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Français 2e – Livre du professeur
PARTIE II – Étude de la LANGUE
Fiche 1 : Classes et fonctions p. 440
1 Reconnaître les classes grammaticales
1. a. scientifique : nom ; savoir : nom
b. scientifiques : adjectif qualificatif ; savoir : verbe
c. parcours : verbe
d. parcours : nom
e. fort : adverbe
f. fort : nom
g. fort : adjectif qualificatif
h. tâche : nom
i. tâche : verbe
2. On : pronom indéfini ; à : préposition ; ses : déter-
minant possessif ; une : article indéfini ; fort :
adverbe ; : pronom relatif ; on : pronom indéfini ;
ses : déterminant possessif ; des : article indéfini ;
insensiblement : adverbe ; et : conjonction de
coordination ; puis : adverbe ; lorsque : conjonction
de subordination ; ces : déterminant démonstratif ;
leur : déterminant possessif.
2 Reconnaître les compléments d’objet
COD : a. le jardin ; le retour du beau temps ; d. sang
et eau ; e. rien ni personne ; f. de l’aider à déména-
ger ; g. une énorme brindille ; i : une lettre
COI : b. des résultats de Marc ; c. à son amie hospi-
talisée ; e. de lui ; f. à son frère ; h. à la jeune femme
COS : b. à ses parents ; i. à son éditeur
3 Identifier la construction du verbe
Verbes transitifs directs : a. essaie – comprend – lit
– distingue
Verbe transitif indirect : c. parle
Verbes intransitifs : a. dîne – baisse ; b. redevint
devint – courir ; c. passent – s’ennuie – tourne
– semble.
4 Indiquer et analyser les fonctions
1. a. COD ; b. CCT c. sujet ; d. COD ; e. sujet ;
f. CCL ; g. complément d’agent
2.a. à quelques centaines de pieds au-dessous de
ses fortifications : CCL ; par les Espagnols : com-
plément d’agent ; par une haute montagne : com-
plément d’agent ; de neiges : COS ; dès les premiers
froids d’octobre : CCT ; avant de se jeter dans le
Doubs : CCT ; à un grand nombre de scies à bois :
COS ; à la majeure partie des habitants plus pay-
sans que bourgeois : COS.
b. Tous les compléments utilisés permettent de des-
siner un univers précis. En multipliant les indications
spatio-temporelles, l’auteur construit un cadre réfé-
rentiel pour y inscrire son histoire.
5 Bâtir une interprétation
a. nous : pronom personnel sujet ; ceux : pronom
démonstratif COD ; qui : pronom relatif sujet ; nous :
pronom personnel COD ; nous : pronom personnel
sujet ; ceux : pronom démonstratif COD ; que : pro-
nom relatif COD ; nous : pronom relatif sujet.
b. Le choix de ces pronoms participe d’une écono-
mie grammaticale qui fait paradoxalement la
richesse de la maxime. Leur utilisation se fait au sein
d’une structure grammaticale symétrique. La
maxime comporte en effet deux parties composées
chacune d’une proposition principale réduite à un
pronom sujet, un verbe, un adverbe et un complé-
ment constitué par un pronom démonstratif qui
commande une proposition relative réduite elle-
même à un sujet un verbe et un complément. Mais si
la seconde partie de la maxime reproduit parfaite-
ment la première, la proposition principale devient
négative et surtout le sujet et le complément de la
proposition relative sont inversés. On passe de « qui
(pronom relatif sujet) + nous = (pronom personnel
COD) » à « que (pronom relatif COD) + nous (pronom
personnel sujet) ». Le jeu sur la répétition des pro-
noms mais surtout sur le changement des fonctions
permet de souligner – efficacement – le paradoxe
des relations humaines, du rapport entre le « nous »
et les autres (« ceux »).
Fiche 2 : Modes, temps et valeurs p. 441
1 Reconnaître les valeurs du présent
1. conduit, précipite, s’ouvre, s’avance : présents de
narration
2. faut, peut, a : présents de vérité générale
3. j’ai : présent d’énonciation ;
obtient, a, est, demande : présent de vérité
générale.
