Sélection TV du 21 au 27 novembre 2015
Mission ciné
Le cinéma n'aime pas toujours les grands-mères
Le 21.11.2015 à 10h20 sur Durée: 10 minutes
Sous forme de mini-fictions émaillées d’extraits de films, cette série nous entraîne dans l’univers du 7ème art
pour en découvrir les multiples facettes et les rouages.
Trois agents très spéciaux à qui Mère-Grand confie les "missions: ciné" guident les enfants dans cette
immersion palpitante.
Proposant un véritable voyage dans le temps, la série utilise différents prétextes pour permettre aux enfants de
découvrir des films mythiques et de comprendre l’évolution du cinéma. (RTS)
Géopolitis
Paris 2015: un accord sur le climat est-il possible ?
Le 21.11.2015 à 13h25 sur Durée: 20 minutes
Du 30 novembre au 11 décembre, Paris accueillera la 21e conférence des parties de la Convention-cadre
des Nations Unies sur les changements climatiques, COP 21. Un rendez-vous qui « doit déboucher sur un
nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans le but de maintenir le
réchauffement climatique en deçà des 2°C. » Or, on l’a vu lors des précédentes Conferences of the
parties (COP), un accord global avec des engagements contraignants pour tous les pays semble mission
quasi-impossible. Sans compter que selon de nombreux experts, on s’achemine déjà vers un réchauffement de
2,7 degrés d’ici la fin du siècle.
Sur quoi la conférence de Paris peut-elle déboucher? Quelles sont les hypothèses que l’on peut avancer à
quelques jours de son ouverture ? Geopolitis détaille les principaux enjeux de Paris 2015.
L’invité: Philippe Jeanneret, présentateur météo Radio Télévision Suisse. (RTS)
A +/- 5 mètres de la surface des océans
Film documentaire de Dominique Hennequin (France/Allemagne, 2015)
Le 21.11.2015 à 20h50 sur Durée: 90 minutes
Photographe sous-marin, Joe Bunni sillonne les mers du globe et capte la vie dans un espace proche de
la surface, mesurant «plus ou moins 5 mètres» de hauteur, soit l'environnement visible par un nageur
équipé d'un masque et d'un tuba. Or, de la Polynésie française à l'Arctique en passant par l'Indonésie, les
Bahamas, la Floride ou le Canada, la vie grouille à ces faibles profondeurs. Lamantins, requins,
nudibranches macroscopiques, dragons de Komodo, grands cétacés et même ours polaires ne sont pas rares,
mais c'est aussi là, près de la surface des mers, que l'on mesure l'effet de la pollution et du réchauffement
climatique. Joe Bunni rencontre des habitants, des guides ou des scientifiques qui témoignent de leur fragilité
croissante. (Télérama)
Mission ciné
Les Temps modernes de Charlot
Le 22.11.2015 à 9h55 sur Durée: 10 minutes
Sous forme de mini-fictions émaillées d’extraits de films, cette série nous entraîne dans l’univers du
7ème art pour en découvrir les multiples facettes et les rouages.
rois agents très spéciaux à qui Mère-Grand confie les "missions: ciné" guident les enfants dans cette immersion
palpitante.
Proposant un véritable voyage dans le temps, la série utilise différents prétextes pour permettre aux enfants de
découvrir des films mythiques et de comprendre l’évolution du cinéma. (RTS)
Les Petits Secrets des grands tableaux (4/10)
«Les Ménines», 1656, Diego Velásquez
Film documentaire de Carlos Franklin (France, 2014)
Le 22.11.2015 à 12h05 sur Durée: 30 minutes
En plein baroque, cette image de la cour des Habsbourg ne laisse pas d'intriguer. Nommé portraitiste
officiel de Philippe IV d'Espagne, en 1623, Diego Vélasquez s'attache à magnifier, lors de l'été 1656,
l'infante Marguerite, âgée de 5 ans. Placée au centre, éclairée par une lumière vive, la fillette rayonne
vêtue de blanc, aux côtés de deux demoiselles d'honneur - meninas en espagnol. Mais le peintre adjoint à
l'image officielle de la princesse et de sa suite un déconcertant jeu de perspectives.
