Les Églises Chrétiennes de Dieu
[CB054]
L’Histoire de Job [CB054]
(Édition 2.0 20060320-20061214)
Dans le pays d'Uts vivait un homme appelé Job. Il était intègre et droit et il craignait Dieu,
et se détournait du mal. Cette étude a été adaptée des Chapitres 57 et 58 de l’ouvrage The
Bible Story Volume III de Basil Wolverton, publié par Ambassador College Press.
Christian Churches of God
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(Copyright 2006 Christian Churches of God, éd. Wade Cox)
(Tr. 2014)
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Page 2 L’Histoire de Job [CB054]
L’Histoire de Job [CB054]
Le personnage principal de cette histoire dans
les livres de l'Ancien Testament est Job. La
plupart des paroles du livre sont prononcées par
Job et ses conseillers, mais Job n’était pas
l'auteur (Job 1:1). Il semble que Moïse ait écrit
le Livre de Job.
Job était un fils d'Issacar (Genèse 46:13) et
donc un petit-fils de Jacob. Issacar était la tribu
qui comprenait le plus clairement le calendrier
de Dieu. Non seulement Job connaissait le Seul
Vrai Dieu, mais il savait aussi les jours corrects
pour adorer Dieu.
Job est souvent décrit comme un Arabe qui a
régné sur un domaine le pays d'Uts
s’étendant jusqu'au Fleuve Euphrate. Job était
le plus grand homme de caractère dans ce pays
de l'Est (Job 1:3).
Quant à être un génie, Job n’était pas
exactement cela. Probablement il a obtenu ce
titre parce qu'il était un homme très sage et un
ingénieur qualifié (Job 3:11-15 ; 29:21-25).
La chose remarquable à propos de Job était
qu'il suivait les Lois de Dieu et a utilisé son
pouvoir pour protéger les démunis (Job 29:7-
17). Il a fait jouer son influence en faveur du
Seul Vrai Dieu, travaillant en même temps pour
détruire la croyance dans les dieux païens (Job
29:20-22, 25).
La partie de la vie de Job racontée dans
l'Écriture avait à voir avec les années de l’âge
mûr de sa vie. Il était devenu un homme plus
célèbre et respecté qu'il ne l'avait été
auparavant. Il était plus riche que jamais,
possédant sept mille brebis, trois mille
chameaux, mille bœufs et cinq cents ânes. Job
possédait de nombreux bâtiments, et beaucoup
de terres pour le pâturage de ses animaux. Il
avait aussi une très belle maison, et des
bâtiments et des tentes dans lesquels ses
serviteurs, les ouvriers salariés et les bergers
vivaient (Job 1:3).
Le plus grand trésor de Job, cependant, était ses
dix enfants qu’il était en train d’élever - sept
fils et trois filles. Ils avaient des maisons
confortables propres à eux dans lesquelles ils se
réunissaient souvent pour tenir des dîners et
banquets d'anniversaire de naissance. Job a noté
qu'ils faisaient beaucoup de fêtes et il sentait
qu'ils pourraient être en train de pécher. Par
conséquent, il faisait souvent des sacrifices en
leur nom. Ses prières constantes à Dieu étaient
que le Créateur soit miséricordieux envers sa
famille (Job 1:4-5). Il ne semble pas que Job ait
assisté à ces tes d'anniversaire ils
observaient "leur jour". Les anniversaires de
naissance et les fêtes d'anniversaire ont une
origine païenne. Voir l'étude Les Anniversaires
de Naissance (No. 287).
On enseignait depuis longtemps aux gens un
mensonge qu'il y a une grande bataille en cours
entre les forces du bien et du mal avec Dieu
comme le champion du bien et Satan comme le
champion du mal. Ainsi, cela semble être une
longue guerre entre Dieu et Satan, avec chacun
à tour de rôle esquivant les coups puissants de
l'autre, et ce processus s’est répété siècle après
siècle, jusqu'à ce que Dieu frappe enfin, un
coup victorieux final qui en est tel que tout se
termine bien.
Dieu limite la puissance de Satan
Ce n’est pas la situation. Dieu est Souverain de
l'univers et de tout ce qu'il renferme (Dan. l
4:17, 25, 32 ; Job 38:1-19). Satan est le dieu ou
le prince de ce monde (Éph. 2:2). Il est sous le
pouvoir et l'autorité de Dieu. Il ne peut faire
que ce que Dieu lui permet de faire. En d'autres
termes, Dieu peut permettre et en fait permet
que le mal se produise en donnant la
permission à Satan de tenter ou de juger les
personnes qui ont besoin de tirer des leçons,
mais Dieu permet à Satan de faire certaines
choses seulement dans une certaine mesure.