La suite est plus complexe et mérite que l’on s’y
arrête longuement dans la mesure où Flaubert fait
un usage extrêmement singulier du présent à partir
du moment où se développe l’allégorie du voyage
qui renvoie au parcours de la création. On a alors les
verbes suivants : « aperçoit », « sollicite », « part »,
« grandit », « recule », « va ». C’est un récit au pré-
sent, que l’on peut dire « étendu », et qui en raison
des indices co-textuels qui l’accompagnent (pro-
nom indéfini, pronom de deuxième personne du plu-
riel, articles définis) prend une valeur que l’on peut
interpréter comme générale.
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Partie II – Étude de la langue
2 Distinguer les valeurs de l’imparfait
1. montait, descendait : répétition
2. prolongeait, jugeait : concordance des temps,
verbes à l’imparfait utilisés au sein d’un discours
indirect introduit par un verbe de parole au passé
simple.
3. avait, dénotaient : description
3 Repérer les valeurs du conditionnel
devrais : demande atténuée (nuance du propos) ;
aurais dû : irréel du passé ; aurais trouvé : irréel du
passé ; serait : incertitude et nuance du propos
(Roxane esquisse la possibilité d’un renversement
consistant dans la reconnaissance, par son maître,
de sa valeur supérieure. Mais elle formule cette
hypothèse de manière distancée tant le doute est
réel, d’autant qu’elle opère une réfutation dans la
suite du texte : « Mais c’en est fait […] je me meurs »).
4 Indiquer temps et valeur
1.voyait, était, attribuait : imparfait, place l’action
dans le passé sans en préciser ni début ni fin (vision
non bornée) ; eût repoussé : plus que parfait du sub-
jonctif, irréel du passé (emploi en concurrence, dans
les textes littéraires, avec celui du conditionnel) ;
lisait, serrait : imparfait, place l’action dans le passé
sans en préciser ni début ni fin (vision non bornée) ;
est supplié : présent (passif) d’énonciation ; était :
imparfait, place l’action dans le passé sans en préci-
ser ni début ni fin (vision non bornée).
2. J’habitais : imparfait, action de second plan – dit :
présent d’énonciation (le contexte immédiat de l’ex-
trait ne permet pas a priori de trancher entre présent
d’énonciation et passé simple, mais, plus loin dans
la nouvelle, l’énonciateur s’adresse à son destina-
taire en employant la formule suivante : « vous
savez… », signalant le renvoi à la situation d’énon-
ciation) – décidèrent : passé simple, mise en relief
des événements – irais : conditionnel, futur dans le
passé – eurent : passé simple, mise en relief des
événements – avait été fixé : plus-que-parfait, anté-
riorité de l’action par rapport à une autre – fut prise :
passé simple passif : mise en relief de l’action –
exposa : passé simple, mise en relief de l’action –
allait : imparfait d’hypothèse – souffrirait :
conditionnel, potentiel – sont : présent de vérité
générale – fut décidé : passé simple passif : mise en
relief de l’action – chercherait, paierait : condition-
nel, futur dans le passé – demanda, indiquèrent :
passé simple, mise en relief des événements – pre-
nait : imparfait, action de second plan – traita, arri-
vai : passé simple, mise en relief des événements.
Fiche 3 : Le groupe nominal – la proposition subordonnée relative –
les subordonnées complétives et circonstancielles p. 444
1 Reconnaître les expansions du nom
1. « des champs » : complément du nom
« campagnard » : adjectif qualificatif épithète
« où nous aurons vécu avant lui, où nous mour-
rons » : propositions subordonnées relatives
2. « pleine » : adjectif qualificatif épithète
« qui venait du large : proposition subordonnée
relative
« et voguait vers la côte » : proposition subordonnée
relative (élision du pronom relatif en raison de la
coordination)
« qui de toutes les parties de l’île accouraient au-
devant de nous » : proposition subordonnée
relative
3. « petite » : adjectif qualificatif épithète
« du hameau voisin » : complément du nom
« vive » et « fraîche » : adjectifs qualificatifs apposés
(intensifiés par l’adverbe « si ») autrement appelés
épithètes détachées
« avec ses yeux noirs, son profil singulier et sa peau
légèrement hâlée » : 3 compléments du nom intro-
duit par la préposition « avec ».
