Rapport annuel 2013 Taillée pour la performance Votre partenaire de confiance. Fondée en 1892, l’Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. est présente partout au Canada de même qu’aux États-Unis. Elle offre une gamme complète de solutions de protection et d’investissement pour les individus et les groupes. L’Industrielle Alliance compte parmi les quatre premières sociétés d’assurance de personnes en importance au Canada et au nombre des plus importantes sociétés financières non bancaires en matière de gestion de patrimoine au pays. L’Industrielle Alliance sert plus de 4 millions de clients et emploie plus de 4 500 personnes. Au 31 décembre 2013, la société gérait et administrait un actif de près de 100 milliards de dollars. L’Industrielle Alliance est l’une des plus grandes sociétés publiques au Canada. Elle est inscrite à la Bourse de Toronto, sous le symbole IAG. Primes nettes, équivalents de primes et dépôts (en milliards de dollars) 7,4 TCAC1 10 ans : 11 % 5,8 5,5 5,0 6,8 7,0 6,9 5,2 3,6 2,6 2,9 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Actif sous gestion et sous administration (en milliards de dollars, aux 31 décembre) 98,7 TCAC1 10 ans : 18 % 83,5 69,3 73,6 58,4 46,9 50,4 49,5 38,2 28,5 19,6 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Table des matières Faits saillants financiers.....1 Bilan de l’année 2013..... 2 Message du président du conseil d’administration..... 4 Rapport du président et chef de la direction..... 5 Valeur comptable par action ordinaire (en dollars, aux 31 décembre) Comité de planification de l’Industrielle Alliance..... 7 24,75 27,45 20,98 20,35 Historique dix ans..... 58 Stratégies de développement durable.....132 26,19 22,77 Rapport de gestion 2013..... 8 États financiers consolidés et notes complémentaires..... 68 30,67 TCAC1 10 ans : 8 % 18,61 13,61 15,27 16,72 Conseil d’administration de l’Industrielle Alliance.....134 Direction de l’Industrielle Alliance et de ses filiales.....135 Bureaux de l’Industrielle Alliance et de ses filiales.....136 Information générale et renseignements aux actionnaires 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 1 TCAC : taux de croissance annuel composé FAITS SAILLANTS FINANCIERS FAITS SAILLANTS FINANCIERS (données financières consolidées ) 1 Exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars, sauf indication contraire) 2013 2012 Variation 349,9 3,57 $ 12,6 % 303,6 3,22 $ 12,8 % 15 % 0,35 $ (20 pbs) 1 425,2 3 358,8 1 389,5 1 001,0 258,4 7 432,9 1 339,3 3 100,6 1 395,3 848,9 220,0 6 904,1 6% 8% 0% 18 % 17 % 8% 234,3 243,3 (4 %) 119,2 987,7 2 251,9 3 358,8 325,1 1 126,0 1 649,5 3 100,6 (63 %) (12 %) 37 % 8% 59,4 382,4 143,0 170,9 1 025,0 46,1 351,7 127,7 154,0 868,4 29 % 9% 12 % 11 % 18 % 69 403,3 29 289,7 98 693,0 59 631,9 23 833,3 83 465,2 16 % 23 % 18 % 30,67 $ 4 166,0 217 % 27,45 $ 3 972,0 217 % 12 % 5% 0% 12,0 % 25,8 % 18,9 % 35,9 % ----- 0,06 % 0,18 % 0,34 % 93,5 % 0,04 % 0,10 % 0,22 % 95,2 % --------- 99,3 97,9 46,95 $ 4 664,1 91,0 96,2 31,38 $ 2 856,3 9% 2% 50 % 63 % 4 526 4 314 212 Rentabilité Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires Résultat par action ordinaire (dilué) Rendement des capitaux propres aux actionnaires ordinaires Croissance des affaires Primes nettes, équivalents de primes et dépôts par secteurs d'activité Assurance individuelle Gestion de patrimoine individuel Assurance collective Épargne et retraite collectives Assurance de dommages Total Ventes par secteurs d'activité Assurance individuelle Gestion de patrimoine individuel Fonds général Fonds distincts Fonds communs de placement Total Assurance collective Régimes d'employés Services pour les concessionnaires – assurance des débiteurs Services pour les concessionnaires – assurance biens et risques divers Solutions pour les marchés spéciaux Épargne et retraite collectives Actif sous gestion et sous administration Actif sous gestion Actif sous administration Total Situation financière (aux 31 décembre) Valeur comptable par action ordinaire Capitalisation Ratio de solvabilité Ratios d'endettement Débentures/structure du capital Débentures et actions privilégiées/structure du capital Qualité des placements (aux 31 décembre) Placements douteux nets en % des placements totaux Obligations : cotées BB et moins en % du portefeuille Prêts hypothécaires : taux de délinquance Immeubles de placement : taux d'occupation Données boursières (aux 31 décembre) Nombre d'actions ordinaires en circulation (en millions) Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires – dilué (en millions) Prix de l'action Capitalisation boursière Ressources humaines Nombre d'employés 1 Se référer à l'« Historique dix ans » pour l'information financière détaillée et les définitions. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 1 BILAN DE L’ANNÉE 2013 Performance Performance Performanc Bilan de l’année 2013 La solidité de l’Industrielle Alliance s’est affirmée une fois de plus en 2013. En effet, le bénéfice a atteint un nouveau record, en raison notamment de la rentabilité accrue du secteur de l’Assurance individuelle, de l’apport de secteurs moins exigeants en capital et d’une conjoncture macroéconomique plus favorable. Au chapitre du capital, la société a maintenu un solide ratio de solvabilité, bien au-dessus de la cible visée. De plus, les primes et dépôts et l’actif sous gestion et sous administration ont atteint de nouveaux sommets et une acquisition d’importance (Jovian Capital Corporation) a été réalisée. Tous ces bons résultats se sont concrétisés au même Performance moment où des actions ont été posées afin d’améliorer la souplesse financière de la société. ance Performance Performance Performance Perform Performance Performance e Performance PerformancePerformance Performance mance Performance Performance Per Performance Performance Performance Performance Performance Performance Performance Performance Performance Performance Perfor Performance Finalement, le 13 février 2014, le conseil d’administration a approuvé une augmentation du dividende trimestriel payable aux actionnaires ordinaires, la première depuis la crise financière de 2008. Performance le BénéFiCe PaR aCTiOn déPaSSe leS aTTenTeS ormance En 2013, l’Industrielle Alliance s’est donné une cible de 3,00 $ à 3,40 $ pour le bénéfice par action ordinaire (BPA) et elle a dépassé cet objectif en déclarant un BPA de 3,57 $, le plus haut de son histoire. Ce résultat est attribuable à l’amélioration de la rentabilité du secteur de l’Assurance individuelle, en raison notamment de la diminution de la charge à l’établissement des nouveaux contrats. En effet, cette charge en pourcentage des nouvelles ventes est passée de 53 % en 2011 à 21 % en 2013, ce qui se traduit par une augmentation du bénéfice de plus de 60 millions de dollars avant impôts. L’apport significatif des secteurs moins exigeants en capital a également contribué positivement au BPA en 2013, tout comme la bonne performance des marchés boursiers et l’efficacité du programme de gestion dynamique des risques liés aux fonds distincts. Performance Performance Bénéfice par action ordinaire (en dollars, sur base diluée) TCAC1 10 ans : 7 % 3,57 3,22 2,99 2,93 2,74 erformance Performance Performance Performance Performance Perfor 1,74 2,55 1,95 Performance mance Performance PerformancePerformanc Performanc rformance Performance Performanc Performa Performance Per Performance Performance Performance Performa 1,65 1,18 0,82 Performance 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Performance Performance › Le BPA a enregistré une augmentation de 27 % en 2013, comparativement au résultat de 2012, si on exclut le gain exceptionnel attribuable à la vente du bloc d’affaires de rentes américaines en 2012. › L’incidence sur le bénéfice net d’une baisse de 25 % des marchés boursiers a été considérablement › La valeur comptable par action ordinaire a enregistré une progression de 12 % en 2013. Depuis dix ans, la valeur comptable a plus que doublé. › Le rendement total du titre de l’Industrielle Alliance en 2013, qui correspond à l’appréciation du prix de l’action et au paiement des dividendes, a atteint 53 %. réduite, passant de 283 millions de dollars à la fin de 2012 à 93 millions de dollars à la fin de 2013. Performance 1 TCAC 2 Performance : taux de croissance annuel composé Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 BILAN DE L’ANNÉE 2013 indiCaTiOnS aUx MaRChéS 2012 Indications 2013 Résultats Indications 2014 Résultats Indications BPA (dilué) 2,50 $ à 3,10 $ 3,22 $ 3,00 $ à 3,40 $ 3,57 $ 3,40 $ à 3,80 $ Rendement des capitaux propres 9,0 % à 11,0 % 12,8 % 10,5 % à 12,0 % 12,6 % 11,0 % à 12,5 % Ratio de solvabilité 175 % à 200 % 217 % 175 % à 200 % 217 % 175 % à 200 % 25 % à 35 % 29 % 25 % à 35 % 27 % 25 % à 35 % Ratio de distribution du dividende aMéliORaTiOn de la SOUPleSSe FinanCiÈRe Un RaTiO de SOlVaBiliTé STaBle eT SOlide En 2013, l’Industrielle Alliance a racheté des débentures et des actions privilégiées dont la valeur nominale totalisait 350 millions de dollars. Ces rachats ont eu deux conséquences favorables, soit celle de réduire le ratio d’endettement de la société et celle d’augmenter son ratio de couverture. En plus d’être bien perçue par les agences de notation, l’amélioration de ces ratios représente une diminution des dépenses liées au financement de la dette de la société. Ainsi, l’Industrielle Alliance possède plus de latitude pour envisager d’éventuelles acquisitions ou d’autres occasions d’affaires. Le ratio de solvabilité est l’indicateur clé de la solidité financière d’une société d’assurance. Ce ratio mesure la suffisance des capitaux d’une société par rapport aux risques assumés par celle-ci dans le cours normal de ses activités, dont les risques d’assurance et de marché. L’Industrielle Alliance vise une fourchette cible de 175 % à 200 % pour son ratio de solvabilité, ce qui est nettement supérieur aux exigences minimales réglementaires. Ratio d’endettement Ratio de solvabilité (somme de la dette et des actions privilégiées sur la structure du capital, en %, aux 31 décembre) (en %, aux 31 décembre) 222 36 31 27 20 21 22 31 33 201 188 193 199 208 217 217 202 189 26 20 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 › À la suite du rachat de débentures en 2013, la charge d’intérêts liée aux instruments de dette a diminué, passant de 42,4 millions de dollars en 2012 à 32,8 millions de dollars en 2013. › Les dividendes sur actions privilégiées sont appelés à diminuer en 2014 compte tenu du rachat des actions de série C effectué en décembre 2013. › Fourchette cible : 175 % à 200 % Le ratio de couverture a terminé l’année 2013 à 6,2x, soit à un niveau similaire à celui de la fin de 2012. Cependant, en excluant les dépenses de financement liées aux instruments financiers rachetés en 2013, le ratio de couverture à la fin de 2013 s’établit à 7,4x. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. › Le ratio de solvabilité de l’Industrielle Alliance est demeuré au-dessus de la fourchette cible au cours de la dernière année, et ce, malgré le rachat de certains instruments financiers et une acquisition d’importance. › La société possède la capacité de faire face à d’importants chocs macroéconomiques avant que son ratio de solvabilité ne baisse jusqu’au minimum réglementaire requis. Au 31 décembre 2013, la société était notamment en mesure d’absorber une baisse de 48 % des marchés boursiers avant que son ratio de solvabilité ne descende à 150 %. › Compte tenu de la situation financière de la société, le conseil d’administration a approuvé, au début de 2014, une augmentation de 6 % du dividende trimestriel payable aux actionnaires ordinaires. 3 MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION MeSSaGe dU PRéSidenT dU COnSeil d’adMiniSTRaTiOn Performance Performance Performance Le conseiL d’administration constate que L’industrieLLe aLLiance récoLte maintenant Performance Les fruits qu’eLLe a semés ces dernières années. Performance mance Performance Performance Performance Perform Performance ce Performance PerformancePerformance Performance rmance Performance Performance Per Performance Performance Performance Performance Performance Performance Performance Performance La forte croissance de l’entreprise et la progression significative de son titre en Bourse sont des éléments qui ont particulièrement marqué l’année 2013. Bien sûr, le contexte macroéconomique global a été plus favorable que celui de 2012, notamment en raison de la bonne performance des marchés boursiers et de la remontée des taux d’intérêt à long terme. Mais cela n’explique qu’en partie les succès de l’Industrielle Alliance. Performance Performance Depuis deux ans, des décisions difficiles et parfois même audacieuses ont été prises par les dirigeants de l’Industrielle Alliance visant à assurer la rentabilité de la société et à solidifier davantage son capital. formance Aujourd’hui, force est de reconnaître que les gestes posés ont permis d’atteindre les objectifs visés. Malgré l’environnement macroéconomique difficile des dernières années, l’Industrielle Alliance n’a jamais dévié de sa vision à long terme. éléMenTS iMPORTanTS À SOUliGneR D’entrée de jeu, notons la solide croissance des affaires de l’Industrielle Alliance en 2013. Encore une fois, la presque totalité des secteurs d’activité et des filiales ont enregistré des résultats en hausse par rapport à ceux de 2012. De plus, la société a réalisé une acquisition qui a considérablement enrichi sa plate-forme en gestion de patrimoine. L’actif sous gestion et sous administration de l’Industrielle Alliance s’approche de la barre des 100 milliards de dollars. Au chapitre de la rentabilité, la société présente un bénéfice record. Le conseil d’administration souligne également l’empreinte sociétale de l’Industrielle Alliance et de ses employés, qui se font un devoir d’agir en tout temps à titre d’entreprise et de citoyens responsables. aCTiViTéS dU COnSeil Durant l’année 2013, le conseil s’est réuni à neuf reprises et les différents comités ont tenu un total de seize réunions. Le taux de participation a été de 97,6 % aux réunions du conseil et de 98,7 % à celles des comités. J’atteste que chaque administrateur de l’Industrielle Alliance est personnellement et résolument engagé à assurer le succès et la pérennité de la société et y travaille avec conviction et rigueur. Performance Je tiens à porter à votre attention le départ de trois administrateurs. Monsieur David R. Peterson quitte le conseil en raison de la politique de la société qui prévoit un âge limite pour y siéger. Monsieur Peterson siégeait au conseil depuis 1991 et était membre du comité de déontologie. Pour des raisons personnelles, mesdames Lise Lachapelle et Anne Bélec ont décidé de ne pas se représenter pour un nouveau mandat. Madame Lachapelle siégeait au conseil depuis 1995 et était jusqu’à ce jour membre des comités de vérification et de placement. Elle a aussi déjà été membre du comité des ressources humaines et de gouvernance. Pour sa part, madame Bélec est entrée au conseil en 2006 et était membre du comité de déontologie. Performance L’Industrielle Alliance est sortie de l’année 2013 en affichant une forte position en matière de capital et en disposant d’une marge de manœuvre financière enviable. Le conseil d’administration félicite la direction pour ces résultats remarquables. Par ailleurs, 2013 constitue la première année complète du régime de réinvestissement des dividendes et d’achat d’actions à l’intention des détenteurs d’actions ordinaires. Rappelons que ce régime permet aux participants de réinvestir automatiquement leurs dividendes dans des actions ordinaires de l’Industrielle Alliance, et également d’acheter, en espèces, des actions ordinaires additionnelles de la société. Le taux élevé de participation à ce régime est révélateur de l’intérêt que ce dernier a soulevé dans l’actionnariat de la société. Au nom du conseil d’administration, je tiens à remercier ces trois administrateurs sincèrement pour l’apport considérable de chacun d’eux aux travaux du conseil et au succès de la société. En terminant, je félicite les membres de la haute direction de l’Industrielle Alliance et tous les employés. Grâce à leur professionnalisme, à leur engagement indéfectible et à leur détermination, la société vient encore d’atteindre de nouveaux sommets. Merci également à tous les titulaires de polices et à tous les actionnaires pour leur appui et leur confiance. Compte tenu de la performance globale de l’Industrielle Alliance en 2013, le conseil d’administration a autorisé le paiement d’un dividende trimestriel de 0,260 $ par action ordinaire, le 17 mars 2014, ce qui représente une augmentation de 6 % par rapport au dividende annoncé au troisième trimestre. Au chapitre de la gouvernance, l’Industrielle Alliance fait partie du groupe sélect des meilleures sociétés au Canada. Cette position n’est pas le fruit du hasard. Elle découle plutôt d’une véritable culture d’éthique, de respect et de saine gouvernance qui anime au quotidien tout le personnel de la société. 4 John LeBoutillier Président du conseil d’administration Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DU PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION RaPPORT dU PRéSidenT eT CheF de la diReCTiOn Performance Performance Performan L’année 2013 a tout simpLement été L’une des meiLLeures années de L’histoire dePerformance L’industrieLLe aLLiance. Performance ormance Performance Performance Performance Perfor Performance nce Performance PerformancePerformance Performance ormance Performance Performance Pe Performance Performance Performan Performance Performance Performance Performance Performance Les succès de 2013 témoignent des initiatives déployées au cours des deux dernières années par la société pour améliorer sa rentabilité et sa position en matière de capital. Cela nous a permis de livrer de forts résultats à nos actionnaires. Performance Performance Performance Pour l’année terminée le 31 décembre 2013, le bénéfice net de la société atteint un sommet historique de 350 millions de dollars, le bénéfice par action se situant à 3,57 $ et le rendement des capitaux propres aux actionnaires à 12,6 %. Ces résultats dépassent les cibles que nous avions communiquées au début de l’année. Notre bilan de fin d’année est solide. À la suite du rachat de débentures en 2013, la souplesse financière de l’Industrielle Alliance correspond aux niveaux attendus de la part d’une société ayant de fortes cotes de crédit comme les nôtres. Autre élément tout aussi significatif en cette ère de volatilité macroéconomique, nos réserves et notre ratio de solvabilité pourraient résister à une baisse marquée des marchés boursiers, si la situation se présentait. PRinCiPaUx FaCTeURS de RenTaBiliTé en 2013 L’année 2013 est celle où nous avons pleinement récolté le fruit de nos efforts visant à améliorer la rentabilité du secteur de l’Assurance individuelle. Ces efforts ont notamment porté sur la réduction de la charge liée à l’émission de nouvelles polices, ce que nous appelons le « drain » dans le vocabulaire des assureurs. Au milieu de l’année 2012, nous nous étions fixé comme objectif de réduire le drain de moitié. Or, nos résultats montrent que celui-ci a diminué de 56 % en deux ans. À ce chapitre, nous pouvons donc dire « mission accomplie ». Une autre source de satisfaction en 2013 a été que nos autres segments d’affaires, qui exigent peu de capital, ont continué d’apporter une solide contribution à nos résultats. C’est le cas notamment de la Gestion de patrimoine individuel, qui a contribué pour plus du tiers au bénéfice d’exploitation total de la société. Performance La croissance des marchés boursiers et l’efficacité de notre programme de couverture dynamique (hedging program) ont eu des conséquences bénéfiques sur la rentabilité du secteur de la Gestion de patrimoine individuel, mais on ne peut passer sous silence la contribution de nos ventes de fonds communs de placement, qui ont été excellentes encore une fois cette année. On sait que la croissance de l’actif sous gestion est le principal facteur de croissance du bénéfice à long terme dans ce secteur. Or, celui-ci a plus que doublé au cours des cinq dernières années malgré la volatilité des marchés boursiers et la forte concurrence qui règne dans cette industrie. Ce fait d’armes n’est pas fortuit. Il témoigne de notre capacité à faire croître les ventes de façon soutenue et à saisir des occasions d’affaires. Nous nous sommes d’ailleurs prévalus d’une belle occasion d’accélérer notre croissance au dernier trimestre de 2013 en nous portant acquéreur de Jovian. Performance La croissance des affaires a maintenu un rythme rapide en 2013, avec des résultats notables du côté de nos affaires en gestion de patrimoine et en assurance collective. Nous avons aussi eu l’occasion d’ajouter un nouveau volet à notre plate-forme en gestion de patrimoine avec l’acquisition de Jovian Capital Corporation, laquelle nous procure la capacité de servir le marché de la gestion de patrimoine privée. En fin de compte, les investisseurs choisissent l’Industrielle Alliance pour sa capacité à générer de forts rendements à long terme. Depuis dix ans, nous avons plus que doublé notre valeur comptable. Au chapitre de la performance du titre, notons un rendement total de 53 % en 2013. Je crois que nous pouvons affirmer que l’Industrielle Alliance est vraiment taillée pour la performance. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. Finalement, un autre élément marquant de la dernière année a été la remontée des taux d’intérêt. Après plusieurs années de baisse, y compris une chute marquée en 2011, les taux à long terme du Canada ont augmenté de 90 points centésimaux en 2013. Il s’agit là d’un tournant très positif pour une société d’assurance vie comme la nôtre, dont une bonne partie des engagements financiers, et par conséquent des investissements, portent sur un horizon à long terme. La hausse des taux d’intérêt a notamment eu des retombées appréciables sur la revue de fin d’année des réserves actuarielles. FORTe CROiSSanCe deS aFFaiReS en 2013 La croissance des affaires de la société a été solide en 2013; les primes et dépôts ont atteint un nouveau sommet et l’actif sous gestion et sous administration total s’approche de la barre des 100 milliards de dollars. La solide croissance de l’actif est le reflet du rendement réalisé sur les investissements, mais aussi de l’apport des fortes ventes globales et de l’acquisition de Jovian. 5 RAPPORT DU PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION Notre secteur de la Gestion de patrimoine individuel a prouvé une fois de plus le potentiel de croissance qu’il représente pour les actionnaires. Les ventes brutes et nettes de fonds communs de placement ont été excellentes, ayant enregistré des augmentations remarquables par rapport à l’année précédente. Notre filiale IA Clarington continue ainsi avec brio le déploiement de sa stratégie d’affaires partout au Canada. En ce qui concerne les fonds distincts, la société a conservé en 2013 ses parts de marché pour les ventes brutes et pour l’actif. En 2014, le développement d’un nouveau produit comportant des garanties de retrait sera certes un atout au chapitre de la croissance. Pour nous positionner dans le segment en plein essor de la clientèle privée, nous avons acquis Jovian Capital Corporation. Cette acquisition ajoute plus de six milliards de dollars à l’actif de la société et permet également d’élargir notre réseau de distribution des courtiers en valeurs mobilières. D’ailleurs, nos filiales de distribution (Investia, FundEX et IA Valeurs mobilières) ont toutes connu du succès en 2013, avec une croissance de 13 % de leurs actifs combinés. Dans le secteur de l’Assurance individuelle, la dynamique d’un marché en transformation a de nouveau été confirmée en 2013, alors que d’autres ajustements tarifaires sont survenus dans l’industrie. Ainsi, bien que les primes de ce secteur aient continué de croître, les ventes ont légèrement été en baisse par rapport au sommet historique enregistré en 2012. Soulignons la bonne performance de notre filiale L’Excellence, qui a permis au secteur d’enregistrer en 2013 une croissance de ses ventes d’assurance maladie et invalidité. En 2014, cette filiale entend continuer son expansion pancanadienne. La filiale Industrielle Alliance, Assurance auto et habitation a enregistré encore une fois une excellente croissance de ses ventes en 2013. Les primes directes souscrites ont crû de plus de 10 % pour une cinquième année consécutive, alors que celles de l’industrie ont été en hausse de 2 % en moyenne au cours de la même période. Le système de référencement qui tire profit de l’imposant réseau de distribution de l’Industrielle Alliance et le développement d’innovations, comme le programme d’assurance automobile qui s’appuie sur la technologie télématique, font partie de la recette du succès de cette filiale. Dans notre secteur de l’Assurance collective, les trois divisions ont connu une forte croissance de leurs ventes. Pour la division des Régimes d’employés, la performance enregistrée représente une relance des ventes qui vient confirmer l’efficacité d’un plan d’action mis en place en 2013. Pour les deux autres divisions du secteur, soit les Services pour les concessionnaires et les Solutions pour les marchés spéciaux, la réussite de 2013 représente la continuité de la bonne lancée des années précédentes. Dans la division des Services pour les concessionnaires, les efforts porteront davantage sur les garanties prolongées en 2014 et sur l’expansion du segment du financement automobile. Les Solutions pour les marchés spéciaux viseront, pour leur part, une expansion par l’exploitation de nouveaux créneaux de marchés ciblés. 6 Le secteur de l’Épargne et retraite collectives a enregistré une croissance des ventes de près de 20 % pour une deuxième année consécutive. La croissance des primes récurrentes, qui constituent l’élément le plus important de la stratégie du secteur, a participé amplement à cette bonne performance. Le secteur s’apprête à offrir à ses clients en 2014 le nouveau régime volontaire d’épargne-retraite au Québec et éventuellement le régime de pension agréé collectif dans le reste du Canada. Ainsi, en 2013, la croissance des affaires de l’Industrielle Alliance a été forte, notamment du côté des produits peu exigeants en capital requis, tels les fonds communs de placement, l’assurance des débiteurs, l’assurance biens et risques divers et l’assurance invalidité. La table est ainsi mise pour une autre année de forte croissance en 2014. Taillée POUR la PeRFORManCe Nous portons un regard sur l’année 2014 avec des sentiments d’anticipation et de grand enthousiasme. Nous avons déployé des efforts marqués au cours des récentes années pour faire face à d’importants défis, venant principalement de l’environnement de bas taux d’intérêt. Je peux maintenant affirmer avec conviction que l’Industrielle Alliance est plus forte que jamais. Les leçons tirées des récentes années ne seront pas facilement oubliées. Si nous comparons notre situation aujourd’hui à celle d’il y a à peine deux ans, nous constatons avoir acquis beaucoup d’expérience et de confiance en notre capacité d’exercer nos activités dans un contexte de bas taux d’intérêt. De plus, avec le regain des marchés boursiers au cours de la dernière année, nos réserves sont mieux positionnées pour faire face à une correction marquée. Nous ne sommes pas complètement à l’abri de futures turbulences macroéconomiques, mais nous nous sentons certainement plus à l’aise aujourd’hui et nous voyons l’avenir avec optimisme. En terminant, j’aimerais remercier nos actionnaires, nos clients, nos distributeurs, ainsi que chacun de nos employés pour leur loyauté et leur soutien envers l’objectif commun de créer de la valeur. Je signe respectueusement ce texte au nom de la direction et au nom de tous les employés. Yvon Charest Président et chef de la direction Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 COMITÉ DE PLANIFICATION DE L’INDUSTRIELLE ALLIANCE COMiTé de PlaniFiCaTiOn de l’indUSTRielle allianCe Performance Performance Performan ormance Performance Performance Performance Perfor Performance Performance Performance nce Performance PerformancePerformance Performance ormance Performance Performance Pe Performance Performance Performan Performance Performance Performance Performance Performance Yvon Charest F.S.A., F.I.C.A. Performance Performance normand Pépin Michel Tremblay Gerald Bouwers F.S.A., F.I.C.A. F.S.A., F.I.C.A., CFA M. Math., F.S.A., F.I.C.A. Vice-président exécutif Vice-président exécutif et chef des Placements Président des opérations Performance Président et chef de la direction Industrielle Alliance Filiales d’assurance vie et Assurance et rentes individuelles Industrielle Alliance Industrielle Alliance Ouest canadien Performance Industrielle Alliance Performance david Scandiffio Michael l. Stickney René Chabot denis Ricard B. Sc., CFA M.B.A., F.S.A., F.I.C.A. F.S.A., F.I.C.A. F.S.A., F.I.C.A. Vice-président principal Président Vice-président principal et actuaire en chef Vice-président principal Industrielle Alliance Industrielle Alliance Performance Performance Performan Gestion de patrimoine Industrielle Alliance IA American Développement des affaires ormance Performance Performance Performance Perfor Performance Performance Performance Performance nce Performance RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 7 RAPPORT DE GESTION 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 9 Mise en garde 10 Description de l’Industrielle Alliance 17 Faits saillants 2013 19 Rentabilité 21 Capitalisation et solvabilité 25 Produits et services aux particuliers Assurance individuelle Gestion de patrimoine individuel Assurance auto et habitation 29 Produits et services aux entreprises et aux groupes Assurance collective – Régimes d’employés Assurance collective – Services pour les concessionnaires Assurance collective – Solutions pour les marchés spéciaux Épargne et retraite collectives 34 Placements Fonds général Fonds de placement (fonds distincts et fonds communs de placement) 40 Gestion des risques 49 Questions comptables et information additionnelle 56 Valeur intrinsèque 58 Historique dix ans Notes au lecteur › Les données de 2012 ont été redressées à des fins de comparaison à la suite de l’adoption de la norme comptable IFRS 10 et de l’amendement à la norme comptable IAS 19 le 1er janvier 2013. Pour plus d’information, se référer à la note 3, « Modifications de méthodes comptables », des états financiers consolidés. › Dans ce rapport de gestion, les données financières historiques des années 2010 et suivantes sont sur base IFRS et celles d’avant 2010 sont sur base PCGR. 8 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Mise en garde RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX Le nom légal de la société est « Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. ». Afin de simplifier la lecture du texte, le nom de la société est fréquemment présenté sous sa forme abrégée, « Industrielle Alliance », sous une forme générique, « la société », ou, parfois, sous une forme collective, « groupe Industrielle Alliance ». À noter que l’Industrielle Alliance agit en tant que société opérante et en tant que société mère d’un groupe de filiales. Aucune société de gestion (holding) ne vient chapeauter l’Industrielle Alliance et ses filiales. Se référer à la section « Description de l’Industrielle Alliance » pour une description et une vue d’ensemble de la société. Le lecteur est prié de noter que quelle que soit la façon dont l’Industrielle Alliance est nommée dans ce rapport (nom légal, nom abrégé, nom générique ou nom collectif), sauf indication contraire, tous les résultats et toutes les activités de l’Industrielle Alliance qui sont présentés dans ce rapport font référence aux résultats et aux activités consolidés, soit ceux de l’Industrielle Alliance, à titre de société opérante, et de ses filiales. Sauf indication contraire, tous les renseignements présentés dans ce rapport sont établis au 31 décembre 2013 ou pour l’exercice terminé à cette date. Sauf indication contraire, tous les montants qui paraissent dans ce rapport sont libellés en dollars canadiens. Les renseignements financiers sont présentés conformément aux Normes internationales d’information financière (IFRS), telles qu’elles s’appliquent aux sociétés d’assurance vie au Canada, et aux exigences comptables prescrites par les autorités réglementaires. Ce rapport est publié en date du 13 février 2014. RENSEIGNEMENTS FINANCIERS NON CONFORMES AUX IFRS L’Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. publie son information financière conformément aux Normes internationales d’information financière (IFRS). Toutefois, la société publie aussi certaines mesures qui sont non conformes aux IFRS et qui n’ont soit aucun équivalent IFRS, notamment les ventes, la valeur ajoutée des ventes, la valeur intrinsèque et le ratio de solvabilité, ou qui ont un équivalent IFRS, telles des données touchant le bénéfice d’exploitation et les impôts sur le bénéfice présentées dans le tableau sur la provenance du bénéfice. De plus, la société utilise des données ajustées non conformes aux IFRS touchant le bénéfice net, le bénéfice par action et le rendement des capitaux propres. Les mesures financières non conformes aux IFRS sont toujours accompagnées des mesures financières conformes aux IFRS et comparées avec ces dernières afin d’en établir la concordance. La société est d’avis que ces mesures non conformes aux IFRS fournissent des renseignements additionnels aux investisseurs et aux analystes financiers afin qu’ils puissent mieux comprendre ses résultats financiers et effectuer une meilleure analyse de son potentiel de croissance et de bénéfice. Comme les mesures financières non conformes aux IFRS n’ont pas de définition normalisée, il est possible qu’elles diffèrent des mesures financières non conformes aux IFRS utilisées par d’autres sociétés. La société incite fortement les investisseurs à consulter l’intégralité de ses états financiers et de ses autres rapports déposés auprès d’organismes publics, et à ne pas se fier à une mesure financière unique, quelle qu’elle soit. ÉNONCÉS PROSPECTIFS Ce rapport de gestion peut contenir des énoncés qui font référence aux stratégies de l’Industrielle Alliance ou des énoncés de nature prévisionnelle, qui dépendent d’événements ou de conditions futurs ou y font référence, ou qui comprennent des mots tels que « pourrait » et « devrait », ou des verbes comme « supposer », « s’attendre à », « prévoir », « entendre », « planifier », « croire », « estimer » et « continuer » ou leur forme future (ou leur forme négative), ou encore des mots tels que « objectif » et « but » ou des termes ou des expressions semblables. De tels énoncés constituent des énoncés prospectifs au sens des lois sur les valeurs mobilières. Les énoncés prospectifs comprennent, notamment, les renseignements concernant les résultats d’exploitation futurs possibles ou présumés de la société. Ils ne constituent pas des faits historiques, mais représentent uniquement les attentes, les estimations et les projections de la société à l’égard d’événements futurs. Bien que l'Industrielle Alliance estime que les attentes reflétées dans ces énoncés prospectifs soient raisonnables, ces énoncés comportent des risques et des incertitudes et les lecteurs ne devraient pas s'y fier indûment. Les énoncés prospectifs étant fondés sur des hypothèses ou des facteurs importants, les résultats réels peuvent différer sensiblement des résultats qui y sont exprimés explicitement ou implicitement. Les facteurs qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent sensiblement des résultats prévus sont notamment la conjoncture commerciale et économique; la concurrence et le regroupement des sociétés; les changements apportés aux lois et aux règlements, y compris aux lois fiscales; les liquidités de l'Industrielle Alliance, notamment la disponibilité de financement pour respecter les engagements financiers en place aux dates d’échéance prévues lorsqu’il le faut; l’exactitude de l’information reçue de cocontractants et la capacité des cocontractants à respecter leurs engagements; l’exactitude des conventions comptables et des méthodes actuarielles utilisées par l'Industrielle Alliance; les risques d’assurance, soit le taux de mortalité, le taux de morbidité, la longévité et le comportement des titulaires de contrats, notamment l’occurrence de catastrophes naturelles ou imputables à l’homme, de pandémies et d’actes terroristes. Des renseignements supplémentaires sur des facteurs importants qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent sensiblement des prévisions et sur les hypothèses ou les facteurs importants sur lesquels sont fondés les énoncés prospectifs sont présentés à la section « Gestion des risques » du présent rapport de gestion et à la note « Gestion des risques associés aux instruments financiers » afférente aux états financiers consolidés de l’Industrielle Alliance, de même que dans d’autres documents que l’Industrielle Alliance a déposés auprès des autorités en valeurs mobilières du Canada, qui peuvent être consultés à l’adresse www.sedar.com. Les énoncés prospectifs contenus dans ce rapport de gestion reflètent les attentes de la société à la date du présent document. L’Industrielle Alliance ne s’engage aucunement à mettre à jour ces énoncés prospectifs ou à publier une révision de ceux-ci afin de tenir compte d’événements ou de circonstances postérieurs à la date du présent rapport de gestion ou afin de tenir compte de la survenance d’événements imprévus, sauf lorsque la loi l’exige. DOCUMENTS RELATIFS AUX RÉSULTATS FINANCIERS Tous les documents relatifs aux résultats financiers de l’Industrielle Alliance sont disponibles sur le site Internet de la société, à l’adresse www.inalco.com, dans la section Relations avec les investisseurs, sous Rapports financiers. On peut également obtenir davantage de renseignements sur la société sur le site SEDAR, à l'adresse www.sedar.com, de même que dans la notice annuelle de la société, que l'on peut trouver sur le site de la société ou sur le site SEDAR. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 9 RAPPORT DE GESTION 2013 | Description de l’Industrielle Alliance deSCRiPTiOn de l’indUSTRielle allianCe Performance Performance Performance Développements mance Performance Performance Performance Perform Performance Performance objectifs PerformancePerformance Performance orientations Performance Performance rmance Performance stratégies Performance PerformancePer Performance Performance Performance Performance Performance Performance Performance Performance formance a Performance Performance deSCRiPTiOn de l’indUSTRielle allianCe Fondée en 1892, l’Industrielle Alliance a pour mission première d’assurer le bien-être financier de ses clients en leur offrant des protections personnelles et des solutions d’investissement qui les aideront à atteindre leurs objectifs de vie. Classée parmi les quatre sociétés d’assurance de personnes les plus importantes au Canada et administrant et gérant un actif de près de 100 milliards de dollars, l’Industrielle Alliance sert plus de 4 millions d’individus et emploie plus de 4 500 personnes. L’Industrielle Alliance est l’une des plus grandes sociétés publiques du Canada et est inscrite à la Bourse de Toronto, sous le symbole IAG. La société compte près de 65 000 actionnaires et près de 100 millions d’actions ordinaires émises et en circulation. Sa capitalisation boursière s’élève à près de 4,7 milliards de dollars au 31 décembre 2013. Performance La société compte quatre grands secteurs d’activité : l’Assurance individuelle, la Gestion de patrimoine individuel, l’Assurance collective et l’Épargne et retraite collectives, et chapeaute un important réseau de filiales, dont l’Industrielle Alliance, Assurance auto et habitation, IA American, Placements IA Clarington et L’Excellence, Compagnie d’assurance-vie. L’Industrielle Alliance se distingue par la force, la diversité, l’efficacité et l’envergure de ses réseaux de distribution, lesquels regroupent plus de 25 000 représentants dans l’ensemble des secteurs d’activité. Le groupe Industrielle Alliance distribue ainsi, partout au Canada et aux États-Unis, une gamme complète de produits et de services financiers aux individus et aux groupes. La société offre notamment une variété de produits d’assurance vie et maladie, d’épargne et de retraite, de fonds communs de placement et de fonds distincts, de valeurs mobilières, d’assurance auto et habitation, de prêts hypothécaires, d’assurance des débiteurs, ainsi que d’autres produits et services financiers. Ceux-ci sont offerts sur base individuelle ou collective. Forte d’une politique de placement prudente, d’une saine gestion des capitaux et d’une solide culture de gestion des risques, la société possède la flexibilité et la solidité financière pour pouvoir envisager diverses possibilités de croissance et, si nécessaire, la capacité d’absorber d’importants chocs macroéconomiques. 10 Finalement, dans une perspective de développement durable, l’Industrielle Alliance est soucieuse de son empreinte sociale et environnementale. Elle contribue notamment activement au bien-être dans les communautés par divers programmes de dons, de commandites et de soutien au bénévolat de ses employés. Constitution juridique L’Industrielle Alliance est une société d’assurance de personnes à charte québécoise et est réglementée par l’Autorité des marchés financiers. L’Industrielle Alliance et ses filiales sont autorisées par les organismes réglementaires appropriés à exercer leurs activités dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et dans la plupart des États des États-Unis. L’Industrielle Alliance est également un émetteur assujetti aux différentes lois sur les valeurs mobilières en vigueur dans les provinces canadiennes. En février 2000, l’Industrielle Alliance est devenue une société publique constituée en vertu d’une loi privée, la Loi concernant L’Industrielle Alliance Compagnie d’Assurance sur la Vie. Cette loi a été sanctionnée par l’Assemblée nationale du Québec le 26 novembre 1999. Elle prévoit notamment qu’aucun actionnaire ne puisse acquérir, directement ou indirectement, 10 % ou plus des actions avec droit de vote de la société. Advenant un dépassement de la limite permise, la Loi prévoit que les droits de vote rattachés à la totalité des actions acquises ne peuvent alors être exercés. Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Description de l’Industrielle Alliance B PRéSenCe GéOGRaPhiQUe L’Industrielle Alliance a, au fil des années, accru considérablement sa présence en Amérique du Nord grâce à une solide stratégie de développement des affaires qui allie croissance organique et acquisitions. La société est maintenant présente partout au Canada, dans tous les segments de marché, et s’y distingue notamment par l’envergure et la diversité de ses réseaux de distribution. L’entreprise possède aussi une présence aux États-Unis en y distribuant ses produits dans quelques segments de marché ciblés des États américains. L’entreprise possède des bureaux d’importance à Québec, Montréal, Toronto, Vancouver, Waco au Texas et Scottsdale en Arizona. 5 2 26 Il est à noter que les activités de la société en assurance de dommages sont assurées par sa filiale l’Industrielle Alliance, Assurance auto et habitation inc. (IAAH) et ne forment pas un secteur d’activité distinct aux fins de présentation des résultats financiers. Les résultats financiers d’IAAH sont plutôt présentés à même le revenu sur le capital de la société, et répartis par la suite entre ses quatre secteurs d’activité. Primes et dépôts par régions › 2013 d 37 % Québec % 30 % Ontario 37 2 % États-Unis 30 RéSeaUx de diSTRiBUTiOn L’envergure des réseaux de distribution de l’Industrielle Alliance lui permet de distribuer une gamme complète de produits et services dans tous les segments de marché au Canada et dans quelques marchés ciblés aux États-Unis. 26 % Ouest 5 % Atlantique c › dans le secteur de la Gestion de patrimoine individuel : Placements IA Clarington inc., gestionnaire de fonds communs de placement, ainsi que les trois filiales de distribution : Investia Services Financiers Inc. et FundEX Investments Inc., deux sociétés de courtage en fonds communs de placement, ainsi que l’Industrielle Alliance Valeurs mobilières inc., une société de courtage en valeurs mobilières et, finalement, Jovian Capital Corporation, acquise en 2013. Au Canada, la société possède un réseau diversifié, qui comprend notamment le réseau Carrière, un réseau de représentants rattachés qui se trouvent en grande majorité au Québec. SeCTeURS d’aCTiViTé, diViSiOnS eT FilialeS L’Industrielle Alliance exerce ses activités dans quatre grands secteurs. Comme présenté au tableau de la page suivante, deux secteurs s’adressent aux besoins des particuliers, soit l’Assurance individuelle et la Gestion de patrimoine individuel, et deux s’adressent aux besoins des groupes et des entreprises, soit l’Assurance collective et l’Épargne et retraite collectives. Ces secteurs offrent des protections d’assurance ainsi que des produits d’épargne, d’investissement et de retraite. Le tableau de la page suivante montre aussi que la société est à la tête d’un réseau de filiales œuvrant dans plusieurs secteurs des services financiers. Parmi les filiales les plus importantes, mentionnons : Aux États-Unis, la société distribue des protections d’assurance individuelle par l’entremise d’agences de marketing indépendantes, d’agents généraux et de conseillers et de courtiers indépendants. Pour rester à l’avant-garde en matière de distribution, la société poursuit ses efforts de recrutement de nouveaux représentants dans tous les réseaux de distribution. Par ailleurs, la société n’exclut jamais l’élargissement de ses possibilités en procédant à l’acquisition de nouveaux réseaux ou en signant de nouvelles ententes de distribution. Le tableau de la page suivante offre une vue d’ensemble des activités de la société et le tableau ci-dessous offre un aperçu du nombre de représentants et de conseillers pour la plupart de ses réseaux de distribution. › dans le secteur de l’Assurance individuelle : L’Excellence, Compagnie d’assurance-vie et IA American Life Insurance Company (comprenant American-Amicable); Il est à noter qu’un représentant ou un conseiller peut faire partie de plus d’un réseau de distribution et que les chiffres ci-contre sont des approximations au 31 décembre 2013 et varient dans le temps. Activités Divisions, filiales et réseaux Secteurs d’activité pour les particuliers : Assurance individuelle et Gestion de patrimoine individuel Carrière Secteurs d’activité pour les entreprises et les groupes Assurance de dommages Nombre de représentants/conseillers 1 790 Agents généraux 13 000 Compte nationaux 1 400 Conseillers indépendants 7 000 Independant Marketing Organisations aux États-Unis 4 400 Investia Services Financiers Inc. 1 970 FundEX Investments Inc. 600 IA Valeurs mobilières 189 Jovian Capital Corporation 137 Régimes d’employés 300 Solutions pour les marchés spéciaux 725 Services pour les concessionnaires 3 700 Épargne et retraite collectives 1 000 IAAH, représentants directs RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 220 11 RAPPORT DE GESTION 2013 | Description de l’Industrielle Alliance Performance Performance Performanc VuE D’ENSEMBLE ance Performance Performance Performance Perform Performance Performance activités Produits et services Performance e Performance PerformancePerformance Performance mance Performance Performance Pe Performance Performance Performanc Performance Performance Performance Performance Performance Performance Performance Perform Secteurs d’activité pour les particuliers assurance individuelle Assurance vie (universelle, permanente et temporaire) Assurance maladie grave Assurance invalidité de courte et de longue durée Assurance hypothécaire Décès ou mutilation accidentels (DMA) Performance formance Performance Gestion de patrimoine individuel Performance Fonds distincts Fonds communs de placement Valeurs mobilières Rentes viagères et rentes à terme fixe Régimes enregistrés d’épargne (REER, REEE, CELI et FERR) Conseil en placement Performance assurance collective : rformance Secteurs d’activité pour les entreprises et les groupes Régimes d’employés Performance Services pour les concessionnaires Assurance vie et maladie, décès ou mutilation accidentels (DMA), soins dentaires, invalidité de courte et de longue durée, maladie grave et soins à domicile Garanties facultatives (assurance vie, DMA et maladie grave) Assurance médicale à l’extérieur du Canada Performance Performance Assurance des débiteurs (assurance vie, invalidité et maladie grave) Produits d’assurance biens et risques divers (garanties de remplacement, garanties prolongées et autres produits auxiliaires) Performance ance Performance PerformancePerformanc Performanc formance Performance Performanc Performa Performance Perf Performance Performance Performance Performa Performance Perfor Solutions pour les marchés spéciaux Assurance en cas de décès ou de mutilation accidentels (DMA), voyage, maladie et vie temporaire Autres produits d’assurance spécialisés destinés aux employeurs et aux associations Performance Régimes à cotisation déterminée ou à prestations déterminées Performance Services de gestion institutionnelle épargne et retraite collectives Rentes assurées Performance Performance assurance de dommages Performance Secteur d’activité 12 Assurance auto et habitation Division Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Description de l’Industrielle Alliance Performance Performance Performan rmance Performance Réseaux de distribution Performance Performance Manufacturiers et filiales Perfo Performance nce Performance PerformancePerformance Performance ormance Performance Performance P Performance Performance Performa Performance Performance Performance Performanc Carrière (IA) Agents généraux Comptes nationaux Michel Rhéaume et associés Solicour inc. Independant Marketing Organisations aux États-unis Conseillers indépendants Industrielle Alliance et ses réseaux affiliés : L’Excellence, Compagnie d’assurance-vie Performance Performance IA American IA American Life Insurance Company (comprenant American-Amicable) Performance Performance Carrière (IA) Agents généraux Associations professionnelles Comptes nationaux Entités affiliées à IA Conseillers indépendants Performance Performance Courtiers spécialisés Cabinets d’actuaires-conseils Industrielle Alliance et ses réseaux affiliés : Placements IA Clarington inc. Industrielle Alliance, Fiducie inc. Industrielle Alliance, Gestion de placements inc. Investia Services Financiers Inc. FundEX Investments Inc. Industrielle Alliance Valeurs mobilières inc. Jovian Capital Corporation Performance Industrielle Alliance Performance Réseau de distribution directe auprès des concessionnaires d’automobiles et des fournisseurs d’autres véhicules Industrielle Alliance et ses réseaux affiliés : SAL Les Garanties Nationales MRWV Limitée Communications & Références Multi Assurance Direct inc. Industrielle Alliance Pacifique, Compagnie d’Assurances Générales (IAPG) Partenaires de distribution Courtiers en prêts hypothécaires Industrielle Alliance Courtiers spécialisés Cabinets d’actuaires-conseils Carrière (IA) Agents généraux Industrielle Alliance Vente directe Recommandations de clients provenant des réseaux IA Industrielle Alliance, Assurance auto et habitation inc. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 13 RAPPORT DE GESTION 2013 | Description de l’Industrielle Alliance e ORienTaTiOn eT STRaTéGie GlOBale de déVelOPPeMenT L’Industrielle Alliance continue d’exceller par la solide et rigoureuse exécution de son modèle d’affaires. Visant à générer une croissance organique soutenue, ce modèle a comme cible principale d’atteindre les besoins d’une vaste gamme de clients et d’y répondre par : › une diversification des réseaux de distribution de la société; › une diversification de sa présence géographique, tant au Canada qu’aux États-Unis; › une diversification des segments de marché où elle exerce ses activités. L’Industrielle Alliance accorde aussi beaucoup d’importance aux ventes croisées et aux autres synergies de développement entre la société mère et ses différents secteurs d’activité et filiales dans le but de maximiser les occasions de vente. Le modèle d’affaires de l’Industrielle Alliance repose aussi sur la capacité de la société à générer la croissance au moyen d’acquisitions stratégiques faites à juste prix et qui sont rentables dès la deuxième année suivant leur conclusion. Depuis l’année 2000, l’Industrielle Alliance a procédé à 34 acquisitions, dont 19 dans le secteur de la gestion de patrimoine. Pour assurer sa croissance et son succès à long terme, la société met à profit une approche prudente, une vision à long terme et un bilan solide. L’Industrielle Alliance se distingue également par le développement et la rétention de son personnel et de son équipe de direction. À cet égard, les membres de son comité de gestion comptent en moyenne 22 années de service chacun, assurant ainsi une continuité et une connaissance approfondie de la société. L’Industrielle Alliance a prouvé sa capacité d’adaptation aux nouvelles réalités. Le contexte économique tumultueux et la surveillance réglementaire accrue des dernières années ont créé de nouveaux défis auxquels la société a su faire face au moyen d’actions réfléchies, éclairées et courageuses, dont des augmentations tarifaires et le retrait de certains produits. La société a aussi amorcé la transformation de sa gamme de produits en des produits aux garanties moins coûteuses et moins exigeants en capital. L’Industrielle Alliance peut compter sur une forte mobilisation de ses employés dans la poursuite d’objectifs fondamentaux, le premier étant de placer les clients et les distributeurs au centre de son processus d’affaires. Cet objectif vise à améliorer continuellement les produits et les processus d’affaires, tout en assurant d’être un employeur de choix. f stratégie De Développement par secteUrs D’activité et par Divisions Secteur de l’aSSURanCe indiVidUelle Dans le secteur de l’Assurance individuelle, la stratégie de la société s’articule principalement autour des axes suivants : › Posséder une gamme complète de produits concurrentiels et innovateurs › La société propose une gamme complète de protections d’assurance, notamment des protections d’assurance vie, d’assurance maladie grave, d’assurance invalidité et d’assurance hypothécaire; › La société s’ajuste constamment à l’environnement concurrentiel, aux besoins de sa clientèle et à l’environnement macroéconomique. En 2013, l’environnement de bas taux d’intérêt a notamment forcé 14 la société, tout comme plusieurs de ses pairs dans l’industrie, à augmenter les primes de ses protections d’assurance permanente. La société a aussi poursuivi sa transition plus tôt entamée vers des produits moins exigeants en capital requis et moins exposés aux variations macroéconomiques, tout en continuant de répondre aux besoins des clients. › Bâtir des réseaux de distribution efficaces qui permettent à la société de distribuer ses produits partout au Canada › La force, la diversité, l’efficacité et l’envergure des réseaux de distribution de la société constituent des atouts majeurs dans la distribution des produits et services du secteur. Ces réseaux permettent d’offrir les produits de la société dans toutes les régions du pays et d’atteindre tous les marchés ainsi que la population dans son ensemble. › accroître les activités dans le marché américain › Depuis ses bureaux principaux à Scottsdale en Arizona et à Waco au Texas, l’Industrielle Alliance continue de déployer ses activités américaines par l’entremise de sa filiale American-Amicable; › La filiale américaine a choisi de se concentrer sur l’élargissement de ses réseaux de distribution et sur les segments de marché des familles à revenu faible à moyen et avec ses protections d’assurance à émission simplifiée, d’assurance vie entière et d’assurance vie universelle; › La croissance organique sera appuyée par une approche rigoureuse, une tarification ajustée lorsque nécessaire et une diminution des coûts unitaires générée par une croissance soutenue. Secteur de la GeSTiOn de PaTRiMOine indiVidUel Le secteur de la Gestion de patrimoine individuel affiche, depuis quelques années, une progression importante. La stratégie de l’Industrielle Alliance dans ce marché s’articule autour des deux principales composantes suivantes : › Offrir une gamme complète de produits et services › La société propose à la clientèle une large gamme de produits concurrentiels, qui répondent à des besoins variés. Mentionnons notamment des fonds communs de placement, des fonds distincts (fonds de placement dont le capital est garanti au décès ou à l’échéance), des valeurs mobilières, des placements à intérêt garanti, des rentes viagères et des rentes à terme fixe; › Par ailleurs, les investissements des clients peuvent être souscrits à l’intérieur de régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER), de régimes enregistrés d’épargne-études (REEE), de comptes d’épargne libre d’impôt (CELI), de fonds enregistrés de revenu de retraite (FERR) et de régimes non enregistrés; › Le contexte macroéconomique de 2012 avait forcé la société, comme plusieurs concurrents, à mettre fin à la commercialisation de son produit de fonds distincts qui comportait une garantie de retrait minimum. L’Industrielle Alliance entendait toutefois demeurer un partenaire de choix à toutes les étapes de la planification de la retraite, un engagement qu’elle a maintenu, notamment avec la révision en 2013 de son offre de produits de fonds distincts, qui comprend entre autres des frais de gestion réduits ainsi qu’une amélioration des garanties. › Miser sur l’étendue et la synergie des réseaux de distribution › Tout comme pour le secteur de l’Assurance individuelle, l’envergure des réseaux de distribution de la société constitue un atout important Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Description de l’Industrielle Alliance qui permet d’atteindre toutes les régions du pays et tous les segments de marché. En 2013, une nouvelle stratégie de présence dans le réseau de vente a progressivement été mise en place et est actuellement testée dans les provinces de l’Atlantique; › L’Industrielle Alliance désire profiter pleinement des synergies possibles entre la société mère et ses filiales. Par exemple, des produits de fonds distincts sont notamment distribués par certains courtiers de Placements IA Clarington. Parmi les autres synergies possibles, mentionnons celles entre les filiales de distribution de fonds communs de placement et de valeurs mobilières (FundEX, Investia et Industrielle Alliance Valeurs mobilières) en ce qui a trait à l’administration et à la conformité; › L’acquisition en 2013 de Jovian Capital Corporation, qui sert notamment le marché de la gestion de patrimoine privé au moyen d’un portefeuille de sociétés de services financiers, devrait permettre à l’Industrielle Alliance d’accroître son offre de produits et de services aux distributeurs et d’élargir son réseau de distribution des courtiers membres de l’OCRCVM1. Secteur de l’aSSURanCe COlleCTiVe La société offre une gamme variée de protections aux entreprises et aux groupes par l’entremise du secteur de l’Assurance collective, qui comporte trois divisions : Régimes d’employés, Services pour les concessionnaires et Solutions pour les marchés spéciaux. › division des RéGiMeS d’eMPlOYéS Dans ce marché hautement concurrentiel, la société doit demeurer compétitive au chapitre des prix et des coûts unitaires, tout en misant sur un service de grande qualité. Cette stratégie globale s’appuie notamment sur les éléments suivants : › Poursuivre le développement des affaires › Les groupes de 50 à 2 000 employés constituent la principale source de nouvelles affaires pour la société; › Pour les entreprises de moins de 50 employés, et surtout pour les entreprises de plus grande taille, l’objectif est d’augmenter plus graduellement les parts de marché de l’Industrielle Alliance. Pour ce faire, la société met de l’avant la qualité de ses liens avec la clientèle et les conseillers en avantages sociaux. › Offrir un service de qualité supérieure › Des projets d’amélioration continue contribuent à hausser de façon importante la qualité et l’efficacité des processus d’affaires et permettent d’offrir un service de qualité supérieure; › Les promoteurs de régimes sont préoccupés par la croissance des coûts des protections qu’ils offrent à leurs employés. Dans ce contexte, la société poursuit la promotion de solutions de contrôle des coûts des régimes, particulièrement en ce qui a trait à l’assurance invalidité et aux frais médicaux; › L’accent continuera d’être mis sur le développement technologique au bénéfice de l’expérience des administrateurs de régimes, des participants et des conseillers en avantages sociaux. › division des SeRViCeS POUR leS COnCeSSiOnnaiReS L’Industrielle Alliance distribue de l’assurance des débiteurs et des produits d’assurance biens et risques divers grâce à sa division des Services pour les concessionnaires. Le succès de la division des Services pour les concessionnaires repose sur la stratégie suivante : 1 › Tirer profit des avantages concurrentiels de la division › La division figure parmi les chefs de file dans le marché des concessionnaires de véhicules automobiles, avec une des plus importantes parts de marché et une forte reconnaissance de marque; › Elle est la seule à disposer d’un réseau de distribution directe exclusif d’un océan à l’autre; › Elle possède de faibles coûts unitaires découlant d’économies d’échelle attribuables à la taille de la société et d’une solide gestion des coûts; › Elle distribue une gamme complète de produits d’assurance des débiteurs et d’assurance biens et risques divers en plus d’offrir une gamme complète de programmes de formation qui visent à répondre aux demandes du marché. › Miser sur la solide position à titre de fournisseur d’une gamme complète de produits et services, qui comprend : › l’assurance des débiteurs, notamment des protections vie, invalidité et maladie grave; › les produits d’assurance biens et risques divers, notamment des garanties prolongées et des assurances de remplacement; › le financement automobile, grâce à IA Fiducie; › d’autres produits, notamment des produits auxiliaires; et › la recommandation possible de clients pour les protections d’assurance de dommages automobiles, grâce à l’Industrielle Alliance, Assurance auto et habitation (IAAH). › division des SOlUTiOnS POUR leS MaRChéS SPéCiaUx La division des Solutions pour les marchés spéciaux se spécialise dans certains créneaux d’assurance qui ne sont pas bien servis par les fournisseurs de produits d’assurance collective traditionnels. La stratégie de développement de la division vise à : › S’appuyer sur les principales forces de la division : › La qualité de son service à la clientèle; › Ses solutions adaptées aux différents risques spéciaux et aux besoins particuliers de la clientèle; et › Sa présence locale, d’un océan à l’autre. › Poursuivre le développement des affaires autour des quatre axes suivants : › Augmenter la part de marché de certains produits ciblés par la direction; › Établir des relations avec de nouveaux distributeurs de produits d’assurance spécialisés; › Faire croître le secteur de l’assurance vie dans certains marchés ciblés au moyen d’initiatives marketing concertées; et › Exploiter de nouveaux créneaux de marché qui ne sont pas bien servis par les fournisseurs de produits d’assurance traditionnels. › Continuer à prendre de l’expansion : › en tirant profit de sa grande expertise et de ses relations; › en élargissant et en améliorant son offre de produits. Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 15 RAPPORT DE GESTION 2013 | Description de l’Industrielle Alliance Secteur de l’éPaRGne eT ReTRaiTe COlleCTiVeS Dans le secteur de l’Épargne et retraite collectives, la société exerce ses activités dans deux segments de marché : les produits d’accumulation et les rentes assurées (produits de décaissement). La stratégie de croissance du secteur s’articule autour des éléments suivants : › Continuer de miser sur les produits d’accumulation › Le secteur concentre le développement de ses affaires sur les produits d’accumulation, soit des produits d’épargne, tels les régimes à cotisation déterminée ou à prestations déterminées, et les services de gestion institutionnelle; › Les rentes assurées représentent un produit exigeant en capital, en raison notamment des risques à long terme liés à la longévité. Le secteur vise donc une croissance sélective et prudente dans ce marché. › Mettre en marché de nouveaux produits et régimes de retraite collectifs › En décembre 2013, le projet de loi visant à offrir le régime volontaire d’épargne-retraite (RVER) a été adopté par le gouvernement du Québec. Le nouveau régime pourra être offert à partir du 1er juillet 2014; › Une nouvelle option d’épargne avantageuse est offerte depuis octobre 2013 dans les REER collectifs et les régimes de participation différée aux bénéfices (RPDB) de la société. Cette option permet aux participants de se constituer un revenu de retraite garanti à vie, soit une rente, à même les cotisations à leur régime d’épargne-retraite collectif. › Poursuivre le développement pancanadien et l’amélioration de l’expérience client › L’objectif du secteur est de continuer à faire croître ses affaires d’un océan à l’autre au Canada; › Afin de se distinguer de la concurrence, le secteur continue de développer des outils de pointe qui répondent aux besoins des clients et améliorent l’offre de produits et de services, notamment au chapitre des outils technologiques, de communication et de placement. 16 indUSTRielle allianCe, aSSURanCe aUTO eT haBiTaTiOn (iaah) La filiale IAAH assure les activités de la société en assurance de dommages, protégeant ainsi principalement les véhicules et les propriétés des clients. La stratégie d’affaires de la filiale s’articule essentiellement autour des axes suivants : › aider le groupe industrielle alliance et ses distributeurs à conquérir de nouveaux clients › IAAH, tout comme plusieurs de ses pairs, vise une solide présence médiatique, au moyen de campagnes de publicité télé dont l’objectif est d’attirer directement les clients; › Sur le plan concurrentiel, IAAH se démarque par les recommandations de clients provenant des réseaux de distribution de l’Industrielle Alliance; › Au cours des prochaines années, IAAH intensifiera son partenariat avec le réseau Carrière, ainsi qu’avec le réseau des concessionnaires automobiles affiliés à la société mère. › Combler de manière distinctive les attentes des consommateurs › Comme moyen de différenciation par rapport aux autres assureurs de dommages, la société vise à offrir à ses clients une prestation de services exceptionnelle à tout coup; › La société mesure la satisfaction de sa clientèle à partir de l’indice de recommandation de la clientèle (IRC). La société évalue périodiquement cet indice et procède aux ajustements nécessaires afin d’améliorer ses résultats; › En août 2013, IAAH a obtenu le premier rang en matière de satisfaction de la clientèle en assurance habitation au Québec, selon la réputée firme J.D. Power & Associates. › Relever le défi de la pénurie de ressources qualifiées en assurance de dommages › IAAH a mis en place, au milieu des années 2000, un vaste chantier, s’étendant sur plusieurs années, qui vise à améliorer de façon marquée son efficacité interne. Pour ce faire, IAAH s’est appuyée sur l’approche Lean et est devenue au fil des ans un leader reconnu en matière d’efficacité interne reposant sur le Lean chez les entreprises de service. Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Faits saillants 2013 FAITS SAILLANTS 2013 En 2013, l’Industrielle Alliance a généré un bénéfice record en plus de réaliser une acquisition d’importance. La société a maintenu un ratio de solvabilité à un niveau supérieur à la fourchette cible tout en améliorant sa flexibilité financière par des rachats de dettes et d’actions privilégiées. La croissance des affaires a été bonne : les primes et dépôts ont crû de 8 % et l’actif sous gestion et sous administration a atteint un nouveau sommet, à près de 100 milliards de dollars. Par ailleurs, le portefeuille de placements continue d’être de la plus haute qualité. Finalement, le 13 février 2014, le conseil d’administration a approuvé une augmentation du dividende trimestriel payable aux actionnaires ordinaires. A) RENTABILITÉ La société a dégagé un bénéfice net attribué aux actionnaires ordinaires de 349,9 millions de dollars en 2013, comparativement à un de 303,6 millions de dollars en 2012 (le résultat de 2012 incluait un gain inhabituel de 37,4 millions de dollars issu de la vente du bloc d’affaires de rentes américaines). Se référer à la section « Rentabilité » du présent rapport pour davantage d’information sur la rentabilité de l’année 2013. B) CROISSANCE DES AFFAIRES Les primes et dépôts, l’actif total et les ventes enregistrées en 2013 témoignent d’une solide croissance des affaires. Les primes et dépôts ont crû de 8 %, et pratiquement tous les secteurs ont contribué à cette bonne croissance. L’actif sous gestion et sous administration total s’approche de la barre des 100 milliards de dollars, avec une croissance de 18 % sur un an. Finalement, au chapitre des ventes, l’année 2013 a été fructueuse notamment pour les fonds communs de placement dans le secteur de la Gestion de patrimoine individuel, dans les trois divisions de l’Assurance collective et à l’Épargne et retraite collectives. Se référer aux sections suivantes pour davantage d’information sur la croissance des affaires par secteurs d’activité. Primes et dépôts1 (En millions de dollars, sauf indication contraire) Assurance individuelle Gestion de patrimoine individuel Assurance collective Épargne et retraite collectives Assurance de dommages Total 2013 1 425,2 3 358,8 1 389,5 1 001,0 258,4 7 432,9 2012 1 339,3 3 100,6 1 395,3 848,9 220,0 6 904,1 Variation 6% 8% 0% 18 % 17 % 8% 2013 2012 Variation 193,7 40,6 234,3 200,9 42,4 243,3 (4 %) (4 %) (4 %) 119,2 987,7 2 251,9 3 358,8 325,1 1 126,0 1 649,5 3 100,6 (63 %) (12 %) 37 % 8% 59,4 525,4 170,9 1 025,0 46,1 479,4 154,0 868,4 29 % 10 % 11 % 18 % Ventes par secteurs d’activité2 (En millions de dollars, sauf indication contraire) Assurance individuelle Primes minimales Primes excédentaires Total Gestion de patrimoine individuel Fonds général Fonds distincts Fonds communs de placement Total Assurance collective Régimes d’employés Services pour les concessionnaires Solutions pour les marchés spéciaux Épargne et retraite collectives 1 2 Les primes et dépôts comprennent toutes les primes perçues par la société pour ses activités d’assurance et de rentes (et qui sont inscrites au fonds général de la société), de même que les sommes perçues relativement aux fonds distincts (qui sont aussi considérées comme des primes) et les dépôts de fonds communs de placement. Voir les textes sur les différents secteurs d’activité pour la définition des ventes. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. Actif sous gestion et sous administration Aux 31 décembre (En millions de dollars, sauf indication contraire) Actif sous gestion Actif sous administration Total 2013 69 403,3 29 289,7 98 693,0 2012 59 631,9 23 833,3 83 465,2 Variation 16 % 23 % 18 % C) SOLIDITÉ FINANCIÈRE Le ratio de solvabilité s’élevait à 217 % au 31 décembre 2013. Il se situait ainsi au-dessus de la fourchette de 175 % à 200 % retenue comme objectif par la société. Au même moment, le capital de la société atteignait près de 4,2 milliards de dollars et les capitaux propres constituaient 87 % du capital total. La valeur comptable par action ordinaire a connu une bonne croissance en 2013, avec une progression de 12 %. Le ratio de couverture, qui est calculé en divisant les bénéfices des douze derniers mois (avant impôts et dépenses de financement) par les dépenses de financement, a terminé l’année 2013 à 6,2x, un niveau similaire à celui de la fin de 2012 (6,1x). Pour un commentaire détaillé sur la solidité financière, se référer à la section « Capitalisation et solvabilité » du présent rapport. Solvabilité et capitalisation Aux 31 décembre (En millions de dollars, sauf indication contraire) Ratio de solvabilité Capitalisation3 Valeur comptable par action ordinaire Ratio d’endettement Débentures/capital Débentures et actions privilégiées/capital Ratio de couverture 2013 217 % 4 166,0 30,67 $ 2012 217 % 3 972,0 27,45 $ 12,0 % 25,8 % 6,2x 18,9 % 35,9 % 6,1x D) ACQUISITION DE JOVIAN CAPITAL CORPORATION La société a acquis les intérêts d’un portefeuille de sociétés de services financiers détenus par Jovian Capital Corporation, qui comprend Leon Frazer & Associates Inc., T.E. Investment Counsel Inc., Hahn Investment Stewards & Company Inc., JovFinancial Solutions Inc. et une société de courtage membre de l’OCRCVM, MGI Securities Inc. Au moment de l’acquisition, Jovian Capital Corporation gérait un actif sous gestion et sous administration combiné de près de 7 milliards de dollars. Cette transaction donne instantanément la masse critique nécessaire pour servir le segment en plein essor de la clientèle privée. Elle élargit le réseau de distribution des courtiers membres de l’OCRCVM et augmente la présence de la société d’un océan à l’autre. La conclusion de l’acquisition a été annoncée le 1er octobre 2013. E) DIVIDENDES En 2013, la société a payé un dividende trimestriel de 0,2450 $ aux actionnaires ordinaires. Puis, le 13 février 2014, le conseil d’administration a approuvé une augmentation du dividende trimestriel aux actionnaires ordinaires. Ainsi, un dividende de 0,2600 $ sera versé le 17 mars 2014 aux actionnaires inscrits le 28 février 2014. 3 La capitalisation comprend les capitaux propres, les titres de dettes et le compte des contrats avec participation. 