Dieu garde un œil sur tous les anges, y compris
les anges déchus ou démons. Sil les appelle
devant Lui pour faire un rapport, ils doivent
obéir, y compris Satan.
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À cette époque-, au cours de la vie de Job,
Satan est venu avec d'autres anges pour faire
rapport à Dieu et il lui a été demandé ce qu'il
avait fait. Sa réponse était qu'il s’était promené
et avait regardé la Terre. Il ne pouvait pas
mentir avec succès à Dieu. Vagabonder était ce
qu'il avait fait depuis longtemps avec ses
démons, cherchant des opportunités pour
séparer les hommes de Dieu (Job 1:6-7).
"Si tu as été partout sur Terre, alors tu dois
avoir remarqué qu'un homme du nom de Job
est un de mes plus obéissants serviteurs," dit
Dieu à Satan. "Que penses-tu de lui ?"
"Je connais l'homme," répondit Satan. "Je suis
conscient que tu lui as donné une grande
capacité, le pouvoir et la richesse. En même
temps, tu l’as proté lui et sa famille de la
détresse, la maladie et la mort. Il sait que ces
bénédictions viennent de toi, alors il travaille à
t’être fidèle. Mais enlève-lui cette prospérité et
ce confort, et il se détournera de toi. En fait, il
te maudira !" (Job 1:8-11). Remarquez
comment Satan a admis que Dieu est tout-
puissant et pleinement en mesure de protéger
Job de lui.
"Tu voudrais détruire la foi de cet homme", a
fait remarquer Dieu. "Je vais te donner
l'occasion de le tester. Traite avec lui comme tu
l’entends, mais ne lui fais aucun préjudice
corporel" (v. 12). Remarquez comment Dieu
met une limite sur le mal de Satan, et ne le
laisse tenter et éprouver Job que dans une
certaine mesure. Ce que Satan ne savait pas
c’est que Dieu l'utilisait pour enseigner à Job
une leçon dont il avait tant besoin. Mais Satan
pensait qu'il avait une chance de détruire un des
serviteurs de Dieu. Satan a quitté, anxieux
d'apporter le trouble à l'un des plus fidèles
disciples de Dieu. Ce ne fut pas beaucoup plus
tard que Job examinant une partie de son verger
fut surpris par l'approche bruyante d'un de ses
laboureurs.
La destruction soudaine est venue
"Nous labourions tes champs à la frontière à
l'est," a déclaré l'homme avec agitation, "quand
tout à coup une bande de Sabéens à cheval se
précipita sur nous ! Ils ont tué tous les hommes
sauf moi, et ont pris tous les bœufs et tous les
ânes qui paissaient à proximité !"
Avant que Job en état de choc puisse
s’exprimer, un autre de ses hommes avec
lassitude couru jusqu'à lui pour dire qu'une
série de grands éclairs avait frappé l’endroit
tous les moutons et les bergers avaient été
rassemblés, de sorte que tous les moutons
avaient été tués et qu'il était le seul l'homme à
s’échapper.
Ce deuxième homme n’avait pas fini de donner
sa triste nouvelle quand un troisième homme se
précipita vers Job, agitant les bras et en criant.
"Trois bandes de Chaldéens ont attaqué le
pâturage des chameaux !" dit l'homme effrayé.
"Ils ont tué tes hommes, puis ont pris les trois
mille chameaux ! Jai réussi à m’échapper pour
te le rapporter !" (Job 1:13-17)
Ces trois rapports ont laissé Job dans un silence
stupéfait. Il ne pouvait à peine croire qu'une
telle grande perte puisse venir si soudainement.
Lentement et hébété, il s’est assis avec son dos
appuyé sur un tronc d'arbre. Soudain, il eut
conscience qu'un quatrième homme se tenait
devant lui, parlant et agitant ses mains
sauvagement.
Job frémit à la pensée qui poussa dans son
esprit. Avec tout son bétail disparu, tout autre
mauvais rapport devrait concerner sa famille !
Une tragédie douloureuse
Je sais qui tu es", a déclaré Job à l'homme. "Tu
es l'un des serviteurs de la maison de mon fils
aîné. Quelles nouvelles malheureuses as-tu à
me donner ?"
"Vous ne devez pas avoir entendu ce que je
viens de dire, monsieur," fit remarquer le
serviteur au visage triste. "Cela me chagrine de
répéter que tous vos fils et filles ont
simplement été écrasés à mort dans
l'effondrement de la maison de votre fils aîné !"
