Rapport d`activités 2011 - Cliniques universitaires Saint-Luc

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Rapport d’activités 2011
Cliniques universitaires Saint-Luc
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Sommaire
Ch. 1. Ch. 2. Ch. 3. Ch. 4. Ch. 5. Ch. 6. Ch. 7. Ch. 8. Ch. 9. Ch. 10. Ch. 11. Ch. 12. Ch. 13. Nouvelle gouvernance à Saint-Luc
Saint-Luc a 35 ans
La qualité comme clef de voûte de l’excellence
Saint-Luc à la pointe
Des projets innovants pour les patients
Des machines au service des soins
Un patient informé en vaut deux
Recherche clinique : travailler aux traitements de demain
Enseigner, la troisième mission des Cliniques universitaires Saint-Luc
Les collaborateurs de Saint-Luc et de l’UCL primés en Belgique
et à l’étranger
La Fondation Saint-Luc a récolté plus de deux millions
au profit de la recherche en 2011
Les supports logistiques
Du côté de l’UCL
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Avant-propos
2011, une année charnière pour les Cliniques
universitaires Saint-Luc
L’année 2011 a vu l’émergence d’un nouveau modèle
de gouvernance pour les Cliniques universitaires SaintLuc. A l’instar de bon nombre d’hôpitaux belges, l’hôpital
académique de l’UCL à Bruxelles est désormais dirigé par
un administrateur délégué et un directeur médical.
Cette nouvelle vision de la gouvernance annonce un
nouveau plan stratégique - le plan Saint-Luc2.Excellence qui permettra aux Cliniques Saint-Luc de tenir le cap face à la
concurrence des établissements de soins et de rester à flot
suite aux nouvelles mesures édictées par le gouvernement
en matière de soins de santé. Il fera également souffler le
vent du renouveau sur l’organisation interne dont certains
fonctionnements peuvent être optimisés.
Ces considérations stratégiques et économiques sont
indispensables pour maintenir la santé de l’hôpital au
beau fixe et, par conséquent, pérenniser l’excellence et la
qualité des soins proposés à nos patients.
Si 2011 fut l’année du changement, 2012 sera celle de
la consolidation et marquera le début d’une nouvelle ère
pour les Cliniques universitaires Saint-Luc.
Professeur Baudouin MEUNIER
Président du Conseil d’administration des
Cliniques universitaires Saint-Luc
Monsieur Renaud MAZY
Administrateur délégué des Cliniques
universitaires Saint-Luc
Chapitre 1.
> Nouvelle gouvernance à Saint-Luc
En 2011, le Pr Jacques Melin, coordonnateur général
et médecin-chef, a cédé la place à M. Renaud
Mazy et au Pr Jean-François Gigot, respectivement
administrateur délégué et directeur médical;
président et vice-président du Comité de Direction.
Les Cliniques Saint-Luc sont désormais dirigées par
un administrateur délégué et un directeur médical, à
l’instar des autres hôpitaux académiques du pays.
Renaud MAZY,
nouvel administrateur
délégué des Cliniques
universitaires Saint-Luc
Les conseils d’administration de SaintLuc et de l’UCL ont nommé M. Renaud
Mazy au titre d’administrateur délégué
des Cliniques universitaires Saint-Luc.
Renaud Mazy,
un ingénieur à la tête
de Saint-Luc.
M. Mazy est le premier occupant de
cette nouvelle fonction qui concrétise la mise en place d’une nouvelle
structure de direction dans l’hôpital
à l’échéance du mandat du Pr Jacques
Melin, coordonnateur-général et médecin-chef, nommé Vice-recteur du
secteur de la santé UCL. La nomination
d’un directeur médical complète la
nouvelle structure de direction.
CV express >>>
> Renaud Mazy est né en 1969. Après avoir obtenu son diplôme
d’ingénieur civil à l’Université de Liège en 1994, il débute sa carrière
en tant que chercheur au Centre Wallon des Biotechnologies Industrielles.
> Il est ensuite engagé chez Air Liquide en tant qu’ingénieur de production.
> En 2001, il rejoint le comité de direction de Baxter à Lessines, après un
passage de deux ans chez Owens Corning (production de fibre de verre).
> En 2005, il est nommé directeur général.
> Au cours de sa carrière, il a pu compléter son cursus entre autres par
diverses formations (management, communication, audit qualité, relations
sociales, Lean-6 sigma).
> Il est également reconnu comme interlocuteur par les pouvoirs publics :
il siège entre autres à l’Union Wallonne des Entreprises et contribue
à la mise en place de programmes de formation en alternance
avec les ministres Marcourt et Simonet.
> À 42 ans, Renaud Mazy est marié et père de trois enfants.
4
>>>
Mazy R. -® Th.Strickaert
Le Pr Jean-François Gigot
est le nouveau directeur
médical des Cliniques
universitaires Saint-Luc
Le Pr Jean-François Gigot a été nommé
au titre de directeur médical par les
Conseils d’administration de l’UCL et de
Saint-Luc.
Le directeur médical rapporte à l’administrateur délégué et rejoint le
Comité de direction, dont il assume
la vice-présidence au même titre que
l’administrateur général (G. Durant). Il
préside le Comité des chefs de Département (CODEP), participe au Centre
médical et est également membre du
Conseil d’administration des Cliniques.
La mission principale du directeur
médical est d’assurer la bonne organisation de l’activité médicale de
l’hôpital. Il est par ailleurs responsable
du déploiement des missions universitaires de soins aux patients et prend
toutes les initiatives nécessaires pour
promouvoir la qualité des soins au sein
de l’hôpital académique bruxellois.
Il est assisté par deux Directeurs médicaux adjoints (le Pr H. Nielens et le
Pr F. Thys).
En pratique, ses responsabilités
sont les suivantes :
• il participe à l’élaboration et à la mise en œuvre du plan stratégique,
en particulier médical ;
• il est responsable du déploiement
des missions universitaires
de soins aux patients ;
• il développe et coordonne la stratégie
des plans de carrière
du personnel médical ;
• il veille à l’évaluation qualitative de
l’activité médicale ;
• il coordonne la gestion de l’organisation
des activités médicales ;
• il se concerte avec le Conseil médical ;
• il propose les adaptations nécessaires
de l’organisation médicale ;
• il est responsable de la communication
vers les acteurs médicaux internes
et externes.
Le Pr Jean-François Gigot,
un chirurgien à la tête du
secteur médical de Saint-Luc.
CV express >>>
> Jean-François Gigot, 59 ans, est médecin, chirurgien et professeur ordinaire
aux Cliniques universitaires Saint-Luc où il travaille depuis 1984.
> Il a été chef du Service de chirurgie et de transplantation abdominale depuis 2007.
> Il est passionné par les missions académiques, s’est intéressé à la gestion hospitalière et au management de la qualité dans les établissements de soins.
> Il dispose d’une excellente connaissance de l’institution, est un travailleur acharné et un homme de défis.
> Il dispose d’une capacité d’écoute, de concertation et de négociation mais
également de décision.
> Il est un fervent défenseur du travail pluridisciplinaire et de la collaboration
entre les différents métiers de l’hôpital.
>>>
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Chapitre 2.
> Saint-Luc a 35 ans
En 2011, les Cliniques universitaires Saint-Luc
fêtent leurs 35 ans ; elles ont accueilli leurs
premiers patients le 23 août 1976.
Différentes initiatives ont vu le jour pour
célébrer cet anniversaire.
Pour célébrer les 35 ans de
l’hôpital, petits et grands
ont assisté à la magie de
Bouglione.
Un peu d’histoire
Devant le nombre croissant d’étudiants
en médecine, les autorités académiques de l’Université catholique de
Louvain (UCL) acquièrent en 1965
un terrain à Woluwe-Saint-Lambert,
commune peu desservie en matière hospitalière, dans l’optique d’y
construire un hôpital complémentaire
à ceux de Louvain.
En 1968, pour des raisons linguistiques,
la section francophone de l’UCL quitte
Louvain. Toutes les facultés sont déplacées à Ottignies-Louvain-la-Neuve,
excepté la Faculté de médecine qui est
transférée à Woluwe-Saint-Lambert.
Un ensemble unique en Belgique s’y
érige, regroupant la pratique clinique,
l’enseignement et la recherche, dans
un cadre exceptionnel.
Le jour J
En 2013,
le Service des urgences
accueillera les patients
dans 3500 m2 de locaux
flambants neufs.
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Le 23 août 1976, les Cliniques universitaires Saint-Luc accueillent leurs premiers patients dans une tour d’hospitalisation de neuf étages reposant sur
une infrastructure de quatre niveaux.
Chaque étage est divisé en quatre unités de soins, jumelées pour les services
de distribution hôteliers et médicaux.
L’infrastructure de base abrite le quartier opératoire, le service de soins
intensifs, la pharmacie, les services
médico-techniques de diagnostic et de
traitement, et les services généraux
(administration centrale, cuisine, archives médicales...).
Le mardi 31 août 1976 a eu lieu la première intervention chirurgicale : une
cholécystectomie (ablation de la vésicule biliaire). Elle fut réalisée par le Pr
Paul-Jacques Kestens et son équipe,
dans un bloc opératoire en cours de parachèvement.
Un nouveau visage
au fil du temps
Depuis lors, le bâtiment principal s’est
agrandi pour accueillir une aile dédiée
à différents services administratifs
(baptisée « La Verrière ») et une salle
de conférences.
En 2003, l’Institut Albert I er et Reine
Elisabeth (IAE), hôpital de moyen séjour, est venu compléter l’offre de soins.
Enfin, la Tour Rosalind Franklin a été
inaugurée en 2005. Ce bâtiment abrite
les laboratoires sur huit niveaux. Les
technologies les plus récentes ont été
utilisées lors de sa conception pour
sécuriser les accès, contrôler le niveau sonore des différents automates,
surveiller 24h/24 les températures
des frigos, congélateurs et chambres
froides, assurer le transport interne
rapide et efficace des échantillons,
etc.
En 2013, une nouvelle page de l’histoire de Saint-Luc s’ouvrira avec
l’inauguration du nouveau Service des
urgences ; les locaux actuels étant
devenus trop exigus et inadaptés à la
réalité du XXIème siècle.
Bientôt 220 places de parking supplémentaires pour
les patients et les visiteurs
Des événements festifs
pour tous les collaborateurs
de l’hôpital
Après cinq ans de discussions, la commune et son exploitant Q-Park ont
accepté d’augmenter l’offre de parkings communaux à proximité de
Saint-Luc.
Pour célébrer les 35 ans de l’hôpital,
le Comité de direction a convié tous
les collaborateurs de l’hôpital à une
représentation de cirque de la célèbre troupe Bouglione. Le personnel
de cadre a également été convié à
un cocktail dînatoire à la Villa Empain
(Fondation Boghossian). Celui-ci fut
précédé d’une visite guidée de l’exposition : « Pudeurs et colères de femme ».
En septembre 2012, le parking à deux
niveaux situé à proximité de l’Institut
Albert Ier et Reine Elisabeth comportera 220 places supplémentaires.
Dites-le !
Des messages ont été diffusés dans le
BIC, le magazine d’entreprise, et sur
Oxygène, le réseau d’écrans répartis au sein de l’hôpital, invitant les
membres du personnel à s’exprimer
selon trois thématiques :
« J’ai 35 choses à vous dire »
« J’étais là le 23 août 1976 »
« Rendez-vous en 2046 ».
La Tour Rosalind Franklin
dresse ses 12.000 m2
à l’arrière du bâtiment
principal des Cliniques.
Elle regroupe tous les
laboratoires auparavant
dispersés sur le site.
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Chapitre 3.
>
La qualité
comme clé de voûte de l’excellence
En 2011, la qualité des soins est encore et toujours au
centre des préoccupations de tous les collaborateurs
des Cliniques universitaires Saint-Luc. De nombreux
projets ont vu le jour, des certifications ont été
obtenues ou reconduites et une politique de « qualité
globale » démarrera sous peu aux Cliniques Saint-Luc
afin d’obtenir l’accréditation de l’ensemble de l’hôpital.
Tout est mis en œuvre pour atteindre l’excellence.
Si les clients ne sont pas satisfaits, l’entreprise est en péril ! Elle doit donc tout
mettre en œuvre pour répondre aux
exigences de ses clients.
L’une des pistes pour atteindre cet objectif : répondre aux exigences de la
norme ISO 9001. Il en va de même à
l’hôpital.
La Banque d’os
est certifiée ISO 9001.
La norme ISO 9001 est une norme internationale qui spécifie les exigences
fondamentales auxquelles doit satisfaire le système de management de la
qualité (SMQ) d’une entreprise ou d’un
organisme. En définissant un ensemble
d’exigences normalisées auxquelles
doit répondre le système de management de la qualité d’un organisme
(indépendamment de son domaine
d’activité et de sa taille, qu’il soit actif
dans le secteur privé ou dans le secteur public), elle fournit à l’entreprise
un cadre qui lui permet d’adopter une
approche systématique de gestion de
ses activités ou de ses processus, afin
de délivrer des produits ou prestations
de service répondant aux attentes des
clients.
à Saint-Luc, les deux dernières entités
à avoir obtenu la certification ISO 9001
sont l’Unité de thérapie cellulaire
endocrine (lire ci-après) et l’Hospiday
(chirurgie d’un jour).
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La Banque de cellules
souches adipeuses
certifiée conforme
Cette unité dirigée par le Dr Denis
Dufrane propose un programme unique
en Europe : l’autotransplantation aux
patients atteints de non-consolidation
osseuse (post-traumatique, après
exérèse d’une tumeur) ou de plaies
impasses (qui n’arrivent pas à se guérir
spontanément ou par les traitements
conventionnels).
L’autotransplantation consiste à prélever
de la graisse sur le patient puis d’en
extraire des cellules souches qui
permettront de reconstruire les os et de
guérir les plaies.
Huit patients de Saint-Luc souffrant
d’arthrose et de tumeur osseuse
ont déjà bénéficié d’une autogreffe
de cellules souches adipeuses ;
quatre autres patients ont été traités pour des plaies impasses.
L’Unité de thérapie cellulaire endocrine
est accréditée par l’Agence Fédérale des
Médicaments et Produits de la Santé
pour délivrer un produit de Thérapie
cellulaire innovant ; elle est également
certifiée ISO 9001-2008.
C’est la première fois au monde qu’une
unité de thérapie cellulaire avancée est
certifiée ISO 9001.
Les entités certifiées
de Saint-Luc
Plusieurs entités des Cliniques
universitaires Saint-Luc
sont certifiées :
• Département de biologie clinique,
d’anatomie pathologique et de
génétique médicale : Biologie
moléculaire (ISO 15189),
Biologie moléculaire - HLA : Human Leukocyte Antigen (EFI, European
Federation for Immunogenetics), Anatomie pathologique (ISO 15189), Toxicologie industrielle et environnementale (ISO 15189), Centre de prélèvement (ISO 15189), Centre de gestion des laboratoires (ISO 15189) ;
• Thérapie cellulaire endocrine :
Îlots de Langerhans et Cellules souches
adipeuses (ISO 9001) ;
• Banque d’os (ISO 9001) ;
• Hospiday (ISO SPEQ 9001) ;
• Le Service d’hématologie et oncologie
pédiatrique garde sa position de
leader en Belgique francophone
en obtenant le renouvellement de
l’accréditation Joint Accreditation
Committee-ISCT & EBMT (Jacie), un
label de qualité au niveau international dans le domaine des greffes de cellules souches hématopoïéti-
ques (qui fabriquent le sang) ;
• Quartier opératoire pour
le prélèvement de moelle (JACIE) ;
• Laboratoire de thérapie cellulaire
(JACIE) ;
• trois unités de transplantation
(JACIE) ;
• Alimentation et diététique
(Législation européenne et belge,
guide d’autocontrôle pour le secteur
des cuisines de collectivités et les
maisons de soins).
>>>
L’Hospiday,
l’hôpital chirurgical de
Saint-Luc, est certifié ISO
SPEQ 9001, une accréditation portant sur les
systèmes de management
de la qualité dans le domaine santé et social.
9
>>>
Gérer le risque
Outre les accréditations délivrées par des
organismes extérieurs et indépendants,
les Cliniques Saint-Luc ont investi dans
des outils permettant de gérer le risque.
En effet, la sécurité du patient est
absolument prioritaire. Dans ce cadre,
la gestion des risques consiste à repérer
les failles d’un système et, si possible,
les résoudre. Concrètement, lorsqu’un
incident survient, il faut le déclarer afin
de pouvoir analyser la situation et mettre
en place des mesures d’amélioration.
