La lettre de l’AFSE n° 57 Novembre 2003 LE MOT DU PRÉSIDENT URGENCES Entretiens de l’AFSE Mars 2004 Adhésion Adhérez, et faites adhérer votre laboratoire Journées de l’AFSE 2004 Rennes, 25 et 26 mai LIIIème Congrès de l’AFSE Septembre 2004 SOMMAIRE Débats et Opinions ............................P. 1 Vie de l’AFSE ......................................P. 5 Thèses ....................................................P. 15 Livres ......................................................P. 16 Manifestations ..................................P. 21 Mon premier devoir en tant que nouveau président de l’AFSE consiste naturellement à remercier mon prédécesseur pour le travail accompli durant l’année écoulée. Cela m’est d’autant plus facile et agréable que chacun a pu mesurer ce qu’avait apporté la présence de Roger Guesnerie à la tête de l’AFSE. Non seulement parce que son aura scientifique a contribué à renforcer la légitimité et la visibilité de l’Association, mais aussi parce qu’il a mis sa ténacité et sa rigueur au service d’activités plus routinières pour garantir le bon fonctionnement de l’organisation. Roger m’a assuré qu’il avait pris un vrai plaisir à assumer cet ensemble de tâches qui ne sont pourtant pas toutes gratifiantes. Ce qui montre que même pour un chercheur internationalement reconnu il n’est pas sans intérêt de s’impliquer dans une association dont les activités sont plutôt hexagonales. xxxx Le succès du dernier Congrès de l’AFSE doit beaucoup à la supervision du dispositif et aux orientations définies par Roger Guesnerie. Cela a permis d’accueillir près de 300 participants venus présenter et/ou assister à la présentation d’environ 250 communications. Le nombre exceptionnellement élevé de soumissions a conduit à augmenter le nombre de sessions, ce qui a stimulé la participation. De sorte que le Congrès a pleinement joué son rôle de carrefour de rencontre et d’échanges scientifiques autour de contributions souvent de très bonne qualité. La seule difficulté tient à la dispersion géographique des sessions à laquelle on a été contraint, et cela demande que l’on réfléchisse peut être à une nouvelle localisation du Congrès à l’avenir. Il faut ajouter que l’expérience de “séance poster” (proposée et gérée par Maurice Basle et Hubert Kempf) a rencontré un réel intérêt. Il faudra donc certainement poursuivre et développer cette idée qui permet à de jeunes docteurs ou doctorants d’exposer de façon originale leurs travaux et de se faire connaître en vue d’éventuels recrutements. Tout cela témoigne de la vitalité de la recherche économique française, qui se manifeste aussi dans la qualité des recherches doctorales. Depuis une dizaine d’années j’observe une amélioration régulière du niveau moyen des thèses candidates au Prix de l’AFSE. C’est le reflet des progrès considérables qui ont été accomplis, me semble-t-il, dans l’enseignement et l’encadrement doctoral en science économique dans les universités françaises. Cette année encore il nous a fallu discuter longtemps avant de fixer notre choix en Comité Directeur. La difficulté de la décision s’est d’ailleurs traduite par le partage du Prix entre deux thèses : celle d’Olivier Charlot (dirigée par Pierre Granier) intitulée “Education et chômage dans les modèles d’appariement” et celle de Philippe Février (dirigée par Bernard Salanie) intitulée “Enchères multi-unités : une approche théorique, empirique et expérimentale”. De surcroît nous avons attribué un accessit à la thèse d’Edouard Challe (dirigée par Michel Aglietta) intitulée “Prophéties auto-réalisatrices et volatilité des cours boursiers”. xxxx Au plan du fonctionnent courant de l’Association, Roger Guesnerie me lègue une situation plutôt confortable : une réinstallation désormais achevée, un secrétariat compétent (par la présence de Zuhal Gursel), une équipe de direction complétée et soudée. Chaque année la fin du Congrès déclenche des transferts de responsabilités au sein du bureau de l’Association. Cette année le mouvement a été perturbé par le départ de François Bourguignon, devenu chef économiste de la Banque Mondiale. Nous nous sommes bien sur réjouis de cette promotion, mais elle nous a contraints à lui trouver un successeur à une date inhabituelle. C’est ainsi que lors de sa réunion de début septembre le Comité Directeur a élu Pierre-Alain Muet pour le remplacer. Pierre-Alain est donc désormais premier vice-président de l’Association, e qui l’amènera l’an prochain à exercer la fonction à laquelle il avait du renoncer lorsqu’il avait été appelé en 1997 auprès du Premier Ministre. C’est lui qui avait lancé l’idée des Entretiens qu’il avait ensuite prolongée par la création du Conseil d’Analyse Economique. Ces initiatives très heureuses ont permis aux économistes d’intervenir directement dans les débats de politique économique pour substituer la rigueur de l’analyse à la “soupe tiède” des rapports administratifs. Quinze jours plus tard, lors de sa réunion durant le Congrès, le Comité Directeur a élu Antoine d’Autume en tant que second vice-président de l’Association. C’est également une décision naturelle, étant donné l’estime dont jouit Antoine dans notre profession. Au-delà de l’amitié que je lui porte (depuis environ trente ans !), (suite 2ème de couverture) ASSOCIATION FRANCAISE DE SCIENCE ECONOMIQUE COMITÉ DIRECTEUR Président : Jean-Paul Pollin Université d’Orléans Premier Vice-Président : Pierre-Alain Muet Inspection des Finances Second Vice-Président : Antoine d’Autume Université Paris - I Secrétaire Général : Pierre Malgrange CNRS - CEPREMAP et Direction de la Prévision Secrétaire Général Adjoint : Gilbert Venet Chef de mission de Contrôle d’Etat Trésorier : Guy de Monchy Chef de Mission de Contrôle d’Etat Membres : Wladimir Andreff (Université Paris - I) Emmanuelle Auriol (Université de Toulouse) Gérard Ballot (Université Paris - II) Maurice Baslé (Université de Rennes) Agnès Bénassy-Quéré (Université Paris - X et Cepii) Didier Blanchet (INSEE) Annie Cot (Université Paris - I) Claude Crampes (Université de Toulouse) Françoise Crouïgneau (Les Échos) Gabrielle Demange (DELTA) Etienne Farvaque (Université de Lille - I) Roger Guesnerie (Collège de France et DELTA) Hubert Kempf (Université Paris – I) Jérôme Lallement (Université Paris – V) Florence Legros (Cepii et Université Paris - IX) Jules Nyssen (Université d’Aix-Marseille - II) Jean Pisani-Ferry (Conseiller auprès du Directeur du Trésor) Dominique Plihon (Université Paris – XIII) Lise Rochaix (Université de la Méditerranée) Christian Schmidt (Université Paris-Dauphine) Henri Sterdyniak (Paris - IX et OFCE) Marie-Claire Villeval (CNRS - GATE) Directeur de la Publication Jean-Paul Pollin Responsable de la Lettre Etienne Farvaque ([email protected]) AFSE : Université PARIS II 5-7 Avenue Vavin - 75006 PARIS Tél. 01 55 42 50 22 - Fax 01 55 42 50 25 j’ai toujours eu beaucoup de respect pour sa production scientifique, mais aussi pour la façon dont il remplit ses tâches d’universitaire : son implication dans l’animation de la recherche, l’encadrement des doctorants, la pédagogie et la réflexion sur l’enseignement de l’économie aussi bien dans le secondaire que dans le supérieur. Le bureau de l’Association est donc désormais composé de Antoine d’Autume, Etienne Farvaque (Responsable de la Lettre), Roger Guesnerie, Pierre Malgrange (Secrétaire Général), Guy de Monchy (Trésorier), Pierre-Alain Muet, Gilbert Venet (Secrétaire Général Adjoint) et moimême. Je voudrais renouveler à Rodolphe Dos Santos qui quitte cette instance, nos remerciements pour tout ce qu’il a fait pendant son année de présidence et durant les trois autres années passées au bureau. xxxx Dans l’année qui vient la vie de l’Association restera rythmée par les trois rendez-vous habituels : les Entretiens, les Journées et le Congrès. - le thème retenu pour les Entretiens concerne le rôle possible (et souhaitable?) de la concurrence dans l’assurance santé. On sait qu’il s’agit d’une question sensible qui fait déjà l’objet d’un débat public et sur laquelle la réflexion des économistes devrait être très utile. L’organisation scientifique de ces Entretiens a été confiée à Lise Rochaix. Ils devraient se tenir probablement en mars, avec la collaboration du Collège des Economistes de la Santé. - les Journées de l’AFSE se tiendront quant à elles les 25 et 26 mai à Rennes. Elles auront pour thème général l’aide à la décision publique. C’est Maurice Basle qui dirigera le comité d’organisation et c’est le CREREG qui nous accueillera pour cette occasion. Vous trouverez dans ce numéro de la Lettre l’appel à contributions qui précise les intentions des organisateurs. - enfin l’organisation du Congrès suivra le calendrier traditionnel. Le Comité Directeur de l’AFSE se réunira vers la fin novembre pour, notamment, constituer le Comité de Programme et commencer à évoquer les thèmes des sessions invitées. Toutes les suggestions sur ce point, et plus généralement sur l’organisation du Congrès sont évidemment les bienvenues et seront discutées en Comité. xxxxx Si, pour conclure, je devais faire un vœu en forme de programme, je souhaiterais naturellement que se renforce le rôle de l’AFSE et que s’accroisse le nombre de ses adhérents. J’aimerais convaincre tous mes collègues économistes (qu’ils soient à l’Université, dans les grands organismes de recherche, dans l’administration ou les entreprises) qu’ils doivent participer à la vie d’une Association qui n’a d’autre objectif que d’être un lieu d’échanges et de refléter au mieux (et mettre en valeur) leurs activités, quelle que soit leur orientation scientifique. L’internationalisation des échanges scientifiques ne saurait être un prétexte au désintérêt pour une institution dont les préoccupations sont en partie hexagonales. Dans aucun pays à ma connaissance ce mouvement très souhaitable n’a fait disparaître la nécessité d’associations nationales qui ont pour vocation de renforcer des relations de proximité, mais aussi de réfléchir sur la formation des économistes ou la structure de la profession, dans un contexte donné. Ces différents points ne peuvent être laissés aux hasards des rencontres ou des interventions individuelles, car cela ne pourrait que fragiliser nos positions. L’AFSE a pour rôle d’y apporter des réponses sinon plus consensuelles du moins plus globales ou mieux délibérées. C’est dans cet esprit que j’ai demandé à Jean-Luc Gaffard de nous livrer son sentiment sur la réforme LMD. On livre ses réflexions dans les pages qui suivent. Je lui suis reconnaissant d’avoir pris le soin de répondre de façon plus riche et plus large que je l’imaginais. Au-delà des transformations dans l’organisation de nos enseignements il évoque les rapports entre l’économie et la gestion, la place et le contenu de la formation à la recherche, le rôle de l’expertise…. Les collègues qui travaillent à la construction de leurs maquettes de masters y trouveront des informations utiles. Mais ce texte permettra peut être aussi d’ouvrir un débat sur ces questions essentielles qui sont trop souvent discutées en cercles restreints. Pour ces raisons il serait logique que tout économiste professionnel se fasse un devoir d’adhérer à l’AFSE. Nous nous efforcerons, dans les semaines qui viennent, de chercher à en convaincre et de mieux faire connaître les services que nous offrons. Les diverses manifestations que nous organisons, mais aussi le site de l’Association, l’annuaire et la Lettre sont des instruments précieux pour la structuration de notre profession. Sans oublier qu’en la circonstance “l’effet de club” joue pleinement : l’appartenance à l’AFSE sera d’autant plus utile que les adhérents seront nombreux. Jean-Paul POLLIN Président de l’Association Française de Science Economique La lettre de l’AFSE, n° 57 DÉBATS ET OPINIONS - DÉBATS ET OPINIONS L’enseignement supérieur et la recherche en économie : Les enjeux de la réforme LMD Jean-Luc Gaffard* La réforme des études supérieures concernant l’ensemble des pays de l’Union Européenne et fondée sur triptyque licence-maîtrise-doctorat (LMD) est un moment privilégié de réflexion sur le futur des disciplines scientifiques, s’agissant à la fois de leur implication dans les dispositifs de formation et de leur capacité de développement au sein des universités. L’économie n’échappe pas à cette réflexion en un moment où son importance dans les processus de décision et la reconnaissance dont elle bénéficie dans les sphères du pouvoir n’ont d’égal qu’une désaffection marquée des étudiants qui, quoique variable suivant les endroits, n’en est pas moins réelle en France comme à l’étranger. L’enjeu est loin d’être mineur quand on sait que la réforme mise en oeuvre ne peut qu’entraîner une transformation profonde des parcours de formation et une redéfinition de la carte universitaire. S’agissant de l’économie, ou bien elle apparaîtra comme le pivot de parcours de formation cohérents répondant à une exigence sociale. Ou bien elle sera, plus ou moins délibérément, sacrifiée comme discipline de formation et de recherche aussi bien par ceux qui en nient la pertinence dans des filières tournées vers les métiers de l’entreprise que par ceux qui la réduisent à des enseignements spécialisés uniquement conformes aux exigences d’une communauté de chercheurs plus attachée aux modes intellectuelles du moment qu’à la résolution de problèmes posés aux décideurs publics ou privés. * Institut Universitaire de France, OFCE et Université de Nice Sophia Antipolis, Doyen honoraire de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Strasbourg, Directeur Scientifique Adjoint chargé de l’économie (MSTP, DSTP 7). Cet article a bénéficié des commentaires et critiques de Jean-Pierre Machelon, Directeur Scientifique et Jacques Rojot Directeur Scientifique Adjoint, ainsi que d’experts en économie de la Mission Scientifique. Qu’ils en soient ici remerciés. Je reste, évidemment seul responsable des propos tenus qui ne sauraient, en particulier, engager la Mission Scientifique, Pédagogique et Technique du Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche. Un objectif mobilisateur L’objectif premier des projets formulés par les économistes devrait être de proposer des formations qui soient attractives pour les étudiants et répondent clairement à une demande sociale qui est de disposer de décideurs compétents en analyse économique aux niveaux intermédiaire et supérieur de la hiérarchie dans les entreprises et les administrations. Pour ce faire plusieurs conditions doivent être réunies : le professionnalisme, l’aptitude à s’interroger systématiquement sur la validité des schémas de pensée existants, la motivation à exercer un métier structuré par une discipline. Ainsi, au niveau du master, il s’agit de former de bons professionnels qui maîtrisent les protocoles d’analyse et les outils méthodologiques propres à la discipline. Au niveau des études doctorales, il s’agit de former des décideurs qui disposent d’une capacité d’analyse que seul confère le fait d’avoir été confronté aux difficultés et aléas de la recherche scientifique. Au niveau de la licence, il s’agit d’organiser un processus efficace d’orientation pour de futurs cadres dont la motivation sera garantie par les choix qui leur ont été offerts au début de leur parcours universitaire. En bref, une forme maîtrisée de pluridisciplinarité dans le premier cycle, la professionnalisation dans le deuxième cycle, la formation par et à la recherche dans le troisième