organisat anatomofonction SNC LS24

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Organisation anatomo-fonctionnelle
du système nerveux
• 4. Le système nerveux central (SNC)
– 4.1 Organisation anatomique
•
•
•
•
•
•
4.1.1 Développement cérébral et sous-divisions anatomiques du SNC
4.1.2 L’encéphale
4.1.3 Le diencéphale
4.1.4 Le tronc cérébral
4.1.5 Le cervelet
4.1.3 La moelle épinière
– 4.2 Les systèmes de protection du SNC
• 4.2.1 Les méninges
• 4.2.2 Le liquide céphalorachidien
• 4.2.3 La barrière hémato-encéphalique
– 4.3 Organisation fonctionnelle
•
•
•
•
4.3.1 L’encéphale
4.3.2 Les structures sous-corticales : exemple des NGB
4.3.3 Le cervelet
4.3.4 La moelle épinière
Rôle du cervelet
•
Contrôle du mouvement volontaire, mais ne peut pas le
déclencher.
•
•
Motricité fine et coordination des mouvements.
Equilibre
•
Apprentissage d'automatismes (enchaînements).
Les deux hémisphères du cervelet ne sont pas
divisés en deux comme le cerveau.
La partie médiane = le vermis cérébelleux.
Le vermis envoie des axones vers le tronc cérébral
qui, par le système ventromédian, contribue au
maintien de la posture
Le cervelet en parallèle des voies motrices
• Pas de liens directes avec les MN de la ME
• Doit repasser par le cortex moteur via le thalamus
et/ou le tronc cérébral
Résumé des Boucles Motrices Passant par le Cervelet
VL
Pont
Cervelet
3 cervelets pour le prix d’un !!
• 3 zones fonctionnelles
– Archéocervelet : relation avec le système
vestibulaire : rôle dans l’équilibre.
– Paléocervelet : relation avec la moëlle
épinière : exécution du mouvement et
tonus postural.
– Néocervelet : relation avec le cortex
moteur et le thalamus : planification,
contrôle du mouvement volontaire.
Relais des sorties vers les noyaux profonds
• Le cortex cérébélleux est le lieu de traitement de l’info.
• Reçoit les fibres du cortex, de la moëlle et du vestibule
• Les sorties partent des cellules de Purkinje et passent par les
noyaux profonds :
– Les noyaux du faîte, relais pour l'archéocervelet
– Les noyaux emboliformes et globuleux relais pour le
paléocervelet
– Les noyaux dentelés relais pour le néocervelet
Afférences du cortex cérébelleux
5 groupes d'afférences cérébelleuses
spinales,
vestibulaires,
réticulaires,
olivaires et
pontiques.
Histologiquement, 2 types de terminaisons axonales dans le cortex
cérébelleux:
• les fibres moussues,
• les fibres grimpantes.
Toutes ont une action activatrice sur la cellule de Purkinje.
Fibres moussues
• Axones de cellules dont le corps cellulaire est situé:
– dans la moelle (voies spino-cérébelleuses),
– dans le pont (voies ponto-cérébelleuses)
– dans les noyaux vestibulaires (voies vestibulocérébelleuses).
• Font synapses avec des interneurones (cellules à
grains) de la couche granulaire du cortex cérébelleux
Les voies cérébelleuses : afférences fibres moussues
le cervelet est en relation avec le cortex.
Aires motrices, somatosensorielles et
pariétales postérieures envoient des axones vers
les noyaux du pont (tronc cérébral). Les neurones
du pont projettent ensuite dans le cervelet.
Voie corticopontocérébelleuse : 20 millions
d’axones, 20 fois plus que le faisceau pyramidal
issus du cortex moteur
Fibres grimpantes
Axones de cellules dont le corps cellulaire est situé dans l'olive bulbaire
controlatérale.
Grimpent jusqu‘aux dendrites des cellules de Purkinje (couche moléculaire).
Activent les cellules de Purkinje à raison d'une fibre par cellule
Les voies cérébelleuses : efferences
Les deux hémisphères cérébelleux
projettent vers le cortex moteur après un
relais au niveau du noyau ventrolatéral
(VL) du thalamus.