Pour ce faire, les Cliniques ont acheté un
nouveau logiciel (en partenariat avec le
CHU Mont-Godinne et Notre-Dame de
Grâce de Gosselies) : « ENNOV 6 ».
Les Cliniques ont choisi cet outil
pour sa qualité de gestion des
différents documents qualité (fiche de
déclaration d’événements indésirables,
procédures…), mais aussi de suivi du
processus de risk management.
D’autres outils ont également été
implémentés : « ENNOV GED » pour la
gestion documentaire des systèmes
d’assurance qualité et « QPR » pour
l’analyse des processus.
138 référents en hygiène
hospitalière sont actuellement répartis dans plus
de septante-cinq unités de
soins ou services.
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L’hygiène hospitalière :
le travail de terrain
se poursuit
Depuis 2007, la priorité stratégique
concerne la formation de Référents en
Hygiène Hospitalière (RHH). Le rôle
du RHH est de relayer, dans son unité
de soins, les informations correctes
concernant
l’hygiène
hospitalière,
d’évaluer les besoins de son équipe (et
d’en faire rapport à l’équipe d’hygiénistes)
et de motiver ses collègues au respect
des règles strictes d’hygiène.
Etant donné les nombreux mouvements
du personnel (écartements, départs…),
l’équipe d’hygiène hospitalière a organisé la formation d’un cinquième
groupe de RHH.
En outre, en réponse à une constatation sur le terrain, l’équipe d’hygiène
hospitalière a organisé des formations ciblées sur la prise en charge
des cathéters intravasculaires. Des
formations à l’hygiène des mains ont
également été dispensées au personnel soignant et médical, dans le cadre
de la campagne nationale.
Saint-Luc a rempli
son contrat
A noter également la finalisation du
contrat qualité signé avec le SPF Santé
publique pour la période 2011-2012.
Cet accord promet un financement à
condition de respecter différentes clauses.
Les trois piliers du contrat sont :
• la maîtrise du risque à l’hôpital ;
• la mise en place d’indicateurs
médicaux (au nombre de sept)
et d’actions correctives ;
• la qualité des transferts intramuros
de patients (notamment la transmission des informations concernant
les patients transférés d’une unité de
soins à une autre) et la communication entre l’hôpital et les institutions
d’aval qui prennent en charge les
patients à la sortie de l’hôpital aigu.
Différentes actions concrètes ont
été mises en place pour répondre
aux exigences de ce contrat :
• une enquête sur la culture de la
sécurité parmi le personnel soignant ;
• la réalisation de fiches permettant
de déclarer les événements
indésirables ;
• une réflexion sur la vigilance hospitalière mise en place sous la forme
de réunions baptisées « gestion
du risque ».
Le prochain contrat (pour 2013 à 2017)
concernera la gestion du risque et
l’accréditation de l’hôpital dans son ensemble. Il s’agira alors de déterminer le
référentiel et la méthodologie qui permettront de répondre à ce dernier.
Saint-Luc sur le chemin
de la certification globale
Une politique de
qualité globale démarrera
sous peu aux Cliniques
Saint-Luc afin d’obtenir une
accréditation qualité de
l’hôpital dans sa globalité. 11
Chapitre 4.
> Saint-Luc à la pointe
Etre un hôpital universitaire, c’est être à la pointe
des progrès diagnostiques et thérapeutiques dans
les domaines importants de la médecine moderne. La
médecine universitaire veut « voir plus loin »,
et c’est le propre non seulement des médecins,
mais de tous les professionnels de la santé que
comptent les Cliniques Saint-Luc, une institution
au service de l’excellence et du progrès.
La protonthérapie
à Louvain-la-Neuve
Saint-Luc, l’UCL et la société IBA envisagent de créer, ensemble, un centre
de traitement du cancer par protonthérapie à Louvain-la-Neuve.
Unique en Belgique, ce centre
permettra de traiter des patients souffrant du cancer grâce à une technique
nouvelle, la protonthérapie, qui limite
les effets secondaires d’un traitement classique par radiothérapie, par
exemple.
Cette prise en charge permettra surtout
de soigner des enfants qui, à ce jour,
doivent se rendre à Paris ou en Allemagne pour y recevoir un traitement.
Il s’agit d’un investissement important
pour lequel la Région wallonne marquera son soutien. Les Fondations de
l’UCL et de Saint-Luc sont quant à elles
déjà sur la brèche pour mobiliser mécènes et donateurs.
Bien dans sa peau
Pour lutter contre les
apnées du sommeil,
le patient reçoit une
télécommande qui active,
via un boîtier implanté
dans le thorax, une
électrode placée dans le
cou autour du nerf moteur
de la langue.
12
Les activités du Service de dermatologie
ont connu un bel essor en 2011. C’est
le cas de la photothérapie dynamique,
une nouvelle méthode de traitement
pour les cancers superficiels de la peau
très fréquents comme la kératose solaire et le carcinome basocellulaire.
L’équipe a également mis au point la
prise en charge des toxidermies, ces
réactions cutanées suite à la prise de
médicaments. Objectif : déterminer
quel médicament provoque telle réaction cutanée en effectuant des tests
intradermiques ou d’autres tests in vitro.
Enfin, l’équipe de dermatologie a réalisé une première belge : un nouveau
traitement par injection de toxine
botulique pour les hyperhidroses palmo-plantaires (sudation excessive).
Dormez sur vos deux
oreilles grâce à un nouveau
traitement chirurgical pour
les apnées du sommeil
Le Pr Daniel Rodenstein, pneumologue,
et le Pr Philippe Rombaux, chirurgien
ORL, mènent la première étude clinique
au monde pour valider un nouveau
traitement (mis au point par IMTHERA
Medical - USA) permettant de soigner
les patients souffrant du syndrome
d’apnées du sommeil. Ce nouveau
traitement est destiné aux patients
sévèrement atteints qui supportent
difficilement le traitement par masque
nasal et chez qui la chirurgie est peu
efficace. La technique consiste à stimuler le nerf hypoglosse – le nerf moteur
de la langue – via une électrode placée
dans le cou autour du tronc principal
du nerf, et connectée par voie chirurgicale à un boîtier implanté au niveau du
thorax. Le boîtier envoie une impulsion
dans l’électrode qui stimule le nerf de
la langue toute la nuit.
La stimulation via l’électrode sur le
nerf hypoglosse n’est pas douloureuse et n’interrompt pas le sommeil
du patient. Le patient reçoit une télécommande qui lui permet d’activer
le boîtier avant de se coucher et de
l’éteindre au lever.
Ce nouveau traitement est une
première mondiale.
Un nouveau quartier
opératoire pour
la chirurgie de jour
L’Hospiday, l’hôpital chirurgical de
jour, dispose aujourd’hui de son
propre quartier opératoire dernier
cri. Les patients sont désormais pris
en charge dans une structure dédiée
spécifiquement à la chirurgie de jour.
Le nouveau bloc opératoire composé
de quatre salles d’opération complète
les équipements de l’Hospiday (en
fonction depuis 2005) d’un accès et
d’une zone d’accueil propres, de trois
salles de préparation des patients,
d’une salle de réveil, de dix chambres
et d’une salle de repos (équipée de
six fauteuils). L’aménagement de ces
nouvelles salles permet de travailler
en flux tendus et de réduire au maximum le temps d’attente des patients.
Les nouvelles salles du bloc opératoire
ont été conçues sur la base d’un cahier
des charges respectant de nombreuses
contraintes techniques, ergonomiques,
hygiéniques et réglementaires, mais
aussi les desiderata des utilisateurs.
Cette belle réalisation est le fruit du
travail conjoint des équipes du Quartier
opératoire, de l’Hospiday et du Département technique.
Les techniques
de neurochirurgie
toujours plus précises
En collaboration avec les Services de
neurologie (Dr Elsankari) et de neuroradiologie (Pr Duprez), l’équipe de neurochirurgie a réactualisé une technique de
recalibrage de la charnière cranio-cervicale
associé à un amincissement de la duremère (une membrane dure et rigide qui
protège le cerveau et la moelle épinière)
dans le traitement des malformations de
Chiari symptomatiques.
Cette technique est également complétée par une étude de flux du liquide
céphalo-rachidien avant et après chaque
procédure afin d’apprécier de manière
objective et quantitative l’amélioration de
la circulation du liquide céphalo-rachidien
corrélé à la disparition de la symptomatologie ressentie par les patients.
>>>
« Je me rends régulièrement
aux Cliniques Saint-Luc,
notamment pour des
consultations suite à une
opération pratiquée sur
mon fils, et je suis toujours
agréablement surprise des
services supplémentaires
offerts chaque fois par votre
établissement. Merci à vous. »
Monique, Ciney
13
>>>
En collaboration avec le Service de
neuroradiologie (Pr Duprez, Pr Grandin), les neurochirurgiens ont pu établir
la faisabilité de plusieurs techniques :
• l’utilisation du Data Tensor
Imaging (DTI) qui permet de
reconstruire et d’identifier
l’anatomie interne du cerveau,
refoulée dans une lésion cérébrale
dans une zone de très haute
importance (zone cérébrale primaire
ou « zones sensibles ») ; • la comparaison de l’imagerie de
Les nouvelles salles
d’opération de l’Hospiday
sont polyvalentes et ont
été conçues sur un même
schéma : rationalisation
de l’espace, équipements
mobiles ou fixés au plafond
pour garantir un nettoyage
optimal, système de
vidéochirurgie intégré,
système multimédia, etc.
14
perfusion cérébrale en IRM
permettant de quantifier
la vascularisation d’une zone
pathologique par rapport à une
zone saine. Cette technique
permet de détecter les zones à
plus grande prolifération cellulaire
et de les extirper.
Les neurochirurgiens ont également
pu étudier de façon rétrospective les
facteurs permettant de prédire
les sites de récidive des tumeurs
cérébrales agressives après leur
ablation complète ;
• à noter encore la poursuite de
l’expertise de l’équipe dans
l’utilisation de l’IRM intra-opératoire
à haut champ 3.0 Tesla pour
l’ablation complète des tumeurs
cérébrales.
L’équipe de Neurochirurgie développe
également une technique d’endoscopie en 3D.
Pour vos belles dents
Le Service de stomatologie et chirurgie
maxillo-faciale et les Services de prothèse et de parodontologie collaborent
au sein d’une clinique multidisciplinaire d’implantologie orale.
L’objectif étant, dans ce secteur également, d’offrir au patient une prise
en charge multidisciplinaire.
Le Centre des malformations
vasculaires fête ses 20 ans
Le Centre des malformations vasculaires est un centre interdisciplinaire
de référence nationale et internationale.
Créé en 1991, il brasse à l’heure actuelle près de 2000 consultations par
an de patients atteints d’anomalies
vasculaires, communément appelées
« angiomes ».
Le Centre des malformations
vasculaires brasse près de
2000 consultations chaque
année.
Pour marquer ce vingtième anniversaire, les responsables du Centre ont
proposé un symposium pour les médecins, mais aussi pour les patients
et leurs proches.
« C’est un vrai plaisir
pour moi de pratiquer du
sport à Saint-Luc dans le
cadre d’un programme de
réadaptation par le sport
proposé par le Service
d’urologie. Le kiné qui
nous prend en charge
s’occupe très bien de
nous et connaît toutes
nos particularités. Outre
les bénéfices physiques,
les séances m’ont permis
de rencontrer d’autres
personnes dans le même
cas que moi et subissant
des symptômes identiques.
On a l’occasion d’en parler,
de se réconforter et aussi
de s’encourager les uns
les autres. Je recommande
vivement aux autres
patients d’y prendre part. »
Charles, Wavre
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Chapitre 5.
> Des projets innovants
pour les patients
Innover permet de proposer des soins et des services
toujours plus pointus et adaptés à chaque patient.
Les 5000 membres du personnel des Cliniques Saint-Luc
en sont conscients et proposent, chaque année,
de nombreux projets tous azimuts.
Ces initiatives, parfois personnelles, généralement
pluridisciplinaires, contribuent à améliorer la prise
en charge et le bien-être du patient.
A l’école de l’atopie,
les enfants apprennent
comment prendre soin
de leur peau.
Néonatologie :
l’hypothermie comme
technique de soins
Un nouveau Service
de gastroentérologie
pédiatrique
Depuis 2011, l’équipe du Service de
néonatologie pratique l’hypothermie
contrôlée en cas d’asphyxie périnatale.
Cette technique est utilisée pour lutter
contre les séquelles neurologiques et
améliorer le pronostic des tout petits ;
elle s’accompagne d’une surveillance
par électroencéphalogramme amplifié.
Pour prendre en charge les patients
de manière ciblée, un nouveau service a vu le jour sous la responsabilité
du Pr Etienne Sokal: le Service degastroentérologie pédiatrique. Le
Département de pédiatrie a par
ailleurs subi quelques modifications
en 2011 suite au départ à l’éméritat
des Prs Verellen et Moulin. Le Pr Christiane Vermylen a été nommée chef
du Département de pédiatrie et le Dr
Dominique Hermans, chef du Service
de pédiatrie générale.
L’infectiologie pédiatrique :
un nouveau secteur à Saint-Luc
Grâce à une bourse de la Fondation
Saint-Luc, le Dr Dimitri Van der Linden a
réalisé une spécialisation de deux ans
en maladies infectieuses pédiatriques
au CHU Sainte-Justine de Montréal (où
il a obtenu le diplôme d’infectiologuepédiatre en 2011). Durant son séjour au
Canada, le Dr Van der Linden a également réalisé un projet de recherche sur
le statut clinique, immunologique et
virologique d’adolescents infectés par
le VIH au moment de leur transfert en
clinique adulte.
De retour aux Cliniques Saint-Luc depuis août 2011, le Dr Van der Linden,
chef de clinique adjoint dans le Service
de pédiatrie générale, travaille comme
consultant en maladies infectieuses
pédiatriques et participe à la consultation des voyageurs.
L’infectiologie pédiatrique est une spécialité neuve à Saint-Luc et constitue
une niche qui se développe au sein du
Département de pédiatrie.
16
L’école de l’atopie
Près d’un enfant sur cinq souffre de
dermatite atopique. Pour informer les
enfants et leur apprendre à gérer au
quotidien cette maladie chronique de
la peau, les dermatologues de SaintLuc proposent « L’école de l’atopie ».
Il s’agit de réunions lors desquelles les
enfants et leurs parents ont l’opportunité de poser des questions sur le
sujet, de rencontrer et d’échanger leurs
réflexions avec d’autres personnes
concernées. Ces réunions sont supervisées par des dermatologues et des
infirmières.
Toujours dans le domaine de la dermatologie, une nouvelle consultation de
dermatologie pédiatrique est ouverte
depuis octobre 2011.
Garder la forme
aux Soins intensifs
Le Service des soins intensifs propose
aux patients de faire du sport durant
leur hospitalisation. Il s’agit de prévenir
la fonte musculaire et les complications
qui peuvent apparaître lors d’immobilisation prolongée, comme les ankyloses
et les raideurs articulaires.
Le but étant de ramener le patient le
plus vite possible vers le retour à la
maison. Ces machines font désormais
partie intégrante du programme de
réadaptation pour les patients hospitalisés aux Soins intensifs.
Pour éviter
que la douleur ne s’installe
Souffrir après une intervention chirurgicale est tout à fait normal et des
traitements adéquats sont prévus. Si
une douleur importante persiste, elle
pourrait évoluer vers une douleur chronique très invalidante.
Pour ne pas en arriver là, le Service
d’anesthésiologie vient de mettre en
place une nouvelle consultation de
douleurs transitionnelles. Objectif : faciliter la revalidation et la réinsertion
rapide dans la vie quotidienne après
une intervention chirurgicale.
Des soins tout en douceur
Depuis plus de six ans, Saint-Luc
s’inspire d’une thérapie aux origines
hollandaises : le snoezelen. Le terme
« snoezelen » provient de la contraction
de deux mots néerlandais : snoeffelen
et doezelen. « Snoeffelen » signifie « sentir, chercher et explorer » et « Doezelen »
signifie « se détendre, se relaxer et somnoler ».
Le snoezelen est utilisé depuis six ans
en Pédiatrie et, depuis 2011, en Gériatrie. Ce service propose un concept
différent : le « chariot snoezelen ». Ce
dernier contient différents accessoires :
un rétroprojecteur, un diffuseur d’huiles
essentielles, de la musique, un matelas
chauffant, de l’huile de massage à la lavande, etc. Il est utilisé lors des toilettes
matinales de patients souffrant de
confusion aiguë ou de diverses formes
de démences plus ou moins avancées.
