comme le fait le Catéchisme de l'Église catholique : la Parole de Dieu et le Credo, la liturgie
et les sacrements de l'Église, l'apprentissage de la vie chrétienne et de la prière. Telle est la
troisième exigence de l'initiation chrétienne : celle qui consiste à déployer largement la
Révélation chrétienne de Dieu, selon la grande Tradition de l'Église.
4 - Et puis, nous savons tous que le climat dans lequel on travaille a des
répercussions sur notre travail. Ou bien on se laisse aller au découragement et à l'amertume,
ou bien on refuse de se résigner et l'on cherche, avec d'autres, à aller de l'avant, à faire
confiance, à encourager des initiatives.
C'est la quatrième exigence : celle qui consiste à reconnaître et même à admirer les
signes que Dieu nous donne et à cultiver l'espérance chrétienne, en des temps marqués
par l'incertitude.
IV – RELIER ET APPELER
« Il y a trop de cloisonnements parmi nous »
C’est ce que disait récemment cette femme qui participe avec son mari à la préparation
au mariage. Et elle expliquait aussitôt : « Il serait bon que nos dialogues avec ces hommes et
ces femmes que nous accueillons soient connus de toute la communauté chrétienne. Car,
après un premier moment de silence et de surprise, ces hommes et ces femmes semblent entrer
en contact pour la première fois avec la Parole de Dieu et l’Église réelle. C’est vraiment un
temps d’initiation chrétienne. L’Église doit être présente dans ce domaine si sensible de la vie
conjugale et familiale. »
Une demande analogue peut venir aussi de ceux qui sont engagés dans l’éveil à la foi
des tout-petits, dans la catéchèse des enfants, dans le catéchuménat des adultes, dans la
pastorale des jeunes ou dans bien d’autres initiatives de formation, qui permettent de
découvrir et de comprendre la Parole de Dieu et les grands textes du Concile Vatican II.
Nous ne pouvons plus nous payer le luxe de travailler à côté les uns des autres. Le
terrain de l’initiation chrétienne est un terrain commun : que chacun puisse y faire part
de son expérience, de ses découvertes et aussi de ses dialogues avec des personnes qui ne
sont pas familières de la Tradition chrétienne, mais qui sont souvent d’autant plus
heureuses d’en découvrir la nouveauté.
« Venez et voyez ! »
C’est pourquoi il ne suffit pas de relier ce qui existe déjà. Il faut aussi oser appeler et
inviter. Oui, appeler « à venir et à voir », comme des enfants le font avec leurs camarades.
Nous nous considérons parfois comme des « habitués » de l’Église qui se connaissent déjà.
Quelle erreur ! Il y a presque toujours des personnes nouvelles parmi nous ou des
personnes qui attendent de pouvoir confier leur expérience de Dieu. À nous de regarder,
d’écouter, et de nous laisser nous-mêmes renouveler par ces rencontres. Dieu n’en finit pas de
nous surprendre. Comme au début de l’Évangile, quand les gens de Bethléem s’étonnent et