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« problèmes d’orthographe » et qu’il réfléchisse à haute voix
sur la manière dont on
peut orthographier un mot. Les interactions avec l’enseignant sont, dans ce cas,
importantes. »
Un paragraphe est consacré à la révision orthographique des textes qui « reste très
difficile pour les élèves du Cycle 2. On peut toutefois les introduire à cette pratique très
importante en repérant d’abord les points du texte sur lesquels il y a eu des erreurs, et
en les amenant à évoquer à haute voix et à discuter les solutions possibles. »
Enfin, si au début du Cycle 2, les élèves sont évidemment dans l’apprentissage de la
lecture, en parallèle ils apprennent « l’identification des noms, des verbes et des
adjectifs ». Ils doivent petit à petit « mieux comprendre les textes qu’on lit » : « il
importe donc que l’on conduise progressivement tous les élèves à se donner des
stratégies efficaces pour comprendre les phrases successives d’un texte et leur
articulation. »
Les outils qui préparent à l’observation de la langue et à la réflexion sur celle-ci se
mettent donc progressivement en place.
3. A l'école élémentaire, en Cycle 3
Le législateur rappelle que la maitrise de la langue constitue l’objectif majeur du
programme de l’école élémentaire. « La maitrise du langage est renforcée par un
programme de grammaire conçu comme un exercice de réflexion sur le fonctionnement
du français, en particulier en liaison avec la production de textes. »
« C’est parce que l’on aura pris le temps de la réflexion (…) que l’on pourra, chaque fois
que l’on écrit (dans n’importe lequel des domaines d’enseignement du cycle 3) faire
référence à ces observations patiemment effectuées pour réviser les textes élaborés et
s’assurer d’une relative sécurité orthographique. »
Bien que donnant de nombreux exemples d’activités (déplacement, substitution,
expansion, réduction) sur le verbe, le nom, mais aussi pour le vocabulaire, les
programmes de 2002 n’évoquent pas la possibilité de dictée négociée : c’est donc un
« exercice » à inventer totalement, et pour lequel il faut définir clairement les objectifs,
tout en saisissant où en sont les limites.
B. Dans la pratique
Après cette lecture des Instructions Officielles, il convient de s’interroger sur les
interprétations que l’on peut en faire au quotidien lorsque l’on cherche à tirer parti de la
dictée.
Tout d'abord, si la dictée n'est pas une fin en soi, elle peut être un bon outil pour
développer la conscience orthographique des élèves. C'est ce que je tenterai d'établir,
exemples à l'appui, après avoir, dans un premier temps, établi une « liste » (non
exhaustive, bien entendu) des différents types de dictées.
Après consultation d’EMF, et de différents ouvrages, la classification suivante peut être