(Job 1:18-19).
C’était le coup suprême pour Job, mais cette
fois il n’était pas trop surpris des terribles
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nouvelles. Péniblement il leva son regard pour
répondre aux yeux du serviteur tremblant.
"Comment est-ce arrivé ?" demanda Job. "Tous
vos fils et filles étaient réunis pour un dîner à la
maison de votre fils aîné," expliqua le serviteur.
"Chacun d'entre eux étaient à l'intérieur,
mangeant et buvant joyeusement. Soudain, un
tourbillon est descendu sur la maison, l’a saisie
depuis sa fondation et l’a lancée alors avec une
telle force qu'elle a été démolie totalement.
J’étais à une courte distance de la maison,
apportant des fruits frais pour les convives, et
j’ai été jeté par terre. J’ai lutté jusqu'à la maison
détruite, m’y suis précipité et j’ai arraché assez
de débris, avec l'aide des voisins, pour trouver
que vos sept fils et trois filles étaient tous morts
!"
Job s’est levé en tremblant sur ses pieds et s’est
dirigé lentement vers sa maison. Sur le chemin
il déchira sa veste ouverte. À ce moment, sa
femme a regardé par la maison pour voir cet
acte, qui, dans l’ancien Orient était un signe de
grande douleur.
"Que s’est-il passé ?" cria la femme de Job
tandis qu’elle courait à sa rencontre.
Quand Job lui a dit, elle l’accompagna en
sanglotant jusquà la maison. Job a essayé de la
réconforter, mais il n’a pas eu beaucoup de
succès. Il l'a laissée seule, se rasa la tête, alla à
l'extérieur et se prosterna, couché face avant sur
la terre. Le rasage de la tête était aussi un
ancien signe de deuil, mais pas plus particulier,
peut-être, que notre coutume de moins en
moins forte aujourd'hui de porter des vêtements
noirs et des brassards noirs pendant et après les
funérailles.
Job a refusé de se plaindre
"Je suis venu dans ce monde nu et sans biens,"
murmura Job. "Il n’est que justice que je sorte
sans biens. Tandis que j’ai été ici, Dieu m'a
permis beaucoup de bonnes choses, et je Le
remercie et Le bénit pour chacune d’elles !"
Job avait une bonne attitude envers Dieu,
même si Dieu avait permis à Satan d'enlever sa
richesse, ses enfants, et son bonheur.
Cependant, Satan n’avait pas été en mesure de
faire en sorte que Job commette le péché de se
plaindre contre Dieu (Job 1:20-22).
Quelque temps plus tard, lorsque les anges sont
venus à nouveau devant Dieu pour rendre
compte de leurs activités, Dieu a interrogé
Satan comme Il l’avait fait auparavant.
"Je suis bien conscient de ce que tu as fait à
mon serviteur Job," a rappelé Dieu à Satan. "Tu
as sans doute remarqué que son chagrin à la
perte que tu lui as fait n'a pas abouti à ce qu’il
me maudisse, comme tu as dit qu'il le ferait."
"Il est resté fidèle seulement parce que tu ne
m’as pas permis d’affliger son corps," fut la
réponse de Satan. "Si un homme souffre une
grande douleur physique, de sorte qu'il pense
que la mort pourrait en résulter, il va tout faire
pour se sauver. Permets-moi d'apporter la
maladie sur Job et il abandonnera rapidement
ses voies obéissantes et se tournera pour te
maudire."
"Nous verrons si tu as tort de nouveau," dit
Dieu. "Tu peux faire ce que tu veux avec Job,
sauf que tu ne peux pas l'amener à sa mort"
(Job 2:1-6).
Congédié, Satan est revenu sur Terre, heureux
parce qu'il avait reçu une fois de plus l'occasion
de voir s’il pouvait tourner Job contre son
Créateur. Il avait maintenant la permission
d’enlever la santé de Job et sa dernière source
restante de revenu.
Un matin, alors que Job s’est réveillé il fut
effrayé de voir qu'il était extrêmement endolori
dans tout son corps. Au début, ni lui ni sa
femme n’avaient quelque idée pourquoi il se
sentait si mal, mais au bout de quelques heures
sa peau était bosselée avec des furoncles !
Agonie ajoutée à la douleur
Cest ainsi que Satan avait choisi de frapper
Job, bien que Job n’eût aucune connaissance du
pourquoi ou comment les terribles plaies
atrocement douloureuses s’étaient si
soudainement développées à partir du haut de
sa tête jusqu’à la plante de ses pieds.