17 RAPPORT DE GESTION 2013 | Faits saillants 2013 F) QUALITÉ DES PLACEMENTS La qualité du portefeuille de placements de la société est demeurée excellente en 2013. En effet, la proportion des placements douteux nets demeure à un très bas niveau, à 0,06 % des placements totaux, le portefeuille d’obligation ne comporte que 0,18 % de titres cotés BB et moins, le taux de délinquance de prêts hypothécaires demeure faible, à 0,34 %, et le taux d’occupation du parc immobilier demeure élevé, à 93,5 %. En 2013, la valeur des immeubles de placement a crû de 126,1 millions de dollars à la suite de la réévaluation du parc immobilier de la société et de l’acquisition de deux nouveaux immeubles. Se référer à la section « Placements » du présent rapport pour davantage d’information. Le tableau ci-dessous présente les principaux indices de qualité des placements. Aux 31 décembre 2013 13,8 0,06 % 0,18 % 0,34 % 93,5 % Placements douteux nets Placements douteux nets en % des placements totaux Obligations – Proportion des titres cotés BB et moins Prêts hypothécaires – Taux de délinquance Immeubles de placement – Taux d’occupation Rendement des capitaux propres aux actionnaires ordinaires – Nouvelle fourchette cible de 11,0 % à 12,5 % Bénéfice par action ordinaire – Nouvelle cible de 3,40 $ à 3,80 $ Ratio de solvabilité – Maintien de la fourchette cible de 175 % à 200 % Ratio de distribution du dividende – Maintien de la fourchette cible de 25 % à 35 % à moyen terme. La société anticipe que le ratio devrait se situer au milieu de cette fourchette en 2014. Indices de qualité des placements (En millions de dollars, sauf indication contraire) INDICATIONS AUX MARCHÉS POUR L’ANNÉE 2014 2012 9,0 0,04 % 0,10 % 0,22 % 95,2 % Taux d’impôt effectif – Nouvelle fourchette cible de 18 % à 22 % Drain sur les nouvelles ventes – 25 % des ventes à l’Assurance individuelle Les indications pour le rendement des capitaux propres et le bénéfice par action excluent tout changement pouvant résulter de révisions aux hypothèses actuarielles en 2014. G) ANALYSE DE SENSIBILITÉ L’analyse de la sensibilité de la société aux variations macroéconomiques a été mise à jour à la fin de l’exercice 2013. Les principaux résultats sont présentés au tableau ci-dessous et des explications sur les résultats de cette analyse sont données dans la sous-section « Risque de placement » de la section « Gestion des risques » du présent rapport de gestion. Analyse de sensibilité Aux 31 décembre (En millions de dollars, sauf indication contraire) Baisse de l’indice S&P/TSX1 nécessitant un renforcement des provisions mathématiques pour les actions appariant les engagements à long terme Baisse de l’indice S&P/TSX1 qui ferait diminuer le ratio de solvabilité à 175 % Baisse de l’indice S&P/TSX1 qui ferait diminuer le ratio de solvabilité à 150 % Incidence sur le bénéfice net d’une baisse subite de 10 % des marchés boursiers (incidence sur une année) Incidence sur le bénéfice net d’une baisse de 10 points centésimaux du taux de réinvestissement initial (IRR) Incidence sur le bénéfice net d’une baisse de 10 points centésimaux du taux de réinvestissement ultime (URR) 2013 2012 23 % 14 % 36 % 35 % 48 % 46 % (25) (23) (20) (18) (59) (66) H) VALEUR INTRINSÈQUE ET VALEUR AJOUTÉE DES VENTES La valeur intrinsèque de l’Industrielle Alliance s’élevait à 4,7 milliards de dollars au 31 décembre 2013, en hausse de 32,2 % par rapport au 31 décembre 2012. La contribution des nouvelles ventes de 2013 à la croissance de la valeur intrinsèque de la société a été de 181 millions de dollars, en hausse de 18,3 % par rapport à 2012. Pour un commentaire détaillé sur ces sujets, se référer à la section « Valeur intrinsèque » du présent rapport. Valeur intrinsèque Valeur intrinsèque (en milliards de dollars) Valeur intrinsèque par action ordinaire Ratio de la valeur intrinsèque par rapport à la valeur comptable Augmentation de la valeur intrinsèque en 2013 1 2013 4,7 47,32 $ 2012 3,6 39,08 $ 1,54x 1,38x 32,2 % Baisse par rapport aux valeurs réelles de l’indice aux 31 décembre des années indiquées 18 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Rentabilité RENTABILITÉ A) FAITS SAILLANTS 2013 La société a dégagé un bénéfice net attribué aux actionnaires ordinaires de 349,9 millions de dollars en 2013, comparativement à 303,6 millions de dollars en 2012 (le résultat de 2012 incluait un gain inhabituel de 37,4 millions de dollars issu de la vente du bloc d’affaires de rentes américaines). Le bénéfice net de 2013 se traduit par un bénéfice par action (BPA) ordinaire dilué de 3,57 $ (3,22 $ en 2012) et par un rendement des capitaux propres aux actionnaires ordinaires de 12,6 %1 (12,8 % en 2012). Rentabilité (En millions de dollars, sauf indication contraire) Résultat attribué aux actionnaires Moins : dividendes aux actionnaires privilégiés Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires Résultat net par action ordinaire De base Dilué Rendement des capitaux propres aux actionnaires ordinaires 2013 384,5 2012 333,7 2011 127,2 2010 276,3 2009 219,6 34,6 30,1 23,9 22,9 13,8 349,9 303,6 103,3 253,4 205,8 3,60 $ 3,57 $ 3,35 $ 3,22 $2 1,20 $ 1,18 $ 3,04 $ 2,93 $ 2,56 $ 2,55 $ 12,6 % 12,8 % 4,7 % 12,8 % 11,9 % Le bénéfice net de 2013 est en hausse malgré un renforcement des provisions mathématiques de 6,1 millions de dollars après impôts (-0,06 $ par action) et l’acquisition de Jovian Capital Corporation, qui a entraîné des dépenses totalisant 6,2 millions de dollars après impôts (-0,07 $ par action). Les dépenses d’acquisition pour Jovian comprennent une provision pour frais de restructuration de 4,6 millions de dollars après impôts (-0,05 $ par action). En plus des éléments ci-dessus, voici quelques points qui ont marqué l’année 2013 sur le plan de la rentabilité : › Marchés boursiers – La bonne performance des marchés boursiers a procuré un gain de 22,4 millions de dollars après impôts (+0,23 $ par action) par rapport aux anticipations. L’incidence des marchés boursiers s’est répartie dans deux secteurs d’activité, soit l’Assurance individuelle et la Gestion de patrimoine individuel. › Programme de gestion dynamique des risques – Ce programme a généré des gains de 28,5 millions de dollars après impôts (+0,30 $ par action) par rapport aux prévisions. Il a eu des retombées positives en 2013, bien qu’il soit avant tout conçu pour réduire la sensibilité du bénéfice net à la volatilité des marchés financiers relativement aux garanties de capital offertes par certains fonds distincts. › Charge (drain) liée aux ventes d’assurance individuelle – Cette charge a diminué de 46,4 millions de dollars avant impôts par rapport à 2012, ce qui est légèrement plus que la diminution prévue. › Rachat de débentures – En cours d’année, le rachat de débentures a entraîné le prépaiement de frais de 9,3 millions de dollars avant impôts. B) PROVENANCE DU BÉNÉFICE Le tableau et les commentaires qui suivent font ressortir les principaux éléments qui ont eu une incidence sur les résultats financiers de l’année. 1 2 L’émission d’actions ordinaires complétée le 27 février 2013, dont le produit net de 227,9 millions de dollars a été ajouté à l’avoir des actionnaires ordinaires, a eu pour effet de faire diminuer le rendement des capitaux propres en 2013. Le BPA dilué de 2012 s’établit à 3,34 $ si on exclut la dilution liée aux titres de la Fiducie Industrielle Alliance (IATS), qui ont été rachetés le 30 juin 2013. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. Bénéfice anticipé sur l’en-vigueur – À 398,6 millions de dollars, le bénéfice anticipé sur l’en-vigueur pour 2013 a augmenté de 21,8 millions de dollars (avant impôts) par rapport à 2012. L’augmentation est principalement attribuable aux secteurs de l’Assurance individuelle et de la Gestion de patrimoine individuel. Le bénéfice anticipé sur l’en-vigueur reflète les estimations qui ont été jugées les meilleures par la direction au moment de l’élaboration du budget pour l’année 2013. Gains (pertes) d’expérience par rapport au bénéfice anticipé – Les gains ou les pertes « d’expérience » représentent l’écart entre le bénéfice anticipé sur l’en-vigueur et le bénéfice réalisé. Les gains ou les pertes d’expérience surviennent lorsque les résultats réels diffèrent de ceux découlant des hypothèses utilisées pour déterminer le bénéfice anticipé. La société a terminé l’année 2013 avec des gains d’expérience totalisant 66,6 millions de dollars avant impôts, comparativement à des pertes de 2,4 millions de dollars en 2012. La majeure partie des gains réalisés en 2013 sont issus du secteur de la Gestion de patrimoine individuel. Les paragraphes qui suivent commentent les gains (pertes) d’expérience pour chacun des secteurs d’activité. › Assurance individuelle – Un écart favorable de 16,6 millions de dollars avant impôts (12,6 millions après impôts ou 0,12 $ par action ordinaire) a été enregistré par rapport aux estimations. Cet écart est essentiellement attribuable à la hausse des marchés boursiers, un élément qui a contribué à faire augmenter le bénéfice pour l’équivalent de 12,0 millions de dollars après impôts (+0,12 $ par action). Des gains d’expérience ont également été observés du côté de la mortalité, de la morbidité, des dépenses et des revenus de placements, mais ils ont été assombris par des écarts défavorables équivalents du côté des abandons. › Gestion de patrimoine individuel – Un gain avant impôts de 36,1 millions de dollars (26,5 millions après impôts ou 0,28 $ par action) a été inscrit en 2013. Le programme de couverture dynamique (hedging program) a généré un gain de 28,5 millions de dollars après impôts (+0,30 $ par action), ce gain étant principalement attribuable au fait que les rendements des fonds de placement ont surpassé ceux de leurs indices de référence. Parmi les autres éléments ayant influé sur la rentabilité du secteur, notons la croissance des marchés boursiers, qui a généré un écart favorable de 10,4 millions de dollars (+0,11 $ par action) et l’acquisition de Jovian, qui a réduit le bénéfice de 6,2 millions de dollars (-0,07 $ par action). Par ailleurs, des dépenses non récurrentes ont entraîné un écart défavorable de 4,1 millions de dollars (-0,04 $ par action) et divers autres éléments ont réduit le bénéfice net de 2,1 millions de dollars (-0,02 $ par action). › Assurance collective – Le secteur a réalisé un gain avant impôts de 4,3 millions de dollars, comparativement à une perte de 24,1 millions de dollars avant impôts en 2012. Après impôts, le gain réalisé en 2013 s’élève à 3,0 millions de dollars, ou à 0,03 $ par action. En 2013, la division des Services pour les concessionnaires et celle des Solutions pour les marchés spéciaux ont toutes deux obtenu des résultats supérieurs à ceux anticipés. La division des Régimes d’employés a pour sa part obtenu de bons résultats au chapitre de l’assurance vie et de l’assurance invalidité, mais elle a subi l’incidence d’écarts défavorables du côté de l’assurance maladie et soins dentaires. › Épargne et retraite collectives – Un gain de 9,6 millions de dollars avant impôts a été comptabilisé en 2013 dans ce secteur. Plusieurs éléments favorables sont à souligner, notamment la longévité et le comportement des rentiers, les revenus de placements et des honoraires liés à un important contrat de service au dernier trimestre de l’année. Au total, le gain de l’année équivaut à 7,1 millions de dollars après impôts, ou à 0,07 $ par action. 19 RAPPORT DE GESTION 2013 | Rentabilité Provenance du bénéfice1 Bénéfice anticipé sur l’en-vigueur Gains (pertes) d’expérience Gain (drain) sur les ventes Changements d’hypothèses Assurance individuelle 2013 2012 233,6 219,0 16,6 0,4 (49,2) (95,6) (2,8) (39,8) Bénéfice d’exploitation Revenu sur le capital Impôts 198,2 59,6 (41,9) 84,0 84,0 (0,2) 144,7 2,1 (39,9) 117,9 (1,0) (27,7) 37,0 14,4 (12,4) 22,7 8,9 (8,5) 22,6 7,8 (7,7) 14,3 7,0 (5,1) 402,5 83,9 (101,9) 238,9 98,9 (41,5) Résultat net attribué aux actionnaires sur activités courantes Moins : dividendes sur actions privilégiées Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires sur activités courantes Autres éléments2 215,9 24,0 167,8 25,1 106,9 6,0 89,2 0,9 39,0 3,0 23,1 2,7 22,7 1,6 16,2 1,4 384,5 34,6 296,3 30,1 191,9 0,0 142,7 8,9 100,9 0,0 88,3 28,5 36,0 0,0 20,4 0,0 21,1 0,0 14,8 0,0 349,9 0,0 266,2 37,4 Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires 191,9 151,6 100,9 116,8 36,0 20,4 21,1 14,8 349,9 303,6 1 425,2 215,9 24,0 191,9 1 339,3 176,7 25,1 151,6 1 106,9 106,9 6,0 100,9 1 451,1 117,7 0,9 116,8 1 272,6 39,0 3,0 36,0 1 219,0 23,1 2,7 20,4 943,6 22,7 1,6 21,1 766,6 16,2 1,4 14,8 4 748,3 384,5 34,6 349,9 4 776,0 333,7 30,1 303,6 (En millions de dollars) Information additionnelle selon les états financiers : Primes nettes (excluant l’assurance de dommages) Résultat net attribué aux actionnaires Moins : dividendes sur actions privilégiées Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires 1 2 Gestion de patrimoine individuel 2013 2012 111,4 97,0 36,1 20,3 (2,5) (9,7) (0,3) 10,3 Assurance collective 2013 2012 37,7 47,1 4,3 (24,1) 0,0 0,0 (5,0) (0,3) Épargne et retraite collectives 2013 2012 15,9 13,7 9,6 1,0 (3,1) (0,6) 0,2 0,2 Total 2013 2012 398,6 376,8 66,6 (2,4) (54,8) (105,9) (7,9) (29,6) Le bénéfice d’exploitation et les impôts présentés dans ce tableau ne sont pas définis par les IFRS. Un rapprochement entre les mesures non conformes aux IFRS et les IFRS est présenté à la section « Questions comptables et information additionnelle » du présent rapport de gestion. Il est par ailleurs à noter que des commentaires pour chacun des secteurs d’activité sont présentés dans d’autres sections de ce rapport de gestion, où l’on décrit en détail les activités de chaque secteur. Gain après impôts résultant de la vente du bloc d’affaires de rentes américaines au troisième trimestre de 2012 Gain ou drain à la vente – Dans une société d’assurance vie, les ventes peuvent entraîner un gain ou une charge (drain) pouvant avoir une incidence sur le bénéfice d’un exercice financier donné. Une charge survient lorsque les provisions pour écarts défavorables incorporées dans les provisions mathématiques sont supérieures aux marges bénéficiaires comprises dans le prix des produits. Les ventes de produits d’assurance produisent habituellement une charge (drain), en particulier dans le secteur de l’Assurance individuelle, où les engagements peuvent s’étendre sur de très longues périodes. De plus, certains produits offerts dans ce secteur ont des caractéristiques qui les rendent plus exigeants que d’autres en ce qui regarde le drain. Au fil des ans, les provisions pour écarts défavorables sont récupérées sous forme de profit à mesure que les hypothèses qui ont servi à établir le prix des produits se concrétisent. Dans le secteur de l’Assurance individuelle, la charge à l’établissement des nouveaux contrats (ou drain) s’établit à 49,2 millions de dollars pour l’année 2013, inférieure de 49 % à celle de l’année précédente. Le drain, exprimé en pourcentage des ventes (qui sont mesurées par les primes annualisées de première année), a atteint 21 % en 2013, comparativement à 38 % en 2012. Cette baisse du pourcentage est principalement attribuable à une composition des ventes par types de produits plus favorable ainsi qu’aux hausses de tarifs qui ont été appliquées à certains produits au cours des récentes années afin de contrer l’effet des faibles taux d’intérêt. Compte tenu de la structure de prix actuelle des produits et du présent contexte macroéconomique, la société estime que le drain en pourcentage devrait se situer autour de 25 % au cours de l’année 2014. Changements d’hypothèses – À la fin de chaque trimestre, la société s’assure de la suffisance de ses provisions compte tenu du contexte économique existant. À la fin de chaque année, la société procède de plus à une mise à jour complète de l’ensemble de ses hypothèses d’évaluation afin de tenir compte des plus récents développements dans l’environnement économique et financier de même que de ses propres résultats en matière de mortalité, de morbidité, de taux d’abandon, de coûts unitaires et autres. À la suite de la mise à jour effectuée à la fin de 2013, la société a renforcé ses provisions mathématiques de 7,9 millions de dollars avant impôts, ce qui équivaut à 6,1 millions de dollars après impôts, ou à 0,06 $ par action ordinaire. 20 Parmi les principaux changements pris en compte au cours du processus, l’amélioration continue des taux de mortalité, les stratégies d’amélioration de l’appariement et des rendements, ainsi que la hausse des taux d’intérêt à long terme observée au cours de la dernière année ont constitué des éléments favorables. Ces éléments favorables ont atténué l’incidence de deux éléments défavorables, soit la baisse du taux ultime de réinvestissement et la révision des hypothèses de taux d’abandons des polices. La révision des taux d’abandons a été effectuée pour tenir compte de l’expérience récente. Le taux de réinvestissement ultime qui entre dans le calcul des provisions mathématiques a été abaissé de 10 points centésimaux, à 3,10 %. Ce taux est inférieur au taux maximal de 3,20 % qui aurait pu être utilisé au 31 décembre 2013 selon la formule prescrite par l’Institut canadien des actuaires. Revenu sur le capital – Le revenu sur le capital correspond au revenu tiré des placements dans lesquels le capital de la société est investi, moins toutes les dépenses engagées pour générer ce revenu. La société inclut également dans le revenu sur le capital les bénéfices nets de ses filiales qui n’exercent pas leurs activités dans l’un de ses quatre secteurs d’activité. Le revenu sur le capital s’élève à 83,9 millions de dollars avant impôts pour l’année 2013, en baisse de 15,0 millions de dollars, ou de 15 %, par rapport à l’année 2012. La baisse du revenu sur le capital par rapport à 2012 reflète notamment la diminution du bénéfice de la filiale IAAH ainsi que le paiement de frais de 9,3 millions de dollars liés au rachat de débentures. Impôts sur le revenu – Les impôts sur le revenu représentent la valeur des montants payables en vertu des lois fiscales et comprennent notamment les impôts sur le revenu exigibles et différés. L’impôt sur le revenu de placements des assureurs sur la vie et les taxes sur les primes ne sont pas compris dans ces montants. Ils sont considérés comme une dépense aux fins de calcul du bénéfice d’exploitation. Les impôts sur le revenu ont totalisé 101,9 millions de dollars en 2013, ce qui se traduit par un taux d’impôt effectif de 21 %. Ce taux se situe dans le bas de la fourchette de 21 % à 24 % anticipée par la société pour 2013. Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Capitalisation et solvabilité CAPITALISATION ET SOLVABILITÉ A) CAPITALISATION La structure du capital de l’Industrielle Alliance se répartit en trois catégories de capitaux : les capitaux propres, les débentures ainsi que le compte des contrats avec participation. Au 31 décembre 2013, le capital de la société atteignait 4,2 milliards de dollars, ce qui représente une hausse de 5 % par rapport au 31 décembre 2012, et les capitaux propres constituaient à ce moment 87 % du capital total. Les principaux facteurs qui ont fait augmenter le capital en 2013 sont l’émission, en février 2013, d’actions ordinaires pour un montant net de 227,9 millions de dollars et l’augmentation des bénéfices non répartis (à la suite des bénéfices nets réalisés au cours de l’année, nets des dividendes versés aux actionnaires ordinaires). Le rachat d’actions privilégiées et de débentures a pour sa part eu un impact négatif sur le capital en 2013, mais dans une moindre mesure. Structure du capital Aux 31 décembre (En millions de dollars) Capitaux propres Actions ordinaires Actions privilégiées Bénéfices non répartis Surplus d’apport AERE1 Total partiel Débentures Compte des contrats avec participation Total 2013 2012 2011 2010 2009 1 183,5 575,0 1 857,4 19,8 (15,3) 3 620,4 498,5 878,6 675,0 1 553,5 23,5 39,3 3 169,9 757,9 860,7 425,0 1 418,6 23,6 64,4 2 792,3 747,7 652,5 425,0 1 341,5 23,3 59,3 2 501,6 499,1 545,7 325,0 1 254,8 21,6 10,5 2 157,6 519,8 47,1 4 166,0 44,2 3 972,0 41,3 3 581,3 26,9 3 027,6 25,7 2 703,1 B) LEVIER FINANCIER ET RATIO DE COUVERTURE Le ratio d’endettement, tel que mesuré par les débentures par rapport à la structure du capital, était de 12,0 % au 31 décembre 2013, et si on ajoute les actions privilégiées aux débentures, le ratio s’élevait à ce moment à 25,8 %. L’émission d’actions ordinaires au premier trimestre, le rachat de débentures au deuxième trimestre et le rachat d’actions privilégiées au dernier trimestre ont tous contribué à la baisse des ratios d’endettement en 2013. Au 31 décembre 2013, le ratio de couverture était de 6,2x, comparativement à 6,1x au 31 décembre 2012. En 2013, le ratio a bénéficié de l’augmentation du bénéfice avant impôts et de la diminution des dépenses de financement (en raison du rachat de débentures au cours de l’année). Ces éléments ont été en partie compensés par l’augmentation des dividendes pour les actions privilégiées. Soulignons que le ratio de couverture représente le ratio du bénéfice avant impôts et frais financiers liés aux intérêts, par rapport aux frais financiers liés aux intérêts et aux dividendes. Ratios d’endettement et ratio de couverture Aux 31 décembre Ratios d’endettement Débentures/structure du capital Débentures et actions privilégiées/ structure du capital Ratio de couverture (en nombre de fois) 1 2013 2012 2011 2010 2009 12,0 % 18,9 % 21,2 % 16,5 % 19,2 % 25,8 % 35,9 % 33,3 % 30,5 % 31,3 % 6,2 6,1 2,8 6,2 6,3 C) SOLVABILITÉ Le ratio de solvabilité s’élevait à 217 % au 31 décembre 2013, soit au même niveau qu’au 31 décembre 2012. Il se situait ainsi au-dessus de la fourchette de 175 % à 200 % retenue comme objectif par la société. Les variations macroéconomiques, notamment la hausse des taux d’intérêt à long terme et l’appréciation des marchés boursiers, ont eu pour effet net de faire augmenter le ratio de solvabilité de 7 points de pourcentage, ce qui a compensé à la fois l’incidence de l’acquisition de Jovian (effet à la baisse de 5 points de pourcentage) et celle de l’amendement à la norme comptable IAS 19 (effet à la baisse de 2 points de pourcentage). Les autres éléments qui ont fait varier le ratio de solvabilité se sont également compensés mutuellement. Ainsi, l’assouplissement des exigences réglementaires de capital touchant le risque de déchéance a fait augmenter le ratio d’environ 13 points de pourcentage, mais cette augmentation a été neutralisée par la variation du coût des garanties de capital liées aux fonds distincts. D’autre part, l’apport du bénéfice net aux capitaux disponibles a entraîné une hausse du ratio de 16 points de pourcentage, mais cette hausse a été effacée presque entièrement par l’effet net des changements à la base de capital survenus en cours d’année et les exigences additionnelles de capital attribuables à la croissance des affaires. Solvabilité Aux 31 décembre (En millions de dollars, sauf indication contraire) Capitaux disponibles Catégorie 1 (nets) Catégorie 2 (nets) Total Capitaux requis Ratio de solvabilité 2013 2012 2011 2010 2009 3 166,3 496,7 3 663,0 1 687,2 217 % 2 956,1 640,0 3 596,1 1 657,7 217 % 2 461,7 587,4 3 049,1 1 613,8 189 % 2 303,8 340,9 2 644,7 1 306,8 202 % 1 961,9 343,1 2 305,0 1 107,2 208 % D) DIVIDENDES La société a versé un dividende de 0,2450 $ par action ordinaire à chacun des quatre trimestres de 2013, pour un dividende total annuel de 0,98 $ par action ordinaire. La société a versé au total 96,2 millions de dollars sous forme de dividendes aux actionnaires ordinaires au cours de 2013. Le ratio de distribution du dividende pour l’année 2013 représente 27 % du bénéfice net attribué aux actionnaires ordinaires. Dividendes Dividendes versés par action ordinaire Ratio de distribution 2013 2012 2011 2010 2009 0,98 $ 27 % 0,98 $ 29 % 0,98 $ 82 % 0,98 $ 32 % 0,98 $ 38 % E) ACTIONS EN CIRCULATION La société ne dispose que d’une seule classe d’actions ordinaires et toutes les actions ordinaires comportent un seul droit de vote. De plus, aucun actionnaire ne peut acquérir, directement ou indirectement, 10 % ou plus des actions avec droit de vote de la société. Les actions ordinaires de l’Industrielle Alliance se négocient à la Bourse de Toronto sous le symbole IAG. AERE : autres éléments du résultat étendu RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 21 RAPPORT DE GESTION 2013 | Capitalisation et solvabilité Au 31 décembre 2013, le nombre d’actions ordinaires émises et en circulation s’élevait à 99 341 908, soit 8 317 815 de plus qu’au 31 décembre 2012. Cette augmentation s’explique par quatre éléments : l’émission de plus de 6 millions d’actions ordinaires au premier trimestre, l’émission d’actions ordinaires à la suite de l’exercice d’options dans le cadre du régime d'achat d'actions à l’intention des cadres supérieurs du groupe Industrielle Alliance, l’émission d’actions ordinaires lors de l’acquisition de Jovian Capital Corporation et l’émission d’actions ordinaires dans le cadre du régime de réinvestissement des dividendes et d'achat d'actions. H) RACHATS D’INSTRUMENTS FINANCIERS La société a procédé en 2013 au rachat des trois instruments financiers suivants : › le 1er avril : toutes les débentures subordonnées à 8,25 % échéant le 27 mars 2019, d’une valeur nominale de 100 millions de dollars; › le 30 juin : tous les titres en circulation de la Fiducie Industrielle Alliance – série A (IATS), d’une valeur nominale de 150 millions de dollars; et › le 31 décembre : toutes les actions privilégiées de catégorie A – série C, d’une valeur comptables de 100 millions de dollars. À noter par ailleurs que la société n’a racheté aucune de ses actions ordinaires en 2013. Ces rachats, ainsi que le placement public d’actions ordinaires pour un produit net de 227,9 millions de dollars qui a clôturé le 27 février dernier, ont fait partie d’une stratégie financière visant à améliorer les ratios d’endettement et de couverture de la société. Actions ordinaires Aux 31 décembre (En millions) 2013 2012 2011 2010 2009 Nombre d’actions ordinaires en circulation 99,3 91,0 90,4 83,9 80,5 F) COURS DE L’ACTION ET CAPITALISATION BOURSIÈRE L’Industrielle Alliance est devenue une société à capital-actions en février 2000. Le titre de la société a commencé à se négocier sur le parquet de la Bourse de Toronto le 3 février 2000, à un prix de 7,88 $, en tenant compte de la subdivision des actions ordinaires de la société, à raison de deux pour une, qui a eu lieu le 16 mai 2005. Le titre de l’Industrielle Alliance a clôturé l’année 2013 à 46,95 $ et la capitalisation boursière de la société s’établissait alors à 4,7 milliards de dollars. Cours de l’action et capitalisation boursière Fins de période (En millions de dollars, sauf indication contraire) 2013 46,95 $ 4 664,1 Cours de l’action Capitalisation boursière 2012 31,38 $ 2 856,3 2011 26,29 $ 2 376,2 2010 36,81 $ 3 087,9 2009 32,20 $ 2 592,5 G) VALEUR COMPTABLE PAR ACTION ORDINAIRE La valeur comptable par action ordinaire s’établissait à 30,67 $ à la fin de l’année 2013, ce qui représente une progression de 12 % au cours de l’année. Cette progression provient principalement de l’émission d’actions ordinaires et de la hausse des bénéfices non répartis. Valeur comptable par action ordinaire Aux 31 décembre Valeur comptable par action ordinaire 2013 2012 2011 2010 2009 30,67 $ 27,45 $ 26,19 $ 24,75 $ 22,77 $ I) ACTIONS PRIVILÉGIÉES En 2013, la société a versé 34,6 millions de dollars sous forme de dividendes aux actionnaires privilégiés qui détenaient des actions de catégorie A des séries B, C, E, F et G. La série C a été rachetée à la fin de l’année, comme mentionné ci-dessus. Ainsi, le capital de la société comporte actuellement des actions privilégiées de catégorie A réparties entre quatre séries, comme présenté au tableau de la page suivante. J) DÉBENTURES La société comptabilisait trois séries de débentures dans son bilan au 31 décembre 2013, d’une valeur comptable totale de 498,5 millions de dollars, comme présenté au tableau de la page suivante. Ces débentures ont été classées comme des passifs financiers au coût après amortissement selon leur taux d’intérêt en vigueur. Rappelons que les débentures représentent des créances directes non garanties de la société, qui sont subordonnées à celles des titulaires de polices et des autres créanciers. En 2013, la charge de financement des débentures incluait des intérêts de 32,8 millions de dollars et une charge au rachat de 9,3 millions de dollars. En 2012, la charge de financement, composée uniquement d’intérêts, s’élevait à 42,4 millions de dollars. K) RÉGIME D’OPTIONS D’ACHAT D’ACTIONS Conformément au régime d'achat d'actions à l’intention des cadres supérieurs du groupe Industrielle Alliance adopté par le conseil d’administration en 2001, le comité des ressources humaines et de gouvernance a procédé, en 2013, à l’émission de 498 000 nouvelles options d’achat d’actions. Ces nouvelles options, qui viendront à échéance en 2023, ont été octroyées à un prix d’exercice moyen pondéré de 35,51 $. L’émission, nette des options exercées et annulées au cours de l’année, porte à 3 418 000 le nombre d’options d’achat d’actions en circulation, ce qui représente 3,4 % du nombre d’actions émises et en circulation au 31 décembre 2013. L) RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DES DIVIDENDES ET D’ACHAT D’ACTIONS L’année 2013 marque la première année complète du régime de réinvestissement des dividendes et d’achat d’actions à l’intention des détenteurs d’actions ordinaires. Ce régime permet aux participants de réinvestir automatiquement leurs dividendes dans des actions ordinaires de l’Industrielle Alliance, et également d’acheter, en espèces, des actions ordinaires additionnelles de la société. Ce régime a entraîné en 2013 une émission de 711 096 actions ordinaires. 22 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Capitalisation et solvabilité Actions privilégiées et débentures Actions privilégiées de catégorie A – série B Nombre : 5 000 000 Valeur comptable : Actions comptabilisées à leur valeur d’acquisition Valeur nominale : 125,0 millions de dollars Dividende : Dividende trimestriel non cumulatif et fixe dont le montant est de 0,2875 $ par action privilégiée Droit de vote : Aucun droit de vote Conversion : Ne sont pas convertibles en actions ordinaires Rachetables, en totalité ou en partie, au gré de la société, et sous réserve de l’autorisation de l’Autorité des marchés financiers (AMF), depuis le Rachat : 31 mars 2011 Actions privilégiées de catégorie A – série E Nombre : 4 000 000 Valeur comptable : Actions comptabilisées à leur valeur d’acquisition Valeur nominale : 100,0 millions de dollars Dividende : Dividende trimestriel non cumulatif et fixe dont le montant est de 0,3750 $ par action privilégiée Droit de vote : Aucun droit de vote Conversion : Ne sont pas convertibles en actions ordinaires Rachat : Rachetables, en totalité ou en partie, au gré de la société, et sous réserve de l’autorisation de l’AMF, à compter du 31 décembre 2014 Actions privilégiées de catégorie A – série F Nombre : 4 000 000 Valeur comptable : Actions comptabilisées à leur valeur d’acquisition Valeur nominale : 100,0 millions de dollars Dividende : Dividende trimestriel non cumulatif et fixe dont le montant est de 0,36875 $ par action privilégiée Droit de vote : Aucun droit de vote Conversion : Ne sont pas convertibles en actions ordinaires Rachat : Rachetables, en totalité ou en partie, au gré de la société, et sous réserve de l’autorisation de l’AMF, à compter du 31 mars 2015 Actions privilégiées de catégorie A – série G Nombre : 10 000 000 Valeur comptable : Actions comptabilisées à leur valeur d’acquisition Valeur nominale : 250,0 millions de dollars Dividende : Dividende trimestriel non cumulatif et ajusté tous les cinq ans avec un taux annuel initial de 1,0750 $ en espèces par action privilégiée Droit de vote : Aucun droit de vote Conversion : Convertibles au gré du détenteur en actions privilégiées de catégorie A – série H à compter du 30 juin 2017 Rachat : Rachetables, en totalité ou en partie, au gré de la société, et sous réserve de l’autorisation de l’AMF, à compter du 30 juin 2017 Débentures subordonnées échéant le 30 juin 2019 (émises le 11 mars 2004) Valeur comptable : 150,0 millions de dollars Valeur nominale : 150,0 millions de dollars Échéance : 30 juin 2019 (émises le 11 mars 2004) 5,13 % du 30 juin 2004 au 30 juin 2014. Après cette date, le taux d’intérêt correspondra au taux des acceptations bancaires 90 jours plus 1 %, Intérêt porté : payable trimestriellement. Rachat et remboursement : Rachetables par la société avant le 30 juin 2014 en totalité ou en partie, sous réserve de l’approbation de l’AMF, au montant le plus élevé entre le prix de rendement des obligations du Canada et la valeur au pair. Après le 30 juin 2014, les débentures pourront être rachetées par la société en totalité, mais non en partie, à chaque date de versement de l’intérêt trimestriel, à la valeur au pair, sous réserve de l’approbation préalable de l’AMF. Débentures subordonnées échéant le 14 décembre 2021 (émises le 14 décembre 2011) Valeur comptable : 248,6 millions de dollars Valeur nominale : 250,0 millions de dollars Échéance : 14 décembre 2021 (émises le 14 décembre 2011) 4,75 % jusqu’au 14 décembre 2016. Après cette date, le taux d’intérêt correspondra au taux de rendement annuel variable égal au taux CDOR Intérêt porté : (Canadian Dealer Offered Rate) trois mois, majoré de 3,20 % pendant les cinq dernières années, payable trimestriellement. Rachat et remboursement : Rachetables par la société à compter du 14 décembre 2016, en totalité ou en partie, sous réserve de l’approbation préalable des organismes de réglementation. La valeur comptable de ces débentures inclut les frais de transaction et la prime à l’émission, pour un total de 1 million de dollars. Débentures subordonnées échéant le 1er août 2023 (émises le 1er août 2008) Valeur comptable : 99,9 millions de dollars Valeur nominale : 100,0 millions de dollars Échéance : 1er août 2023 (émises le 1er août 2008) Pour la débenture principale de 88,0 millions de dollars : 5,63 % payable semestriellement jusqu’au 1er août 2018; pour la débenture secondaire de Intérêt porté : 12,0 millions de dollars : 7,00 % payable semestriellement jusqu’au 1er août 2013, et un intérêt de 5,63 %, payable semestriellement jusqu’au 1er août 2018. Après cette date, le taux d’intérêt des débentures principale et secondaire correspondra au taux des acceptations bancaires 90 jours plus 1 % ajusté le dernier jour de chaque trimestre, payable semestriellement. Rachat et remboursement : Rachetables par la société à compter du 1er août 2018, en totalité mais non en partie, sous réserve de l’approbation préalable de l’AMF, à la valeur au pair Les lecteurs sont invités à lire les prospectus pour en savoir davantage sur les caractéristiques des actions privilégiées et des débentures. Les prospectus sont disponibles sur le site Internet de la société, à l’adresse www.inalco.com, à la section Relations avec les investisseurs, sous Prospectus. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 23 RAPPORT DE GESTION 2013 | Capitalisation et solvabilité M) DÉCLARATION DE DIVIDENDES DU QUATRIÈME TRIMESTRE Voici les montants et les dates de paiement et de clôture des registres pour les actions ordinaires et les différentes catégories d’actions privilégiées de la société. Le conseil d’administration a déclaré le paiement d’un dividende trimestriel de 0,2600 $ par action ordinaire, ce qui représente une augmentation de 6 % par rapport à celui annoncé au dernier trimestre. Ce dividende sera payable au comptant le 17 mars 2014 à tous les actionnaires ordinaires inscrits le 28 février 2014. Le conseil d’administration a déclaré le paiement d’un dividende trimestriel de 0,2875 $ par action privilégiée à dividende non cumulatif de catégorie A – série B. Ce dividende sera payable au comptant le 31 mars 2014 à tous les actionnaires privilégiés inscrits le 28 février 2014. Le conseil d’administration a déclaré le paiement d’un dividende trimestriel de 0,3750 $ par action privilégiée à dividende non cumulatif de catégorie A – série E. Ce dividende sera payable au comptant le 31 mars 2014 à tous les actionnaires privilégiés inscrits le 28 février 2014. Le conseil d’administration a déclaré le paiement d’un dividende trimestriel de 0,36875 $ par action privilégiée à dividende non cumulatif de catégorie A – série F. Ce dividende sera payable au comptant le 31 mars 2014 à tous les actionnaires privilégiés inscrits le 28 février 2014. Le conseil d’administration a déclaré le paiement d’un dividende trimestriel de 0,26875 $ par action privilégiée à dividende non cumulatif de catégorie A – série G. Ce dividende sera payable au comptant le 31 mars 2014 à tous les actionnaires privilégiés inscrits le 28 février 2014. Notons que tous les dividendes versés par l’Industrielle Alliance sur ses actions ordinaires et privilégiées sont des dividendes déterminés en vertu de la Loi de l'impôt sur le revenu (Canada) et de toute législation fiscale provinciale et territoriale correspondante. N) COTES DE CRÉDIT Au cours de 2013, les trois agences de notation indépendantes qui notent l’Industrielle Alliance ont maintenu au même niveau que l’année précédente les cotes qu’elles accordent à la société, et ce, avec une perspective stable. Ces cotes traduisent la solidité financière de la société de même que sa capacité de respecter ses engagements à l’égard des titulaires de polices et des créanciers. Cotes de crédit Agence Standard & Poor’s Type d’évaluation Solidité financière Cote de crédit de l’émetteur Débentures subordonnées Actions privilégiées Échelle canadienne Échelle mondiale Cote A+ (Strong) A+ (Strong) A P-1 (Low) A- DBRS Capacité de respecter ses engagements envers les assurés Débentures subordonnées Actions privilégiées IC-2 A Pfd-2 (high) A.M. Best Solidité financière Cote de crédit de l’émetteur Débentures subordonnées Actions privilégiées A (Excellent) a+ abbb+ 24 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Produits et services aux particuliers PRODUITS ET SERVICES AUX PARTICULIERS La société offre des produits d’assurance et de gestion de patrimoine aux particuliers par l’entremise de deux grands secteurs d’activité : l’Assurance individuelle et la Gestion de patrimoine individuel. De plus, elle commercialise des produits d’assurance auto et habitation au Québec par l’entremise de sa filiale Industrielle Alliance, Assurance auto et habitation inc. ASSURANCE INDIVIDUELLE A) DESCRIPTION DU SECTEUR Dans le secteur de l’Assurance individuelle, la société distribue une gamme variée de produits d’assurance vie (universelle, permanente et temporaire), d’assurance maladie, d’assurance invalidité et d’assurance hypothécaire. La gamme étendue de produits de l’Industrielle Alliance représente une composante essentielle du succès de la société. De façon à maintenir l’attrait de ses produits auprès de la clientèle et des différents réseaux de distribution, la société estime qu’il est important de demeurer innovateur et à l’affût des nouveautés et d’apporter régulièrement les changements requis à son offre de service afin que celle-ci demeure compétitive et rentable. En ce sens, la société entend poursuivre la conception et la promotion d’outils de vente auprès de distributeurs ciblés afin d’augmenter sa pénétration dans certains créneaux de marché, dont celui des familles à revenu élevé. Aussi, l’environnement très concurrentiel du marché de l’assurance individuelle oblige la société à suivre de près l’évolution des ventes et à apporter les ajustements nécessaires dans l’optique d’équilibrer les objectifs de croissance des affaires et de rentabilité. L’Industrielle Alliance possède des filiales importantes aux États-Unis et au Canada, dont L’Excellence, Compagnie d’assurance-vie, qui est responsable de la commercialisation des produits d’assurance invalidité à l’échelle canadienne. B) CROISSANCE DES AFFAIRES L’industrie de l’assurance a bénéficié d’un environnement macroéconomique positif en 2013 comprenant notamment une hausse modérée des taux d’intérêt à long terme. Toutefois, il est à noter que malgré cette hausse récente, les taux d’intérêt à long terme demeurent faibles et continuent d’avoir une incidence sur les produits d’assurance permanente tout particulièrement en raison des engagements à très long terme de ces produits. En ce qui a trait aux hausses tarifaires des produits d’assurance permanente, l’industrie de l’assurance a été moins active en 2013 qu’en 2012. À ce sujet, la société a procédé à une hausse en janvier 2013 de ses tarifs d’assurance maladie grave permanente et à une hausse en mars 2013 de ceux d’assurance vie permanente. L’objectif était d’atteindre une rentabilité viable sans compromettre indûment la compétitivité. Voici un historique de la croissance des affaires de la société pour ce secteur : Assurance individuelle Croissance des affaires (En millions de dollars, sauf indication contraire) Ventes1 Primes minimales2 Primes excédentaires2 Total Croissance Primes Croissance Nombre de polices Croissance 2012 2011 2010 2009 193,7 40,6 234,3 (4 %) 1 425,2 6% 105 927 (6 %) 200,9 42,4 243,3 16 % 1 339,3 7% 112 618 (1 %) 174,4 35,0 209,4 12 % 1 248,2 12 % 114 046 (3 %) 150,9 35,7 186,6 27 % 1 112,9 ---3 117 091 4% 126,4 20,7 147,1 0% 938,4 2% 112 335 5% Porté par les nouvelles ventes et la bonne conservation des affaires, le revenu de primes du secteur de l’Assurance individuelle a augmenté de 6 % en 2013, pour dépasser les 1,4 milliard de dollars. La croissance du revenu de primes est importante, car elle est, avec le contrôle du drain sur les ventes, le principal facteur de croissance du bénéfice à long terme du secteur. La croissance du revenu de primes dépend notamment du taux de conservation des affaires et de la progression des nouvelles ventes. Pour leur part, les nouvelles ventes sont tributaires de l’augmentation continue de la population (et de ses besoins croissants de protection), de l’enrichissement collectif de la population, de l’envergure des réseaux de distribution de la société et de l’émergence de nouveaux créneaux de marché pour les produits d’assurance. L’année 2013 se termine avec des ventes de 234,3 millions de dollars, en baisse de 4 % par rapport à l’année précédente. Ce léger recul par rapport au sommet historique enregistré en 2012 s’explique par la baisse de popularité de l’assurance vie universelle au profit de l’assurance vie entière avec participation, un marché actuellement non exploité par la société. Il est à noter que les récentes hausses tarifaires des produits d’assurance permanente garantie ont réduit l’écart de prix entre ces produits et l’assurance vie entière avec participation, rendant cette dernière plus attrayante. Par ailleurs, les primes excédentaires ont connu un faible recul de l’ordre de 4 % en 2013, et ce, malgré une croissance soutenue dans le marché haut de gamme. Deux éléments expliquent ce recul : le retrait des garanties d’intérêt minimum pour les comptes à terme fixe de l’assurance vie universelle et l’incertitude relative à la conformité des polices d’assurance vie qui offrent la possibilité d’effectuer un emprunt en utilisant les fonds accumulés dans la police comme garantie. Au chapitre de la performance de la société par rapport à l’industrie, l’Industrielle Alliance maintient toujours une position enviable au Canada. Elle se classe en quatrième position selon les ventes des neuf premiers mois de l’année 2013, avec une part de marché de 12,3 %, et demeure au premier rang pour les ventes d’assurance vie universelle, avec une part de marché de 24,4 %. 1 2 3 RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 2013 Dans le secteur de l’Assurance individuelle, les ventes sont définies comme étant les primes annualisées de première année. La prime minimale constitue la portion de la prime servant à couvrir les risques d’assurance d’un contrat d’assurance individuelle et est une mesure importante de la performance du secteur. La prime excédentaire constitue quant à elle la portion de la prime allouée à l’épargne excédentaire. La possibilité de verser une prime excédentaire n’est offerte que pour les produits d’assurance vie universelle. Les primes de 2010 ne sont pas comparables avec celles de 2009 en raison de la transition aux normes comptables IFRS. 25 RAPPORT DE GESTION 2013 | Produits et services aux particuliers Ventes par produits 2013 22 % 41 % Assurance vie universelle 41 % 14 % 23 % Assurance temporaire 14 % Assurance maladie et invalidité 22 % Autres 23 % Les ventes d’assurance vie universelle ont connu une baisse de 12 %, et ce, malgré une croissance des ventes dans le marché haut de gamme. Les récentes hausses tarifaires, ainsi que le retrait des garanties d’intérêt minimum pour les comptes à terme fixe de l’assurance vie universelle ont sans doute contribué à cette baisse. Malgré cela, l’assurance vie universelle demeure le produit vedette de la société, avec 41 % des ventes du secteur pour l’année 2013 (45 % en 2012). Du côté de l’industrie, la proportion des ventes d’assurance vie universelle a été de 31 % pour les neuf premiers mois de 2013, comparativement à 38 % au cours de la même période en 2012, ce qui s’explique par un déplacement des ventes de l’assurance vie universelle vers l’assurance vie entière avec participation. À l’Industrielle Alliance, la proportion des ventes d’assurance vie universelle à coût temporaire renouvelable annuellement (TRA) a augmenté au cours de la dernière année, passant de 43 % en 2012 à 49 % en 2013. Cette augmentation a contribué à améliorer la rentabilité du secteur étant donné que la version TRA du produit est moins exigeante en termes de drain. Concernant les protections d’assurance temporaire, les ventes ont augmenté de 4 % en 2013. L’assurance temporaire représente désormais 23 % des ventes du secteur. En ce qui concerne les protections d’assurance maladie et invalidité, les ventes ont connu une hausse de 5 % en 2013. Cette hausse découle de la progression des ventes hors Québec de la filiale L’Excellence, spécialisée en assurance maladie et invalidité, de même que de la popularité du produit d’assurance en cas de maladie grave de l’Industrielle Alliance. C) RENTABILITÉ En excluant l’incidence des changements d’hypothèses d’évaluation effectués en fin d’année, le secteur a inscrit un bénéfice d’exploitation avant impôts de 201,0 millions de dollars, en hausse de 62 % par rapport à celui de 2012. Les résultats ont été favorables pour la plupart des paramètres de rentabilité, sauf pour celui ayant trait aux abandons de polices. Il est de plus à noter que le drain sur les nouvelles ventes a diminué, en raison notamment d’une composition des ventes plus avantageuse en cours d’année. D) QUOI DE NEUF EN 2013? Voici les principales initiatives mises de l’avant en 2013 : › Ajustements à la tarification des produits d’assurance permanente – Comme mentionné ci-dessus, la société a procédé à une hausse de tarification en janvier 2013 pour l’assurance maladie grave et à une hausse de tarification en mars 2013 pour l’assurance vie permanente; › Ajustements à la tarification des produits d’assurance temporaire – Désirant conserver une position concurrentielle, la société a effectué des ajustements tarifaires à la baisse en mars 2013 et en janvier 2014 pour ce type de produits; › Assurance vie universelle – Afin de continuer sa percée dans le marché haut de gamme, la société poursuit ses relations d’affaires avec un important distributeur qui vise ce marché; › Assurance invalidité – Les ventes des produits de la filiale L’Excellence ont continué leur croissance hors Québec en 2013. Elles représentent maintenant plus de 29 % des ventes totales. Le nouveau produit Programme cancer a également contribué à l’augmentation des ventes cette année; › Lancement d’une nouvelle assurance vie permanente dont la prime est ajustable en fonction des taux d’intérêt à long terme – Ce nouveau produit a été lancé le 3 juin 2013. Deux objectifs étaient visés : premièrement, la société désirait offrir aux consommateurs la possibilité de profiter d’une hausse éventuelle des taux d’intérêt à long terme et, deuxièmement, elle visait à atténuer son exposition au risque d’intérêt; › Concept 10/8 – À la suite de certaines restrictions découlant d’un projet de loi adopté en décembre 2013, une alternative au concept 10/8 a été développée. De nouvelles options ont de plus été ajoutées aux polices en vigueur, dont une nouvelle possibilité d’emprunt garanti conforme à la législation et un nouveau compte indiciel à rendement stabilisé. Au 31 décembre 2013, environ 70 % du bloc d’affaires avait été converti au nouveau concept. Les conversions se poursuivront en 2014. Jusqu’à maintenant, un pourcentage relativement faible de clients ont résilié leur police. GESTION DE PATRIMOINE INDIVIDUEL A) DESCRIPTION DU SECTEUR Dans le secteur de la Gestion de patrimoine individuel, la société offre un large éventail de produits d’épargne et de retraite, notamment des fonds communs de placement, des fonds distincts (fonds de placement dont le capital est garanti au décès ou à l’échéance), des valeurs mobilières, des placements à intérêt garanti, des rentes viagères et des rentes à terme fixe. Par ailleurs, les investissements des clients peuvent être souscrits à l’intérieur de régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER), de régimes enregistrés d’épargne-études (REEE), de comptes d’épargne libre d’impôt (CELI), de fonds enregistrés de revenu de retraite (FERR) et de régimes non enregistrés. B) CROISSANCE DES AFFAIRES Le secteur de la Gestion de patrimoine individuel a réalisé des ventes brutes de près de 3,4 milliards de dollars en 2013, en hausse de 8 % par rapport à l’année précédente. Pour les produits à rendement garanti (essentiellement les produits d’accumulation à intérêt garanti et les rentes) que l’on retrouve dans le fonds général de la société, les ventes ont diminué de 64 %, en raison notamment d’un repositionnement de la stratégie de la société et d’un attrait retrouvé par les clients envers les fonds communs de placement. Les ventes brutes de fonds communs de placement ont augmenté de 37 %, tandis que les ventes brutes de fonds distincts ont diminué de 12 %, baisse attribuable entre autres à la fin de la commercialisation du produit avec garantie de retrait minimum. Gestion de patrimoine individuel Ventes1 (En millions de dollars, sauf indication contraire) Fonds général Fonds distincts Fonds communs de placement Total Croissance 1 26 2013 119,2 987,7 2 251,9 3 358,8 8% 2012 325,1 1 126,0 1 649,5 3 100,6 (13 %) 2011 403,6 1 362,3 1 777,7 3 543,6 (4 %) 2010 441,1 1 488,0 1 747,2 3 676,3 56 % 2009 404,3 866,2 1 079,5 2 350,0 (3 %) Dans le secteur de la Gestion de patrimoine individuel, les ventes (ou ventes brutes) sont définies comme étant les primes nettes pour le fonds général et les fonds distincts et les dépôts pour les fonds communs de placement. Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Produits et services aux particuliers Le graphique suivant présente la répartition des ventes brutes par produits. Ventes brutes par produits 2013 4% 29 % 4 % Fonds général 29 % Fonds distincts 67 % 67 % Fonds communs de placement Les ventes nettes de fonds communs de placement au Canada totalisent 673,9 millions de dollars pour 2013 et sont en hausse de 48 % par rapport à celles de 2012. Cette croissance remarquable s’explique en partie par la bonne performance des marchés boursiers mondiaux en 2013. Par ailleurs, la société a terminé l’année 2013 au neuvième rang1 pour les ventes nettes. Les ventes nettes de fonds distincts, pour leur part, ont été négatives de 88,7 millions de dollars en 2013, alors qu’elles ont toujours été annuellement positives pour la société dans le passé. Pour comprendre ce résultat, il faut considérer que les ventes nettes de fonds distincts à l’échelle de l’industrie ont été négatives en 20132. Cette situation reflète une tendance qu’ont habituellement les clients à favoriser les fonds de communs de placement au détriment des fonds distincts lorsque les marchés boursiers sont à la hausse, comme ce fut le cas en 2013. La croissance de l’actif sous gestion est importante, car elle est le principal facteur de croissance du bénéfice à long terme du secteur. On sait que l’actif sous gestion est tributaire des ventes brutes, du taux de conservation des affaires en vigueur et du rendement de l’actif. Les ventes brutes dépendent quant à elles des besoins croissants de la population pour les produits d’épargne et d’investissement, de l’envergure des réseaux de distribution de la société et de l’enrichissement collectif de la population. C) RENTABILITÉ En 2013, le secteur de la Gestion de patrimoine individuel a enregistré un bénéfice d’exploitation de 144,7 millions de dollars avant impôts, ce qui représente une croissance de 23 % si on compare à 2012. La croissance de l’actif sous gestion (attribuable à la performance des marchés boursiers et à l’apport des ventes nettes positives) ainsi que des gains générés par le programme de couverture dynamique des garanties des fonds distincts expliquent principalement ce résultat. D) QUOI DE NEUF EN 2013? Dans le secteur de la Gestion de patrimoine individuel, la société a revu son offre de produits de fonds distincts en révisant notamment à la baisse certains frais de gestion et en offrant plus de souplesse quant au choix des garanties à l’égard du capital. De plus, en décembre, la société a lancé cinq nouveaux portefeuilles de fonds, dont les fonds sous-jacents sont majoritairement des fonds d’IA Clarington. Par ailleurs, une nouvelle stratégie de soutien aux réseaux de distribution a été amorcée en 2013, stratégie qui est actuellement en cours de déploiement. Fonds de placement Ventes nettes (En millions de dollars, sauf indication contraire) Fonds distincts Fonds communs de placement Total En pourcentage des ventes 2013 (88,7) 673,9 585,2 18 % 2012 308,7 455,7 764,4 28 % 2011 768,6 729,5 1 498,1 48 % 2010 925,0 797,1 1 722,1 53 % 2009 476,4 281,4 757,8 39 % L’actif des fonds sous gestion s’élevait à 26,5 milliards de dollars au 31 décembre 2013, en hausse de 32 % par rapport à la fin de l’année précédente. L’acquisition de Jovian a contribué à faire augmenter l’actif sous gestion de 3,8 milliards de dollars (comprenant 0,8 milliard de dollars de fonds communs de placement). La croissance des marchés boursiers et les ventes nettes de fonds communs de placement ont également contribué à la croissance. La société occupait le quatrième rang3 au Canada pour ce qui est de l’actif des fonds distincts au 31 décembre 2013, avec 10,7 % du marché (10,4 % au 31 décembre 2012), et le treizième rang2 pour ce qui est de l’actif des fonds communs de placement (treizième en 2012). Gestion de patrimoine individuel Fonds sous gestion Aux 31 décembre (En millions de dollars, sauf indication contraire) Fonds général Fonds distincts Fonds communs de placement3, 4 Autres4 Total Croissance 1 2 3 4 2013 1 226,9 10 809,0 2012 1 274,5 9 858,1 2011 1 848,9 9 098,7 2010 1 751,4 8 794,6 2009 1 672,8 7 204,5 11 413,2 8 978,9 8 138,6 7 910,8 6 601,9 3 061,7 --------26 510,8 20 111,5 19 086,2 18 456,8 15 479,2 32 % 5% 3% 21 % 24 % Source : IFIC Source : Investor Economics Les données de 2010 à 2012 ont été redressées pour refléter un ajustement dans les éliminations interfonds. Inclut les actifs acquis avec Jovian Capital Corporation au 1er octobre 2013. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. ASSURANCE AUTO ET HABITATION A) DESCRIPTION DE LA FILIALE L’Industrielle Alliance commercialise des produits d’assurance auto et habitation au Québec par l’entremise de sa filiale Industrielle Alliance, Assurance auto et habitation inc. (IAAH). La mission que s’est donnée IAAH au sein du groupe est d’aider l’Industrielle Alliance et ses réseaux de distribution à conquérir de nouveaux clients par une offre directe de produits d’assurance de dommages aux particuliers. Depuis plusieurs années déjà, IAAH élabore des façons de faire innovatrices, qui découlent d’une profonde analyse des besoins de la clientèle et de ses propres processus d’affaires. Ce faisant, IAAH vise trois objectifs : offrir aux clients une prestation de services exceptionnelle à tout coup, maintenir un milieu de travail épanouissant pour tous ses employés et contribuer par son savoir-faire au mieux-être de la communauté. L’un des avantages dont dispose IAAH pour se démarquer repose sur les clients qui lui sont recommandés par les réseaux de distribution de l’Industrielle Alliance et qui représentent un potentiel d’achalandage unique dans l’industrie. La notoriété forte et positive de la marque « Industrielle Alliance » au Québec, propulsée par les campagnes publicitaires de masse qu’IAAH a mises de l’avant, a également contribué à l’essor qu’a connu cette filiale au fil des dernières années. B) CROISSANCE DES AFFAIRES Le 1er avril 2013, la souscription du produit d’assurance de remplacement dont IAAH était responsable pour le groupe depuis le 1er octobre 2010 a été transférée à l’une des divisions du secteur de l’Assurance collective de l’Industrielle Alliance : la division des Services pour les concessionnaires. En excluant l’effet « temporaire » qu’a eu l’assurance de remplacement sur le volume d’affaires d’IAAH, la croissance des primes directes souscrites a été supérieure à 10 % pour une cinquième année consécutive, alors que celle de l’industrie s’est située à 2 % en moyenne au cours de la même période. Ainsi, le volume d’affaires d’IAAH s’élève maintenant à 216,6 millions de dollars. 27 RAPPORT DE GESTION 2013 | Produits et services aux particuliers Primes directes souscrites (excluant les garanties et l’assurance de remplacement) 2009 Bénéfice net (avant les AERE)2 2009 135,6 2010 (Millions $) (Millions $) 2010 154,7 2011 7,7 10,7 2011 175,2 5,2 2012 2012 8,2 195,1 2013 2013 216,6 0 50 100 150 200 0 Du côté des frais d’exploitation, le taux de frais d’IAAH en fonction des primes se chiffre à 31,3 % pour 2013, en baisse de 0,1 point de pourcentage, ce qui dénote une relative stabilité. Au total, le taux combiné (sinistres et frais d’exploitation) s’élève à 101,9 %. Taux combiné1 (%) 25,1 68,0 29,4 2011 30,8 66,5 2012 31,4 64,3 2013 31,3 64,4 20 60 Frais d'exploitation 6 8 10 12 D) QUOI DE NEUF EN 2013? En avril 2012, IAAH a lancé Mobiliz, un programme d'assurance automobile novateur qui s'appuie sur la technologie télématique. Avec Mobiliz, une première au Canada, IAAH a mis de l’avant une initiative sociétale visant à améliorer les comportements de conduite et à contrer les dangers de la vitesse au volant, principalement chez les automobilistes âgés de 16 à 24 ans, pour ainsi sauver des vies. En 2013, d’autres assureurs au Québec et au Canada ont emboîté le pas à IAAH quant à l’utilisation de la télématique en assurance automobile, confirmant par le fait même le leadership visionnaire d’IAAH en cette matière. De plus, à la fin de l’année 2013, IAAH a conclu un partenariat avec les écoles de conduite Tecnic, qui installeront le produit Mobiliz dans toutes leurs voitures-écoles. Reposant sur une cause chère aux deux organisations, cette association permettra de mieux sensibiliser les nouveaux conducteurs à la conduite responsable tout en les familiarisant au produit novateur dès leurs premiers moments au volant d’une automobile. 93,8 97,3 95,7 70,6 40 4 93,1 2010 0 2 250 C) RENTABILITÉ Sur le plan de la rentabilité, le taux de sinistres, qui s’est détérioré par rapport à l’année précédente, principalement en raison des conditions météorologiques qui ont prévalu tout au long de l’année, a influé sur les résultats de 2013. En effet, un événement de nature catastrophique est survenu à chacun des quatre trimestres de l’année et ces quatre événements à eux seuls ont eu un impact négatif de près de 4 points de pourcentage sur le taux de sinistres. 2009 2,2 101,9 80 100 120 Sinistres Outre les sinistres et les frais d’exploitation, les revenus de placements sont le troisième élément à avoir une incidence sur le bénéfice d’un assureur de dommages. En 2013, les revenus de placements d’IAAH ont été largement supérieurs à ceux de l’année précédente. Ainsi, pour l’année 2013, IAAH a dégagé un bénéfice net (avant les autres éléments du résultat étendu (AERE) de 2,2 millions de dollars. 1 Les données pour 2010, 2011 et 2012 sont des données révisées. 28 2 AERE : autres éléments du résultat étendu Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Produits et services aux entreprises et aux groupes PRODUITS ET SERVICES AUX ENTREPRISES ET AUX GROUPES La société offre une gamme variée de produits aux entreprises et aux groupes par l’entremise du secteur de l’Assurance collective, qui comporte trois divisions, soit celles des Régimes d’employés, des Services pour les concessionnaires et des Solutions pour les marchés spéciaux, ainsi que par l’entremise du secteur de l’Épargne et retraite collectives. Au total, les primes, les équivalents de primes et les contrats d’investissement ont atteint 925,9 millions de dollars en 2013, en légère baisse par rapport à 2012. La croissance des primes et des équivalents de primes est fonction de la progression des ventes brutes, du taux de conservation des affaires en vigueur et de la croissance des primes des contrats renouvelés. De leur côté, les primes des groupes renouvelés sont fonction de la variation du nombre d’employés au sein des groupes en vigueur, de la croissance des salaires, ainsi que de l’évolution de la sinistralité des groupes. Assurance collective – Régimes d’employés ASSURANCE COLLECTIVE RÉGIMES D’EMPLOYÉS A) DESCRIPTION DE LA DIVISION Dans la division de l’Assurance collective pour les régimes d’employés, la société distribue une gamme variée de produits d’assurance vie et maladie, d’assurance décès ou mutilation accidentels (DMA), d’assurance soins dentaires, d’assurance invalidité de courte et de longue durée, d’assurance en cas de maladie grave et soins à domicile et d’assurance médicale à l’extérieur du Canada. En 2013, une nouvelle gamme de produits d’assurance facultative au bénéfice des participants a été lancée. Ces derniers peuvent souscrire encore plus facilement des couvertures d’assurance vie, DMA et maladie grave. Croissance des affaires (En millions de dollars, sauf indication contraire) Ventes1 Croissance Primes Équivalents de primes2 Contrats d’investissement3 Total Croissance Les produits et services de la société peuvent être souscrits sur base assurée ou sur base de régimes d’avantages sociaux non assurés (RASNA). 12 % 2010 72,2 (4 %) 714,6 51,0 115,6 881,2 --- 2009 75,0 (19 %) 727,7 115,9 --843,6 7% 2013 1% 1 % Atlantique 50 % Québec 50 % 37 % 37 % Ontario 12 % Ouest Par tailles des entreprises et par rapport à 2012, il faut noter en 2013 l’augmentation de la proportion des ventes dans le marché cible de la division, soit celui des groupes de 50 à 2 000 employés. Vente par tailles des entreprises 13 % 2013 13 % 13 % Petites (moins de 50 employés) 74 % Moyennes (50 à 2 000 employés) Les efforts de la division visent à positionner l’Industrielle Alliance comme le meilleur fournisseur en assurance collective. La société doit bien sûr demeurer concurrentielle au chapitre des prix et des coûts unitaires, mais elle croit que la qualité du service demeure un objectif tout aussi important pour les employés et les employeurs qui considèrent leur régime d’avantages sociaux comme un élément clé de leur stratégie d’affaires. 13 % Grandes (plus de 2 000 employés) 74 % 1 2 3 RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 2011 131,9 83 % 788,3 43,9 122,7 954,9 8% Ventes par régions Les produits sont mis en marché partout au pays, par l’entremise de courtiers spécialisés et de cabinets d’actuaires-conseils. La division compte plus de 500 employés, possède des ententes avec quelque 2 600 groupes et sert plus de 670 000 participants. La société possède des bureaux de vente et de service à Halifax, Québec, Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver. B) CROISSANCE DES AFFAIRES La division de l’Assurance collective pour les régimes d’employés a réalisé en 2013 des ventes totalisant 59,4 millions de dollars, en hausse de 29 % par rapport à celles de l’année précédente. Dans le marché cible des groupes de 50 à 2 000 employés, les ventes ont augmenté de 26 % par rapport à celles de 2012. La croissance des ventes brutes dépend notamment de l’envergure du réseau de distribution de la société et du taux de succès lors des dépôts de soumission. 2012 46,1 (65 %) 788,7 48,2 128,1 965,0 1% Le graphique suivant présente la distribution des ventes par régions au Canada, où dominent le Québec et l’Ontario. La société offre également de nombreux outils et services afin d’assurer une gestion efficace des régimes d’assurance collective, dont un compte de gestion santé et un programme de soutien aux employés et aux employeurs, notamment un programme d’aide aux employés et un de gestion de la présence au travail. L’Industrielle Alliance offre aussi le gestionnaire santé, un outil qui vise à promouvoir la santé et le mieux-être des employés et de leurs personnes à charge. Plusieurs choix sont par ailleurs offerts aux clients pour une gestion efficace des demandes de réclamations en assurance maladie et soins dentaires, particulièrement pour la gestion des médicaments. Enfin, la société dispose d’un site transactionnel à la fine pointe de la technologie destiné aux administrateurs de régimes, aux participants et aux conseillers en avantages sociaux. 2013 59,4 29 % 809,0 43,9 73,0 925,9 (4 %) Dans la division de l’Assurance collective pour les régimes d’employés, les ventes sont définies comme étant les primes annualisées de première année, comprenant les équivalents de primes (régimes d’avantages sociaux non assurés). Les équivalents de primes sont les revenus provenant des régimes d’avantages sociaux non assurés (RASNA). Primes à couvert de responsabilité 29 RAPPORT DE GESTION 2013 | Produits et services aux entreprises et aux groupes En 2013, les ventes de l’industrie ont diminué de 25 % par rapport à 2012. Cependant, cette décroissance provient principalement d’un seul assureur, qui avait réalisé une vente très importante en 2012. En excluant l’effet de cette vente, la diminution dans l’industrie aurait été de 7 %. L’Industrielle Alliance figure au dixième rang1 au Canada, avec 2,5 % du marché (dixième en 2012, avec 2,0 % du marché). Dans le marché qui se rapproche le plus du marché cible de la division, soit les entreprises de 50 à 2 000 employés, les ventes de l’industrie ont diminué de 8 % en 2013. L’Industrielle Alliance se situe au huitième rang pour l’année, avec 5,4 % des ventes du marché (huitième en 2012, avec 3,9 % des ventes du marché). C) RENTABILITÉ La rentabilité de la division s’est améliorée en 2013 par rapport à l’année précédente, alors que certaines garanties ont été profitables et que d’autres ont été déficitaires. Les résultats techniques pour la garantie d’assurance invalidité se sont notamment améliorés en 2013. La rentabilité devrait s’améliorer encore davantage en 2014 à la suite d’ajustements et d’initiatives effectués en 2013. D) QUOI DE NEUF EN 2013? Plusieurs initiatives, guidées par la stratégie de la division, ont été mises de l’avant en 2013 : › Dans le cadre de l’ambition Lean, différents processus d’affaires ont été améliorés, dont les trois processus importants suivants : 1) la gestion des demandes de règlement en assurance maladie et soins dentaires; 2) la gestion des demandes de règlement initiales en assurance invalidité; et 3) le processus de mise en vigueur des nouveaux groupes. Les changements apportés ont permis de simplifier et d’améliorer la qualité du service offert aux clients, notamment par la réduction des exigences administratives et des délais de service; › De nouvelles options de contrôle des coûts en assurance médicaments ont été implantées en 2013. Elles ont permis aux clients de faire des économies appréciables; › Une nouvelle application pour appareils mobiles a été lancée. Celle-ci est dotée des caractéristiques les plus appréciées du site web destiné aux participants. Ces derniers peuvent maintenant, grâce à leur appareil : consulter le détail d’une demande de règlement, soumettre une demande de règlement, communiquer avec l’Industrielle Alliance directement et utiliser l’appareil comme carte d'assurance collective. Cette application est déjà grandement appréciée; › Une amélioration de la qualité du service à la clientèle a été observée. C’est ce qu’indiquent les sondages périodiques effectués. Ceux-ci permettent d’évaluer l’évolution de l’indice de recommandation de la clientèle et ainsi l’incidence des initiatives liées au service; › Un nouveau service à l’intention de nombreux fournisseurs de soins de santé a été lancé. Ce service permet aux fournisseurs d’utiliser un portail en ligne, à partir de leurs cabinets, pour soumettre à l’Industrielle Alliance les demandes de règlement au nom des patients; › De nouvelles garanties facultatives ont été développées. Ces garanties seront offertes en 2014 à la clientèle actuelle, ainsi qu’aux participants des nouveaux groupes. Elles se distinguent par un processus d’adhésion simplifié pour le participant et ne requièrent qu’une intervention minime de la part des administrateurs de régimes. De plus, le participant peut conserver ses garanties même si sa couverture d’assurance collective prend fin. 1 Source : LIMRA 30 ASSURANCE COLLECTIVE SERVICES POUR LES CONCESSIONNAIRES A) DESCRIPTION DE LA DIVISION En plus des produits offerts dans les divisions des Régimes d’employés et des Solutions pour les marchés spéciaux, le secteur de l’Assurance collective distribue des produits d’assurance des débiteurs (assurance vie, invalidité et en cas de maladie grave) ainsi que des produits d’assurance biens et risques divers (garanties prolongées, garanties de remplacement et gamme complète de produits d’assurance auxiliaires) par l’entremise de sa division Services pour les concessionnaires. Les Services pour les concessionnaires comptent plus de 340 employés, ont signé des ententes avec plus de 3 700 organisations et assurent plus 500 000 personnes. Les produits de la division sont commercialisés par un réseau de distribution directe exclusif d’un bout à l’autre du Canada auprès des concessionnaires d’automobiles et d’autres fournisseurs de véhicules. Ils sont distribués à partir de sept bureaux de vente, situés à Halifax, Montréal, Toronto, Winnipeg, Saskatoon, Edmonton et Vancouver. Les Services pour les concessionnaires tirent également profit de synergies avec d’autres entités du groupe Industrielle Alliance pour offrir du financement automobile, par l’entremise de l’Industrielle Alliance, Fiducie, et des protections d’assurance de dommages automobiles, par l’entremise de l’Industrielle Alliance, Assurance auto et habitation (IAAH). Le succès de l’Industrielle Alliance dans le marché des concessionnaires d’automobiles repose sur plusieurs avantages, notamment une forte reconnaissance de la marque et une bonne réputation, un réseau de distribution directe exclusif d’un océan à l’autre, de faibles coûts unitaires et une gamme complète de produits, de services et de programmes de formation qui visent à répondre aux demandes du marché. Les concessionnaires et les distributeurs demandent un « guichet unique » pour leurs besoins après-vente et par l’entremise des Services pour les concessionnaires, l’Industrielle Alliance compte parmi les rares sociétés qui peuvent répondre aux demandes du marché. B) CROISSANCE DES AFFAIRES Services pour les concessionnaires – Assurance des débiteurs Les activités d’assurance des débiteurs ont inscrit des gains importants dans toutes les régions en 2013. Les ventes ont totalisé 382,4 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 8,7 % par rapport au résultat de 2012. La croissance des ventes a largement dépassé celle de l’industrie. Les ventes dans l’industrie canadienne des véhicules légers n’ont en effet enregistré qu’une augmentation de 4,0 %2 si on compare à 2012. Services pour les concessionnaires – Assurance des débiteurs Croissance des affaires (En millions de dollars, sauf indication contraire) Ventes Réassurance Primes Croissance 2 2013 382,4 47,7 334,7 7% 2012 351,7 39,9 311,8 25 % 2011 284,8 35,4 249,4 49 % 2010 201,7 34,5 167,2 17 % 2009 173,8 30,9 142,9 (20 %) Source : DesRosiers Automotive Consultants Inc. Information pour l’année – novembre 2013 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Produits et services aux entreprises et aux groupes Services pour les concessionnaires – Assurance biens et risques divers Les ventes en assurance biens et risques divers auprès des concessionnaires d’automobiles ont été très fortes en 2013. Elles ont atteint 143,0 millions de dollars, ce qui représente une croissance de 12 % par rapport à 2012. Les ventes de garanties mécaniques ont également été très solides, inscrivant une augmentation de 15 % par rapport à 2012. Services pour les concessionnaires – Assurance biens et risques divers1 Croissance des affaires (En millions de dollars, sauf indication contraire Ventes souscrites Ventes non souscrites Total Croissance 2013 138,4 4,6 143,0 12 % 2012 122,8 4,9 127,7 55 % 2011 77,0 5,2 82,2 38 % 2010 54,0 5,5 59,5 20 % 2009 45,1 4,5 49,6 36 % Services pour les concessionnaires – Ventes totales en assurance des débiteurs et biens et risques divers2 (Millions $) 2009 223,4 2010 261,2 2011 367,0 2012 479,4 2013 525,4 0 100 200 300 400 500 600 C) RENTABILITÉ L’augmentation des ventes est le principal facteur de croissance du bénéfice dans la division Services pour les concessionnaires. Les ventes sont principalement tributaires du nombre de nouveaux véhicules vendus, de l’expansion du réseau de distribution et, dans une moindre mesure, de la demande pour des produits de crédit, tels les prêts hypothécaires et les prêts personnels. La rentabilité de la division Services pour les concessionnaires a été bonne en 2013, malgré un environnement très concurrentiel. D) QUOI DE NEUF EN 2013? En plus des solides gains enregistrés au chapitre des ventes, la division a connu plusieurs développements importants en 2013 : › La fusion des activités de courtage de VAG (Vision Avant-Garde Inc.) à celles de l’Industrielle Alliance a été réalisée avec succès; › L’agence de notation A.M. Best a attribué une cote de A (Excellent) pour sa solidité financière à l’Industrielle Alliance Pacifique, Compagnie d’Assurances Générales, qui est responsable de la souscription des garanties d’assurance biens et risques divers offertes par la division des Services pour les concessionnaires; › L’Industrielle Alliance Pacifique, Compagnie d’Assurances Générales est devenue responsable de la souscription du produit d’assurance de remplacement en cours d’année, souscription qui se faisait auparavant chez IAAH. Les affaires d’assurance de remplacement en vigueur ont été réassurées de IAAH à l’Industrielle Alliance Pacifique, Compagnie d’Assurances Générales de façon rétroactive au 1er janvier 2013. 