Sur les cochenilles de la région de Taï (Côte d`Ivoire), recensées

273
SUR LES COCHENILLES DE
LA
RÉGION DE TAÏ
(CôTE D’IVOIRE),
RECENSÉES DANS LES CULTURES ET EN
FORÊT
DENSE,
[HOMOPTERA,
COCCOIDEA]
PAR
Guy COUTURIER
*,
Danièle MATILE-FERRERO
**
et Claude RICHARD
**
*
Laboratoire d’Entomologie agricole, Centre ORSTOM, 70-74, route d’Aulnay, F-93140 Bondy.
**
Laboratoire d’Entomologie et L.A. 42 du
C.N.R.S.
Muséum national d’Histoire naturelle, 45, rue de
Buffon, F-75005 Paris.
SUMMARY
A
list is made of
52
species of scale insects collected in the crops and in the rain forest.
Those
Coccoidea
belong to
6
families,
Asterolecanidae, Coccidae, Diaspididae, Monophlebidae,
Pseudococcidae
and
Stictococcidae.
Host-plant families and species are alphabetically listed .with
their coccid fauna and some ecological data,
such
as the type of biotope, the location
on
plant
and ant association are given.
27
species
(19
of
which afrotropical) are new for Ivory Coast,
8
species are known for the first time. The grey sugar-carie mealybug,
Dysmicoccus boninsis
and
the armored scale,
Kuwanaspis vermi formis,
are new for tropical Africa.
Mots-clés
:
Homoptera, Coccoidea, inventaire, cultures, forêt dense humide
sempervirente, Côte-d’Ivoire.
Cette étude
a
été réalisée dans le cadre de recherches menées dans le Sud-Ouest
de la Côte-d’Ivoire. Ces recherches ont pour objet de caractériser les effets écologiques
de l’accroissement des activités humaines sur I’écosystème forestier (Projet Taï
:
UNESCO,
1984).
Nous avons effectué l’inventaire du peuplement en cochenilles et l’étude de leur
distribution dans les différents milieux, recherché les espèces nuisibles aux plantes culti-
vées. Les cochenilles sont, en effet, considérées comme
un
des groupes d’insectes com-
prenant les espèces les plus nuisibles aux cultures tropicales, vivrières
ou
industrielles.
Certaines sont yectrices de maladies virales.
Pour
plus de précisions sur l’environnement végétal de la région et les transfor-
mations de celui-ci,
on
se reportera aux travaux de GUILLAUMET
(1967)
et
KAHN
(1982).
Cet inventaire n’est pas exhaustif. En effet, si l’accès aux plantes cultivées est
aisé, la recherche des échantillons en forêt dense revêt une double difficulté. Tout
d’abord, le grand nombre d’espèces végétales différentes ne permet pas de les visiter
toutes, ensuite l’accès
à
la canopée n’est possible que par l’abattage des arbres. Par ail-
leurs, les cochenilles radicicoles n’ont pas
été
recherchés en particulier. I1 en est de
même pour les
Diaspididae.
-
Dans la
forêt
primaire.
Soit dans le sous-bois sur des arbustes et plantes herbacées se trouvant
a
hauteur accessible, soit sur
des
arbres abattus 9 l’occasion de mises en culture
a
tradition-
I
1
d
j
J
I
Les prélèvements de cochenilles ont été réalisés principalement
:
Revue
fr.
Ent.,
(N.S.),
1985 (1986), 7
(5)
:
273-286.
ORSTOM
Fonds
Documentaire
No
.:
2sOgg
Alci.(
l-4
274
nelle
))
(MOREAU et
de
NAMUR,
1978).
Dans
ce
dernier cas, il a
été
possible
de
collecter
des
cochenilles
se
développant
dans
la canopée,
entre
30
et
50
mètres
de
hauteur.
-
Dans la
forêt
primaire, le
long
des pistes et dans des clairières
ouvertes récemment
par
l’homme.
Les
cochenilles ont alors
été
collectées soit
sur
des
végétaux
de
forêt primaire
-
rejets
de
souches notamment
-
soit
sur
des
végétaux
((
pionniers
))
caractéristiques
des
milieux
pertur-
bés
et
normalement absents
en
forêt primaire.
