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La subordonnée complétive
Définition
Les propositions subordonnées complétives sont dites conjonctives car introduites par la conjonction
de subordination « que ». Elles dépendent d’une proposition principale à la place d’un GN introduit
ou pas par une préposition. Elles suivent un GV.
Exemples :
- Elle demande l'aide du professeur ( GN )
Elle demande que le professeur l'aide ( Sub. compl. )
- Elle pense à son futur métier ( GN prép. )
Elle pense à ce qu'elle fera plus tard ( Sub. compl. ).
Les différentes fonctions de la complétive dans la phrase
Une subordonnée complétive peut avoir différentes fonctions:
- Elle est le plus souvent COD du verbe de la principale.
Ex: Je pense qu’ils sont absents.
- Elle peut être sujet du verbe de la principale, auquel cas le verbe de la complétive est au
subjonctif.
Ex: Qu’il fasse beau ou mauvais, cela m’est égal.
- Elle peut être attribut du sujet du verbe de la principale.
Ex: Qu’il vienne semble étonnant.
- Elle peut être complément du nom ou de l’adjectif.
Ex: J’ai espoir que tu travailles.
Je suis sûr que tu travailleras.
Le temps dans les complétives:
La subordonnée conjonctive dite complétive est très utilisée dans l’expression de l’opinion.
Ex: Je pense que je viendrai.
Mais le temps varie en fonction du verbe de la principale:
- verbe de déclaration (dire, annoncer…): indicatif.
Ex: On dit qu’il veut le faire.
- verbe d’opinion (penser, croire…): indicatif.
Ex: Je pense qu’il veut le faire.
indicatif: nuance de certitude.