Les hémisphères cérébelleux influencent
la musculature des membres via le cortex
et le système moteur latéral
La cellule de Purkinje:centre intégrateur du cervelet
Afférence
Efférence
Afférence
Pont (cortex)
ME (noyau de
Clarck) :
Ordre moteur
Ia
Olive inférieure
Proprioception musculaire
/articulaire et équilibre
LES CONNEXIONS DU CERVELET
• 1) L'archéocervelet
informations vestibulaires (bulbe) par les fibres grimpantes.
• Efférences relaient dans les noyaux du faite, puis les noyaux vestibulaires,
puis dans la moelle (voie vestibulo-spinale extra pyramidale) pour agir sur
les motoneurones de l'équilibre.
• 2) Le paléocervelet
informations sensitives proprioceptives des muscles striés -remontent le
long de la moelle- arrivent dans la couche des grains du cortex cérébelleux
(fibres moussues).
• Efférences relaient dans les noyaux cérébelleux emboliforme et
globuleux, puis l'olive bulbaire et le noyau rouge.
• Puis voies olivo-spinales et rubro-spinales (extrapyramidales) jusqu’aux
motoneurones de la moelle épinière.
LES CONNEXIONS DU CERVELET
• 3) Le néocervelet
•
Informations du cortex moteur, relais dans le
pont avant d'arriver par les fibres moussues sur
la couche des grains du cortex cérébelleux.
• Les messages efférents, (cellules de Purkinje)
passent par les noyaux dentelés puis le
thalamus puis le cortex.
• Enfin, du cortex, repart des voies vers le
striatum, puis le noyau rouge et enfin vers les
motoneurones (voie rubrospinale extrapyramidale)  motricité.
Le cervelet comparateur
• Compare les commandes motrices prévues
par le cortex avec les messages sensoriels
issus de la périphérie sur les mouvements
exécutés.
• S'il y a une différence, le système cérébelleux
émet des signaux de correction vers le
système moteur
Le cervelet anticipe
• le mouvement à venir dans une séquence
motrice et permet le passage harmonieux
d'une séquence motrice à l'autre.
Le cervelet participe aux apprentissages
moteurs
• En particulier ceux impliquant un contrôle oculaire.
• Le cervelet "apprend" par succession d'essais et
d'erreurs:
– Si le mouvement n'est pas approprié, le cervelet réalisera
un ajustement lors de la prochaine séquence motrice,
jusqu'à l'obtention d'un mouvement adapté.
– Ceci est réalisé grâce à des modifications de longue durée
de l'excitabilité de certains neurones
cérébelleux (plasticité synaptique cérébelleuse)
Cervelet
•
• programmation temporelle des activités motrices
• Enchaînement rapide et harmonieux des
mouvements successifs;
• Règle l'interaction entre groupes musculaires
agonistes et antagonistes.
• Le cervelet module l'amplitude, la force, la vitesse
et la direction du mouvement et participe à
la coordination des mouvements et de la posture.
Le cortex cérébelleux
• trois couches cellulaires de
l'extérieur vers l'intérieur :
•
· La couche moléculaire
· La couche des cellules de
Purkinje
· La couche des grains et des
cellules de Golgi
Le cortex cérébelleux
• 1) La couche moléculaire
• Interneurones inhibiteurs
(GABA: cellules étoilées ou
en corbeille)
• Synapses avec les fibres
parallèles (axones des
cellules granulaires).
• Puis le message est transmis
aux cellules de Purkinje.
•
2) La couche des cellules de Purkinje
•
Leur arborisation dendritique est en
contact synaptique avec les axones des
cellules étoilées, des cellules en corbeille
et les fibres grimpantes : axones de
neurones du bulbe rachidien qui
véhiculent des informations vestibulaires
(équilibre).
•
3) La couche des grains et des cellules de
Golgi
Cellules de Golgi inhibitrices (GABA et
glycine)
Cellules granulaires excitatrices
(glutamate)
Reçoivent les informations du cortex et de
la moelle via les fibres moussues.
•
•
•
•
Les cellules granulaires projettent leurs
axones, (fibres grimpantes), jusqu'à la
couche moléculaire du cortex cérébelleux
mais aussi sur les cellules de Golgi.