4. « à poil » : complément du nom
« rond » : adjectif qualificatif épithète
« de loutre » : complément du nom
« de coton » : complément du nom
« pauvres » : adjectif qualificatif épithète
« dont la laideur muette a des profondeurs d’expres-
sion comme le visage d’un imbécile » : proposition
subordonnée relative
« muette » : adjectif qualificatif épithète
« d’expression » : complément du nom
« d’un imbécile » : complément du nom
2 Analyser des expansions du nom
« attifée » : participe passé employé comme adjectif
qualificatif apposé au nom « veuve », autrement
appelé épithète détachée
« de tulle » : complément du nom « bonnet »
« de faux cheveux » : complément du nom « tour »
« faux » : adjectif qualificatif épithète du nom
« cheveux »
« mis » : participe passé employé comme adjectif
qualificatif épithète du nom « tour »
« grimacées » : participe passé employé comme
adjectif qualificatif épithète du nom « pantoufles »
« vieillotte », « grassouillette » : adjectifs qualificatifs
épithètes du nom « face »
« de laquelle sort un nez à bec de perroquet » : pro-
position subordonnée relative complément du nom
« milieu »
« à bec de perroquet » : complément du nom « nez »
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Français 2e – Livre du professeur
« de perroquet » : complément du nom « bec »
« petites », « potelées » : adjectifs qualificatifs épi-
thètes de « mains »
« dodue » : adjectif qualificatif épithète
de « personne »
« d’église » : complément du nom « rat »
« plein » : adjectif qualificatif épithète du nom « cor-
sage » (intensifié par l’adverbe « trop »)
« qui flotte » : proposition subordonnée relative
complément du nom « corsage »
« où suinte le malheur », « où s’est blottie la spécu-
lation » : propositions subordonnées relatives com-
pléments du nom « salle »
« dont Mme Vauquer respire l’air chaudement fétide
sans en être écœurée » : proposition subordonnée
relative complément du nom « salle »
« fétide » : adjectif qualificatif épithète du nom « air »
(précisé par l’adverbe « chaudement »)
Les expansions du nom sont nombreuses et sont
elles-mêmes parfois suivies d’autres expansions
venant préciser la caractérisation. Tous ces élé-
ments dressent une image bien peu flatteuse de « la
veuve » décrite comme vivant parfaitement en adé-
quation avec son milieu puisqu’elle est « en harmo-
nie » avec « cette salle où suinte le malheur, où s’est
blottie la spéculation ». Le portrait confine à la cari-
cature et souligne combien l’allure du personnage
est révélatrice de ce qu’elle est vraiment. Domine un
ensemble dont la coloration est négative (suffixes
révélateurs, comparaison désavantageuse, vocabu-
laire négatif) et dont la visée est hautement critique.