cycle, devraient constituer les règles définissant l’organisation universitaire. Des masters identifiables Les masters sont la clé de voûte du dispositif. C’est à ce stade de la formation que les étudiants parviennent à la maîtrise des protocoles d’analyse et de réflexion qui doivent structurer leurs métiers futurs. Les formations correspondantes doivent nécessairement être conçues pour permettre aux étudiants d’allier l’acquisition des principaux éléments d’analyse économique à la maîtrise de méthodes de travail et d’outils les rendant rapidement opérationnels au moment de la première embauche. La procédure mise en place par la Direction des Enseignements Supérieurs décline les masters en domaines, mentions et spécialités. Au terme des premières négociations, les domaines font l’objet d’une identification large, souvent commune à plusieurs universités. Ils correspondent à des compétences universitaires et désignent un champ large de recherche et de formation. Les compétences plus directement requises dans les métiers ou fonctions de référence, qui font la visibilité des masters pour les étudiants et leurs employeurs potentiels, devraient, alors, apparaître principalement au niveau des intitulés de mention. Ces intitulés devraient ainsi désigner des métiers d’économistes (d’analystes en économie) et des métiers de la gestion et de l’administration impliquant des compétences en analyse économique (finance, -1- La lettre de l’AFSE, n° 57 ingénierie des affaires, management des affaires internationales, par exemple). Ils peuvent, plus exceptionnellement, désigner des secteurs d’activité économique (transports, environnement, santé, par exemple). Dans ce contexte, la distinction entre filière recherche et filière professionnelle, qui peut se situer au niveau de la mention ou de la spécialité, devrait avoir une portée limitée, d’autant que son maintien doit sans doute plus à des considérations financières qu’à un souci de se caler sur la norme internationale. La formation requise reste, en effet, dans les deux cas, une formation de base. D’une part, la majeure partie des étudiants qui suivent une filière recherche s’engage immédiatement après le master dans la vie professionnelle (c’est-à-dire hors recherche et enseignement supérieur). D’autre part, les étudiants qui suivent une formation professionnelle doivent avoir accès à des enseignements directement fondés sur la recherche. L’objet de l’une et l’autre filière est un objectif professionnel au sens large : il s’agit, en toute hypothèse, de maîtriser des protocoles d’analyse propres à un champ professionnel (la finance, l’économie d’entreprise, l’économie des transports et des réseaux, l’économie de l’environnement, par exemple). Un dispositif global de cette nature a des implications qui touchent au poids spécifique des formations, à la carte universitaire, à la position de l’économie dans des filières qui ont une vocation autre que celle de former des économistes professionnels. Des masters puissants et diversifiés Les masters sont une formation lourde dédiée à faire acquérir les savoirs fondamentaux. Partout, un corpus théorique de base doit être maîtrisé (microéconomie, macroéconomie et méthodes quantitatives). Cette maîtrise n’a de sens que si elle s’appuie sur des volumes horaires, en première et deuxième année, substantiels et sensiblement équivalents. L’alourdissement que cela implique dans les masters recherche par rapport à la situation actuelle des DEA en termes de charges horaires par étudiant devrait être compensé par une diminution sensible du nombre des diplômes et par une augmentation du nombre des étudiants suivant chaque parcours. Le choix de privilégier les parcours d’étudiants plutôt que des parcours conçus en se référant à des objets restreints de recherche devrait y contribuer. Par ailleurs, l’exercice consistant à concevoir et à rédiger un mémoire de recherche en deuxième année de master doit rester une partie essentielle des parcours orientés vers la recherche, car c’est à travers le mémoire que sont réellement appréciées les capacités de chercheur des candidats. Mais l’importance de cet exercice dans la notation ne doit pas être excessif (et excéder 25 à 30% du total des notes) de manière à ce que des écarts éventuels de jugement ne viennent pas contredire les résultats obtenus dans l’acquisition des savoirs fondamentaux. Le poids des masters et leur adossement scientifique nécessaire font que tout n’est pas possible partout, particulièrement dans les domaines ou mentions à dominante économique. Une carte universitaire devrait nécessairement se dessiner. Le nombre des masters dédiés à former des analystes en économie, c’est-à-dire des cadres dont le métier est de faire de l’analyse économique dans des organismes spécialisés publics ou privés, sera forcément limité. Cela tient à la taille des débouchés prévisibles pour ce genre d’activités ainsi qu’à la taille et à la qualité de l’adossement scientifique requis. Très concrètement, il est raisonnable d’envisager qu’au terme de la procédure d’habilitation quatre ou cinq masters d’économètres (ce vocable étant entendu au sens large et recouvrant des compétences à la fois en économétrie et en économie mathématique) seront reconnus. Ces formations devront couvrir un large champ de la culture scientifique (microéconomie, macroéconomie, économie monétaire, économie internationale, économie publique, etc.) et reposeront sur un encadrement diversifié. Dans le même temps, un nombre significativement plus important, de formations d’analystes plus spécialisées s’agissant du champ couvert (monnaie et finance, microéconomie appliquée, économie des choix publics, économie des relations internationales, par exemple) sera reconnu. Ces formations devront naturellement incorporer des enseignements à l’utilisation des techniques économétriques, correspondre à des débouchés avérés et s’appuyer sur des équipes de recherche de taille certes plus modeste, mais bénéficiant d’une forte reconnaissance scientifique. Ces formations, comme les précédentes, prépareront aux métiers de la recherche et de l’enseignement supérieur. Ce qui les distinguera, c’est uniquement le champ des thèmes couverts, par définition plus réduit. Les masters conçus pour former des administrateurs d’entreprise ou des ingénieurs, dans les facultés ou les écoles, seront les plus nombreux à raison de l’importance des débouchés. Ces masters devront être directement conçus pour préparer à l’exercice immédiat, ou plus lointain s’agissant des ingénieurs, des métiers de gestion. L’intérêt des étudiants, conforme en cela à ce qu’il faut bien considérer comme la norme internationale, devrait impliquer, cependant, de donner une place substantielle à l’analyse économique. Peut-on par exemple demander aux étudiants d’effectuer un travail sur les produits dérivés sans qu’ils puissent bénéficier d’une formation sur la théorie des taux d’intérêt ? Peut-on demander à des étudiants de faire usage des outils de la comptabilité analytique sans qu’ils puissent bénéficier d’une formation en analyse économique de la production ? L’enjeu des réponses à ces questions n’est pas du seul ressort de la culture scientifique. Il a une incidence directement opérationnelle. -2- La lettre de l’AFSE, n° 57 La relation entre économie et gestion en question Rien ne serait plus dommageable pour la formation à l’économie des futurs décideurs que de proposer une carte universitaire partagée entre une réserve d’économistes dédiés à la reproduction d’un vivier de recherche par ailleurs étroitement fermé sur lui-même sans prise sur le débat public, et des filières de gestion voulant ignorer la pertinence de l’analyse économique. Il appartient donc aux disciplines de gestion et d’ingénierie de ne pas réduire le champ des formations dont elles constituent la colonne vertébrale. Il appartient aussi aux économistes de reconnaître que leur intervention se situe de manière relativement dominante dans ce type de formations qui vont occuper ou occupent déjà une place centrale dans les facultés et les écoles. La raison de cette association entre économie et gestion, rarement mise en cause en dehors de l’hexagone, est d’abord scientifique. Qui ne sait que la stratégie des entreprises procède d’un jeu dans un contexte de marchés imparfaits, qui ne sait que la gestion de production est affaire de calcul économique et de recherche opérationnelle, qui ne sait que la gestion des organisations suppose la connaissance de l’impact des asymétries d’information, de la forme des contrats et des mécanismes incitatifs. Tous domaines qui relèvent de la compétence de ceux qui font profession d’être des économistes ou des gestionnaires. En fait, la séparation entre l’économie et la gestion, si certains voudraient en faire une exception culturelle, est aussi une hérésie sur le plan scientifique. Non pas qu’il n’y ait pas de séparation entre des formations ou des écoles dédiées d’un côté à l’économie, de l’autre à la gestion aux Etats-Unis ou ailleurs dans le monde. Non pas que la gestion ne trouve pas ses sources aussi ailleurs que dans l’analyse économique, nomment dans les domaines du droit, de la sociologie ou de la psychologie. Mais en raison de la nécessité pour les futurs managers de connaître l’analyse économique, y compris macroéconomique, et de la nécessité pour les économistes de connaître les problèmes de gestion. La coupure, telle qu’elle est trop souvent observée en France, reflète avant tout le dogmatisme et souvent l’inculture de ceux qui ne pensent l’enseignement de l’économie qu’à travers la litanie de modèles plus ou moins robustes qui font la structure de cours désincarnés. Quand elle ne reflète pas le confort douillet qu’offre la position de rentiers à ceux qui ont trouvé commode de s’approprier des diplômes ou des filières dont la seule vertu est d’avoir l’avantage de reposer sur la sélection, en économie comme en gestion. consiste à permettre aux étudiants d’accéder aux avancées les plus récentes d’une discipline. Elle est ainsi largement développée pour permettre de former des cadres dirigeants qui doivent disposer d’une réelle capacité scientifique et d’une ouverture d’esprit propre à des études doctorales. Qui ne voit, en effet, la nécessité pour ceux qui ont à prendre des décisions stratégiques dans leur entreprise ou à définir les orientations de la politique monétaire de connaître le sens de la démarche scientifique et le doute qui la caractérise en l’ayant pratiqué au plus haut niveau, c’est-à-dire en produisant et en rédigeant une thèse de doctorat. Les études doctorales doivent constituer, dans cet esprit, le prolongement des masters pour un nombre plus large d’étudiants que ceux qui se destinent à l’enseignement supérieur et à la recherche. Elles doivent proposer un ensemble structuré d’enseignements adaptés à des projets scientifiques qui appellent inévitablement des cours d’approfondissement, souvent à caractère disciplinaire, plutôt que des cours que leur caractère transversal rendrait par trop généraux. Créer les conditions d’une orientation maîtrisée Dans ce dispositif, les trois années de licence, devraient évoluer pour favoriser une orientation choisie et pour mieux préparer les étudiants à des métiers qui, pour la plupart, requièrent des connaissances disciplinaires multiples. Dans cette perspective, il est possible de concevoir, comme cela est déjà le cas dans certains établissements (Paris X et Toulouse, notamment) des licences bi-disciplinaires (économie et mathématique, économie et droit, économie et gestion, économie et sociologie, économie et histoire, par exemple). Il est, également, possible de concevoir des parcours à la carte avec une discipline majeure. C’est ce que propose JeanPaul Fitoussi dans son rapport sur l’enseignement supérieur commandé à la suite de la fronde des étudiants1. Au cours de la première année de licence, les étudiants auraient à choisir trois disciplines (par exemple, économie, philosophie et biologie, ou plus prosaïquement économie, droit, gestion) auxquelles seraient adjoints des enseignements de ‘langages’ (informatique, statistiques, langues étrangères). Puis au cours des deux années suivantes, les étudiants choisiraient deux disciplines, l’une majeure, l’autre mineure. Cette formule, au fond assez proche des expériences mentionnées, aurait le mérite de créer les conditions d’une orientation réfléchie sans véritablement porter atteinte à la formation disciplinaire. L’enjeu sociétal de la recherche en économie La recherche est bien sûr une activité orientée vers la résolution de problèmes nouveaux et la réalisation de découvertes. Mais, il y a plusieurs degrés dans cette activité qui sont largement complémentaires les uns des autres. La recherche consiste aussi à maintenir un niveau scientifique élevé des enseignements. Ce faisant, elle Le choix de l’ouverture face aux difficultés de gouvernance du système universitaire Les difficultés auxquelles se heurte, inévitablement, la réforme des études tiennent aux comportements et aux 1 Jean-Paul Fitoussi (2001): L’enseignement supérieur de -3- l’économie en question, Paris, Fayard. La lettre de l’AFSE, n° 57 modes de gouvernance. Face aux enjeux de cette réforme, il faudrait pouvoir mettre un terme à un mode de gouvernance et des comportements qui favorisent la défense de rentes au détriment de l’intérêt collectif. Il faudrait que le cloisonnement des disciplines, qui peut s’expliquer par les conditions de leur constitution et les exigences de leur développement, ne conduise pas à un cloisonnement des formations dans le seul intérêt immédiat de leurs promoteurs. Il faudrait éviter que coexistent des formations à la gestion avec de gros effectifs, mais dépourvus d’enseignements d’analyse économique, avec des formations à l’économie avec effectifs réduits organisées autour des thèmes de recherche en faveur dans la littérature académique. Il faudrait que l’adossement scientifique des formations de masters soit réel, impliquant une cohérence effective entre l’évaluation des équipes et l’habilitation des diplômes. Il faudrait, enfin, que la fonction universitaire puisse s’exercer pleinement au lieu de se réduire à la seule course aux colloques et aux revues, quand elle n’est pas ramenée, dans certains endroits, à ce qui ressemble de plus en plus à l’octroi de bourses, sans rapport avec des rémunérations correspondant aux compétences affichées, pour des présences réduites à une trentaine de jours par an dans les locaux universitaires. universités ne sont pas toujours en mesure d’arrêter la carte de leurs masters sur la base d’une évaluation de leurs équipes et de leur politique scientifique en accord avec les besoins de formation des étudiants. Imaginons, une fois encore, une situation hypothétique où des contraintes statutaires de reconnaissance imposées par tel ou tel organisme de tutelle en recherche et des majorités de rencontre des commissions de recrutement conduiraient à un équilibre non coopératif obérant, soit le développement de thèmes de recherche déjà ancrés et intéressant des parcours de formation fortement demandés, soit, de manière générale, tout développement efficace de la recherche. Alors il peut arriver que les universités organisent leur offre de formation autour de masters, soit adossés à des recherches au périmètre restreint, soit sans adossement scientifique éprouvé, auquel cas, elles se placeraient dans la situation