Organisation anatomo-fonctionnelle
du système nerveux
• 4. Le système nerveux central (SNC)
– 4.1 Organisation anatomique
•
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•
•
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4.1.1 Développement cérébral et sous-divisions anatomiques du SNC
4.1.2 L’encéphale
4.1.3 Le diencéphale
4.1.4 Le tronc cérébral
4.1.5 Le cervelet
4.1.3 La moelle épinière
– 4.2 Les systèmes de protection du SNC
• 4.2.1 Les méninges
• 4.2.2 Le liquide céphalorachidien
• 4.2.3 La barrière hémato-encéphalique
– 4.3 Organisation fonctionnelle
•
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4.3.1 L’encéphale
4.3.2 Les structures sous-corticales : exemple des NGB
4.3.3 Le cervelet
4.3.4 La moelle épinière
La moelle épinière et la colonne vertébrale
• Organisation de la moelle épinière
Notion de métamérie
Chaque racine innerve un territoire corporel précis.
On appelle métamérie, la correspondance entre une racine
rachidienne et une partie du corps.
SUBSTANCE GRISE
Centres de traitement
des informations
SUBSTANCE BLANCHE
Voies de conduction
des informations
Traitement des
informations
CENTRES DE LA
SENSIBILITÉ
Corne postérieure
CENTRES DE LA
MOTRICITÉ
Corne antérieure
Conduction des
informations
Voies des sensibilités
(voies afférentes)
Voies des motricités
(voies efférentes)
• Substance grise = centres de traitement de l’information.
Dorsal
Extéroception
Proprioception
Corne
postérieure
Intéroception
Corne
antérieure
Viscéromotricité
Somatomotricité
Ventral
la moelle épinière
Plusieurs couches de matière grise dans les cornes dorsales et ventrales de la moelle épinière:
Les couches de Rexed :
La corne dorsale; couches I à VI : premier relais des voies nociceptives
La corne ventrale, couches VII à IX : motoneurones.
La couche X entoure le canal central
• Substance blanche = voies de conduction
Voies afférentes (sensibilité)
Voies efférentes (motricité)
Les voies sensitives ascendantes
de la moelle épinière
•
•
•
•
•
•
•
Le faisceau gracile
Le faisceau cunéiforme
Les fibres du tact épicritique
Le faisceau spino-thalamique ventral
Le faisceau spino-thalamique dorsal
Le faisceau spino-cérébelleux ventral croisé
Le faisceau spino-cérébelleux dorsal direct
• Les 2 aspects de la métamérie :
racine rachidienne
(branche sensitive)
territoire cutané
racine rachidienne
(branche motrice)
territoire musculaire
Racine rachidienne
Dermatome
ME
Myotome
Répartition des motoneurones dans la ME
Pour un muscle, l’ensemble
des MN s’étend sur
plusieurs segments
médullaires, suivant une
colonne
Organisation somatotopique des motoneurones
Les motoneurones de la partie
médiane de la corne ventrale
innervent les muscles axiaux.
Ceux de la partie latérale innervent les
muscles distaux.
Muscles axiaux ==> Posture-Tonus
Muscles distaux ==> Mouvements
Sillon postérieur
Activité motrice réflexe
• Déf.: réponse stéréotypée, automatique, rapide, prévisible à un
stimulus (en-dehors du contrôle conscient du mouvement).
• Les réflexes sont classés sur le plan fonctionnel en:
– Réflexes somatiques: contraction des muscles squelettiques
– Réflexes autonomes (viscéraux): réponses des muscles lisses, du muscle
cardiaque et des glandes.
• Les réflexes spinaux sont des réflexes somatiques (centres
d’intégration situés dans la substance grise de la moelle épinière).
Réflexe = connexion qui s’établie dans le SNC entre une afférence sensorielle
et une efférence motrice.
Arc réflexe
Intrinsèque
Extrinsèque
• Fonction de la moelle épinière
Le réflexe est une réponse à une stimulation.
2 origines possibles :
Externe
Interne
Réflexe
extéroceptif
Réflexe
proprioceptif
(extrinsèque)
(intrinsèque)
• Circuit du réflexe proprioceptif
Nerf sensitif
Stimulation :
étirement du
muscle
Connexion sensorimotrice directe
Nerf moteur
Contraction musculaire
• Circuit du réflexe extéroceptif
Neurone d’association
1
2
Connexion sensorimotrice indirecte
Plaque motrice
Stimulation cutanée
Déroulement :
1) Information sensitive périphérique (tact, douleur etc ...) véhiculée par le nerf périphérique puis
par le nerf spinal. Il pénètre par la racine dorsale jusqu'à la substance grise médullaire.