S'invitant dans le large panorama, le documentaire inspecte les recoins de la majestueuse pièce-atelier,
aménagée dans le palais de l'Alcazar, où l'artiste loge et peint à l'année. Obsessionnelle et mouvante, la caméra
tente de percer le secret des regards lointains des personnages qui convergent vers un angle mystérieux. Le
couple royal, qui se reflète dans un miroir, juste derrière l'infante, est-il le sujet de la composition de Vélasquez,
qui s'est lui-même croqué, pinceau en suspens ? Etudiant le mécénat dans l'empire de Habsbourg, alors en
déclin, le film montre comment le courtisan Vélasquez parvient à consigner sur la toile les désillusions d'une
dynastie qui chancelle. (Télérama)
Histoire vivante
Atterrissage forcé
Film documentaire de Daniel Wyss (Suisse, 2015)
Le 22.11.2015 à 21h05 sur Durée: 55 minutes
En 2014, le Pentagone décerne la médaille de Prisonnier de Guerre à 143 vétérans américains de la
Seconde Guerre mondiale qui avaient été internés en Suisse, dans l'infâme camp de détention punitive de
Wauwilermoos. L'histoire de ces aviateurs et de leur prison révèle l'une des pages les plus sombres et les
plus méconnues de l’histoire suisse, pendant la guerre.
Plus de 100'000 militaires étrangers furent internés en Suisse, pendant la Seconde Guerre mondiale. Français,
Polonais, Anglais, Russes, Italiens, Allemands fuyaient les combats pour se réfugier en territoire neutre. Selon les
accords internationaux signés avant la Guerre, la Suisse se devait d'accepter ces militaires (contrairement aux
civils, Juifs notamment, qu'elle pouvait refouler) et assurer leur internement jusqu'à la fin des hostilités.
Les soldats étaient alors logés dans des baraquements et utilisés comme main d'œuvre dans l'industrie ou
l'agriculture. Les officiers n'étant pas astreints au travail forcé, séjournaient dans des hôtels.
Ces conditions d'internement relativement clémentes pouvaient toutefois tourner au cauchemar pour ceux qui
tentaient de s'enfuir. Les fuyards capturés étaient envoyés dans le camp de détention punitive de Wauwilermoos,
dans le canton de Lucerne. Cette prison militaire était dirigée par le capitaine André Béguin, un escroc, dirigeant
d'un mouvement d'extrême-droite, qui imposait des conditions de détention extrêmement dures.
Le 30 avril 2014, les huit survivants américains de ce camp ont reçu la médaille de prisonnier de guerre accordée
par le Congrès pour la reconnaissance des souffrances subies pendant leur incarcération. C’est la première fois
que cette médaille est accordée à des soldats qui ont été internés dans un pays neutre. Et c'est leur histoire - qui
est aussi une partie de la nôtre - que raconte ce film. (RTS)
900 jours - Le siège de Léningrad
Film documentaire de Jessica Gorter (France, 2011)
Le 23.11.2015 à 00h05 sur Durée: 59 minutes
Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville de Léningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg) subit un blocus
de 900 jours imposé par l'armée allemande. Un million d'habitants y perdent la vie. Longtemps réduits au
silence par leurs autorités politiques, les survivants témoignent d'une période terrible, très éloignée du mythe
héroïque fabriqué par la propagande. (RTS)
Un bol d’oxygène
Le 23.11.2015 à 20h40 sur Durée: 52 minutes
Emission spéciale, conçue et orchestrée par Tania Chytil, à
quelques jours de la COP21 : Un bol d’oxygène
(dé)montrera ce qu’on fait en Suisse pour lutter contre le
réchauffement climatique et ira à la rencontre de
chercheurs et d’inventeurs, établis en Suisse romande, qui
nous initieront au climat du futur.
Invités : Bruno Strasser, professeur UNIGE Berend Smit,
directeur Energy Center EPFL Maryline Andersen,
professeure en technologies durables de la construction
Géraldine Pflieger, maîtresse d’enseignement et de recherche
UNIGE
Savez-vous que l'Arc lémanique regorge de chercheurs qui planchent sur de nouvelles technologies et
pensent aux villes de demain, à nos modes de transport ou à des logements toujours moins énergivores
? Comment nous déplacerons-nous demain - en émettant le moins de carbone possible ? Qui produira
l'énergie et comment ? Peut-on améliorer la façon de construire nos habitations surtout quand on sait
que 10% des émissions de CO2 proviennent de la fabrication du ciment ?
Avec ces experts convaincus, l'émission abordera trois domaines différents :
L'habitat : comment allons-nous construire nos maisons demain ? A quoi ressembleront-elles ?
La mobilité : comment allons-nous nous déplacer ? Est-ce que nous devrons nous restreindre, changer nos
rapports aux distances ?
Et l’énergie : comment allons-nous produire l'énergie dont nous aurons besoin demain ? Comment diminuer notre
impact sur l’environnement ?
