Depuis la publication par
Ii:
Suédois LINNE en 1758 dc
llouvragc
“Systema
naturae’tp
on désigne de
façon
scientifique
chaque
espèce
par un binom
c ‘est-à-dire un ensemble de deux noms. Le premier
s’krit
avec
une
majuscule
initiale ct
s
’
applique au genre
9
le
second
s’écrit sans majuscule et
carac-
tt%ise
1’
espke
&
l’intcricur
du genre. Ces noms internationaux
sont
krits
cn
latin ou tout au
moi!?s
latinisl:s.
Les
noms des genres d’animaux sont
obli-
gatoirernent
tous
diff&rents,
et il y en a plus de 200.000. Les noms des
especes
ne sont
Porccment
diff8rents
qu’a
l’intérieur
d’un
mBme
genre
p
c’est ainsi
que
les noms
sencgalensis
ou
nigeriensis
sont
frequemment
utilises.
Les noms des
superfamilles,
familles, sous-familles, tribus
sont
dériks.
Des noms
dt:
certains genres en utilisant des désinences
particu-
1 ières .
-
Oidea
pour
las
superfamilles Ex. Scarabeoidea
-
Idae
pour les familles Ex. Carabidae
-
Inae pour les
sous-famillcr:
Ex,
Pyraustinae
-
Ini pour les tribus Ex. Coprini .
Dans chaque CRS,le
genre
dont le nom a ainsi
6ti:
utilise
est
lc
genre type de la catégorie
superieure.
Ainsi parmi les insectes de l’ordre
des
Orthoptères
s
GRYLLUS est le genre type de la famille des Gryllidae, catantops
est le genre type de la sous-famille des Catantopinae
3
l’intérieur de la
famille des acrididae qui a Acrida comme genre-type.
Dans certains cas, on distingue des sous-genres
à
1’intEric:ur
des genres, le nom du sous-genre est alors mis entre parenthèse entre le nom
du genre et celui de
llespèce.
Ex. la mouche
Tsé-Ts6
qui appartient au
sous-
genre Glossina s’écrit Glossina (Glossina) morsitans. Enfin, il est
tri:s
fré-
quent qu’une espèce renferme plusieurs races vivant dans
des
régions
gi:ogra-
phiques
diffcrents.
On parle alors de
sous-especes,
que l’on nomme avec: une
troisième non s’ajoutant
‘3~
binom genre
cspece.
Ex.
Locusta
mipratoria
migra-
toroïdes.
I.
ne
przs
confondre
svcc
les formes saisonnieres ou les morphes
qui se traduisent par une
différence
nette (coloration, taille) des individus
d’une même espèce
d’une
saison à l’autre. Les
catégories
infkricures
à
la
sous-espèce :
formes,
vari6tés
etc.. ont également des noms dans certains cas,
et ces noms s’ajoutent
2
oelui
de
Ilespèce
ou de la sous-espèce avec
irtcr-
calation des indications ; f., var. etc...
Toutes les
d<nominations
scientifiques des animaux sont régies
par la loi de
priorite
:
c’est le nom le plus anciennement attribué qui doit
être
utilisd
dans les cas où une espèce, un genre ou un groupe plus élevé ont
reçu deux ou plusieurs noms successivement, noms qui sont alors dits synonymes.