inconfortable et surtout sans rapport avec les exigences de service public de proposer une offre tronquée ou de second ordre. Ce n’est là encore qu’un scénario caricatural, mais qui révèle le rôle parfois néfaste de mécanismes institutionnels fondés sur la séparation des tutelles en matière de recherche et d’enseignement supérieur et la parcellisation des évaluations ou expertises. Ces exigences n’ont de chances d’aboutir que si les réformes comme celle du LMD sont conduites dans un environnement institutionnel dans lequel contraintes et incitations conduisent à prendre des décisions conformes à la fois à la qualité scientifique et aux besoins réels de formation. Le propos n’est évidemment pas ici de s’engager dans la définition d’une réforme globale de l’organisation des universités et des carrières universitaires, mais seulement d’envisager les effets de certains choix ou comportements dans le système actuel. Ainsi le choix de ne pas imposer de cadrage national des masters, revendiqué comme un gage d’ouverture, peut tout aussi bien conduire à passer un compromis corporatiste. Imaginons un instant cette situation hypothétique dans laquelle la présidence d’une université trouverait un terrain d’accord avec les bureaux de la direction des enseignements supérieurs laquelle ne dispose, par définition, que d’une information incomplète sinon biaisée et en tout cas non expertisée. Alors, il peut arriver que cette présidence impose un cadrage qui respecte davantage les intérêts corporatistes de ses mandants que les positions défendues par ceux qui, loin des conseils, s’attachent à développer des projets pédagogiques et scientifiques basés sur la réalité des disciplines et les besoins testés par l’expérience. Ce n’est là heureusement qu’un scénario d’école. Il mérite, cependant, d’être médité, tant il révèle les failles d’un système biaisé de relations entre l’administration centrale et les universités, car fondé sur des informations incomplètes sinon manipulées. Dans un même ordre d’idées, il apparaît que les En fait, dans l’environnement institutionnel actuel, dont personne ne peut soutenir raisonnablement qu’il est le meilleur possible, et dont il n’est pas question ici de proposer une réforme, il serait souhaitable de respecter les règles officiellement édictées en matière d’expertise et d’évaluation. En particulier, dès lors que la Mission Scientifique, Technique et Pédagogique se voit dévolue, par les textes, un rôle unique et exclusif d’expertise, elle doit pouvoir l’exercer en complète indépendance et transparence vis-à-vis des décideurs centraux (direction de la recherche et direction des enseignements supérieurs) et vis-à-vis des universités. C’est, sans doute, la condition minimale pour limiter les effets pervers qui viennent d’être évoqués et assurer quelques chances de succès à la réforme dans l’intérêt des étudiants. Il est difficile de clore ce propos sans souligner qu’un effort substantiel est attendu des professeurs et maîtres de conférences. Il leur est, certes, simplement demandé d’assumer pleinement leurs fonctions de recherche, d’encadrement pédagogique, d’animation scientifique, d’administration des formations, mais dans un contexte où les incitations à le faire restent pour le moins faibles, comparées aux émoluments perçus dans d’autres secteurs ou dans d’autres pays, pour des niveaux exigés de compétences a priori voisins. Comment alors ne pas penser que la réforme pédagogique en cours ne pourra donner son plein effet et élever significativement le niveau de formation supérieure qu’à la condition qu’une réforme du statut des universitaires garantisse de meilleures incitations en contrepartie de contraintes plus explicites. -4- La lettre de l’AFSE, n° 57 V I E D E L’ A F S E - V I E D E L’ A F S E Journées AFSE Rennes 2004 Économie : aide à la décision publique CREREG-CNRS-Université de Rennes 1 Faculté des Sciences Économiques Pôle Européen Jean Monnet Appel à communications Les Journées 2004 de l’AFSE se tiendront à Rennes les 25 et 26 mai 2004 sous l’égide de l’AFSE et de l’Université de Rennes 1, Faculté des Sciences économiques et laboratoire CREREG (centre rennais de recherche en Économie et Gestion, UMR 6575 CNRS). Elles accueilleront des contributions originales portant sur les aides de toutes natures que peuvent apporter les recherches et études économiques à la décision publique. Les contributions seront composées aussi bien de papiers formels que de papiers d’économie appliquée. Les présentations de méthodologies suivies par des cas réels de prise de décision publique ainsi que les présentations de résultats pourront également être bienvenues et retenues. Les communications pourront aussi renvoyer à des questions larges d’Economie Politique ou de Sciences politiques et économiques. Les communications pourront être groupées autour de la liste (provisoire) des sessions suivantes : Economie publique appliquée : sont bienvenues les recherches et études de cas de décisions sur des capacités (infrastructures) ou des tarifications d’usage ou de services, proposition de compensation de phénomènes d’externalités, préconisations de gestion ou compensations des échecs de marché, analyse des échecs de l’action publique, etc… Réglementations comme décisions publiques : on accueillera les communications traitant des questions suivantes : les instruments juridiques sont-ils préférables aux instruments économiques (taxations, subventions) ; qu’apporte l’analyse économique des réglementations à la décision publique ? Comment faire le bilan d’une réglementations…? Evaluation publique : les choix publics méritent d’être évalués tant au plan de la faisabilité (évaluation ex ante) qu’au plan de la mise en œuvre (évaluation chemin faisant) et au plan des effets ou de l’impact (évaluation ex post). On peut aussi s’interroger sur les moyens de mesure de l’efficience ou de la performance des actions publiques en relation avec les nouveaux besoins suscités par la loi organique du premier août 2001(indicateurs de performance). Evaluation, transferts de compétences et expérimentations. Un nouveau champ d’aide à la décision s’ouvre avec l’acte deux de la décentralisation française. Les décisions publiques et les mises en œuvre de nouveaux programmes décentralisés sont l’occasion de développer une analyse des réussites, des bonnes pratiques et de suivre des expériences nouvelles. Une évaluation financière des transferts est également indispensable. On pourra proposer des communications portant sur les coûts et les avantages de la décentralisation. -5- La lettre de l’AFSE, n° 57 Méthodologies de l’aide à la décision publique. L’approche pourra renvoyer à des questions de méthode, à des questions concernant les incitations à la mise en œuvre, à des nouvelles avancées dans les techniques de calcul du rendement socio-économique, de mesure d’impact ou encore à des recherches procédurales : évaluation multicritères, enquête d’utilité publique, procédure du débat public…La question de l’expertise et des qualités de cette expertise comme aide à la décision publique sera évidemment posée. Les communications pourront bien entendu porter sur des questions renvoyant à la décision à tous les niveaux d’autorités officielles (fédéral, national, régional, local). L’aide à la décision publique locale fera l’objet d’une attention toute particulière. Deux conférenciers présenteront en ouverture et en clôture l’état de l’art : Session plénière d’ouverture. Conférence de Roger Guesnerie : le calcul économique public est il encore d’actualité? Session plénière de clôture. La décision publique concernant les choix prioritaires d’investissement dans les grandes infrastructures européennes (avec le directeur général Energie et transports de la commission européenne et le président de la commission national du débat public DUCSAI, ainsi que le conseil général des Ponts et Chaussées). Les propositions de contributions devront parvenir par voie électronique (au format .pdf) au secrétariat des journées pour le lundi premier mars 2004. Une proposition de contribution est un papier achevé ou quasi achevé avec un résumé en français et en anglais. Les auteurs des contributions sélectionnées seront informés, courant mars 2004. Les papiers définitifs seront mis sur le site Internet du colloque pour le 1er mai 2004. Comité scientifique Maurice Baslé, Professeur, Université de Rennes 1 ; Marc Baudry, MCF, Université de Rennes 1 ; Jean-Michel Charpin, Directeur Général de l’INSEE ; Annie Fouquet, Directrice de la DARES ; Michel Glais, Professeur Université de Rennes 1 ; Alain Guenguant, Directeur de recherche CNRS ; Roger Guesnerie, Delta, Collège de France ; Jean-Michel Josselin, MCF, Université de Rennes 1 ; Pierre Malgrange, Cepremap-CNRS ; Joel Maurice, Conseil général des Ponts et Chaussées, ; Pierre-Alain Muet, Inspection Générale des Finances ; Patrick Artus, Caisse des dépôts et consignations ; Yvon Rocaboy, Professeur Université de Rennes 1 ; Lise Rochaix, Professeur Université Aix-Marseille 2 ; Christian Schmidt, Professeur, Université de Paris IX, Dauphine ; Christophe Tavera, Professeur Université de Rennes 1. Publications - accords pressentis : Comme les années précédentes, les organisateurs, en liaison avec la revue Économie et Prévision, considéreront la possibilité d’organiser un dossier tiré des contributions conformes à l’esprit de la revue. - Possibilité d’une sélection parmi les communications pour publication d’un ouvrage aux Presses Universitaires de Rennes (éditeur ayant des accords de diffusion) Secrétariat des journées AFSE 2004 http://www.AFSE.asso.fr/ Faculté des Sciences Economiques de L’Université de Rennes1 CREREG http://www.crereg.univ-rennes1.fr/journeesAFSE2004.html [email protected] et [email protected] Téléphone : 02 23 23 35 09 -6- La lettre de l’AFSE, n° 57 Adresses Professionnelles : University of Chicago Department of Economics 1126 East 59th Street Chicago, IL 60637 PRIX DE THÈSE 2003 Philippe Fevrier “ Enchères multi-unités : une étude théorique, empirique et expérimentale” E-mail : [email protected] Résumé de la thèse Thèse préparée sous la direction de Bernard Salanié Date de soutenance : 13 juin 2003 Jury : David Encaoua, Marc Ivaldi, Philippe Jehiel, Thierry Magnac, Bernard Salanie, Shmuel Zamir Fonctions : 2003 : Visiting Assistant Professor auDepartement d’Economie de l’Universite de Chicago Publications : « A Uniform Central Limit Theorem for HorwitzThompson Estimators », avec Nicolas Ragache, Proceedings of the 53rd Session of the International Statistical Institute, volume LIX, book 3, page 300-301. « He Who Must Not Be Named », à paraître dans Review of Economic Design. « A Study of Consumer Behavior Using Laboratory Data », avec Michael Visser, CREST Working Paper n° 2000-12, à paraître dans Experimental Economics. « La grenouille qui se peut faire plus grosse que le boeuf », avec Laurent Linnemer, à paraître dans Annales d’Economie et de Statistique. « Econometrics of Share Auctions », avec Raphaelle Préget et Michael Visser, CREST Working Paper n° 2002-09, en révision pour Econometrica. « The Revenue Effect of the Buyer’s Option in Multi-Unit Ascending Auctions », avec William Roos et Michael Visser, en révision pour Journal of Economics and Management Strategy.Exercices de théorie des jeux et d’économie industrielle, avec Laurent Linnemer, en révision pour les éditions Economica. “ Enchères multi-unités : une étude théorique, empirique et expérimentale” Cette thèse s’inscrit dans la littérature sur les enchères multi-unités. L’utilisation des mécanismes d’enchères comme mode de fixation des prix est très diverse et les enchères utilisées dans la pratique recouvrent de nombreuses formes : enchères orales ou sous plis scellés, enchères combinatoires ou séquentielles. De plus, elles diffèrent quant aux prix que doivent payer les enchérisseurs : enchères au premier ou au second prix, enchères uniformes ou discriminatoires. Enfin, ces transactions concernent aussi bien des produits agricoles (fruits et légumes, poissons, vin, fleurs,...) et des oeuvres d’art que des obligations d’État. Ce mécanisme de formation des prix a été étudié dans la littérature, à la fois de manière théorique, empirique et expérimentale. Théoriquement d’abord, car les hypothèses des modèles sont relativement simples et proches du contexte réel. Ces modèles reposent sur l’hypothèse que chaque enchérisseur a une estimation de l’objet mis en vente mais ne connaît pas l’estimation des autres joueurs. Cette asymétrie d’information se réduit, dans la modélisation, à la connaissance commune d’une fonction de répartition dont sont issues les évaluations des joueurs. La résolution du modèle consiste alors à chercher l’équilibre bayésien parfait du jeu en question. Empiriquement ensuite, car les données sur les enchères sont riches, variées et relativement accessibles. On peut donc tester l’adéquation entre les prévisions des modèles théoriques et le comportement réel des joueurs. Expérimentalement enfin, car il est possible de recréer dans un laboratoire expérimental des conditions proches des conditions réelles d’enchères. -7- La lettre de l’AFSE, n° 57 La littérature s’est naturellement orientée, au départ, vers l’étude des enchères d’un bien unique non divisible. L’étude et la compréhension de ces enchères sont une étape indispensable à l’analyse de systèmes plus complexes d’adjudications. La plupart des enchères sont des enchères de biens multiples (enchères séquentielles de vin, de poissons ou de fleurs, enchères de bons du trésor, enchères de spectre radiophonique,...). Le modèle d’un bien unique non divisible n’est alors plus une bonne approximation des phénomènes que l’on cherche à étudier et une littérature récente s’est développée pour analyser ces mécanismes. Les travaux, à la fois théoriques, empiriques et expérimentaux, présentés dans cette thèse en font partie. Celle-ci est constituée de quatre chapitres. Le premier de ces chapitres, théorique, analyse le rôle de la transmission de l’information dans des enchères séquentielles. Il étudie plus particulièrement la question de savoir si un vendeur a intérêt ou non à révéler le nom du gagnant de la première enchère, lorsque deux biens identiques sont vendus successivement à l’aide d’une enchère séquentielle au premier prix. Le deuxième et le troisième chapitres s’intéressent à l’option d’achat qui permet au gagnant d’une enchère, dans des enchères séquentielles de biens homogènes, d’acquérir le nombre de lots qu’il désire au prix auquel il vient de gagner l’enchère. Le premier de ces deux chapitres étudie cette question théoriquement et expérimentalement à l’aide de données obtenues lors d’une expérience réalisée à l’ENSAE. Le deuxième étudie théoriquement et empiriquement cette question à l’aide de données sur des ventes de vins à Drouot. Ce papier cherche plus particulièrement à estimer l’impact de l’utilisation de l’option d’achat sur le revenu du vendeur. Enfin, le dernier chapitre est consacré à l’étude des ventes aux enchères de bons du trésor. Ce papier essaie de comparer les revenus obtenus dans l’enchère discriminatoire et dans l’enchère uniforme. Ce papier d’économétrie structurelle utilise des données de ventes de bons du trésor français, vendus à l’aide d’enchères discriminatoires. Olivier CHARLOT “Éducation et Chômage dans les modèles d’appariement” Thèse préparée sous la direction de Pierre Granier Date de