Corrigé de l’évaluation du brevet blanc, Les marques de la guerre. André MalkineLe Testament français, Mercure de France, 1995 1. L’héroïne ne reconnait plus le corps de son mari car il est à présent « criblé de cicatrices » (l.23) 2. a. La première phrase emploie le plus-que-parfait. b. Le temps exprime l’antériorité par rapport au temps passé qui est l’imparfait 3. Il s’agit d’une proposition subordonnée circonstancielle de temps du verbe revenir 4. Les retrouvailles ont lieu bien après la guerre, la liesse qui suit les victoires s’est effacée. L’excitation est retombée, le mari et la femme n’attendaient même plus leurs retrouvailles avec impatience. 5. Charlotte pensa soudain qu’elle devait lui paraitre très vieille. 6. Charlotte est surprise par son manque d’enthousiasme. 7. Expression d’une position personnelle. On sera attentif à la cohérence entre la réponse et sa justification 8. « se frottait » (l.18) imparfait de l’indicatif « se mit » (l.19) passé simple de l’indicatif. L’imparfait décrit une action dont on ne connait pas ni le début, ni la fin. Le passé simple marque un moment précis, celui de l’irruption de l’émotion. 9. Charlotte cède à l’émotion au moment où elle découvre le corps de son mari profondément marqué par la guerre. 10. a. Cette phrase est nominale. b. La simplicité de la construction insiste sur la description du corps, les cicatrices semblent prendre tout l’espace de la peau. 11. L’histoire a séparé les deux époux à cause de la guerre. Ils ont été si longtemps éloignés l’un de l’autre qu’ils ne s’émeuvent même plus de leurs retrouvailles, habitués à vivre seuls. Mais l’histoire a aussi marqué les chairs : c’est en découvrant le corps de son mari transformé par la guerre que Charlotte pleure enfin. Réécriture : « Nous devons lui paraitre très vieilles » pensèrent soudain. Charlotte et sa sœur, mais même cette idée ne sut pas rompre l’étrange manque d’émotion dans leur cœur cette indifférence qui les laissait perplexes.