-
Dans
les friches et jachères,
qui
sont
le
plus
souvent
des
cultures abandonnées depuis
1
à
10
ans
et
se
trouvant
à
proximité
de
campements ou villages.
-
Sur
les plantes cultivées.
Ce sont surtout
les
plantations
de
caféiers
(Coffees
canephora
.’
((
robusta
D)
et cacaoyers
qui
ont été visitées, mais
les plantes
vivrières
ont
aussi
été
inventoriées
(gombo, ananas,
riz,
etc
...)
ainsi
que
les
arbres fruitiers
en
culture
de
case (corrossol, citronnier,
etc..
.).
Cinquante deux espèces de cochenilles sont ainsi recensées, appartenant
à
six
familles. Parmi celles-ci vingt-six espèces sont signalées
pour
la première fois de Côte-
d’Ivoire. Huit espèces sont inédites dont trois genres inédits également. Leur descrip-
tion est donnée dans le présent fascicule (cf. MATILE-FERRERO
&
LE RUYET,
Pour chaque espèce nous donnons le binome original, les synonymes, la ou les
références bibliographiques des auteurs ayant révisé l’espèce, ainsi que celles des cartes
de répartition du Commonwealth Institute of Entomology (pour les espèces nuisibles),
le pays et la plante-hôte de la série-type, ia répartition générale de l’espèce, puis sa
répartition en Afrique. Des Cléments succints de biologie, quelques cas de parasitisme,
les plantes-hôtes, l’importance économique, sont cités. Nous signalons ensuite la pre-
mière référence pour la Côte-d’Ivoire et les différents prélèvements provenant de Taï.
Les individus déterminés au genre seulement, en raison de leur trop forte scléro-
tinisation, figurent uniquement dans le tableau I. Ce sont des Coccidae
:
Ceroplastes
s.
1.
ou
s.
str.,
Cocczcs
sp.,
Gascardia
sp.,
Saissetia
sp. et
un
Monophlebidae,
Icerya
sp.
p. 257-272).
Les plantes-hôtes connues sont au nombre de 74 et couvrent
30
familles botani-
ques. La liste de celles-ci est présentée dans le tableau I avec les différentes espèces de
cochenilles collectées sur chacune d’entre elles. Des informations complémentaires y
sont apportées, biologiques et écologiques telles que l’emplacement des cochenilles
sur
la plante, la localisation de la plante-hôte dans le milieu (forêt primaire, cultures,
etc...). Dans beaucoup de cas, la présence de fourmis
a
été observée
;
il s’agissait tou-
jours,
soit de
Crematogaster
(s.
1.)
ayant le plus souvent construit une gangue terreuse
au-dessus de la colonie de cochenilles, soit d’Ckcophylles. Dans certains cas, les obser-
vations étant insuffisantes,
on
a simplement noté la présence de fourmis, sans autre
précision. Ces informations ne se retrouveront que dans le tableau I.
Toutes les récoltes ont été effectuées par l’un des auteurs
(G.
C.),
à
l’exception
de quelques-unes
;
dans ce cas, le nom du récolteur est indiqué dans le texte.
Les échantillons étudiés sont déposés, pour une partie au laboratoire d’Entomo-
logie générale et appliquée du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, pour une
autre partie au laboratoire de Zoologie de 1’Ecole nationale supérieure d’agronomie
d’Abidjan.
1.
Famille des
ASTEROLECANIDAE
Petite famille
de
moins
de
200
espèces
dont
les 2/3
sont orientales et principalement
inféodées aux Bambous.
Quelques-unes
d’entre elles provoquent des déformations spectaculaires
sur
les
parties
ligneuses
des
végétaux
sur
lesquelles
elles
vivent.
Douze
espèces
sont connues
d’Afrique
dont sept sont endémiques d’Afrique du Sud et
trois originaires d’Uganda et
Kenya.
Les deux autres sont pantropicales.
215
Asterolecanium louiserussellae
Matile-Ferrero
&
Le Ruyet.
-
Voir description, p. 257 de
ce fascicule.
-
TAI
:
Ouratea duparquetiana,
7-IIL1978.
b
3
2.
