DOSSIER DE PRESSE RENDEZ-VOUS GARE DE L’EST TEXTE ET MISE EN SCÈNE GUILLAUME VINCENT AVEC ÉMILIE INCERTI FORMENTINI 31 MAI – 26 JUIN 2016, 20H30 GÉNÉRALES DE PRESSE : LE 31 MAI, LES 1ER, 2, 3 ET 4 JUIN À 20H30 CONTACTS PRESSE HÉLÈNE DUCHARNE ATTACHÉE DE PRESSE CARINE MANGOU ATTACHÉE DE PRESSE JUSTINE PARINAUD CHARGÉE DES RELATIONS PRESSE 01 44 95 98 47 01 44 95 98 33 01 44 95 58 92 [email protected] [email protected] [email protected] À PROPOS Une chaise, et rien d’autre. Un corps, une voix, dans un espace nu. Une femme assise parle, seule. Langage simple, cru. Mots du quotidien. Elle s’explique, se raconte. Son mariage avec Fabien et l’enfant qu’ils n’ont pas. Ses journées avec ses hauts, ses bas. Et l’hôpital Sainte-Anne. La parole de la femme assise est la source et le sujet du drame. C’est toute la musique, le rythme, les arrêts brusques et les failles, les atermoiements de la maladie. La maniaco-dépression, ou bipolarité. Le cheminement entre les rires et les larmes, émotions nues, sans racolage, mène à la vérité d’une femme sous influence et sous lithium. Une femme en lutte, entre les médications, la maîtrise, les fracas et les échappées belles. RENDEZ-VOUS GARE DE L’EST TEXTE ET MISE EN SCÈNE GUILLAUME VINCENT AVEC ET LA PARTICIPATION DE DRAMATURGIE LUMIÈRES SON ÉMILIE INCERTI FORMENTINI GUILLAUME VINCENT MARION STOUFFLET NIKO JOUBERT GÉRALDINE FOUCAULT PRODUCTION CIE MIDIMINUIT, CORÉALISATION THÉÂTRE DES BOUFFES DU NORD – CICT ET LA COMÉDIE DE REIMS – CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL, AVEC LE SOUTIEN DE LA COLLINE – THÉÂTRE NATIONAL, LA CIE MIDIMINUIT EST SOUTENUE PAR LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION – DRAC ÎLE-DE-FRANCE CRÉATION À LA COMÉDIE DE REIMS - CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL EN NOVEMBRE 2012 TEXTE PUBLIÉ AUX ÉDITIONS DES SOLITAIRES INTEMPESTIFS EN OCTOBRE 2015 DURÉE : 1H EN SALLE ROLAND TOPOR (86 PLACES) 31 MAI – 26 JUIN 2016, 20H30 DIMANCHE, 15H30 – RELÂCHES LES LUNDIS ET LE 5 JUIN GÉNÉRALES DE PRESSE : MARDI 31 MAI, MERCREDI 1ER, JEUDI 2, VENDREDI 3 ET SAMEDI 4 JUIN À 20H30 PLEIN TARIF SALLE ROLAND TOPOR 29 ¤ TARIFS RÉDUITS : GROUPE (8 PERSONNES MINIMUM) 23 ¤ / PLUS DE 60 ANS 28 ¤ DEMANDEURS D’EMPLOI 18¤ / MOINS DE 30 ANS 16¤ / CARTE IMAGINE R 12 ¤ RÉSERVATIONS 01 44 95 98 21 - WWW.THEATREDURONDPOINT.FR - WWW.FNAC.COM NOTE D’INTENTION J’ai découvert il y a quelques années Paroles J’ai aussi de l’Abilify, je trouve que le mot prisonnières de Raymond Depardon. Dans cet est poétique. Abilify, ça fait papillon. ouvrage où sont mêlés textes et photos, il J’en prends une grosse dose et en fait retranscrit des bribes de paroles prononcées par des accusés devant un juge. On ne sait rien c’est un médicament, moi je trouve que d’eux mais ces extraits composés parfois d’une ça fait papillon fye, fly… et en fait c’est seule phrase font basculer le lecteur dans un un médicament qui t’empêche de faire imaginaire très fort où l’essentiel du drame est des interprétations et… parce que t’as livré brut, sans explication, sans point de vue a priori. Ces « paroles prisonnières » sont pour tendance quand t’es pas bien à te la plupart issues de personnes défavorisées, dire, putain