Au fil de ces 52 minutes surprenantes et instructives, entièrement tournées hors les murs, l'émission fera
découvrir de filtres totalement nouveaux inspirés de la nature, capables de séparer le pétrole brut de l’eau en cas
de marée noire ; d’une nouvelle génération de panneaux solaires ; de microcapsules intelligentes, susceptibles
de larguer leur contenu sur commande ; de véhicules totalement autonomes ; de boues qui captent le carbone et
de modes de vie qu’on ne devra qu’aux seules énergies solaires et éoliennes… (RTS)
L'Ere de l'homme
Film documentaire d'Ismaël Khelifa et Julien Goetz (France, 2015)
Le 23.11.2015 à 20h45 sur Durée: 75 minutes
L'être humain est un drôle d'animal. Il sait qu'une menace majeure (le réchauffement climatique) pèse sur
lui, qu'il peut l'écarter à condition d'agir au plus vite, et pourtant il tergiverse. Bien sûr, une foule
d'individus s'agite ici ou là, mais globalement l'espèce humaine s'en fiche. Qu'est-ce qui cloche chez
nous ?, s'interroge ce documentaire. Excellente question, aussi capitale que passionnante.
Et pour y répondre, Ismaël Khelifa et Julien Goetz convoquent, outre des intervenants de premier plan
(Dominique Bourg, Naomi Oreskes), des sociétés humaines anciennes, confrontées elles aussi à la nécessité de
prendre des mesures radicales. Brutalement plongés, au XIIIe siècle, dans une ère glaciaire, les Vikings installés
au Groenland n'ont pas troqué leur mode de vie, basé sur l'élevage, avec celui des Inuits, qui repose sur la
chasse. Ils ne s'en sont pas remis.
Pourquoi freinons-nous des quatre fers face au changement qui s'impose ? "Parce que nous aimons la manière
dont nous avons changé notre planète", répond l'écologue Erle Ellis. Et que nous craignons de perdre le confort,
ce doux héritage du progrès. A moins que nous soyons toujours prisonniers de cette idée du XIXe siècle selon
laquelle "l'homme lutte contre la nature, et c'est à travers cette lutte qu'il gagne sa liberté" (dixit l'historien de
l'environnement Jean-Baptiste Fressoz). Joliment mise en images, cette réflexion sur nous-mêmes mériterait
sans doute d'être plus poussée, elle est tout de même passionnante. (Télérama)
L'animal est une personne
Film documentaire de Gilles de Maistre (France, 2015)
Le 23.11.2015 à 20h50 sur Durée: 90 minutes
La personnalité du peintre éclairée à l'aide d'archives rares, de l'analyse d'historiens de l'art ainsi que de
l'artiste contemporain Jeff Koons.
L'oeuvre de Picasso écrase le xxe siècle de son génie, mais ce documentaire passionnant, argumenté, riche en
images d'archives s'attache surtout à déconstruire comment le peintre fit oeuvre de sa vie. Vie publique, vie
privée, mondanités, engagements politiques, choix de ses marchands pour conquérir le monde... Picasso
maîtrise tous les paramètres de sa communication en précurseur, là encore. Dès ses débuts au Bateau-Lavoir,
faussement bohème, il prend la pose conquérante sous l'oeil des photographes les plus célèbres qu'il ne cessera
de fasciner, au point de leur imposer ses clowneries. Un cabot magnifique. Un personnage diaboliquement
photogénique, un acteur à la présence si envahissante qu'il finit par prendre la main sur le petit film que devait
réaliser Henri-Georges Clouzot, et qui deviendra un long métrage primé à Cannes, en 1956 : Le Mystère Picasso.
Un pied à l'Est dans son compagnonnage avec le Parti communiste, un pied à l'Ouest quand il partage la
couverture de Look avec Marilyn Monroe, son omniprésence médiatique agace les intellos et donne prise à la
critique dans les années 1960.
Picasso ? « Un grand-père que nous devons honorer », dit Michel Ragon, mais le suivre encore, plus question.
Picasso répond avec son exposition de 1970, à Avignon, d'une puissance coloriste insoupçonnée, d'une sexualité
débridée. Et les superlatifs des titres de presse qui salueront sa mort en 1973 expriment surtout notre fascination
pour un homme qui ne céda jamais sur sa liberté d'être pleinement Picasso. (Télérama)
A l'occasion de l'exposition « Picasso.mania », au Grand Palais, à Paris, jusqu'à la fin février 2016.
Thuletuvalu
Film documentaire de Matthias von Gunten (Suisse, 2014)
Le 23.11.2015 à 21h35 sur Durée: 51 minutes
Thulé est une petite ville du nord du
Groenland. Tuvalu est une île de l’océan
Pacifique. Aux deux extrémités de notre
planète, leurs habitants sont en première
ligne des changements climatiques.
