L’atome à travers les âges : un modèle qui évolue. Dès l’Antiquité, les savants se sont interrogés sur la constitution de la matière. Le modèle de l’atome n’a alors cessé d’évoluer durant les siècles suivants. La notion d’atome a été formulée pour la première fois par les philosophes de la Grèce ancienne (- 420 ) . On l’attribue à Empédocle, Démocrite, Leucippe puis Epicure. Leurs conceptions d’une structure atomique de la matière ne procédaient pas d’observations, ni d’expériences scientifiques, mais d’intuitions. Leur représentation de l’univers physique était fondée sur l’hypothèse que les corps sont constitués de particules très légères, invisibles et indivisible s. : les atomos . Aristote conteste cette existence et son prestige est tel qu’il faut attendre le début du XIXème siècle pour que cette idée reprenne vie. Ce n’est que deux mille ans après ces énoncés qu’une théorie atomique fut scientifiquement formulée. La théorie atomique moderne est née des efforts de John Dalton au début du XIXème siècle pour interpréter les aspects quantitatifs de la chimie initiés par Lavoisier.. John Dalton considère que la matière est faite d’atomes de forme sphérique pleine qui ont la propriété d’être insécables. Ce n’est qu’à la fin du XIXème siècle, que la notion d’atome comme particule indivisible fut mise en doute. Les expériences sur les décharges électriques dans les gaz raréfiés et l’étude des rayons cathodiques ont amené à la découverte de très légères et extrêmement petites particules, chargées électriquement, les électrons . J.J. Thomson propose alors un modèle dans lequel il compare l’atome à une sorte de gâteau: l’atome est une boule pleine chargée positivement , fourrée de particules de charges négatives. Dans les métaux solides comme l’or ou le fer, ces sphères sont empilées de manière à occuper un volume minimal. C’est en vue d’étudier la distribution des charges positives dans l’atome qu’Ernest Rutherford a effectué une série d’expériences capitales qui rend compte de la nature lacunaire de l’atome : il bombarde une feuille d’or avec des particules α beaucoup plus petites qu’un atome d’or et chargées positivement. Il constate alors que la grande majorité de ces particules traversent la feuille sans être déviées et qu’une infime minorité semble rebondir sur la feuille d’or. Il propose alors un modèle planétaire de l’atome, semblable au système solaire : l’atome est constitué d’un noyau chargé positivement autour duquel gravitent les électrons . L’atome, c’est-à-dire l’édifice constitué par le noyau et les électrons, est donc principalement constitué de beaucoup de vide et est par ailleurs électriquement neutre. Dans le modèle actuel (modèle de Schrödinger), les électrons n’ont bien définie mais constituent un nuage pas une trajectoire sphérique entourant le C’est un modèle probabiliste. Modèle de Thomson Modèle de Rutherford Modèle actuel noyau.