3 Repérer déterminatives et explicatives
1. « que les villageois m’avaient offerte lors de mon
arrivée » : explicative
« dont la peau, par endroits, était abîmée, crevas-
sée » : explicative
« où Ursule voyage en somnambule » :
déterminative
2. « que la mer m’a causée » : déterminative
3. « qui chancelle » : déterminative
« qu’éclairait doucement le soleil du matin » :
déterminative
4 Repérer les relatives
« dont l’esprit avait été si agité » : explicative ; dont :
pronom relatif, complément du nom « esprit »
« où elle avait été » : déterminative ; où : pronom
relatif, complément de lieu
« qui ne laissait guère d’espérance de la vie » :
déterminative ; qui : pronom relatif sujet
« dont on les voit dans la santé » : déterminative,
dont : complément du verbe « voir » exprimant le
moyen (emploi littéraire)
« dont elle se voyait si proche » : explicative ; dont :
complément de l’adjectif « proche »
5 Distinguer relatives et conjonctives
« que le souffle du vent avait un son harmonieux » :
complétive
« qui semblaient venir du balancement des fleurs » :
relative
« que c’étaient des harpes éoliennes » : complétive
« que le vent faisait résonner » : relative
« qu’elle avait placées dans quelques grottes du jar-
din » : relative
6 Trouver la fonction des conjonctives
a. COD ; b. COI ; c. sujet ; d. attribut ; f. COI
7 Indiquer la valeur des circonstancielles
a. « pendant que » : temps ; b. « puisque » : cause ;
c. « si… que » : conséquence ; d. « bien que » :
concession ; e. « si » : condition ; f. « parce que » :
cause ; g. « afin que » : but
8 Identifier les interrogatives indirectes
« comment il fallait s’y prendre pour saluer Sa
Majesté » (terme introducteur : « comment ») ; « si
on se jetait à genoux ou ventre à terre » (terme intro-
ducteur : « si ») ; « si on mettait les mains sur la tête
ou sur le derrière » (terme introducteur : « si ») ; « si
on léchait la poussière de la salle » (terme introduc-
teur : « si ») ; « quelle était la cérémonie » (terme
introducteur : « quelle »)
9 Transformer les interrogatives indirectes
Rappel et enjeu : il s’agit d’un extrait de La Nou-
velle Héloïse dans lequel Julie s’adresse à sa cou-
sine Claire. Dans le texte source, les interrogations
sont soit rhétoriques, soit des interrogatives directes.
L’exercice n’est pas facile, non pas tant en raison
des concordances à opérer qu’à cause du travail
de recherche sur le verbe introducteur qui ne peut
se réduire à celui que l’on retrouve le plus couram-
ment : « demander ». Il s’agit de souligner que si le
verbe introducteur suppose une incertitude par son
sens ou sa construction négative ou interrogative
(ou s’il est à l’impératif) alors, la nuance interrogative
est présente et l’on a bien affaire à une interrogative
indirecte.
La concordance la première série d’interrogations
implique une transformation à l’imparfait dans la
mesure où le verbe introducteur est au passé simple.
La deuxième série comporte une phrase au passé
composé qui, en vertu de la concordance, doit voir
son verbe conjugué au plus-que-parfait ; elle com-
porte enfin une phrase plus complexe avec un verbe
au passé composé et un subjonctif présent :
« Qu’as-tu donc fait que tu puisses te reprocher ? »
Transformation : Elle lui demanda ce qu’elle avait
fait qu’elle pût se reprocher.
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Partie II – Étude de la langue
10 Identifier les propositions
a. 1. « où étaient les petits garçons » : proposition
subordonnée relative ; « qui dormaient tous » : pro-
position subordonnée relative ; « qui eut bien peur » :
proposition subordonnée relative ; « lorsqu’il sentit
la main de l’ogre » : proposition subordonnée cir-
constancielle de temps ; « qui lui tâtait la tête » : pro-
position subordonnée relative ; « comme il avait tâté
celle de tous ses frères » : proposition subordonnée
circonstancielle comparative : « que je bus trop hier
au soir » : proposition subordonnée complétive.
2. « que vous ne me connaissez pas encore » : pro-
position subordonnée complétive ; « s’il y a des
fourbes dans le monde, des gens (qui ne cherchent
qu’à abuser des filles) » : proposition subordonnée
circonstancielle de condition ; « qui ne cherchent
qu’à abuser » : proposition subordonnée relative ;
« quand on est faite comme vous » : proposition
subordonnée circonstancielle de temps ; « qu’on
abuse » : proposition subordonnée relative ; « si
j’avais eu la moindre pensée de vous trahir » : pro-
position subordonnée circonstancielle de condition.
b. Les propositions circonstancielles participent
pleinement de la stratégie argumentative de Dom
Juan et de la manipulation à laquelle il se livre, mon-
trant en cela la maîtrise rhétorique qui lui accorde
Molière.