Résultat, les toilettes se déroulent dans
un climat beaucoup plus agréable pour
le patient, mais aussi pour le personnel
soignant.
Pour garder la forme,
les kinésithérapeutes du
Service des soins intensifs
disposent de quatre
appareils permettant
aux patients alités en
permanence de pratiquer
une activité sportive.
L’équipe de l’Espace
Bien-Être s’agrandit
L’Espace Bien-Être (financé par la générosité des mécènes de la Fondation
Saint-Luc et de la Fondation Mimi)
est dédié aux patients du Centre du
Cancer. Les soins esthétiques et les
massages qui y sont proposés permettent d’améliorer leur bien-être et leur
qualité de vie pendant les traitements.
En 2011, une esthéticienne et une massothérapeute supplémentaires sont
venues renforcer l’équipe. L’Espace
Bien-Être peut désormais accueillir davantage de patients.
>>>
17
L’hypnose en obstétrique « Le jour de l’accouchement
fut une expérience
extraordinaire. J’ai laissé
mon corps se débattre
avec la douleur, je suis
partie dans mes zones de
confort mentales tout en
restant en connexion avec
mon bébé pour parcourir
avec lui le chemin vers la
naissance et l’accompagner
dans ses efforts pour
naître. Je remercie de tout
cœur Sabine [Peckel] et
Virginie [Douillet] pour la
magnifique expérience
qu’elles ont permis à mon
mari, mon bébé et moimême de vivre. »
T., Bruxelles
>>>
Les bienfaits de
l’aromathérapie
Depuis quelques mois, les infirmières
pédiatriques utilisent des huiles essentielles pour améliorer le confort et
le bien-être des petits patients. Dans
la majorité des cas, les huiles essentielles aident à calmer les angoisses,
à apaiser des douleurs ou encore
à améliorer le sommeil et le moral des enfants. Pour leur plus grand
plaisir… et celui de leurs parents.
Cette prise en charge originale, lancée
en Neurologie pédiatrique, a fait des
émules et est actuellement proposée
également aux enfants hospitalisés en
Hématologie-Oncologie pédiatrique.
Les infirmières ont été formées à l’utilisation de ces essences végétales et
des procédures particulières ont été
mises en place dans ces deux unités,
en collaboration étroite avec le corps
médical.
L’hypnose, une technique
qui se développe aux
Cliniques Saint-Luc
Rester zen avant, pendant
et après l’accouchement
Deux sages-femmes, Virginie Douillet
et Sabine Peckel, ont développé des
consultations en hypnose et dispensent des soins spécifiques sous
hypnose pour les mamans et futures
mamans, dans le Service d’obstétrique
en période prénatale, lors des séjours
dans le Service MIC (Maternal Intensive
Care), au bloc d’accouchement et après
l’accouchement.
Ce projet est né grâce à l’octroi d’une
18
bourse de la Fondation Saint-Luc qui
a permis à Virginie Douillet et Sabine Peckel de suivre une formation
spécifique en hypnose. Trois autres
sages-femmes ont également eu l’opportunité de suivre cette formation en
2011.
La chirurgie sous hypnose
Cette année encore, le Service d’anesthésie-réanimation a soutenu les
services chirurgicaux, médicaux interventionnels et d’imagerie dans la prise
en charge parfois complexe de leurs
patients. Un effort particulier a été engagé pour que ces patients bénéficient
de techniques anesthésiologiques les
plus adaptées pour leur réhabilitation
précoce. C’est le cas notamment de
l’hypnose qui permet au patient d’être
un acteur de sa prise en charge anesthésiologique.
Partagez ce que vous avez
sur le cœur
Parce que parler soulage, les
psychologues du Centre du Cancer
ont créé en 2011 des groupes de
paroles thématiques pour les patients
souffrant d’un cancer. Au cours de ces
réunions, les patients partagent leurs
expériences et ont la possibilité de
s’exprimer sur un thème déterminé par
le psychologue qui anime la réunion
du groupe. En 2012, cette initiative
fera l’objet d’un nouveau projet pilote
financé par le Plan National Cancer,
en vue de la généraliser sur le plan
national après évaluation. Les groupes
de paroles pour les proches de patients
se sont poursuivis en 2011.
Les paramédicaux et les
médecins de rhumatologie
ensemble au chevet
du patient
Le personnel paramédical (kinésithérapeutes et ergothérapeutes) et soignant (infirmières) et les médecins du
Service de rhumatologie travaillent
main dans la main pour le bien-être
de leurs patients. Ainsi, une nouvelle
fonction d’infirmière coordonnatrice
de soins pour la polyarthrite, assurée
par Philippine del Marmol, a été créée
sous la supervision du Pr Patrick Durez.
La création de cette fonction vise
l’amélioration de la prise en charge
pluridisciplinaire de cette maladie rhumatismale inflammatoire par l’éducation thérapeutique.
Philippine del Marmol est également
chargée d’améliorer l’adhésion au traitement, d’optimaliser les soins paramédicaux (kinésithérapie, ergothérapie), de coordonner les consultations
connexes, etc.
Autre nouveauté : le développement
d’une prise en charge spécifique de
la revalidation des patients souffrant
d’arthrite
chronique
(polyarthrite,
spondylarthrite, sclérodermie, etc.) par
Marie Avaux, kinésithérapeute, en étroite
collaboration avec le Service de médecine
physique et réadaptation motrice.
Enfin, le Dr Adrien Nzeusseu Toukap, chef
de clinique adjoint dans le Service de
rhumatologie, a ouvert une consultation
à la clinique Valida en janvier 2011. Les
patients du nord-ouest de Bruxelles
suivis auparavant à Saint-Luc bénéficient
désormais d’une prise en charge de
pointe, universitaire, près de chez eux.
L’embolie pulmonaire peut
se soigner à domicile
L’équipe des Urgences a participé à une
étude internationale et multicentrique
sur l’embolie pulmonaire. Publiés dans
la revue médicale The Lancet, les résultats indiquent que, désormais, certains
patients sélectionnés de manière
stricte pourront être traités à domicile
dès le diagnostic posé dans un service
d’urgences.
Le Service de psychiatrie
adulte œuvre à la
réinsertion sociale du
patient psychiatrique
La Belgique est le pays d’Europe où
l’on trouve le plus de lits psychiatriques ; les pouvoirs publics ont donc
souhaité rétablir l’équilibre en développant davantage les prises en charges
extra-hospitalières par des équipes
mobiles. Le Projet 107 porté par les Cliniques Saint-Luc et le Centre hospitalier
Jean Titeca (CHJT) a vu le jour dans ce
contexte de réforme des hôpitaux psychiatriques.
Concrètement, l’Unité de crise et d’urgences psychiatriques de Saint-Luc
(associée au Centre hospitalier Jean
Titeca) a mis sur pied une équipe mobile de crise pour la prise en charge
des patients en crise ou en décompensation psychiatrique. La mission
des psychiatres, psychologues, assistants sociaux et infirmiers qui la composent consiste à suivre à domicile
les patients qui nécessitent des soins
mais n’en sont pas demandeurs ou
>>>
Certains patients
psychiatriques peuvent
désormais bénéficier d’une
prise en charge à domicile
par les spécialistes de l’Unité
de crise du Service des
urgences.
19
Le patient gériatrique
n’est pas seulement âgé,
il est également à risque
de dénutrition, de déclin
fonctionnel, de troubles
cognitifs…
>>>
à leur proposer des alternatives à
une hospitalisation psychiatrique.
L’action de l’équipe mobile de crise
couvre la zone d’Evere, Haren, Auderghem, Schaerbeek, Saint-Josse et les
deux Woluwe.
Toujours dans le cadre du Projet 107,
une consultation à la demande d’un
tiers verra le jour en 2012. Cette
structure répondra aux demandes de
proches (parents, voisins, médecins)
d’une personne souffrant de troubles
psychiatriques et qui ne souhaite pas
recevoir de soins adaptés. L’entourage du patient pourra ainsi créer une
alliance avec les spécialistes de SaintLuc pour offrir une prise en charge
adaptée à la personne concernée.
Une collaboration a été mise en place
avec les associations d’usagers (Psytoyens) et de proches (Similes), dans
un même objectif : la réhabilitation sociale des patients psychiatriques.
L’oncogériatrie,
une approche spécifique
pour le patient gériatrique
souffrant d’un cancer
L’oncogériatrie est la prise en charge
spécifique et adaptée du patient gériatrique souffrant d’un cancer par un
binôme formé d’un oncologue et d’un
gériatre, en collaboration avec le médecin généraliste et l’ensemble des
acteurs impliqués dans l’évaluation de
l’état du patient et dans la conduite du
traitement. Le patient gériatrique présente, par rapport à un patient plus
jeune, un risque accru de différents
troubles tels que : dénutrition, déclin
fonctionnel, troubles cognitifs, etc.
La collaboration entre l’oncologue et
20
le gériatre est donc essentielle pour
sélectionner le traitement le plus approprié et anticiper les complications
potentielles liées à l’âge du patient.
L’oncogériatrie a pu se structurer au
sein du Centre du Cancer grâce à un
projet pilote financé par le Plan National Cancer, réalisé en partenariat avec
le CHU Mont-Godinne et la KU Leuven.
Le Centre du Cancer et le Service de
gériatrie de Saint-Luc souhaitent pérenniser cette activité sous la forme
d’une concertation multidisciplinaire
gérée par une infirmière coordinatrice
des soins en oncogériatrie. Ce poste
sera créé en 2012 grâce au soutien de
la Fondation Saint-Luc. La personne qui
l’occupera jouera le rôle de relais entre
les oncologues et les gériatres pour
déterminer à l’aide d’outils spécifiques
si une prise en charge gériatrique est
nécessaire, en plus des soins oncologiques. L’infirmière coordinatrice des
soins en oncogériatrie sera également
la personne de référence pour le patient. Ce travail sera réalisé avec la
collaboration des médecins cancérologues et les coordinateurs de soins en
oncologie (CSO) du Centre du Cancer.
Cancer : une nouvelle consultation multi-disciplinaire au
service des patient
Depuis de nombreuses années, cinq
consultations multidisciplinaires sont
ouvertes au sein du Centre du Cancer
(tumeurs du sein, gynécologiques,
des voies aérodigestives supérieures,
neurologiques et mélanomes). En
2011, une sixième consultation multidisciplinaire a été créée pour les
patients atteints de tumeurs du côlon
ou du rectum. Lors de cette consultation particulière, le médecin référent
du patient lui annonce le diagnostic
et le plan de traitement proposé en
concertation multidisciplinaire. Le patient a ainsi l’occasion de rencontrer
directement les médecins qui vont
se succéder dans la prise en charge
de son traitement, même si certains
traitements ne seront prévus que plusieurs semaines plus tard.
Cette opportunité est vécue très positivement par les patients. Rencontrer
les différents médecins et leur poser
des questions leur permet de diminuer
leur anxiété. Lors de cette annonce, le
patient rencontre également le CSO et
a la possibilité de rencontrer d’autres
paramédicaux (psychologues, diététiciennes...).
Gérer l’annonce
du diagnostic
En 2011, huit infirmières de l’Unité de
soins 73 (pneumologie et gastroentérologie) ont bénéficié d’une formation
à la communication avec les patients
atteints d’une maladie oncologique.
Cette formation leur permettra de
prendre du recul afin de mieux gérer
leurs émotions et apporter une aide
adéquate aux patients face à l’annonce
du diagnostic.
Quand la musique
s’invite à l’hopital
En collaboration avec l’ASBL Cerf-Volant, le Centre du Cancer a proposé
aux patients hospitalisés en Hématologie et en Oncologie médicale,
ainsi qu’à leurs familles, deux minis
concerts donnés par le violoniste
Claude Vonin. Ces concerts ont été retransmis en direct sur Télé Saint-Luc
afin que tous les patients hospitalisés au sein des Cliniques puissent en
bénéficier.
Collaboration tripartite
pour l’hémato-oncologie
médicale et la dialyse :
excellence médicale et
service de proximité
En mars 2011, les Cliniques
ont présenté «Si un jour je
meurs... Les soins palliatifs
s’exposent», une exposition
inédite sur le thème de la
fin de la vie et des soins
palliatifs. Cet événement a
entraîné le visiteur dans un
parcours initiatique conjugué
à la première personne et l’a
invité à se positionner sur les
problématiques soulevées par
la fin de vie et la mort.
L’exposition a été conçue en
Suisse. Chez nous, elle était
organisée par l’Unité de soins
continus et palliatifs des
Cliniques qui l’a adaptée à la
réalité belge.
La Clinique Notre-Dame de Grâce de
Gosselies, les Cliniques universitaires
Saint-Luc et le Grand Hôpital de Charleroi viennent de conclure deux accords
de collaboration importants dans le
domaine de la dialyse et de l’hématooncologie médicale. Un plus pour les
patients du nord de Charleroi et du sud
du Brabant wallon.
Les trois institutions ont signé deux
conventions de partenariat en néphrologie (pour l’hémodialyse) et en
hémato-oncologie médicale afin d’offrir
à Gosselies une prise en charge de proximité et de qualité aux patients du nord
de Charleroi et du sud du Brabant wallon.
En vertu de ces conventions, des
équipes médicales et soignantes des
Cliniques universitaires Saint-Luc et du
Grand Hôpital de Charleroi seront détachées à la Clinique Notre-Dame de
Grâce de Gosselies.
Cette collaboration tripartite est une
nouvelle déclinaison de l’accord de
partenariat conclu en 2008 entre la
Clinique Notre-Dame de Grâce et les
Cliniques universitaires Saint-Luc.
21
Chapitre 6.
> Des machines
au service des soins
Les robots font leur apparition dans de nombreux
secteurs de l’hôpital. On en retrouve en chirurgie, en
pharmacie, en réadaptation motrice, mais aussi pour
l’enseignement aux situations aiguës.
Ces machines « intelligentes » apportent un gain de
précision au personnel qui les utilise et permettent
de s’entraîner virtuellement avant d’entrer en salle
d’opération. Encore une fois, tout le bénéfice revient au
patient.
Saint-Luc à l’heure
des tablettes
Des tablettes électroniques mobiles
à l’usage du personnel soignant ont
fait leur apparition dans les unités de
soins. Un outil ultra pratique pour avoir
toujours à portée de main des informations soignantes et médicales à jour.
Ce matériel contribuera indirectement à
améliorer la qualité des soins et la tenue
du dossier patient.
Sept unités ont été équipées en 2011, soit
trente-trois tablettes.
Un nouvel appareil pour
extraire les cellules souches
Un automate appelé
CytoCare® a fait son apparition
à la Pharmacie. Il permet
de préparer, de manière
automatisée, les solutions de
chimiothérapie injectables.
Ce nouvel appareil de haute
précision vient épauler
l’équipe chargée de ces
préparations.
Saint-Luc a été le premier
hôpital en Belgique à acquérir
un robot CytoCare®.
22
Le Service d’hématologie et oncologie
pédiatrique a acquis, grâce à la Fondation Saint-Luc et à l’asbl Les Enfants de
Salus Sanguinis, une nouvelle machine
de prélèvement des cellules souches
périphériques ultra performante. Cette
technique est utilisée pour les patients
souffrant de cancer et qui ont besoin
d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques (un type de cellule à
l’origine de toutes les lignées de cellules sanguines).
Chirurgie laparoscopique :
la console des chirurgiens
Le Département de chirurgie dispose
d’un nouvel outil pédagogique hors
pair : le simulateur Simbionix. Grâce
à celui-ci, les médecins assistants
ont la possibilité de s’entraîner virtuellement avant d’opérer. Résultat :
des gestes plus précis, moins d’erreurs et un temps opératoire diminué.
Saint-Luc est le premier hôpital francophone de Belgique à faire l’acquisition
d’un tel appareil.
SILS te plaît
Récemment, l’équipe de chirurgie colorectale a appliqué avec succès une
nouvelle méthode d’intervention tout
à fait innovante (SILS) pour un plus
grand respect de l’intégrité corporelle.
Elle est en passe de se généraliser à
toute la chirurgie colorectale.
La technique SILS (Single Incision
Laparascopic Surgery) permet de réaliser des laparoscopies avec une seule
incision ; elle est utilisée pour les coloproctectomies totales et présente
des avantages immédiats non négligeables.
La cardiologie des enfants
En 2011, le Service de cardiologie
pédiatrique
a
développé
l’électrophysiologie pédiatrique, la
résonance
magnétique
nucléaire
cardiaque et l’ergospirométrie pédiatriques ainsi que les remplacements
valvulaires pulmonaires par voie percutanée.
