une mortalité abondante.
Les remarques générales concernant les abreuvoirs sont les mêmes que pour l'élevage
naturel.
Il est préférable de nourrir les poussins avec un aliment spécial du commerce. Les graines et
la pâtée seront ajoutées progressivement aux granulés à partir de la troisième semaine. A
quatre semaines, le plumage permet de sexer les jeunes.
A deux mois, ils sont devenus indépendants. Ils seront aptes à se reproduire dès quatre
mois.
Il est conseillé de mettre à la disposition des jeunes cailles, de la farine d'élevage de 1er âge,
du mouron blanc, du grit fin, des oeufs de fourmi, des vers de farine et un mélange de
différentes graines. Quand l'oiseau a atteint sa taille adulte, il doit disposer d'un récipient
contenant du sable, où il aime se vautrer.
Description générale :
Tête : petite, bien arrondie.
Cou : court et large, sur lequel s’implante bien la tête.
Dos : large, rond, de longueur moyenne, s’écoulant bien vers la queue.
Ailes : courtes, bien serrées au corps.
Poitrine : pleine, ronde et large, s’harmonisant avec le ventre.
Ventre : large, rond et de longueur moyenne, symétrique à la ligne du dos.
Flancs : de largeur moyenne, ne sont pas recouverts par les ailes.
Queue : petite, courte, détendue, très légèrement ouverte et un peu étagée ; les rectrices
sont absentes.
Bec : court, très légèrement courbé et pointu.
Tarses : assez courts et fins.
Doigts : bien écartés.
Plumage : moelleux, peu fourni.
Défauts :
Trop petit par consanguinité ongles manquants plumes manquantes à la tête et ou au
dos sujet trop jeune plumage rugueux grande anomalie des tarses grande anomalie
du bec.
Différences entre les sexes :
Détermination du sexe à +/- 3 mois, par la coloration du plumage dans certaines variétés.
Le petit coq se distingue en plus par un cri mélodieux qui porte loin.
Dimorphisme :
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La caille naine de Chine mesure environ 10 à 12 cm de la tête à la queue, c'est un oiseau
terrestre. Les pattes sont fortes et les ailes courtes. Le bec puissant sert à fouiller le sol. La
forme sauvage est à dominante brune.
Mais le principal dimorphisme sexuel est la bavette blanche et noire du mâle, qui part du
dessous du bec pour s'étaler sur la gorge et le haut de la poitrine. Cette bavette est absente
chez la femelle.
Bague : 3,5 mm.
Masse : 50 grammes environ
Mutations reconnues :
Les mutations ont été revues à la journée des juges de Malonne le 31 mars 2007, confiées
actuellement à la journée des juges néerlandophones, pour ensuite être finalisées par la
Commission des Standards et ratifiée par la Fédération Nationale.
Ceci nous permettant de partir d’une base scientifique, unique et logique pour la Belgique.
Les nouvelles mutations seront alors décrites dans le bulletin officiel.
Mutations reconnues à la journée des juges du 14 Avril 2007, et suivant l’exposé de
Monsieur Alois Mingeroet.
Lors de cette journée des juges néerlandophones, il a été insisté sur le fait de ne pas
accepter trop de mutations car il pourrait y avoir trop de croisements entre les variétés ce qui
serait difficile à contrôler.
La description est représentée par points. Il n’y a pas de texte détaillé et il est d’abord
préférable d’établir une présentation avec notes en attendant les expositions suivantes pour
tester avant de prendre une décision définitive sur les mutations à reconnaître.
Une première grande difficulté chez la caille naine de Chine est la bonne uniformité et le
luisant du plumage. Le logement des animaux est souvent primordial ; par exemple trop peu
de bains de sable frais mis à disposition.
Couleur sauvage : Le grand problème est le croisement entre les sous-races où des
couleurs et dessins différents apparaissent. Il n’y a pas lieu ici de choisir l’une ou l’autre
couleur de dessin. Les petits mâles surtout possèdent un dessin sur le crâne, la gorge et le
dos. La variante dans le rouge à l’avant et sous la poitrine n’est pas jugée. Des ongles
cailloutés indiquent un croisement entre mutants. Des ailes pâlies, par exemple à la base
des plumes de couverture et des rémiges, est aussi un défaut grave.
Argentée : Est semblable à la variété gris perle sauvage. Couleur homogène et pas tachée.
Le dessin est primordial.
Perlée : Front blanc. Dessin perlé clair.
Gris perle argenté : Cette combinaison entre l’argentée et la gris perle n’est pas acceptée.
Brune : Le coq est semblable au sauvage ; la poule est surtout plus pâle. La tête et le dos ne
sont pas plus pâles. Le dessin sauvage est très prononcé.
Facteur foncé : Sans dessin sur la gorge ; la gorge, les joues et les sourcils sont bleus chez
le mâle. La jeune poule est d’un brun rouge
Pastel : Nouveau mutant encore rare. Les yeux sont perlés.
Blanche : Ne pas voir la couleur des yeux ; l’œil doit être foncé ou rouge (albinos)
Mutations reconnues en 2010 (9) :
1 / 23 100%
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