soutenance : 20 décembre 2002 Jury : Henri Sneessens, Professeur à l’Université Catholique de Louvain ; Rapporteurs : Antoine d’Autume, Professeur à l’Université Paris 1 et Pierre Cahuc Professeur à l’Université Paris 1 et IUF ; Suffragants : Francis Bloch, Professeur à l’Université de la Méditerranée ; Etienne Wasmer, Professeur à l’Université de Metz et ULB. Cursus et fonctions : 2003 : Maître de Conférences, Université de Franche-Comté 2002-2003 : ATER à l’ENS Lettres et Sciences Humaines 1999-2002 : Allocataire Moniteur à l’Université de la Méditerranée 1998 : DEA Économie Mathématique et Économétrie, GREQAM et EHESS 1997 : Agrégation de l’Enseignement Secondaire en Économie et Gestion 1994-1998 : Élève de l’École Normale Supérieure de Cachan Publications : [1] Can skill decay increase search effort? en collaboration avec Bruno Decreuse, Economics Letters 71, 359-362 (2001) [2] Adaptability, productivity and educational incentives in a matching model, en collaboration avec Bruno Decreuse et Pierre Granier, à paraître à The European Economic Review [3] Self-selection in education and matching frictions, en collaboration avec Bruno Decreuse, accepté pour publication à Labour Economics -8- La lettre de l’AFSE, n° 57 Adresses Professionnelles : LIBRE Université de Franche-Comté Centre de la Vieille Charité UFR SJEPG 45D, Avenue de l’Observatoire 25030 Besançon GREQAM Centre de la Vieille Charité 2, rue de la Charité 13002 Marseille Email: [email protected] Résumé de la thèse « Éducation et Chômage dans les modèles d’appariement » L’éducation est traditionnellement l’un des domaines privilégiés de l’action de État Elle constitue une priorité souvent affichée par les différents gouvernements, comme en témoigne par exemple le sommet de Lisbonne (2000), au cours duquel l’Union Européenne s’est fixée comme objectif de devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde. Cette préoccupation pour l’éducation n’est pas l’apanage des seuls pays Européens : la classe politique américaine s’accorde largement sur la nécessité de réformer le financement et le fonctionnement du système éducatif, partageant ainsi avec ses homologues des pays de l’UE le souci d’élever le niveau moyen de formation de la main-d’œuvre. Cette importance accordée à l’éducation n’est pas étrangère à l’augmentation des rendements salariaux de l’éducation et à l’importance grandissante que revêt la scolarité dans la détermination des trajectoires individuelles sur le marché du travail. Il est ainsi bien établi qu’en dépit d’un accroissement de l’offre de travail qualifié, la progression des inégalités salariales aux USA et celle des inégalités dans l’accès à l’emploi au sein des pays européens a constitué le trait marquant de l’évolution des marchés du travail durant les années 80. Pour beaucoup, augmenter l’offre de qualification permettrait de combler le fossé croissant qui sépare qualifiés et non qualifiés, tant en termes de salaire qu’en terme d’emploi, tout en améliorant les performances globales du marché du travail. Les économistes savent bien que le capital humain joue un rôle crucial dans la production de richesse et la croissance économique. En revanche, et en dépit de l’importance des enjeux que l’on vient d’évoquer, les interactions entre le marché du travail et le système éducatif demeurent assez mal connues. L’objet de ma thèse est d’explorer une partie de ces interactions au sein d’un cadre analytique unifié : celui des modèles d’appariement. Une série d’interrogations vient immédiatement à l’esprit lorsque l’on tient compte des imperfections sur le marché du travail : tout d’abord, quelle est l’influence du chômage sur les incitations à s’éduquer ? De nombreuses études suggèrent que le diplôme constitue un rempart efficace contre le risque individuel de chômage, mais ce lien subsiste-t-il au niveau agrégé ? En d’autres termes : si l’éducation est bénéfique au niveau individuel, la hausse du niveau éducatif moyen n’est elle pas susceptible d’accroître les difficultés auxquels font face les moins diplômés ? Et dans l’affirmative, le consensus en faveur d’une action des pouvoirs publics en faveur de l’éducation est-il totalement justifié ? Ces interrogations m’amènent à privilégier trois questions sur lesquelles ma thèse cherche à apporter un éclairage: (i) Quels sont les rendements de l’éducation en présence d’imperfections du marché du travail ? (ii) Quels sont les liens qui s’établissent au niveau macroéconomique entre éducation et chômage ? (iii) Les incitations à s’éduquer sont elles socialement optimales ? (i) Dans plusieurs pays Européens, l’augmentation du chômage s’est accompagnée d’une élévation de la durée des études. Si l’éducation n’affectait pas le risque individuel d’entrée et de sortie du chômage, la durée et la récurrence des épisodes de chômage aurait un impact négatif sur le rendement de l’éducation, l’investissement en capital humain demeurant plus longtemps improductif lorsque ces variables augmentent. Les incitations à s’éduquer seraient donc d’autant plus faibles que le chômage -9- La lettre de l’AFSE, n° 57 est important, pour autant que le coût de l’éducation n’est pas un pur coût d’opportunité. Les données mettent cependant en évidence un effet direct de l’éducation sur la durée tout comme sur la récurrence des épisodes de chômage. Dans ma thèse, cela renvoie à plusieurs raisons : comme les travailleurs plus éduqués sont plus productifs et plus rentables pour les entreprises, ils bénéficient d’une demande de travail plus importante, et leurs employeurs se montrent aussi plus réticents à se séparer d’eux en cas de choc de productivité défavorable. Les travailleurs les plus éduqués disposent également d’une plus grande adaptabilité, au sens où l’ensemble de compétences dont ils disposent est plus large. Ceci leur permet de bénéficier d’une gamme d’opportunités d’emploi plus vaste, et d’une adaptation plus aisée au changement technique, qui leur assure une plus longue employabilité. Dans ce contexte, aux rendements salariaux de l’éducation - qui sont traditionnellement ceux mis en avant dans la théorie du capital humain s’ajoutent des rendements de l’éducation en termes d’emploi, qui prennent davantage d’importance à mesure que le chômage s’élève. De surcroît, de nouvelles formes de rendements salariaux émergent : en accroissant ses chances de sortir du chômage, un travailleur augmente également ses opportunités externes dans la négociation salariale, et retire donc des salaires plus élevés de son éducation, quand bien même cette dernière n’affecterait pas sa productivité individuelle. (ii) Le chômage affecte donc les incitations à s’éduquer. En retour, les décisions individuelles de formation agissent sur le rythme des créations et destructions d’emplois, et affectent le rendement de l’éducation de l’ensemble des individus. Le signe des externalités qui en découlent peut être ambigu. Dans un environnement où tout le monde investit beaucoup en éducation, chacun bénéficie de l’investissement de tous, car lorsque les travailleurs s’éduquent davantage et gagnent en productivité, ils attirent davantage de firmes sur le marché. Ceci implique que la décision d’éducation d’un individu peut affecter positivement le rendement éducatif pour tout le monde, en stimulant la création d’emplois. Mais il est aussi possible que l’investissement éducatif d’un individu affecte positivement les chances individuelles d’être en emploi, tout en réduisant celles des autres. Il devient alors très pénalisant de ne pas investir en éducation quand tout le monde ou presque le fait. Ma thèse propose deux mécanismes illustrant cette dernière idée. Tout d’abord, s’il est acquis qu’en s’éduquant plus longuement, un individu élargit la gamme des emplois sur lesquels il peut candidater, il ressort également que cet investissement éducatif crée de la congestion et déprécie par ce biais l’investissement éducatif des autres. Ensuite, ce sont généralement les individus les plus aptes intrinsèquement qui choisissent les premiers d’entreprendre des études, de sorte qu’une variation de la taille des divers groupes éducatifs entraîne une modification de leur qualité : ce sont les plus aptes parmi les anciens non diplômés qui cherchent à acquérir des diplômes afin d’améliorer leurs opportunités d’emploi, et deviennent les moins aptes parmi les plus diplômés. Par ce biais, la qualité moyenne des divers groupes éducatifs diminue, ce qui pénalise la création d’emplois pour chaque groupe. (iii) Les externalités qui viennent d’être soulignées suggèrent que le marché ne fournit sans doute pas les incitations appropriées à l’efficacité sociale des décisions éducatives individuelles. Il est assez largement admis qu’en présence de frictions sur le marché du travail, les individus s’éduquent trop peu en raison d’un phénomène de Hold-up : les travailleurs supportent en effet l’intégralité du coût de l’éducation, mais n’en capturent qu’une partie du bénéfice. La validité de cet argument dépend en grande partie de la nature du coût de l’éducation. Dans le cas extrême mais assez représentatif des systèmes publics d’éducation où la scolarité n’a qu’un coût d’opportunité, le rendement est toujours proportionnel au coût de sorte qu’il ne peut y avoir de Hold-up. Dans ce contexte, la sur-éducation comme la sous-éducation sont possibles et cela dépendra largement des effets directs de l’éducation sur les risques individuels de sortie du chômage. En l’absence de tels effets, les travailleurs ne s’éduquent pas suffisamment - 10 - La lettre de l’AFSE, n° 57 longtemps : ils négligent l’impact positif de leur éducation sur la création d’emplois, alors que celle-ci bénéficie aux autres travailleurs. Mais il apparaît aussi que les rendements en emploi dont bénéficient les individus excèdent généralement les rendements sociaux. Si les individus entreprennent des études pour sortir plus rapidement du chômage – ce qui est valorisable socialement -, ils le font aussi obtenir des salaires plus élevés – ce qui ne l’est pas. De surcroît, les individus les moins aptes ne prennent pas en compte l’impact négatif de leur décision d’éducation sur les opportunités d’emploi des autres. Pour ces raisons il peut y avoir sur-investissement éducatif, et cela découle directement de la prise en compte des effets de l’éducation en termes d’emploi. L’idée selon laquelle il faut favoriser l’élévation du niveau éducatif moyen de la population est aujourd’hui largement partagée. Si ma thèse met en évidence des situations où les investissements éducatifs sont insuffisants, elle montre également que la prise en compte des imperfections sur le marché du travail, et des multiples dimensions associées à l’éducation conduisent à des conclusions plus nuancées, relativisant ainsi l’idée selon laquelle il faudrait favoriser l’augmentation continue du niveau éducatif moyen de la population. Bibliographie : [1] Acemoglu, D.T., 1996. A microfoundation for social increasing returns. Quarterly Journal of Economics 111, 779-804 [2] Burdett, K., Smith, E., 2002. The low skill trap. European Economic Review 46, 1439-1451 [3] Laing, D., Palivos, T., Wang, P., 1995. Learning, matching and growth. Review of Economics Studies 62, 115-129 [4] Moen, E.R., 1999. Education, ranking, and competition for jobs. Journal of Labor Economics 17, 694-723 [5] Pissarides, C., 2000. Equilibrium unemployment theory, 2nd Edition. MIT Press [6] Saint-Paul, G., 1996. Dual labor market: a macroeconomic perspective. MIT Press MENTION SPÉCIALE 2003 Edouard Challe « Prophéties Auto-réalisatrices et Volatilité des Cours Boursiers » Thèse préparée sous la direction de Michel Aglietta Date de soutenance : 2 décembre 2002 Jury : André Orléan, CNRS-CEPREMAP (Président du jury), Michel Aglietta, Université de Paris X (Directeur de thèse), Patrick Artus, Ecole Polytechnique (Rapporteur), André Cartapanis, Université d’Aix-Marseille II (Rapporteur), Georges Prat, CNRS-MODEM (Examinateur). Cursus : 1998-2002 : Thèse de doctorat, Université de Paris X (Laboratoire FORUM) 1998-1999 : DEA « La Philosophie et la Cité », Université de Paris X DEA « Economie des Institutions », Université de Paris X Maîtrise de Philosophie, Université de Paris X 1995-1996 : Maîtrise de Sciences Economiques, Université de Paris X Fonctions : Oct. 2003–sept. 2004 : Maître de Conférence, Université de Cambridge Membre senior, Robinson College, Cambridge Oct. 2002–sept. 2003 : Chercheur post-doctorant, Ente Luigi Einaudi (Banque d’Italie), Rome Oct. 2001–sept. 2002 : ATER, Université de Paris X, UFR SEGMI Oct. 1998–sept. 2001 : Allocataire de Recherche, Université de Paris X Publications : Sunspots and predictable asset returns, Journal of Economic Theory, à paraître. La ‘debt-deflation’ selon Irving Fisher: histoire et actualité d’une théorie de la crise financière, Cahiers d’Economie Politique, 36 (2000), pp. 9-38. - 11 - La lettre de l’AFSE, n° 57 Adresse : University of Cambridge Faculty of Economics and Politics Austin Robinson Building, Sidgwick Avenue [email protected] www.econ.cam.ac.uk/faculty/challe Résumé de la thèse « Prophéties auto-réalisatrices et volatilité des cours boursiers » La thèse de doctorat porte sur la mesure et les déterminants de la volatilité boursière. Il s’est agi d’appréhender empiriquement les principales « anomalies financières » liées à la volatilité des cours (comme leur volatilité excessive, la prévisibilité des rendements, les krachs boursiers, etc.), pour en proposer ensuite une explication théorique fondée sur la volatilité des anticipations des investisseurs dans un contexte d’équilibres multiples. La première partie de la thèse (« Les fluctuations boursières et l’hypothèse d’efficience des marchés ») commence par évaluer, à l’aide d’une analyse économétrique en séries temporelles, l’importance et la persistance des fluctuations du prix des actions (le marché boursier britannique sur la longue période est pris en exemple). Les anomalies financières sont ensuite présentées dans un cadre unifié et synthétique, et leurs conséquences sur l’hypothèse d’efficience informationnelle des marchés sont évaluées. Nous sommes conduits à relativiser la portée de l’hypothèse d’efficience des marchés, et à souligner la nécessité d’expliquer les variations importantes du taux d’escompte à l’origine des mouvements du prix. La seconde partie de la thèse (« Anticipations rationnelles, prophéties auto-réalisatrices et volatilité des prix d’actifs ») propose une modélisation théorique, fondée sur les notions d’ « indétermination de l’équilibre » et de « prophétie auto-réalisatrice », capable de rendre compte des faits stylisés précédemment dégagés. A l’aide de deux modèles d’évaluation d’actifs simples, on montre qu’un grand nombre d’anomalies financières, loin de démontrer l’irrationalité des marchés, peuvent s’expliquer par la multiplicité d’équilibres susceptible d’apparaître dans les modèles dynamiques à anticipations rationnelles. Ce résultat permet de dépasser l’opposition habituelle entre l’hypothèse d’efficience d’une part, selon laquelle l’observation d’une volatilité importante des cours ne saurait mettre en doute la rationalité parfaite des agents, et la finance dite « comportementale » d’autre part, pour qui au contraire seule la rationalité limitée des acteurs de marché permet de rendre compte des phénomènes précédemment évoqués. ____________________________________________ - 12 - La lettre de l’AFSE, n° 57 RAPPORT FINANCIER GESTION 2002 Ce rapport comporte la présentation des comptes définitifs pour la gestion 2002 et celle des comptes prévisionnels pour la gestion 2003 en cours. RECETTES - Cotisations individuelles brutes moins reversement Revue Economique Revue d’Economie Politique 20 848 L’année 2002 est marquée par une sensible contraction du budget et se solde par un résultat fortement déficitaire (-7990 euros). - Cotisations individuelles nettes 12 943 - Cotisations institutionnelles 11 454 Les dépenses de l’association n’étant couvertes qu’à hauteur d’environ 75,5% (en 2002 comme en 2001) par les cotisations, l’équilibre financier est très dépendant des subventions reçues en appui des différentes manifestations menées. Cotisations totales 24 397 La faiblesse des subventions reçues, comparativement à l’année 2001, explique 70% du recul des recettes entre 2001 et 2002. Divers GESTION 2002 Par ailleurs, l’année 2002 enregistre une nouvelle baisse modérée des cotisations payées tant par les adhérents individuels que par les adhérents institutionnels qui tendent à décaler leur versement en fin d’année, voire sur l’exercice suivant. Du côté des dépenses, trois diminutions de charges sont à noter : baisse sensible du coût du numéro spécial de la Revue Economique consacrée au Congrès 2001 (qui respectait mieux la taille conventionnelle), des dépenses liées aux différentes manifestations (Congrès, Entretiens de l’AFSE ..); recul des frais d’impression afférents aux quatre numéros de La Lettre de l’AFSE. SITUATION DES DISPONIBILTÉS FINANCIÈRES Le compte-titres de l’AFSE présentait un solde de 48 502 euros au 31 décembre 2001 et de 50 692 euros au 31 décembre 2002. Le compte courant de l’AFSE présentait un solde de 24 219,35 au 31 décembre 2001 et de 16 229,05 euros au 31 décembre 2002, revenant ainsi à un niveau très voisin de celui de la fin 2000. 