1 2 ASSURANCE COLLECTIVE SOLUTIONS POUR LES MARCHÉS SPÉCIAUX A) DESCRIPTION DE LA DIVISION L’Assurance collective des solutions pour les marchés spéciaux est une division de l’Industrielle Alliance qui se spécialise dans certains créneaux d’assurance qui ne sont pas bien servis par les fournisseurs de produits d’assurance collective traditionnels. Les Solutions pour les marchés spéciaux offrent principalement de l’assurance en cas de décès ou de mutilation accidentels (DMA) et d’autres produits d’assurance spécialisés (destinés aux employeurs et aux associations), ainsi que de l’assurance voyage et maladie (par l’entremise de partenaires de distribution), de l’assurance des débiteurs (par l’entremise de courtiers hypothécaires) et de l’assurance vie temporaire (destinée aux anciens étudiants et à d’autres groupes d’affinités). Les Solutions pour les marchés spéciaux comptent plus de 70 employés, possèdent des ententes avec plus de 4 000 groupes et associations et assurent plusieurs centaines de milliers de personnes. La division distribue ses produits à partir de quatre bureaux régionaux qui ont leur propre personnel. Ces bureaux sont situés à Vancouver, Calgary, Toronto et Montréal. B) CROISSANCE DES AFFAIRES Les Solutions pour les marchés spéciaux ont enregistré une croissance de leurs ventes de 11 % en 2013, croissance qui s’est traduite par des ventes totales de 170,9 millions de dollars (ventes brutes). Ce résultat est supérieur de 16,9 millions de dollars à celui de 2012. Le secteur de l’assurance voyage et maladie a connu une très bonne année 2013, alors que ceux de l’assurance vie, de l’assurance en cas de maladie grave et de l’assurance maladie collective ont aussi connu de bonnes augmentations de leurs ventes. Solutions pour les marchés spéciaux Croissance des affaires (En millions de dollars, sauf indication contraire) 2013 170,9 11 % Ventes (primes brutes) Croissance 2012 154,0 16 % 2011 133,0 0% 2010 133,2 13 % 2009 118,2 1% Ventes (primes brutes) (Millions $) 2009 118,2 2010 133,2 2011 133,0 2012 154,0 2013 170,9 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 Les ventes nettes, définies dans la division comme les primes brutes nettes de réassurance, ont également connu une bonne croissance en 2013. Les ventes nettes pour l’année totalisent 159,7 millions de dollars, supérieures de 15,9 millions de dollars, ou de 11 %, à celles de 2012. Les primes d’assurance biens et risques divers excluent les affaires liées aux garanties de remplacement, qui étaient souscrites par IAAH en 2012 et en 2011. Les ventes sont définies comme étant les primes avant réassurance et annulations pour l’assurance des débiteurs et comme étant les primes directes souscrites pour l’assurance biens et risques divers. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 31 RAPPORT DE GESTION 2013 | Produits et services aux entreprises et aux groupes C) RENTABILITÉ La rentabilité du secteur avant impôts s’établit à 16,3 millions de dollars pour l’année 2013, ce qui équivaut à 9,5 % des primes brutes. Des profits stables dans presque tous les secteurs d’activité ont contribué à ce bon résultat. Les secteurs de l’assurance DMA et de l’assurance vie ont connu une année particulièrement bonne. D) QUOI DE NEUF EN 2013? › En 2013, la division des Solutions pour les marchés spéciaux a étendu sa présence déjà assez importante dans le secteur de l’assurance voyage et maladie grâce à un nouveau partenariat; › Des améliorations ont été apportées au produit s’assurance en cas de maladie grave ainsi que des réductions de primes dans le but de maintenir l’avantage concurrentiel de la division dans ce marché en croissance; › À la fin de 2013, la division a finalisé un projet visant à procéder à des changements aux produits et à la tarification d’une composante des affaires d’invalidité pour corriger de faibles résultats techniques. La mise en œuvre complète des changements est prévue pour 2014; › La campagne marketing 2013/2014 pour l’assurance accident Kids Plus a donné davantage d’importance au cybermarketing en fin d’année 2013 pour appuyer le nom et augmenter sa notoriété chez les clients. Des projets ont aussi été entrepris pour élargir les capacités de la division en ce qui regarde les applications en ligne; › Diverses initiatives Lean ont été mises de l’avant en 2013, dont une qui visait à simplifier et à rationaliser la création d’outils marketing au moyen d’une normalisation du contenu des textes. La division voit déjà des retombées positives découlant de ces initiatives. Épargne et retraite collectives Primes (ventes) (En millions de dollars, sauf indication contraire) Produits d’accumulation Primes récurrentes Transferts Équivalents de primes Total partiel Rentes assurées Total Croissance1 550,7 344,6 57,4 952,7 72,3 1 025,0 18 % 482,9 276,2 82,3 841,4 27,0 868,4 19 % 435,2 107,1 71,8 614,1 114,6 728,7 1% 405,1 203,2 55,5 663,8 56,2 720,0 --- 366,0 353,7 --719,7 120,1 839,8 (25 %) (Millions $) 208 110 2011 126 76 385 236 130 206 302 2013 71 0 161 139 50 100 463 210 150 200 Québec 250 300 350 400 450 500 Hors Québec Pour réussir à faire croître le volume d’affaires du secteur, il est important de faire souscrire de nouveaux régimes et de conserver les régimes déjà en vigueur. La souscription de nouveaux régimes a connu un ralentissement en 2013, totalisant 210,4 millions de dollars de primes annualisées2. Un des objectifs du secteur est de développer le volume d’affaires à l’extérieur du Québec. Or, 66 % des ventes de nouveaux régimes ont été réalisées à l’extérieur du Québec en 2013. Produits d’accumulation Entrées nettes de fonds (En millions de dollars) Entrées Sorties Entrées nettes 2013 952,7 632,5 320,2 2012 841,4 604,1 237,3 2011 614,1 597,9 16,2 2010 663,8 469,3 194,5 2009 719,7 351,6 368,1 Quant aux entrées nettes de fonds pour l’année 2013, elles ont augmenté de 35 % par rapport à celles de l’année dernière, principalement en raison de la croissance des primes. 1 2 32 2009 177 2012 B) CROISSANCE DES AFFAIRES Le secteur termine l’année 2013 avec des primes de 1 025,0 millions de dollars, ce qui représente une croissance de 18 % si on compare avec l’année dernière. Rappelons que les entrées de fonds peuvent fluctuer considérablement d’une année à l’autre dans le secteur de l’Épargne et retraite collectives en raison de l’envergure des mandats qui sont octroyés. 2010 Souscription de nouveaux régimes2 ÉPARGNE ET RETRAITE COLLECTIVES Le secteur compte environ 160 employés, possède des ententes avec près de 8 800 groupes et sert environ 270 000 participants. La société possède des bureaux de vente à Halifax, Québec, Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver. 2011 Produits d’accumulation 2010 Les produits du secteur sont mis en marché partout au Canada par l’entremise de courtiers spécialisés, de firmes d’actuaires-conseils et de représentants des réseaux Carrière et Agents généraux (des secteurs des produits et services aux particuliers). 2012 Produits d’accumulation À 952,7 millions de dollars pour 2013, les ventes de produits d’accumulation ont connu une croissance qui s’explique par les trois éléments suivants : › des primes récurrentes en hausse de 14 % par rapport à l’année 2012. Les primes récurrentes constituent l’élément le plus important de la stratégie du secteur, car elles représentent le développement durable des affaires. Elles correspondent aux cotisations régulières des participants qui sont perçues auprès de la clientèle des groupes en vigueur; › des transferts de nouveaux groupes en hausse de 25 % par rapport aux transferts de l’année dernière; › des équivalents de primes en baisse de 30 % par rapport à 2012. 2009 A) DESCRIPTION DU SECTEUR Le secteur de l’Épargne et retraite collectives offre une vaste gamme de produits et de services adaptés aux besoins des entreprises et de leurs employés. Les produits offerts peuvent être regroupés en deux catégories : les produits d’accumulation (produits d’épargne, tels les régimes à cotisation déterminée ou à prestations déterminées, et services de gestion institutionnelle) et les produits de décaissement (essentiellement les rentes assurées). 2013 Les données de 2010 ne sont pas comparables avec celles de 2009 en raison de la transition aux normes comptables IFRS. La souscription des nouveaux régimes est mesurée par les primes annualisées de première année, qui correspondent à la somme du transfert d’actif initial et des primes récurrentes annualisées de première année. Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Produits et services aux entreprises et aux groupes Rentes assurées Dans le segment des rentes assurées, l’année se termine avec des ventes de 72,3 millions de dollars. Rappelons que la stratégie adoptée dans ce segment de marché demeure la même : la société vise une croissance sélective et prudente, en mettant l’accent sur la gestion adéquate du risque, principalement en matière de mortalité. Fonds sous gestion L’actif des fonds sous gestion a atteint 10,2 milliards de dollars en 2013, ce qui représente une hausse de 9 % par rapport à l’année précédente. Ce résultat est principalement attribuable à l’appréciation des marchés financiers et aux entrées nettes de fonds. L’accroissement de l’actif sous gestion est important puisqu’il est le principal facteur de croissance du bénéfice à long terme du secteur. Épargne et retraite collectives Fonds sous gestion Aux 31 décembre (En millions de dollars, sauf indication contraire) Produits d’accumulation Rentes assurées Total Croissance 2013 7 234,6 2 998,4 10 233,0 9% 20121 6 285,4 3 128,7 9 414,1 11 % 2011 5 350,0 3 147,8 8 497,8 2% 2010 5 356,1 2 941,8 8 297,9 15 % 2009 4 339,6 2 852,0 7 191,6 17 % C) RENTABILITÉ Le secteur de l’Épargne et retraite collectives a enregistré un bénéfice d’exploitation de 22,6 millions de dollars en 2013, comparativement à un de 14,3 millions de dollars l’année précédente. D) QUOI DE NEUF EN 2013? Voici les principales initiatives mises de l’avant en 2013 et les points à signaler : › Évaluation du nouveau relevé d’épargne-retraite collective destiné aux participants par DALBAR, un cabinet de recherche indépendant du secteur des services financiers reconnu à l’échelle internationale, qui a classé le relevé « numéro 1 » au Canada; › Déploiement du nouveau site Web sécurisé pour les participants. Cet extranet complètement repensé permet de simplifier et de bonifier l’expérience de l’utilisateur, notamment par l’ajout de nouveaux outils transactionnels et de planification de la retraite. Une expérience sur mobile est également offerte aux participants; › Refonte du mécanisme d’adhésion en ligne et révision complète du processus d’adhésion des participants aux régimes de capitalisation, qui ont rendu le processus plus facile et plus efficace pour les participants; › Lancement du nouveau produit SécurOption, une option d’épargne offerte dans les REER collectifs et dans les régimes de participation différée aux bénéfices (RPDB) et qui permet aux participants de se constituer un revenu de retraite garanti à vie, soit une rente, à même les cotisations à leur régime d'épargne-retraite collectif à cotisation déterminée; › Ajout du régime de pension agréé collectif (RPAC) à la gamme de régimes de retraite collectifs. Le secteur attend l’autorisation des autorités gouvernementales pour le distribuer; › En décembre 2013, le projet de loi visant à offrir le régime volontaire d’épargne-retraite (RVER) a été adopté par le gouvernement du Québec. Le nouveau régime pourra être offert à partir du 1er juillet 2014; › L’indice de recommandation à la clientèle (IRC) a été calculé pour une deuxième année consécutive au moyen d’un sondage. L’IRC mesure la satisfaction de la clientèle. Dans un contexte d’amélioration continue de l’ensemble de son offre de service, le secteur vise à améliorer continuellement les résultats obtenus à la suite du sondage. Le résultat du sondage réalisé en 2013 dépasse les attentes. 1 Les données de 2012 ont été redressées afin d’être comparables avec celles de 2013. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 33 RAPPORT DE GESTION 2013 | Placements PLACEMENTS A) DESCRIPTION DU SECTEUR Le secteur des Placements a deux missions principales : gérer les placements du fonds général de la société et ceux des fonds de placement offerts à la clientèle. Toutes les activités de placement de la société, y compris celles liées aux affaires américaines, relèvent d’une seule et même autorité et partagent une philosophie commune. La structure de gestion des placements est illustrée ci-dessous. Vice-président exécutif et chef des Placements Économie et stratégie Fonds général Valeurs mobilières Prêts hypothécaires Surveillance des risques Placements immobiliers Fonds de placement Fonds distincts Fonds communs Les équipes de travail du secteur des Placements œuvrent à partir de quatre villes principales : Québec, Montréal, Toronto et Vancouver. Cette structure permet d’optimiser l’utilisation des ressources, de faire bénéficier toutes les sociétés du groupe Industrielle Alliance de l’expertise développée par chacune et d’avoir une meilleure connaissance des marchés dans lesquels la société investit. Les experts rattachés au fonds général gèrent une gamme diversifiée de placements dont, notamment, des obligations, des actions, des prêts hypothécaires résidentiels et commerciaux, des placements immobiliers, des placements à court terme et des produits dérivés. L’équipe de surveillance des risques a pour mandat de développer une vision globale de la gestion et du suivi des différents risques d’investissement (taux d’intérêt, marchés boursiers, taux de change, crédit, liquidités, etc.). En plus d’analyser et de quantifier ces risques, l’équipe est chargée de mettre en place des stratégies permettant de les gérer efficacement. L’actif sous gestion, qui regroupe notamment les sommes du fonds général, des fonds distincts et des fonds communs de placement, ainsi que certains actifs gérés pour des tiers (catégorie « Autres »), a progressé de 16 % au cours de la dernière année. Toutes les composantes de l’actif sous gestion ont contribué à cette progression, en particulier la catégorie des actifs gérés pour des tiers, dont la croissance reflète notamment l’acquisition de Jovian Capital Corporation (Jovian). L’actif sous administration a pour sa part augmenté de 23 % grâce à la contribution positive de toutes les filiales de produits financiers. L’actif sous administration comprend principalement l’actif de tiers qui est administré par l’entremise des sociétés de courtage en fonds communs de placement (Investia Services Financiers Inc. et FundEX Investments Inc.) et en valeurs mobilières (Industrielle Alliance Valeurs mobilières inc.) de même que par la société de fiducie (Industrielle Alliance, Fiducie inc.). Depuis le dernier trimestre de 2013, l’actif sous administration comprend également les sommes qui étaient auparavant administrées par des sociétés de services financiers appartenant à Jovian. Actif sous gestion et sous administration Aux 31 décembre (En millions de dollars) Actif sous gestion Fonds général Fonds distincts Fonds communs de placement2, 3 Autres3 Total partiel Actif sous administration2, 3 Total 2013 2012 20111 20101 2009 27 108,2 16 921,4 26 697,3 15 021,2 23 718,1 13 722,9 20 544,6 13 563,7 17 626,5 11 450,3 11 413,2 13 960,5 69 403,3 29 289,7 8 978,9 8 934,5 59 631,9 23 833,3 8 151,0 6 199,8 51 791,8 21 858,1 7 922,4 5 010,64 47 041,3 22 223,3 6 615,7 563,3 36 255,8 22 150,8 98 693,0 83 465,2 73 649,9 69 264,6 58 406,6 C) ÉVOLUTION DES MARCHÉS FINANCIERS EN 2013 L’année 2013 aura été marquée par un retour progressif de l’optimisme des investisseurs envers les marchés boursiers. Du côté des fonds de placement, une équipe d’une quarantaine de professionnels de l’investissement, regroupés au sein de la filiale Industrielle Alliance, Gestion de placements inc., voit à la répartition de l’actif et à la sélection des titres de plusieurs fonds distincts et fonds communs de placement, en plus d’assurer la supervision de tous les gestionnaires de fonds externes. La « grande rotation », c’est-à-dire le déplacement des fonds du marché des obligations vers celui des actions, était anticipée depuis un certain temps. Dès le mois de mai, l’allusion du président de la Réserve fédérale américaine d’alors, Ben Bernanke, au retrait éventuel de la politique de détente quantitative avait lancé le signal que la longue hausse du marché obligataire, qui avait débuté 30 ans auparavant, tirait à sa fin. En décembre 2012, l’Industrielle Alliance a accueilli dans ses rangs un économiste réputé en la personne de Clément Gignac. Celui-ci s’est joint à l’équipe des Placements à titre de vice-président principal et économiste en chef, apportant avec lui toute son expertise et sa profondeur d’analyse en ce qui touche l’évolution des marchés et de l’économie. En plus d’assumer directement la gestion de certains fonds de placement, notamment des fonds distincts de nature diversifiée, où la répartition de l’actif joue un rôle primordial, monsieur Gignac agit à titre de porte-parole sur les questions économiques pour les réseaux de marketing de la gestion de patrimoine de la société et leurs clients, ainsi que pour les médias. Bien que le changement de cap de la politique monétaire américaine n’ait été officiellement annoncé qu’en fin d’année, le marché obligataire a connu une année très difficile en raison de la réduction appréhendée de la détente quantitative, tant du côté canadien que du côté américain en raison de l’intégration forte des deux marchés. Ainsi, en 2013, seules les obligations de sociétés (+0,8 %) et les obligations à court terme (+1,7 %) ont affiché des gains, alors que l’indice obligataire universel DEX (-1,2 %) et les obligations à long terme (-6,2 %) ont reculé. Les grandes perdantes de l’année sont les obligations à rendement réel, qui ont connu un recul de 13,1 %. B) ACTIF SOUS GESTION ET SOUS ADMINISTRATION L’Industrielle Alliance gère et administre des actifs qui totalisaient 98,7 milliards de dollars au 31 décembre 2013 (hausse de 18 % par rapport à l’année précédente). 1 2 3 4 34 Pour les années 2010 et 2011, les capitaux de lancement ont été reclassés dans le fonds général plutôt que dans les fonds distincts aux fins de concordance avec les états financiers consolidés. Les données de 2010 à 2012 ont été redressées pour refléter un ajustement dans les éliminations interfonds. Inclut les actifs acquis avec Jovian Capital Corporation au 1er octobre 2013. Reflète une reclassification d’actifs gérés pour des tiers. Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Placements À l’opposé du marché obligataire, le marché des actions a offert de très bons rendements. La résilience de l’économie américaine en période d’incertitude politique a contribué à raffermir la confiance des investisseurs et à pousser les marchés boursiers vers des sommets historiques. La Bourse américaine a affiché l’une des meilleures années de son histoire, avec un rendement total du S&P 500 de 32,4 % (41,5 % en dollars canadiens). Les secteurs cycliques ont été les locomotives de 2013, menés notamment par ceux de la consommation discrétionnaire (+41,0 %) et de l’industrie (+37,6 %). Malgré une bonne deuxième moitié d’année qui lui a permis d’afficher un rendement total de 13,0 % en 2013, le marché boursier canadien (représenté par l’indice S&P/TSX) a, pour une deuxième année consécutive, connu une performance nettement inférieure à celle de la Bourse américaine. Les difficultés des secteurs liés aux ressources naturelles, qui ont un poids important dans l’économie canadienne, expliquent en grande partie cette sous-performance relative. Les secteurs qui ont généré les meilleurs rendements au cours de l’année sont la santé (+71,7 %), la consommation discrétionnaire (+39,5 %) et les technologies de l’information (+36,2 %). Seulement deux secteurs ont affiché un recul en 2013 : celui des matériaux (-30,6 %), qui représente malheureusement près de 12,0 % de l’indice canadien, et celui des services aux collectivités (-8,6 %). Hors de l’Amérique du Nord, la majorité des places boursières ont aussi connu des avancées importantes, notamment au Japon, où le plan du gouvernement Abe visant à faire sortir le pays de la déflation a propulsé l’indice Nikkei vers une hausse de 56,7 % (37,4 % en dollars canadiens). Les marchés boursiers européens ont pour leur part bien accueilli la sortie de récession, poussant l’indice MSCI – Europe en progression de 34,7 % (en dollars canadiens). Les marchés émergents, qui continuent de dépendre des investissements étrangers, n’ont avancé que de 5,3 % (en dollars canadiens) en cours d’année. FONDS GÉNÉRAL FAITS SAILLANTS 2013 › Gestion active des placements : › Stratégie performante pour le portefeuille d’actions › Réduction du risque de baisse des marchés boursiers › Efficacité du programme de gestion dynamique des risques › Diversification du portefeuille obligataire › Accroissement du nombre de prêts hypothécaires gérés pour des tiers › Placements douteux nets à un très bas niveau : 0,06 % des placements › Portefeuille d’obligations › Titres cotés BB et moins : seulement 0,2 % › Aucun nouveau titre en défaut au 31 décembre 2013 › Portefeuille de prêts hypothécaires › Taux de délinquance : 0,34 % › Proportion des prêts assurés : 73,0 % › Parc immobilier › Taux d’occupation : 93,5 % › Valeur des immeubles de placement en hausse de 126,1 millions de dollars à la suite de la réévaluation du parc immobilier et de l’acquisition de deux nouveaux immeubles A) RÉALISATIONS MARQUANTES EN 2013 Les gestionnaires du secteur des Placements sont demeurés actifs au cours de la dernière année, avec pour résultat que les rendements des divers portefeuilles ont dépassé les objectifs visés, que la diversification a augmenté et que le risque de baisse des marchés boursiers a diminué. Une réussite importante des gestionnaires de placements a été l’efficacité du programme de gestion dynamique des risques. Ce programme a été conçu pour réduire la sensibilité du bénéfice net à la volatilité des marchés financiers considérant que la société offre des garanties de capital pour certains fonds distincts. Le programme a été élargi en 2013 afin de couvrir certains fonds qui ne l’étaient pas jusque-là. Le secteur a par ailleurs réalisé avec succès ses objectifs d’optimisation des rendements et d’amélioration de l’appariement, objectifs qui visaient notamment à contrer l’incidence de la baisse anticipée du taux ultime de réinvestissement (URR) sur le passif des contrats d’assurance. Les gestionnaires de titres obligataires ont également été actifs en 2013 en saisissant des occasions de marché et en augmentant la diversification par régions et par types d’émetteurs, et ce, sans compromettre la qualité du portefeuille. Il est à noter enfin que le secteur des Prêts hypothécaires, qui avait commencé progressivement il y a quelques années à gérer des prêts pour le compte de tiers, a continué en 2013 à élargir son offre de services sur le marché, mettant à profit son expertise en matière de souscription, de conformité, de service à la clientèle et de gestion. B) COMPOSITION DES PLACEMENTS DU FONDS GÉNÉRAL L’objectif de la société en matière de placement est de gérer avec rigueur et prudence les placements en recherchant l’équilibre entre l’obtention de bons rendements et le contrôle des risques. En plus de surveiller étroitement l’appariement, la société maintient une saine diversification des placements, tant en ce qui regarde les émetteurs et les secteurs d’activité qu’en ce qui regarde les régions géographiques, et elle s’assure de maintenir en tout temps un niveau suffisant de liquidités. La majeure partie de l’actif des fonds lié aux activités d’assurance et de rentes est investi dans des titres à revenu fixe, tels les obligations et les prêts hypothécaires, et, dans une moindre part, dans des titres de participation (actions). L’actif lié au capital est pour sa part investi uniquement dans des titres à revenu fixe et dans des actions privilégiées. À la fin de l’année 2013, 65,0 % des placements de la société étaient investis dans des obligations et 11,2 % dans des prêts hypothécaires, pour un total de 76,2 % dans des titres à revenu fixe. La proportion des titres à revenu fixe a oscillé entre 75 % et 78 % au cours des cinq dernières années, tandis que la proportion des actions a varié entre 11 % et 13 %. Placements du fonds général Aux 31 décembre (En millions de dollars) Obligations Prêts hypothécaires Actions Immeubles Autres placements Total 1 RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 2013 15 106,7 2 596,6 3 120,2 1 079,2 1 287,1 23 189,8 2012 14 643,1 2 603,6 2 794,6 953,1 1 989,1 22 983,5 2011 13 676,8 3 251,4 2 408,5 788,5 1 589,4 21 714,6 2010 11 121,2 3 334,5 2 195,2 716,1 1 356,7 18 723,7 20091 9 409,5 3 405,0 1 896,4 649,0 1 130,3 16 490,2 Les données de 2009 excluent les instruments financiers dérivés. 35 RAPPORT DE GESTION 2013 | Placements Placements par catégories d’actifs 5,6 % Au 31 décembre 2013 Portefeuille de 23,2 milliards de dollars 4,7 % 65,0 % Obligations 13,5 % 11,2 % Prêts hypothécaires Conformément aux règles définies dans les politiques de placement, la société investit en très grande partie dans des obligations dont la cote de crédit est de niveau BBB faible ou supérieur au moment de leur acquisition, selon la cote de crédit attribuée par l’une des agences de notation reconnues. Dans les cas où aucune évaluation n’est disponible de la part d’une agence de notation, la société procède, à l’interne, à une évaluation de la qualité des titres en question. 13,5 % Actions 11,2 % 65,0 % 4,7 % Immeubles 5,6 % Autres C) QUALITÉ GÉNÉRALE DES PLACEMENTS La qualité générale des placements est demeurée très bonne en 2013 même si les placements douteux nets ont légèrement augmenté (13,8 millions de dollars au 31 décembre 2013, comparativement à 9,0 millions de dollars au 31 décembre 2012). Les placements douteux nets ne représentaient que 0,06 % des placements totaux (0,04 % au 31 décembre 2012). Placements douteux nets (excluant les prêts assurés) Obligations Prêts hypothécaires Propriétés reprises Total 2013 7,3 6,5 --13,8 2012 8,0 1,0 --9,0 2011 8,4 4,7 --13,1 2010 8,4 13,1 --21,5 2009 4,5 6,9 1,6 13,0 Les placements douteux nets sont composés des obligations et des prêts hypothécaires conventionnels en souffrance depuis trois mois ou plus, des prêts restructurés ainsi que des autres titres de placement en défaut, et ils tiennent compte des provisions pour pertes comptabilisées en contrepartie de ces éléments d’actif. Placements douteux nets en pourcentage des placements totaux Aux 31 décembre 2009 0,08 % 2010 0,11 % 2011 0,06 % 2012 0,04 % 2013 0,06 % 0,00 0,02 0,04 0,06 0,08 La proportion des titres obligataires de qualité A ou supérieure se situait à 87,7 % du portefeuille à la fin de 2013, comparativement à 90,3 % du portefeuille à la fin de 2012. Au 31 décembre 2013, les titres cotés BB et moins ne représentaient que 27,1 millions de dollars (0,2 % du portefeuille), comparativement à 15,1 millions de dollars au 31 décembre 2012 (0,1 % du portefeuille). Obligations par cotes de crédit Aux 31 décembre (En millions de dollars) D) PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS Le portefeuille obligataire, qui s’élevait à 15,1 milliards de dollars au 31 décembre 2013, a continué d’afficher une très grande qualité et ne contenait aucun nouveau titre en défaut à cette date. 0,10 0,2 % 12,1 % Portefeuille de 15,1 milliards de dollars 2,8 % 2,8 % AAA 33,7 % 33,7 % AA 51,2 % A 12,1 % BBB 0,2 % BB et moins 51,2 % En plus d’investir dans des obligations émises par voie de placements publics (obligations gouvernementales et obligations de sociétés publiques), la société investit aussi dans des obligations émises par voie de placements privés. Ces obligations offrent des possibilités d’investissement qui ne sont généralement pas disponibles sur le marché public et présentent des caractéristiques de rendement et de risque qui conviennent aux activités d’une société d’assurance vie comme l’Industrielle Alliance. Elles permettent également d’avoir un accès plus grand à l’information émanant des émetteurs. Les obligations émises par voie de placements privés ne bénéficient toutefois pas d’un même niveau de liquidités et sont susceptibles d’être touchées par l’évolution des conditions de crédit dans le marché. Au 31 décembre 2013, les obligations provenant d’émissions privées représentaient 2,5 milliards de dollars, ce qui représente 16,5 % du portefeuille obligataire. 0,12 Au cours des récentes années, la société est demeurée très peu exposée à des titres émis par des gouvernements ou par des sociétés de certains pays ayant connu des difficultés financières ou politiques. Pour l’ensemble du portefeuille de placements, les moins-values non réalisées sur les titres de sociétés à revenu fixe classés comme disponibles à la vente ne s’élevaient qu’à 18,3 millions de dollars au 31 décembre 2013 (0,3 million de dollars au 31 décembre 2012). À la fin de 2013, la société ne détenait aucune obligation dont la valeur marchande était inférieure à la valeur nominale de 20 % ou plus depuis six mois ou plus. En 2013, les gestionnaires de titres obligataires ont continué d’augmenter la diversification du portefeuille par régions et par types d’émetteurs sans pour autant compromettre la très bonne qualité du portefeuille. Portefeuille d’obligations Aux 31 décembre 2013 Valeur comptable du portefeuille (millions $) Répartition par catégories d’émetteurs (%) Gouvernements1 Municipalités Sociétés – Émissions publiques Sociétés – Émissions privées Total Taux de délinquance (%) 1 36 Au 31 décembre 2013 2012 2011 2010 2009 15 106,7 14 643,1 13 676,8 11 121,2 9 409,5 55,2 4,1 24,2 16,5 100,0 0,00 60,5 3,9 20,3 15,3 100,0 0,01 59,0 3,0 23,6 14,4 100,0 0,01 63,2 1,5 21,1 14,2 100,0 0,01 63,3 1,3 20,8 14,6 100,0 0,00 Émetteurs gouvernementaux et ceux ayant une garantie directe ou indirecte équivalente, à l’exclusion des émetteurs municipaux Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Placements E) PORTEFEUILLE DE PRÊTS HYPOTHÉCAIRES La qualité du portefeuille de prêts hypothécaires est demeurée excellente en 2013 même si le taux de délinquance a légèrement augmenté, passant de 0,22 % au 31 décembre 2012 à 0,34 % au 31 décembre 2013. Au total, les prêts délinquants ne représentaient que 7,2 millions de dollars au 31 décembre 2013, sur un portefeuille de 2,6 milliards de dollars. Taux de délinquance en pourcentage des prêts hypothécaires Aux 31 décembre Les placements en titres de participation sont utilisés pour apparier le passif à long terme des contrats d’assurance, pour couvrir des engagements liés à certains contrats d’assurance vie universelle. Des actions privilégiées sont par ailleurs utilisées pour investir une partie du capital de la société. Portefeuille d’actions par types d’appariements Au 31 décembre 2013 Portefeuille de 3,1 milliards de dollars 14,8 % 59,9 % Engagements à très long terme 2009 0,36 % 25,3 % Police universelle 2010 0,47 % 2011 25,3 % 59,9 % 14,8 % Capital (actions privilégiées) 0,25 % 2012 0,22 % 2013 0,34 % 0,00 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40 0,45 0,50 La proportion de prêts assurés demeure élevée, à 73,0 %. Encore une fois, cette année, la proportion des prêts garantis par des propriétés résidentielles unifamiliales et multirésidentielles est demeurée supérieure à 80 % (81,3 % au 31 décembre 2013) Portefeuille de prêts hypothécaires Aux 31 décembre Valeur comptable du portefeuille (millions $) Répartition par types de prêts (%) Prêts assurés Prêts conventionnels Total Taux de délinquance (%) 2013 2012 2011 2010 2009 2 596,6 2 603,6 3 251,4 3 334,5 3 405,0 73,0 27,0 100,0 0,34 73,4 26,6 100,0 0,22 64,8 35,2 100,0 0,25 68,4 31,6 100,0 0,47 71,8 28,2 100,0 0,36 Prêts hypothécaires par types de propriétés La stratégie de gestion utilisée pour le portefeuille d’actions tend à optimiser le rendement par l’entremise d’investissements faits dans des actions privilégiées, des actions à haut rendement en dividendes, des indices boursiers et des fonds de placement. La société privilégie une politique de diversification par secteurs industriels et par émetteurs afin de limiter son exposition au risque de concentration et de participer à la croissance de tous les principaux secteurs économiques. Au cours de la dernière année, la société a continué d’investir dans des actions américaines et des actions privées. Les gestionnaires sont de plus demeurés actifs dans le marché des actions à haut rendement en dividendes, lesquelles ont généralement tendance à produire de meilleurs rendements sur une longue période tout en offrant une certaine protection contre une baisse des marchés boursiers. Ces stratégies se sont avérées fructueuses en 2013. Le rendement du portefeuille d’actions a en effet excédé à la fois le taux de rendement utilisé comme hypothèse aux fins des réserves actuarielles (pour les actions appariant le passif à long terme des contrats d’assurance) et la cible visée par les gestionnaires du portefeuille. Il est à noter que de tous les actifs supportant le passif à long terme des contrats d’assurance, 20 % étaient constitués d’actions au 31 décembre 2013. Au 31 décembre 2013 Portefeuille d’actions 18,7 % Portefeuille de 2,6 milliards de dollars 25,6 % 25,6 % Résidentielles 55,7 % Multirésidentielles 55,7 % 18,7 % Non résidentielles Le portefeuille de prêts hypothécaires a légèrement diminué en 2013 (7,0 millions de dollars), mais le portefeuille de prêts gérés pour des tiers a augmenté, de sorte que le portefeuille total sous gestion atteignait 7,8 milliards de dollars au 31 décembre 2013. Il est à noter que le secteur des Prêts hypothécaires a commencé progressivement en 2005 à gérer des prêts pour le compte de tiers. Cette progression s’est accélérée depuis quelques années et la division a continué en 2013 à élargir son offre de services sur le marché, mettant à profit son expertise en matière de souscription, de conformité, de service à la clientèle et de gestion. F) PORTEFEUILLE D’ACTIONS Au 31 décembre 2013, les placements en titres de participation s’élevaient à 3,1 milliards de dollars, ou à 13,5 % des placements totaux de la société, comparativement à 2,8 milliards de dollars, ou à 12,2 %, un an auparavant. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. Aux 31 décembre Valeur comptable du portefeuille (millions $) Répartition par catégories d’actions (%) Actions ordinaires et unités de fonds de placement Actions privilégiées Indices boursiers Actions privées Total 2013 2012 2011 2010 2009 3 120,2 2 794,6 2 408,5 2 195,2 1 896,4 60,4 16,7 18,4 4,5 100,0 59,8 15,5 21,2 3,5 100,0 58,4 8,3 30,2 3,1 100,0 47,4 8,6 41,5 2,5 100,0 45,8 8,8 43,2 2,2 100,0 G) PORTEFEUILLE IMMOBILIER Au 31 décembre 2013, la valeur comptable des immeubles de placement s’élevait à 1,1 milliard de dollars, ce qui représente une hausse de 126,1 millions de dollars par rapport à la fin de l’année précédente. Environ 60 % de cette hausse est attribuable au montant net des acquisitions et des dispositions, le reste reflétant l’augmentation de la juste valeur des immeubles de placement qui ont été réévalués au cours de l’année. Les placements immobiliers représentaient 4,7 % des placements totaux au 31 décembre 2013, comparativement à 4,1 % au 31 décembre 2012. La société comptabilise les immeubles de placement à la juste valeur, tandis que les immeubles à usage propre sont évalués au coût (valeur nette comptable de 92,0 millions de dollars au 31 décembre 2013). 37 RAPPORT DE GESTION 2013 | Placements Le taux d’occupation des immeubles de placement a légèrement diminué durant l’année (93,5 % au 31 décembre 2013 comparativement à 95,2 % au 31 décembre 2012), mais il continue de se comparer très favorablement aux taux des immeubles locatifs commerciaux des grandes villes canadiennes. Les immeubles à bureaux représentent plus des trois quarts des placements immobiliers. Immeubles de placement par catégories de propriétés 2,3 % 1,8 % 0,8 % Au 31 décembre 2013 Portefeuille de 1,1 milliard de dollars 15,5 % 79,8 % Bureaux 15,5 % Commerces de détail 2,3 % Immeubles industriels 1,8 % Immeubles résidentiels et multirésidentiels 79,8 % Aux 31 décembre Valeur comptable du portefeuille Taux d’occupation 2013 1 079,2 93,5 % 2012 953,1 95,2 % 2011 788,5 94,6 % 2010 716,1 92,9 % 2009 649,0 94,4 % H) INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS La société utilise des instruments financiers dérivés dans le cours normal de sa gestion des risques découlant des fluctuations des taux d’intérêt, des marchés boursiers, des devises et du crédit. Ces instruments sont composés de swaps de taux d’intérêt, d’indices de marché et de taux de change, ainsi que de contrats à terme de gré à gré et de contrats à terme standardisés. Les instruments financiers dérivés de la société sont principalement utilisés dans le cadre de son programme de couverture dynamique des risques (hedging program). Ce programme vise à atténuer la sensibilité des garanties de capital liées à certains produits de fonds distincts aux fluctuations des taux d’intérêt et des marchés boursiers. La société utilise aussi des instruments financiers dérivés dans la mise en place de stratégies d’amélioration du rendement à long terme du portefeuille de placements ainsi que pour couvrir le risque lié aux fonds des polices universelles. Le tableau ci-dessous présente certaines valeurs relatives aux instruments financiers de la société. Pour des informations additionnelles, se référer aux notes 5 et 7 des états financiers consolidés de la société. Instruments financiers dérivés – Juste valeur et exposition Aux 31 décembre (En millions de dollars) Juste valeur nette1 Montant nominal de référence2 2013 (216) 7 375 2012 92 6 175 I) AUTRES PLACEMENTS La catégorie Autres placements (5,6 % du portefeuille de placements) est constituée de la trésorerie et d’équivalents de trésorerie, des avances sur contrats (la majorité des contrats d’assurance, à l’exception des contrats d’assurance temporaire, permettent aux titulaires d’obtenir une avance sur la valeur de rachat de leurs contrats), de placements à court terme et d’autres placements. 1 2 Pour plus d’information sur le processus d’appariement et des mesures prises par la société pour atténuer les risques liés à ce processus, se référer à la section « Gestion des risques » du présent rapport de gestion. K) LIQUIDITÉS Pour s’assurer de maintenir en tout temps un niveau suffisant de liquidités afin d’honorer ses engagements, la société conserve une bonne proportion de titres facilement négociables et elle exerce une gestion rigoureuse de la trésorerie et de l’appariement. Compte tenu de la volatilité des marchés financiers, la société effectue des simulations afin de mesurer ses besoins de liquidités selon divers scénarios, dont certains peuvent être qualifiés d’extrêmes. À la lumière de ces simulations, et compte tenu de la qualité de son portefeuille de placements, la société est d’avis que son niveau de liquidités actuel ne constitue pas un enjeu. 