Wall-E au Quartier opératoire
Les salles du Quartier opératoire et de
l’Hospiday (chirurgie de jour) ont été
équipées d’un chariot Be-Trace, surnommé
Wall-E, pour une meilleure gestion du
réapprovisionnement et de la traçabilité des médicaments d’anesthésie et
de chirurgie. Trois avantages majeurs
à ce nouveau dispositif : un réapprovisionnement optimal par la Pharmacie,
une facturation la plus exacte possible
et la traçabilité de tous les mouvements
de médicaments. Wall-E est un plus
également pour l’enregistrement des
attestations médicales et, à terme, des
prestations médicales.
L’essor de la chirurgie
mini invasive
Le Service de neurochirurgie utilise
le robot Artis Zeego de Siemens dans
la chirurgie du rachis lombaire. Cette
nouvelle technologie permet une assistance optimale dans la mise en
place des vis pédiculaires lors d’une
ostéosynthèse lombaire. Cette technologie est également utilisée pour le
contrôle per-opératoire après implantation des électrodes intracrâniennes
pour électroencéphalogramme invasif.
La chirurgie robot-assistée
prend son envol
Les Cliniques ont fait l’acquisition de la
nouvelle génération du robot Da Vinci®,
une interface comportant deux consoles
et quatre bras.
Le chirurgien dirige les opérations à
partir d’une console lui fournissant des
images 3D du site opératoire et le robot réplique intégralement les gestes
chirurgicaux. Par ailleurs, la double
console permet à deux chirurgiens de
travailler simultanément, ce qui fait de
cette interface un outil d’enseignement
et de formation pour les jeunes chirurgiens.
Le Da Vinci® se révèle être un apport
extraordinaire en termes de confort, de
qualité et de précision du geste chirurgical. A Saint-Luc, deux spécialités l’ont
déjà adoptée : la chirurgie cardiaque et
l’urologie.
Radiothérapie :
des rayons plus précis
Un second appareil de tomothérapie a
été installé dans les locaux flambants
neufs du Service de radiothérapie. Cet
appareil de haute technologie sculpte
la dose exacte de rayons tout en déterminant l’endroit précis où ils doivent
être administrés. Il offre ainsi un gain
en conformation en délivrant une dose
parfaitement adaptée à la tumeur tout
en épargnant encore plus les tissus
sains de voisinage.
Le chariot Be-trace,
surnommé Wall-E,
est utilisé au Quartier
opératoire. L’un de ses
avantages concerne
la traçabilité de tous
les mouvements de
médicaments.
Le Service de radiothérapie s’est également équipé d’un scanner ultra
performant conçu spécifiquement pour
les traitements par radiothérapie :
l’Aquilion LB de Toshiba. Saint-Luc a été
le premier à l’acquérir en Belgique, il
existe d’ailleurs moins de trente appareils de ce type en Europe.
23
Chapitre 7.
> Un patient informé
en vaut deux
Placer l’être humain et le malade au centre
de nos préoccupations constitue l’une des valeurs
fondamentales de notre institution.
Dans ce contexte, une attention constante doit être
portée à l’information donnée aux patients.
Ne dit-on pas « Un patient informé en vaut deux » ?
2400 abonnés reçoivent
chaque mois
la newsletter électronique
de Saint-Luc.
Et 130.000 personnes
ont consulté
sur www.saintluc.be.
e-M@g Saint-Luc :
la newsletter new look
qui vous dit tout
ce qu’il faut savoir !
La newsletter mensuelle des Cliniques
Saint-Luc a été relookée et son concept
revu et amélioré. Un dossier et différents articles liés aux événements des
Cliniques Saint-Luc sont traités chaque
mois à travers différentes rubriques.
e-M@g Saint-Luc est destiné à tous
ceux (patients, visiteurs, médecins,
etc.) que l’actualité des Cliniques intéresse.
Bienvenue à
« Nous vous remercions
pour votre travail et la
très riche documentation
que vous nous faites
partager. C’est un grand
pas pour nous, que de voir
le mot « stomisé » sortir de
l’ombre, dans un de vos
sujets d’e-M@g Saint-Luc. »
Natacha
24
Le Centre de Transplantation de l’UCL
lance une nouvelle newsletter semestrielle, VICTOR, à destination des
patients, de leurs familles, des spécialistes mais aussi de toute personne
intéressée par le sujet. Objectif : donner
plus de visibilité à ses activités et aux
problématiques touchant son domaine.
Dans son premier numéro, VICTOR
(pour « Vignette d’informations du
Centre de Transplantation d’organes »)
raconte l’histoire de la transplantation
dans le monde et à l’UCL et dresse un
portrait de l’actuel Centre de Transplantation qui exerce ses activités à
Saint-Luc et au CHU Mont-Godinne.
Le deuxième numéro sera consacré au
don d’organes et de tissus. On pourra
notamment y découvrir une nouvelle
fonction : le coordinateur local de dons
d’organes et de tissus. Sa mission ?
Détecter, sensibiliser et former les acteurs de terrain en collaboration avec
le centre de transplantation et le service de thérapie tissulaire et cellulaire.
Au nombre de trois à Saint-Luc, les
coordinateurs locaux de dons d’organes
et de tissus sont issus du Département
infirmier ; ils exercent leurs fonctions
aux Soins intensifs et aux Urgences.
Cette nouvelle fonction est une initiative du SPF Santé publique, prévue
au départ uniquement pour le Service des soins intensifs et qui, à
Saint-Luc, a été élargie aux Urgences.
VICTOR est disponible sur :
www.saintluc.be.
Découvrez la cardiologie
pédiatrique en quelques clics
Le Service de cardiologie pédiatrique a
lancé un site internet d’information aux
patients : www.cardiologiedesenfants.be.
Informatif, didactique et ludique, il vise
avant tout les familles des enfants diagnostiqués, mais aussi les médecins
généralistes ou pédiatres.
« Education cœur
et vaisseaux » : un site
internet qui vous informe
www.educationcoeur.be est le nouveau site éducatif développé par le
Département cardiovasculaire.
Il a pour objectif d’apporter aux patients et aux professionnels de la santé
un maximum d’informations dans le
domaine cardiovasculaire, que ce soit
en matière de prévention ou pour une
hospitalisation.
La création de ce site a été rendue possible grâce au soutien de la Fondation
Saint-Luc.
En dehors de ces actions ponctuelles,
le Carrefour santé propose toute l’année un grand nombre de brochures
d’informations concernant tous les domaines de la santé.
Expliquer la chirurgie de jour
aux enfants
Pour diminuer l’anxiété des enfants
envers les « blouses blanches » et démystifier l’univers hospitalier, le Service
d’anesthésie propose un film d’information aux enfants qui devront subir une
intervention chirurgicale à l’Hospiday.
Ce film a été réalisé par le Centre audiovisuel des Cliniques Saint-Luc.
Un Carrefour à ne pas manquer
Le Carrefour santé (situé dans le hall
principal de l’hôpital) est le lieu de
rendez-vous pour la promotion de la
santé au sein de l’institution. C’est là
que se déroulent la plupart des campagnes de sensibilisation.
En 2011, plus de 4400 personnes ont
bénéficié d’informations au sein du
Carrefour santé. Vingt-deux vitrines et
activités associées y ont été organisées
concernant, par exemple, l’hygiène
des mains, les vacances au soleil, les
tiques et insectes, l’allaitement maternel, le rhumatisme, le SIDA, etc.
Le coordonnateur de soins oncologiques (CSO) : le fil conducteur du patient
En place depuis de nombreuses années, la fonction de coordonnateur de
soins oncologiques (CSO) est centrale
au sein du Centre du Cancer de SaintLuc. Outre le médecin, le CSO est la
personne de référence pour le patient.
Il se positionne en véritable fil conducteur tout au long du parcours clinique,
depuis la mise au point diagnostique
jusqu’au suivi après le traitement. Il
assure une parfaite coordination entre
>>>
« Aujourd’hui, je regarde
notre « petite » famille et
je me dis que nous avons
vécu une sacrée aventure !
Merci à tous : gynécos, psys,
cardiologues, anesthésistes,
chirurgiens, intensivistes,
infirmiers et autres du
bloc, des soins intensifs,
du cathétérisme cardiaque,
l’unité de soins 91... Et
un merci tout particulier
aux trois infirmiers qui ont
participé à la réparation
du « P’tit cœur à l’envers »
de mon fils Félix. Merci
enfin aux formidables
« mamans » qui se sont
occupées de lui, de jour
comme de nuit. Je ne
pourrai pas les citer toutes,
mais moi qui ne suis pas
physionomiste, je me
souviens de chaque
visage ! »
Audrey à propos de
l’intervention chirurgicale de
Félix, son bébé de quelques
jours à peine
25
« J’ai découvert Saint-Luc
dans des circonstances
pénibles, lorsque mon mari
a été admis aux Urgences
suite à une paralysie du
côté droit. Verdict après
de nombreux examens:
lymphome au cerveau. Le
monde s’écroule autour de
notre famille. Les séjours à
Saint-Luc ont commencé.
Saint-Luc est devenue notre
seconde résidence. Mon
mari a beaucoup apprécié
ses séjours à Saint-Luc. Il
s’y sentait était bien et en
en sécurité. Il faisait totale
confiance aux médecins,
aux infirmiers et au corps
médical.
Aujourd’hui tout va bien, le
lymphome a disparu ! Mon
mari a été pris en charge
par une équipe formidable.
Merci ! Je vous souhaite
une bonne continuation à
tous, notre vie est entre vos
mains. »
Fadia
>>>
les différentes spécialités médicales
et organise le planning des examens
et des traitements afin d’optimiser la
prise en charge. Disponible pour répondre à toutes les questions que le
patient ou ses proches peuvent se
poser, le CSO évalue les différents besoins des patients dès l’annonce du
diagnostic et les réoriente si nécessaire vers différents paramédicaux.
Son rôle de coordination ne se limite
pas à l’hôpital; il établit aussi des
contacts avec les patients à domicile,
avec le médecin traitant et le médecin
spécialiste référent dans le but d’optimaliser la prise en charge par une
bonne transmission des informations.
En 2011, les CSO ont mis en place
un entretien structuré, basé sur un
guide prédéfini, afin d’aborder systématiquement cinq thématiques
essentielles pour le patient. Ils évaluent la bonne compréhension du
patient par rapport à la maladie et
au traitement, mais aussi son vécu
Près de 20 coordonnateurs
de soins oncologiques (CSO)
suivent chaque année 2800
nouveaux patients.
26
par rapport à l’annonce du diagnostic et à ses implications. Enfin, ils
évaluent l’environnement du patient
(bénéficie-t-il de soutiens ou est-il
isolé ?) ainsi que ses besoins en aide
paramédicale. Cet entretien est également l’occasion de briser certaines
idées reçues, concernant notamment
la toxicité de certains traitements. Le
guide d’entretien utilisé a été créé
par les CSO sur base de la littérature
scientifique et de diverses formations.
Les patients reçoivent énormément
d’informations, que ce soit de l’équipe
soignante, d’associations de patients
ou encore des informations récoltées
sur internet. Afin de clarifier et structurer cette information, les CSO ont
lancé un projet pilote sous la forme
d’une farde compartimentée dans
laquelle se retrouve l’essentiel de
l’information que le patient doit avoir
sous la main. Cela reprend des informations pratiques (listes d’adresses
et de numéros de téléphones), médicales (planning des traitements) et
paramédicales adaptées à sa pathologie. Ce dernier peut également y
conserver les nombreux documents
qu’il reçoit tout au long de son parcours de soins au sein du Centre du
Cancer.
Cette farde est actuellement testée
dans les groupes multidisciplinaires
qui prennent en charge les patients
atteints de mélanomes, de cancers
gynécologiques, du poumon, du sein
et du côlon.
Pour les patients nécessitant un traitement moins complexe, les CSO
ont conçu un feuillet contenant uniquement les informations pratiques
nécessaires à leur prise en charge.
Les infirmières ont de la
ressource
Au sein des unités de soins des Cliniques Saint-Luc, de nombreuses
infirmières ressources apportent leur
savoir-faire dans de nombreuses disciplines.
• Douleur aiguë adulte et pédiatrique
• Douleur chronique
« Trois ans et toujours
pas de bébé à l’horizon...
Le diagnostic tombe : je
souffre d’endométriose.
Ma gynécologue me
conseille d’être prise en
charge à Saint-Luc. Quel
professionnalisme ! Je me
suis vite sentie en confiance
car j’étais entre de bonnes
mains!
Après de nombreux
examens et trois
interventions chirurgicales,
le médecin m’a annoncé
qu’il serait possible de
mener une grossesse
naturellement dans les
prochains mois. Mais les
mois ont passé et toujours
rien... Mais j’y crois! Je
tiens à remercier toute
l’équipe pour son sérieux,
sa patience et son sens de
l’écoute! »
Concetta, La Louvière
• Hémophilie et anticoagulation
• Stomathérapie
• Urologie - incontinence urinaire
• Nutrition artificielle
• Diabétologie pédiatrique
• Diabétologie adulte
• Centre neuromusculaire
• Sclérose en plaques
• Mucoviscidose
• Insuffisance cardiaque
• Soins des plaies
Il a été démontré que, suite
à la consultation d’annonce
d’un cancer, le patient ne
retient qu’une partie des
informations fournies par le
médecin. L’accompagnement
personnalisé et systématique
par les coordonnateurs de
soins oncologiques se révèle
dès lors indispensable.
27
Chapitre 8. > Recherche clinique :
travailler aux traitements de demain
Proposer de nouveaux traitements aux patients
nécessite des années de recherche d’abord
fondamentale, c’est-à-dire en laboratoire ou sur des
modèles animaux, puis clinique sur des personnes
volontaires. Lorsque ces essais cliniques sont concluants,
le nouveau traitement peut être proposé à tous les
patients qui en ont besoin. Ce chapitre propose un
aperçu de quelques projets de recherche menés en
2011 à Saint-Luc.
La recherche progresse sur
le front des allergies
Combattre les allergies sur tous
les fronts
Les allergies constituent un réel problème de santé publique. Le nombre
de personnes concernées augmente
sans cesse. Le Service de dermatologie
est donc très actif en ce qui concerne la
prise en charge des patients allergiques,
leur éducation, la formation des soignants et, bien entendu, la recherche.
L’allergie à la cortisone, un comble
en allergologie…
Le projet Cristall tente
d’identifier individuellement
et précocement les sujets
susceptibles de développer
des allergies. Les premiers
résultats sont encourageants.
28
Le Dr Marie Baeck, dermatologue,
a présenté en 2011 sa thèse sur ses
travaux concernant l’allergie aux corticoïdes, médicaments couramment
utilisés pour traiter… les allergies. Ces
recherches ont impliqué plusieurs collaborations en Belgique (KULeuven) et
à l’étranger (Lyon) pour en étudier au
mieux les caractéristiques cliniques,
immunitaires et moléculaires, et ont
mené à une nouvelle classification de
l’allergie à ces médicaments qui fera
sans doute référence à l’avenir.
Prédire les allergies grâce à une
boule de Cristall
L’étude Cristall (lancée en 2007 par le
Pr Etienne Sokal, aujourd’hui chef du
Service de gastroentérologie pédiatrique) s’est poursuivie en 2011. Il s’agit
de mieux connaître le mécanisme des
allergies et surtout d’en définir les critères de risque d’apparition.
L’objectif principal du projet, piloté par
le Pr Françoise Smets, pédiatre, est
d’étudier et de caractériser les facteurs
immunologiques associés au développement d’une allergie, afin de pouvoir
identifier individuellement et précocement les sujets à risque.
L’étude Cristall démarre dès la naissance du nourrisson et se termine à
l’âge de cinq ans.
Les premiers résultats montrent des
différences dans le profil immunitaire
de ces enfants, qui devraient faire
l’objet d’une première publication
scientifique.
Des tests d’allergie tout en douceur
En collaboration avec l’Institut de Recherche Expérimentale et Clinique de
l’UCL (IREC), un programme de recherche est en cours sur la mise au
point d’un nouveau test d’allergie in
vitro qui pourrait aboutir à la suppression du prick test (baptisé tests ELISA)
et son remplacement par une simple
prise de sang.
Actuellement, le prick test sert à déterminer si le patient présente une
sensibilisation allergique à un élément
donné (aliment, substance présente
dans l’environnement tel que pollens,
acariens, poils d’animaux, médicament, venin de guêpe, d’abeille) due
à une réaction immunitaire (c’est-àdire faisant intervenir des anticorps
et/ou des cellules spécifiques dirigés
contre cet allergène).