Famille des
COCCIDAE
L’une des plus importantes familles
à
répartition mondiale, totalisant plus de 1
000
espè-
ces dans 100 genres environ. Le continent africain renferme
à
peu près 250 espèces connues, avec
un
endémisme élevé.
Ceroplastes toddaliae
Hall, 1931
;
HODGSON, 1969a, 1969b.
-
Décrite de Rhodésie,
sur
Toddalia austriaca
(actuellement
T. asiatica).
-
Afrotropicale
;
Malawi, Mozambique, Rhodésie,
Zambie.
-
Polyphage.
-
TAÏ,
Coula edulis,
6-V-1980
(Cl.
Richard)
;
Craterispermum cauda-
tum,
22-111-1978
;
Theobroma cacao,
25-11-1979 (Sangbekro), 14-IV-1979.
Ceroplustodes ritchiei
Laing, 1925
;
HODGSON, 1971.
-
Décrite de Tanzanie, sur
Annona
sp.
-
Afrotropicale
;
Sierra Leone, Tanzanie.
-
Inféodée aux
Annona
spp.
-
TAÏ.
Annona tnuricata
(Kouadiokro), 29-1-1978.
Chloropulvinaria psidii
(Maskell, 1892)
;
Pulvinaria psidii
Maskell, 1892
;
=
Pulvinaria
cussoniae
Hall, 1932
=
Pulvinaria gymnosporiae
Hall, 1932
;
HODGSON, 1967
;
Distr. Maps
Pests
No
59, 1955.
-
Décrite d’Hawaï,
sur
Psidium
sp.
-
Pantropicale.
-
Polyphage.
-
TAÏ,
sur
liane sarmenteuse indéterminée, 24-1-1 985 (Ovisacs pleins de nymphes d’un diptère
Ceci-
domyiidae,. HARRIS (1968) signale la Cecidomyie,
Megommata psidii
Bams, 1939, comme préda-
teur de cette pulvinaire).
Coccus celatus
De Lotto, 1960
=
Coccus
consirnilis
De Lotto, 1960
;
WILLIAMS, 1982.
-
Décrite d’Uganda, sur
Coffea robusta.
-
Pantropicale
;
Somalie, Soudan, Tanzanie, Uganda.
-
Polyphage. Nouvellement signalée comme nuisible au caféier en Papouasie-Nouvelle-Guinée
ainsi qu’au Brunei et en Malaisie (WILLIAMS, loc.
cit.).
-
TAI,
Bertiera racemosa,
22-X-1977
(Cl.
Richard),
17-1-1978
;
Coffea robusta
(Sangbekro), 16-VIII-1978 (fig. 1)
;
Corynanthe pachy-
ceras,
22-X-1977
(CI.
Richard),
2-11-1978
;
Macaranga barteri,
24-1-1978
;
Rubiacée, 21-11-1979.
Coccus
delottoi
Matile-Ferrero
&
Le Ruyet.
-
Voir description p. 259 de ce fascicule.
-
TAÏ,
Diospyros soubreana,
22-11-1980 (fig. 2).
Coccus subhemisphaericus
(Newstead, 1917)
;
Lecanium subhemisphaericum
Newstead,
1917
;
DE LOTTO, 1957.
-
Décrite d’Uganda et Ghana, sur
Coffea
sp.
-
Afrotropicale
;
Ghana, Kenya, Tanzanie, Uganda.
-
Coffea arabica
;
clove tree
D.
-
TAI,
Bertiera race-
mosa,
22-X-1977
(Cl.
Richard)
;
Coffea robusta
(Poleoula), 16-VIII-1978
;
Rubiacée, 19-1-1978.
Coccus viridis
(Green, 1889)
;
Lecanium viride
Green, 1889
;
=
Lecaniutn (Trechocoris)
hesperidum africanutn
Newstead, 1906
;
DE LOTTO, 1960
;
Distr. Maps Pests, No 305, 1972.
-
Décrite de Sri Lanka, sur
Coffea
sp.
-
Pantropicale
;
polyphage
;
nuisible au caféier.
-
TAÏ,
Rauwolfia vomitoria,
26-1-1978.
Couturierina piptadeniastrae
Matile-Ferrero
&
Le Ruyet. Voir description, p. 261 de ce
fascicule.
