
Bernon Eva TES1
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Afin d’obtenir le PIB exprimé en PPA, on calcul la valeur ‘un même panier de biens et
services dans différents pays et on fait le rapport entre les différentes valeurs et on aboutit) un
taux de conversion, différent pour chaque pays. On va alors convertir chaque PIB dans cette
monnaie fictive, en utilisant le taux de conversion calculé. Ce dollar PPA a le même pouvoir
d’achat dans chaque pays.
Quand on souhaite faire des comparaisons internationales avec le PIB, on l’exprime
systématiquement en volume et en PPA.
Le PIB comptabilise surtout la production marchande mais aussi une partie de la production
non-marchande en laissant de côté tout une partie : la production domestique.
L’économie souterraine désigne toutes les activités économiques qui échappent à l’Etat. On
distingue la partie licite mais non déclaré et la partie illicite. Une petite partie est prise en
compte, notamment dans le licite non déclaré et on augmente artificiellement de x% le PIB. La
partie illicite n’est pas prise en compte mais on peut l’estimer. La commission Européenne
pense par exemple que les revenues liées à la Drogue soient comptabilisé dans le PIB
Le PIB est indifférent à la nature de l’activité qui crée des richesses (activités socialement ou
écologiquement nuisibles). Le PIB ne tient pas compte des externalités négatives de
production. Il ne mesure pas la perte de valeur de la destruction du patrimoine naturel, il va
même souvent le compter positivement (traitement des eaux)
James Tobin pense qu’il faudrait considérer toutes ces dépenses de réparation des externalités
négatives de la production, comme des consommations intermédiaires. De cette manière on
en diminuerait la Valeur ajoutée donc le PIB.
Le PIB est fait pour calculer la croissance ou la production et pas pour mesurer le bien-être, le
développent, le bonheur… Il est indifférent à la nature de l’activité qui créer des richesses. On
ne sait rien de sa répartition et même le PIB/hab reste une moyenne. Pour que le PIB/hab
augmente il faut que le PIB augmente plus vite que la population.
Commission Stiglitz réunit par Sarkozy pour réfléchir à la réforme du PIB : elle a préconisé
d’utiliser le PIB avec d’autres indicateurs.
L’IDH est l’indice de développement humain développé en 1990 par Amartya Sen (prix Nobel
d’économie) pour le PNUD. Tous les ans l’IDH est mis à jour. C’est une moyenne
géométrique des 3 indicateurs, le résultat étant compris en 0 et 1.
1. Le niveau de vie est calculé avec le RNB PPA, pour bien mesurer les ressources
réellement à la disposition de la population.
2. Le niveau de santé/ de longévité est mesuré par l’espérance de vie à la naissance qui
permet de mesurer l’accès à l’eau potable, à l’hygiène …
3. Le niveau d’éducation est mesuré par la durée moyenne de scolarisation et la durée
attendue de scolarisation. Cela donne une mesure de la productivité, de
l’alphabétisation, une population mieux éduquée va pouvoir participer à la vie de son
pays (socialement, politiquement -> Relation entre le niveau d’éducation et le niveau
d’aspiration à la démocratie. Lorsque les femmes atteignent un certain niveau
d’éducation on observe une transition démographique (augmentation éducation et
diminution du nombre d’enfants). Pour beaucoup de sociologues, les révolutions
arabes sont dues à la hausse du niveau d’éducation.
L’avantage de l’IDH est qu’il traduit un aspect qualitatif dans la mesure du
développement. Lorsque le RNB augmente, l’IDH augmente.
L’IDH montre que la corrélation entre le niveau de vie et le développement n’est pas
parfaite. Le niveau de développement dépend de la capacité d’un Etat dans
l’investissement pour l’éducation.