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Associations à prendre en compte :
+ Antihypertenseurs : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
+ Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
+ Autres médicaments sédatifs. De nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs
effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s’agit des dérivés
morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitement de substitution), des neuroleptiques, des
barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le
méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine,
mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du
baclofène, du pizotifène et du thalidomide : majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance
peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
+ Bêta-bloquants : effet vasodilatateur et risque d’hypotension notamment orthostatique (effet additif).
+ Prilocaïne : Risque d’addition des effets méthémoglobinisants, en particulier chez le nouveau-né.
4.6. Grossesse et allaitement
Grossesse
Compte tenu des données disponibles, le métoclopramide peut être utilisé au cours de la grossesse.
En cas de traitement par de fortes posologies de métoclopramide en fin de grossesse, et par analogie avec
d’autres neuroleptiques, un syndrome extrapyramidal néonatal potentiel ne peut être exclu. Dans ce cas la
surveillance du nouveau-né tiendra compte de cette possibilité.
Allaitement
L’allaitement est possible si la prise de ce médicament reste ponctuelle, en cas de vomissements post-
césarienne, par exemple, et que le nouveau-né est à terme et en bonne santé. En cas de prématurité ou
d’utilisation de doses élevées ou prolongées, l’allaitement est déconseillé.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Prévenir les utilisateurs de machines et les conducteurs de véhicules des risques de somnolence liés à l'emploi
de ce médicament.
4.8. Effets indésirables
Système nerveux central et manifestations psychiatriques
• Symptômes extrapyramidaux : risque de survenue majoré chez l’enfant, l’adulte jeune et/ou lorsque la
dose conseillée est dépassée, y compris après administration d’une dose unique : il s’agit de dystonies
aiguës pouvant se manifester par des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes faciaux,
trismus, crises oculogyres, révulsion oculaire, protrusion de la langue, difficultés de déglutition, dysarthrie,
torticolis), une hypertonie généralisée, voire un opisthotonos.
• Dyskinésie tardive : au cours du traitement prolongé, en particulier chez le sujet âgé.
• Somnolence, lassitude, vertiges, plus rarement céphalées, insomnies.
• Cas isolés d’hallucinations et de confusion.
• Cas isolés de dépression.
• Convulsions en particulier chez les patients épileptiques (voir rubrique 4.4) ou présentant d’autres facteurs
favorisants et/ou lors de surdosage.
• Exceptionnellement, syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4).
Troubles gastro-intestinaux :
Diarrhées et gaz intestinaux.
Troubles hématologiques :
• De très rares cas de méthémoglobinémies, pouvant être dus à un déficit de la NADH cytochrome-b5
réductase, ont été rapportés, en particulier chez le nouveau-né (voir rubrique 4.4)
• De très rares cas de sulfhémoglobinémie ont été rapportés, essentiellement lors de l’administration
concomitante de fortes doses de médicaments libérateurs de sulfate.