-
TAÏ,
Piptadeniastrum africanutn,
2-11-1978.
Gascardia brevicauda
(Hall, 1931)
;
Ceroplastes destructor
var.
brevicauda
Hall, 1931
;
=
Ceroplastes luteolus
De Lotto, 1965
;
DE LOTTO, 1965
;
HODGSON, 1969a.
-
Décrite de
Rhodésie,
sur
Citrus aurantium.
-
Afrotropicale
;
très répandue.
-
Polyphage.
-
TAÏ,
Ficus
lutea,
29-11-1980.
Guscardia destructor
(Newstead, 1917)
;
Ceroplastes destructor
Newstead, 1917
;
DE
LOTTO, 1965
;
HODGSON, 1969a
;
Distr. Maps Pests, No 117, 1960.
-
Décrite d’Uganda, sur
agave, cacao, café, canna, Croton, Hibiscus.
-
Pantropicale
;
Afrique, Australie, Papouasie-
Nouvelle Guinée, Nouvelle Zélande, Mexique, U.S.A. (Floride).
-
Polyphage
;
nuisible aux
Citrus et caféier.
-
TAÏ, indét., 3-11-1985.
216
277
Y
I
Gascardia kodgsoni
Matile-Ferrero
&
Le Ruyet. Voir description, p. 262 de ce fascicule.
-
TAÏ,
Cleistanthus polystachyus,
26-1-1978.
Gascardia quadrilineata
(Newstead, 1910)
;
Ceroplastes quadrilineata
Newstead, 1910
;
HODGSON, 1969a.
-
Décrite d’Uganda, sur
Ficus
sp.
-
Afrotropicale
;
Rhodésie, Uganda.
-
Ficus
sp.,
Melia
sp.,
Morus
sp.,
Prunus persicae, Salvia confertifora.
-
TAÏ,
Ochthocosmus
mirabilis,
17-1-1978
;
Theobroma cacao,
19-1-1985.
Macropulvinaria
jacksoni (Newstead, 1908)
;
Pulvinaria jacksoni
Newstead, 1908
;
=
Lecanium nyassae
Newstead, 1911
;
HODGSON, 1967
;
1968.
-
Décrite du Nigeria, sur
Ficus
sp.
-
Afrotropicale
;
Kenya, Nigeria, Rhodésie.
-
Cassia dydiinobotrya, Erythrina
sp.,
Ficus
sp.
-
Signalée pour la première fois de Côte-d’Ivoire par MALLAMAIRE (1954).
-
TAÏ,
Tar-
rietia utilis,
3-11-1978.
Parasaissetia nairobica
(De Lotto, 1957)
;
Saissetia nairobica
De Lotto, 1957
;
DE
LOTTO, 1965.
-
Décrite du Kenya, sur
Cordia holstii.
-
Afrotropicale
;
Kenya, Tanzanie.
-
Cordia holstii, Ficus sycotnorus.
-
TAÏ,
Caloncoba brevipes,
26-1-1978
;
<(
claatoué
n,
5-11-
1985
;
Cleistanthus polystachyus,
26-1-1978 (parasitée par
Coccophagus
sp.)
;
Mareia spicata,
22-
X-1977
(CI.
Richard)
;
Microdesmis puberula,
19-1-1985
;
Ochthocosmus africanus,
22-111-1978.
Parasaissetia nigra
(Nietner, 1861)
;
Lecanium nigruin
Nietner, 1861
;
=
Lecanium
depressuni
Targioni-Tozzetti, 1867
=
Lecanium simulam
Douglas, 1887
=
Lecaniuni begoniae
Douglas, 1892
=
Lecanium pseudonigrum
Kuwana, 1909
=
Lecanium sideroxylum
Kuwana,
1909
=
Saissetia cuneiformis
Leonardi, 1913
=
Lecaniuni (Saissetia) sigtiatum
Newstead, 1917
=
Lecanium (Saissetia) nigrum
var.
nitidum
Newstead, 1920
=
Saissetia perseae
Brain, 1920
=
Lecaniurn (Saissetia) crassum
Green, 1930
;
BEN-DOV, 1978.
-
Décrite de Sri Lanka, sur
Cof-
fea
sp.