ton pull, là y a du rouge, évoluant dans des milieux précaires ; ces du bleu ça forme un as de pique ou situations sont souvent sordides mais parfois alors un oiseau à l’envers et ça veut elles ne sont pas dénuées d’un certain humour. Un peu à l’image des « personnages » que l’on dire que… et ça t’empêche de faire ça.. croise dans ses films documentaires (que ce soit dans les urgences psychiatriques ou les accusés EXTRAIT de la Neuvième chambre...). Lorsque j’étais intervenant pour le Théâtre de Gennevilliers, j’avais décidé de travailler sur Paroles prisonnières avec une classe d’élèves de première d’un lycée d’Asnières. Je voulais travailler à partir de ce texte de Raymond Depardon et non à partir de ses films parce que, justement, on ne voyait pas les modèles et que c’était à chacun d’inventer, avec son imaginaire, son corps, sa voix, la manière de restituer cette parole. Vite, avec les élèves, nous nous sommes aperçus que ces paroles nécessitaient un autre code de jeu, une autre manière d’aborder le langage. Paradoxalement, ils devaient être très présents, mais ils devaient aussi se mettre en retrait par rapport aux personnes dont ils restituaient la parole. Ils devaient ne pas les trahir, ils devaient être quasiment « comme une fenêtre ouverte » sur ces personnes dont on savait si peu de choses. Une évidence : c’est qu’ils n’avaient le droit ni aux mensonges, ni à une fausse sincérité ; c’était un exercice difficile, une question de dosage, d’apparition et de disparition. Je pense que les films de Depardon et cet exercice fait avec les élèves de cette classe ne sont pas étrangers au texte de Rendez-vous gare de l’Est et à son projet de mise en scène. C’est aussi le désir que j’avais de travailler avec l’actrice Émilie Incerti Formentini sur une matière aussi singulière qui m’a poussé à passer de l’écriture à la scène. Je pensais qu’elle était la personne idéale pour pouvoir transmettre cette parole à l’endroit qui me paraissait le plus juste, cet endroit justement que j’avais cherché avec les élèves. Elle arrive à jouer avec des ressorts tout à fait intimes sans pour autant qu’il y ait de pathos ou de sentimentalisme. En commençant le travail, nous n’avons jamais cherché à imiter ou à incarner, nous avons cherché la place, la distance juste. Nous étions très loin de l’incarnation quasi simiesque des acteurs de biopics... Je ne lui ai d’ailleurs jamais fait écouter les enregistrements de nos entretiens, et je n’ai non plus jamais cherché à ce qu’elle rencontre la personne qui avait donné matière à Rendez-vous gare de l’Est. Ce fût un travail de direction d’acteur très particulier et qui s’est fait vraiment à deux. Moi connaissant, si je puis dire, la vérité, et elle l’inventant, la recréant. GUILLAUME VINCENT ENTRETIEN AVEC GUILLAUME VINCENT Comment avez-vous rencontré cette femme, bipolaire, de Rendez-vous gare de l’Est ? Au départ, je connais très bien la femme que j’interroge. Nous sommes très proches. Un jour, je l’entends parler de son traitement, elle énumère tous les médicaments qu’elle doit prendre le matin et le soir, c’est impressionnant, je me rends compte que j’en sais peu au fond sur ce sujet, sur cette maladie qui au fil du