2) Par articulation monosynaptique (ou plurisynaptique), l'influx nerveux aboutit à un motoneurone
de la corne ventrale. L'influx nerveux moteur efférent chemine alors dans la racine ventrale, puis
dans le nerf spinal jusqu'à la plaque motrice de la fibre musculaire qui réagit par contraction.
VI.2.1 Réflexes intrinsèques
VI.2.1.1 Le Réflexe myotatique
Contraction réflexe du muscle, provoquée par son propre étirement
On étire le muscle A, le muscle A se contracte. Il s’oppose donc à
son allongement.
Ajustement de la longueur du muscle ==> maintien de la posture
(station debout).
Présent dans tous les muscles : extenseurs et fléchisseurs. Mais plus
prononcé dans les extenseurs
Suit les règles :
-de l’innervation homonyme (sur lui-même),
-de l’innervation réciproque (inhibition du muscle
antagoniste)
-de l’innervation synergiste (active les muscles ayant le
même rôle que A sur l’articulation étudiée)
42
b) Voies intraspinales du réflexe myotatique
44
- Excitation homonyme
- Inhibition réciproque
Excitation homonyme
Voie monosynaptique
Inhibition réciproque
Voie disynaptique
Excitation synergique
(innervation hétéronyme) sur les
muscles ayant la même fonction
que celui étiré
f) Le réflexe myotatique chez l’Homme
Ex: Percussion du tendon rotulien
V.2.1.3 le réflexe myotatique inverse ou tendineux
a) Définition, illustration
renseigne le SNC sur la force de contraction exercée par le muscle sur les tendons.
Information utilisée dans un réflexe de relâchement de la contraction, si la
tension sur les tendons est trop élevée.
Neurone sensitif
Quand le muscle est contracté:
les fibre Ib sont activées
Activation d’un IN inhibiteur
Inhibition des MN
Récepteur de
Golgi
Motoneurone inhibé
==>Muscle relâché
56
c) Voies intraspinales et inhibition réciproque du réflexe tendineux
Triceps (extenseur)
Biceps
(Fléchisseur)
• Contractions « harmonieuses », amortissement des variations d’intensité
• Quand la contraction est trop violente: forte inhibition du MN, relâchement brutal
(réflexe myotatique inverse). C’est un réflexe de protection des tendons.
VI.2.2.1. Réflexes extrinsèques : réflexe de fléxion
a) Description
Mise en jeu de plusieurs muscles
fléchisseurs  l’info sensitive envahie
plusieurs segments médullaires
Fibres sensitives A ou C
VI.2.2.2. Réflexes extrinsèques : réflexe d‘extension croisée
Il fait suite logique au réflexe de flexion chez le bipède !!!!
IN excitateur.
Son axone
traverse la
ligne médiane
homolatérale
contralatérale
Il existe non seulement des interneurones inhibiteurs, mais aussi des
interneurones excitateurs, qui stimulent les muscles antagonistes. Dans
une telle organisation, nous parlons de réflexe croisé. C'est d'ailleurs
grâce à ce réflexe que nous pouvons maintenir notre équilibre lors d'une
rétraction subite du pied.
Ex du réflexe d’extension croisée : réflexe
extrinsèque polysynaptique
Deux systèmes de voies descendantes motrices
90
Les voies descendantes peuvent être divisées en:
a)
Système latéral mvts volontaires  musculature distale. Sous contrôle du Cx
moteur.
b) Système ventro-médian  posture  musculature axiale. Sous contrôle du tronc
cérébral.
La composante majeure du système latéral est la voie corticospinale
1. Le système latéral
1) faisceau corticospinal
2) faisceau rubrospinal.
Ces systèmes sont croisés : projections
finales contralatérales
Le faisceau corticospinal est le plus
important. Un million d'axones, dont
2/3 issus des aires corticales 4 et 6 et
1/3 du cortex somatosensoriel et du
lobe pariétal.
Les noyaux rouges (mésencéphale)
projettent leurs axones dans la partie
supérieure du bulbe pour rejoindre la
partie latérale de la moelle.
Attention : moelle cervicale seulement
92
2 Le système ventromédian
quatre faisceaux descendants dont l'origine se situe au niveau du tronc cérébral.
a) Faisceaux réticulospinaux d’origine pontique et bulbaire (n=2)
b) voies vestibulospinales et tectospinales (origine : nyx vestibulaires et tectum =
tubercules quadrijumeaux) (n=2)
a) faisceaux réticulospinaux
Origine au niveau de la formation
réticulée dans le tronc cérébral.
