REPUSLIQUE
DU SENEGAL
SEC~RETA!tIAT
D'E2'AT
A LA
MINISTERE DE
L'ENSEIGNEtENT
SUPERIEUR
RECIrERCHE
SCIENTIFIQUE ET
ET DE LA RECHERCHE
SCIE!JTIFIQUE 'PZCHNIQUE
RAPPORT DE STAGE SUR L'ENTOMOLOGIE EFFEC!TUE .A
L'1.F.A.N.
ü&embre
1980
--
~-
(DEPARTEMENT
ms
INVERTEBRES
THWWICES)
.
_
du
ler
avril au 30 mai 1980
Par
M.
Babacar
SOW
SR/Ento
Centre National de Recherches Agronomiques
de
Bambey
INSTXTUT
SENEGALAIS DE
RECBERCHES
AGRICOLES
(1. S.
2.
A.)
AVANT -PROPOS
:.près
un stage do 2 mois dans le Département des
Invertébres
de
l’IFAN,
nous tenons
k
remercier tout le personnel, qui n’a ménagé aucun
effort, pour nous faciliter la tâche. Nous nous réjouissons de la grande
disponibilité de
iilonsieur
ROY, qui malgré, ses tâches préoccupantes, au, sein
de l’établissement, a accepté de nous dispenser des cours théoriques, de
zoologie, tout en nous fournissant une bibliographie variée et adéquate, pour
étendre nos connaissances.
Nos remerciements vont aussi
B
Monsieur
CONDAXIN,
qui a bien
voulu nous présenter la collection des Lépidoptères et
13.
Monsieur FAYE qui nous
a fait
dos
démonstrations de montage des insectes, en vue
d’une
collection.
INTRODUCTION
Dans
le
cadre dc La formation continue du
personnel
du
CNRA,
j’ai
effwtué
un stage de 2 mois à la Section des
Invertébres
de
lfIFA~J.
Ce
stage
a pour but d’initier l’agent dans les nouvelles tech-
niques de sa profession, ou de le
perfectionner
dans
ses
pr&occupations
quoti-
diennes, tout en lui permettant d’acquérir des connaissances théoriques essen-
tielles à la pratique.
C’est ainsi que dans ce rapport qui suit, j’ai distingue
2 parties.
Dans la
premike
partie, j’ai
rCdigé
les cours
theoriques,
relatifs aux insectes, me permettant d’avoir une idée, sur la classification,
la nomenclature, l’organisation interne et externe et le mode de
developpement.
Dans la
deuxieme
partie, j’ai
relev6
dans la documentation de
l’auteur André VILLIERS, Professeur au
Museum
National
d’iiistoire
Naturelle,
le petit
matkiel
et les produits usuels de l’entomologiste. En outre,
j’ai
pu prendre note des
techn-ques
de préparations des insectes et les
tcchniqucs
de conservations,
nécessali.re
à
tout collectionneur.
Je tiens
h
vous faire savoir
,
qu’en raison du temps bref qui
nous
6tait
accord6,
plusieurs de ces techniques n’ont pu faire l’objet de démons-
tration sur le lieu de stage
toutefois,
un entraînement au sein du laboratoire
d’Entomologie
du CNRA, peut faire acquérir lc savoir
f,zire.
1
-
ZOOLOGIE
Gbrkalités
sur la
cl.assification
Les
animaux sont
trés
nombreux et
diversifies.
Cq
est
pourquoi
il a
eti
nkessairc
d’dlaborer
un
systemc
pour les
classer
de façon satisfai-
sante. La science de la classification s’appelle pour cette raison la
syst&
matiquü. Cette
science
contient
un certain nombre de
r+les
internationales
permettant de classer les animaux en poupes plus ou moins vastes et de donner
des noms
2.
ces croupes.
Les groupes les plus vastes ont reçu le nom
d’embr~.nchemcnt
et
sont
bas6s
sur les types d’organisation
des
animaux.
L
cnsemblc
des animaux
est
divi&
en une trentaine
d’cmbranchcments,
d’importance très
incgala
;
les
plus importants sont :
-
l’embranchement des
Vertébres
:
caractéri&
par la
présence d’une colonne
vcrt&brale,
d’un crâne contenant les centres
newcux,
d’un appareil circulatoire avec un coeur.
“-
1 ‘embranchement des Arthropodes :
carnct~~risé
par des
pattes
articulees
portées sur un corps segmenté
à
tcgument
plus ou moins rigide
SUI-
lequel s’attachent les muscles.
-
1
‘embranchement
des
liiollusques
:
caractcrise
par un corps
mou
prot@g4
par une coquille calcaire.
-
l’embranchement des
Anrklides
ou vers
anncles
-
1
1
embranchement
des
Nemathelminthes
ou vers ronds.