4 194 3 711 Subventions et soutiens 3 089 Participation Congrès de Paris 2002 9 886 TOTAL DES RECETTES 152 37 524 DÉPENSES - Cotisation IEA 4 556 - N° Spécial Revue Economique 3 164 - Lettre de l’AFSE 12 363 - Entretiens AFSE 2002 852 - Journées AFSE –Lyon - 315 - Congrès de Paris 2002 12 541 - Administration générale 6 158 - Bureautique 4 644 - Prix de l’AFSE 921 TOTAL DES DÉPENSES 45 514 Déficit courant - 7 990 TOTAL GENERAL 37 524 - 13 - La lettre de l’AFSE, n° 57 BUDGET PRÉVISIONNEL 2003 La Lettre de l’AFSE RECETTES - Cotisations individuelles brutes - Moins reversement aux Revue Economique & Revue d’Economie Politique 17 800 6 000 - Cotisations individuelles nettes 11 800 - Cotisations institutionnelles 14 040 Cotisations totales 25 800 Subventions 13 800 TOTAL DES RECETTES 48 200 DEPENSES - Cotisation I.E.A. 3 781 - Revue Economique 6 664 13 910 - Entretiens A F S E 2003 1 954 - Journées A F S E –Lille 0 - Congrès de Paris 2003 13 270 - Administration générale 3 991 - Bureautique 3 000 - Prix de l’A F S E 1 600 TOTAL DES DEPENSES La présentation est la suivante : 8 600 Participation Congrès de Paris 2003 - Lettres A F S E souhaite présenter régulièrement les thèses soutenues. Toutes les thèses sont éligibles. 48 200 L’année 2003 devrait être en équilibre si les subventions attendues sont versées avant la fin de l’exercice. Point très favorable, le congrès devrait être autofinancé contrairement aux deux années précédentes, et l’érosion des cotisations est enrayée, les cotisations individuelles retrouvant leur niveau de 2001. Les dépenses de confection de la lettre et d’administration générale sont en recul du fait d’une bonne maîtrise des coûts. Les investissements importants réalisés pour la mise en place du site Internet de l’AFSE devraient conduire à une sensible réduction des coûts d’affranchissement et à une meilleure convivialité dans les échanges entre les différents membres de l’association. - 14 - (1) Prénom Nom (2) “Titre de la thèse” (3) Date de soutenance : XX xxxxxx 200X (4) Laboratoire : XXX (5) Université (ou Institut) : XXX (6) Directeur(s) de thèse : prénom(s), nom(s) (7) Jury : prénoms, noms (les rapporteurs peuvent être désignés). (8) Résumé “court” (250 mots environ) Ne pas écrire les noms en capitales : Dupont, et non DUPONT (9) On peut adjoindre une ligne “mots clefs” et (10) une adresse e-mail. Deux modes de transmission de ces 8 à 10 informations (par fichier au format .doc ou .rtf) - e-mail : [email protected] - disquette formatée PC, adressée à : Etienne Farvaque MEDEE Faculté des Sciences Economiques et Sociales Université de Lille 1 59655 Villeneuve d’Ascq Cedex (France) La lettre de l’AFSE, n° 57 THÈSES - THÈSES - THÈSES - THÈSES “Essai sur le développement et l’architecture des systèmes financiers dans les pays en transition : le rôle des facteurs institutionnels” Adriana BUNEA Date de soutenance : 22 septembre 2003 Lieu : Laboratoire d’Economie d’Orléans (LEO), Université d’Orléans Directeur de thèse : Jean-Paul Pollin Jury : Wladimir Andreff (rapporteur), Nikolay Nenovsky (rapporteur), François Seurot, Jean-Bernard Chatelain. L’objectif principal de cette thèse est d’étudier l’influence des variables institutionnelles sur le développement et l’architecture des systèmes financiers dans les anciens pays communistes pendant la première décennie de transition. Nous montrons que le simple jeu du marché - à travers le système des prix - ne suffit pas pour expliquer l’évolution et la structure actuelle des systèmes financiers dans les économies en transition. C’est pourquoi nous introduisons dans l’analyse des facteurs d’ordre institutionnel, tels que les caractéristiques du système légal et juridique, le partage du pouvoir entre les groupes d’intérêts, les incitations héritées du passé communiste et la perspective d’adhésion à l’Union Européenne. Ces facteurs expliquent mieux les différences qui existent entre les performances économiques et financières de ces pays, la diversité des structures financières qui y ont émergé, l’état de sous-développement des marchés financiers et le peu de progrès de l’intermédiation bancaire. Mots-clés : Economies en transition, institutions, système financier, marchés financiers, activité bancaire, système légal et juridique, groupes d’intérêt, incitations. Nuri SENEMEK “La politique commerciale endogène : les enseignements de l’expérience européenne (1982 – 1996)” Labo. : MEDEE Université : Lille I Date de soutenance : 07 octobre 2003 Directeur de thèse : Philippe Rollet Jury : Patrick A. Messerlin (rapporteur), Jean-Marc Siroën (rapporteur), Jean-Claude Chouraqui, Dominique Redor, Hugues Sachter. Cette thèse traite la problématique du processus de détermination de la politique commerciale européenne (PCE) dans une optique de choix collectifs. Nous nous y intéressons au processus décisionnel européen aux points de vue institutionnel, de fonctionnement, et de catégories d’agents y intervenant ainsi que de leurs motivations. Deux modèles sont proposés. Le premier, tablé sur les théories d’Olson et de Stigler relatives à la constitution et fonctionnement des groupes de pression, s’intéresse au développement des stratégies politiques individuelles, à la constitution de lobbies sectoriels, et in fine, à la révélation du niveau de la protection demandée ainsi que l’objet de l’action politique d’influence privilégié (au quel niveau du processus décisionnel agir?). Le second est un modèle multi-sectoriel à la Ricardo-Viner placé dans le contexte institutionnel d’une union douanière où la politique commerciale est du ressort d’une instance gouvernementale supra nationale. Les mandataires élus de cette dernière sont des “schumpetériens”, et à ce titre, ils maximisent une fonction d’utilité politique à la Grossman -Helpman dans laquelle interviennent la contribution politique des firmes privées sujettes à la protection mise en place, ainsi que le bien être des consommateurs finals. Certaines des conclusions testables des modèles sont mises à l’épreuve à travers deux études sectorielles consacrées respectivement aux industries du textile et de l’habillement, et de l’automobile. L’une et l’autre ont longtemps bénéficié d’une protection sur mesure, la seconde ayant même parvenu à susciter la mise en place d’un espace de libre-échange de fait au sein du marché commun, et ce, grâce notamment à un système de burden sharing non institutionnalisé. Mots-clés : Choix collectifs, politique commerciale endogène, processus décisionnel européen, lobbying E-mail : [email protected] ____________________________________________ - 15 - La lettre de l’AFSE, n° 57 LIVRES - LIVRES - LIVRES - LIVRES REVUE ÉCONOMIQUE N°5 - Septembre 2003 MACROECONOMICS OF EXCHANGE RATE REGIMES Summary INTRODUCTION Towards Macroeconomics of Exchange Rate Regimes Patrick Artus, André Cartapanis, Florence Legros EMU’S EXPERIENCE Euroisation : Assessing the Loss of Seigniorage and the Impact on the Interest Premium in Central European Countries Franziska Schobert Monetary and Fiscal Policy Games and Effects of Institutional Differences between the European Union and the Rest of the World Pierre Faure EXCHANGE RATE REGIMES AND EASTERN AND CENTRAL EUROPEAN COUNTRIES INTEGRATION IN EUROPEAN UNION Exchange Rate Management in Central Europe and the Debate on Exchange Rate Regimes Michel Aglietta, Camille Baulant, Sandra Moatti Exchange Rate Regimes and Sustainable Parities for CEECs in the Run-up to EMU Membership Virginie Coudert, Cécile Couharde EXTERNAL INDEBTEDNESS AND EXCHANGE RATE REGIMES Local Currency or Foreign Currency Debt ? Patrick Artus Emerging Countries’ External Debt : How Should One Neutralize Hard-Currency Volatility ? Pierre Laurent, Nicolas Meunier, Luis Miotti, Carlos Quenan, Véronique Seltz EXCHANGE RATE REGIMES IN EMERGING COUNTRIES Hard Peg versus Soft Float : A Tale of Two Latin-American Countries Martin Grandes, Helmut Reisen The Cost of Financial Market Variability in the Southern Cone Ansgar Belke, Daniel Gros Foreign Trade Pricing and Consistency of a Monetary Union Raphaëlle Bellando, Jean-Paul Pollin TOWARDS A REGIONAL CURRENCY AREA IN ASIA ? The Choice of Monetary Regime for Post-Crisis Asia : The Case of South Korea Gongpil Choi Exchange Rate Regimes and Equilibrium Exchange Rates in East Asia Se-Eun Jeong, Jacques Mazier - 16 - La lettre de l’AFSE, n° 57 Croissance, innovations, bulles spéculatives Gilbert Abraham-Frois Economica, 2003 ISBN : 2-7178-4689-1 ; 190 pages ; 19 Cet ouvrage propose une vision intégrée de l’analyse de la croissance, des innovations et des bulles spéculatives dont l’éclatement a marqué les dernières années. L’utilisation des outils contemporains (croissance “endogène”, formalisations des phénomènes de “mimétisme”) permet d préciser la pertinence des cycles “Kondratieff”, de la vision “schumpéterienne” (“vertus” du monopole, destruction “créatrice”), du rôle des “nouvelles technologies de l’information et de la communication” dans la croissance et les crises, économiques et financières. En tenant compte d’un ajustement progressif des prix, on peut en se situant dans une optique de keynésianisme rénové, proposer un nouveau cadre de la politique monétaire dans une économie en croissance. Gilbert Abraham-Frois, diplômé HEC Paris et IEP Paris, docteur ès-sciences économiques, agrégé des Facultés de Droit et Sciences économiques, est Professeur émérite à l’Université de Paris-10-Nanterre, Ancien Président de l’Association Française de Science Économique, Rédacteur en chef de la Revue d’Économie Politique. Comptabilité nationale : Mesure de la Nouvelle Économie Archambault E., Boëda M., éditeurs Economica et Université de Paris 1, 2003 chute des prix?) et aussi à la part des dépenses en TIC effectivement enregistrées comme investissements. Il arrive que la modernisation des méthodes et la révision des séries qui s’en suit contribue à brouiller le diagnostic. C’est le cas des États-Unis, sans que cela remette en cause une conclusion majeure : leur avance en termes de contribution des TIC à la croissance sur les pays d’Europe Continentale et le Japon, les pays anglo-saxons développés se situant entre les deux. L’approche par la comptabilité de la croissance est ellemême pleine de pièges quand il s’agit d’interpréter le progrès technique incorporé (ou non) et d’attribuer les gains de productivité aux secteurs producteurs et utilisateurs de TIC. Les politiques économiques nationales - enrichissement de la croissance en emplois pour la France, livre forte pour le Royaume Uni peuvent influencer la substitution capital non-TIC/travail. En outre, l’expérience américaine semble privilégier les gains de productivité associés à la gestion des affaires en utilisant les TIC, notamment en réseaux. Une quinzaine de spécialistes, français et étrangers, apportent leurs expériences et leurs points de vue dans cet ouvrage qui vient enrichir la collection des actes des colloques de comptabilité nationale. Les auteurs : Barbara Atrostoc, Marc Aufrant, Hélène Baudchon, Michel Boëda, Olivier Brossard, Gilbert Cette, Alessandra Colecchia, Jean Gadrey, Yusuk Kocoglu, Jacques Mairesse, Sang Nguyen, Jean-Marie Nivlet, Nicholas Oulton, Paul Schreyer, Jack Triplett, Bart Verspagen. ISBN : 2-7178-4633-6, 213 p. ; 35 Cet ouvrage, issu des travaux du neuvième colloque de l’Association de Comptabilité Nationale, en publie quelques morceaux choisis, tous ciblés sur la “nouvelle économie”. Les technologies de l’information et de la communication (TIC) débouchent-elles sur une troisième révolution industrielle ou un cycle schumpeterien? Comment se manifestent-elles et se diffusent-elles? La question préalable est celle de la mesure, dans un domaine qui ne s’y prête pas sans investigations complexes, par exemple la distinction entre contenu d’information et média le supportant. Alors que la bulle des TIC s’est dégonflée, que le sens critique est revenu, il apparaît que le diagnostic économique dépend de façon cruciale des conventions adoptées, des méthodes utilisées, des données prises en considération. Le terrain est donc déminé ; pour autant il n’est pas rectiligne. Les données de base sont évidemment très sensibles au partage volume/prix des TIC (quelle mesure pour la “Macroéconomie” : Problèmes contemporains, Approches théoriques Patrick Artus Economica, septembre 2003. ISBN 2-7178-4657-3 ; 210 pages ; 19 Dans ce livre de macroéconomie, les faits et mécanismes importants ainsi que les modèles théoriques traditionnels et récents sont développés pour illustrer des problèmes contemporains de politique économique dans sept domaines : croissance économique à long terme, transferts intergénérationnels et systèmes de retraite, politique et règles budgétaires, politique monétaire et objectif des banques centrales, chômage, évolution des taux de change et des dettes extérieures, coordination des politiques économiques. Les développements théoriques sont systématiquement utilisés pour éclairer la nature des problèmes, les évolutions économiques passées, les solutions de politique économique. - 17 - La lettre de l’AFSE, n° 57 Patrick Artus est Directeur des Etudes Economiques de la Caisse des Dépôts et Consignations, Directeur de la Recherche de CDC-IXIS, Professeur à l’Ecole Polytechnique et Professeur Associé à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, membre du Conseil d’Analyse Economique. Les dix commandements de la finance Jean-Paul Betbèze Odile Jacob, 2003 ISBN : 2738113125 ;320 pages; 25 Comment la finance a-t-elle révolutionné le capitalisme ancien ? Pourquoi la