C\ Les méthodes d’étude de l’appareil
cardiovasculaire.
1\ Les variables mesurables.
On peut mesurer :
-Des pressions : la pression artérielle (en mm de Hg). Une pression n’est pas une force.
-Des débits : par exemple, le débit cardiaque (5 litres par minute chez l’Homme).
-Des volumes : par exemple, le volume du ventricule (120mL en moyenne chez l’Homme).
2\ Mesures de Pressions.
a\ Les méthodes indirectes.
- La méthode auscultatoire : pour cette méthode, on a besoin d’un brassard et d’un
stéthoscope. On va mesurer la pression artérielle diastolique et systolique (pressions
moyennes)
-Par Finapres : dans ce cas, on va mesurer la pression artérielle en continue. On place un
« brassard » sur le doigt. L’intérêt de cette méthode est qu’elle donne la pression à
chaque battement cardiaque (on voit alors les différences de pression).
b\ Les mesures directes (méthodes sanglantes).
Pour les méthodes sanglantes, on a deux voies d’entrée :
-La voie veineuse par cathétérisme droit (jambe ou bras). Dans ce cas, on peut atteindre
jusqu’à l’oreillette. Grâce au cathétérisme on peut mesurer la pression, récupérer du
sang, faire des injections… On peut même pousser jusque dans le ventricule droit et
même jusqu’au tronc pulmonaire.
-La voie artérielle par cathétérisme gauche. Ce cathétérisme est plus difficile. Les
artères étant profondes et la pression forte. Dans ce cas, on peut aller à l’entrée de
l’aorte puis dans le ventricule (pas dans l’oreillette).
3\ Mesure des débits.
a\ Chez l’animal, à « usage unique ».
On peut utiliser un débitmètre électromagnétique mais c’est un cas relativement rare.
On peut aussi utiliser des microsphères (méthode très utilisée mais définitive pour
l’animal). Ces billes (ou microsphères) sont radioactives ou colorées. Elles ont un diamètre
compris entre 10 et 15 micromètres et vont bloquer les capillaires.
Grâce à cette méthode, on n’a besoin que d’une petite partie du tissu étudié.
Avec les billes colorées, à t0, on utilise une première couleur, à t1, une seconde couleur,
etc. … Finalement, on digère le tissu puis on passe ce qu’il reste au colorimètre.
Avec la méthode des billes radioactives, on n’a pas besoin de digérer le tissu.