Les temps du récit: exercices
1. Entourez les sujets puis conjuguez les verbes au temps demandé.
Je (penser, passé simple) 1………………… tout à coup à cette histoire que je (venir,
imparfait) 2……………………. de lire :
« Il (écrire, imparfait) 3…………………………….. depuis longtemps déjà, sans quitter sa table
de travail, il (ne pas fermer, plus-que-parfait) 4…………………………………………….. l’œil depuis deux
nuits et ne (penser, imparfait) 5………………………….. même plus à boire ou à manger. Il (vouloir,
imparfait) 6…………………………………. achever son roman avant la fin de la semaine et il ne lui
(rester, imparfait) 7…………………………………. plus que quelques pages à rédiger avant d’inscrire
le mot FIN.
Assommé de fatigue, titubant au fond de cette fatigue, l’homme (sentir, passé simple)
8………………………… soudain qu’il (tomber, imparfait) 9……………………………, privé de muscles et
de nerfs, dans une sorte de vertige sans fond. Il (voir, passé simple) 10..…………… la feuille de
papier devenir un gouffre livide, puis il (perdre, passé simple) 11………………………. connaissance.
On ne (retrouver, passé simple) 12…………………………. jamais l’écrivain. Et, comme on
(trouver, plus-que-parfait) 13………………………………………. son manuscrit, on le (faire, passé
simple) 14………………………….. imprimer.
Et dans le dernier paragraphe, si quelqu’un y (penser, plus-que-parfait)
15………………………………………., on aurait pu retrouver l’auteur disparu, tombé dans son roman
de science-fiction, à jamais enlisé dans les marais gluants d’une planète perdue que personne
ne découvrirait jamais, puisqu’elle (ne jamais exister, plus-que-parfait)
16………………………………………… ! »
2. Recopiez le texte en conjuguant au passé simple les verbes entre parenthèses.
Il (sortir) de la cour, (se glisser) dans le bois, (gagner) le four à plâtre, (pénétrer) au fond de la
longue galerie et, ayant retrouvé par terre les vêtements du mort, il s’en (vêtir). Alors, il (se
mettre) à rôder par les champs, rampant pour se cacher, écoutant les moindres bruits,
inquiet. Lorsqu’il (croire) l’heure arrivée, il (se rapprocher) de la route et (se cacher) dans une
broussaille. Il (attendre) encore. Enfin, vers minuit, un galop de cheval (sonner) sur la terre
dure du chemin. L’homme (mettre) l’oreille à terre pour s’assurer qu’un seul cavalier
approchait, puis il (s’apprêter). Guy de MAUPASSANT, Le Père Milon, 1883.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..