En pratique, le dermatologue pique
dans l’épiderme (du bras ou du dos) à
travers une goutte d’allergène et observe la réaction cutanée immédiate.
Le Dr Sophie Gohy, en fin de formation
en pneumologie, a initié en 2011 ses
recherches sur la régulation du transport d’IgA (un anticorps qui joue un
rôle important dans l’immunité des
muqueuses) dans les bronches de patients atteints de bronchite chronique
obstructive, grâce à une bourse de
l’université (UCL-FSR).
Les fondements de l’allergie
et de l’inflammation pulmonaire
De l’espoir pour le
mélanome Le laboratoire de pneumo-allergologie
du Pr Charles Pilette a poursuivi ses
recherches pour tenter de comprendre
en quoi et pourquoi les cellules dendritiques (les cellules qui reconnaissent
les allergènes et activent le système
immunitaire) diffèrent de celles de sujets sans allergie.
Le Dr Chong Shen, scientifique engagé
en 2010 grâce à un mandat de l’IREC,
s’investit dans ces recherches, ainsi
que le Dr Antoine Froidure, assistant en
pneumologie qui a démarré en 2011
un doctorat sur ce sujet grâce à un
mandat de la Fondation Saint-Luc.
Enfin, Jonathan Mouthuy, kinésithérapeute, a publié en 2011 dans
l’American Journal of Respiratory and
Critical Care Medicine ses travaux de
doctorat montrant qu’une forme d’allergie locale est présente dans les
bronches de patients asthmatiques
sans signes d’allergie aux autres tests
(cutanés et sanguins).
Des essais cliniques sont en cours sur
le mélanome. De nouvelles molécules
utilisées dans le cadre d’un traitement
du mélanome métastasé sont testées.
Des chercheurs du Service d’hématologie et oncologie pédiatrique
poursuivent, en collaboration avec le
Service de cardiologie, ont entamé un
projet de recherche étudiant les effets
néfastes des chimiothérapies sur la
fonction cardiaque. Ce projet est soutenu par le FNRS et le Télévie.
>>>
« Je suis en traitement à
Saint-Luc depuis 2007. Je
tiens encore à vous dire
combien je suis satisfaite
de tous vos services, mais
aussi pour la gentillesse, la
compréhension, l’assistance
et surtout la grande qualité
des interventions.
Merci à toute l’équipe de
l’Unité 53 qui est devenue
ma deuxième famille. »
Gilberte, Jambes
29
« Quand j’ai rencontré le
groupe musical « Bring me
the horizon », je n’avais
qu’une envie : les remercier
pour tout le bien qu’ils m’ont
apporté dans mes moments
difficiles. De nombreuses fois
dans ma vie, j’ai eu envie
de crier. Je ne pouvais pas,
alors, Oliver, le chanteur, le
faisait pour moi à travers ses
chansons. Je les ai remerciés
pour la force qu’ils m’ont
transmise durant toutes ces
années. J’ai pu parler avec
chaque membre du groupe,
leur offrir une chanson que
j’avais écrite et qui parlait de
mon histoire. Merci à toute
l’équipe de l’Unité 62 qui m’a
permis de réaliser mon rêve
le plus cher ! »
Sara, une jeune patiente
30
>>>
La chirurgie maxillo-faciale
de Saint-Luc, un domaine
méconnu qui progresse
La chirurgie maxillo-faciale est une
jeune spécialité chirurgicale pour les
pathologies s’étendant aux confins
cranio-faciaux ou drainées dans le
cou. Les pathologies traitées au sein
du Service de stomatologie et de
chirurgie maxillo-faciale de Saint-Luc
se situent aussi bien au niveau des
glandes salivaires que des orbites, en
passant par les structures osseuses cranio-maxillo-faciales, les articulations
temporo-mandibulaires, le revêtement
muqueux de la cavité orale et ses
annexes.
C’est pourquoi, conformément aux
directives européennes, le candidat
spécialiste doit être détenteur des diplômes de médecine et de dentisterie,
ce qui en fait, en Belgique, la spécialisation médico-chirurgicale la plus longue.
Au sein du Service de chirurgie maxillofaciale de Saint-Luc, quatre médecins
en cours de spécialisation MACCS, un
kinésithérapeute et un dentiste ont
participé aux travaux de recherche sur
les applications 3D en chirurgie orale et
maxillo-faciale et sur la validation des
mesures avec le Cone Beam CT, une
machine de prototypage rapide basé
sur l’impression 3D des modèles médicaux physiques.
Les enfants souffrent aussi
du diabète
Le Dr Philippe Lysy a rejoint l’équipe
d’Endocrinologie pédiatrique après
un séjour à la Harvard Medical School de Boston où il a pu identifier de
nouvelles sources de cellules β du
pancréas, dérivées des canaux pancréatiques humains.
Clinicien-chercheur, le Dr Lysy partage actuellement son temps entre
son travail clinique et ses travaux de
recherche au sein du laboratoire de pédiatrie, avec le soutien de l’IREC.
Les chercheurs de l’UCL collaborent
avec leurs confrères de l’Université de
Harvard, du Massachusetts Institute
of Technology (MIT, Cambridge) ainsi
que de l’Université de Chicago afin
de développer des techniques de reprogrammation et différenciation en
cellules du pancréas, afin de proposer
de nouvelles stratégies de traitement
du diabète.
Neurochirurgie et thérapie
cellulaire
En association avec le Centre de
thérapie tissulaire et cellulaire du
Dr Denis Dufrane, les neurochirurgiens ont débuté une étude sur la
qualité de la fusion après arthrodèse
lombaire (une intervention chirurgicale pour bloquer définitivement une
ou plusieurs des articulations intervertébrales de la colonne lombaire)
en utilisant des autogreffes d’os dérivés de cellules souches isolées à
partir de cellules graisseuses du patient.
L’équipe de neurochirurgie réalise par
ailleurs une étude avec le Dr Khanh
Tran Duy, ingénieur à l’UCL, pour la
confection d’implants sur mesure à
l’aide d’un programme informatique,
afin de corriger les malformations osseuses crâniennes importantes.
VIH : la piste génétique
L’infection VIH est une pathologie chronique dont on ne guérit pas encore…
Une prise en charge correcte des patients séropositifs n’est donc possible
que si des spécialistes suivent ces
évolutions et actualisent leur savoir
en permanence. Un défi que relève au
quotidien le Centre de prise en charge
VIH des Cliniques universitaires SaintLuc. « Le VIH, virus à l’origine du sida,
mute en permanence et peut très facilement devenir résistant au traitement
», explique le Pr Bernard Vandercam,
médecin responsable du Centre de
prise en charge VIH des Cliniques universitaires Saint-Luc.
« Et s’il y a résistance, il faut de nouvelles molécules antivirales. C’est la
seule chance pour les patients! »
Les études cliniques entreprises au sein
du Centre de référence explorent donc
de nouvelles pistes. À la clé? De nouvelles classes de médicaments, mais
également d’autres approches thérapeutiques. En bref, des traitements
plus efficaces et avec moins d’effets
secondaires (nausées, diarrhées, etc.).
Le Centre suit un millier de patients.
Sur quoi travaillent les chercheurs
de Saint-Luc ?
Le Centre de prise en charge VIH de
Saint-Luc collabore avec le Pr Vincent
Haufroid (Laboratoire de pharmacologie de l’UCL) dans le cadre d’études en
pharmacogénétique et avec le Laboratoire de virologie du Pr Patrick Goubau.
Les médecins du Centre travaillent
également avec Jean Ruelle, chargé de
recherche à l’Institut de Recherche Expérimentale et Clinique (IREC) de l’UCL,
qui mène des recherches sur le HIV-2
(un virus HIV localisé principalement
en Afrique de l’ouest), la détermination des charges virales, les génotypes
(c’est-à-dire la composition génétique
du virus) et les tropismes du virus (une
tendance du virus à utiliser l’un des
deux co-récepteurs situés à la surface
des cellules qu’il cible pour y pénétrer).
L’espoir? Découvrir si le traitement peut
être adapté et optimisé en fonction de
certains traits génétiques. Il serait alors
possible, en modifiant les doses, d’obtenir une plus grande concentration de
médicament directement dans les globules blancs, là où se niche le virus. Ce
qui rendrait le traitement plus performant.
L’infection par
le VIH ne recule
pas. Malgré les
nombreuses
campagnes
de prévention,
le nombre d’infections
diagnostiquées ne cesse
d’augmenter. La prévention
et surtout la recherche
demeurent dès lors plus
que jamais d’actualité pour
les médecins du Centre
de prise en charge VIH
de Saint-Luc. En Belgique,
1196 infections par le VIH
ont été diagnostiquées en
2010, ce qui correspond à
110 nouveaux diagnostics
par million d’habitants. C’est
au cours de la période de
2008 à 2010 que le nombre
le plus élevé de nouveaux
diagnostics VIH par an ont
été enregistrés depuis le
début de l’épidémie, avec
notamment 1093 infections
diagnostiquées en 2008
et 1135 en 2009. Au cours
de l’année 2010, 11.984
patients infectés par le VIH
ont été suivis médicalement
en Belgique, soit une
augmentation de 941 unités
par rapport à 2009 (+ 8,5%).
Au niveau mondial, 34
millions d’infections VIH
ont été dénombrées en
2010, dont 2,7 millions de
nouvelles infections (soit
une diminution de 21% par
rapport au pic de 1997) et
1,8 millions de décès.
31
Chapitre 9.
> Enseigner, la troisième mission des
Cliniques universitaires Saint-Luc
En tant qu’hôpital académique de l’Université
catholique de Louvain, les Cliniques universitaires
Saint-Luc affirment leur appartenance à la
communauté universitaire UCL. Les Cliniques
partagent avec l’université les missions
d’enseignement et de recherche.
Un laboratoire pour
apprendre la chirurgie ORL
oro-maxillo-faciale
Un laboratoire de chirurgie
expérimentale de la base
du crâne et de l’oreille a été
implémenté, en partenariat
avec le Pr Benoît Lengelé,
chirurgien plasticien, et la
firme Cochlear. Ce centre
de développement des
compétences (skill center)
est utilisé pour enseigner la
chirurgie oro-maxillo-faciale
(ORL).
Ranimer des mannequins
Face à un patient en situation critique,
l’efficacité est primordiale. Mais comment agir vite et bien lorsque l’on est
peu expérimenté ? La solution : s’entraîner avec un mannequin « intelligent »
capable de mimer des situations aiguës
habituelles telles qu’une détresse respiratoire.
Les médecins en formation dans le
Service d’anesthésiologie ainsi que
le personnel infirmier bénéficient de
formations hebdomadaires spécifiquement orientées « médecine aigüe » sur
ces « poupées intelligentes de simulation ». Ces mannequins ont pu être
acquis grâce au soutien de la Fondation
Saint-Luc.
Le delirium, un syndrome
gériatrique méconnu
Les médecins gériatres de Saint-Luc
ont créé un poster sur le delirium pour
présentation lors du congrès 2011 de
la European Union Geriatric Medicine
Society. Cet outil didactique avait pour
objectif d’informer la communauté
médicale sur ce trouble méconnu.
Le delirium touche les patients gériatriques et consiste en un épisode
aigu et brutal de troubles cognitifs
avec des conséquences lourdes en
termes d’hospitalisation. Le delirium
est toujours lié à une cause bien précise
(changement brutal d’environnement,
changement de médicaments, infection
urinaire, intervention chirurgicale…).
Pour le traiter, il suffit, en général, de
traiter la cause.
32
Outre la création d’un poster, l’équipe de
gériatrie a lancé un projet de recherche
en collaboration avec l’équipe de liaison
afin de mieux connaître – et donc mieux
traiter – ce syndrome gériatrique.
Le Service de dermatologie
partage son savoir
Au sein des Cliniques, de nouveaux
cours sont dispensés par les dermatologues aux infirmières stomathérapeutes
qui prennent en charge les personnes
portant une stomie, c’est-à-dire une déviation chirurgicale d’un conduit naturel
lorsque ce dernier ne peut plus remplir
son rôle. Une poche est généralement
raccordée à la stomie pour recueillir, par
exemple, l’urine ou les selles.
Des cours sont également dispensés par
les dermatologues de Saint-Luc à des
médecins du Parlement, à la médecine
du travail, aux médecins généralistes,
à des dermatologues en Afrique et à
Cuba.
Un groupe d’allergologie a vu le jour au
sein des Cliniques Saint-Luc. Ce groupe
vise à promouvoir et à enseigner l’allergologie au sens large, en collaboration
avec les Services de pneumologie, de
pédiatrie et d’ORL.
Centre de l’allergie :
l’importance de proposer
une formation continuée
En matière de formation continue, le
cours à option d’allergologie clinique a
remporté un grand enthousiasme auprès des étudiants en médecine, avec
plus de quarante participants.
Une formation continuée en allergologie alimentaire destinée aux
diététiciens a été mise sur pied en
2011 à l’initiative du Dr Françoise Pirson. Elle sera dispensée dès janvier
2012 par une dizaine de médecins
allergologues des différentes universités francophones, en partenariat avec
des diététiciens des hautes écoles
de Bruxelles déjà impliqués dans
la prise en charge de patients atteints d’hypersensibilité alimentaire.
Le programme a été reconnu par la
Communauté Française et est valorisé
par une attestation.
Ce cursus est une initiative fédérale
qui regroupe trois universités belges :
la KUL (Pr Jacobs), la UGent (Pr Aps) et
l’UCL (Pr Olszewski), ainsi que l’Agence
Fédérale de Contrôle Nucléaire dans
le but de former les utilisateurs à
cette nouvelle technologie d’imagerie
médicale. Un premier fellowship en
oncologie orale et maxillo-faciale (Dr
De Ceulaer, KUL) au sein de la Communauté française a pu débuter.
Par ailleurs, le cours et l’examen sur
les pathologies oro-faciales pour futurs
dentistes a été entièrement « intégré »
avec les enseignants d’anatomie pathologique, de dermatologie et de
stomatologie-chirurgie maxillo-faciale.
La 3D, l’avenir de la
chirurgie maxillo-faciale
Le Centre du Cancer attire
les spécialistes du monde
entier
Un certificat pour devenir CSO
Le Pr Raphael Olszewski a mis sur
pied une formation sur l’utilisation du
Cone Beam CT, une machine de prototypage rapide basé sur l’impression
3D des modèles médicaux physiques.
Avec cet équipement, le Dr Olszewski
souhaite développer – et surtout valider – scientifiquement des modèles
physiques 3D permettant de fabriquer des guides chirurgicaux pour les
opérations des malformations des mâchoires (la chirurgie orthognathique)
et la reconstruction osseuse après résection oncologique. Les modèles 3D
constituent en effet un moyen idéal
de transfert de planning préopératoire
en salle d’opération et améliorent très
sensiblement les résultats anatomiques
et fonctionnels de telles interventions.
En 2011, le Centre du Cancer a accueilli
une nouvelle « fellow » pour un programme de deux ans, combinant
activité clinique et recherche. Le Dr
Dorris Velasco vient de la République
des Philippines où elle a obtenu son
diplôme de médecin spécialiste en
ORL. Le Dr Velasco a choisi le Centre
du Cancer pour se spécialiser en chirurgie cancérologique cervico-faciale et
est le cinquième fellow à avoir choisi
le Centre du Cancer pour se spécialiser
dans un domaine particulier.
Les programmes de fellowship constituent une reconnaissance du niveau
d’excellence des soins proposés et des
techniques utilisées par les spécialistes
du Centre du Cancer.
La fonction centrale et
incontournable au Centre
du Cancer qu’est le
coordonnateur de soins
oncologiques (CSO) est
désormais inscrite au
programme de cours
de l’Institut Supérieur
d’Enseignement Infirmier
(ISEI). Ce certificat pour les
fonctions de coordonnateurs
de soins en oncologie (CSO)
et en recherche médicale
(CRCM) a rassemblé trente
participants en 2011.
33
Chapitre 10. > Les collaborateurs de Saint-Luc
et de l’UCL distingués en Belgique et à l’étranger
Cette année encore, de nombreux collaborateurs des
Cliniques universitaires Saint-Luc ont été récompensés
pour leurs travaux de recherche ou leur pratique
clinique au chevet des patients. Ces prix illustrent à
nouveau le niveau d’excellence atteint par les Cliniques
universitaires Saint-Luc.