temps nous a éloigné l’un de l’autre. Je ne sais pas exactement comment l’idée est venue, mais je lui ai proposé de nous voir de manière régulière pour en parler. Au tout début, les entretiens ne tournent qu’autour de la maladie, puis au fur et à mesure, nous prenons de la distance par rapport au sujet. Elle me parle de son quotidien, de son mari, son travail… La maladie est toujours là, mais elle est au second plan. Il arrive que lors de nos rendez-vous, elle oublie que je l’enregistre. C’est aussi cette proximité et ce laisser-aller qui rendent sa parole intéressante. Vous avez recueilli des dizaines d’heures d’entretiens… Ce qu’il en reste, est-ce sa parole intacte ? Ou une réécriture de sa parole ? J’ai ré-écrit fidèlement sa parole sans rien changer. J’ai tout gardé, même ce qui d’ordinaire est mis de côté lorsqu’on retranscrit une parole orale. Mon travail a été celui d’un monteur. Au départ, je n’osais pas prendre de liberté par rapport à la chronologie de nos rendez-vous. Mais c’est notamment en réorganisant parfois l’ordre, que l’idée d’un monologue à destination du théâtre a commencé à faire son chemin. Vous avez entrepris ce travail de recherche il y a plusieurs années… Pourquoi cela a-t-il pris tant de temps avant de devenir un spectacle ? Le temps de maturation a été long entre la première lecture et la première du spectacle, presque 4 ans ! J’ai commencé à y réfléchir sérieusement, une fois seulement que j’ai compris que ce ne serait pas un spectacle sur la maladie, que l’intérêt c’était la femme, le portrait… Qu’il ne fallait avoir aucune velléité pédagogique ou clinique. Je parle à ma place, celle d’un auteur, même si les mots ne sont pas les miens, il s’agit toujours de mon regard. Et au fond, Rendez-vous gare de l’Est est certes le portrait d’une femme, mais ce qui se dessine assez nettement c’est aussi le regard que je porte sur elle, c’est notre relation, même si elle est pour ainsi dire cachée. C’est aussi pour ça que j’ai choisi ce titre, Rendez-vous gare de l’Est… PROPOS RECUEILLIS PAR PIERRE NOTTE GUILLAUME VINCENT AUTEUR / METTEUR EN SCÈNE Avant d’entrer à l’École du TNS dans la section mise en scène en 2001, il obtient un DEUST d’études théâtrales et une Licence de cinéma. Il monte La Double Inconstance de Marivaux (présenté à la biennale du Théâtre du Gymnase en 1999). À Marseille, il joue sous la direction d’Hubert Colas dans 4.48 Psychose de Sarah Kane. Dans le cadre de sa scolarité au TNS, il suit des stages auprès de Stéphane Braunschweig, Krystian Lupa, Daniel Jeanneteau et Olivier Py. Il co-adapte avec Marion Stoufflet et met en scène Les Vagues de Virginia Woolf en 2002, repris dans le cadre du Festival Mettre en Scène au TNB en novembre 2004. Lors de sa dernière année d’école, il met en scène La Fausse Suivante de Marivaux, repris en tournée d’août à décembre 2005, notamment au Théâtre du Peuple à Bussang et au Théâtre de la Cité Internationale à Paris. En 2005 toujours, il participe au Festival Premières au TNS pour Je crois que je ne pourrais jamais, un spectacle conçu d’après Le Diable probablement de Robert Bresson. En 2006, il met en scène Nous, les héros de Lagarce au TNS, repris notamment au CDN d’Orléans. Il