Mauvaise Nouvelle - Leonarda : l’aveu du racisme socialiste
choses s’arrangeront plus vite et mieux. »
Ce coup de fouet me faisait des amis.
Je peux dire que les immigrés en général aiment bien les gens qui leur disent leurs quatre vérités, surtout les plus
radicaux. On se fait plus facilement l’ami d’un islamiste radical, parce qu’il est entier et convaincu de ses idées, il
dit ce qu’il pense et vous pouvez lui répondre ce que vous pensez. L’islamiste a du respect pour le Français qui se
tient debout, surtout s’il a une tripotée d’enfants et qu’il n’hésite pas à invoquer Dieu, le Christ et Marie. Cela, le
radical islamiste le respecte, pourvu bien sûr que cela se sente dans le regard, pourvu qu’on ne tourne pas le dos,
pourvu qu’on assume totalement et au risque de mourir sur place, sa dimension de Français (ou d’Espagnol en
Espagne ou de Norvégien en Norvège, naturellement).
L’islam ne reconnaît que l’homme fort ou la femme vaillante, cette religion cherche le chef, qui est là et qui
commande ? Qui domine ? L’islam ne discute pas avec le second couteau. L’islam se jette aux pieds des chefs.
L’islam méprise la démocratie, les réunions, il méprise la loi du nombre au plus profond. Ne prononcez pas le mot
de démocratie : il vous trahit autant qu’eux.
L’islam est le nombre et l’indistinction : pourquoi les musulmans aimeraient-ils ce qui est leur lot quotidien ? Le
nombre et la masse, l’indifférenciation est son lot quotidien et sa nature. Tu es musulman ? Tu plies et obéis.
L’islam cherche celui qui le libérera, il cherche le héros, celui qui commande et décide.
La raison n’est que secondaire. L’attitude prime. Les sentiments charitables n’ont d’intérêt que chez le chef, chez le
faible ils ne sont rien.
Je dis aux candidats aux prochaines élections qu’ils ont tout intérêt à se montrer directs et de bien dire leur avis sur
la situation de la France, humainement, sans mépris, avec beaucoup de bon sens, et la morale usuelle de nos
grands-parents, en évitant les viles flatteries que répandent la gauche et la droite et qui n’ont pour effet que le rejet.
Soyez à l’écoute, puis dites ce que vous avez à dire en commençant par dire qui vous êtes et quelle est votre
manière de vivre. Ne répondez pas aux questions directement, pratiquez l’art de la belle langue de nos aïeux,
faites des références lointaines, à qui vous voulez, peu importe, et si vous voulez évoquer le Maréchal Pétain ou
Charles de Foucaud, faites-le, peu importe. Vous avez tout pour plaire : rappelez-vous que le taoïsme des Chinois,
le zen des Japonais, l’esprit des Toucouleurs ou le Coran des Musulmans détestent tous les délits, les incivismes,
le manque de respect, l’insulte au divin. Et tous, ils sont prêts d’entendre quelques remontrances bien senties, sur
le respect dû aux femmes, sur le respect des personnes âgées, ou des élans en faveur de la véritable liberté,
pourvu que cela soit bien dit et fortement dit. Où que vous alliez, soyez simples et ne vous torturez pas à éviter de
passer pour antiraciste : un islamiste radical ne déteste pas celui qui vient lui dire qu’il déteste l’immigration
massive d’Arabes, au contraire c’est pour lui l’occasion de défendre son avis, mais en revanche il déteste les
faux-semblants, le consensus, la démocratie, la pseudo-égalité, le cosmopolitisme, et les politiciens en général. Le
consensus et la démocratie ne seront jamais pour lui que le terrain où il avancera masqué pour mieux vous planter
un couteau dans le dos. Ne jouez pas avec ça. Faites face, parlez clair. A la mode orientale, c'est-à-dire pas tout
de suite, pas en cherchant l’efficacité à tout prix, mais avec art de conter, culture latine, images et paraboles. Avec
une bonne parabole, en deux minutes, vous pouvez vous faire des alliés à vie et des gens prêts à mourir sur place.
Les candidats qui seront francs et moraux s’attireront la sympathie de ceux qui tiennent les banlieues. N’oublions
jamais qu’il y a, dans l’islam, des gens qui seront les plus terribles adversaires des « Républicains », et n’oublions
pas non plus qu’il y a dans l’islam les plus terribles adversaires de l’islamisme. Le tout, c’est de faire vivre tout ça,
et ce rôle vous revient. C’est à votre portée.
Mais venons-en au fait : l’affaire Leonarda.
Par son ampleur, cette affaire est un aveu. Une jeune fille expulsée parce qu’elle n’a pas demandé à la France de
l’accueillir ne devrait pas en principe choquer la Gauche, qui s’y entend pour faire appliquer la loi quand elle
l’arrange. Mais elle a en même temps beaucoup de mal à admettre que la loi s’affirme face aux immigrés
clandestins, ses chouchous qu’elle rêve de naturaliser en masse afin d’en faire des électeurs reconnaissants.
Mais il n’y a pas que ça. L’immigré a d’abord la qualité, aux yeux de la Gauche, de ne pas être français. Etre
français est suspect à ses yeux, tant qu’il n’y a pas sentiment de culpabilité foncière. Être français est mal quand
on est chrétien, mais c’est bien quand on est musulman. Être français est mal quand on a plus que deux
générations de Français avant soi, mais c’est bien quand on débarque à peine. Il y a une bonne et une mauvaise
races françaises. Et ceux qui s’avisent de vouloir devenir français par amour de la France ne sont pas tellement
mieux lotis que les autres. Il ne faut pas être simplement français, il faut être plus que français, être français aux
yeux du militant de gauche n’est pas spécialement ragoûtant, il faut être de plusieurs origines, il faudrait, dans
l’idéal, être citoyen du monde et non plus seulement français. N’être que français est peu de chose, méprisable.
C’est ce qui explique que les ennemis de la gauche sont d’abord les nationaux. Ils sont plus près de donner la
main à l’ennemi, comme s’en vantait Aragon, que de tendre la main à un compatriote. Ils cultivent ainsi une guerre
civile inconsciente et permanente.
On devrait expulser ou expurger les militants du Front national avant d’expulser un quelconque immigré clandestin
qui est, faut-il le redire, hors-la-loi.