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On modélise très simplement un œil emmétrope (sans défaut de vision) par une
lentille mince (cristallin) suivie d’un capteur plan (rétine).
On s’intéresse d’abord à la mise au point sur des objets situés à différentes distances
du cristallin.
1. Au repos l’œil voit net les objets lointains, qu’on considèrera à distance infinie.
La distance focale image du cristallin étant
= 17,0 mm, quelle doit-être alors
la distance entre cette lentille et la rétine ? (justifier)
2. Pour voir net des objets proches, les muscles ciliaires modifient la courbure de
la surface du cristallin de façon à modifier sa distance focale, la distance
cristallin – rétine restant inchangée. Quel nom donne-t-on à ce phénomène ?
3. Calculer (en mm) la distance focale
permettant à cet œil de voir net un objet
situé à une distance du cristallin égale au punctum proximum = 25,0 cm.
4. Cette nouvelle valeur correspond-elle à une courbure plus forte ou plus faible
de la surface du cristallin ? (justifier)
5. Avec l’âge, les muscles ciliaires fatiguent, ce qui ne permet plus de voir net de
près. Quel nom donne-t-on à ce défaut de vision ?
6. On peut corriger ce défaut en portant des lunettes. Pour voir net avec un œil
au repos un objet situé au punctum proximum = 25,0 cm, il faut que les
verres correcteurs des lunettes renvoient son image à l’infini. Quelle doit alors
être la valeur (en mm) de la distance focale
des verres correcteurs ? (justifier
sans calcul)
7. Pour caractériser des verres correcteurs, les opticiens préfèrent parler de
vergence plutôt que de focale. Calculer la valeur numérique (en dioptrie) de la
vergence V de ces verres correcteurs.
8. S’agit-il d’un verre convergent ou divergent ? Ce verre peut-il être biconcave
ou biconvexe ?
9. En utilisant la règle d’addition des vergences, calculer la distance focale de
l’ensemble verre correcteur + cristallin au repos et comparer à celle calculée à
la question 3 pour le cristallin déformé.