quête de forts taux de rentabilité est-elle devenue la loi absolue? En quoi a-t-elle transformé l’industrie, le commerce? Quels rôles jouent désormais les consultants, les analystes, les gestionnaires de fonds? Au nom de quelles logiques de prévision, de management, de contrôle? Avec quel impact sur la psychologie des marchés, les banques centrales, les grands équilibres nationaux et internationaux? Quelle leçon, surtout, faut-il retirer de la bulle de la “nouvelle économie”, de son apparition et de son explosion? Un livre indispensable, clair et lucide, afin de comprendre, par-delà les idéologies, la réalité économique d’aujourd’hui. Professeur à l’université de Paris-Panthéon-Assas, Jean-Paul Betbèze est aussi directeur des Études économiques et financières d’une grande banque française. Il collabore par ailleurs à plusieurs revues et journaux dont Le Monde de l’Économie. Ingénierie financière et private equity Mondher Cherif La Revue Banque, 2003 ISBN : 2-86325-371-9 ; 280 pages ; 26 L’ouvrage présente un panorama complet des techniques d’ingénierie financière et de ses principales composantes : capital-investissement, capital-risque, LBO/LBI, fusions/acquisitions et méthodes traditionnelles (méthodes patrimoniales, méthodes combinées du Goodwill, PER, modèle de Bates, modèle de Holt, délai de recouvrement, Free Cash Flows Method, modèle de Cordon-Shapiro, etc.) et modernes d’évaluation des entreprises cotées et non cotées (EVA, MVA, options réelles). Ce livre décrit, selon une approche pédagogique, les éléments clés d’un montage financier et les questions importantes d’ordre stratégique, financier, juridique et fiscal auxquels se heurtent les différents acteurs lors d’opérations sophistiquées et souvent complexes. Les mécanismes de base sont concrètement explicités à l’aide de nombreuses applications empruntées au monde professionnel. Cet ouvrage s’adresse aux professionnels de la finance et du Private Equity, aux étudiants en second et troisième cycles d’économie, de gestion, de finance et de droit, mais également aux enseignants-chercheurs. Docteur en sciences économiques, est maître de conférences habilité à diriger des recherches à l’Université de Reims, et enseigne à l’Université Paris XII où il est responsable du département finance du laboratoire GRATICE. Il est également chercheur associé à THEMA UMR CNRS 7536 (Université de Cergy). Spécialiste des questions d’économie monétaire et financière, il a publié plusieurs articles et ouvrages dans ce domaine. Par ailleurs, l’auteur dirige, Planet Research, le département recherche de Planet Finance, une ONG internationale spécialisée dans la microfinance. Mesure et gestion du risque dans les institutions financières Michel Dietsch et Joël Petey La Revue Banque, 2003 ISBN : 2-86325-366-2 ; 200 pages ; 42 Le risque de crédit est présent dans tous les contrats financiers. Il constitue la principale source de pertes pour les institutions financières. Au cours des cinq dernières années, la mesure et la gestion de ce risque ont pris de plus en plus d’importance dans l’industrie bancaire, suscitant le développement de nouveaux outils, notamment pour la clientèle des grandes entreprises. Les autorités bancaires, tenant compte de cette évolution, ont décidé de réformer la réglementation du ratio de capital. Ainsi, la réforme en cours, appelée communément Bâle II, propose de nouvelles pondérations des actifs reposant sur une meilleure évaluation du risque ; elle incite les banques à se doter de systèmes internes performants de notation de tous leurs clients, qu’ils relèvent de la banque de détail ou de la banque corporate. Cet ouvrage présente les nouveaux outils de mesure et de contrôle du risque de crédit, tant au niveau individuel - modèles de score et systèmes experts, nouveaux outils empruntant leurs techniques à la finance de marché - qu’au niveau du portefeuille, comme les modèles de Value at Risk. L’ouvrage expose les principes qui guident la construction de ces instruments et les conditions de leur mise en oeuvre. Il illustre leurs apports en matière d’allocation des fonds propres et de la tarification des prêts. Il contient des applications originales sur les risques PME. Enfin, il explique les fondements et les enjeux de la réforme McDonough et ses conséquences pour l’industrie financière. Ce livre s’adresse aux - 18 - La lettre de l’AFSE, n° 57 professionnels de la banque, de la finance et de l’assurance : à tous les acteurs de la chaîne du crédit du chargé de clientèle jusqu’au directeur des risques, en passant par les responsables de groupes. Rédigé par deux universitaires, qui ont su parfaitement pénétrer les fondements et l’évolution des réglementations bancaires de caractère prudentiel, cet ouvrage - très clair et très didactique - est également d’une grande utilité pour les étudiants de 2e et 3e cycles des universités et les élèves des grandes écoles en finance, banque, actuariat. économique. Un plaidoyer à la fois lucide et mobilisateur. Michel Dietsch, professeur des universités à l’Institut d’Etudes Politiques de Strasbourg, est spécialiste des questions bancaires. Il a publié de nombreux articles dans les revues internationales sur les thèmes des structures, des performances et des risques bancaires. Joël Petey est maître de conférences à l’Ecole Supérieure des Affaires de l’Université de Lille 2. Ses domaines de recherche concernent l’économie bancaire et la gestion des risques. L’édition 2004 constitue un tournant dans l’histoire des Images économiques du monde. Arborant une nouvelle couverture, cet ouvrage de référence comporte désormais un dossier d’actualité consacré cette année à l’élargissement de l’Union Européenne. Cette nouvelle édition fournit un panorama complet, réactualisé au 31 juillet 2003, des événements politiques, économiques et sociaux. La richesse informative, la fiabilité des données, la structure claire, le vocabulaire accessible à tous, le traitement synthétique de l’information font de ce livre un outil indispensable pour ceux qui veulent comprendre l’actualité internationale. L’édition 2004 s’articule autour de 6 parties distinctes : Les hommes : une étude démographique mondiale ; Les grands ensembles régionaux : une analyse économique et politique pour chacun des huit ensembles régionaux du monde ; La France et ses régions : une approche détaillée de l’actualité et des grands thèmes socioéconomiques (population, emploi, niveau de vie, entreprise, production, services…) ; Les pays : un bilan annuel des principaux États du monde (120 pays) avec des indicateurs démographiques et économiques ; Les produits : les données de la production agricole et industrielle ; Les flux et les services : des informations sur les échanges de marchandises et de capitaux, les places financières et les entreprises. Le libéralisme n’a pas d’avenir : Big business, marchés et démocratie Guillaume Duval La Découverte, coll. Cahiers libres, 2003 ISBN : 2 7071 4103 8 ; 180 pages ; 14 Sommes-nous condamnés à vivre désormais dans une société de marché ? Non, car contrairement à ce qu’affirment les libéraux, un tel avenir est très peu probable. Guillaume Duval montre combien le fonctionnement même du marché est dépendant d’un tissu de plus en plus dense de rapports non marchands. Et comment la concentration accélérée des entreprises réduit constamment le rôle du marché concurrentiel. Une concentration d’ailleurs souvent socialement utile, tant la concurrence coûte cher. Quant aux marchés financiers, leur caractère encore très concurrentiel est plus le signe de leur archaïsme que celui de leur modernité. Avec la crise récente, ils ont prouvé leur immaturité et leur incapacité à jouer le rôle central dans l’économie que les libéraux prétendaient leur confier. La “société post-marché” qui se dessine ainsi ne garantit cependant aucun lendemain qui chante. Elle oblige à repenser les modes d’intervention du politique en économie dans un contexte où la généralisation du salariat bouscule le mouvement ouvrier et le schéma classique de la lutte des classes. L’auteur explore en particulier les moyens d’exercer un contrôle social effectif sur les grandes entreprises multinationales. Il plaide pour que la “responsabilité sociale des entreprises” devienne un des leviers privilégiés d’une profonde transformation démocratique du système Guillaume Duval est rédacteur en chef adjoint du mensuel Alternatives économiques. Il est l’auteur de L’entreprise efficace, la seconde vie du taylorisme (Syros, 2000). Images économiques du monde 2004 André Gamblin (sous la direction de) Armand Colin, 2003 ISBN : 2-200-26606-5 ; 384 pages ; 28 L’équipe des Images économiques du monde 2004 est composée d’un collectif d’auteurs sous la direction d’André Gamblin (université de Lille I). Le blanchiment de l’argent Olivier Jerez La revue Banque, 2ème édition, 2003 ISBN : 2-86325-353-0 ; 350 pages ; 59 Cette deuxième édition, qui constitue une refonte complète de l’édition de 1998, met à jour l’ensemble du dispositif visant à lutter - aux plans national et international - contre le blanchiment de l’argent sale, le terrorisme, la délinquance financière et économique L’auteur commente et analyse les (nouvelles) règles et - 19 - La lettre de l’AFSE, n° 57 dispositions législatives, préventives (articles nouveaux du code monétaire et financier - ancienne loi du 12 juillet 1990 -, la loi NRE du 15 mai 2001) et répressives, la directive européenne du 4 décembre 2001, les recommandations spéciales émises par le Gafi, les rapports de Tracfin, les conventions internationales... Cet ouvrage permettra au lecteur de mieux comprendre et appliquer les obligations (préventives, de vigilance, déclaratives...) imposées par le législateur pour une gestion efficace des risques (responsabilité disciplinaire, pénale...). Il s’adresse à l’ensemble des juristes et professions visées par le dispositif national : intermédiaires financiers, juridiques et économiques - banques, sociétés de bourse et financières, avocats, notaires, commissaires aux comptes, comptables et experts-comptables, changeurs manuels, agents immobiliers, assureurs... Il concerne aussi le grand public puisque l’auteur expose les raisons de la mise en place des contrôles et des ingérences dans les affaires privées des clients (des intermédiaires financiers) et explique la justification légale des modifications intervenues dans la relation professionnel-client. Enfin, cette nouvelle édition devrait également conforter les acteurs judiciaires du dispositif antiblanchiment dans leur mission de lutte contre la criminalité financière (services d’enquête et du renseignement, assistants spécialisés des pôles financiers, magistrats, officiers de police judiciaire...) Olivier Jerez est docteur en droit, diplômé de l’Université d’Aix-Marseille III, juriste de banque, auteur de deux ouvrages parus aux Éditions La Revue Banque, Le secret bancaire, 2000, et Le blanchiment de l’argent, 1re édition, 1998 Les retraites Florence Legros et Jean-Louis Guérin Editions Le Cavalier Bleu, Collection les idées reçues, septembre 2003. ISBN 2 84670 061 3, 125 pages Dans ce petit ouvrage consacré aux retraites, au ton à la fois clair, vif, pédagogique et critique, Florence Legros et Jean-Louis Guérin partent d’idées reçues (“on cotise toute sa vie pour une retraite à peine convenable”, “la retraite par capitalisation, c’est la fin de la solidarité entre les générations”, “on va devoir travailler plus longtemps”...) et développent une argumentation critique sur chacune de ces antiennes Florence Legros, personnalité qualifiée au Conseil d’orientation des retraites, est directrice adjointe du CEPII (Centre d’Etudes Prospectives et d’Informations Internationales), Professeur à l’Université de Paris Dauphine. Jean-Louis Guérin est économiste à Rexecode. L’instabilité monétaire Béatrice Majnoni d’Intignano PUF, coll. Que sais-je ?, n°3687, 2003 ISBN : 2130536247 ; 127 pages ; 7,13 Deux monnaies dominent le monde depuis 1999 : le dollar et l’euro. L’une sera-t-elle forte et l’autre faible, ou joueront-elles au yo-yo ? Que deviendront le yen japonais, le yuan chinois et les monnaies des petits pays ? Au regard de l’histoire, l’instabilité de smonnaies apparaît comme las olution la moins douloureuse aux conflits de société : les guerres et les dictatures générant l’hyperinflation. Le XIXe siècle connut la stabilité monétaire ; le XXe siècle, l’instabilité extrême. Au XXIe siècle, l’instabilité pourrait-elle réapparaître en Europe du fait du coût du vieillissement de la population ? Faut-il craindre la déflation en Europe ? Faut-il apprendre à vivre avec l’instabilité des taux de change dont souffrent le plus les pays pauvres ? Qu’y peuvent les banques centrales ? Professeur à l’Université Paris-XII, Béatrice Majnoni d’Intignano est notamment l’auteur du “Que sais-je ?” Santé et économie en Europe. Les titres négociables Frédéric Nizard La Revue Banque, 2003 ISBN : 2-86325-342-5 ; 500 pages ; 75 Les titres négociables représentent des valeurs considérables. Ainsi, la valeur des titres conservés à New York par le DTC atteint le montant astronomique de 23 000 milliards de dollars. Aujourd’hui, les transactions sur titres s’opèrent le plus souvent par inscription en compte et non plus par la remise d’instruments en papier. Cette substitution d’inscriptions en compte à des titres en papier a des conséquences juridiques fondamentales tant au plan national qu’au plan international. L’ouvrage permet de comprendre ce que sont les titres inscrits en compte à travers les droits qu’ils constatent et les droits dont ils peuvent faire l’objet. L’auteur apporte la lumière sur des concepts juridiques complexes et explique la nouvelle conception américaine de security entitlement encore très mal connue en Europe. Frédéric NIZARD est Docteur en Droit, de l’Université Paris II Panthéon-Assas . Il a enseigné pendant sept ans à l’Université Panthéon-Assas et a été consultant pour le cabinet Gide Loyrette Nouel à Paris. Il a ensuite rejoint la Direction Juridique de BNP Paribas. Il est aujourd’hui, au sein de la Direction Juridique et Fiscale de Crédit Agricole S.A., en charge du droit financier international. L’ouvrage a reçu le prix Euronext et un prix de thèse de l’Université Paris II Panthéon-Assas. - 20 - La lettre de l’AFSE, n° 57 MANIFESTATIONS - MANIFESTATIONS CANDIDATURE ALLOCATION DE THESE EN CONVENTION CIFRE THEME DE LA THESE : Analyse économique et prospective des ressources technologiques d’un territoire. L’objectif de la thèse est de contribuer à l’élaboration d’un instrument de nature méthodologique permettant d’évaluer les capacités technologiques présentes et futures d’un territoire. Le travail demandé devra avoir une portée opérationnelle et s’appliquer au cas de technologies présentes sur le territoire. LABORATOIRES D’ACCUEIL : CREUSET (Centre de Recherche en Economie de l’Université de Saint-Etienne) ● Equipe de Recherche Technologique “Ingénierie Territoriale”, Université de Saint-Etienne. ● CONTACT : Khaled BOUABDALLAH, professeur à l’Université de Saint-Etienne. ● Tel. 04 77 42 13 85 E mail : [email protected] ● ORGANISME D’ACCUEIL : ● Agence Economique de la Loire CONDITIONS DE CANDIDATURE : ● Titulaire d’un DEA. CONDITIONS DE REALISATION : ● ● Contrat CIFRE de 3 ans à pourvoir à compter de début 2004. Rémunérations brutes mensuelles minimum : 20214 ¤. DOSSIER DE CANDIDATURE : Lettre de motivation. ● Curriculum Vitae