0,8 % Terrains et autres Immeubles de placement (En millions de dollars, sauf indication contraire) J) APPARIEMENT En plus d’effectuer un suivi régulier et rigoureux de ses placements, la société maintient un processus d’appariement élaboré qui tient compte notamment de la structure des flux monétaires des actifs et des engagements financiers et de la disponibilité d’actifs appropriés sur le marché. Pour plus d’information sur les risques de liquidités et leur gestion, se référer à la section « Gestion des risques » du présent rapport de gestion. L) MARGES DE CRÉDIT La société dispose de marges de crédit bancaires qui ont pour but de faciliter le financement de ses activités d’exploitation courantes et de combler ses besoins temporaires en matière de fonds de roulement. Au 31 décembre 2013, le montant maximal autorisé à l’égard de ces marges de crédit totalisait 57,0 millions de dollars (57,4 millions de dollars au 31 décembre 2012). Aucune marge de crédit n’était utilisée au 31 décembre 2013. FONDS DE PLACEMENT (fonds distincts et fonds communs de placement) A) ACTIF DES FONDS DE PLACEMENT L’actif des fonds de placement du groupe Industrielle Alliance totalisait 28,3 milliards de dollars au 31 décembre 2013 (16,9 milliards de dollars en fonds distincts et 11,4 milliards en fonds communs de placement), ce qui représente une croissance de 18 % par rapport à l’année 2012. Cette croissance s’explique par la bonne performance des marchés boursiers, par la contribution positive des ventes nettes de fonds communs de placement et par l’ajout des fonds communs de placement acquis de Jovian (0,8 milliard de dollars) au dernier trimestre de 2013. Misant sur une gamme de fonds vaste et diversifiée ainsi que sur un important réseau de distribution, l’Industrielle Alliance poursuit avec succès le développement de ses affaires dans le marché de la gestion de patrimoine et continue de consolider sa position parmi les quinze plus importants gestionnaires de fonds (fonds communs de placement et fonds distincts confondus) au Canada. Juste valeur positive des instruments financiers dérivés présentée à l’actif dans les états de la situation financière consolidés, moins la juste valeur négative présentée au passif Montant servant à déterminer le montant contractuel des flux monétaires à être échangés 38 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Placements Actif des fonds distincts et des fonds communs de placement aux 31 décembre 2009 11,5 6,6 18,1 2010 13,6 7,9 2011 13,7 8,2 2012 15,0 2013 Fonds de placement en vigueur du groupe Industrielle Alliance (Milliards $) 21,9 16,9 0 5 Fonds distincts Fonds distincts Fonds communs de placement Total 21,5 9,0 15 20 Actif (milliards $) 16,9 64 232 11,4 28,3 Répartition Proportion de l’actif de l’actif géré à l’interne1 59,7 % 64,5 % 40,3 % 100,0 % 30,9 % 51,3 % 24,0 11,4 10 Au 31 décembre 2013 Nombre de fonds 168 28,3 25 30 Fonds communs de placement B) GAMME DE FONDS L’Industrielle Alliance propose un large éventail de fonds distincts destinés à ses clients des secteurs de l’individuel et du collectif. Au 31 décembre 2013, le secteur de la Gestion de patrimoine individuel proposait à sa clientèle 81 fonds ouverts à de nouvelles primes tandis que le secteur de l’Épargne et retraite collectives en offrait 84. Les grandes familles de fonds distincts offertes par chacun des secteurs (individuel et collectif) proposent une excellente diversification, tant au chapitre des différentes classes d’actif qu’au chapitre des styles de gestion, des régions géographiques et du choix de firmes de gestion. Conformément à sa philosophie d’amélioration continue, la société a continué d’apporter des changements à ses familles de fonds en 2013 en plus d’annoncer, en collaboration avec IA Clarington, quelques changements à son offre de fonds communs de placement. C) RENDEMENTS DES FONDS DE PLACEMENT Ayant bénéficié de l’excellente performance des marchés bousiers en 2013, de nombreux fonds de placement de la société ont obtenu des rendements nominaux très favorables. Plusieurs fonds de grande taille ont notamment continué d’ajouter de la valeur, et parfois de manière importante, par rapport à leurs indices de référence. Les rendements nominaux n’ont toutefois pas été suffisamment élevés pour se démarquer de ceux de la concurrence, de sorte qu’environ la moitié des actifs ont surpassé leurs médianes respectives. Sur une base relative, l’année 2013 s’est donc avérée sans éclat particulier. Les rendements de l’ensemble des fonds de placement, de même que l’information financière s’y rapportant, sont présentés dans les rapports financiers sur les fonds de placement préparés par l’Industrielle Alliance. Les rendements des fonds communs de placement offerts par IA Clarington, et l’information financière s’y rattachant, se trouvent dans les rapports financiers préparés par IA Clarington. Dans le secteur de la Gestion de patrimoine individuel, la société a lancé en fin d’année cinq nouveaux fonds distincts de type portefeuille. Ces nouveaux fonds proposent à la clientèle une possibilité de diversification accrue et permettent à la société de tirer profit de nouvelles synergies entre son offre et celle de sa filiale IA Clarington. IA Clarington a de son côté lancé trois nouveaux fonds communs de placement au cours de la dernière année, portant ainsi sa gamme à 64 fonds à la fin de 2013. Les nouveaux fonds incluent un fonds de revenu à taux variable, un fonds de dividendes canadiens de capitalisation moyenne ainsi qu’un fonds d’investissement dans des sociétés américaines qui ont un profil particulier. Dans le secteur de l’Épargne et retraite collectives, la société a mis en marché quatorze nouveaux fonds au cours de la dernière année afin de diversifier davantage le choix des stratégies offertes. Certains de ces fonds sont notamment de type alternatif ou spécialisé. Au 31 décembre 2013, 51,3 % de l’actif des fonds de placement du groupe Industrielle Alliance (réparti entre 95 fonds) était sous la responsabilité de l’équipe de gestionnaires internes, tandis que 48,7 % (137 fonds) faisait partie de mandats accordés à des gestionnaires externes. Mentionnons que le groupe Industrielle Alliance bénéficie d’alliances stratégiques avec plus de quarante gestionnaires externes. Il est à noter que la société Leon Frazer & Associates Inc., qui agissait auparavant à titre de gestionnaire externe, fait maintenant partie des gestionnaires internes de l’Industrielle Alliance à la suite de l’acquisition, au dernier trimestre de 2013, des sociétés de services financiers qui appartenaient à Jovian Capital Corporation. 1 RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. Inclut des fonds de type multigestion qui sont gérés et rééquilibrés à l’interne 39 RAPPORT DE GESTION 2013 | Gestion des risques GESTION DES RISQUES La section « Gestion des risques » du rapport de gestion comporte certaines des informations exigées en vertu de la norme IFRS 7, intitulée Instruments financiers : informations à fournir, et de la norme IFRS 4, intitulée Contrats d’assurance, des Normes internationales d’information financière (IFRS) portant sur la nature et l’ampleur des risques découlant des instruments financiers. Ces informations, qui se trouvent dans les sections ombragées, font partie intégrante des états financiers consolidés audités de l’exercice terminé le 31 décembre 2013, considérant que les normes permettent des renvois entre les notes afférentes aux états financiers et le rapport de gestion. En raison des renvois qui sont faits aux états financiers, la terminologie utilisée dans cette section est celle que l’on retrouve en général dans les états financiers. En tant qu’institution financière, l’Industrielle Alliance assume une variété de risques inhérents à la conduite de ses affaires. Le défi de la société est de gérer ces risques de façon optimale afin de soutenir la croissance à long terme du bénéfice et de la valeur aux actionnaires, tout en répondant aux attentes des titulaires de polices et aux exigences des autorités de réglementation. Dans la mise en œuvre de ses stratégies et de ses décisions d’affaires, la société maintient une vision d’ensemble et fait preuve de prudence afin de protéger sa réputation et la valeur de la société. La société porte aussi une attention particulière à la suffisance de son capital en maintenant un ratio de solvabilité supérieur à celui exigé par les autorités réglementaires. inadéquat, ou de l’incapacité de la société à s’adapter aux changements qui surviennent dans l’environnement concurrentiel, économique, juridique ou politique. La société est aussi exposée au risque d’atteinte à la réputation. Ce risque peut résulter de négligences ou de gestes non autorisés posés par des employés ou d’autres personnes liées à la société, d’un comportement inapproprié d’un de ses représentants ou d’autres événements pouvant affecter défavorablement, à tort ou à raison, la perception du public vis-à-vis de la société et entraîner éventuellement une diminution de la clientèle, des pertes de revenus, ou des frais de litiges importants. Le schéma ci-dessous illustre les autres risques auxquels la société est exposée. Une description sommaire de ces risques et des processus de gestion relatifs à chacun est donnée dans les pages qui suivent. A) CATÉGORIES DE RISQUES Parmi les risques qu’elle doit assumer dans la poursuite de ses objectifs financiers, la société est exposée au risque stratégique. Ce risque peut découler d’une mauvaise exécution du plan d’affaires, d’un plan d’affaires Risque stratégique Risque d’assurance Risque de conception et de tarification des produits Risque de souscription et de règlement des réclamations Risque lié à la réassurance Risque de placement Risque lié à l’établissement des provisions mathématiques Risque de marché Risque immobilier Risque d’appariement et de taux d’intérêt Risque lié aux marchés boursiers Risque de change Risque de crédit Risque lié à l’exploitation Risque de liquidité Risque lié à l’exécution du processus d’affaires Risque de conformité au cadre juridique et réglementaire Risque d’atteinte à la réputation B) PRINCIPES ET RESPONSABILITÉS EN MATIÈRE DE GESTION DES RISQUES Une gestion des risques efficace repose sur l’identification, la compréhension et la communication des risques auxquels la société est exposée dans le cours de ses activités. Conformément à ce principe, la société a mis en place un programme de gestion intégrée des risques qui est appliqué sur une base constante et qui est pris en considération dans l’élaboration des stratégies d’affaires de la société et dans l’ensemble de ses activités. 40 Le programme de gestion intégrée des risques a pour but d’identifier, d’évaluer, de gérer et de surveiller les risques auxquels la société est exposée dans le cours de ses activités et de s’assurer que les informations pertinentes relatives aux risques sont communiquées et partagées entre les divers intervenants impliqués dans le programme au moment opportun et sur une base régulière. Le programme de gestion intégrée des risques vise également à fournir au conseil d’administration une assurance raisonnable que des ressources suffisantes et des procédures appropriées sont en place au sein de l’entreprise pour assurer une saine gestion des risques. Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Gestion des risques Le programme de gestion intégrée des risques est encadré par une politique globale dont le but est de classifier et définir les risques auxquels la société est exposée, de préciser la structure organisationnelle de la gestion des risques, y compris les rôles et les responsabilités des différents intervenants impliqués dans le processus de gestion des risques, et de repérer les étapes clés de ce processus, notamment en matière d’identification, d’évaluation, de communication et de surveillance. Le schéma ci-après illustre les niveaux de responsabilités à l’égard de la gestion intégrée des risques au sein de la société. Les garants regroupent les cadres supérieurs responsables des diverses unités organisationnelles, tels les secteurs d’activité ainsi que les services de l’Actuariat et Finances, des Ressources humaines, Juridique, des Placements et des Technologies. C’est à eux qu’incombe la responsabilité de gérer les risques qui menacent l’atteinte des objectifs établis dans leurs champs de responsabilités respectifs. Les garants doivent produire régulièrement un rapport sur les risques significatifs auxquels la société est exposée. Une communication régulière avec le responsable de la gestion des risques est de plus établie pour s’assurer que l’ensemble de la société gère les risques de manière efficace et appropriée. Le vice-président principal et actuaire en chef, qui agit à titre de responsable de la gestion des risques, est chargé de coordonner le programme au sein de la société et de veiller à ce que les politiques et procédures appropriées soient établies et mises en œuvre par les garants. Il doit de plus synthétiser et communiquer les informations relatives aux risques au comité de gestion, qui est chargé d’informer le conseil d’administration. Le responsable de la gestion des risques travaille en étroite collaboration avec les garants afin d’assurer une gestion efficace des risques dans leurs champs de responsabilités respectifs. Le comité de gestion, qui regroupe le président et chef de la direction de même que les cadres supérieurs responsables des secteurs d’activité et des diverses unités organisationnelles, s’assure de la mise en application des politiques et des procédures et tient le conseil d’administration régulièrement informé au sujet des principaux risques auxquels la société est exposée et des mesures qui sont prises pour gérer ces risques. Le comité de gestion a de plus un rôle clé à jouer dans le maintien d’une bonne communication entre les divers dirigeants et la transmission d’une culture générale de saine gestion des risques. Le comité s’assure également que les dirigeants évaluent rigoureusement les risques significatifs auxquels la société est exposée et qu’ils agissent avec prudence et discipline à l’intérieur des limites établies de tolérance au risque. Le conseil d’administration surveille l’efficacité du programme de gestion des risques. Il vérifie et approuve la politique globale encadrant ce programme ainsi que les modifications qui y sont apportées. Le conseil approuve aussi le niveau de risque global que la société est disposée à assumer ainsi que le seuil de tolérance aux écarts financiers que la société est prête à subir par rapport à ses objectifs. Les vérificateurs internes évaluent l’efficacité du programme de gestion intégrée des risques, recommandent des améliorations aux intervenants impliqués dans le processus et font état de la situation au comité de vérification du conseil d’administration. Le programme de gestion intégrée des risques est également appliqué dans les filiales de la société. Il est de plus à noter que les conseils d’administration des filiales, qui sont composés de membres reconnus pour leur expertise dans leur domaine respectif et qui peuvent aussi comprendre des membres du comité de gestion de la société mère, ont un rôle important à jouer dans la gestion des risques. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. C) RISQUE D’ASSURANCE Le risque d’assurance se subdivise en quatre catégories : le risque de conception et de tarification des produits, le risque de souscription et de règlement des réclamations, le risque lié à la réassurance et le risque lié à l’établissement des provisions mathématiques. Risque de conception et de tarification des produits Le risque de conception et de tarification des produits est le risque que la tarification fixée soit inappropriée, ou le devienne, et résulte en un rendement insuffisant par rapport aux objectifs de rentabilité visés par la société. Ce risque peut découler d’une mauvaise estimation des résultats futurs se rattachant à plusieurs facteurs, tels que la mortalité, la morbidité, la déchéance, les rendements futurs des placements, les frais et les taxes. Pour certains types de contrats, ce risque peut être partagé ou transféré aux titulaires de polices par l’entremise de politiques de participation et de ristournes ou du fait qu’il est possible pour la société d’ajuster les primes ou les bénéfices futurs si les résultats techniques s’avèrent différents de ceux anticipés. Pour d’autres types de contrats, la société assume complètement le risque, d’où la nécessité de bien évaluer les engagements à cet égard. La société s’est dotée d’une politique de gestion de conception et de tarification des produits en vertu de laquelle sont établies des normes et des directives. Ces normes et ces directives portent sur les méthodes de tarification, la formulation des hypothèses, les objectifs de rentabilité, l’analyse de la sensibilité de cette rentabilité selon divers scénarios, la documentation et la responsabilité des divers intervenants. Le risque est principalement géré par l’entremise d’une analyse régulière de la suffisance de la tarification des produits de la société par rapport aux résultats techniques récents. Au besoin, les hypothèses de tarification sont révisées ou les diverses possibilités offertes par le marché de la réassurance sont mises à profit. Risque de souscription et de règlement des réclamations Le risque de souscription et de règlement des réclamations est le risque de perte financière découlant de la sélection des risques à assurer, du règlement des réclamations et de la gestion des clauses contractuelles. Des résultats défavorables peuvent entraîner des écarts, notamment au chapitre de la mortalité, de la morbidité et de la déchéance, par rapport aux estimations basées sur les hypothèses actuarielles utilisées. La société se donne, à cet égard, des normes détaillées, en vérifie l’adhésion et s’assure de leur révision périodique. La société n’est pas fortement exposée au risque de concentration à des individus ou des groupes étant donné la diversification géographique de notre clientèle. La portion la plus importante du risque de mortalité de la société est au Canada. 41 RAPPORT DE GESTION 2013 | Gestion des risques La société a établi des principes directeurs en matière de risque de souscription et de règlement des réclamations, principes qui sont approuvés par le conseil d’administration. Ils précisent notamment les niveaux de conservation (ou limites de rétention) de la société. Ces niveaux varient selon le type de protection et les caractéristiques des assurés et sont révisés régulièrement en fonction de la capacité de la société à gérer et à absorber les retombées financières associées à des résultats défavorables en ce qui regarde chaque risque. Une fois les niveaux atteints, la société a recours à la réassurance pour couvrir le risque excédentaire. Les réassureurs sélectionnés doivent satisfaire à des critères minimaux de santé financière (voir « Risque lié à la réassurance »). La société possède également une politique de réassurance facultative pour les risques aggravés. Mentionnons finalement qu’une entente de réassurance de catastrophe est utilisée pour parer à l’éventualité qu’un événement ne donne lieu à des pertes en excédent d’un seuil préétabli. Plus précisément, cette entente porte sur des événements pouvant causer des pertes en excédent de 50 millions de dollars, jusqu’à concurrence d’un maximum de 150 millions de dollars, ce qui équivaut à une protection dont le montant d’indemnisation maximal pourrait atteindre 100 millions de dollars. Cette entente est renouvelée chaque année et elle couvre notamment toute forme d’acte terroriste, incluant les actes de types nucléaire, biologique et chimique. Risque lié à la réassurance Dans le cours normal de ses activités, la société utilise des ententes de réassurance pour limiter son risque à l’égard de chacun de ses assurés. Des montants maximaux de prestations, qui varient selon les secteurs d’activité, sont établis en assurance vie et maladie. La société possède également des traités de réassurance qui couvrent les pertes financières relativement à de multiples demandes de règlement qui pourraient survenir à la suite d’événements catastrophiques qui toucheraient plusieurs assurés. Bien que les ententes de réassurance permettent à la société de récupérer auprès des réassureurs la portion cédée des demandes de règlement qui lui sont présentées, la société demeure responsable en premier lieu de ses engagements envers ses titulaires de polices et elle est par conséquent exposée au risque de crédit lié aux montants cédés aux réassureurs. Cette catégorie de risque inclut le risque d’assurance résiduel, le risque juridique, le risque de contrepartie et le risque de liquidité résultant des opérations de réassurance. Pour réduire le risque de crédit relatif à la réassurance, les ententes sont conclues avec plusieurs réassureurs bien établis et bien cotés. La société conclut les ententes de réassurance après avoir analysé la santé financière des réassureurs et effectue un suivi régulier de la situation de ceux-ci. Le cas échéant, elle peut avoir recours à des lettres de crédit et au dépôt de sommes d’argent dans des comptes en fiducie pour éliminer certains risques. Risque lié à l’établissement des provisions mathématiques Dans une société d’assurance, l’établissement des provisions mathématiques est un processus complexe qui s’appuie sur des modèles de projections financières et des hypothèses afin de déterminer la valeur des montants qui seront versés dans l’avenir aux titulaires de polices et aux bénéficiaires. Une défaillance dans l’établissement des provisions mathématiques pourrait notamment découler d’une utilisation inadéquate des modèles d’évaluation ou de l’utilisation de modèles inappropriés, d’une lecture imprécise des données historiques utilisées pour projeter les résultats d’expérience futurs, de contrôles insuffisants lors du déroulement du processus d’évaluation, d’un manque d’uniformité dans les méthodes utilisées ou dans l’application des normes d’évaluation, et du non-respect des normes d’évaluation actuarielles. Afin de minimiser ce risque, la société a élaboré une politique qui établit la documentation et les règles de contrôle nécessaires pour veiller à ce que les normes d’évaluation actuarielle de l’Institut canadien des actuaires (ou celles de tout autre organisme semblable), de même que les normes de la société, soient respectées et appliquées de manière uniforme dans tous les secteurs et dans tous les territoires où la société exerce des activités. Le Service de l’actuariat corporatif de la société mère joue un rôle clé dans la supervision du processus d’évaluation. Les actuaires responsables de l’évaluation des provisions mathématiques dans les secteurs d’activité et dans les filiales doivent par ailleurs fournir une attestation indiquant qu’ils agissent conformément à la politique. Sensibilité de la société à certains risques d’assurance Le tableau qui suit donne un aperçu de l’incidence sur le résultat net attribué aux actionnaires ordinaires de variations défavorables par rapport aux hypothèses prévues à l’égard de certains risques d’assurance. Baisse du résultat net attribué aux actionnaires ordinaires pouvant résulter de variations défavorables par rapport aux hypothèses prévues 2013 2012 En millions de dollars Risque d’assurance : variation défavorable de 5 % Taux de mortalité1 131 128 Taux de déchéance2 158 168 Coûts unitaires3 34 33 Taux de morbidité4 36 40 Des variations favorables par rapport aux hypothèses prévues auraient des incidences de même amplitude, mais en sens inverse. D) RISQUE DE PLACEMENT La société est exposée à divers risques de placement, soit au risque que ses investissements subissent des pertes ou ne produisent pas le rendement escompté. La société a établi des politiques de placement qui comportent plusieurs mesures quantitatives visant à limiter l’incidence de ces risques. Ces politiques de placement font l’objet d’une révision annuelle et toute modification à ces politiques est soumise à l’approbation du conseil d’administration. La gestion et le respect de ces politiques font l’objet d’un suivi régulier et les résultats qui en découlent sont présentés au comité de placement du conseil d’administration au moins trimestriellement. Le risque de placement se subdivise en quatre grandes catégories : le risque de marché, le risque immobilier, le risque de crédit et le risque de liquidité. Risque de marché Le risque de marché comporte lui-même trois types de risques : le risque d’appariement et de taux d’intérêt, le risque lié aux marchés boursiers et le risque de change. Le risque lié à l’établissement des provisions mathématiques représente le risque de perte financière qui pourrait survenir dans l’éventualité où une défaillance dans le processus utilisé pour évaluer le montant de ces provisions devait être constatée. 1 2 3 4 42 La variation défavorable s’exprime en supposant 105 % des taux de mortalité, le tout ajusté pour refléter le caractère ajustable de certains produits. La variation défavorable s’exprime en supposant 95 % des taux de déchéance prévus pour les produits fondés sur les déchéances et 105 % des taux de déchéance prévus pour les autres produits, le tout ajusté pour refléter le caractère ajustable de certains produits. Ajustés pour refléter le caractère ajustable de certains produits. La variation défavorable s’exprime en supposant 95 % des taux de cessation lorsque l’assuré est ou devient invalide et 105 % des taux de survenance lorsque l’assuré est actif, le tout ajusté pour refléter le caractère ajustable de certains produits. Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Gestion des risques Risque d’appariement et de taux d’intérêt – Une des activités de base d’un assureur consiste à investir les primes reçues des clients dans le but d’éventuellement verser des prestations dont l’échéance peut être éloignée dans le temps et incertaine, notamment en ce qui touche les prestations au décès et les versements de rentes. Le risque d’appariement et de taux d’intérêt représente le risque de perte financière pouvant survenir si les flux monétaires de l’actif ne peuvent pas être réinvestis à des taux d’intérêt suffisamment élevés par rapport à ceux du passif correspondant, ou si un actif doit être liquidé pour apparier les flux monétaires du passif et qu’une perte de valeur marchande en résulte en raison d’une hausse des taux d’intérêt. Ce risque dépend de la répartition des actifs choisis, de facteurs externes qui influencent les marchés, de la nature des garanties intrinsèques des produits et des options des titulaires de polices. Afin d’atténuer ce risque, la société a élaboré un processus d’appariement rigoureux qui prend en considération les caractéristiques des engagements financiers liés à chaque type de produit de rente et d’assurance. Parmi les considérations importantes prises en compte dans le processus d’appariement, mentionnons la structure des flux monétaires prévus et le degré de certitude quant à leur échéance, le type de rendement (fixe ou variable), l’existence d’options ou de garanties inhérentes aux actifs et aux passifs, ainsi que la disponibilité d’actifs appropriés sur le marché. Certains passifs peuvent être immunisés dans une très large mesure contre les variations de taux d’intérêt parce qu’ils peuvent être adossés à des actifs offrant une structure de flux monétaires similaire. La politique de placement de la société définit clairement le type d’appariement approprié pour chaque type de passif, de même que les contraintes à respecter concernant le choix des actifs. Afin d’illustrer l’application de cette politique, les passifs sont divisés en trois grandes catégories, telles que présentées ci-dessous, en fonction de la structure des engagements financiers sous-jacents. Passifs selon le type d’appariement Aux 31 décembre 2013 Passifs immunisés Sur base des flux monétaires Comptes de la police universelle Total partiel Passifs non immunisés Total 2012 M$ % M$ % 8 465 1 429 9 894 9 394 19 288 44 % 7% 51 % 49 % 100 % 9 104 1 312 10 416 9 412 19 828 46 % 7% 53 % 47 % 100 % 1› Passifs immunisés sur base des flux monétaires Cette catégorie représente 44 % des passifs relatifs aux polices et reflète principalement les engagements relatifs aux contrats de rentes et autres contrats d’assurance dont l’échéance est inférieure à trente ans. Pour les passifs immunisés sur la base des flux monétaires, l’objectif premier de l’appariement est de maintenir au plus bas seuil possible la volatilité des écarts pouvant survenir entre les rendements réalisés sur les actifs et ceux prévus pour les passifs. Du côté des passifs, les rendements prévus comprennent les taux d’intérêt crédités aux contrats des clients et les marges pour fluctuations prévues dans l’évaluation actuarielle des passifs relatifs aux polices. Pour assurer un suivi approprié de l’état de l’appariement, les placements sont segmentés par blocs, établis selon la structure des flux monétaires des engagements, et le tout est regroupé par secteurs d’activité. Un examen rigoureux de ces blocs d’appariement est effectué chaque mois et plusieurs techniques sont mises à profit afin d’évaluer la qualité de l’appariement et ainsi guider la sélection des placements. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. Afin de mesurer la sensibilité aux fluctuations des taux d’intérêt, la société utilise des mesures reconnues par les spécialistes en matière d’immunisation, telles que la duration et la dispersion. La politique de placement impose qu’un écart maximal soit respecté entre le résultat des mesures appliquées aux actifs et le résultat correspondant obtenu pour les passifs. Ces résultats sont communiqués trimestriellement au comité de placement. La société procède en outre à des analyses de sensibilité pour évaluer les conséquences financières qui résulteraient de divers types de fluctuations de la courbe des taux d’intérêt. Ces analyses sont effectuées à partir de scénarios stochastiques qui permettent de quantifier les risques résiduels pouvant subsister dans les portefeuilles. Des simulations à partir de scénarios prédéfinis sont également analysées afin de mesurer l’incidence de fluctuations spécifiques. Les analyses de sensibilité permettent en outre d’évaluer le comportement des marges de fluctuations futures prévues dans l’évaluation actuarielle des passifs de polices. La politique d’appariement fixe des limites quant à la sensibilité de ces marges. De plus, afin de minimiser le risque de réinvestissement qui peut survenir lorsque l’échéance de l’actif ne concorde pas avec celle du passif correspondant, la politique de placement impose aussi que les flux monétaires de l’actif tendent à correspondre à ceux des engagements. À cet effet, la politique fixe des limites relatives et absolues quant à l’importance des flux monétaires nets cumulatifs, et ce, autant pour l’ensemble des blocs d’appariement réunis que pour chacun de ces blocs. Parmi les autres mesures utilisées pour réduire le risque de réinvestissement, mentionnons qu’un programme de billets de cession interne a été mis sur pied par la société. Ce programme permet l’échange de flux monétaires entre les secteurs d’activité en fonction de leurs besoins spécifiques et il a pour effet d’atténuer encore davantage le risque de réinvestissement dans le secteur de l’Assurance individuelle. Pour cette catégorie de passifs, l’utilisation d’une approche d’immunisation très stricte permet de conclure que l’incidence sur le résultat net d’une baisse, ou d’une hausse, des taux d’intérêt serait négligeable. 2› Passifs immunisés liés aux comptes de la police universelle Cette catégorie représente 7 % des passifs relatifs aux polices et comprend tous les passifs liés aux comptes de la police universelle pour lesquels le rendement peut être celui d’un compte à intérêt garanti, ou celui déterminé en fonction d’un indice de marché ou d’un indice de portefeuille. Pour ces passifs, l’appariement est réalisé en utilisant des actifs dont les caractéristiques correspondent à celles des engagements, ou à celles de l’indice de référence, de manière à reproduire de façon stricte les rendements crédités aux comptes sous-jacents. Pour les comptes dont le rendement varie en fonction d’un indice, l’incidence sur le résultat net d’une variation des marchés boursiers appliquée aux actifs serait négligeable, puisqu’une variation équivalente serait appliquée aux passifs correspondants. 3› Passifs non immunisés Cette catégorie correspond à 49 % des passifs relatifs aux polices de la société et englobe principalement des produits d’assurance individuelle dont les flux financiers ont une structure particulière et pour lesquels il n’est pas possible d’appliquer une stratégie d’immunisation classique. Pour cette raison, la société préconise pour cette catégorie une stratégie de gestion des placements qui vise à optimiser le rendement à long terme des actifs. 