Chaque
embranchemect
est subdivise
en
classes, ainsi
1’
embran-
chement
des arthropodes
~1:
subdivise
cn
classes dont
?.es
principales
6t:ant
celles
des Arachnides
(ar:ri&cs,
scorpions,
Crustac&s
(crcvcttcs,
crabes)
p
i.lyrinpodes
(iules),
Insectes
(mouche:s,
papillons, moustiques).
Les
classes sont
?i
leur tour
divisees
en ordres d’après
les
caractères de moindre importance. Ainsi la classe
des
insectes se
compost
de
30
ordres,
essentiellcncn:
distin&s
d’après des caractères
1iEs
au
dcvelop-
pement
e
aux ailes et aux
piecos
buccales.
Chaqur,
ordre
est
subdivisé en familles.
Chaque famille
renferme
des
genres
et chaque
genre
dc~
especcs,
l’espèce Etant
lc
groupe
systematique
de base
corraupondant
à une
communaute
d’individus issus
les
uns des
autres
ou
susceptibles
de
sc
reproduire entre eux. Dans
bien
des
Cas,
il
tut
pratiqué
cl<:
pouvoir utiliser
des
cstbgorics
intcrmbdiaircs, entre
les
catcgories
prk&dentc:z,
ou affecte
a
ccs
cat@orics
des préfixes,
Lc
préfixe super indique le groupe
imm&diatement
sup&ricur
:
la super
classe
vient au-dessus de la
classe,
mais se
trouve
en
dessous
du
sous-
embranchement. Le préfixe infra rarement
utilis6
d&ignc
une
cathgoric
immé-
diatcment
infcrieurc
à
ccl.lc
affectéo
du
prhfixe
sous.
On
utilise
le terme tribu, pour
une
ca-tcporic
comprise entre
la sous-famille et le genre. Dans certains cas on parle de sous-tribu,
Depuis la publication par
Ii:
Suédois LINNE en 1758 dc
llouvragc
“Systema
naturae’tp
on désigne de
façon
scientifique
chaque
espèce
par un binom
c ‘est-à-dire un ensemble de deux noms. Le premier
s’krit
avec
une
majuscule
initiale ct
s
applique au genre
9
le
second
s’écrit sans majuscule et
carac-
tt%ise
1’
espke
&
l’intcricur
du genre. Ces noms internationaux
sont
krits
cn
latin ou tout au
moi!?s
latinisl:s.
Les
noms des genres d’animaux sont
obli-
gatoirernent
tous
diff&rents,
et il y en a plus de 200.000. Les noms des
especes
ne sont
Porccment
diff8rents
qu’a
l’intérieur
d’un
mBme
genre
p
c’est ainsi
que
les noms
sencgalensis
ou
nigeriensis
sont
frequemment
utilises.
Les noms des
superfamilles,
familles, sous-familles, tribus
sont
dériks.
Des noms
dt:
certains genres en utilisant des désinences
particu-
1 ières .
-
Oidea
pour
las
superfamilles Ex. Scarabeoidea
-
Idae
pour les familles Ex. Carabidae
-
Inae pour les
sous-famillcr:
Ex,
Pyraustinae
-
Ini pour les tribus Ex. Coprini .
Dans chaque CRS,le
genre
dont le nom a ainsi
6ti:
utilise
est
lc
genre type de la catégorie
superieure.
Ainsi parmi les insectes de l’ordre
des
Orthoptères
s
GRYLLUS est le genre type de la famille des Gryllidae, catantops
est le genre type de la sous-famille des Catantopinae
3
l’intérieur de la
famille des acrididae qui a Acrida comme genre-type.
Dans certains cas, on distingue des sous-genres
à
1’intEric:ur
des genres, le nom du sous-genre est alors mis entre parenthèse entre le nom
du genre et celui de
llespèce.
Ex. la mouche
Tsé-Ts6
qui appartient au
sous-
genre Glossina s’écrit Glossina (Glossina) morsitans. Enfin, il est
tri:s
fré-
quent qu’une espèce renferme plusieurs races vivant dans
des
régions
gi:ogra-
phiques
diffcrents.
On parle alors de
sous-especes,
que l’on nomme avec: une
troisième non s’ajoutant
‘3~
binom genre
cspece.
Ex.
Locusta
mipratoria
migra-
toroïdes.
I.
ne
przs
confondre
svcc
les formes saisonnieres ou les morphes
qui se traduisent par une
différence
nette (coloration, taille) des individus
d’une même espèce
d’une
saison à l’autre. Les
catégories
infkricures
à
la
sous-espèce :
formes,
vari6tés
etc.. ont également des noms dans certains cas,
et ces noms s’ajoutent
2
oelui
de
Ilespèce
ou de la sous-espèce avec
irtcr-
calation des indications ; f., var. etc...
Toutes les
d<nominations
scientifiques des animaux sont régies
par la loi de
priorite
:
c’est le nom le plus anciennement attribué qui doit
être
utilisd
dans les cas où une espèce, un genre ou un groupe plus élevé ont
reçu deux ou plusieurs noms successivement, noms qui sont alors dits synonymes.
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