PORTRAIT DU DR AUGUSTE CHIOU

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PORTRAIT DU DR AUGUSTE CHIOU
OnO News: Quel a été votre cursus
médical plus précisément?
motivation pour l’exercice de votre profession….
A.C: Après le diplôme je me suis spécialisé en travaillant durant 5 années dans
différents centres universitaires, notamment le Centre national d’ophtalmologie
des Quinze-Vingt à Paris, l’Hôpital ophtalmique de Lausanne et l’Inselspital de
Berne.
A.C: Oui ça a été ressenti comme une
récompense aux efforts fournis et un encouragement à les poursuivre.
Puis je suis parti pour une spécialisation en chirurgie oculaire aux USA à la
Columbia University de New York et la
Louisiana State University (Eye center)
à la Nouvelle-Orléans où j’ai été nommé
professeur assistant et ai pu développer
mes techniques d’intervention et mes recherches durant 5 ans. Je suis alors rentré en Suisse, en 2000, pour exercer à
Genève, Lausanne et Zurich. J’ai obtenu
ensuite le statut de professeur associé
qui me permet de continuer à collaborer
régulièrement avec la Nouvelle-Orléans
Le docteur Auguste Chiou est une personnalité incontournable de la Clinique de l’œil.
Brillant chirurgien, il a réussi nombre d’interventions extrêmement délicates. Tous apprécient également sa bonne humeur. Il exerce maintenant depuis 20 ans dont 12 années à la Clinique de l’œil.
OnO News: Dr Chiou, pour nos lecteurs, dîtes-nous quels sont les courants,
les influences qui vous traversent?
A.C: Eh bien tout d’abord, je suis d’origine taïwanaise. Né à Taïwan dans une
famille de diplomates. C’est un élément
important, puisque mon enfance a été le
théâtre de beaucoup de déplacements.
Nous avons vécu au rythme des missions
diplomatiques.
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De 1 à 6 ans, nous avons habité à Bruxelles,
puis retour à Taipei de 6 à 13 ans avant
de venir en Suisse où une représentation
taïwanaise venait de s’ouvrir à Lausanne.
13 ans est un âge marquant dans son développement personnel, dans les choix
professionnels qui s’ébauchent. On m’a
inscrit au Collège puis au Gymnase. Enfin, je suis entré en Faculté de médecine,
toujours à Lausanne, où j’ai obtenu mon
diplôme à 24 ans.
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Je me suis ensuite spécialisé en Europe
puis aux USA avant d’effectuer de nombreuses missions humanitaires en Asie, en
Afrique et en Amérique du Sud.
Quelles sont mes influences ? Le côté
pragmatique et travailleur des Chinois,
c’est certain, le sens du challenge et l’envie de se remettre constamment en question des Américains, sans oublier le perfectionnisme bien helvétique…
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OnO News: Vous étiez bien intégré
dans une structure médicale à la pointe,
aux USA, rêve de bien des médecins, et
pourtant vous êtes revenu en terre lémanique…
OnO News: Avez-vous une idée du
nombre de personnes que vous avez libérées d’une pathologie oculaire depuis le
début de votre carrière ?
A.C: Oui … beaucoup, comme d’autres
confrères estimés ! C’est notre vocation !
OnO News: Quelles sont vos spécialités Dr. Chiou ?
A.C: Essentiellement la chirurgie du
« segment antérieur de l’œil », à savoir
les opérations qui rétablissent le passage
physiologique de la lumière dans l’œil : par
exemple pour éliminer le besoins de port
de lunettes ou de verres de contact, pour
traiter la cataracte, pour contrôler le
glaucome, les greffes de cornée... C’est de
la microchirurgie où l’on emploie différentes techniques, notamment des lasers,
des ultrasons …
OnO News: Quelles sont les avancées
majeures dans votre spécialité vous paraissant réalisables dans un avenir proche ?
A.C: De nouveaux implants ou le remodelage de l’œil par de nouveaux contours,
de nouvelles formes pour traiter des cas
actuellement intraitables. De nombreux
teams s’y emploient avec énergie dans
différents coins du monde actuellement.
OnO News: Quelles activités pratiquez
vous en dehors de votre métier ?
A.C: Je suis un fan de baseball. Je joue
également régulièrement au tennis en été.
L’hiver j’adore profiter des belles stations
de ski suisses. Sinon, d’une façon générale, je suis très ouvert et m’intéresse à
tout: les nouvelles technologies, l’astronomie et la physique, la musique (je rêve
de savoir jouer au piano ou à la guitare),
la bonne cuisine, les voyages, l’histoire,
les langues, j’aime également lire de bons
romans policier …. Seul le temps me
manque !
A.C: C’est vrai que d’un point de vu académique et pour les conditions proposées à la recherche scientifique, les USA
peuvent être effectivement très motivants. D’un point de vue clinique toutefois, les soins prodigués en Suisse par le
corps médical et notamment par les ophtalmologues n’ont rien à envier à aucun
autre pays, à mon avis. Bien au contraire…
OnO News: Vous avez fait l’objet, à
plusieurs reprises, d’articles sur des opérations miraculeuses, redonnant la vue
à des patients dont le pronostic n’était
vraiment pas favorable. Vous avez même
reçu un prix européen pour l’une d’entre
elles. Cela doit constituer une formidable
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