L’Histoire de Job [CB054] Page 5
La simple vue des éruptions cutanées était si
offensive que Job était embarrassé, même en
compagnie de son épouse. Et il était dans une
telle douleur qu'il ne pouvait même pas penser
à accomplir ses fonctions. Tandis qu'un autre
homme dirigeait l'entreprise, Job ne pouvait pas
percevoir les sommes qui lui étaient dues.
Ainsi, Job est devenu complètement pauvre
sans un moyen de gagner sa vie. Il ne voulait
pas s’asseoir ou s’allonger autour de sa maison
et voir les expressions de dégoût de sa femme.
Il a décidé de quitter sa maison et d’aller vers
une décharge de cendres non loin. Job prit
un morceau de poterie et se gratta avec alors
qu'il était assis dans la cendre (Job 2:7-8).
S’assoir sur les cendres en ces jours- était un
signe d'humilité, qui est de savoir notre place et
ne pas avoir une trop haute opinion de nous-
mêmes.
Job et sa femme avaient maintenant une vie très
amère, sans enfants et sans revenu - et la santé
de Job avait disparu. Alors que Job avait déjà
été un homme riche et important, il se trouvait
sans rien et avec peu d'amis. Même ses parents
n’avaient plus rien à faire avec lui. Il était
soudainement devenu un paria parce que ses
amis pensaient que Dieu l’avait mis sous une
malédiction, et ses connaissances ne pouvaient
plus le considérer comme riche. Fidèle à sa
promesse, Dieu avait permis à Satan d’enlever
TOUT à Job (Job 2:6).
En dépit des arguments de sa femme qu'il était
stupide, Job a continué à rester sur le tas de
cendres. Même sur ce monticule doux, il était
misérable, parce que s’il était assis ou couché,
les ulcères étaient extrêmement douloureux à la
moindre pression sur eux.
Tard, une nuit, la femme de Job sortit vers le
tas de cendres. Elle avait honte d'aller pendant
la journée parce que Job avait été un homme
important et avait subi une telle grande perte
qu'il semblait à certains qu'il pourrait avoir
perdu son esprit. La femme de Job aurait été
affligée de savoir que les voisins la regardaient.
Au lieu de réconforter son mari, elle a
commencé à lui crier dessus.
Et maintenant -- une femme acariâtre
!
"Pourquoi insistes-tu à t’accroupir là dans la
saleté de cette décharge alors que je ne sais plus
quoi faire me demandant comment joindre les
deux bouts ?" gronda-t-elle. "Pourquoi dois-tu
m’embarrasser de cette façon ? Si tu penses que
tu es sur le point de mourir, pourquoi le faire
dans un endroit comme ça ?"
Job a continué de s’asseoir en silence, lequel
fut bientôt rompu à nouveau.
"J’aurais pensé que tu aurais plus de
considération pour moi, la femme qui t’as
donné dix enfants," poursuivit la femme de Job.
"Qu'est-ce que tu aurais fait sans moi ? Est-ce
un endroit pour un homme, même si beaucoup
de personnes t’ont oublié maintenant ?"
Job ne dit rien. "Tu es sans espoir !" s’écria sa
femme. "Continue avec tes prières ! Tu ajoutes
seulement à ta misère en étant ici. Et peu
importe combien de jours tu t’assois ici
bénissant Dieu, tu mourras ! Pourquoi ne
maudis-tu pas Dieu pour qu'Il te détruise et
mette fin à ta misère ?" (Job 2:9). Job non
seulement avait perdu sa richesse, ses enfants,
la santé, le pouvoir, l'influence, l'honneur, la
dignité et les amis, mais avait aussi perdu le
respect de sa femme.
La femme de Job sanglotant se retourna pour
partir, mais Job se redressa et parla fortement.
"Tu parles follement," lui dit Job sévèrement.
"On dirait une jeune femme qui a gravement
péché étant encore dans la maison de son père.
Pourquoi devrions-nous nous plaindre quand
les difficultés viennent ? Dieu a fait beaucoup
de choses merveilleuses pour nous. Faut-il
s’attendre à passer toute notre vie sans
problèmes ? Croyons-nous que Dieu devrait
nous combler qu’avec les choses agréables ?
Devrions-nous serrer les poings devant notre
Créateur quand Il reprend temporairement
quelques-unes des nombreuses bonnes choses
qui Lui appartiennent en premier lieu ? Non !
Nous devrions être reconnaissants et résignés,
peu importe ce qui se passe !" (v. 10).
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