Fiche 5 : Les accords : genre et nombre p. 447
1 Accorder au féminin
1. charmante – coquette – amère – discrète –
furieuse – neuve – bourguignonne – gentille – molle
– vermeille – désuète – pâlotte – idiote – chère – vieil-
lotte – aventureuse – belle – attentive
2. directrice – songeuse – enchanteresse – trom-
peuse – majeure – vengeresse – voleuse – boudeuse
– directrice – tapageuse – réprobatrice – mineure
2 Accorder au pluriel
de grands foulards – des avis généraux – des tarifs
spéciaux – des vents glacials – des pays natals –
des yeux bleus – des invités snobs – des centres
commerciaux – des manteaux kaki – des arts mar-
tiaux – des conflits tribaux – des espoirs fous – des
rideaux épais – des cabinets médicaux
3 Accorder les adjectifs
a. menteurs – inconstants – faux – bavards – hypo-
crites – orgueilleux – lâches – méprisables – sen-
suels – perfides – artificieuses – vaniteuses
– curieuses – dépravées
b. menteuses – inconstantes – fausses – bavardes
– hypocrites – orgueilleuses – lâches – méprisables
– sensuelles
4 Distinguer le genre des noms
un armistice immédiat – une octave musicale – un
arôme artificiel – une otarie apprivoisée – un anti-
dote radical – une omoplate déboîtée – un intervalle
court – un hymne national – un solde privé – un
effluve délicat – un ivoire blanc – une orbite faciale
– un pétale bleu – un obélisque égyptien – un tenta-
cule long – une oasis verdoyante – un azalée fleuri
5 Distinguer adjectifs et adverbes
a. net ; b. nettes ; c. drues ; d. dru ; e. cher ;
f. chère ; g. durs ; h. dur ; i. fort ; j. forts
6 Accorder les adjectifs composés
a. des gens bien-pensants ; b. toutes-puissantes ;
c. haut perchés ; d. grands ouverts ; e. morts-nés ;
f. héroï-comiques ; g. aigres-douces ; h. ivres
morts ; i. rouge et blanc
7 Accorder les adjectifs de couleur
a. rouges ; b. noirs – jaune-clair ; c. vert émeraude ;
d. châtains – blond cuivré ; e. mauves (exception) –
vert pomme ; f. écarlates
Fiche 6 : L’accord du participe passé p. 449
1 Conjuguer au passé composé
1. est descendu – sont venues – se sont installées
– s’en sont allées – a paru (le verbe « paraître » se
conjugue avec « avoir » dans ses temps composés ;
cependant, quand il renvoie au domaine de l’édition,
l’auxiliaire « être » est fréquent) – se sont amonce-
lées – je suis resté.
2. ne s’est pas entretenu – qu’il a rencontrés – il les
a reçus – a donné – les a congédiés – a eu – a
employée – a eu – a abaissé – a embarrassé – ont
été – n’ont pas voulu
2 Accorder avec l’auxiliaire avoir
a. dit ; b. organisée – fait ; c. détruites ; d. enten-
dus ; e. pu ; f. fasciné(e) ; g. écrit ; h. ouvertes ;
i. feuilletés – inspirée.
3 Conjuguer des verbes pronominaux
a. se sont vendus (accord avec le sujet)
b. se sont souri (pas d’accord, verbe transitif indi-
rect) – se sont parlé (pas d’accord, verbe transitif
indirect) – se sont quittées (accord avec le sujet)
c. se sont embrassées (accord avec le sujet)
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Français 2e – Livre du professeur
d. se sont rassemblés (accord avec le sujet)
e. se sont évadés (accord avec le sujet, verbe essen-
tiellement pronominal)
f. s’est fixée (accord avec le COD placé avant)
g. se sont arrêtés (accord avec le sujet)
h. se sont écrit (pas d’accord, verbe transitif
indirect)
i. s’est brûlé (pas d’accord, COD placé après le
verbe)
j. se sont aperçus (accord avec le sujet) – se sont plu
(pas d’accord, verbe transitif indirect)
4 Accorder le participe passé suivi
d’un infinitif
a. vus ; b. fait ; c. laissé ; d. oublié ; e. entendu ;
f. vus ; g. dû ; h. aimé
5 Conjuguer au passé composé
avez été bien étonnée – je suis parti – vous a paru – a
redoublé – en avez su – avez-vous trouvé – n’ai pas
assez respecté – je me suis écarté – ont été dus – je
les ai implorées.