Belle reconnaissance pour
la chirurgie cardiovasculaire
>
« A l’annonce de mon
hospitalisation à Saint-Luc,
je pensais entrer dans un
lieu de souffrance. A ma
sortie, j’ai quitté un lieu de
vie!
J’ai été fasciné par cette
orchestration de savoirs
et de compétences autour
de ma petite personne.
Professionnalisme et
respect sont les deux
caractéristiques qui m’ont
le plus frappé lors de
mon séjour. Pas de «on»
ou de «tu». Rien que des
«Monsieur, vous» qui sont
des plus appréciables
lorsque l’on se reflète à
soi-même une image
diminuée... »
François, 42 ans, Bruxelles
34
Lors du 25ème congrès annuel de l’European Association for cardiothoracic
surgery (EACTS), le plus grand congrès
mondial de cette discipline, le Dr
Laurent de Kerchove, boursier de la
Fondation Saint-Luc cette année, a reçu
le prix “ C. Walton Lillehei Young Investigator’s Award ” pour ses travaux de
recherche en chirurgie valvulaire.
Par ce prix, c’est l’ensemble du Service
de chirurgie cardiovasculaire et thoracique de Saint-Luc qui s’est distingué.
>
Prix Beltox
Sandra Lo Re, doctorante au sein de
l’Institut de recherche expérimentale
clinique (IREC), a reçu le premier prix du
concours organisé par la société belge
de toxicologie et écotoxicologie, Beltox.
>
Prix Lambertine Lacroix
Le prix Lambertine Lacroix (15 000
euros) décerné par le FNRS a été
attribué au Pr Olivier Feron (IREC) pour
ses recherches en cancérologie et
au Pr Mikka Vikkula (coordinateur du
Centre de génétique humaine) pour ses
travaux en cardiologie.
>
BioWin Days et Sofrot
Paul Laurent, médecin en cours de
spécialisation à l’IREC, a remporté le
prix du meilleur poster lors des BioWin
Days (Louvain-la-Neuve) et l’award de
la meilleure présentation à la Sofrot
(Société française de recherche en
orthopédie et traumatologie) à Paris.
Ces prix lui ont été remis pour ses
recherches sur les assistances à la
chirurgie des tumeurs osseuses.
Prix de l’Association
francophone de
psychiatrie de liaison
>
Le Dr Antoine Maisin, médecin en
cours de spécialisation au Service de
psychiatrie de liaison des Cliniques
Saint-Luc, a reçu le prix de l’Association
francophone de psychiatrie de liaison
pour son travail intitulé « Et si l’hôpital
se préoccupait des patients alcooliques
qui résident en ses murs ? ». L’étude
d’Antoine Maisin s’est intéressée à la
souffrance des équipes soignantes
face aux patients présentant une
problématique alcoolique et invite à
réfléchir à la prise en charge de ces
patients hospitalisés.
Fonds de Biotechnologie
Research Awards 2011
for the Best Research on
Advanced Therapies
>
Le Dr Denis Dufrane, Coordonnateur du
centre de thérapie tissulaire et cellulaire, a reçu le prix spécial du jury de
la Fédération Wallonie-Bruxelles pour
le Fonds de Biotechnologie Research
Awards 2011 for the Best Research
on Advanced Therapies. Ce prix lui a
été attribué pour ses recherches de
pointe menée dans la greffe d’îlots
pancréatiques encapsulés (traitement
du diabète) et les greffes de cellules
souches adipeuses ostéo-différenciées
(pour la reconstruction osseuse).
>
Prix Suzanne et Liliane
Chermanne de l’Académie
Royale de Médecine
développer ensuite un programme de
cryopréservation et de transplantation
ovariennes au Brigham and Women’s
Hospital de Boston.
Le Prix Suzanne et Liliane Chermanne
de l’Académie Royale de Médecine
a été attribué par l’Académie Royale
de Médecine au Pr Bernard Lauwerys
(Service de rhumatologie) pour ses travaux visant à identifier des nouveaux
marqueurs diagnostiques et pronostiques dans la polyarthrite rhumatoïde.
A l’issue de cette semaine passée aux
Cliniques, les médecins d’Harvard ont
remis la médaille d’or de la prestigieuse
université américaine au Pr Donnez en
reconnaissance de ses brillants travaux.
« Lors de son séjour parmi nous, le Pr
A. Gargiulo nous a affirmé que c’était
la première fois de sa carrière à Harvard qu’il se déplaçait pour apprendre
et non pour enseigner », se souvient le
Pr Marie-Madeleine Dolmans, membre
de l’équipe du Pr Donnez.
> Participation aux sociétés
scientifiques
Jan Lerut, professeur au Service de
chirurgie et transplantation abdominale des Cliniques Saint-Luc, a été élu
membre du Conseil restreint de l’International Liver Transplant Society ainsi
que membre honoraire de l’International College of Surgeons. Deux entités
au top de la chirurgie et de la transplantation hépatique.
L’université d’Harvard
décerne une médaille d’or
au Pr Jacques Donnez
>
Le Pr Jacques Donnez, chef du Service
de gynécologie et andrologie des Cliniques universitaires Saint-Luc, et son
équipe ont reçu la visite de l’équipe de
gynécologie-obstétrique de l’Université
d’Harvard (Boston, USA). Les confrères
américains du Pr Donnez ont passé une
semaine au sein du Service de gynécologie et du laboratoire de recherche de
l’éminent gynécologue belge afin de
prendre connaissance de ses travaux et
Une telle reconnaissance internationale est suffisamment rare que pour
être soulignée.
La chirurgie maxillofaciale de Saint-Luc
reconnue par ses pairs
>
Le laboratoire OMFS (Oro-Maxillo-Facial
Surgery) de la Société Royale Belge de
Stomatologie et de Chirurgie MaxilloFaciale a produit, sur invitation, une
revue de littérature sur le thème des
recherches du Pr Raphael Olszewski.
« Pour avoir été à de
nombreuses reprises, mon
épouse et moi-même,
patients consultants ou
hospitalisés, je souhaiterais
remercier chaque membre
du personnel avec qui
nous avons été en contact
pour sa gentillesse, son
efficacité et sa conscience
professionnelle. »
Raymond, Braine-l’Alleud
35
Chapitre 11. > La Fondation Saint-Luc a récolté plus
de 2 millions d’euros au profit de la recherche en 2011
La Fondation Saint-Luc, fondation d’utilité publique,
conforte l’excellence au sein des Cliniques universitaires
Saint-Luc, l’hôpital académique de l’Université
catholique de Louvain à Bruxelles. En promouvant
et en finançant la recherche clinique et l’innovation
médicale, elle contribue activement à l’amélioration
des soins apportés aux patients ainsi qu’à rendre un
visage encore plus humain à l’hospitalisation grâce à la
recherche.
Deux millions d’euros !
Un peu plus de deux millions d’euros
(moins 7,5% de frais d’administration
générale), c’est le montant que les mécènes ont versé en 2011 sur le compte
de la Fondation Saint-Luc. Plus de 85%
de ce montant sont des dons affectés
à des thématiques, des médecins ou
des disciplines spécifiques. La somme
collectée sera intégralement reversée à
des projets de recherche clinique au sein
de Saint-Luc, à des bourses d’humanisation ou à de l’innovation technologique.
Quatre axes stratégiques
Afin de promouvoir l’excellence et de
permettre une meilleure qualité de vie
aux patients des Cliniques Saint-Luc,
la Fondation Saint-Luc a développé
quatre axes d’intervention :
1. promouvoir et financer
la recherche clinique ;
2. former les équipes médicales
dans des centres de renommée
internationale ;
3. innover dans le domaine médical ;
4. investir dans l’informatique
et la robotique diagnostique
et thérapeutique de pointe.
36
En 2011, la Fondation
a soutenu deux projets
d’envergure, parmi de
nombreux autres 1. Radiothérapie :
rénovation totale du Service
L’architecture du nouveau Service de
radiothérapie s’est mise au service du
patient et du personnel : tout au long
du projet de rénovation, le cabinet
d’architectes a reçu pour mot d’ordre
la réalisation d’un espace convivial et
chaleureux dans lequel le patient (mais
aussi le personnel) se sente bien.
La collaboration avec le Département
technique fut excellente tout au long du
chantier.
La rénovation en profondeur du Service fut possible grâce au soutien d’un
couple de très généreux mécènes.
2. Neurochirurgie :
deux appels à la solidarité
Monsieur et Madame Edouard Verhaeghe
de Naeyer ont lancé un appel à la solidarité et à la générosité pour soutenir
un très ambitieux projet de récolte de
fonds, géré par la Fondation Saint-Luc,
au profit du Service de neurochirurgie
du Pr Christian Raftopoulos.
Les mécènes ont été très nombreux à
réagir généreusement. La Fondation
a tenu à les en remercier à l’occasion
d’un déjeuner-conférence en présence
du Pr Raftopoulos et de son équipe.
>>>
De son côté, Madame Olivia de
Fierlant proposera en 2012, via son organisation You4Charity, un défi sportif
consistant à effectuer la Haute Route,
une magnifique randonnée à ski reliant
Chamonix à Zermatt en seulement cinq
jours (du 29 avril au 5 mai 2012). Son
objectif : se dépasser physiquement au
profit de la Fondation Saint-Luc, et plus
particulièrement de la neurochirurgie.
Ces deux appels à la solidarité doivent
permettre au Service de neurochirurgie de disposer de sa propre salle
d’opération équipée d’un appareil de
fluoroscopie en 3D robotisée et de
poursuivre ainsi le développement de
son projet d’imagerie intra-opératoire.
Les boursiers lauréats
2011-2012
Médecins
Dr Nicolas LANTHIER
MACCS, Service de
Gastroentérologie « Plongée au cœur d’un
Centre de référence
international »
Remise des bourses
de la Fondation Saint-Luc
Cette année, les participants à la cérémonie de remise des bourses aux
lauréats ont pu assister à une conférence sur l’hypnose du Pr Claude Virot,
psychiatre et directeur d’Emergences
(Institut de formation et de Recherche
en communication thérapeutique) à
Rennes, le Pr Fabienne Roelants et le
Dr Christine Watremez, anesthésistes
aux Cliniques Saint-Luc, sur l’hypnose.
A l’occasion du 25ème anniversaire de
la Fondation, les clowns Trott’inette et
Payoyo ont proposé un spectacle au fil
duquel ils remercient les mécènes pour
leur fidèle engagement aux côtés de la
Fondation.
Dr François DUHOUX
Médecin Assistant Clinicien Candidat Spécialiste (MACCS), Service
d’oncolo­gie médicale « Cancer du sein : une
prise en charge spéci-
fique »
Dr Maria Simona STOENOIU
Résidente, Service de
rhumatologie
« L’échographie dans
l’évaluation des
maladies rhumatismales
inflammatoires »
Infirmières
Carine VERMEIREN
(Bourse infirmière ISNISEI), Infirmière à l’Unité
de chirurgie cardiovasculaire
« Améliorer l’organisation
de la sortie du patient »
>>>
En 2011, la Fondation
a soutenu 19 professionnels
passionnés, pour lesquels
excellence et humanisme ne
font qu’un !
37
>>>
AUXAD, dix ans
d’accompagnement à
domicile des patients
fragilisés
Il y a dix ans, la Fondation
Saint-Luc a soutenu
financièrement la naissance
d’un projet pilote destiné
à l’accompagnement des
patients fragiles après leur
hospitalisation aux Cliniques
Saint-Luc. Aujourd’hui,
l’équipe AUXAD joue un rôle
charnière entre l’hôpital
et le domicile pour les
personnes les plus fragiles.
En 2011, 150 nouveaux
patients ont été pris
en charge par les
trois infirmières et
les deux auxiliaires
d’accompagnement (des
aides-soignantes qui
effectuent des tâches d’aide
familiale telles que les
courses, l’organisation du
domicile…) qui composent
AUXAD.
« Lorsque le patient est
entre les mains d’AUXAD, je
suis 100% rassuré ! »
Laurent Vanderbist, assistant
social à Saint-Luc
38
Damien GRUSON
Pharmacien biologiste
et chef de laboratoire
adjoint dans le Labo­ratoire
de biologie endocrinienne
« Vers un meilleur usage
de la spectrométrie de
masse pour le dosage des stéroïdes »
Françoise de HALLEUX
Infirmière spécialisée
en oncologie
« Les bienfaits
de l’hypnose »
Sophie WRINCQ
Sage-femme au Service
d’obstétrique
« Vivre sa grossesse et
son accouchement sans
stress »
Lucia ALVAREZ IRUSTA
Coordinatrice DI-RHM et
assistante de recherche
« Explorer les processus
mis en place pour le transfert de connais­sances en
Suisse et au Québec »
Humanisation
(Bourse Œuvre du Calvaire-Malte)
Dr Marianne DESMEDT
Médecin-chef de l’Unité
des soins continus
« Une exposition pour
présenter les soins palliatifs au grand public »
Professionnels de la santé
Didier CLERBAUX
et Yvan SCHAUB
Kinésithérapeutes à
la Consultation de la
douleur chronique
« Affiner l’approche des
personnes confrontées à
une douleur chronique en
intégrant la dimension
corporelle dans le
traitement »
Ethique
Marie-Noëlle DERESE
Aspirante du FNRS auprès
du Centre de droit médical
et biomédical (Institut pour
la recherche interdisciplinaire en sciences juridiques,
UCL)
« Vers une meilleure
communication entre
patients et professionnels
de la santé »
Mandats pour cliniciens-chercheurs
Dr Patrice FORGET
Résident, Service
d’anesthésiologie
« L’impact de l’analgésie
sur l’immunité
anti-tumorale »
Dr Antoine FROIDURE
MACCS, Service de pneumologie
« Le rôle des cellules
dendritiques dans la
réponse allergique »
Dr Sébastien GILLIAUX
Laboratoire de gynécologie (Unité GYNE) de
l’UCL « Optimaliser les
techniques de cryopréservation et greffe de tissu
ovarien »
Dr Laurent de KERCHOVE
Chef de clinique adjoint,
Service de chirurgie cardiovasculaire
« L’annuloplastie de la
valve aortique : techniques existantes versus
nouveau système »
Dr Johann MORELLE
Résident, Service de
néphrologie
« Dialyse péritonéale :
du transport d’eau libre
aux phénomènes de
migration cellulaire »
Soutien du Fonds Baron Jean Charles
Velge, géré par la Fondation Roi
Baudouin
Dr Nicolas DELVAU
Résident, Service des
urgences
« La ventilation non-invasive, nouvelle thérapeutique contre le monoxyde
de carbone »
La Fondation offre plus de
visibilité au développement
de bourses nominatives
Le Fonds Hervé Reychler pour
soutenir la chirurgie maxillo-faciale
Par la création du Fonds Hervé Reychler au sein de la Fondation Saint-Luc,
le Pr Hervé Reychler, chef du Service de stomatologie et de chirurgie
maxillo-faciale de Saint-Luc, souhaite
soutenir la recherche dans ce domaine. En
effet, si les missions d’enseignement
et de soins aux patients trouvent assez
aisément des sources de financement,
il n’en va pas de même pour la recherche, surtout lorsqu’elle concerne
une spécialité largement méconnue.
La recherche dans le domaine de la
chirurgie maxillo-faciale est orientée actuellement vers les outils
technologiques issus de l’informatique
(imagerie 3D, navigation chirurgicale,
etc.), l’ingénierie tissulaire (et plus particulièrement osseuse pour combler
des petites pertes de substance osseuse avant mise en place d’implants
ou pour reconstruire des pertes de
substances osseuses plus grandes secondaires à des résections tumorales)
et l’oncogenèse (cancer de langue et
papillomavirus humain par exemple).
Le soutien de la Fondation Saint-Luc à
la chirurgie maxillo-faciale par la création d’un Fonds Hervé Reychler est une
première aux Cliniques universitaires
Saint-Luc.
La Bourse Jacques de Diesbach
La Bourse « Jacques de Diesbach » offre
un soutien psychologique à l’enfant et
à sa famille, mais aussi au personnel
soignant de l’Unité des soins intensifs pédiatriques. Ce soutien financier
permet à une psychologue de passer chaque semaine dans l’Unité pour
écouter les familles et le personnel qui
en font la demande.
Le premier lauréat du Fonds Hervé
Reychler sera choisi en 2012.
La Bourse de l’Institut supérieur
de nursing (ISN-ISEI)
Chaque année depuis vingt ans, l’Institut supérieur en soins infirmiers (ISEI)
octroie une bourse à l’un de ses anciens
étudiants. Objectif : améliorer la qualité
des soins infirmiers en soutenant des
>>>
La Fondation, un tremplin
vers le FNRS
Le Dr Cloé Hupin, résidente
dans l’Unité de chirurgie
cervico-faciale et de
rhinologie du Service d’ORL
de Saint-Luc, a obtenu,
en 2009, un mandat de
clinicien-chercheur de la
Fondation Saint-Luc.