-
Cosmopolite et polyphage.
-
Signalée pour la première fois de Côte-d’Ivoire par ALI-
BERT (1951).
-
TAÏ,
Annona muricata
(Sangbekro), 16-VIII-1978
;
Bertiera raceniosa,
26-I-
1978
;
Brieya fasciculata,
25-1-1978
;
Caloncoba brevipes,
26-1-1978
;
Discoglypremna caloneura,
21-1-1978
;
Fagara macrophylla,
17-111-1978
;
Harungana,
31-1-1978
;
Hibiscus esculentus,
4-11-
1985
;
Mareia spicata,
22-X-1977
(CI.
Richard)
;
Solanum
sp., 24-VII-1979
;
Uncaria africana,
17-1-1978
;
Xylopia quintasii,
11-11-1980.
Platysaissetia
fouabii Matile-Ferrero
&
Le Ruyet. Voir description, p. 263 de ce fascicule.
-
TAÏ,
Xylopia aethiopica,
17-1-1978 (en présence d’une larve de
Platynaspis
sp., Coccinellide
prédateur) (fig. 3)
;
Xylopia quintasii,
21-1-1978.
Richardiella taiensis
Matile-Ferrero
&
Le Ruyet (fig. 1). Voir description, p. 265 de ce
fascicule.
-
TAÏ,
Gilbertiodendron splendidum,
20-X-1977
(CI.
Richard)
(fig. 4).
Saissetia oleae
(Olivier, 1791)
;
Coccus oleae
Olivier, 1791
;
DE LOTTO, 1965
;
1971
;
Distr. Maps Pests No 24 revised, 1973.
-
Décrite de France et d’Italie, sur olivier, myrte et
Phillyrea.
Cosmopolite et polyphage.
-
TAÏ,
Ficus lutea,
29-11-1980
;
Vernonia colorata
(Poleoula), 12-VI-1978 DE LOTTO
(loc. cit.)
a étudié en détail la morphologie de 167 individus
provenant de plusieurs pays du bassin méditerranéen et a ainsi établi l’identité exacte de
S.
oleae.
Ce même auteur pense que
S.
oleae
n’existe pas en Afrique inter-tropicale mais qu’il s’agit d’une
sous-espèce géographique dont le nom pourrait être
Lecanium putnilum
Brain, 1920.
-
S.
oleae
est dépourvue de sclérification articulaire tibio-tarsale. Les individus d’Afrique portent
tous,
au
contraire, une sclérification tibio-tarsale prononcée, aussi bien chez les individus observés par DE
LOTTO
(loc. cit.)
que chez ceux de Côte-d’Ivoire. Cependant, en l’absence d’autres critères spé-
cifiques supplémentaires,
nous
retiendrons ici cette identité pour les individus de Tai.
Udinia catori
(Green, 1915)
;
Lecanium catori
Green, 1915
;
=
Lecanium (Saissetia) sub-
hirsutuin
Newstead, 1917
;
HANFORD, 1974.
-
Décrite du Nigeria, sur
Cola acuminata.
-
Afrotropicale
:
Ghana, Guinée, Nigeria, Sierra Leone, Sierra Leone.
-
Polyphage.
-
Signalée
pour la première fois de Côte-d’Ivoire par HANFORD
(loc. cit.).
-
TAÏ, Apocynacée, 8-V-
1980
;
Citrus aurantium
(bloc Sangbé), 5-V-1980
;
Cola nitida,
21-1-1985
;
Ficus exasperata,
7-V-
1980
;
Nauclea latifolia
(Sangbekro), 19-111-1978.
-
Fig.
1
à
8,
Aspect macroscopique
de
quelques Cochenilles de Taï.
-
1,
Coccus celatus.
-
2,
Coccus delottoi.
-
3,
Platysaissetia fouabii.
-
4,
Richardiella taiensis.
-
5,
Udinia
lindae.
-
6,
Steatococcus caudatus.
-
I,
Steatococcus theobromae.
-
8,
Parastictococcus
hargreavesi
et
Stictococcus sjostedti.
Photos
J.
Boudinot et CI. Richard.
1 / 14 100%

Sur les cochenilles de la région de Taï (Côte d`Ivoire), recensées

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