III
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La mémoire immunitaire.
Lors d’un premier contact avec un antigène, la réponse immunitaire encore appelée
réponse primaire n’est pas toujours très efficace. Lors d’un second contact avec le même
antigène ou réponse secondaire, la réponse est quasi immédiate. Le premier contact a
été mémorisé.
Tous les lymphocytes B et T résultant de l’expansion clonale au cours d’une réponse
primaire ne se différencient pas en plasmocytes ou lymphocytes T cytotoxiques et
auxiliaires. Un certain nombre d’entre eux deviennent des cellules mémoires capables
de réagir rapidement lors d’un second contact avec le même antigène. Ces cellules
mémoires sont beaucoup plus nombreuses que les lymphocytes naïfs qui leur ont
donné naissance et elles ont une durée de vie très longue.
IV
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Le principe de la vaccination.
Le principe de la vaccination repose sur l’existence de la mémoire immunitaire et sur le
caractère spécifique de cette mémoire. Les vaccins préparent le système immunitaire à
neutraliser rapidement des virus, des bactéries ou des parasites dangereux avant qu’ils
ne s’installent dans l’organisme.
La vaccination augmente l’état immunitaire d’un sujet vis
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à
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vis d’un antigène donné. En
effet le taux d’anticorps protecteurs ou le nombre de cellules à mémoire spécifiques de
cet antigène étant accru, la réaction du sujet sera immédiate lors d’un éventuel contact
ultérieur avec l’agent pathogène et ce dernier sera neutralisé.
Un adjuvant immunologique (aussi appelé adjuvant vaccinal) est une substance qui,
quand elle est administrée (avalée, inhalée, injectée, etc.) conjointement avec un
antigène, stimule, active, prolonge, renforce le système immunitaire, bien que cette
substance n’ait pas elle
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même et en soi de vertu antigénique.