prédisposition pour l’étude des sciences « Tout au long du reste de sa vie il ne cessera de
croquer ce qu’il observe au travers du microscope »
Dés 1843, à l’âge de 21 ans, il intègre l’Ecole Normale Supérieure –rue d’Ulm à
Paris. Il entame des études de chimie, il mènera de front ses études à une activité d’enseignant
qui le conduira à Strasbourg, à Lille puis à Paris. A la fin de ses études à l’Ecole Normale
Supérieure ses maîtres avaient noté qu’il ferait un excellent professeur, mais Pasteur décida de
se tourner vers la recherche et d’approfondir ses connaissances scientifiques.
Il s’intéressa au « Vivant », le vivant est attaqué par ce qui est vivant et qui fait partie
de l’organisme : les microbes, les bactéries. Louis Pasteur chamboule la connaissance
scientifique en la forçant à ouvrir grand ses portes au vivant, il crée une nouvelle discipline :
la Microbiologie, il étudie le vivant, il ouvre la voie qui conduira plus tard à l’explication des
maladies infectieuses.. Grand travailleur, acharné, discipliné, doué de qualités telles que le
sens de l’ordre, de la rigueur et de l’observation qu’il mettra au service de la recherche et de
la connaissance. Ce travail de biologiste sera vécu comme un sacerdoce, au sein de son
laboratoire, avec la complicité de son microscope, les yeux observant la matière, Pasteur
mènera ses travaux avec passion.
Pasteur se marie en1849 (il a 27 ans), son épouse Marie devint pour lui une complice,
une organisatrice et une alliée de tous les combats, Pasteur disait à ce propos «Madame
Pasteur me gronde souvent, mais je lui promets de la rendre célèbre ». Ils donnèrent
naissance à cinq enfants Jeanne (1850), Cécile (1853), Marie-Louise (1858), Camille (1863)
et Jean-Baptiste (1851) 3 filles moururent très jeunes (2ans, 9ans et 12ans) « la mort n’aura
pas pardonné à Pasteur d’avoir tant fait progresser la vie ». Ces décès l’affecteront
profondément. Hormis sa passion pour les sciences, la vie familiale tenait une grande place
dans sa vie «Les deux grandes choses qui ont fait à la fois la passion et le charme de ma
vie : l’amour de la science et le culte du foyer paternel »
Ses compétences vont le rendre célèbre, on fera appel à ses services, « lors de son
récent tour des laboratoires européens à la recherche de l’acide racémique, il s’est forgé
une conviction : la science ne doit pas être une discipline quasi esthétique, une sorte
d’art pour l’art, il faut toujours trouver des applications concrètes aux progrès de la
connaissance »
Il visite des usines, il fait découvrir à ses étudiants cet univers, il leur apprend
qu’aimer la réussite économique n’est pas une maladie honteuse. Les industriels, séduits par
ce discours, n’hésitent pas à lui confier leurs difficultés et à lui demander conseil
En 1854 premières observations sur la bière