Les pays de l’Union Européenne ont facilité les échanges entre eux, ce qui a contribué à lier encore plus leurs économies. Les pays européens échangent avec les pays du monde entier, mais aussi et surtout entre eux. On voit par exemple qu’en 2010 d’après les statistiques de l’OMC, sur 5016 milliards d’€ de flux de marchandises pour l’Europe, 3620 milliards d’€ sont des flux intérieurs (au sein des différents pays de l’Europe). En effet ces pays sont liés par leur situation géographique et de plus en plus par les différentes politiques économiques mises en place par l’Union Européenne Cela fait de l’Europe l’une des régions économiques les plus riches et développées du Monde. Les pays européens ont facilité les échanges grâce à des accords passés entre eux et votés au Parlement européen. On a par exemple en 1986 l’Acte Unique européen qui complète l’union douanière et favorise encore plus les échanges entre les différents pays européens. Ce grand marché est entré en vigueur le 1er janvier 1993. (Alexandre) Les pays européens ont mis en place une zone de libre échange plus intégrée qu’ailleurs. La mise en place de l’union douanière implique que tous les pays appartenant à la zone de libre échange adoptent la même politique commerciale vis-à-vis de l’extérieur. Pour ce faire il a été créé un tarif extérieur commun (des droits de douane communs) aux pays de la zone euro qui a permis d’harmoniser les politiques d’importation des pays membres (droits de douane et quotas). Ainsi un représentant de la commission européenne participe à l’organisation mondiale du commerce. La Russie a mis en place une union douanière peu originale par rapport à l’UE c'est-à-dire que l’Europe forme une union plus intégrée que celui de la Russie. Toutefois la zone de libre échange n’a pas permis seulement l’échange de marchandises mais aussi du facteur travail. Pour ce faire les pays européens ont mis en place un « grand marché ». Le marché commun (selon la typologie de Belassa) implique qu’au-delà de l’union douanière, les pays adoptent la libre circulation des facteurs de production (capital, travail). Pour que cela fonctionne il est nécessaire d’avoir une harmonisation des réglementations de chaque nation. Le Marché Unique Européen a pour but de faciliter les échanges entre les pays en supprimant tous les obstacles à la libre circulation. Ainsi de 1957 à 1993 seuls les biens et services pouvaient circuler librement entre les pays membres et à la création du Grand Marché la libre circulation des travailleurs et capitaux devient possible. (Lisa) Une partie de l’union européenne a pour la première fois dans le monde, une monnaie commune non propre à un état, formant la zone euro ou l’Union économique et monétaire (UEM) dont la Banque Centrale Européenne (BCE) est garante. Depuis le 1er janvier 1999, l’euro est devenu la monnaie commune aux états de l’union économique et monétaire (à l’époque étant formé de 11 Etats membres, et maintenant de 17 Etats membres). Cependant, certains pays de l’Union européenne comme la Grande-Bretagne, le Danemark et la Suède ont refusé cette monnaie commune. Le choix d’une monnaie unique a été fait dans le but d’accélérer l’intégration marchande et réduire la dépendance vis-à-vis du dollar. C'est-à-dire que cette monnaie unique garantit l’égalité en termes de pouvoir d’achat des monnaies des différents pays qui favorise les échanges marchands. De plus, cela empêche les spéculations monétaires, celles-ci étant définies par toutes activités destinées à tirer parti des variations prévues des marchés en réalisant, si possible, rapidement, un profit, à l’intérieur de la zone euro. Cette instauration de l’euro comme monnaie communes à plusieurs Etats est une preuve d’une intégration originale puisqu’elle est la première monnaie au monde sans Etats correspondants. (Maeva) La zone euro fonctionne depuis 1998 avec un système monétaire unique géré par la Banque Centrale Européenne (BCE). Elle détient les réserves de chaque banque centrale des pays de la zone euro et joue sur la demande en faisant varier ses taux d'intérêts directeurs. Son but est d'assurer la stabilité monétaire et de lutter contre l'inflation. Par exemple, elle peut relancer la demande en abaissant ses taux d'intérêts directeurs, les banques centrales de chaque pays pourront alors proposer plus facilement des crédits et ainsi relancer la demande. Cette politique est établie au niveau de la zone euro, ce qui est original étant donné que cela implique une politique commune à tous les pays de la zone euro même si ils n'ont pas exactement la même situation. Par exemple, actuellement la politique appliquée est une politique d'austérité. (Théophile, Juliette, Zoé) En 2010, la situation critique de la Grèce (endettée à 120% de son PIB) devient le problème prioritaire. Un premier plan de sauvetage se met en place et les discussions commencent pour entamer une sortie de crise. Le 23 Avril 2010, Athènes va obtenir 110 milliards d’euro du FMI et de l’UEM. En mai 2010, la Grèce avance qu’elle ne sera pas capable