met en scène au Festival Berthier 07, Histoire d’amour (Derniers chapitre) de Lagarce. En 2008, il participe à de nombreuses performances avec le groupe Il faut brûler pour briller. En octobre 2008, il travaille à Marseille sur ADN de Dennis Kelly, avec les élèves de troisième année de l’ERAC dans le cadre du festival actOral, travail repris à La Colline - Théâtre national. À partir de 2009, il est artiste associé au CDN de Besançon pour deux saisons. C’est là qu’il va créer L’Éveil du printemps de Wedekind en janvier 2010, présenté notamment à La Colline - Théâtre national à Paris. Il fait également partie du collectif artistique de la Comédie de Reims, où il va monter Le Bouc et Preparadise sorry now de Fassbinder en mai et juin 2010. En 2011, il adapte et met en scène Le Petit Claus et le Grand Claus, conte d’Andersen, pour le jeune public. Aux Bouffes du Nord, il crée en avril 2011 The Second Woman, un opéra contemporain de Frédéric Verrière sur un livret de Bastien Gallet. En juin 2012, il écrit et met en scène La Nuit tombe... pour la 66e édition du Festival d’Avignon repris au Théâtre des Bouffes du Nord en partenariat avec La Colline - Théâtre national, puis en tournée. En novembre 2012, il met en scène son texte Rendez-vous gare de l’Est à La Comédie de Reims qui sera repris au Théâtre des Bouffes du Nord en janvier 2013 et actuellement en tournée en France et à l’étranger. En août 2014, a lieu la lecture de son texte Forêt Intérieur à la Mousson d’été. Il met en scène Mimi, scènes de la vie de Bohème, en novembre 2014, un opéra adapté de La Bohème de Giacomo Puccini au Théâtre des Bouffes du Nord. Il poursuit une activité de formation (ERAC, École de la Comédie de Reims, DEUST Théâtre de Besançon, Option Théâtre avec le CDDB de Lorient, l’ENSAD de Montpellier). Il a, par ailleurs, travaillé en tant que collaborateur artistique sur les concerts de Camélia Jordana, Kery James, Florent Marchet. REPÈRES BIOGRAPHIQUES THÉÂTRE – MISE EN SCÈNE 2012 Rendez-vous gare de l’Est La Nuit tombe… 2011 Le Petit Claus et le Grand Claus d’Andersen 2010 L’Éveil du Printemps de Frank Wedekind Le Bouc et Preparadise sorry now de Rainer W. Fassbinder 2007 Histoire d’amour (Derniers chapitres) de Jean-Luc Lagarce 2006 Nous, les héros de Jean-Luc Lagarce 2005 La Fausse Suivante de Marivaux Je crois que je ne pourrais jamais d’après Le Diable probablement de Robert Bresson PIÈCES DE THÉÂTRE 2012 La Nuit tombe… chez Actes Sud 2015 Rendez-vous gare de l’Est aux Solitaires Intempestifs OPÉRAS 2011 The Second Woman d’après Opening Night de Cassavetes, de Frédéric Verrière sur un livret de Bastien Gallet 2014 Mimi, scènes de la vie de Bohème d’après La Bohème de Puccini ÉMILIE INCERTI FORMENTINI COMÉDIENNE Avant d’intégrer l’École du TNS en 1999, elle a suivi les formations de l’École du Rond-Point des Champs Élysées et de l’École de Chaillot. Elle travaille avec Abbes Zahmani et Michelle Marquais dans D’honorables canailles. Sortie de l’École en 2002, elle intègre la troupe du TNS et joue dans La Famille Schroffenstein de Kleist, créée par Stéphane Braunschweig et sous la direction de Laurent Gutmann dans Nouvelles du Plateau S. de Oriza Hirata. Elle travaille