et ailleurs veut dire noh écrit; in tenta tus gla-
dius, lignifie épée tournée contre quelqu'un et
res intentât a, veut dire chofe non tentis. Et
quelleraifon auroit-on de croire qu’impetrare>
Vint, pour in, ^ caufe du p, qui fuit Toit in, dans le
fens à’intus, ou in, dans fens de nom de ana grec,
d'un, et ony allemand et flamand. Pourquoi inpene-
. trabilis , fait# de petietrare, qui l’eit de penitus
intrare, ne pouvoit-il pas fignifier entrer bien
profondement, plutôt que le contraire ? L’a dans
quelques mots françois fuivit de la lettre n9 a été
» > fans befoin apparent changé en e, et Ye, en a. Eli
cela on n'a pas fuivi une règle confiante, car
4ans prudent, diligent, infolent, on la retenu Ye
comme le Latin, et l’Italien, et Ton dit pour
tant confiance, confidance, pris.de confidentia.
Cependant* quoique fait de cio, pendente*
Mais fi on y fait attention on verra que
ces variations n’ont pas été faites fans caufe»
Premièrement dans les noms ou Ven> eit pré*
" . cédé de l'i ou y fi on avoit écrit comme on l’écrit
en italien«, ou pouvoit heiiter en le liiant s’il
falloit prononcer a, comme dans prudence, ou
e, comme dans payen, italien, rien, cohtient;
le doutp n’avoit plus lieu en iubitituant Ya, à
Ve< et écrivant confiance. On a. fort utilement
repris 1* adverbe fi latin au lieu àefe, qu’on
&ypit Jpm de l’italien; de la particule disjontive
necj on a fait ni, gardant le ne, pour dire non,
Amplement au lieu de ki, que le vieux François
avoit tiré de qui, on a reprit ce même pronom
tel qu’il eit dans le latin au nominatif; refer-
XJMb qu§t pqw raccujÇatif. Ainfi le François efi
PARTIE IV, SECT. II, ART. XXIII, 5 1 9
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