Valentigney
Un vide-maison pour soutenir les malades
Jeanne et Roger sont décédés. Ils ont légué leur pavillon de la rue Saint-
Saëns à Valentigney et son contenu, à la Ligue contre le cancer, qui orga-
nise ce week-end un vide-maison à prix mini.
Même à 10 euros le prix du lit médicalisé, les potentiels acquéreurs se permettent encore de négocier. De tirer vers le bas
un tarif qui est déjà furieusement essoré. « C’est parfois usant de s’égosiller à argumenter autour d’un prix aussi mini »,
se désole un bénévole de la Ligue contre le cancer confronté à la dure loi du commerce où désormais tout se négocie ! Y
compris ce qui est bradé. « Car l’objectif n’est pas de proposer le contenu de cette maison à des prix exorbitants mais à de
petits prix pour vendre le maximum d’objets et de meubles dont les recettes sont destinées à nos missions d’aide à la re-
cherche, aux malades et à la prévention », insiste Marianne Monnier du comité de Montbéliard.
De la cave au grenier
Jeanne et Roger sont décédés il y a déjà de longs mois. C’est au comité de Montbéliard
de la Ligue contre le cancer, qu’ils ont légué leur maison et son contenu. Il a fallu le
temps que l’acte soit officialisé par un notaire (présent samedi sur site après inventaire
des biens), cadré par la Ligue nationale pour que le vide-maison puisse être organisé.
Les fenêtres du petit pavillon, dont les jardinets sont en friches, sont couvertes d’affi-
ches annonçant l’événement. Car si le vide-greniers est devenu banal, un vide-maison
l’est beaucoup moins. C’est d’ailleurs la première fois que la Ligue se frotte à pareille
organisation.
Les portes du pavillon s’ouvraient samedi à 10 h. À 9 h déjà, les chineurs faisaient les
cent pas rue Saint-Saëns. « Pas des curieux mais des acheteurs. À 9 h 30, il y avait une
queue qui s’étendait jusque dans la rue. À tel point qu’on a dû faire entrer les gens par
groupe de dix pour ne pas se laisser déborder », résume une bénévole.
On y vend quoi dans un vide-maison ? Tout ce qui a été amassé par le couple en une
vie de labeur. Sa vaisselle « de tous les jours et des jours de fête », meubles, literie, lus-
tres, bibelots, tableaux. Jusqu’aux cadeaux de mariage avec ces couverts sagement ran-
gés dans des écrins en cuir qu’on sortait sans doute les jours de fête ! Du sous-sol avec
les outils de jardin jusqu’au grenier avec les déambulateurs. 110 m² à vider.
Finalement, c’est triste d’assister à l’éparpillement des objets très personnels qui ont
accompagné deux vies dont la présence est encore prégnante. En même temps, c’est
pour la bonne cause. Celle de la Ligue locale qui vient de créer des ateliers artistiques
à l’attention des patients et vient d’engager une psychologue clinicienne chargée d’ani-
mer des groupes de paroles et des ateliers « image de soi ». Le vide-maison se poursuit
aujourd’hui dimanche de 10 h à 17 h.
rticle de Françoise JEANPARIS, du
ournal l’Est Républicain, paru le dimanche 12
évrier 201
Le « Côlon tour »
à Montbéliard
Le mois de mars sera chargé
pour le comité de montbéliardais
de la ligue contre le cance
(16.100 adhérents), avec :
* le 8 mars le « Côlon tour » qui
s’arrête à la Roselière à Montbé-
liard. Avec un côlon géant,
structure gonflable de 12 mètres.
Objectif : sensibiliser le plus
grand nombre sur l’importance
du dépistage du cancer du côlon.
* On enchaîne le 18 mars pa
l’opération nationale vente de
primevères au profit de la Ligue.
* Et le 31 mars par une opéra-
tion de prévention liée aux can-
cers qui frappent les adolescents.