Colloque international : La connaissance : Nouveau levier et défi des entreprises et
des économies
Faculté Des Sciences Economiques et de Gestion – Université de Biskra
Au plan de l’entreprise, Les compétences, les savoirs sont aujourd’hui des
révélateurs d’une identité et les supports de son image de marque. Dans la firme,
l’organisation taylorienne est remplacée progressivement par de nouveaux
leviers tels que le système d’information, l’intelligence économique ainsi que
l’apparition de nouveaux métiers dans l’entreprise (E-travail, ‘’branding’’,
CRM, distribution ad-hoc etc.) A cet égard, La gestion des connaissances ou le
« Knowledge Management » est une tentative de relier les visions classiques des
métiers de base avec les nouvelles exigences. Le K M Permet d’obtenir une
vision d’ensemble des compétences et des savoir-faire de l’entreprise, et est
ainsi susceptible d’être utilisée à tous les niveaux de l’organisation.
Sur le plan macroéconomique, le phénomène de tertiarisation qui succédé à
celui de l’industrialisation, a cédé le pas à la nouvelle économie (EFC) où la
connaissance est devenue un important levier qui crée les différences et les
avantages compétitifs entre secteurs, pays et régions du monde. Ainsi la
régulation et le redressement de l’économie, les développements régionaux et
sectoriels, visant le développement durable et le développement humain, ne
peuvent désormais être dissocié de la dimension savoir et du capital
connaissance. De ce fait, tant de problématiques et questions critiques se posent
aussi bien aux économistes et qu’aux décideurs politiques.
On citera notamment le problème de la flexibilité et de l'adaptation des
systèmes nationaux de production et de capitalisation des connaissances, le
développement de l’utilisation des nouvelles technologies dans les différents
domaines d’activité, en ce les services publics et l’administration publique, en
vue d’asseoir l’économie dans son ensemble sur la richesse savoir.
Face à cette nouvelle configuration de l’ère économique, les économies et les
entreprises, notamment dans leur dimension régionale (maghrébine et arabe en