6 Conjuguer au plus-que-parfait
avait été – les avait pas perdues – les avait suivies –
les avait conduites – il les avait changées – elles
s’étaient dispersées – il les avait rassemblées – avait
paru – avait lâché – l’avait mis – il les avait nourries
– il les avait défendues – l’avait trouvé – il ne s’était
retiré
Fiche 7 : Les homonymes p. 451
1 Définir des homonymes
a. cœur : organe ou foyer de la vie intérieure ;
chœur : groupe de personnes chantant et/ou mar-
chant sur un même rythme musical ou partie d’une
église.
b. héros : être qui se distingue par des qualités
exceptionnelles ou personnage principal d’une
œuvre artistique ; héraut : officier chargé de trans-
mettre des messages importants ou personnage
annonçant la venue de quelqu’un et/ou qui en fait
l’éloge.
c. ancre : pièce en acier qu’on laisse tomber au
fond de l’eau afin de maintenir le bateau ; encre :
liquide servant à écrire.
d. filtre : dispositif à travers lequel on fait passer un
liquide pour le purifier des éléments solides qu’il
contient ; philtre : boisson aux vertus magiques.
2 Chercher des homonymes
a. pair : paire, père, pers, perd
Lorsque mon père perd sa paire de lunettes de cou-
leur pers, il ne peut plus apercevoir ses pairs au
moment où il fait sa conférence.
b. air : aire, ère, erre, haire, hère
Pauvre hère ! Il porte une simple haire en crin et erre
à travers la ville. Son visage est tellement étrange
qu’il semble venir d’une autre ère et avoir choisi
pour domicile cette simple aire sablée.
c. sens (domaine des sensations et orientation) :
sang, sans, cent
Ils étaient cent à nous cerner ! Notre sang se glaça…
Sans armes nous ne pouvions lutter et nous cher-
chions à fuir en tous sens mais nos sens nous indui-
saient en erreur et nous nous enfoncions de plus en
plus dans la forêt.
d. chair : chaire, chère – cher – chers (adjectif), cher
(adverbe)
Le prêtre pose les mains sur le bord de la chaire et
entame son sermon : « Mes chers fidèles, défendez-
vous du péché de chair ! Désobéir aux commande-
ments de Dieu pourrait vous coûter cher ! »
3 Analyser les effets de l’homonymie
Nombreux sont les jeux de mots du texte qui
reposent sur l’utilisation d’homonymes dits homo-
phones (le procédé fonctionne essentiellement à
l’oral) : marinier – mari niais ; péniche – paix niche ;
mon père et ses verres (pour « sévère »).
Ces procédés sont mis en relief à la rime créant ce
que l’on appelle des rimes équivoquées venant
mettre en relief les calembours auxquels se livre le
chansonnier. Le but est de susciter le rire en asso-
ciant des termes et expressions identiques d’un
point de vue sonore mais dont les sens sont radica-
lement distincts créant ainsi un texte à dimension
loufoque.
4 Distinguer ses, ces, c’est, s’est, sais et sait
a. C’est s’est ; b. sait ; c. Ces ; d. C’est – s’est ;
e. s’est ; f. ces – ses.
5 Distinguer ce, se et ceux
a. ceux – se – ce
b. ce – se
6 Savoir distinguer :
est/es/et/ai/aie/aies/ait/aient
a. aie – aie (impératif 2e pers. verbe avoir) – et (conj.
de coord. liant deux propositions).
b. aies (subj. présent 2e pers emploi obligatoire
après l’expression « il faut que » renvoyant à l’idée
de nécessité ; prop. sujet réel) – est (tournure imper-
sonnelle avec « il » + verbe être) – es (verbe être
ayant pour sujet la 2e pers du sing « tu ») – et (conj.
de coord. liant deux propositions).
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