“LE CLOS DU MIROIR” CAHIER GENERAL DES CHARGES Page 4
1. HISTOIRE
“Jette” – quelques mots d’histoire sur la commune :
Le nom de la commune apparaît pour la première fois dans des textes en 1095, orthographié “JETTA”. Le
nom a ensuite évolué vers “GETTA” en 1146, “JHET” en 1220,” IETTE” en 1389 et “YETTE” en 1435.
Jette jouissait d’une certaine importance au Moyen Age, car la ville était alors la résidence d’un
échevin, dont la compétence juridique s’étendait sur dix villages. Fidèle à la tradition d’Uccle, le tribunal
disposait de son propre sceau. En sa qualité d'échevin de Jette, le bourgmestre de Merchtem régissait
au nom du Prince. L’échevinage de Jette a été disloqué au XVIe siècle, lorsque les villages qui
tombaient sous la juridiction de la ville furent répartis entre différents seigneurs.
Jette a été une ancienne seigneurie jusqu'en 1644 et est passée par les mains de plusieurs particuliers.
Le Baron van Bouchout a reçu la ville de Charles IV, Roi d’Espagne, lors d’une vente publique.
La seigneurie a été érigée en comté en 1659, sous le nom de Saint-Pierre-Jette. La commune
appartenait alors à François de Kinschot, Seigneur de Rivieren. Après mariage, ces terres sont devenues
possession de Paul-Philippe de Villegas, Comte de Saint-Pierre-Jette, frère de Jacques-Ferdinand de
Villegas, Baron d’Horvost, Seigneur de Viersel, de Bouchout, etc., et président de la Cour des Comptes.
“Site Pfizer”, la naissance d’un nouveau projet:
En 1951, Pfizer ouvre une agence avenue Louise à Bruxelles et concrétise ainsi sa première implantation
sur le continent européen. Le groupe a ensuite fondé des filiales au Brésil, au Canada, à Cuba, en
Angleterre, au Mexique, au Panama et à Porto Rico.
Un an plus tard, Pfizer ouvre un département agronome dans l’état américain de l’Indiana, destiné à
faire des recherches sur des solutions médicales pour les animaux. C’est cette même année
qu’apparaît en Belgique le Pfizer Animal Health.
En 1953, Pfizer Belgique déménage de l’avenue Louise vers Jette et s'installe dans les anciens entrepôts
de Pharbil, rue Léon Theodor.
Le groupe pharmaceutique ne pouvant continuer à agrandir son site suite à sa situation au beau milieu
d’une zone résidentielle annonce en février 2002 sa décision de fermer ses bureaux situés rue Léon
Theodor. Cette décision s'inscrit dans le cadre de la réforme mondiale de la structure de production du
groupe. La multinationale souhaitait rassembler la production de médicaments dans des infrastructures
offrant une grande capacité. Ne pouvant être agrandie, la filiale de Jette a dû fermer ses portes.
L’ancien site de Pfizer laisse la place au “Clos du Miroir”. Les bâtiments situés au croisement des rues
Léon Theodor et Thomaes et de la chaussée de Wemmel offrent un nouvel espace à aménager, soit une
surface bâtie de 28.000 m² sur un terrain de plus d'un hectare, en plein centre historique de Jette.
L’impact pour la ville est colossal.
Une grande partie des bâtiments existants seront rasés, ce qui libèrera un peu le terrain et ravira
notamment les habitants de la rue Thomaes qui disposeront de plus d’espace derrière leurs jardins. Un
axe piétonnier sera en outre aménagé et servira de liaison privée entre la rue Léon Theodor, la chaussée
de Wemmel et la rue Thomaes. Il fera également office d'accès pour les services de secours.