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nelle
))
(MOREAU et
de
NAMUR,
1978).
Dans
ce
dernier cas, il a
été
possible
de
collecter
des
cochenilles
se
développant
dans
la canopée,
entre
30
et
50
mètres
de
hauteur.
-
Dans la
forêt
primaire, le
long
des pistes et dans des clairières
ouvertes récemment
par
l’homme.
Les
cochenilles ont alors
été
collectées soit
sur
des
végétaux
de
forêt primaire
-
rejets
de
souches notamment
-
soit
sur
des
végétaux
((
pionniers
))
caractéristiques
des
milieux
pertur-
bés
et
normalement absents
en
forêt primaire.
-
Dans
les friches et jachères,
qui
sont
le
plus
souvent
des
cultures abandonnées depuis
1
à
10
ans
et
se
trouvant
à
proximité
de
campements ou villages.
-
Sur
les plantes cultivées.
Ce sont surtout
les
plantations
de
caféiers
(Coffees
canephora
.’
((
robusta
D)
et cacaoyers
qui
ont été visitées, mais
les plantes
vivrières
ont
aussi
été
inventoriées
(gombo, ananas,
riz,
etc
...)
ainsi
que
les
arbres fruitiers
en
culture
de
case (corrossol, citronnier,
etc..
.).
Cinquante deux espèces de cochenilles sont ainsi recensées, appartenant
à
six
familles. Parmi celles-ci vingt-six espèces sont signalées
pour
la première fois de Côte-
d’Ivoire. Huit espèces sont inédites dont trois genres inédits également. Leur descrip-
tion est donnée dans le présent fascicule (cf. MATILE-FERRERO
&
LE RUYET,
Pour chaque espèce nous donnons le binome original, les synonymes, la ou les
références bibliographiques des auteurs ayant révisé l’espèce, ainsi que celles des cartes
de répartition du Commonwealth Institute of Entomology (pour les espèces nuisibles),
le pays et la plante-hôte de la série-type, ia répartition générale de l’espèce, puis sa
répartition en Afrique. Des Cléments succints de biologie, quelques cas de parasitisme,
les plantes-hôtes, l’importance économique, sont cités. Nous signalons ensuite la pre-
mière référence pour la Côte-d’Ivoire et les différents prélèvements provenant de Taï.
Les individus déterminés au genre seulement, en raison de leur trop forte scléro-
tinisation, figurent uniquement dans le tableau I. Ce sont des Coccidae
:
Ceroplastes
s.
1.
ou
s.
str.,
Cocczcs
sp.,
Gascardia
sp.,
Saissetia
sp. et
un
Monophlebidae,
Icerya
sp.
p. 257-272).
Les plantes-hôtes connues sont au nombre de 74 et couvrent
30
familles botani-
ques. La liste de celles-ci est présentée dans le tableau I avec les différentes espèces de
cochenilles collectées sur chacune d’entre elles. Des informations complémentaires y
sont apportées, biologiques et écologiques telles que l’emplacement des cochenilles
sur
la plante, la localisation de la plante-hôte dans le milieu (forêt primaire, cultures,
etc...). Dans beaucoup de cas, la présence de fourmis
a
été observée
;
il s’agissait tou-
jours,
soit de
Crematogaster
(s.
1.)
ayant le plus souvent construit une gangue terreuse
au-dessus de la colonie de cochenilles, soit d’Ckcophylles. Dans certains cas, les obser-
vations étant insuffisantes,
on
a simplement noté la présence de fourmis, sans autre
précision. Ces informations ne se retrouveront que dans le tableau I.
Toutes les récoltes ont été effectuées par l’un des auteurs
(G.
C.),
à
l’exception
de quelques-unes
;
dans ce cas, le nom du récolteur est indiqué dans le texte.
Les échantillons étudiés sont déposés, pour une partie au laboratoire d’Entomo-
logie générale et appliquée du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, pour une
autre partie au laboratoire de Zoologie de 1’Ecole nationale supérieure d’agronomie
d’Abidjan.
1.
Famille des
ASTEROLECANIDAE
Petite famille
de
moins
de
200
espèces
dont
les 2/3
sont orientales et principalement
inféodées aux Bambous.
Quelques-unes
d’entre elles provoquent des déformations spectaculaires
sur
les
parties
ligneuses
des
végétaux
sur
lesquelles
elles
vivent.
Douze
espèces
sont connues
d’Afrique
dont sept sont endémiques d’Afrique du Sud et
trois originaires d’Uganda et
Kenya.
Les deux autres sont pantropicales.