détaillé ● Envoyer le dossier de candidature AU PLUS TOT à : Khaled Bouabdallah ERT Ingénierie Territoriale 2 rue Tréfilerie 42023 Saint Etienne cedex 2 [email protected] - 21 - La lettre de l’AFSE, n° 57 Troisièmes Journées de la Fondation Banque de France Mécanismes financiers et contrôle d’entreprise : Choix stratégiques et politiques Banque de France / Galerie Dorée 14 novembre 2003 09h00 – 09h15 Adresse de bienvenue : Marc-Olivier Strauss-Kahn, Banque de France Session 1 : Services financiers Présidence : à confirmer 09h15 – 10h15 Patrick Bolton, Princeton University, Xavier Freixas*, Universitat Pompeu Fabra et CEPR, Joel Shapiro, Universitat Pompeu Fabra « Conflits d’intérêt, mise à disposition d’informations et concurrence bancaire » Discutant : Anne Lavigne, Université d’Orléans 10h15 – 11h15 Ulrich Hege*, HEC et CEPR, Frédéric Palomino, Tilburg University et CEPR, Armin Schwienbacher, University of Amsterdam « Déterminants de la performance du capital-risque : Europe et États-Unis » Discutant : Bruno Crépon, CREST Session II : Sécurité sociale Présidence : à confirmer 11h45 – 12h45 Ales Cerny, David Miles*, Imperial College et CEPR « Risque, rendement et allocation de portefeuille selon divers systèmes de retraite en présence de marchés financiers incomplets et imparfaits » Discutant : Antoine d’Autume, Université de Paris I Leçon : Gouvernance d’entreprise Présidence : Gouverneur de la Banque de France 14h15 – 15h15 Martin Hellwig, Université de Mannheim « Aspects politiques de la gouvernance d’entreprise » Session III : Stabilité financière Présidence : Andrew Filardo, Banque des Règlements Internationaux 15h30 – 16h30 Alicia Garcia Herrero, Pedro del Rio*, Banco de España « Stabilité financière et conception de la politique monétaire » Discutant : Philippe Moutot, Banque Centrale Européenne Annonce de prix et cocktail Denise Flouzat, Fondation Banque de France 16h30 – 17h30 Prix des 3èmes Journées 2ème prix de thèse monétaire Banque de France / Galerie Dorée / 2 rue Radziwill / 75001 Paris Les personnes inscrites sont priées de se munir d’une pièce d’identité / Registered participants are kindly requested to hold an I.D. card Les débats se tiendront en anglais et en français avec interprétation simultanée Renseignements complémentaires auprès de / For further information please contact : Christine Feist : Tél. 01.42.92.29.91 / Fax : 01.42.92.49.37 / courriel : [email protected] - 22 - La lettre de l’AFSE, n° 57 FINANCE INDIA is published regularly since 1987, a leading refereed journal, is the official publication of Indian Institute of Finance. Each issue is of about 450 pages. It has on its editorial board some of the most prominent experts from around the world including Nobel Laureates. Finance India is ranked at par with top international journals. FI is ranked 3rd among 79 finance institutions and also among 148 institutions (of finance, macro economics, labour & general micro-economics and business datasets) by B&E Datalinks of American Statistical Association based on ratings for providing financial information & database . (http://www.econdatalinks.org/search.cgi?pageno=1&keywords=Indian+Institute+of+Finance&searchlogic=or&category= all&sortby=rating) The primary aim of the journal is to promote research by disseminating the results of such research in finance, accounting and other related areas. The journal provides scholars with a major forum for intra-disciplinary and interdisciplinary study of various aspects of finance. The Journal is a cornucopia of latest information and it publishes Research Articles, Abstracts of Doctoral Dissertations, An Extensive Bibliography, Book Reviews, Annotated listing of new books, Contents of current periodicals of Articles from over 125 International Journals, Important Statistics on the Economy and Industry, Seminars, Conference & MDPs, Placements. ____________________________________________________________________________________________ UNIVERSITE MONTESQUIEU-BORDEAUX IV IFREDE Chaire Jean Monnet “Intégration régionale comparée” IIème SEMINAIRE INTERNATIONAL DE DOCTORANTS EN INTEGRATION ECONOMIQUE 9 et 10 décembre 2003 La Chaire Jean Monnet en Intégration régionale comparée de l’Université Montesquieu Bordeaux IV (IFREDE) organise son IIème Séminaire International des Doctorants en Intégration Economique les 9 et 10 décembre 2003. Il est destiné aux doctorants travaillant sur l’analyse de l’intégration économique. Le séminaire comportera trois temps. Le premier (une demi-journée) sera consacré à des interventions d’enseignants - chercheurs confirmés sur les évolutions récentes de l’économie de l’intégration. Le second temps (deux demi-journées) concernera l’exposé, par de jeunes chercheurs, d’une partie de leur travail doctoral. Le troisième temps sera utilisé par d’autres jeunes chercheurs à la présentation d’articles destinés à une revue à comité de lecture (exigence du CNU). Chaque intervention fera l’objet d’un rapport et d’une discussion. Secrétariat de la Chaire Jean Monnet Intégration régionale comparée IFREDE - Université Montesquieu-Bordeaux IV Avenue Léon Duguit – 33608 – PESSAC E-mail : [email protected] - 23 - La lettre de l’AFSE, n° 57 Appel à communications DÉFAUTS DE COORDINATION : THÉORIES ET POLITIQUES ÉCONOMIQUES Université de Paris X - Nanterre 3 et 4 juin 2004 La théorie des défauts de coordination propose un cadre conceptuel général pour les fondements microéconomiques de la macroéconomie. Dans cette problématique, la coordination est laissée aux agents individuels. Un résultat assez général est celui de l’existence de plusieurs équilibres Pareto-ordonnés. En l’absence d’un commissaire-priseur, les propriétés d’existence et d’efficacité de l’équilibre concurrentiel, établies il y a 50 ans sous leur forme définitive par Arrow et Debreu (1954), sont remises en cause. La politique économique a alors pour objet de sélectionner un équilibre “haut”. De nombreux phénomènes économiques peuvent être revus à la lumière de cette problématique (rendements croissants, prix fixes, coûts d’échange,…). Orateurs invités : R.W. Cooper, J. Drèze, R. Guesnerie, P. Howitt, M. de Vroey. Des sessions parallèles seront organisées sur les thèmes suivants : 1 rendements croissants 2 concurrence imparfaite 3 prix fixes 4 anticipations, croyances et apprentissage 5 sélection des équilibres 6 croissance et cycles 7 équilibre général et défauts de marché 8 finance internationale et taux de change 9 complémentarités technologiques 10 modèles de prospection 11 institutions et conventions 12 politique économique 13 défauts de coordination et histoire de la macroéconomie 14 autres sujets (économie expérimentale, ….) Comité scientifique : B. Amable, C. Bidard, R. Cooper, O. Favereau, P. Howitt, H. Kempf, L. Julien, F. Larbre, N. Sanz, F. Tricou, M. de Vroey. Comité d’organisation : C. Bidard et l’équipe COFAIL (L. Julien, F. Larbre, N. Sanz, F. Tricou), avec le soutien des équipes de recherche FORUM et MODEM. Contact : [email protected] Secrétariat, fax : 01.40.97.77.84 Soumission des articles (25 pages max.) : [email protected] , en format PDF selon la présentation prédéfinie (http://www.u-paris10.fr/cofail/). Date limite : 15 janvier 2004 - 24 - La lettre de l’AFSE, n° 57 CIREID : appel d’offre de septembre 2003. La volatilité du comportement du consommateur Le monde de la distribution éprouve une difficulté croissante à anticiper le comportement du consommateur et s’interroge sur l’origine de ce dysfonctionnement. Les causes possibles d’un écart entre le comportement anticipé et le comportement effectif du consommateur sont nombreuses. Le choix des données n’est peut-être pas pertinent ; la collecte des données est défaillante, la modélisation du comportement du consommateur est inadaptée, grossière ou imprécise, les méthodes d’estimation sont inadéquates. L’écart d’estimation peut être aléatoire ou refléter une défaillance du modèle. Nous identifions cinq temps dans la démarche. L’inadéquation entre les anticipations des distributeurs d’une part, et la réalité du comportement du consommateur d’autre part, pouvant trouver sa source dans chacun de ces axes. ● Qu’est ce que la volatilité du comportement du consommateur ? ● La modélisation du comportement du consommateur. Les facteurs habituellement pris en compte pour comprendre et expliquer les variations du comportement du consommateur seront recensés.. ● Mesure et identification des variations du comportement du consommateur. ● Inventaire et évaluation des moyens disponibles pour anticiper les variations futures du comportement du consommateur. ● L’origine des écarts de prévision et leur prise en compte. L’approche sera à la fois théorique (économie, marketing, sociologie …) et empirique ( expérience des distributeurs). Quels sont les contacts des distributeurs avec le marché, les connaissances sur les exigences réelles du client ? Quelle est la place de la prévision? Sur quoi reposent les prévisions : sur les ventes? sur les stocks? Est-il possible de traiter l’information en provenance du point de vente ou même du point d’utilisation? L’objectif est bien sûr de comprendre la demande effective du marché et de lui répondre directement. L’approche sera également internationale. Une analyse comparée sera menée : la volatilité du comportement du consommateur est-elle perçue et appréhendée de la même façon à l’étranger (niveau européen / mondial)? Quels sont les outils utilisés ici et là par les distributeurs pour anticiper la demande du consommateur? Quelles sont les politiques mises en place pour répondre à ces interrogations? Dans les facteurs, présentés ci-dessus, permettant de comprendre, d’expliquer et d’anticiper les variations du comportement du consommateur, quelles sont les principales différences et ressemblances entre la France et les pays étrangers étudiés ; notamment pour ce qui concerne l’attitude du consommateur par rapport aux changements de prix / de caractéristiques des produits, les habitudes, les modes de vie, les motivations, les perceptions, la qualité, le label, les politiques concurrentielles, le consentement à payer pour une caractéristique d’un bien. Contact : Pr. A.D. SCHOR, Chaire Jean Monnet Directeur scientifique du CIREID [email protected]. - 25 - La lettre de l’AFSE, n° 57 IDEP - LEST - GREQAM - Groupe de Recherche Dynamiques de proximité Call for Papers Announcement The 4th Congress on Proximity Economics: Proximity, Networks and Co-ordination Abstract Deadline: October 31, 2003 Paper Deadline: May 1, 2004 L’économie de la proximité est née au début des années 1990 au carrefour de l’économie spatiale et de l’économie industrielle. Des chercheurs, venus de ces deux horizons, ainsi que de la géographie et de la sociologie voulaient étudier le rôle de l’espace dans la coordination des activités économiques. Un réseau de recherche dynamique s’est constitué sur ce thème en France, mais il a étendu depuis son audience au plan international; de nombreuses publications individuelles et collectives (ouvrages et numéros spéciaux de revues) ont été réalisées. Les “Journées de la Proximité”, organisées toutes les deux années constituent un temps fort et structurant pour l’ensemble des chercheurs de la communauté scientifique qui se réfèrent au concept de proximité dans leurs travaux. L’économie de la proximité propose de d’analyser les questions de coordination en considérant des agents situés, à la fois dans le sens de leur localisation dans un espace géographique et économique et, plus généralement, dans le sens de leur positionnement, stratégique ou non, leur encastrement dans un faisceau d’interrelations qui conditionnent leurs activités productives et commerciales, mais aussi d’innovation. En mobilisant un entendement pluriel de la proximité, géographique et non géographique (on parlera alors de proximité “organisée”), on peut alors rendre compte de la manière dont les agents situés construisent leurs représentations, donc leurs anticipations, de manière interdépendante. Ces quatrièmes journées de la proximité sont largement ouvertes à des chercheurs de divers horizons disciplinaires : économistes, mais aussi géographes, sociologues, juristes, historiens, ... et à des chercheurs de sciences “dures” qui proposent d’appliquer leurs approches aux sciences sociales. Le colloque réservera une place privilégiée aux travaux, tant théoriques qu’empiriques, susceptibles d’apporter un meilleur éclairage sur cette articulation conceptuelle entre proximité, réseaux et coordination. Il est également ouvert sans restriction de thématique à l’ensemble des travaux de chercheurs français et étrangers relatifs au rôle de la proximité géographique et des autres formes de proximité dans la coordination des agents économiques. La liste indicative des thèmes ci-dessous n’est donc pas exhaustive. La publication d’une sélection de communications aura lieu, à la fois sous la forme d’un ouvrage collectif et de numéros spéciaux de revues à audience internationale. Les jeunes chercheurs sont tout particulièrement encouragés à participer au colloque et aux publications et bénéficieront de frais d’inscription réduits. Thèmes suggérés pour les communications (liste indicative) : - Proximité, réseaux et organisation industrielle, - Proximité, réseaux et formation des coalitions, - Coûts de transaction vs coûts de coordination, - Proximité, réseaux et globalisation de l’économie et de la technologie, - Proximité et réseaux dans les économies en développement, - Proximité et réseaux dans le monde méditerranéen, - La proximité dans les réseaux scientifiques et techniques, - Proximité, réseaux et innovation - Proximité et réseaux dans la production agricole et le monde rural, - Proximité, réseaux et les technologies de l’information et de la communication, - Proximité, réseaux et aménagement du territoire, - Proximité et effets d’interaction dans l’organisation urbaine, - La proximité dans la dynamique des réseaux sociaux, - Les réseaux de l’action publique (santé, éducation, emploi, ...), - La proximité dans la vie sociale, civile et politique, - La proximité et ses variations sociétales. - 26 - La lettre de l’AFSE, n° 57 Le Centre d’Etudes de l’Emploi organise, les 4 et 5 décembre 2003 des journées sur le thème : CHANGEMENTS ORGANISATIONNELS ET INFORMATISATION : Les enseignements d’un dispositif d’enquêtes auprès des salariés et de leurs dirigeants Ministère de la Recherche Amphithéâtre Yves Stourdzé Carré des sciences 1, rue Descartes – 75005 Paris Les changements organisationnels et la diffusion des technologies de l’information dans les entreprises font l’objet d’un discours général mais les analyses empiriques disponibles ne permettent pas toujours de formuler des conclusions générales. Les « journées COI » visent à dresser un état des lieux des réorganisations des entreprises industrielles françaises dans les années 90 et à analyser leurs conséquences pour les employeurs et pour les salariés grâce à l’exploitation d’une innovation dans le domaine statistique : le dispositif d’enquêtes sur les Changements Organisationnels et l’Informatisation (COI). Les thèmes suivants seront abordés : - TIC et réorganisations - Réorganisations et changements du travail - Intensification du travail - TIC, localisation et performances - Changements organisationnels, informatisation et performances - Nouvelles techniques et nouvelles politiques salariales - Réorganisations, qualifications