Le faisceau réticulospinal pontique
action facilitatrice sur les muscles antigravitaires  facilitation des
extenseurs des membres inférieurs.
Cette voie agit également sur les
muscles fléchisseurs des membres
supérieurs.
C’est l’inverse pour le faisceau
réticulospinal bulbaire
Projections ipsilatérales
b)voies vestibulospinales et tectospinales
93
Mésencéphale
Attention
Moelle cervicale
seulement
Ils contrôlent :
-la position de la tête par rapport aux épaules
-le maintien de la tête dans une position déterminée lorsque le corps se déplace dans l'espace.
-l'orientation de la tête en réponse à des nouveaux stimuli.
Le faisceau vestibulospinal à pour origine les noyaux vestibulaires (appareil vestibulaire)
94
Résumé des voies descendantes motrices
4) faisceau réticulospinal
1) faisceau corticospinal
2) faisceau rubrospinal
pontique et bulbaire
3) faisceau vestibulospinal
et tectospinal
En résumé, on peut considérer qu'il existe quatre voies qui permettent le contrôle du mouvement
Les grandes voies médullaires de la sensibilité
• Voies
sensitives
ascendantes
:
 Organisation générale
voies
La substance blanche est formée par les longs faisceaux verticaux, groupés autour
de la substance grise dans les cordons médullaires, ventraux (antérieurs), latéraux
et dorsaux (postérieurs).
Les voies ascendantes (sensitives)
Commencent au niveau des corpuscules sensitifs
situés dans la peau (sensibilité superficielle) ou dans
les capsules articulaires (sensibilité profonde).
Les voies ascendantes (sensitives)
Sensibilités lemniscales
• Cordons dorsaux de la ME
• Lemnisque médian du TC
Sensibilités extra-lemniscales
• Cordons latéraux de la ME
• Voies spino-thalamiques
• Sensibilité des poils
• Sensibilité tactile fine
(épicritique)
• Sensibilité à la pression
• + Proprioception consciente
(position des membres)
• Douleur
• Température
• Tact protopathique (bienêtre; corp. Meissner)
Les voies ascendantes (sensitives)
• + la Sensibilité spino-cerebelleuse
= proprioception inconsciente (réflexes)
•  faisceau spino-cérébelleux direct
•  faisceau spino-cérébelleux croisée
• Voies sensitives : voies ascendantes
 Organisation générale
1) Protoneurone :
Du R sensoriel à la ME : neurone sensitif. Corps cellulaire dans ganglion spinal de la racine
dorsale. Axone dans la ME qui s’articule avec le deutonorone
2) Deutoneurone :
Situé dans le névraxe. Constitue les faisceaux sensitifs qui montent la ME. Vers le cervelet (voies
spino-cérebelleuses) ou vers les noyaux gris centraux (voies lemniscales et extra-lemniscales)
dont le thalamus.
3) Troisième neurone ou neurone terminal :
Du thalamus ou des NGC au cortex. Neurone de projection corticale.