Durement frappées par le réchauffement,
ces populations sont condamnées à
disparaître ou abandonner leurs villages.
Deux pays, en marge de notre terre, font les
gros titres à cause du changement
climatique:
Thulé, Groenland. La survie de la population
locale, qui repose sur la chasse des morses
et des narvals, est menacée par la fonte des
glaces qui oblige les hommes à aller de plus en plus loin avec leurs chiens de traîneau.
Archipel de Tuvalu, Pacifique. La montée progressive du niveau de l’eau ronge peu à peu la côte, déracinant les
arbres et polluant les nappes d’eau douce, indispensables à la vie locale. Séparés par des milliers de kilomètres,
Thulé et Tuvalu partagent pourtant un même destin : celui du réchauffement climatique.
Le lien créé par Matthias von Gunten entre deux endroits a priori totalement différents illustre une belle idée :
partagée par l’Homme, la planète est un espace unique, un réseau immense mais fragile où tout est connecté
Une vision paisible qui devient cauchemardesque sous la lumière de la réalité nommée réchauffement climatique.
Car l’écho des glaces du Groenland résonne jusqu’en Polynésie : des deux côtés du globe, des familles
impuissantes affrontent la fin inéluctable de leur mode de vie et observent le paysage disparaître jour après jour,
victime silencieuse d’un monde qui les a pris en otage… (RTS)
Somewhere
Film long métrage de Sofia Coppola (USA, 2010)
Le 23.11.2015 à 23h20 sur Durée: 100 minutes
Johnny Marco, acteur trentenaire « bankable », réside pour une
durée indéterminée au Chateau Marmont, sur Sunset Boulevard,
repaire feutré du Tout-Hollywood. Entre la promo d'un film et la
préparation, à temps très partiel, du suivant, il ne sait pas quoi
faire de lui-même. Festoie sans conviction. Couche avec des
filles dont il oublie le prénom en pleine action. Tourne en rond
au volant de sa voiture de sport sur un petit circuit désert, tel un
hamster dans sa cage...
Comme Lost in translation, Somewhere se déroule donc, la plupart du temps, à l'abri d'un hôtel de luxe. Mais,
cette fois, il n'y a même plus d'histoire d'amour en germe. Il n'y a presque rien. Pourquoi est-ce si captivant ? La
curiosité de Sofia Coppola pour l'intimité de son personnage est aussi dévorante que profonde. Comme si elle
croisait l'indiscrétion de la presse people avec les questionnements d'Antonioni. Et l'on sent bien que cette
curiosité vient de loin, d'une familiarité ancienne avec ces lieux et ces gens, sans doute de l'époque où, enfant,
elle jouait dans les couloirs du Marmont et observait les clients.
D'apparence tempérée, de facture pop (plusieurs tubes des années 2000 in extenso), le film recèle, en fait, une
ambition extrême : explorer les moindres recoins d'une solitude, tout savoir sur ce qu'un acteur, un homme
d'image, un homme tout court, fait quand il se retrouve face à lui-même. Sofia Coppola reste la championne des «
temps morts » très vivants, émouvants ou éloquents. Au-delà de la bulle jet-set, symbole des convoitises
contemporaines, le film suggère un ennui universel et approche une certaine finitude humaine... De l'art de faire
avec du vide le plein de cinéma. (Télérama)
Helveticus - Saison 2
Jean-Jacques Rousseau (1/26)
Le 24.11.2015 à 10h20 sur Durée: 05 minutes
C’est quoi la guerre du Sonderbund ? C’est qui Ella Maillard ?
Comment Federer est-il devenu un grand champion ? Helveticus
est de retour avec ses personnages hauts en couleurs et ses
tranches d’histoire suisse. Poésie, fraîcheur et originalité
colorent cette série en 26 épisodes destinée aux enfants de trois
à six ans. Jean-Jacques Rousseau ouvre les feux de la série.
De l’invention de la bande Velcro à la création du mouvement Dada,
d’Angelica Kauffmann à Carl Jung en passant par le parc national
suisse et les débuts de la médecine moderne, les enfants
retrouveront dans cette deuxième saison, tout ce qui a fait le sel de la
première. Politique, culture ou société, chaque grande étape de notre pays est développée sous forme de conte,
adaptée pour la compréhension des petits. Si les épisodes de la série mêlent parfois le réel au merveilleux, ils
retracent toujours avec fidélité les événements historiques et les légendes telles qu’elles nous sont parvenues.
Helveticus est le fruit des talents conjugués de créateurs romands : Chantal Teano et Pascal Vaucher de la Croix.
(RTS)
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