et politique de formation des entreprises. La pertinence de l’outil statistique sera discutée ainsi que l’intérêt de son articulation avec d’autres méthodes d’investigation. Ces journées sont organisées par le Centre d’Etudes de l’Emploi et soutenues par la DARES, le GDR TIC et société du CNRS et le RTP 35 – Economie, organisation et Stics du CNRS. Si ces journées vous intéressent ou si vous souhaitez plus d’informations, merci de le signaler à Josette Reux ([email protected]) ____________________________________________________________________________________________ La prochaine séance du Séminaire “Claude FOURGEAUD “ aura lieu au Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie - 139, rue de Bercy le : Mercredi 5 novembre 2003 à 10 h 30 La séance du mercredi 5 novembre se tiendra en salle 0064 SUD 1 (bâtiment Vauban). Elle sera consacrée au thème : « Exonération de charges : quels effets sur l’emploi et la productivité ? » Ce séminaire est organisé en collaboration avec Théories et Méthodes de la Macroéconomie (T2M). Exposé de François Langot (Cepremap et Gains, Université du Maine) Rapporteur : Stéphane Carcillo (Direction de la Prévision) - 27 - La lettre de l’AFSE, n° 57 GREMARS, U.F.R. de Mathématiques Sciences Economiques et Sociales Université Charles de Gaulle - Lille 3 MEDEE, Faculté des Sciences Economiques et Sociales Université des Sciences et Technologies de Lille - Lille 1 APPEL A COMMUNICATION 21 Journées de Microéconomie Appliquée èmes Jeudi 27 et vendredi 28 mai 2004, à Lille Les 21 èmes JMA se dérouleront les 27 et 28 mai 2004 à l’Université Charles de Gaulle – Lille 3. Toutes les contributions originales portant sur des applications de la théorie microéconomique sont bienvenues : analyse de la demande, des coûts et de la production, économie industrielle et des organisations, économie du travail, de l’éducation, de la famille, de la santé, économie publique, économie spatiale, économie des transports, finance, risque et assurance, économie du développement, de l ’agriculture, de l’environnement et des ressources naturelles, économie du droit, économie expérimentale, économétrie appliquée, équilibre général calculable, études de comportements, de marchés et d’institutions, etc. Nous attirons votre attention sur le fait que seules les propositions comprenant un papier intégral, même dans une version provisoire, seront examinées. Le délai ultime de réception des propositions est fixé au vendredi 13 février 2004. Les propositions en français ou en anglais doivent impérativement : ● être envoyées en trois exemplaires par voie postale à : Louis Lévy-Garboua ou Catherine Sofer TEAM, Université de Paris I, Maison des Sciences Economiques 106-112, Boulevard de l ’Hôpital 75647 Paris Cedex 13 Tél. : +33 (0) 144 07 82 48 ou +33 (0) 144 07 82 58 Fax : +33 (0) 144 07 82 47 – e-mail : [email protected] ● en parallèle et simultanément, être envoyées sous une version électronique en format pdf ou ps à l’adresse : [email protected] La page de garde doit comprendre le titre de la communication proposée, un résumé, des mots-clé et une classification JEL, ainsi que les coordonnées détaillées du ou des auteurs : prénom(s), nom(s), appartenance, adresse postale, numéro(s) de téléphone, de télécopieur et adresse électronique. Le Comité Scientifique communiquera les décisions aux auteurs avant le 16 avril 2004. Renseignements complémentaires : Jean-Philippe Boussemart e-mail : [email protected] et Anne Rejl e-mail : [email protected] GREMARS, U.F.R. Mathématiques, Sciences Economiques et Sociales Université Charles de Gaulle - Lille 3 Domaine universitaire du Pont de Bois BP 149 59653 Villeneuve d’Ascq cedex Tél. : +33 (0) 320416462 Fax : +33 (0) 320416460 http://www.univ-lille3.fr/jma2004/ e-mail : [email protected] - 28 - La lettre de l’AFSE, n° 57 Séminaire d’analyse économique MUTATIONS DE L’ÉTAT DANS LA SOCIÉTÉ POST-INDUSTRIELLE (séminaire organisé par la Fédération de Recherche Capitalisme(s) et Démocratie(s) et l’OFCE) Contact et informations Isabelle Bilon Université Paris X-Nanterre—bat K 200, av de la République 92001 Nanterre Cedex Tel/fax. 01 40 97 59 08 — [email protected] Site du séminaire (textes des séances—informations) : http://seminaire.mespi.online.fr Les relations économiques se transforment avec leur objet, de l’Industrie aux Services, du « matériel » à «l’immatériel ». La société en est profondément modifiée. Les rentes informationnelles s’accumulent dans certains secteurs, dans certains espaces (au centre) et chez certains agents, tandis qu’ailleurs la pauvreté et l’exclusion augmentent. Les modes de régulation semblent dépassés : les droits de propriétés et le marché ne constituent pas à eux seuls un système viable pour allouer -et réallouer- des biens immatériels tels que l’information, la connaissance et le savoir. Mais les États Nations paraissent eux aussi impuissants. Le mode de régulation « Etat-Providence » inventé dans la seconde moitié du vingtième siècle semble dans l’impasse : la redistribution des fruits de la croissance est imparfaite ; la préparation des fondements d’une « société de la connaissance » est incertaine ; le pacte social se délite... Quelles analyses peut-on produire sur ces sujets, notamment en matière d’évaluation de politique publique ? Aujourd’hui, l’intervention publique subit une critique argumentée, vive et tenace. De nombreux dysfonctionnements remettent en question sa légitimité, laissant ainsi la porte ouverte à un autre mode de régulation : le marché. Celui-ci peut alors être positivement jugé, uniquement par contraste avec l’inefficacité publique. Ce statut de « valeur refuge » du marché est entretenu par les analyses qui comparent le secteur public (au sens large), apprécié sous l’angle factuel, au marché vu sous un angle théorique et normatif. La façon dont on regarde l’un et l’autre n’est donc pas sans influence sur le jugement final. Dans quelles mesure d’ailleurs ces représentations n’influencent-elles pas les inefficacités constatées ? La Théorie des Anticipations Rationnelles a remis en cause un certain dirigisme macro-économique. Mais elle montre bien, également, que l’on ne peut prétendre à une analyse de la politique économique sans questionner la façon dont les individus et les organisations se représentent le fonctionnement de l’économie : quelles sont les justifications de l’intervention de l’État aujourd’hui ? Comment, dans la seconde moitié du vingtième siècle, l’État allié au système de protection sociale, tout en cherchant à consolider le cadre national, s’est-il positionné comme garant providentiel des solidarités sociales et d’une certaine coordination des acteurs économiques ? Y échoue-t-il aujourd’hui ? L’État a su se constituer en véritable complément du capitalisme industriel ; saura-t-il le faire dans un capitalisme cognitif ? Dit autrement : les « vieilles » démocraties Européennes sauront-elles se réformer ? ------------------ - 29 - La lettre de l’AFSE, n° 57 Le séminaire se tiendra à l’Institut d’Études Politiques de Paris (Sciences Po), salle Leroy-Beaulieu, à un rythme bimensuel. Il s’intéressera tout autant aux travaux de recherches théoriques qu’aux travaux plus appliqués, chiffrés et descriptifs. Il est ouvert aux intervenants universitaires mais aussi aux professionnels : décideurs du secteur public ; membre de l’administration ; organismes de conseils. Le séminaire vise une alternance entre des travaux de recherche et des comptes-rendus argumentés d’expériences professionnelles. Le séminaire, même s’il est clairement affiché “sciences économiques” se fait l’écho d’une économie ouverte aux autres sciences sociales et aux points de vue non académiques. Programme Le séminaire se tiendra les premier et troisième mardis de chaque mois à l’IEP Paris, salle Leroy-Beaulieu SÉANCE INAUGURALE : MARDI 21 OCTOBRE 2003—17H-19H Claude Henry (Professeur à l’école polytechnique, IDDRI) : Économie publique de la propriété intellectuelle Discutant : Olivier Favereau (FORUM-Université Paris X-Nanterre) FNSP/IEP, salle François Goguel - 5ème étage - 56, rue des Saints-Pères, 75007. 4 nov 2003: Pierre Muller (Directeur de recherche, CEVIPOF) : Notion de référentiel et approche cognitive des politiques publiques 18 nov 2003 : François Lucas (Directeur adjoint à la Direction Générale des Collectivités Locales) Décentralisation et fiscalité locale 2 déc 2003 : Andrea Goldstein (Économiste … l’OCDE) Évaluation du processus de privatisation en Italie 16 déc 2003 : Bertrand Warusfel (Avocat, Professeur à l’université Paris V), Droits de propriétés sur les logiciels- Licences libres 6 janv 2004 : Bruno Théret (Directeur de recherche, IRIS-CNRS) Les politiques sociales européennes au regard de l’expérience canadienne de fédéralisme 20 janv 2004 : Maurice Baslé (Professeur à l’université de Rennes 1) La notation des gouvernements 3 fév 2004 : Philippe Herzog (Député Européen) La fourniture des servies d’intérêt général en Europe 2 mars 2004 : Jérôme Gautié (Professeur à l’université de Reims) L’articulation entre marché du travail et protection sociale 16 mars 2004 : Alain Desrosières (Administrateur de l’INSEE) Le rôle de la statistique publique dans la configuration de nouvelles formes d’État 6 avr 2004 : Dominique Baudy (Directeur du contrôle de gestion à la direction de l’ANPE) Évaluation de l’action de l’ANPE 4 mai 2004 : Pascal Ughetto (IRES) La dépense et la valeur. Éclairages croisés entre l’État et l’entreprise dans l’économie de service 18 mai 2004 : Jean Gadrey (Professeur à l’université de Lille 1) L’utilité sociale des associations : convention socio-politique émergente, outil de régulation, enjeu d’évaluation publique et privée 1 juin 2004 : 15 juin 2004 : Intervenant à préciser service public et dérégulation des marchés : le cas d’EDF Thème précisé ultérieurement - 30 - La lettre de l’AFSE, n° 57 Comité scientifique M. Baslé , E. Chiapello, J. Comaille, B. Coriat, J. Damon, A. Desrosières, F. Eymard-Duvernay, O. Favereau, J. Fayolle, J.-P. Fitoussi, J. Gadrey, J. Gautié, B. Gazier, C. Henry, H. Lopes, A. Lyon-Caen, J.-P. Moatti, M. el Mouhoud, Y. Moullier-Boutang, P. Muller, B. Palier, C. Paradeise, P. Petit, R. Salais, P. Strobel, B. Théret Comité d’organisation P. Batifoulier, F. Bessis, O. Thevenon (Université Paris X-FORUM), B. Ventelou (OFCE), A. Math (IRES), P. Abecassis (Université d’Angers-GEAPE), N. Coutinet (Université Paris Nord-CEPN et GEAPE), F. Gannon, A. le Marchand (Université du Havre-FORUM), F. Marty (CNRS-CREDECO), O. Lenoé (ENS Cachan, GAPP) Le séminaire est rattaché à la fédération de recherche CNRS Capitalisme(s) et Démocratie(s) qui rassemble, sous la direction de François Eymard-Duvernay, 10 laboratoires (CEPN, FORUM, GEODE, GSPM, IRERP, IDHE, LADYSS, LASP, MODEM, PHARE, TM) autour d’une exigence commune visant à étudier les adaptations et transformations des dispositifs institutionnels et culturels de la vie démocratique dans le contexte des années 2000. La démarche, pluridisciplinaire, vise à capitaliser les avancées les plus novatrices en Sciences Sociales et à éclairer le débat public sur les mutations des économies capitalistes contemporaines. ____________________________________________________________________________________________ Séminaire de recherche “Les enjeux économiques et sociaux de la nouvelle économie” Cycle : “Les compétences au cœur du nouveau régime de croissance”. Le CREDOC et le GERME (université Paris 7) ont le plaisir de vous inviter à la deuxième séance consacrée à l’introduction problématique de ce cycle, le : mardi 18 novembre 2003, de 17h00 à 19h00 à l’Université Paris 7, Campus de Jussieu, Amphi 24 2 Place Jussieu - 75005 Paris (métro Jussieu). Première intervention : “Le capitalisme cognitif : un cadre d’analyse des mutations contemporaines” Par Bernard PAULRE, Economiste, Professeur à l Université de Paris 1, Matisse. Matisse-Isys. Deuxième intervention : “Economie de la connaissance et financiarisation” Par Gabriel COLLETIS, Economiste, Professeur à l Université de sciences sociales de Toulouse, LEREPS. Merci de confirmer votre présence à Claire Faret, [email protected] Renseignements complémentaires au 01 40 77 85 70 - 31 - Membr es institutionnels de l’AFSE Banque - Finance CRÉDIT MUTUEL CENTRE EST - EUROPE CONSEIL NATIONAL DU CRÉDIT ET DU TITRE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE BANQUE DE FRANCE CAISSE DES DÉPÔTS ET CONSIGNATIONS CRÉDIT AGRICOLE FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D’ASSURANCE Membr es institutionnels de l’AFSE Autr es secteurs d’activité EDITIONS DALLOZ-SIREY EDITIONS ECONOMICA EDITIONS ODILE JACOB CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET MÉTIERS (CNAM) Membr es institutionnels de l’AFSE Membr es bienfaiteurs INSTITUT CAISSE DES DÉPÔTS ET CONSIGNATIONS POUR LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, ECONOMIQUE, FINANCIÈRE ET SOCIALE COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU PLAN FONDATION BANQUE DE FRANCE POUR LA RECHERCHE INSEE INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ETUDES ECONOMIQUES UNIVERSITÉ PARIS II - ASSAS CENTRE SAINT-GOBAIN POUR LA RECHERCHE EN ECONOMIE MISSION SCIENTIFIQUE UNIVERSITAIRE DU MINISTÈRE DE LA RECHERCHE Membr es institutionnels de l’AFSE Secteur des études et de la r echer che économique Bureau d’Economie Théorique et Appliquée (BETA) Centre d’Etudes de l’Emploi (CEE) Centre d’Economie et de Finances Internationales (CEFI) Centre d’Economie de l’Université Paris Nord (CEPN) Centre d’Etudes en Macroéconomie et Finances Internationales (CEMAFI) Centre d’Etudes Prospectives d’Economie Mathématique Appliquées à la Planification (CEPREMAP) Centre d’Etudes Prospectives et d’Informations Internationales (CEPII) Centre Etudes et Recherche sur le Développement International (CERDI) Centre d’Observation Economique (COE) Centre de Recherches Etude Documentation Economie Santé (CREDES) Développement, Dérégulation, Défense International (3DI) Conseil d’Analyse Économique (CAE) Département et Laboratoire d’Economie Théorique et Appliquée (DELTA) Direction de la Prévision, Ministère de l’Economie des Finances et de l’Industrie Equipe de Recherche sur les Marchés, l’Emploi et la Simulation (ERMES) Equipe Universitaire de Recherche en Economie Quantitative (EUREQUA) Ecole Normale Supérieure Cachan (GRID) Groupe d’Analyse et de Théorie Économique (GATE) Groupe de Recherche en Analyse Economique (GRAPE) Groupe des Ecoles Nationales d’Economie et de Statistiques (GENES) Institut National Recherche en Agro - alimentaire (INRA) Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) Institut Recherche Economique Production Développement (IREPD) Institut Supérieur des Affaires de Défense (ISAD) Université de Perpignan (JEREM) Laboratoire d’Analyse et de Recherche Economique (LARE) Laboratoire d’Economie d’Orléans (LEO) Institut National de la Recherche Economique (LERECO) Laboratoire d’Economie de la Production et de l’Intégration Internationale (LEPII) Laboratoire d’Economie et de Sociologie du Travail (LEST) Laboratoire d’Econométrie de l’Ecole Polytechnique Modélisation de la Dynamique Economique et Monétaire (MODEM) Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE) Centre de Recherches pour l’Expansion de l’Economie et le Développement des Entreprises (REXECODE) IMPRIMERIE MODERNE LANDIVISIAU ISSN 1270 - 3583 Mécanismes Economiques et Dynamiques de l’Espace Européen (MÉDEE)