Les voies du toucher : la voie lemniscale
• 1) Neurone sensoriel
(nocicepteur) jusqu’à la
moelle épinière
• 2) Deutoneurone de la
ME jusqu’au thalamus
ou le cortex
– Voie spinothalamique
latérale
– Voie spino-corticale
• 3) Troisième neurone
du thalamus au cortex
somesthèsique
Les voies centrales de la
nociception
Types de voies nerveuses
• Afférentes (Ascendantes)
– Influx de la périphérie vers l’encéphale
• Neurone de premier ordre ou protoneurone
• Neurone de deuxième ordre ou deutoneurone
• Neurone de troisième ordre
• Efférentes (Descendantes)
– Influx de l’encéphale vers la périphérie
Neurones de premier ordre
– Le signal algogène véhiculé
par une fibre nerveuse de
petit calibre (Aδ ou C)…
– …se dirige vers la corne
postérieure de la moelle
épinière (par la racine
dorsale) où il existe un
premier relais intégratif
Substance grise de la ME
Premier relai intégratif
Neurones de premier ordre
• Les fibres Aδ (douleur rapide)
font synapses avec les neurones
de deuxième ordre dans la
couche I et V
• Les fibres C (douleur lente)
dans la couche V
• Ces fibres émettent des
collatérales vers des neurones
de la couche II (couche
gélatineuse de Rolando)
Voies de la douleur rapide: Aδ
• Douleur rapide (1 sec)
• Déclenche un réflexe
d’évitement
• Font synapse dans la couche
I et V de Rexed
– Médiateur = glutamate;
durée d’action en
milliseconde
Les douleurs lentes: fibres C
• Les douleurs peuvent devenir chroniques et être à l’origine de
souffrances
• Typique des destructions
• Font synapse avec le deutoneurone dans la couche V de Rexed
• le neuromédiateur = substance P lentement libérée et
éliminée (min)
• Douleur difficile à localiser
Neurones de deuxième ordre
• Axones croisent la ligne
médiane (décussent)
• montent vers le tronc
cérébral dans le cadran
antérolatéral (ventrolatéral)
de l’hémi-moelle
controlatérale
• Ces fibres forment les
faisceaux spinothalamiques
= principales voies
ascendantes des stimuli
thermiques et nociceptifs
cadran antérolatéral
décussation
F.Néospinothalamique
Fibres C
Glutamate
I
Fibre Aδ
V
Substance P
F. Paléospinothalamique
Les fibres Aδ font synapses dans la couche I (médiateur=glutamate), décussent et donnent le
faisceau néospinothamamiqie
Les fibre C font synapses dans la couche V (médiateur=substance P), décussentDouleur
et donnent
le
2009 76
faisceau paléospinothalamique
Deuxième neurone:
Les faisceaux spinothalamiques
• 1) Le faisceau
néospinothalamique
– Se projette dans le thalamus
ventropostérieur (VP).
– douleur aiguë (piqure, coups) et
perception de la température (non
algogène)
– Douleurs bien repérées sur le plan
spatial et non anxiogènes
– Fibres A-delta
Deuxième neurone:
Les faisceaux spinothalamiques
• 2) Le faisceau
paléospinothalamique ou
spinoréticulaire
• Se projette sur
– la formation réticulaire (éveil),
– bulbe (Ripostes végétatives à la
douleur: tachycardie, mydriase….),
– l’hypothalamus (Sécrétion de cortisol..),
– le système limbique (Caractère
anxiogène).
• Puis sur le noyau
intralaminaire thalamique
• douleurs profondes,
chroniques… fibres C
La douleur : comparaison avec les voies du toucher
Decussation :
noyau des
colonnes dorsales
Decussation
médullaire
Neurone de troisième ordre
• Commence dans le thalamus
• Se termine dans les centres spécifiques du
cortex
– Perception de la localisation, la qualité, l’intensité
du stimulus
– Permet de sentir la douleur, de l’intégrer aux
expériences passées
Le thalamus et ses noyaux
Thalamus
• Les principaux noyaux cibles des fibres ascendantes
thermiques et nociceptives (neurones secondaires)
se situent dans le complexe ventro-postérieur (VP)
– Le VPM (médian) : signaux issus de la tête
– Le VPL (latéral) : signaux du reste du corps
• D’autres noyaux thalamiques reçoivent des
projections de la formation réticulaire ce qui participe
à la mise en alerte liée à la douleur
Du Thalamus au cortex..
• Le message douloureux (et thermique) est transmis
– du VPL et du VPM au cortex somesthésique I et II :
localisation
– du noyau intralaminaire du thalamus (ny non spécifique)
• Vers toutes les régions corticales : mise en alerte
• au système limbique, l’hypothalamus, et structures
associées à la genèse des émotions (riposte endocrine,
stress, peur…)
Cortex pariétal:
cortex somesthèsique I et II
Cortex pariétal et douleur
• somatotopie précise :
peau et articulations
• imprécise : muscles et
vaisseaux
• inexistante : viscères d’où
les douleurs projetées
Images fonctionnelles de différentes douleurs ( Pet-scanner)
il n’y a pas de centre de la douleur
Voie spinothalamique souvent subdivisée en deux voies :
•la voie néo-spinothalamique, n'existe que chez les
primates (néo) et les mammifères supérieurs
•la voie paléo-spinothalamique plus ancienne (paléo) : la
seule chez les mammifères inférieurs.
La douleur : comparaison avec les voies du toucher
stimulations nociceptives cutanées,
mécaniques et/ou thermiques : voie
néospinothalamique (en bleu; 2).
Voie lemniscale en rouge sur le schéma
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