Leçon : Conjugaison : découvrir l`imparfait. Classe : 3ème primaire

Leçon : Conjugaison : découvrir l’imparfait.
Classe : 3ème primaire
Nombre d’enfants : 25
Durée : 2x50’
Socles des compétences :
 Pratiquer la lecture d'un message à voix haute avec lecture mentale préalable.
 Relier des informations significatives du message à ses connaissances et à d’autres
sources.
 modes et temps verbaux. - identifier les temps
Programme :

L’imparfait : Fiche matière :
Les terminaisons de l’imparfait :
1er groupe
2ème
groupe
- ais
- issais
- ais
- issais
- ait
- issait
- ions
- issions
- iez
- issiez
- aient
- issaient
Les verbes du premier groupe sont les verbes terminés en er à l’infinitif
Les verbes du deuxième groupe sont les verbes terminés en ir et le participe présent en issant : finir, je finis, finissant.
Avoir
Être
Marcher
1er p.s
2èmep.s
3ème p.s
J’avais
Tu avais
Il avait
J’étais
Tu étais
Il était
Je
marchais
Tu
marchais
Il
marchait
1ère p.p
2ème p.p
3ème p.p
Nous avions
Vous aviez
Ils avaient
Nous étions
Vous étiez
Ils étaient
Nous
marchions
Vous
marchiez
Ils
marchaient

Séquence I :
Objectif : À la fin de la leçon, les enfants auront découvert un nouveau texte et
retrouvés les verbes ainsi que leur sujet afin de pouvoir déterminer le temps qu’ils
expriment et mettre en évidence leurs terminaisons.
Etapes méthodologiques :
1. Découverte d’un texte :
Je vais lire une histoire aux enfants. L’histoire s’appelle « les trois brigands ».
Apres la lecture du texte, nous travaillerons sur une partie de celui-ci.
2. Travail du texte :
a. (texte de l’instituteur)
Le texte : Les trois brigands, T.UNGERER, E.L.,1968
Il était une fois trois vilains brigands, avec de grands manteaux noirs et de hauts
chapeaux noirs. Le premier avait un tromblon, le deuxième un soufflet qui lançait du
poivre, et le troisième une grande hache rouge.
La nuit, au clair de lune, ils se tenaient cachés au bord de la route. Ils faisaient peur à
tout le monde. Lorsqu’ils apparaissaient, les femmes s’évanouissaient de frayeur, les
chiens filaient ventre à terre, et les hommes les plus courageux prenaient eux-mêmes la
fuite. Si des voitures passaient, ils soufflaient du poivre dans les narines des chevaux
et, naturellement, les voitures s’arrêtaient.
Alors, ils démolissaient les roues… Puis, avec le tromblon, ils menaçaient les voyageurs et
les dévalisaient.
Leur cachette était une caverne en haut de la montagne. C’est là qu’ils emportaient ce
qu’ils avaient volé. Ils avaient des coffres pleins d’or, pleins de perles, de bijoux et de
pierres précieuses.
Mais voilà qu’une fois, par une nuit très sombre, Ils attaquèrent une voiture où il
n’y avait qu’un seul voyageur. Et c’était une pauvre petite fille qui s’appelait Tiffany.
Elle était orpheline et se rendait auprès d’une vieille tante grognon chez qui elle allait
vivre désormais. Cela ne lui plaisait pas du tout ! Et elle fut bien contente quand, tout à
coup, les trois brigands se dressèrent devant elle.
Comme il n’y avait dans la voiture rien d’autre à prendre que Tiffany, ils l’emportèrent
précieusement dans leur caverne. Là ils lui firent un lit moelleux.
Le lendemain, quand Tiffany s’éveilla, elle vit des coffres remplis de trésors.
« Mais qu’est-ce que vous faites de ça? » demanda-t-elle aux brigands.
Ceux-ci se regardèrent tout étonnés : jamais ils ne s’étaient demandé ce qu’ils
pourraient faire de toutes ces richesses!

Alors, comme la petite Tiffany leur plaisait beaucoup, ils décidèrent de partir à la
recherche d’autres enfants malheureux et abandonnés et de s’occuper d’eux.
Ils achetèrent un magnifique château pour loger tous ces enfants.
Chaque enfant reçut un manteau et un chapeau comme ceux des brigands, mais rouges.
Naturellement, cette histoire fut vite connue dans toute la région, et, chaque jour, de
nouveaux orphelins étaient abandonnés à la porte du château.
Ils étaient tous recueillis et vivaient là jusqu’à ce qu’ils soient en âge de se marier.
Alors, ils se construisirent des maisons dans le voisinage.
Et, bientôt, cela fit toute une petite ville. Tous les habitants portaient un manteau et un
chapeau rouges. A la fin, ils bâtirent une muraille tout ‘autour de la ville avec trois tours
imposantes, une pour chaque brigand, pour les remercier.
b. Texte des enfants :
Il était une fois trois vilains brigands, avec de grands manteaux noirs et de hauts
chapeaux noirs. Le premier avait un tromblon, le deuxième un soufflet qui lançait du
poivre, et le troisième une grande hache rouge.
La nuit, au clair de lune, ils se tenaient cachés au bord de la route. Ils faisaient
peur à tout le monde. Lorsqu’ils apparaissaient, les femmes s’évanouissaient de frayeur,
les chiens filaient ventre à terre, et les hommes les plus courageux prenaient eux-
mêmes la fuite. Si des voitures passaient, ils soufflaient du poivre dans les narines des
chevaux et, naturellement, les voitures s’arrêtaient
Les enfants reçoivent donc une partie du texte. Je vais leur poser des questions
en rapport avec celui-ci.
1. Quand ce déroule l’histoire par rapport à l’instant où je lis l’histoire ?
 L’histoire ce déroule il y a longtemps. Dans le passé.
 On place sur une ligne du temps le repère aujourd’hui, je lis l’histoire, et
« il était une fois ».
ICI, Maintenant, à
l’instant même.
Il
était
une
fois

Travail des verbes :
Dans le texte qu’ils ont reçu, je leur demande de souligner les verbes et d’entourer les
personnes qui font l’action.
Il
Était
Les femmes
s’évanouissaient
Le premier
Avait
Les chiens
filaient
Un soufflet
lançait
Les hommes
prenaient
Ils
se tenaient
Des voitures
passaient
Ils
Faisaient
Ils
Soufflaient
Ils
apparaissaient
Les voitures
s’arrêtaient
Les enfants écriront cela sur une feuille A4 et moi, je les noterai sur un panneau afin de
pouvoir les retravailler la séance d’après.
Séquence II
Objectif : Mettre en évidence les terminaisons de l’imparfait et réalisation, par les
enfants, de la « définition » de l’imparfait.
Etapes méthodologiques :
1. Analyse des verbes :
On reprend le panneau, sur lequel j’ai noté les différents verbes que les enfants ont
retrouvé la leçon précédente.
Chaque enfant reprend la feuille avec les mêmes verbes.
Ensuite, je pose des questions sur le texte :
Je dis à un enfant : Si c’est toi qui lançais du poivre, que dirais-tu ? Si l’enfant ne sait
pas répondre, je demande si quelqu’un sait répondre.
Réponse : Je lançais du poivre. (à écrire au tableau)
Haïtem, si je dis que c’est toi qui t’arrête devant les brigands, qu’est-ce que je devrais
dire ?