Les introductions d’espèces dans les espaces
protégés ou à vocation de conservation
Non souhaitable en règle générale, car « dénaturation » des écosystèmes, risque de
compétition avec espèces indigènes ou de prédation et surtout d’invasion
Sauf cas particuliers :
- la conservation d’une espèce ou d’un écotype ou génotype particulier et
menacé (ex. Andromeda polifolia à Cessières) ,
- la création de nouvelles populations pour garantir la pérennité d’une
espèce à faible effectif (Brassica insularis en Corse),
- l’introduction d’espèces pour la lutte contre les EEE (ex. introduction du
champignon Colletotrichum gloeosporioides pour lutter contre Miconia
calvescens à Tahiti, ou de la tenthrède Cibdela janthiana pour lutter contre
Rubus alceifolius), cf lutte biologique,
- l’introduction , dans certains cas, d’espèces à rôle fonctionnel : espèces
pionnières ou « nurses » à présence transitoire (ex. Acacia mangium à
Mayotte et ailleurs) ou de « substitution » (même rôle fonctionnel) suite à la
disparition de l’espèce native (ex Aldabrachelys gigantea , la tortue d’Aldabra,
à Maurice ).