Grâce à cette opportunité
Cloé Hupin a obtenu un
mandat de recherche auprès
du FNRS.
« Il est tout à fait clair
que, sans la Fondation,
je n’aurais pu entamer un
projet de recherche et le
faire valoir auprès du FNRS.
Je la remercie vivement
pour son soutien ! »
39
>>>
projets innovants et qualitatifs.
C’est dans ce but que, fin des années
1980, les membres de son Conseil
d’administration décidèrent d’accorder
chaque année une « Bourse ISN-ISEI »
via la Fondation Saint-Luc. Cette bourse
de perfectionnement est attribuée à
une ancienne étudiante de l’Institut
qui exerce son activité professionnelle
aux Cliniques Saint-Luc.
L’objectif recherché vise l’évolution de
la qualité des soins infirmiers aux Cliniques universitaires Saint-Luc, mais
aussi l’enrichissement de la formation
à l’ISEI.
A ce jour, plus de vingt infirmiers et
infirmières ont bénéficié de cette
intervention.
La bourse de l’œuvre
du Calvaire-Malte
Les soins continus sont méconnus
et trop souvent associés à l’échec
thérapeutique voire comparés à l’antichambre de la mort. Depuis de
nombreuses années, l’Oeuvre du Calvaire octroie une bourse, la « Bourse
Oeuvre du Calvaire-Malte » d’un montant de 25.000 euros, à un membre de
l’équipe de l’Unité des soins continus
de Saint-Luc pour l’aider à mener à
bien un projet au profit de l’Unité.
Les médecins de Saint-Luc
s’impliquent au profit de la
Fondation Saint-Luc.
Le soutien du Fonds Baron Jean
Charles Velge, géré par la Fondation
Roi Baudouin
Visites bucoliques au
profit de l’Hématologie
pédiatrique
Cette année, la Fondation Saint-Luc
organisait, à l’occasion de ses 25 ans,
la dixième édition de la visite des
jardins privés sur Bruxelles et ses environs. Douze propriétaires ont ouvert
leurs portes et ont accueilli 900 participants. Plus de 450 personnes ont
pique-niqué sur les pelouses du Château de Sterrebeek de Madame Ernest
de Selliers de Moranville.
Les participants ont ensuite été reçus
chez Monsieur et Madame Edouard
Verhaeghe de Naeyer au Château de
Bousval pour le cocktail de clôture. Lors
de ce cocktail, plus de vingt chefs de
services et de départements des Cliniques universitaires Saint-Luc ainsi que
du personnel soignant ont servi aux
échoppes du traiteur Jean-Michel Loriers.
C’était l’occasion une fois encore pour
la Fondation de mettre en contact mécènes et bénéficiaires.
Le résultat financier de cette journée fut exceptionnel : 95.000 euros
de bénéfice net. Grâce à ce soutien,
75.000 euros ont été affectés au projet
de l’asbl Les Enfants de Salus Sanguinis
pour l’acquisition d’un appareillage de
cytaphérèse pour le Service d’hématologie et oncologie pédiatrique aux
Cliniques.
La cytaphérèse : plus confortable
et moins risquée pour les enfants
Les enfants souffrant de pathologies
malignes ont parfois besoin d’une
greffe de cellules souches hématopoïétiques (un type de cellule à
l’origine de toutes les lignées de cellules sanguines). Pour se les procurer,
les médecins ont recours à trois tech-
40
niques : le prélèvement de moëlle
(sous anesthésie générale), le don de
sang de cordon ou le prélèvement de
cellules souches périphériques par
cytaphérèse. La cytaphérèse consiste à
« raccorder » l’enfant à une machine
pour lui pomper du sang (dans une
veine jugulaire du cou via un gros cathéter rigide placé sous anesthésie
générale) et le passer dans une centrifugeuse afin de séparer les cellules
souches du reste de matériel sanguin
(qui lui est rendu à la fin de la procédure). Les cellules souches ainsi
récoltées seront ensuite greffées à
l’enfant.
La machine ultra performante acquise
grâce aux mécènes de la Fondation
Saint-Luc raccourcit drastiquement la
durée pendant laquelle l’enfant est
raccordé à la machine et nécessite le
prélèvement d’un plus petit volume de
sang. Par leur générosité, les mécènes
offrent un bien-être inestimable à des
enfants qui n’ont pas eu beaucoup de
chance dans la vie.
La protonthérapie, bientôt
un centre en Belgique ?
Monsieur et Madame Michel Peterbroeck
ont convié leurs hôtes au dîner qu’ils
organisaient chez eux en septembre
2011 pour écouter le Pr Pierre Scalliet, chef du Service de radiothérapie
oncologique aux Cliniques, et Monsieur Yves Jongen, membre du
Comité exécutif d’IBA, en charge des
études et du développement technologique de l’entreprise. Le thème
de la soirée concernait la mise sur pied
d’un centre de protonthérapie à Louvain-la-Neuve.
25.000 euros ont déjà été récoltés par
IBA, les Cliniques Saint-Luc et la Région
wallonne. La Fondation Saint-Luc est
actuellement en contact avec un mécène privilégié pour financer ce beau
projet.
Avez-vous pensé au legs ?
Développer de nouvelles formes de
soutien pour la recherche constitue l’un
des objectifs stratégiques de la Fondation. C’est le cas par exemple des legs
et succession. C’est dans ce cadre que
la Fondation Saint-Luc a participé au
premier Salon du testament organisé
à Namur. L’association « Testament.
be » est à l’origine de cette journée
qui s’intègre à une campagne publicitaire plus générale, visant à obtenir
la réduction de la charge fiscale des
legs à destination philanthropique.
Pour la première fois cette année, la
Fondation Saint-Luc s’associe à cette
campagne.
Soirée caritative chez
Filigranes
Le Service de radiothérapie
relooké propose des espaces
design et colorés avec une
audacieuse note de vert
pomme parmi des tons
crème et chocolat.
La Librairie Filigranes a ouvert ses portes
le 17 novembre 2011 au profit exclusif
de la Fondation Saint-Luc dans le cadre
de ses cinq soirées caritatives annuelles.
500 amateurs de livres s’y sont retrouvés
pour rencontrer des écrivains et se
régaler de littérature pour la bonne
cause ! Plusieurs médecins des Cliniques
Saint-Luc ont également répondu
présent pour accueillir les mécènes de
la Fondation au fil des rayonnages et les
remercier de vive voix pour leur soutien
inconditionnel.
9000 euros ont ainsi pu être récoltés.
Une somme exceptionnelle… mais aussi
une belle opération de visibilité.
Au vu du succès de cette première édition, une deuxième soirée caritative sera
proposée le 22 novembre 2012.
41
Chapitre 12.
> Les supports logistiques
Sans le concours des services de support,
les activités de soins, de recherche et d’enseignement
de l’institution ne pourraient fonctionner.
Voici un aperçu des projets majeurs menés
en 2011 dans les différents secteurs de support.
L’accueil des visiteurs
et des patients
En 2011, la centrale de marché Mercure
a fait économiser de l’argent aux Cliniques Saint-Luc en diminuant ses prix
de minimum 20%.
En 2011, les équipes du Département
technique ont mené à bien de nombreux
chantiers de rénovation d’unités de
soins et de zones médico-techniques
(pharmacie, radiologie, cardiologie,
radiothérapie…).
Outre ces chantiers, le Département
technique a également avancé très
concrètement dans deux gros projets pour
les Cliniques Saint-Luc : le nouveau Service
des urgences (études de détail, dépôt
de la demande de permis d’urbanisme,
marchés publics et commandes aux
entreprises) et le nouveau parking de
près de 1000 places pour le personnel de
Saint-Luc qui sera construit à l’angle des
avenues Adenauer et Mounier.
Le linge plat et les tenues du Quartier
opératoire sont loués à un nouveau
buandier.
Service médiation
Depuis 2011, l’équipe d’accueil a vu
ses responsabilités croître puisqu’elle
réceptionne désormais les colis de la
pharmacie les week-ends et les jours
fériés et gère le central téléphonique
pour les gardes médicales les weekends et les jours fériés.
Les achats et la logistique
Le nombre de dossiers de
plaintes est en diminution
constante depuis 2005.
Le Département technique
Le Service diététique a été réorganisé
en trois piliers : cellule qualité, cellule
production et cellule diététique. Dans
ce domaine, des synergies ont été établies avec le Centre du Cancer dans le
cadre du Plan Cancer du SPF Santé publique.
Une nouvelle conseillère du Service interne de prévention et de protection a
été engagée.
En 2011, le Service de médiation
a enregistré 363 dossiers de plaintes.
Les motifs invoqués
par les plaignants sont :
• des problèmes médicaux (51%) ;
• des aspects administratifs et
financiers (26%) ;
• des aspects organisationnels (17%) ;
• des aspects infirmiers
et paramédicaux (17%) ;
• des problèmes techniques (4%).
Les attentes des plaignants en s’adressant au Service de médiation sont en
premier lieu d’envoyer un signal à
l’institution, d’éviter à d’autres la mauvaise expérience vécue (30%).
42
>>>
Obtenir un geste financier sur la facture de soins ou une modification de
celle-ci est attendu par le plaignant
dans 26% des dossiers.
La législation sur le temps de travail
des médecins assistants cliniciens candidats spécialistes (MACCS) a été mise
en œuvre en 2011.
Pour 16% des dossiers, le plaignant
attend une solution concrète à son problème par le Service médiation. Dans
13% des dossiers, le patient n’attend
rien de particulier, il veut juste déposer son problème auprès d’une oreille
attentive.
Une nouvelle fonction est apparue
à la DRH : « Compensation and benefits » pour le développement d’une
stratégie de rémunération des collaborateurs de l’hôpital.
Enfin, dans 10% des dossiers, le plaignant réclame des dédommagements
suite à sa plainte.
Nous constatons une tendance à la
diminution du nombre de dossiers de
plaintes au cours de ces années.
Les ressources humaines
Le projet HoRta a continué à mobiliser
les acteurs des ressources humaines
et de l’informatique de Saint-Luc sans
diminuer l’offre de service RH au client
interne.
2011 fut l’année de l’implémentation,
du lancement de la révision des processus de travail, de l’appropriation
par les équipes de l’outil ainsi que
la définition des étapes suivantes…
Dès janvier 2013, ce nouveau logiciel permettra de gérer de manière
intégrée l’ensemble du parcours du
membre du personnel de Saint-Luc (rémunérations, recrutement, formation,
accompagnement individuel...).
Au sein du Service de communication,
l’année fut riche en événements avec
la préparation des festivités organisées à l’occasion du 35ème anniversaire
de l’hôpital (lire en page 6), la relance
de C-News, la newsletter électronique
à destination du personnel de cadre,
et de l’e-M@g Saint-Luc, la newsletter
d’information de l’hôpital, le lancement de Podicampus pour les étudiants
de Bac 1 en médecine, le lancement
d’un site web « Avantages » pour les
membres du personnel de Saint-Luc,
William Lennox, Sanatia et Valida…
Le recrutement bat des records en
2011
L’équipe recrutement fait face à
une augmentation croissante des
missions de recrutement depuis les
dernières années : + 66% depuis 2008.
Cette croissance se concrétise d’année
en année : plus de 30 missions de
plus de 2009 à 2010 (on passe de 251
missions à 284) et plus de 50 missions
supplémentaires de 2010 à 2011 (de
284 à 338). Cette augmentation ne
s’explique pas par la croissance de la
masse de personnel (+ 5%).
>>>
L’équipe de recruteurs
de Saint-Luc a géré 50
missions de recrutement
supplémentaires en 2011.
43
>>>
La gestion de cette croissance s’est
réalisée avec une équipe de recrutement
stable ; le nombre d’équivalents temps
plein (ETP) fixes alloués au recrutement
est resté identique. Ce qui a induit
depuis deux ans une surcharge de
travail importante.
Dans les cinq prochaines années, il est
prévu que le nombre de départs à la
(pré)retraite double ; les demandes de
recrutements risquent par conséquent
d’augmenter significativement.
L’équipe de recruteurs a d’autres projets
importants à mener et se verra donc
obligée de se dégager du temps hors
recrutements pour s’y consacrer.
La valorisation des compétences
augmente de 43%
« Je voudrais vous remercier
de m’avoir trouvé ce
mi-temps au sein du
département infirmier.
J’y ai travaillé deux jours
et demi cette semaine,
et je m’y sens bien. Un
accueil chaleureux, une
équipe sympathique, des
cadres infirmiers qui sont
reconnaissants face au
travail des secrétaires...
que demander de plus ? »
Raquel, une nouvelle
collaboratrice
44
Dans le pôle « Valorisation des compétences » du Service développement
professionnel, le nombre de missions
a augmenté de 43% en 2011. Cette
augmentation concerne les postes
vacants avec candidat pressenti (+ 19
missions) et les nominations à cadre
constant (+ 10 missions). Au total, 83
missions ont été prestées en 2011 (contre
70 en 2010).
Les dossiers concernant les postes
vacants avec candidat pressenti
correspondent à des ouvertures de
poste à durée indéterminée pour
lesquels un membre du personnel des
Cliniques, un candidat interne donc,
est désigné comme « pressenti » par
le chef de service. Une validation des
compétences du candidat « pressenti »,
>>>
basée sur la description du poste, est
réalisée par le Service développement
professionnel. Celle-ci consiste en un
point de compétences, un entretien de
motivations et un feedback des tests au
membre du personnel ainsi qu’au chef
de service concerné. L’objectif étant de
valider l’adéquation des compétences
et la description de fonction de la
personne pressentie, mais surtout
de dégager d’éventuels axes de
développements, c’est-à-dire de proposer des actions pour qu’elle puisse
remplir au mieux sa fonction. Dans ce
cadre, un lien avec l’équipe qui gère les
formations est fréquemment réalisé.
Ce processus offre une alternative au
recrutement interne « classique ».
La nomination à cadre constant est un
processus de sélection interne à un
service, à l’initiative du chef de service
qui souhaite nommer un membre de
son personnel à une fonction précise
(souvent une fonction de management
ou de gestion d’équipe ou de cellule),
et ce, à cadre constant, puisqu’il ne
remplace pas la personne qui change
de fonction.
Recrutement : le Département
infirmier reste concurrentiel
La Cellule de gestion des ressources
humaines du Département infirmier a
mené plus de 800 entretiens en 2011
pour, au final, engager 200 personnes
(177,43 équivalents temps pleins), soit
une augmentation de 18% par rapport
à 2010.
Deux secteurs restent cependant en
difficulté : le Quartier opératoire et les
équipes mobiles (de jour et de nuit).
Ces
dernières,
générales
ou
spécialisées, apportent pourtant une
aide précieuse aux équipes soignantes
dans des périodes cruciales de charge
de travail ou de remplacement
d’un collègue malade. Conscients
du problème, les responsables du
Département infirmier ont mis en place
différents outils pour, par exemple,
augmenter l’attractivité de la fonction
et fidéliser les équipes mobiles.
Le Département infirmier de Saint-Luc
reste cependant très compétitif en
ce qui concerne le recrutement des
infirmiers spécialisés.
En matière d’aménagement de carrière,
on note une augmentation de 20%
des demandes de crédits-temps et de
congés parentaux par rapport à 2010.
La formation continue,
nécessaire pour rester
performant
Le travail de collaboration entre la
Cellule de formation du Département
infirmier et le Service de développement professionnel de la Direction des
ressources humaines s’est renforcé au
cours de l’année 2011. Le Comité stratégique formation (RH et DI) s’est réuni
régulièrement en 2011, afin de présenter, en commun, un plan stratégique
de formation pour 2011 au Comité de
direction et au Conseil d’entreprise.
Par ailleurs, la Cellule formation
du Département infirmier participe
activement au développement de
la plate-forme « Horta – Module
formation » dans le cadre de
l’implémentation d’HoRta, le nouveau
logiciel de gestion des ressources
humaines.
Outre la valorisation des compétences,
l’équipe du Service de développement
professionnel de le Direction des
ressources humaines et communication
a proposé de nouvelles formations en
2011 :
• « Découvrir mon environnement
professionnel et parler un langage
commun : tables de conversation » ;
• « Gérer l’agressivité au téléphone » ;
• « Prévenir et gérer l’agressivité
et la violence verbale et physique » ;
• « Mieux gérer mon stress et celui
de mon équipe ».