ensuite avec Yann-Joël Collin dans Violences de Didier-Georges Gabily (2003), avec Hedi Tillette de Clermont Tonnerre dans Marcel B. (2004) et avec Manon Savary dans L’Illusion comique de Corneille (2006). En 2006, elle joue dans Nous, les héros et Histoire d’amour de Lagarce, mise en scène de Guillaume Vincent, et aussi dans L’Éveil du printemps. En mars 2009, elle rejoint le groupe Incognito pour Le Cabaret des utopies au Théâtre d’Aubervilliers. En octobre, elle joue dans Andréa et les Quatre Religions de Jean-Gabriel Nordmann, dans une mise en scène d’Enrico di Giovanni. Avec Guillaume Vincent, elle travaille en 2011 sur une adaptation du conte d’Andersen, Le Petit Claus et le Grand Claus, et en 2012 sur La Nuit tombe... créé pour la 66e édition du Festival d’Avignon. En décembre 2015, elle joue dans L’Illusion comique de Corneille, mis en scène par Éric de Vigner au Théâtre de Lorient – Centre dramatique national de Bretagne. REPÈRES BIOGRAPHIQUES THÉÂTRE 2008 L’Homosexuel ou la difficulté de s’exprimer de Copi, mise en scène Raphaël Bouvet 2015 L’Illusion comique de Corneille, mise en scène Éric Vigner 2006 2014 La Nuit des Rois (ou ce que vous voulez) de William Shakespeare, mise en scène Bérangère Jannelle Nous, les héros de Jean-Luc Lagarce, mise en scène Guillaume Vincent 2006 Histoire d’amour de Jean-Luc Lagarce, mise en scène Guillaume Vincent 2012 Rendez-vous gare de l’Est de Guillaume Vincent, mise en scène de l’auteur 2006 L’Illusion comique de Pierre Corneille, mise en scène Manon Savary 2012 La Nuit tombe... de Guillaume Vincent, mise en scène de l’auteur 2005 Marcel B. de Hédi Tillette de Clermont Tonnerre, mise en scène de l’auteur 2011 Le Petit Claus et le Grand Claus d’après Hans Christian Andersen, adaptation Guillaume Vincent et Pierre-François Pommier, mise en scène Guillaume Vincent 2009 Andréa et les quatre religions de Jean-Gabriel Nordmann, mise en scène Enrico Di Giovanni Le Cabaret des utopies, groupe Incognito À L’AFFICHE DÉSHONORÉE DE GONZALO DEMARÍA ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE ALFREDO ARIAS COADAPTATION RENÉ DE CECCATTY AVEC MARCOS MONTES ET ALEJANDRA RADANO 20 MAI – 19 JUIN, 21H NOUS, RÊVEURS DÉFINITIFS CABARET MAGIQUE CONCEPTION CLÉMENT DEBAILLEUL ET RAPHAËL NAVARRO AVEC ÉRIC ANTOINE, INGRID ESTARQUE YANN FRISCH, ÉTIENNE SAGLIO, CALISTA SINCLAIR MUSICIENS MADELEINE CAZENAVE ET CAMILLE SAGLIO 2 JUIN – 3 JUILLET, 21H BRÛLEZ-LA ! DE CHRISTIAN SIMÉON MISE EN SCÈNE MICHEL FAU AVEC CLAUDE PERRON ET BERTRAND SCHOL 25 MAI – 19 JUIN, 18H30 FAIR-PLAY UN SPECTACLE DE ET AVEC PATRICE THIBAUD ET AVEC PHILIPPE LEYGNAC MISE EN SCÈNE JEAN-MARC BIHOUR JEAN-MICHEL GUÉRIN, PATRICE THIBAUD 7 JUIN - 3 JUILLET, 18H30 CONTACTS PRESSE HÉLÈNE DUCHARNE ATTACHÉE DE PRESSE CARINE MANGOU ATTACHÉE DE PRESSE JUSTINE PARINAUD CHARGÉE DES RELATIONS PRESSE 01 44 95 98 47 01 44 95 98 33 01 44 95 58 92 [email protected] [email protected] [email protected] ACCÈS 2BIS AV. FRANKLIN D. ROOSEVELT 75008 PARIS MÉTRO FRANKLIN D. ROOSEVELT (LIGNE 1 ET 9) OU CHAMPS-ÉLYSÉES CLEMENCEAU (LIGNES 1 ET 13) BUS 28, 42, 73, 80, 83, 93 PARKING 18 AV. DES CHAMPS-ÉLYSÉES LIBRAIRIE 01 44 95 98 22 RESTAURANT 01 44 95 98 44 > THEATREDURONDPOINT.FR