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NAT/471 – CESE 1178/2010 DE/EN-BJ/NC/VH/LL/AP/cc/gl/mc .../...
ont été suivies, qu'il faut évaluer et développer massivement. Des incitants doivent être
proposés aux agriculteurs afin qu'ils fournissent les services correspondants.
1.12 Le CESE attend de l'Union européenne qu'elle se prépare de manière appropriée à la
10e conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique et qu'elle apporte une
contribution substantielle au nouveau plan stratégique mondial de conservation de la
biodiversité au-delà de 2010.
2. La communication de la Commission européenne
2.1 Il était indispensable que la Commission rédige cette communication sous cette forme, vu que
l'UE a manqué l'un des objectifs cruciaux de sa politique environnementale de la dernière
décennie: en 2001, dans le cadre de la stratégie de développement durable, le Conseil
européen de Göteborg s'était fixé l'objectif de mettre un terme au recul de la diversité
biologique d'ici 2010 dans l'UE, tout en veillant à restaurer les habitats perdus. Toutefois, en
dépit du "Plan d'action en faveur de la diversité biologique" adopté en 2006 et des succès
incontestables rencontrés dans la mise en place du réseau NATURA 2000, l'UE est passée à
côté de cet objectif.
2.2 La communication de la Commission à évaluer dans le cadre du présent avis doit être
considérée comme une première étape vers la réalisation de cet objectif. Elle présente
différentes options concernant le développement de la perspective et des objectifs de l'Union
européenne pour l'après 2010.
2.3 La communication décrit en détails, souligne et fait valoir les arguments en faveur de la
protection de la diversité biologique. Il y est en particulier question des coûts/pertes
économiques au niveau mondial qui iront de pair avec la perte de biodiversité – et, partant, de
services écosystémiques. Ces coûts ont été chiffrés, dans l'étude TEEB (The Economics of
Ecosystems and Biodiversity), à environ 50 milliards d'euros (!) par an; toujours d'après ces
estimations, les pertes cumulées en termes de bien-être pourraient quant à elles
représenter7 % du PIB (!) en 2050.
2.4 La Commission précise que la protection de la biodiversité, tout comme la lutte contre le
changement climatique, est un travail de longue haleine. Par conséquent, la perspective à
développer en matière de biodiversité doit s'inscrire dans le long terme (horizon 2050).
L'UE – comme l'échelon international – devrait cependant se fixer un objectif (intermédiaire)
propre pour l'année 2020.
2.5 S'agissant de l'objectif pour 2020, quatre niveaux d'ambition sont proposés aux responsables
politiques:
Option 1: ralentir significativement le rythme de perte de biodiversité et de services
écosystémiques dans l'UE d'ici à 2020;