De son côté, outre les formations déjà
proposées depuis plusieurs années, le
Département infirmier a proposé une
formation à la communication thérapeutique, une formation en hypnose
(dispensée par les Prs Roelants et Watremez, anesthésistes), une formation
à la gestion de l’agressivité des patients, etc.
19.200 heures de formation en
interne et près de 9.000 heures
de formations en externe
ont été octroyées par le
Département infirmier en 2011.
45
Chapitre 13.
>
Du côté de l’Université
catholique de Louvain (UCL)
L’actualité de l’UCL concerne étroitement
les Cliniques universitaires Saint-Luc.
En 2011 tout particulièrement…
Pr Jacques Melin
Du nouveau dans le secteur
des sciences de la santé de
l’UCL
Le Secteur des sciences de la
santé de l’UCL a décerné ses
prix et bourses
Le Pr Jacques Melin a été élu vice-recteur
du Secteur des sciences de la santé de
l’UCL. Le Pr Melin a quitté son poste
de coordonnateur général et médecinchef des Cliniques Saint-Luc et est entré
en fonction à l’UCL en septembre 2011.
Dix-neuf chercheurs ont été récompensés par le Secteur des sciences de la
santé de l’UCL et encouragés pour leurs
travaux dans différents domaines.
Le Secteur des sciences de la santé englobe l’enseignement et la recherche
en matière de santé. Côté « enseignement », quatre facultés1 composent ce
secteur principalement basé sur le site
de l’UCL à Bruxelles. Les recherches
sont réalisées au sein de cinq instituts2
et deux centres3.
Ces structures fonctionnent en partenariat étroit avec les Cliniques universitaires Saint-Luc et le CHU Mont-Godinne, ainsi que sur un réseau de 35
institutions de soins, dont 24 hôpitaux
généraux (Réseau Santé Louvain).
> Le prix Jean Oscar-Maes, d’une valeur de 25.000€ récompense une recherche portant sur le cancer. En 2011,
il a été attribué au Pr Jean-Baptiste Demoulin.
> La bourse de la Fondation médicale M. Horlait-Dapsens, d’une valeur
de 18.000€ permettra au Dr Gwenaëlle
Sana de poursuivre sa formation en
néphrologie pédiatrique, notamment
en transplantation rénale, à l’Hôpital
Necker-Enfants Malades de Paris.
> La bourse de la Fondation Salus
Sanguinis, d’une valeur de 15.000€,
porte sur la thématique de l’hématologie et a été décernée au Dr Olivier
Botman pour ses recherches en vue de
restaurer la fertilité chez les patients
cancéreux rendus stériles par la radioet/ou chimiothérapie.
1
Faculté de médecine et médecine dentaire, Faculté de pharmacie et des sciences biomédicales,
Faculté de santé publique et Faculté des sciences de la motricité.
2
Institut de Duve, Institut des Neurosciences (IoNS), Institut de Recherche Expérimentale et Clinique
(IREC), Institut de Recherche Santé et Société (IRSS), Louvain Drug Research Institute (LDRI)
3
Louvain Center for Toxicology and Applied Pharmacology, Pathologies neurosensorielles en otorhinolaryngologie
46
>>>
> Le prix Madame veuve Matthys
Bové, d’une valeur de 10.000€, récompense les travaux de recherche sur la
prévention, le traitement ou la physiologie des maladies graves du Pr Stefan
Constantinescu.
> La bourse de la Fondation Damman a été remise au Dr Frédéric Maes
pour ses travaux scientifiques entrepris
dans le cadre de la lutte contre les maladies du cœur.
> Le prix L. et M. Delsaux-Champy
récompense le Pr Guido Bommer pour
son travail de recherche fondamentale
dans le domaine de la prévention, du
traitement ou de la physiopathologie
de maladies cardiovasculaires ou cancéreuses.
> Le prix Van de Velde récompense
des recherches originales dans le domaine du développement de nouveaux
outils diagnostiques et thérapeutiques.
Il a été attribué au Pr Bénédicte Jordan.
> Les « Pfizer educationnal Grants
2011 » ont été remis à cinq médecins
assistants cliniciens candidats spécialistes (MACCS) : Feby Mardjuadi (Oncologie médicale), Gwenaëlle Debugne
(Gériatrie), François Duhoux (Oncologie médicale), Susana Ferrao Santos (Neurologie), Alessandra Camboni
(Anatomie Pathologique). Ils ont été
récompensés pour avoir accumulé les
meilleurs acquis tout au long de leur
formation.
> Les bourses du patrimoine couronnent un travail de recherche original et
récent dans le domaine du développement de nouveaux outils diagnostiques
et thérapeutiques. En 2011, sept boursiers UCL en ont bénéficié : Bénédicte
Demeulder, Sabrina Schäfer, Salim
Hage, Jonathan Mouthuy, Agnès Espana-Bessy, Melisa Gualdron Lopez et Ana
Elisa Paes Barreto Brennand.
Le Pr Francis Zech, chef de
clinique dans le Service de
médecine interne, a été
élu doyen de la Faculté
de médecine et médecine
dentaire de l’UCL.
47
> Annexes
1. Membres de l’Assemblée générale des Cliniques universitaires Saint-Luc
Monsieur Jean HILGERS, Directeur BNB
Professeur Bruno DELVAUX, Recteur de l’UCL
Monsieur Dominique OPFERGELT, Administrateur général de l’UCL
Professeur Jacques GREGOIRE, Vice-Recteur de l’UCL
Monsieur Didier LAMBERT, Vice-Recteur de l’UCL
Monsieur Bernard DUBUISSON
Professeur Patrick BERTRAND, Vice-Recteur de l’UCL
Professeur Jacques MELIN, Vice-Recteur Secteur des Sciences de la Santé de l’UCL
Monsieur Bart JOURQUIN
Monsieur Philippe DEFEYT, Enseignant
Madame Michèle DETAILLE, Chef d’entreprise
Madame Anne HOUTMAN, Directrice Direction A de la Commission européenne
Monsieur Didier MALHERBE, Administrateur délégué d’UCB Belgium
Monsieur Michel TILMANT
Monsieur Claude BRAGARD
Monsieur Benoît KANABUS
Monsieur Luc WAUTIER
Monsieur Nicolas PITANCE
Monsieur Louise LAPERCHE
Monsieur Bruno STAS
Monsieur David MENDEZ YEPEZ
Monsieur Benjamin BRINE
2. Membres du Conseil d’administration des Cliniques universitaires Saint-Luc
Professeur Baudouin MEUNIER, Président
Professeur Dominique OPFERGELT, Administrateur général de l’UCL
Professeur Bruno DELVAUX, Recteur de l’UCL
Monsieur Renaud MAZY, Administrateur délégué des Cliniques universitaires Saint-Luc
Professeur Jacques MELIN, Vice-Recteur du Secteur des Sciences de la Santé de l’UCL
Professeur Guy DURANT, Administrateur général des Cliniques universitaires Saint-Luc Secrétaire du Conseil d’administration
Monsieur Philippe CASIER, Représentant de l’Association belge de l’Ordre de Malte
Monsieur Jean HERMESSE, Secrétaire général de l’Alliance Nationale des Mutualités
Chrétiennes
Madame Catherine FONCK, Députée fédérale
Monsieur Yvan de BEAUFFORT, Head of Subsidiaries Management SNCB Holding
Monsieur Marc SPEECKAERT, Directeur général SOFINA
Professeur Patrick DE COSTER, Directeur général du CHU UCL Mont-Godinne - Dinant
Professeur Michel DELMEE, Chef du Département de biologie et d’anatomie pathologique
Professeur Jean-Francois GIGOT, Directeur médical des Cliniques universitaires Saint-Luc
Professeur Pierre-François LATERRE, Président du Conseil médical des Cliniques universitaires Saint-Luc
Professeur Michel JADOUL, Chef du Service de néphrologie des Cliniques universitaires
Saint-Luc
3. Membres du Comité de direction des Cliniques universitaires Saint-Luc
Monsieur Renaud MAZY, Administrateur délégué, Président
Monsieur Jacques MELIN, Vice-recteur du Secteur des Sciences de la Santé UCL
Professeur Guy DURANT, Vice-président, Administrateur général
Monsieur Philippe DEHASPE, Directeur financier et administratif
Monsieur Jean-Louis FONTAINE, Directeur du Département infirmier (a.i.)
Professeur Jean-François GIGOT, Vice-président, Directeur médical
Professeur Henri NIELENS, Directeur médical adjoint
Madame Christine THIRAN, Directrice Ressources humaines et communication
Professeur Frédéric THYS, Directeur médical adjoint
Monsieur Paul van VYVE, Administrateur général adjoint
48
4. Structure médicale des Cliniques universitaires Saint-Luc
Directeur médical : GIGOT Jean-François
Centre de génétique humaine
VIKKULA Miikka (Coo.)
Centre de thérapie tissulaire et cellulaire
DUFRANE Denis (Coo.)
Département cardiovasculaire
NOIRHOMME Philippe (Ch.D.)
Service de pathologie cardiovasculaire
VANOVERSCHELDE Jean-Louis (Ch.S.)
Service de chirurgie cardiovasculaire et thoracique
EL KHOURY Gébrine (Ch.S.)
Service de pathologies cardiovasculaires intensives
JACQUET Luc-Marie (Ch.S.)
Département de médecine interne et services associés
HORSMANS Yves (Ch.D.)
Service de médecine interne générale
HAINAUT Philippe (Ch.S.)
Service d’endocrinologie et de nutrition
BUYSSCHAERT Martin (Ch.S.)
Service de gastroentérologie
DEPREZ Pierre (Ch.S.)
Service d’hématologie
HERMANS Cédric (Ch.S.)
Service de néphrologie
JADOUL Michel (Ch.S.)
Service de pneumologie
LIISTRO Giuseppe (Ch.S.)
Centre de l’allergie
PILETTE Charles (Ch.C.Ass.)
Centre de médecine du sommeil
LIISTRO Giuseppe (Ch.S.)
Service de rhumatologie
HOUSSIAU Frédéric (Ch.S.)
Service de dermatologie
TENNSTEDT Dominique (Ch.S.ff)
Service de médecine nucléaire
JAMAR François (Ch.S.)
Service de gériatrie
CORNETTE Pascale (Ch.S.)
Service de radiothérapie oncologique
SCALLIET Pierre (Ch.S.)
Service d’oncologie médicale
MACHIELS Jean-Pascal (Ch.S.)
Unité de soins continus
DESMEDT Marianne (Ch.C.)
Centre de référence pour l’épilepsie réfractaire
49
Département de chirurgie et services associés
DELLOYE Christian (Ch.D.)
Service de chirurgie plastique
LENGELE Benoit (Ch.C.)
Service de neurochirurgie
RAFTOPOULOS Christian (Ch.S.)
Service d’orthopédie et de traumatologie de l’appareil locomoteur
DELLOYE Christian (Ch.S.)
Service d’urologie
TOMBAL Bertrand (Ch.S.)
Unité d’urologie pédiatrique
WESE François-Xavier (Ch.S.Ass.)
Service de chirurgie et transplantation abdominale
LERUT Jan (Ch.S.ff)
Unité de chirurgie colorectale
KARTHEUSER Alex (Ch.C.)
Unité de chirurgie oesogastro-duodénale
COLLARD Jean-Marie (Ch.C.)
Unité de chirurgie pédiatrique abdominale et générale
REDING Raymond (Ch.C.)
Unité de transplantation abdominale et chirurgie générale, endocrinienne et
bariatrique
LERUT Jan (Ch.S.Ass.)
Service d’obstétrique
BERNARD Pierre (Ch.S.)
Unité Maternal Intensive Care (MIC)
Unité de médecine foetale
Psycho-périnatalité
Service de gynécologie et d’andrologie
DONNEZ Jacques (Ch.S.)
Département de pédiatrie
VERMYLEN Christiane (Ch.D.)
Service de pédiatrie générale
HERMANS Dominique (Ch.S.Ff.)
Unité de pneumologie pédiatrique et mucoviscidose
LEBECQUE Patrick (Ch.C.)
Service de gastroentérologie et hépatologie pédiatrique
SOKAL Etienne (Ch.S.)
Service de cardiologie pédiatrique
SLUYSMANS Thierry (Ch.S.)
Service de neurologie pédiatrique
NASSOGNE Marie-Cécile (Ch.S.)
Service d’hématologie et d’oncologie pédiatrique
VERMYLEN Christiane (Ch.S.)
Service de néonatologie
DEBAUCHE Christian (Ch.S.)
Unité d’endocrinologie pédiatrique
MAES Marc (Ch.S.Ass.)
50
Département de neuropsychiatrie et pathologies spéciales
ROMBAUX Philippe (Ch.D.)
Service de neurologie
MALOTEAUX Jean-Marie (Ch.S.)
Unité de revalidation neuropsychologique
IVANOIU Adrian (Ch.C.Ass.)
Service de psychiatrie adulte
DUBOIS Vincent (Ch.S.)
Service de psychiatrie infanto-juvénile
CHARLIER Dominique (Ch.S.)
Centre thérapeutique pour adolescents
Programme SOS-Enfants /ONE
Service de médecine physique et de réadaptation motrice
LEJEUNE Thierry (Ch.S.)
Service d’ophtalmologie
DE POTTER Patrick (Ch.S.)
Service d’oto-rhinolaryngologie
ROMBAUX Philippe (Ch.S.)
Unité d’otologie
GERARD Jean-Marc (Ch.C.A.)
Unité de chirurgie cervicofaciale et de rhinologie
HAMOIR Marc (Ch.S.Ass.)
Centre d’audiophonologie
DEGGOUJ Naïma (Ch.S.Ad.)
Département de médecine aiguë
CLEMENT DE CLETY Stéphan (Ch.D.)
Service de soins intensifs
LATERRE Pierre-François (Ch.S.)
Service des urgences
THYS Frédéric (Ch.S.)
Service d’anesthésiologie
DE KOCK Marc (Ch.S.)
Département de biologie clinique et d’anatomie pathologique
DELMEE Michel (Ch.D.)
Service administration et support du Département de biologie clinique
Service d’anatomie pathologique
MOURIN Anne (Ch.S.)
Service de biochimie médicale
PHILIPPE Marianne (Ch.S.)
Service de biologie hématologique
LATINNE Dominique (Ch.S.)
Service de microbiologie
GOUBAU Patrick (Ch.S.)
Unité de virologie
GOUBAU Patrick (Ch.L.)
Département d’imagerie médicale
VANDE BERG Bruno (Ch.D.)
Service de radiologie
VANDE BERG Bruno (Ch.S.)
51
Département de médecine dentaire et stomatologie
VANZEVEREN Christian (Ch.D.)
Unité d’orthodontie et d’orthopédie dento-faciale
DELATTE Myriam (Ch.C.)
Service de dentisterie pédiatrique et de soins dentaires aux handicapés
PILIPILI Charles (Ch.C.)
Service de dentisterie conservatrice et d’endodontie
VAN NIEUWENHUYSEN Jean-Pierre (Ch.C.)
Service de parodontologie
BRECX Michel (Ch.C.)
Service de prothèse dentaire
VANZEVEREN Christian (Ch.S.)
Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale
REYCHLER Hervé (Ch.S.)
Centre du Cancer
HAMOIR Marc (Ch.S.Ass.)
Institut Albert 1er et Reine Elisabeth
CORNETTE Pascale (Ch.S.)
Centre des cardiopathies congénitales de l’adulte
Centre labio-palatin Albert de Coninck
Centre de lutte contre la douleur
Centre de malformations vasculaires congénitales
Centre de pathologie anorectale de l’enfant
Centre de pathologie sexuelle masculine
Centre de prise en charge (H.I.V.)
Centre de référence pour la mucoviscidose
Centre de référence neuromusculaire
Centre de toxicologie clinique
Centre de revalidation neuropédiatrique et neuropsychologique infantile
Centre de référence en infirmité motrice cérébrale
Centre de référence en lésions congénitales de la moelle épinière
52
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« Le rapport d’activités 2011 des Cliniques
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publication du Service de communication
Supervision : Thomas De Nayer
Réalisation/Rédaction : Sylvain Bayet,
Caroline Bleus, Géraldine Fontaine
Maquette/Mise en page : Julie Wathieu,
Rudy Lechantre - Centre audiovisuel des Cliniques
universitaires Saint-Luc
Photographe : Hugues Depasse - Centre audiovisuel
des Cliniques universitaires Saint-Luc , Shutterstock
Editeur responsable : Renaud Mazy
Parution : Juin 2012
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