Colloque international : La connaissance : Nouveau levier et défi des entreprises et des économies Préface Dans cette œuvre commune a beaucoup d’enseignants et de chercheurs nationaux et étrangers venus d’horizons divers, se manifeste la volonté de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’université de Biskra d’organiser régulièrement son séminaire sur la gestion des entreprises. Cette troisième édition revêt une importance particulière de par le thème choisi. Celui-ci porte à la fois sur le management des savoirs mais aussi sur l’économie fondée sur le savoir (EFS). Ce choix du comité scientifique du séminaire se justifie par le fait que le corps conceptuel du thème et en perpétuelle évolution à travers les très nombreuses contributions des chercheurs du monde entier ainsi que des institutions (OCDE, FMI, Banque, mondiale). Cette troisième édition du séminaire est aussi marquée par une coopération avec le réseau MAGHTECH (MAGHREB TECHNOLOGIE), et deux laboratoires de recherche des universités nationales ce qui constitue une concrétisation de l’un des préceptes de l’EFS et nous espérons faire encore mieux dans le domaine de la coopération dans les prochaines éditions. Le troisième séminaire n’aurait pas été possible sans l’aide de plusieurs organismes publics et privés qu’ils en soient remercier nous voudrons aussi remercier les enseignants chercheurs nationaux et étranges qui ont répondu par l’affirmative à notre appel à communication et nous leur souhaitons un agréable séjour scientifique à l’université de Biskra. Enfin je ne voudrais pas occulter les effets déployés par l’encadrement de la Faculté sans quoi il n’aurait pas été possible à ce séminaire de voir le jour que tout un chacun soit remercié. Le Doyen de la Faculté Dr. A. BENBRAIKA Faculté Des Sciences Economiques et de Gestion – Université de Biskra Colloque international : La connaissance : Nouveau levier et défi des entreprises et des économies Préambule Des mutations profondes de l’économie sont en cours dans le monde qui marquent d’une manière incontournable et irréversible le passage à une nouvelle ère de l’immatériel. L’investissement dans le savoir dans beaucoup d’entreprises dépasse ainsi celui de l’équipement. Les ressources investies dans la production et à la diffusion des connaissances (recherche et développement, éducation, formation) ainsi que dans les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont en constante augmentation. Une économie fondée sur la connaissance (EFC) prend progressivement place d’une manière inexorable, suscitant de plus en plus de questionnements. La connaissance et l’information constituent désormais les principales sources de productivité, de croissance et de compétitivité ; même si elles ont toujours joué ce rôle à des degrés divers par le passé. Toutefois, les modes de production et de diffusion des connaissances évoluent au cours du temps et de nombreux arguments plaident en faveur d’un changement dans la nature tant quantitative que qualitative de la relation entre connaissance et développement économique. Ce qui est nouveau, c’est la diffusion massive des technologies de l’information à l’ensemble du monde économique et social, et, plus encore, l’importance déterminante de l’éducation, de la formation, de l’innovation dans la croissance des économies et leur compétitivité dans une économie mondialisée où la concurrence s’intensifie. L’économie de la connaissance se caractérise par une accélération du rythme des innovations, par une production de savoir de plus en plus collective et par une croissance massive des externalités notamment une croissance des TIC. Faculté Des Sciences Economiques et de Gestion – Université de Biskra Colloque international : La connaissance : Nouveau levier et défi des entreprises et des économies Au plan de l’entreprise, Les compétences, les savoirs sont aujourd’hui des révélateurs d’une identité et les supports de son image de marque. Dans la firme, l’organisation taylorienne est remplacée progressivement par de nouveaux leviers tels que le système d’information, l’intelligence économique ainsi que l’apparition de nouveaux métiers dans l’entreprise (E-travail, ‘’branding’’, CRM, distribution ad-hoc etc.) A cet égard, La gestion des connaissances ou le « Knowledge Management » est une tentative de relier les visions classiques des métiers de base avec les nouvelles exigences. Le K M Permet d’obtenir une vision d’ensemble des compétences et des savoir-faire de l’entreprise, et est ainsi susceptible d’être utilisée à tous les niveaux de l’organisation. Sur le plan macroéconomique, le phénomène de tertiarisation qui succédé à celui de l’industrialisation, a cédé le pas à la nouvelle économie (EFC) où la connaissance est devenue un important levier qui crée les différences et les avantages compétitifs entre secteurs, pays et régions du monde. Ainsi la régulation et le redressement de l’économie, les développements régionaux et sectoriels, visant le développement durable et le développement humain, ne peuvent désormais être dissocié de la dimension savoir et du capital connaissance. De ce fait, tant de problématiques et questions critiques se posent aussi bien aux économistes et qu’aux décideurs politiques. On citera notamment le problème de la flexibilité et de l'adaptation des systèmes nationaux de production et de capitalisation des connaissances, le développement de l’utilisation des nouvelles technologies dans les différents domaines d’activité, en ce les services publics et l’administration publique, en vue d’asseoir l’économie dans son ensemble sur la richesse savoir. Face à cette nouvelle configuration de l’ère économique, les économies et les entreprises, notamment dans leur dimension régionale (maghrébine et arabe en Faculté Des Sciences Economiques et de Gestion – Université de Biskra Colloque international : La connaissance : Nouveau levier et défi des entreprises et des économies l’occurrence), ne sauraient rester insensibles à ces mutations. Elles y sont contraintes non seulement par l’ouverture aménagée par les divers accords (OMC, Accords de partenariat bilatéraux et multilatéraux, Zone de libre échange etc.) mais également par les performances macro et micro-économiques bien en deçà de ce que leur potentiel leurs permet d’avoir. Le thème de notre séminaire, qui n’est que le prolongement des versions précédentes organisées par notre faculté sur sujet, tire son importance de l’enjeu que représente les ressources cognitives pour les entreprises et les économies, l’intégration économique régionale (Maghreb, Zone Arabe, Zone euroméditerranéenne, l’Afrique…) et enfin et surtout l’ancrage à une économie mondialisée. Notre ambition à travers ce séminaire est multiple. Il s’agit de : - donner une occasion pour nos enseignants chercheurs pour se familiariser avec de nouveaux concepts, leur permettre des mises à niveau et de tisser des liens avec leurs pairs nationaux et étrangers ; - mettre à la disposition de nos étudiants une documentation utile sur le sujet ; sensibiliser les managers et les décideurs aux enjeux de l’EFC ; - et enfin relancer la coopération scientifique avec les autres entités de recherche et l’environnement en général dans la perspective d’un réseautage. Nous l’avons voulu international car l’approche, comme nous l’avons vu, ne peut être que dans un cadre globalisé. Nous espérons d’ailleurs en faire un séminaire institutionnalisé au sein de notre faculté. En définitive, le séminaire va embarrasser des thèmes aussi divers que : les notions et concepts d’EFC, de compétence, de sagesse, de sens de la responsabilité, la dimension cognitive du facteur travail (capital humain) les actifs immatériels , le KM, les TIC et leur dimension sectoriel et régional Faculté Des Sciences Economiques et de Gestion – Université de Biskra Colloque international : La connaissance : Nouveau levier et défi des entreprises et des économies (Maghreb, Pays arabes….), avec pour ultime objectif la mise en évidence de nouvelles assises pour la compétitivité des entreprises et des économies. Faculté Des Sciences Economiques et de Gestion – Université de Biskra