de revenir sur les marchés. Or, la Grèce a besoin d’emprunter et a donc besoins que les acteurs qui apportent des capitaux aient confiance dans ses capacités de rembourser. Elle demande un second plan de sauvetage. Des négociations s’entament et 50% des dettes que les banques privées détiennent sur la Grèce sont abandonnées pour essayer de sortir le pays de la crise. On a ici une vraie démonstration de solidarité entre les pays de l’eurogroupe, dans l’espoir de conserver la zone euro et de préserver l’économie européenne en empêchant l’effondrement d’un pays. Ce plan de sauvetage est une expérience nouvelle et repose sur la solidarité des pays de la zone euro. Cela permet de maintenir une économie à flot et de faire perdurer l’Union Européenne (Guillaume) Le marché unique créé des liens entre les pays de l’UE que d’autre non pas. Le marché unique est l’un des principaux atouts pour la stabilité financière ainsi que pour la relance de l’économie, mais malgré cela l’UE a connu une récession de son PIB de 0,4% et dans ce cas là le marché unique sert de bouc émissaire et est grandement remis en cause dans l’UE elle-même. Mais vu de l’extérieur le marché unique est un grand atout car il comporte 500 millions de consommateurs ainsi que 22 millions d’entreprises. De plus c’est le grand marché de l’UE qui lui permet de négocier avec les pays les plus puissants du monde tel que les Etats-Unis ou la Chine. C’est le marché unique qui permet également d’interdire une fusion entre plusieurs entreprises européennes ou non européennes qui aurait pu fausser la concurrence au sein de l’UE. Mais ce n’est pas tout, le marché unique représente un fort potentiel de croissance au niveau européen, c'est-à-dire que dans le domaine des services financiers, il offre à des banques et compagnies d'assurances européennes la possibilité de se développer sur des marchés très proches géographiquement. De plus, depuis sa création en 1992 il propose des meilleurs produits aux nombreux consommateurs, des produits de meilleures qualités ainsi que des produits moins chères, par exemple les billets d’avion ont connu une baisse de 40% de leur prix initial. Le marché unique a également aidé de nombreuses entreprises à se développer au-delà des frontières de leur pays, notamment en leur permettant de vendre leurs produits dans toute l'Europe, sans être soumises à des taxes. Le commerce de marchandise est passé en 20ans de 12 à 22% du PIB. (Anthony, Valentin, Flora) D'autre part, l'unification des diplômes joue également un rôle dans l'amoindrissement des frontières. En effet, dans la plupart des pays du monde, lorsqu'un étudiant obtient un diplôme, celui ci lui est reconnu simplement par son Etat et il n'est pas facile pour lui de travailler à l'étranger. Or dans la zone euro les diplômes sont reconnus par l'Etat et le reste de la zone. Cette unification des diplômes encourage ainsi la libre circulation du facteur travail et génère un dynamisme. (Théophile, Juliette, Zoé) A creuser les ECTS etc Pour améliorer l’intégration économique, l’Union Européenne a mis en place des politiques communes se traduisant par des décisions prises par la majorité des Etats membres. Ces politiques communes ont différents objectifs, elles peuvent permettre à l’Europe d’être autosuffisante, c’est-à-dire avoir une autonomie à subvenir à ses besoins, cet objectif étant permis par différentes politiques commune telle que la Politique Agricole Commune (PAC) de 1962 qui contrôle les prix et les subventions pour développer l’agriculture européenne. D’autre part, elles peuvent aussi assurer la concurrence saine et loyale sur les marchés par le biais de la Politique Européenne de Concurrence qui interdit les ententes sur les prix ou les quantités entre les entreprises dominantes du marché. Ces politiques communes ont permis à l’Europe d’avoir une union économique intense par rapport aux autres pays, ce qui lui permet de peser un poids plus important dans la balance économique mondiale. (maeva) L’Union Européenne mène en processus d’intégration nouveau et original, notamment avec son processus de décision. Contrairement, à ce qui est fait habituellement dans les unions ; celle ci n’est pas fédérale puisque ce n’est pas un seul état qui décide pour d’autres autonomes. Mais n’est pas non plus totalement un processus d’interétatisme. Les Etats ont réussi à créer « une méthode communautaire » de façon à ce que ces 27 pays décident ensemble. Pour cela, des institutions ont été mise en place. La commission européenne (27 commissaires assurant le respect des traités sont responsables des politiques communes) participe à une codécision avec le conseil des ministres (pouvoir législatif) et le parlement européen. Ce dernier investit et contrôle la commission. Le conseil européen supervise ces différentes composantes, actuellement c’est M. Herman Van Rompuy qui le préside. Par exemple la Commission européenne a adopté en juillet 2012 une proposition de règlement définissant les règles de gestion de la pêche en eaux profondes. (Laetitia)