43 RAPPORT DE GESTION 2013 | Gestion des risques Pour couvrir ces engagements, la société utilise des placements de grande qualité, constitués principalement de titres à revenu fixe à longue échéance, de titres de participation (actions ordinaires et privilégiées, indices boursiers et unités de fonds de placement) et d’immeubles. La répartition par classes d’actifs vise à obtenir un rendement optimal à l’échéance, en tenant compte des exigences de capital, des attentes concernant la structure des taux d’intérêt et des rendements des marchés boursiers. La stratégie tient en même temps compte des contraintes imposées par la politique de placement, notamment en ce qui a trait à la diversification du portefeuille. Pour cette catégorie de passifs, une baisse généralisée des taux d’intérêt pourrait avoir une incidence défavorable sur le résultat net annuel aux actionnaires ordinaires, principalement en raison de la hausse des passifs relatifs aux polices qu’une telle baisse pourrait entraîner. En effet, à la suite d’une baisse des taux d’intérêt, les flux financiers réinvestis généreraient des revenus de placements plus faibles pour la durée totale des placements. Une baisse des taux d’intérêt pourrait entraîner une révision à la baisse de l’hypothèse de taux de réinvestissement initial (Initial Reinvestment Rate, ou IRR) ou de l’hypothèse de taux de réinvestissement ultime (Ultimate Reinvestment Rate, ou URR) utilisées pour l’établissement des passifs relatifs aux polices. Au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2013, des instruments financiers dérivés ont été utilisés dans le cadre des stratégies d’amélioration du rendement. Il est à noter que pour atténuer son risque lié aux variations des taux d’intérêt, la société a utilisé une comptabilité de couverture par l’entremise d’instruments dérivés d’une valeur nominale de 119 millions de dollars en 2013 (174 millions de dollars en 2012). Pour plus d’information à ce sujet, se référer aux notes 6 et 7 des états financiers consolidés de la société au 31 décembre 2013. Risque lié aux marchés boursiers – Le risque lié aux marchés boursiers représente le risque qu’une baisse des marchés boursiers ait une incidence défavorable sur les résultats. La société est exposée à ce risque de diverses manières dans ses activités régulières par l’entremise des éléments ci-dessous. Illustration de l’impact d’une baisse de 10 % des marchés boursiers1 sur le résultat net et sur les autres éléments du résultat global de la société 2013 2012 En millions de dollars Baisse du résultat net Revenus d’honoraires perçus sur les fonds de placement gérés par la société 17 16 Revenus futurs escomptés sur les fonds des polices universelles 8 7 Revenu sur le capital généré par les actifs adossés au capital de la société 0 0 Renforcement des provisions mathématiques 0 0 Total 25 23 Baisse des autres éléments du résultat global 34 0 1 Illustration de l’impact d’une baisse de 25 % des marchés boursiers1 sur le résultat net et sur les autres éléments du résultat global de la société 2013 2012 En millions de dollars Baisse du résultat net Revenus d’honoraires perçus sur les fonds de placement gérés par la société 43 42 Revenus futurs escomptés sur les fonds des polices universelles 19 16 Revenu sur le capital généré par les actifs adossés au capital de la société 0 1 Renforcement des provisions mathématiques 31 224 Total 93 283 Baisse des autres éléments du résultat global 85 0 Une variation similaire à la baisse de 10 %, mais à la hausse, des marchés boursiers aurait entraîné la même incidence sur le résultat net, mais en sens inverse. Mentionnons enfin qu’à la suite d’une baisse de plus de 23 % des marchés boursiers (par rapport à leurs niveaux du 31 décembre 2013), et toutes autres choses étant égales par ailleurs, la société n’aurait plus de marge de manœuvre pour absorber, sans incidence importante sur ses provisions mathématiques, une baisse additionnelle des marchés boursiers. En plus de l’effet sur le bénéfice de la société, une baisse des marchés boursiers peut également avoir un effet sur le ratio de solvabilité de la société. Sensibilité du ratio de solvabilité aux variations de l’indice S&P/TSX 2013 Ratio de solvabilité au 31 décembre 217 % Indice S&P/TSX au 31 décembre 13 622 Niveau de l’indice S&P/TSX pour que le ratio de solvabilité se situe à 175 % 8 700 Niveau de l’indice S&P/TSX pour que le ratio de solvabilité se situe à 150 % 7 000 2012 217 % 12 434 8 100 6 700 Il est à noter que pour mesurer sa sensibilité aux marchés boursiers, la société a examiné l’incidence d’une variation de 10 % de ceux-ci à la fin de 2013, estimant qu’une variation de cet ordre était raisonnable dans le contexte actuel des marchés. Toutefois, afin de tenir compte de la possibilité qu’une variation des marchés boursiers supérieure à 10 % puisse donner lieu à des effets qui ne soient pas linéairement proportionnels, la société a aussi mesuré l’incidence d’une variation de 25 % des marchés. Les fonds distincts représentent pour la société une exposition importante au risque de baisse des marchés boursiers et afin d’atténuer une partie du risque lié à cette exposition, la société a mis en place un programme de couverture dynamique dont la description est donnée un peu plus loin dans cette section. Selon l’hypothèse d’une baisse subite des marchés boursiers au tout début de l’année suivante, suivie d’une évolution des marchés conforme aux prévisions pendant le reste de l’année 44 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Gestion des risques Un fonds distinct est un type d’investissement semblable à un fonds commun de placement, mais généralement assorti d’une garantie en cas de décès et d’une garantie à l’échéance. De plus, pour certains produits, une garantie peut s’appliquer lors d’un retrait partiel. En raison de la volatilité inhérente aux marchés boursiers, la société est exposée au risque que la valeur marchande des fonds distincts soit inférieure à leur valeur minimale garantie au moment où la garantie devient applicable et qu’elle doive alors compenser l’épargnant pour la différence sous la forme d’une prestation. Afin d’avoir un aperçu de son exposition au risque lié aux garanties des fonds distincts, la société détermine le montant net au risque, c’est-à-dire l’excédent de la valeur minimale garantie sur la valeur marchande de l’ensemble des contrats qui se retrouvent dans cette situation à un moment donné dans le temps. Le montant net au risque ne constitue pas comme tel un montant de prestation à verser car, en réalité, les prestations qui pourraient devoir être versées ultimement dans l’avenir dépendront de diverses éventualités, dont le rendement des marchés ainsi que la longévité et le comportement des titulaires de contrats. Le tableau suivant montre des informations concernant l’actif des fonds distincts sous gestion dans le secteur de la Gestion de patrimoine individuel. Le programme de couverture dynamique n’a pas pour objectif d’éliminer entièrement les risques associés aux garanties couvertes. Plusieurs éléments peuvent avoir une incidence sur la qualité de la couverture et entraîner éventuellement un gain ou une perte à l’état des résultats. Le programme de couverture dynamique comporte dans son processus même certains risques qui peuvent limiter son efficacité, notamment les risques suivants : › Le programme s’appuie sur le rééquilibrage dynamique des instruments de couverture dérivés. Une diminution de la liquidité de ces instruments entraînerait une incidence défavorable sur l’efficacité du programme. › L’utilisation d’instruments dérivés de couverture comporte un risque de contrepartie. › Il peut survenir un écart favorable ou défavorable entre les rendements réalisés sur les fonds distincts et ceux réalisés sur les positions de couverture détenues pour couvrir les garanties associées à ces fonds. Afin d’assurer une saine gestion du risque de baisse des marchés boursiers, des limites quantitatives et qualitatives d’utilisation des titres de participation sont clairement définies dans les politiques de placement de la société. La composition cible de l’actif sous forme de titres de participation vise à maximiser les rendements de la société et à réduire le risque potentiel lié aux rendements minimaux garantis en vertu des engagements à long terme. Gestion de patrimoine individuel Actif des fonds distincts sous gestion En millions de dollars Actif sous gestion Valeur minimale garantie Valeur des actifs sous-jacents aux garanties couvertes Valeur des actifs sous-jacents aux garanties minimales1 Proportion des garanties couvertes en excluant les garanties minimales 2013 10 809 9 406 6 861 1 025 2012 9 858 9 225 2 980 569 70 % 32 % Le programme de couverture dynamique consiste, pour la société, à vendre à découvert des contrats à terme normalisés sur indices boursiers négociés à la Bourse ainsi qu’à conclure des ententes relativement à des contrats à terme sur devises négociés à la Bourse et des swaps de taux d’intérêt. Ce programme permet de couvrir en bonne partie la sensibilité du résultat net au rendement des fonds obligataires et des fonds d’actions ainsi qu’à la variation des taux d’intérêt découlant des garanties liées aux fonds distincts. Afin que la stratégie établie par la société couvre adéquatement les risques liés aux garanties couvertes, un rééquilibrage dynamique des instruments de couverture est effectué en fonction de l’évolution des conditions des marchés financiers. Ainsi, les variations de la valeur économique du passif sont compensées en très grande partie par les variations des actifs détenus dans le cadre du programme de couverture dynamique. Au cours des huit derniers trimestres, l’efficacité trimestrielle de notre programme de couverture dynamique a évolué entre 89 % et 95 % dépendant notamment de la volatilité des marchés financiers. De plus, son efficacité a été de 92 % depuis sa mise en œuvre en octobre 2010, ce qui est un excellent résultat. Dans le cadre du programme de couverture dynamique, la valeur du passif relatif aux garanties est mise à jour hebdomadairement afin de refléter les différences entre les résultats réels et l’expérience prévue. Dans le processus de calcul de l’expérience prévue, la société utilise certaines hypothèses, notamment concernant la longévité des titulaires de contrats et les rachats éventuels. L’hypothèse concernant les rachats comporte cependant certaines limites. Le moment et l’ampleur des retraits et des transferts de fonds effectués ne peuvent pas, en effet, être couverts à l’aide d’instruments financiers dérivés puisqu’ils dépendent des décisions prises par les titulaires de contrats. Une expérience défavorable par rapport à celle prévue peut donc altérer la qualité de la couverture. 1 La politique de placement de la société prévoit par ailleurs que des instruments financiers dérivés peuvent être utilisés dans une comptabilité de couverture afin de minimiser les incidences défavorables que les variations des marchés boursiers pourraient avoir sur ses résultats. Toutefois, aucune comptabilité de couverture n’a été utilisée en 2013 à l’égard du risque lié aux marchés boursiers. L’utilisation d’instruments financiers dérivés doit cependant respecter les limites de risques et les critères de prudence prévus dans la politique de placement. La cote de crédit de l’institution financière utilisée en contrepartie doit notamment dépasser un certain seuil. Au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2013, des instruments financiers dérivés ont été utilisés dans le cadre du programme de couverture dynamique des garanties de fonds distincts ainsi que pour couvrir le risque lié aux fonds des polices universelles. Risque de change – Le risque de change correspond au risque pour la société de devoir assumer des pertes découlant de l’exposition aux fluctuations des devises étrangères. La société a adopté comme politique de ne pas conserver de risque important face aux devises. À cet effet, les éléments de passif sont généralement appariés avec des éléments d’actif exprimés dans la même devise, sinon, des instruments financiers dérivés sont utilisés afin de réduire l’exposition nette aux devises. Au 31 décembre 2013, la société n’était pas exposée à un risque de change important. Il est par ailleurs à noter que la société a utilisé une comptabilité de couverture au cours de l’année 2013 à l’égard du risque de change. Pour plus d’information à ce sujet, se référer aux notes 6 et 7 des états financiers consolidés de la société au 31 décembre 2013. Sensibilité de la société à certains risques de marché Les tableaux qui suivent donnent un aperçu de l’incidence sur le résultat net attribué aux actionnaires ordinaires et sur les autres éléments du résultat global de certains risques de placement. Représente la valeur des actifs pour lesquels le risque catastrophe des garanties est limité et que nous avons décidé de ne pas inclure dans le programme de couverture dynamique. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 45 RAPPORT DE GESTION 2013 | Gestion des risques Baisse du résultat net attribué aux actionnaires ordinaires pouvant résulter de variation défavorable En millions de dollars Risque de placement Baisse de 25 points centésimaux du taux de réinvestissement initial (IRR)1 Baisse de 10 points centésimaux du taux de réinvestissement ultime (URR) Baisse de 10 % des marchés boursiers2 Baisse de 25 points centésimaux des taux d’intérêt3 2013 2012 49 46 59 25 0 66 23 (1) 2013 2012 10 16 Hausse des autres éléments du résultat global pouvant résulter d’une variation des taux d’intérêt En millions de dollars Risque de placement Baisse de 25 points centésimaux des taux d’intérêt3 Des hausses similaires de l’IRR, de l’URR et des taux d’intérêt auraient une incidence similaire à une baisse de même amplitude, mais en sens inverse. De même, une hausse subite de 10 % des marchés boursiers en début d’année 2013, suivie d’une évolution des marchés conforme aux prévisions, aurait une incidence similaire à celle d’une baisse de 10 %, mais en sens inverse. La société utilise une variation des taux d’intérêt pour sa sensibilité aux marchés de 25 points centésimaux pour l’IRR et de 10 points centésimaux pour l’URR parce qu’elle est d’avis que ces variations de taux d’intérêt sont raisonnables compte tenu de la situation des marchés au 31 décembre 2013. Risque immobilier Le risque immobilier est le risque lié à la variation de la valeur d’un immeuble et aux pertes de revenus de location. La politique de placement de la société autorise des investissements prudents dans le marché immobilier à l’intérieur de limites clairement définies, tant globalement que par région géographique. Les investissements immobiliers permettent notamment de supporter les engagements à long terme de certains secteurs d’activité, tel celui de l’Assurance individuelle, tout en contribuant à une saine diversification des placements de la société. Risque de crédit Le risque de crédit correspond à l’éventualité que la société subisse une perte financière si des contreparties ou des débiteurs ne respectent pas leurs engagements envers la société. Ce risque provient principalement du crédit accordé sous forme de prêts hypothécaires et de placements privés, mais aussi de l’exposition aux instruments financiers dérivés. Dans le cadre de sa politique de placement, la société utilise des produits dérivés, dont, principalement, des contrats prévoyant l’échange de flux monétaires (swaps) ainsi que des contrats à terme de gré à gré. Ces contrats ne sont pas utilisés à des fins spéculatives, mais à des fins d’appariement et de gestion des risques financiers. Ils visent notamment à atténuer le risque de crédit, de même que les risques liés aux fluctuations des taux d’intérêt, des devises et des marchés boursiers. Les produits dérivés utilisés dans le cadre du programme de couverture du risque lié aux garanties de capital des fonds distincts soulèvent un risque de crédit en raison de la présence de contreparties impliquées dans ce programme. Comme indiqué précédemment, les institutions financières utilisées en contrepartie des produits dérivés doivent répondre à des critères bien établis et des ententes spécifiques ont été établies avec ces institutions de façon à limiter et à contrôler le risque de crédit. Le risque de crédit peut par ailleurs survenir lorsqu’il y a une concentration des investissements dans des entités présentant des caractéristiques similaires, ou exerçant des activités dans un même secteur ou dans une même région géographique, ou lorsqu’un investissement important est effectué auprès d’une seule entité. Des renseignements supplémentaires sur le risque de concentration sont présentés à la note 6 des états financiers consolidés au 31 décembre 2013. Les politiques de placement de la société visent à atténuer le risque de concentration en favorisant une saine diversification des investissements, en limitant l’exposition à un même émetteur et en recherchant une qualité d’émetteurs relativement élevée. Elles imposent notamment des limites par groupes d’émetteurs liés, par secteurs d’activité et par régions géographiques. Ces limites dépendent de la qualité du crédit des émetteurs. La société dispose finalement d’une politique de crédit spécifique aux placements privés et aux prêts hypothécaires qui prévoit l’attribution de cotes de crédit internes pour les placements n’ayant aucune cote de crédit attribuée par une agence de notation reconnue. La politique et les procédures en place établissent des critères de sélection et définissent les limites d’autorisation du crédit selon l’envergure et le degré de risque. Afin de gérer le risque de crédit lié à ces placements, la société peut exiger des sûretés, notamment pour les hypothèques immobilières, résidentielles ou commerciales. Risque de liquidité Le risque de liquidité représente l’éventualité que la société ne soit pas en mesure de réunir, au moment approprié et à des conditions raisonnables, les fonds nécessaires pour honorer ses obligations financières. Ce risque est géré par l’entremise d’un appariement strict des éléments d’actif avec les engagements financiers et d’une gestion rigoureuse de la trésorerie. Par ailleurs, afin de maintenir un niveau approprié de liquidités, la société s’assure qu’une bonne proportion de ses éléments d’actif est détenue dans des titres facilement négociables. Parmi les outils utilisés pour assurer la surveillance du risque de liquidité, les dirigeants du Service des placements préparent mensuellement un rapport indiquant le niveau de suffisance des liquidités selon différents scénarios défavorables. Ce rapport est transmis trimestriellement au comité de placement. Dans le cadre de ses activités, la société augmente graduellement l’utilisation des instruments dérivés afin de mieux contrôler les risques auxquels elle fait face. Cela nécessite l’envoi de titres en garanties à des chambres de compensation et aux contreparties d’instruments dérivés afin d’atténuer le risque de crédit. Des simulations sont effectuées afin de mesurer les besoins de liquidités qui pourraient survenir à la suite de chocs sur les taux d’intérêt et sur les marchés boursiers afin d’évaluer le niveau d’actifs liquides à maintenir pour satisfaire aux exigences. En plus des besoins mentionnés précédemment, la société doit prévoir des liquidités supplémentaires en raison des possibilités de résiliation et de rachat des contrats. Plusieurs scénarios sont analysés afin de prévoir toute éventualité. 1 2 3 Ces estimations ne considèrent aucune mesure compensatoire qui aurait pour effet d’atténuer l’incidence d’une baisse des taux d’intérêt. La société pourrait notamment reconsidérer la répartition investie dans chacune des classes d’actifs appariant les engagements à très long terme. Par ailleurs, la société pourrait avoir à revoir son hypothèse pour l’URR à la suite de la baisse de 25 points centésimaux de l’IRR. Selon l’hypothèse d’une baisse subite des marchés boursiers au tout début de l’année suivante, suivie d’une évolution des marchés conforme aux prévisions pendant le reste de l’année Exclut toute révision à la baisse de l’IRR ou de l’URR 46 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Gestion des risques La société effectue par ailleurs des simulations additionnelles afin de tenir compte d’une éventuelle crise des marchés financiers. Ces simulations tiennent compte d’un niveau de liquidités moindre pour certaines catégories d’actifs qui sont normalement considérés comme très liquides. Pour chaque combinaison de scénarios liés à l’actif et au passif, la société calcule un ratio de liquidités et s’assure que ce ratio est supérieur à un ratio minimal. Compte tenu de la qualité de son portefeuille de placements, et malgré la volatilité des marchés financiers, la société est d’avis que son niveau de liquidités actuel ne constitue pas un enjeu préoccupant. E) RISQUE LIÉ À L’EXPLOITATION Le risque lié à l’exploitation comprend les deux risques suivants : le risque lié à l’exécution du processus d’affaires et le risque de conformité au cadre juridique et réglementaire. Risque lié à l’exécution du processus d’affaires Le risque lié à l’exécution du processus d’affaires désigne le risque de perte pouvant être occasionnée par des processus internes défaillants ou inadéquats, une erreur humaine ou des événements extérieurs. Ce risque existe dans toutes les sphères d’activité de la société et il peut émaner de diverses sources, notamment d’un manquement de la société à ses devoirs et obligations en tant que fiduciaire, d’une défaillance technologique, d’une interruption des activités, d’une intégration mal réussie d’une entreprise nouvellement acquise, d’une gestion inadéquate des ressources humaines, d’un manquement à l’égard des préoccupations environnementales, d’un litige, d’un vol ou d’une fraude ainsi que de dommages aux biens. Le risque peut prendre la forme de pertes financières, de perte de position concurrentielle ou d’une atteinte à la réputation. Pour gérer le risque lié à l’exécution du processus d’affaires, la société met l’accent sur des pratiques de gestion proactives en s’assurant que des contrôles internes efficaces et appropriés sont mis en application, et en déployant un personnel compétent et bien formé à tous les échelons. La société s’assure en outre de réviser ses politiques, et de resserrer ses normes s’il y a lieu, à la lumière de l’expertise nouvelle qu’elle acquiert dans le cours de ses activités. De plus, par son programme de gestion intégrée des risques, la société rend imputable chaque gestionnaire en lui demandant de confirmer le respect aux procédures en place, la façon dont ce respect aux procédures est vérifié ainsi que la mise à jour des politiques et procédures. Les risques pouvant survenir sont également évalués et quantifiés ainsi que les mesures pour gérer les risques les plus importants. Des technologies de l’information et de la communication (TIC) fiables, sécuritaires et performantes sont essentielles pour une exécution réussie du processus d’affaires et la société porte une attention particulière à cet aspect. La société a ainsi établi un plan complet visant à contrôler le risque de défaillance des TIC. S’inspirant de la norme internationale ISO relative aux technologies de l’information, la société a regroupé en quatre grandes catégories les principaux risques pouvant nuire à ses activités : risque associé à la non-disponibilité de composantes essentielles (ce risque est contrôlé par l’implantation de solutions technologiques pour assurer la disponibilité des composantes et par la mise au point d’un plan de continuité détaillé); risque d’intrusion dans les systèmes par l’externe (ce risque est contrôlé par la présence de murs coupe-feu); risque de perte de l’intégrité des données (ce risque est contrôlé par la gestion des antivirus et par l’exploitation de solutions de gestion de données éprouvées); et risque d’accès non autorisé à l’information (ce risque est maintenu sous contrôle par l’application de protocoles de sécurité). La gestion de ces risques fait l’objet de révisions régulières afin de l’adapter à l’évolution des technologies et aux besoins de la société. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. La structure de gestion de crise de la société couvre l’ensemble des risques potentiels auxquels elle peut être confrontée, dont le risque lié à l’occupation physique des lieux et aux interruptions de service en cas de catastrophe naturelle, de pandémie ou de tout autre type de catastrophe. La société a notamment mis en place un vaste plan de continuité et instauré des procédures dans chacun de ses bureaux d’affaires afin de minimiser les délais d’attente précédant la reprise des services. Ce plan de continuité et ces procédures sont examinés et vérifiés régulièrement. De plus, la société s’est dotée d’un plan détaillé de communication qui vise à protéger l’image de marque de la société en situation de crise et à rassurer le public quant à ses capacités à gérer une telle situation. Ce plan établit les stratégies de communication à privilégier en situation de crise, en vue notamment d’informer le public des causes et des conséquences de la crise, des procédés mis en place pour la résoudre et des mesures prises pour diminuer le risque qu’une situation semblable se reproduise. Le respect de la qualité de l’environnement fait partie intégrante des préoccupations de la société. Une politique environnementale a été développée et des programmes ont été mis en œuvre afin d’atteindre un équilibre entre les variables écologiques et économiques qui sont nécessaires à l’évolution de la société. La compétence des ressources humaines est un facteur essentiel dans la mise en œuvre des stratégies commerciales. À cet égard, la société dispose de politiques bien définies en matière de rémunération, de recrutement, de formation, d’équité en emploi et de santé et sécurité au travail. Conçues de manière à attirer et à retenir les meilleurs candidats à chacun des échelons de l’organisation, ces politiques sont maintenues à jour et soumises pour approbation au comité des ressources humaines et de gouvernance du conseil d’administration. La société se préoccupe par ailleurs de la qualité de vie des employés, notamment en offrant des programmes qui font la promotion d’un mode de vie sain ou en adoptant diverses mesures destinées à améliorer le cadre de travail. Risque de conformité au cadre juridique et réglementaire La société et ses filiales exercent leurs activités au Canada et aux États-Unis. Elles sont soumises à des exigences strictes et à une surveillance étroite de leurs activités dans toutes les provinces ou tous les États où elles font des affaires. Le risque de conformité au cadre juridique et réglementaire découle du non-respect des lois, des règlements ou des directives applicables à la société ainsi que du risque de perte découlant du non‐respect d’un contrat. La société veille à la saine gestion de ce risque en privilégiant une approche proactive et en mettant l’accent sur l’intégration des obligations juridiques et réglementaires dans ses activités courantes ainsi que sur une communication soutenue pour rappeler à ses employés l’importance des enjeux liés au respect des lois et des règlements. À cet effet, la société dispose de ressources spécialisées au sein de son Service juridique ainsi que de ressources externes et collabore avec l’industrie à la mise en place des procédures nécessaires au respect de toute nouvelle loi ou de toute nouvelle directive et à l’analyse et au traitement de l’exécution des contrats. La gestion des aspects touchant le risque de conformité réglementaire permet d’établir et de comprendre de façon proactive les événements découlant du non-respect de la réglementation qui pourraient avoir une incidence sur les activités et la réputation de la société et de ses filiales et de mettre en place des stratégies pour les atténuer. De plus, elle permet d’obtenir l’assurance raisonnable que la société se conforme aux exigences juridiques et réglementaires se rapportant à ses activités. 47 RAPPORT DE GESTION 2013 | Gestion des risques La société maintient de plus un programme d’évaluation continue des contrôles afin d’émettre l’attestation exigée par les autorités de surveillance quant à l’information financière présentée dans les documents annuels et intermédiaires de la société (attestation relative au Règlement 52-109). Ce programme est basé sur une méthode dite « axée sur le risque », en ce sens que les activités de l’entreprise reçoivent un niveau d’attention proportionnel à leur niveau de risque relatif. En vertu du programme, les dirigeants de chaque secteur d’activité de la société mère et des filiales évaluent et testent les contrôles existants dans leur secteur. Une équipe désignée vérifie ensuite la qualité des contrôles et la conclusion de l’évaluation des gestionnaires. Un rapport sommaire est soumis annuellement au comité de vérification, qui rend compte des résultats de l’évaluation au conseil d’administration. L’attestation de l’information financière présentée dans les documents annuels et intermédiaires est déposée trimestriellement dans la forme prescrite par les autorités réglementaires. Cette attestation est disponible sur SEDAR et sur le site Internet de la société. 48 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Questions comptables et information additionnelle QUESTIONS COMPTABLES ET INFORMATION ADDITIONNELLE A) QUATRIÈME TRIMESTRE 2013 La société a réalisé une forte performance au chapitre de la rentabilité au quatrième trimestre en dégageant un résultat net attribué aux actionnaires ordinaires de 91,1 millions de dollars, comparativement à un résultat net de 72,1 millions de dollars au quatrième trimestre de 2012. Le bénéfice par action (BPA) ordinaire dilué s’établit pour sa part à 0,91 $ (0,76 $ au quatrième trimestre de 2012). Le rendement des capitaux propres aux actionnaires ordinaires pour le trimestre annualisé s’établit de son côté à 12,2 %, comparativement à 11,7 % au quatrième trimestre de 2012. Le résultat du quatrième trimestre a été amoindri par un renforcement des provisions mathématiques de 6,1 millions de dollars (0,06 $ par action ordinaire) et la comptabilisation d’une provision de 4,6 millions de dollars (0,05 $ par action ordinaire) pour une restructuration liée à l’acquisition de Jovian Capital Corporation. La performance du trimestre a été favorisée par la croissance des marchés boursiers, par un gain découlant du programme de couverture dynamique (hedging program) et par une charge moins élevée que prévu en ce qui touche les ventes d’assurance individuelle. Une meilleure efficacité sur le plan fiscal et une plus grande proportion de revenus tirée de plus-values sur des immeubles ont de plus entraîné des économies au chapitre des impôts. Sur le plan de la croissance des affaires, les primes nettes, les dépôts et les équivalents de primes ont augmenté de 5 % au quatrième trimestre, par rapport à la même période l’année dernière. Faits saillants Quatrième trimestre (En millions de dollars, sauf indication contraire) Résultat net attribué aux actionnaires Moins : dividendes sur actions privilégiées Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires Résultat par action ordinaire (dilué) Rendement des capitaux propres aux actionnaires ordinaires Primes nettes, équivalents de primes et dépôts Actif sous gestion et sous administration 2013 2012 Année 2013 2012 99,8 80,7 384,5 333,7 8,7 8,6 34,6 30,1 91,1 0,91 $ 72,1 0,76 $ 349,9 3,57 $ 303,6 3,22 $ 12,2 % 11,7 % 12,6 % 12,8 % 1 835,8 1 751,4 7 432,9 6 904,1 31 décembre 31 décembre 31 décembre 2013 20121 20111 98 693,0 83 465,2 73 649,9 Les primes nettes (qui incluent les sommes investies par les assurés dans les fonds distincts de la société, mais qui excluent celles investies par les clients dans les fonds communs de placement) sont généralement plus élevées au premier trimestre de chaque année en raison de la tendance des clients à concentrer leurs dépôts dans des produits enregistrés d'épargne-retraite au cours des 60 premiers jours de chaque année civile. D’autres facteurs peuvent cependant faire fluctuer le montant des primes d’un trimestre à un autre comme, notamment, le comportement des marchés boursiers et la réalisation de nouvelles ententes avec des groupes de grande taille dans les secteurs qui distribuent leurs produits aux entreprises et aux groupes. Les primes nettes ont connu une légère hausse au cours du quatrième trimestre de 2013 par rapport au trimestre correspondant de l’année précédente (4 %), pour s’établir à près de 1,3 milliard de dollars. La société termine l’année avec des primes nettes semblables à celles de l’année précédente. Au cours de 2013, les produits de placement ont diminué de près de 1,5 milliard de dollars par rapport à 2012, principalement en raison de l’incidence des taux d’intérêt sur la juste valeur du portefeuille obligataire. Les facteurs macroéconomiques ont également eu une incidence négative sur la juste valeur des instruments financiers dérivés. L’incidence de ces diminutions de juste valeur sur le bénéfice net a cependant été neutralisée en grande partie par une diminution correspondante des passifs relatifs aux contrats d’assurance. Sur le plan comptable, la majorité des obligations et des actions sont en effet classifiées sous « Désignés à la juste valeur par le biais du résultat net » et utilisées comme actifs sous-jacents aux provisions mathématiques. La variation de la juste valeur de ces actifs est par conséquent reflétée dans l’augmentation (diminution) des passifs relatifs aux contrats d’assurance. Les produits de placement comprennent les produits de placement comme tels (dont les revenus d’intérêts, les dividendes et les revenus locatifs des immeubles), les profits réalisés et les pertes subies sur disposition d’actifs disponibles à la vente et la variation de la juste valeur des actifs désignés à la juste valeur par le biais du résultat net. Les autres produits sont constitués des honoraires liés à la gestion des fonds distincts et des fonds communs de placement, des revenus tirés des régimes d’avantages sociaux non assurés (RASNA) ainsi que des revenus d’honoraires provenant des filiales de courtage et des prêts gérés pour des tiers. Les autres produits ont varié entre 223,9 et 252,2 millions de dollars au cours des quatre trimestres de l’année, pour totaliser 931,3 millions de dollars en 2013, par rapport à 934,2 millions de dollars en 2012. Il faut souligner qu’un gain inhabituel avait été comptabilisé au troisième trimestre de 2012 à la suite de la vente du bloc d’affaires de rentes américaines. B) RÉSULTATS TRIMESTRIELS Voici un résumé des résultats trimestriels, tirés des états financiers de la société, pour chacun des huit derniers trimestres. La terminologie utilisée dans les parties qui suivent est la même que l’on retrouve en général dans les états financiers. 1 En 2013, un changement dans les éliminations interfonds a entraîné un ajustement rétroactif pour les années 2012 et 2011. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 49 RAPPORT DE GESTION 2013 | Questions comptables et information additionnelle Résultats trimestriels 2013 (En millions de dollars, sauf indication contraire) Produits Primes nettes Produits de placement Autres produits Total Résultat avant impôts Impôts Résultat net Moins : résultat net attribué aux contrats avec participation Résultat net attribué aux actionnaires Moins : dividendes sur actions privilégiées Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires Résultat par action ordinaire De base Dilué Primes investies dans les fonds distincts Augmentation (diminution) des passifs relatifs aux contrats d’assurance Augmentation (diminution) des passifs relatifs aux contrats d’investissement Actif total du fonds général Actif net des contrats de fonds distincts T3 T2 T1 T4 T3 T2 T1 1 256,3 341,5 252,2 1 850,0 124,1 (22,8) 101,3 1 152,6 86,9 228,0 1 467,5 149,4 (34,8) 114,6 1 292,1 (550,1) 227,2 969,2 107,1 (24,7) 82,4 1 305,7 206,4 223,9 1 736,0 109,9 (20,7) 89,2 1 208,9 335,0 217,4 1 761,3 90,3 (8,9) 81,4 1 279,1 561,7 320,4 2 161,2 186,4 (73,8) 112,6 1 195,6 555,3 190,5 1 941,4 89,9 (16,4) 73,5 1 312,4 97,3 205,9 1 615,6 79,4 (10,0) 69,4 1,5 99,8 8,7 0,2 114,4 8,6 0,5 81,9 8,6 0,8 88,4 8,7 0,7 80,7 8,6 0,3 112,3 9,0 1,0 72,5 6,5 1,2 68,2 6,0 91,1 105,8 73,3 79,7 72,1 103,3 66,0 62,2 0,92 $ 0,91 $ 73,2 1,08 $ 1,07 $ (40,7) 0,75 $ 0,74 $ 112,5 0,85 $ 0,83 $ 63,5 0,79 $ 0,76 $ 92,3 1,14 $ 1,09 $ 162,3 0,73 $ 0,69 $ 49,9 0,69 $ 0,66 $ 200,1 29,6 57,2 (925,6) 210,5 396,7 525,0 495,5 (23,1) 3,8 27 108,2 16 921,4 3,5 26 872,6 15 997,5 (4,0) 26 796,6 15 556,8 5,4 27 816,5 15 617,0 3,7 26 697,3 15 021,2 6,3 25 736,3 14 727,5 7,3 24 647,9 14 105,6 2,5 23 843,4 14 360,6 C) FLUX DE TRÉSORERIE L’examen des flux de trésorerie permet de déterminer la provenance des liquidités de l’entreprise et l’utilisation qui en est faite. Les principales sources de fonds de la société sont constituées des primes perçues en vertu des contrats d'assurance et de rentes en vigueur, des montants résultant de la vente et du recouvrement de placements, des revenus perçus du portefeuille d'investissements et des autres revenus majoritairement composés d'honoraires de gestion de fonds distincts et de fonds communs de placement. Les liquidités sont principalement utilisées pour : le paiement des prestations qui deviennent payables en vertu des contrats, incluant les rentes et les valeurs de rachat, l'achat de nouveaux placements, les déboursements de prêts hypothécaires, les transferts nets du fonds général vers les fonds distincts, le versement de participations aux titulaires de polices et le paiement de frais d'exploitation, dont les taxes et les impôts. Le tableau ci-contre présente le sommaire des flux de trésorerie consolidés de la société. Au cours de l’année 2013, les activités opérationnelles ont nécessité des flux de trésorerie de 195,2 millions de dollars, alors qu’elles avaient généré des flux de 451,9 millions de dollars en 2012. Cette différence reflète l’évolution normale du fonds de roulement ainsi que des activités de placement régulières (achats et ventes de titres) au cours de la période. En ce qui touche les activités d’investissement, elles ont nécessité des flux nets de 139,7 millions de dollars en 2013, comparativement à 55,1 millions de dollars en 2012, ce qui représente un écart de 84,6 millions de dollars. Cette variation s’explique notamment par l’acquisition de Jovian Capital Corporation au cours du quatrième trimestre. Quant aux activités de financement, elles ont nécessité des flux de trésorerie de 240,1 millions de dollars, alors qu’elles avaient généré des flux de 103,0 millions de dollars en 2012. Il est à noter qu’en 2013, la société a émis pour un montant net de 240,6 millions de dollars d’actions ordinaires, y compris 12,7 millions de dollars dans le cadre de l’acquisition de Jovian Capital Corporation, et qu’elle a racheté tous les titres de la Fiducie Industrielle Alliance (IATS), d’une valeur nominale de 150 millions de dollars, et des débentures subordonnées (à 8,25 %), d’une valeur nominale de 100 millions de dollars. La société a aussi complété le rachat des actions privilégiées de catégorie A – série C, d’une valeur comptable de 100 millions 50 2012 T4 de dollars. En 2012, la société avait réalisé une émission d’actions privilégiées de 250 millions de dollars. Le versement de dividendes aux actionnaires ordinaires a totalisé 67,8 millions de dollars en 2013 (82,8 millions de dollars en 2012), tandis que les dividendes versés aux actionnaires privilégiés ont augmenté au, cours de la dernière année pour atteindre 34,6 millions de dollars (30,1 millions de dollars en 2012). Flux de trésorerie (En millions de dollars) Flux de trésorerie liés aux activités : opérationnelles d’investissement de financement Gains (pertes) de conversion de trésorerie Augmentation (diminution) de trésorerie et placements à court terme Trésorerie et placements à court terme au début de l’exercice Trésorerie et placements à court terme à la fin de l’exercice 2013 2012 (195,2) (139,7) (240,1) 2,3 451,9 (55,1) 103,0 0,3 (572,7) 500,1 1 095,8 595,7 523,1 1 095,8 D) TRANSACTIONS ENTRE PARTIES LIÉES La société a effectué, dans le cours normal de ses activités, des activités avec une société satellite et une entité à détenteurs de droits variables, la Fiducie de capital Industrielle Alliance. Ces activités sont évaluées à la valeur d'échange, qui correspond au montant de la contrepartie établi et accepté par les parties liées. La valeur des activités entre parties liées est présentée à la note 27 des états financiers consolidés de la société. Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Questions comptables et information additionnelle E) PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES ET ACTUARIELLES Les principales méthodes comptables de la société sont résumées à la note 2 afférente aux états financiers consolidés. Les états financiers consolidés sont préparés selon les Normes internationales d’information financière (IFRS) tout en conservant les particularités relatives à chacun des types d'entreprises faisant partie de la consolidation, à savoir : sociétés d'assurance de personnes; sociétés d'assurance auto et habitation; et sociétés de fonds communs de placement, de valeurs mobilières et de fiducie. La préparation des états financiers exige que la direction exerce son jugement, effectue des estimations et établisse des hypothèses qui influent sur les montants d’actifs et de passifs présentés, sur le résultat net et sur l’information complémentaire. Les résultats réels peuvent différer des estimations faites par la direction. Les estimations et les hypothèses font périodiquement l’objet d’une révision en fonction de l’évolution des faits et circonstances pertinents et les changements sont comptabilisés dans la période au cours de laquelle la révision est effectuée ainsi que dans les périodes ultérieures touchées par les révisions. Les estimations et jugements les plus importants ont trait à la classification des contrats et à la détermination des passifs relatifs aux polices. Ces estimations sont décrites ci-après. F) PASSIFS RELATIFS AUX POLICES Les passifs relatifs aux polices sont établis sur la base des pratiques actuarielles généralement reconnues, selon les normes établies par l'Institut canadien des actuaires. Les passifs relatifs aux polices représentent la valeur estimative des actifs que la société doit détenir pour être en mesure d'honorer ses engagements futurs envers tous les titulaires des polices en vigueur et pour acquitter les dépenses, commissions et autres charges relatives à ces polices. Le calcul des passifs relatifs aux polices tient compte des primes, des honoraires et des revenus de placements futurs anticipés. Les passifs relatifs aux polices sont constitués du passif des contrats d’assurance et du passif afférents aux contrats de polices autres que les contrats d’assurance présentés aux états financiers. Conformément à la pratique actuarielle reconnue au Canada, la société évalue les provisions mathématiques en utilisant la méthode canadienne axée sur le bilan. Cette méthode implique la projection d'événements futurs et l'utilisation des hypothèses les plus probables à l'égard d'un certain nombre de facteurs clés, notamment les taux de mortalité et de morbidité futurs, les revenus de placements, les taux de déchéance des contrats, les frais d'exploitation de même que certains impôts et taxes. Pour tenir compte de l'incertitude liée à l'élaboration des hypothèses les plus probables et d'une éventuelle détérioration des résultats techniques prévus, la société applique une marge pour écarts défavorables à chacune des hypothèses. Ces marges ont pour effet d'accroître les provisions mathématiques et procurent un degré d'assurance raisonnable que le montant des éléments d'actif auxquels les passifs relatifs aux polices sont adossés suffit à honorer les engagements futurs de la société. Les marges pour écarts défavorables utilisées se situent à l'intérieur de la fourchette cible fixée par l'Institut canadien des actuaires. Les marges pour écarts défavorables réduisent le résultat constaté au moment de la vente d'un nouveau contrat. Avec le temps, l'incertitude des estimations diminue et les provisions pour écarts défavorables qui deviennent non requises sont virées aux résultats et accroissent ainsi le résultat constaté dans les périodes ultérieures. G) HYPOTHÈSES LES PLUS PROBABLES ET PRINCIPAUX FACTEURS DE RISQUE La société utilise une méthode bien établie pour formuler les hypothèses à utiliser dans le cadre de l'évaluation des passifs relatifs aux polices. La nature de chaque facteur de risque et le processus de formulation des hypothèses servant à l'évaluation sont analysés ci-dessous. Un résumé de l'incidence sur le résultat net de la société d'une variation des résultats réels par rapport aux hypothèses est présenté dans la section « Gestion des risques » du présent rapport. Mortalité – La mortalité réfère au taux de survenance des décès dans une population donnée. La société établit ses hypothèses de mortalité d'après ses propres résultats techniques des dernières années et ceux de l'industrie de l'assurance, et d'après l'évolution de la mortalité. Les hypothèses varient selon le sexe, la catégorie de risque, le type de contrat et le marché géographique. Les taux de mortalité réels sont comparés aux hypothèses séparément pour chaque secteur. Le calcul des passifs tient compte d’une diminution future des taux de mortalité. Dans le cours normal de ses activités et de sa gestion des risques, la société utilise la réassurance pour limiter son risque à l'égard de chacun de ses assurés. Des montants maximaux de prestations, qui varient selon les secteurs d'activité, sont établis en assurance vie et maladie. Le risque de longévité lié au portefeuille de rentes assurées est aussi partiellement réassuré. De plus, la société possède des traités de réassurance qui couvrent les pertes financières relativement à de multiples demandes de règlement qui pourraient survenir à la suite d'événements catastrophiques qui toucheraient plusieurs assurés. Un actif de réassurance est présenté au bilan. Il s’élevait à 1 591,2 millions de dollars au 31 décembre 2013, comparativement à 1 967,8 millions de dollars au 31 décembre 2012. La diminution de l’actif de réassurance au cours de la dernière année découle principalement du changement de convention de réassurance de prise en charge à l’égard de certaines affaires américaines. Les récentes études de la société au chapitre de la mortalité, dont les résultats sont conformes aux tendances observées dans les plus récents travaux de l’industrie, y compris ceux de l’Institut canadien des actuaires, révèlent une diminution sensible des taux de mortalité. La diminution des taux de mortalité a des effets importants, mais divergents, sur les différents blocs d’affaires de la société, favorisant les affaires de l’Assurance individuelle, mais défavorisant celles des rentes (Épargne et retraite collectives et Gestion de patrimoine individuel). Au total, puisque les affaires d’assurance de la société sont beaucoup plus importantes que celles de rentes, la société bénéficie de la baisse des taux de mortalité. On sait de plus que la société conserve une plus grande proportion que l’industrie du risque de mortalité, ce qui ajoute au résultat que retire la société de l’amélioration de l’espérance de vie. La sensibilité du résultat net de la société à une variation des résultats réels par rapport aux hypothèses est présentée dans la section « Gestion des risques » du présent rapport. Morbidité – La morbidité réfère au taux de survenance d'accidents et de maladies dans une population donnée. La société utilise les tables de morbidité de l'industrie qui s'appliquent et y apporte les modifications qui s'imposent afin de faire ressortir les résultats techniques de la société. Par rapport aux hypothèses de la société, les résultats techniques de 2013 ont été favorables à l’Assurance individuelle, mais ont été défavorables à l’Assurance collective dans la division des Régimes d’employés. Conformément aux normes de l’Institut canadien des actuaires, les hypothèses et les marges sous-jacentes au calcul des provisions mathématiques sont examinées périodiquement et modifiées lorsqu'il est jugé nécessaire et prudent de le faire, à la lumière des tendances les plus récentes en matière de résultats techniques et de l'évolution du profil de risque de l'entreprise. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 51 RAPPORT DE GESTION 2013 | Questions comptables et information additionnelle Déchéance – La déchéance réfère au taux de déchéance des contrats, c'est-à-dire à la résiliation des contrats pour non-paiement des primes. Les contrats peuvent être résiliés aussi par leurs titulaires, par voie de rachat. Dans l'ensemble, les hypothèses relatives aux taux de déchéance s'appuient sur les récents résultats techniques de la société. Ces hypothèses sont toutefois ajustées pour tenir compte des résultats techniques de l'industrie si ceux de la société ne sont pas suffisamment représentatifs et elles comportent des marges de prudence. Les hypothèses sont établies en prenant en considération le type de produit contenu dans chaque police. Dans l'ensemble, les résultats de 2013 au chapitre des taux de déchéance ont été défavorables si on les compare aux hypothèses de la société. La sensibilité du résultat net de la société à une variation des résultats réels par rapport aux hypothèses est présentée dans la section « Gestion des risques » du présent rapport. Frais, impôts et taxes – Les hypothèses sur les frais d'exploitation reflètent les coûts projetés pour la gestion et le traitement des contrats en vigueur, y compris les frais généraux indirects qui y sont associés. Les frais sont calculés en fonction des études internes de la société. Les frais sont projetés en tenant compte d'une provision pour inflation tandis qu'aucun gain de productivité n'est prévu. Les frais réels sont comparés aux hypothèses distinctement pour chaque secteur. Dans l'ensemble, les résultats de 2013 ont été défavorables, si on les compare aux hypothèses de la société. La sensibilité du résultat net de la société à une variation des résultats réels par rapport aux hypothèses est présentée dans la section « Gestion des risques » du présent rapport. Les impôts et taxes reflètent les hypothèses utilisées quant au niveau futur des taxes sur primes et autres impôts et taxes non liés au résultat. Par ailleurs, étant donné que la société comptabilise ses impôts selon la méthode des impôts différés, et qu'elle détient des actifs en contrepartie du passif d'impôts différés inscrit à son bilan, les passifs de polices sont réduits pour prendre en considération le revenu de placements lié à ces actifs. Cette réduction des passifs de polices est conforme aux normes de l'Institut canadien des actuaires. Pour plus de détails concernant la méthode de comptabilisation des impôts de la société, se référer à la note 22 des états financiers consolidés de l'Industrielle Alliance. Rendement des placements – La société segmente les actifs pour soutenir les passifs par secteurs et marchés géographiques et établit des stratégies de placement appropriées pour chaque élément du passif. Les flux de trésorerie projetés découlant de ces actifs sont jumelés aux flux de trésorerie tirés des futures acquisitions ou ventes d'actifs afin d'établir les taux de rendement prévus pour les exercices à venir. Les stratégies de réinvestissement sont fondées sur les politiques de placement cibles de la société pour chaque secteur, en considérant les taux du marché actuel pour les placements à intérêt fixe et les prévisions de la société pour les actifs à rendement variable. Les hypothèses sur les revenus de placements comprennent les pertes sur créances futures prévues pour les actifs à revenu fixe. En 2013, les pertes sur créances hypothécaires et les défaillances sur obligations ont été moins élevées que celles prévues selon les hypothèses de la société. Une diminution des taux d'intérêt ou une baisse des marchés boursiers peuvent avoir une incidence à la baisse sur le résultat de la société. Dans l’ensemble, l’incidence des taux d’intérêt et des marchés boursiers sur le résultat de 2013 de la société a été favorable lorsque comparée aux hypothèses utilisées. La sensibilité du résultat net de la société à une variation défavorable des taux d’intérêt ou des marchés boursiers par rapport aux hypothèses est décrite dans la section « Gestion des risques » du présent rapport. Caractéristiques ajustables des contrats – Lorsque les contrats possèdent des caractéristiques qui font en sorte que l'incidence des variations des résultats se répercute sur les titulaires de polices par l’entremise des participations aux excédents, des bonifications, des taux créditeurs ou d'autres caractéristiques qui peuvent être rajustées, les prestations projetées aux fins de l’évaluation des passifs relatifs aux polices sont rajustées pour en tenir compte. H) NORMES ET MÉTHODES COMPTABLES Modifications apportées aux méthodes comptables en 2013 et modifications comptables futures L’International Accounting Standards Board (IASB) a publié plusieurs amendements et nouvelles normes applicables au 1er janvier 2013. La norme ayant des incidences les plus importantes est la norme IAS 19 – Avantages du personnel. Pour connaître les incidences des amendements et des nouvelles normes, se référer à la note 3 des états financiers consolidés intitulée « Modifications de méthodes comptables ». I) RAPPROCHEMENT DE CERTAINES MESURES NON CONFORMES AUX IFRS AVEC LES IFRS Le tableau qui suit permet d’effectuer le rapprochement entre le bénéfice d’exploitation et les impôts indiqués dans le tableau « Provenance du bénéfice » de la section « Rentabilité » du présent rapport avec les mesures conformes aux IFRS. Rapprochement de la provenance du bénéfice avec la mesure conforme aux IFRS (En millions de dollars) 2013 2012 Composantes du bénéfice avant impôts : Bénéfice d’exploitation (selon la provenance du bénéfice) 402,5 238,9 Revenu sur le capital (selon la provenance du bénéfice) 83,9 98,9 Bénéfice attribuable aux contrats avec participation et autres éléments1 4,1 108,2 Résultat avant impôts selon les états financiers 490,5 446,0 Impôts : Sur le bénéfice d’exploitation et sur le revenu sur le capital (101,9) (41,5) Montant relatif aux contrats avec participation et autres éléments1 (1,1) (67,6) Impôts selon les états financiers (103,0) (109,1) Résultat net selon les états financiers 387,5 336,9 J) CONTRÔLES ET PROCÉDURES Contrôles et procédures de communication de l’information Les contrôles et les procédures de communication de l’information sont conçus pour fournir une assurance raisonnable que toute l’information importante est colligée et communiquée en temps opportun à la haute direction, notamment au président et chef de la direction et au vice-président principal et actuaire en chef (qui agit en qualité de chef des finances), afin de permettre la prise de décisions appropriées à l’égard de l’information à fournir. En outre, ces contrôles et procédures sont conçus de manière à s’assurer que l’information est recueillie, enregistrée, traitée, condensée et présentée dans les délais prévus par la Loi sur les valeurs mobilières du Canada. Le président et chef de la direction et le chef des finances de la société sont responsables d’établir et de maintenir les contrôles et les procédures de communication de l’information de la société. À la suite d’une évaluation de l’efficacité des contrôles et des procédures de communication de l’information au 31 décembre 2013, ils ont conclu que ceux-ci étaient efficaces. Contrôle interne à l’égard de l’information financière Le contrôle interne à l’égard de l’information financière a pour objectif de fournir une assurance raisonnable que l’information financière est fiable et que les états financiers ont été établis, aux fins de publication de l’information financière, conformément aux Normes internationales d’information financière (IFRS). 1 52 Les autres éléments comprennent des ajustements relatifs aux impôts ainsi que la vente du bloc d’affaires des rentes américaines en 2012. Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Questions comptables et information additionnelle Le président et chef de la direction et le chef des finances de la société sont responsables de concevoir et de maintenir le contrôle interne à l’égard de l’information financière de la société, comme il est défini dans le Règlement 52-109 (Attestation de l’information présentée dans les documents annuels et intermédiaires des émetteurs). Au 31 décembre 2013, ils ont évalué l’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information financière selon le cadre et les critères établis dans le rapport Internal Control – Integrated Framework publié par le Committee of Sponsoring Organizations de la commission Treadway. À la suite de cette évaluation, ils ont conclu que le contrôle interne à l’égard de l’information financière était efficace. Au cours de l’exercice, aucune modification n’a eu, ou est raisonnablement susceptible d’avoir eu, une incidence importante sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière. Dans le cours normal de ses activités, la société conclut des engagements de placement qui ne sont pas constatés dans les états financiers consolidés. À la fin de l'année 2013, les engagements de placement totalisaient 360,2 millions de dollars (205,8 millions de dollars en 2012), dont une tranche de 212,3 millions de dollars viendra à échéance au cours de la prochaine année (154,0 millions de dollars en 2012), et une tranche de 147,8 millions de dollars dans plus d'un an (51,8 millions de dollars en 2012). K) INFORMATION ANNUELLE CHOISIE – PASSIF FINANCIER À LONG TERME Le tableau ci-dessous présente de l'information tirée des états financiers consolidés de l'Industrielle Alliance. Q) ACTIONS ÉMISES ET EN CIRCULATION Au 13 février 2014, l'Industrielle Alliance comptait 99 341 908 actions ordinaires émises et en circulation. Passif financier à long terme P) ACTIONS PRIVILÉGIÉES Le 31 décembre 2013, la société a racheté 4 000 000 d’actions privilégiées de catégorie A, série C pour une somme en espèce de 100 millions de dollars. La société a procédé à l’émission de 6 330 000 d’actions pour un montant net de 227,9 millions de dollars en février 2013. Aux 31 décembre 2013 498,5 575,0 1 073,5 (En millions de dollars) Débentures Actions privilégiées Total 2012 757,9 675,0 1 432,9 2011 747,7 425,0 1 172,7 L) ACQUISITIONS AU COURS DE 2013 Le 1er octobre 2013, la société a acquis 100 % des actions de Jovian Capital Corporation (Jovian). Jovian possède des compagnies de services financiers qui se spécialisent dans la gestion de patrimoine. Ses filiales importantes sont MGI Securities Inc., T.E. Investment Counsel Inc., Leon Frazer & Associates Inc., Hahn Investment Stewards & Company Inc. et JovFinancial Solutions Inc. Pour plus d’information au sujet de ces acquisitions, voir la note 4 des états financiers consolidés de l’Industrielle Alliance. M) CESSION D’ENTREPRISES AU COURS DE 2013 Aucune cession n’est survenue au cours de l’exercice. N) FUSION D’ENTREPRISES AU COURS DE 2013 Aucune fusion importante n’est survenue au cours de l’exercice. O) OBLIGATIONS CONTRACTUELLES Dans le cours normal de ses activités, la société conclut fréquemment plusieurs types de contrats ou d'ententes qui peuvent, dans certains cas, être considérés comme des garanties, des engagements ou des éventualités. Au 31 décembre 2013, les obligations contractuelles et les engagements de la société s'établissaient comme suit : Obligations contractuelles Paiements exigibles par périodes Au 31 décembre 2013 (En millions de dollars) Débentures1 Location – financement Location – exploitation Obligations d’achat Autres obligations à long terme2 Total des obligations contractuelles 1 2 Total 498,5 1,4 59,5 173,9 Moins de 1 an --0,4 16,4 40,0 De 1 an à 5 ans --1,0 37,3 95,5 Plus de 5 ans 498,5 --5,8 38,4 1 741,9 1 105,2 278,4 358,3 2 475,2 1 162,0 412,2 901,0 De plus, le 1er octobre 2013, la société a procédé à l’émission de 295 253 actions ordinaires, pour une valeur de 12,7 millions de dollars, à titre de paiement dans le cadre de l’acquisition de Jovian Capital Corporation. Pour plus d’information au sujet des actions, voir la note 17 des états financiers consolidés de l’Industrielle Alliance. R) ANALYSE DU BÉNÉFICE SELON LES ÉTATS FINANCIERS Voici la présentation des résultats financiers de la société selon les états financiers. État des résultats consolidés (En millions de dollars, sauf indication contraire) Produits Prestations sur contrats et charges Résultat avant impôts Moins : impôts Résultat net Moins : résultat net attribué aux contrats avec participation Résultat net attribué aux actionnaires Moins : dividendes aux actionnaires privilégiés Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires Résultat par action ordinaire De base Dilué 2013 6 022,7 5 532,2 490,5 103,0 387,5 2012 7 479,5 7 033,5 446,0 109,1 336,9 2011 8 037,7 7 903,5 134,2 (7,4) 141,6 3,0 384,5 3,2 333,7 14,4 127,2 34,6 30,1 23,9 349,9 303,6 103,3 3,60 $ 3,57 $ 3,35 $ 3,22 $ 1,20 $ 1,18 $ Produits Les produits, dont les composantes sont indiquées au tableau qui suit, totalisent 6,0 milliards de dollars pour 2013, ce qui représente une baisse de 19 % par rapport à l’année 2012. Cette baisse découle principalement des produits de placement, comme il est expliqué ci-après. Produits (En millions de dollars) Primes nettes Produits de placement Autres produits Total 2013 5 006,7 84,7 931,3 6 022,7 2012 4 996,0 1 549,3 934,2 7 479,5 2011 4 992,4 2 251,1 794,2 8 037,7 Les débentures peuvent être rachetées au gré de la société à diverses dates. Des intérêts sont payables semestriellement. Consulter la note 16 des états financiers consolidés de l’Industrielle Alliance pour plus d’information sur les débentures. Inclut les passifs financiers à long terme uniquement RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 53 RAPPORT DE GESTION 2013 | Questions comptables et information additionnelle Les primes nettes ont atteint 5,0 milliards de dollars en 2013, un montant comparable à celui de 2012. La diminution des primes versées aux fonds distincts a été compensée par des hausses dans tous les autres secteurs d’activité. Les produits de placement se sont élevés à 84,7 millions de dollars en 2013, comparativement à 1,5 milliard de dollars en 2012. Comme mentionné précédemment, cette diminution est principalement attribuable à la baisse de valeur du portefeuille d’obligations, conséquence de la hausse des taux d’intérêt en 2013. Les facteurs macroéconomiques ont également eu une incidence à la baisse sur la juste valeur des instruments financiers dérivés. Ces diminutions ont cependant été neutralisées en grande partie par une diminution correspondante des passifs relatifs aux contrats d’assurance de sorte qu’elles n’ont pas eu d’incidence sur le résultat net. Sur le plan comptable, la majorité des obligations sont classifiées sous « Désignées à la juste valeur par le biais du résultat net » et sont utilisées comme actifs sous-jacents aux provisions mathématiques. La variation de la juste valeur de ces actifs est par conséquent reflétée dans l’augmentation (diminution) des passifs relatifs aux contrats d’assurance. Tout comme en 2012, les autres produits se sont élevés à 931,3 millions de dollars en 2013. Il faut souligner que l’année 2012 incluait un gain inhabituel résultant de la vente du bloc d’affaires des rentes américaines. Les autres produits sont notamment constitués des honoraires liés à la gestion des fonds de placement (fonds distincts et fonds communs de placement), des revenus tirés des régimes d’avantages sociaux non assurés (RASNA) ainsi que des revenus d’honoraires provenant des filiales de courtage de la société et des prêts gérés pour des tiers. Le tableau ci-dessous donne un aperçu de la composition des primes nettes et des produits de placement. Primes nettes (En millions de dollars) Primes nettes Fonds général Fonds distincts Total 2013 2012 2011 3 167,6 1 839,1 5 006,7 3 145,3 1 850,7 4 996,0 3 114,4 1 878,0 4 992,4 2013 906,9 2012 841,8 2011 727,3 43,6 117,5 12,4 15,8 32,2 38,4 (879,7) (1,9) 84,7 559,4 (1,6) 1 549,3 1 474,7 (1,7) 2 251,1 Produits de placement1 (En millions de dollars) Produits de placement Variation de la juste valeur des immeubles de placement Profits (pertes) réalisés sur actifs disponibles à la vente Variation de la juste valeur des actifs désignés à la juste valeur par le biais du résultat net Variation des provisions pour pertes Total Prestations sur contrats et charges Les prestations sur contrats et charges totalisent 5,5 milliards de dollars pour 2013, ce qui représente une baisse de 1,5 milliard de dollars par rapport à 2012. Les prestations sur contrats et charges sont constituées des éléments présentés au tableau ci-dessous. Prestations sur contrats et charges (En millions de dollars) Prestations nettes sur contrats Transfert net aux fonds distincts Augmentation (diminution) des passifs relatifs aux contrats d’assurance Augmentation (diminution) des passifs relatifs aux contrats d’investissement Variation des provisions mathématiques2 Diminution (augmentation) de l’actif de réassurance Commissions Frais généraux Autres Total 2013 3 477,5 208,5 2012 3 289,6 504,6 2011 2 912,4 893,7 (628,3) 1 394,1 --- 8,7 --- 19,8 --- --2 169,2 465,8 1 038,3 815,8 145,9 5 532,2 (89,6) 1 014,4 764,5 136,1 7 033,5 106,6 947,3 663,3 211,0 7 903,5 Les prestations nettes sur contrats en 2013 ont été supérieures de 187,9 millions de dollars à celles de 2012, ce qui reflète le cours normal des activités. Rappelons que les prestations nettes sur contrats comprennent les prestations versées à la suite de décès, d’invalidités, de maladies ou de résiliations de contrats ainsi que les paiements de rentes. Le montant net du transfert aux fonds distincts a totalisé 208,5 millions de dollars en 2013, ce qui représente une diminution de 296,1 millions de dollars par rapport à 2012. Le montant net du transfert aux fonds distincts peut fluctuer pour diverses raisons. Certains contrats comportent des fonds qui peuvent être investis dans des portefeuilles distincts, conformément aux choix exprimés par les titulaires de polices. Conséquemment, le transfert net aux fonds distincts est constitué des montants investis dans des portefeuilles distincts, déduction faite des montants retirés de ces portefeuilles. Le transfert net aux fonds distincts peut varier d'une période à une autre selon la demande des clients, ceux-ci privilégiant à certaines périodes les produits offrant habituellement des rendements garantis, tandis qu’à d’autres périodes ils sont davantage attirés par les produits des fonds distincts, dont le rendement fluctue en fonction des marchés. Par ailleurs, dans un secteur comme celui de l’Épargne et retraite collectives, les dépôts aux fonds distincts peuvent fluctuer de façon importante d’un trimestre à l’autre selon l’importance des mandats octroyés par certains groupes. Les passifs relatifs aux contrats d’assurance ont diminué de 628,3 millions de dollars en 2013, alors qu’ils avaient crû de 1,4 milliard de dollars en 2012, ce qui représente une variation de la charge pour ce poste de 2,0 milliards de dollars à l’état des résultats consolidés. Cette variation reflète la baisse de la juste valeur des actifs appariant les provisions mathématiques (attribuable notamment à l’incidence de la hausse des taux d’intérêt sur le portefeuille obligataire et sur les instruments financiers dérivés) et elle neutralise la baisse des produits de placement liée à ces actifs. La variation des passifs relatifs aux contrats d’assurance découle de plusieurs facteurs, dont l’augmentation des primes (effet à la hausse sur les provisions mathématiques), le rendement des actifs appariant les provisions mathématiques (effet à la hausse), la hausse des prestations (effet à la baisse), le transfert net aux fonds distincts (effet à la baisse) et la variation de la juste valeur des actifs appariés aux provisions mathématiques (effet à la hausse ou à la baisse). 1 Les principaux éléments qui composent les produits de placement sont les suivants : les produits de placement comme tel (dont les revenus d’intérêts, les dividendes et les revenus locatifs des immeubles), les profits réalisés et les pertes subies sur disposition d’actifs disponibles à la vente et la variation de la juste valeur des actifs désignés détenus à la juste valeur par le biais du résultat net. 54 2 La présentation aux états financiers de 2012 et de 2013 a été modifiée de sorte que la variation des provisions mathématiques a été séparée en deux rubriques : l’augmentation (diminution) des contrats d’assurance et l’augmentation (diminution) des contrats d’investissement. Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Questions comptables et information additionnelle Les passifs relatifs aux contrats d’investissement ont augmenté de 8,7 millions de dollars en 2013, ce qui représente une baisse de 11,1 millions de dollars par rapport à ceux de 2012. Cette variation découle du déroulement normal des activités. La société présente l’actif de réassurance séparément des passifs relatifs aux contrats d’assurance. Or, les facteurs qui ont une incidence sur la variation des passifs relatifs aux contrats d’assurance et des contrats d’investissement influencent aussi généralement l’actif de réassurance. En 2013, un montant positif de 465,8 millions de dollars a été inscrit à titre de variation de l’actif de réassurance, comparativement à un montant négatif de 89,6 millions de dollars en 2012, ce qui représente un écart de 555,4 millions de dollars. La variation découle principalement du changement de convention de réassurance de prise en charge à l’égard de certaines affaires américaines survenu au cours de 2013. Les commissions ont augmenté de 23,9 millions de dollars en 2013 comparativement à l’année précédente, ce qui témoigne principalement de la croissance du bloc d’affaires en vigueur et de la hausse des ventes enregistrée dans les secteurs de la Gestion de patrimoine individuel et de l’Assurance collective. Les commissions correspondent à la rémunération des conseillers financiers relativement aux nouvelles ventes et à certains contrats en vigueur. Les frais généraux ont augmenté de 51,3 millions de dollars par rapport à 2012, pour atteindre 815,8 millions de dollars en 2013. Cette augmentation s’explique principalement par la hausse des coûts liés aux salaires et aux avantages sociaux ainsi que par d’autres dépenses administratives. Impôts Les états financiers consolidés indiquent une charge d’impôts de 103,0 millions de dollars en 2013, comparativement à 109,1 millions de dollars en 2012. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 55 RAPPORT DE GESTION 2013 | Valeur intrinsèque VALEUR INTRINSÈQUE FAITS SAILLANTS 2013 › Valeur intrinsèque de 4,7 milliards de dollars au 31 décembre 2013 › Valeur intrinsèque par action ordinaire de 47,32 $ au 31 décembre 2013 › Ratio valeur intrinsèque/valeur comptable de 1,54 au 31 décembre 2013 Valeur intrinsèque par action ordinaire aux 31 décembre ($) 2009 36,89 2010 La valeur intrinsèque compte parmi les outils dont disposent les sociétés d’assurance vie pour mesurer leur valeur économique. La valeur intrinsèque n’inclut que la valeur des affaires en vigueur d’une société d’assurance vie, sans tenir compte de la capacité de distribution de la société et de ses ventes futures. Pour cette raison, la valeur intrinsèque diffère de la valeur comptable et de la valeur marchande. À noter que la valeur intrinsèque n’est pas une mesure définie par les Normes internationales d’information financière (IFRS). Au 31 décembre 2013, la valeur intrinsèque de l’Industrielle Alliance s’élevait à 4,7 milliards de dollars. Il s’agit d’une hausse de 32,2 % par rapport à la valeur calculée au 31 décembre 2012. La valeur intrinsèque au 31 décembre 2013 s’établit à 47,32 $ par action ordinaire, ce qui représente une augmentation de 21,1 % par rapport à la valeur de 39,08 $ au 31 décembre 2012. Valeur intrinsèque aux 31 décembre (Millions $) 2009 2 969 2010 3 486 2011 3 635 2012 3 557 2013 4 701 0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000 3 500 4 000 4 500 5 000 L’évolution de la valeur intrinsèque d’une année à l’autre est influencée par plusieurs facteurs qui peuvent être regroupés en quatre grandes catégories : les éléments récurrents, les éléments non récurrents, les changements à la structure du capital et les dividendes versés aux actionnaires ordinaires. En 2013, les éléments récurrents ont fait augmenter la valeur intrinsèque de 10,0 % (9,7 % en 2012). Les éléments récurrents sont composés de la valeur ajoutée par les nouvelles ventes et de la croissance normale anticipée. Depuis que la société calcule sa valeur intrinsèque, les éléments récurrents ont toujours fait progresser la valeur intrinsèque de plus de 9 %. Certains éléments de nature non récurrente influent aussi sur la croissance de la valeur intrinsèque. Ces éléments ont eu une incidence importante sur la valeur intrinsèque de la société en 2013, la faisant augmenter de 582 millions de dollars (16,4 %). 41,56 2011 40,23 2012 39,08 2013 47,32 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 Parmi les éléments non récurrents, en 2013, notons que les changements apportés aux hypothèses de meilleure estimation à long terme des rendements sur les placements supportant les provisions mathématiques, ainsi que l’augmentation du taux d’actualisation et du rendement de l’avoir des actionnaires dans le calcul de la valeur intrinsèque ont entraîné une augmentation de la valeur intrinsèque de 355 millions de dollars. Par ailleurs, le rendement des marchés boursiers supérieur aux attentes a eu pour effet de faire augmenter les profits futurs de la société, principalement à la suite de la hausse des frais de gestion perçus à l’égard des fonds distincts, des fonds communs de placement et des fonds des polices universelles, et de faire augmenter l’avoir des actionnaires. Cela a résulté en une augmentation de la valeur intrinsèque de 188 millions de dollars (5,3 %). En 2012, le rendement des marchés boursiers avait entraîné une diminution de la valeur intrinsèque de 76 millions de dollars (-2,1 %). Les gains d’expérience réalisés en 2013 combinés avec une meilleure conservation des affaires que prévu pour les produits de gestion de patrimoine ont fait augmenter la valeur intrinsèque de 109 millions de dollars (3,1 %). Les changements à la structure du capital en 2013 ont fait augmenter la valeur intrinsèque de 301 millions de dollars (8,5 %). En 2013, la société a aussi versé 96 millions de dollars sous forme de dividendes à ses actionnaires ordinaires, ce qui a représenté une diminution de 2,7 % de la valeur intrinsèque. VALEUR INTRINSÈQUE DES NOUVELLES VENTES La valeur intrinsèque des nouvelles ventes indique dans quelle proportion les nouveaux contrats vendus au cours d’une année contribuent à l’augmentation de la valeur intrinsèque. Il s’agit d’une information importante puisqu’elle permet de juger de la rentabilité des produits et des services offerts par une société d’assurance vie ainsi que de la productivité de ses réseaux de distribution. Au cours de l’année 2013, la contribution des nouvelles ventes à la croissance de la valeur intrinsèque de l’Industrielle Alliance a été de 181 millions de dollars, soit de 1,85 $ par action ordinaire. Il s’agit d’une augmentation de 28 millions de dollars (ou de 18,3 %) par rapport à l’année précédente. Les hausses tarifaires apportées au cours de la dernière année ainsi qu’une répartition des ventes favorables expliquent l’augmentation par rapport à 2012. 56 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Valeur intrinsèque Valeur intrinsèque par action ordinaire des nouvelles ventes aux 31 décembre Hypothèses économiques et de capital ($) 2009 Taux d’actualisation Prime de risque Rendement de l’avoir des actionnaires Taux d’inflation Ratio de solvabilité 1,51 2010 2,02 2011 1,89 2012 1,69 2013 1,85 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 Aux 31 décembre 2013 6,25 % 3,00 % 3,25 % 1,50 % 150 % 2,50 RATIO VALEUR INTRINSÈQUE/VALEUR COMPTABLE Une autre donnée intéressante est le ratio de la valeur intrinsèque par rapport à la valeur comptable. Ce ratio permet de mesurer la valeur relative des titres des sociétés d’assurance vie. Ainsi, à la fin de 2013, la valeur intrinsèque représentait 1,54x la valeur comptable de la société. HYPOTHÈSES SOUS-JACENTES La valeur intrinsèque est définie comme étant égale à la valeur des capitaux propres, ajustée pour tenir compte du coût du capital requis et de certains autres éléments, plus la valeur actuelle des bénéfices nets aux actionnaires qui se dégageront dans l’avenir à partir du bloc d’affaires en vigueur. L’actualisation des bénéfices nets futurs liés aux affaires en vigueur implique donc l’utilisation d’hypothèses actuarielles, et ces hypothèses se doivent d’être cohérentes avec les meilleures estimations utilisées par l’actuaire désigné dans l’évaluation des provisions mathématiques. Les principales hypothèses économiques et de capital qui ont été utilisées pour le calcul de la valeur intrinsèque au cours des deux dernières années sont présentées au tableau suivant. 2012 5,25 % 3,00 % 2,25 % 1,50 % 150 % D’autres hypothèses sont également utilisées dans le calcul de la valeur intrinsèque, dont l’hypothèse relative aux taux de mortalité futurs. Étant donné que la portion du risque de mortalité que conserve l’Industrielle Alliance est relativement plus grande que celle des autres assureurs dans le marché, le calcul de la valeur intrinsèque de la société tient compte de la tendance actuelle qu’ont les taux de mortalité à s’améliorer au fil des années. ANALYSE DE SENSIBILITÉ Le tableau qui suit montre la sensibilité de la valeur intrinsèque à différents changements d’hypothèses. Analyse de sensibilité Incidence sur la valeur intrinsèque Au 31 décembre 2013 Prime de risque haussée de 1 % Prime de risque haussée de 3 % Ratio de solvabilité haussé de 150 % à 175 % Taux d’impôt diminué de 1 % Aucune amélioration de mortalité Hypothèses économiques haussées de 1 % (aucun changement à la prime de risque) Baisse des marchés boursiers de 10 % (11 %) (33 %) (4 %) 1% (9 %) 11 % (5 %) Valeur intrinsèque Valeur intrinsèque Contribution à la valeur intrinsèque (Millions $) (%) Valeur intrinsèque au 31 décembre 2012 Éléments récurrents Croissance anticipée de la valeur intrinsèque Nouvelles ventes Total partiel Éléments non récurrents Gains (pertes) d’expérience – liés aux marchés boursiers Gains (pertes) d’expérience – autres Changements d’hypothèses (y compris le taux d’actualisation et le rendement de l’avoir des actionnaires) Acquisitions/dispositions Total partiel Changements à la structure du capital Valeur intrinsèque au 31 décembre 2013, avant dividendes Dividendes versés aux actionnaires ordinaires Valeur intrinsèque au 31 décembre 2013 1 3 557 Valeur intrinsèque par action ordinaire ($) 39,08 $ 176 181 357 4,9 % 5,1 % 10,0 % 1,93 $ 1,85 $1 3,78 $ 188 109 5,3 % 3,1 % 2,07 $ 1,20 $ 355 (70) 582 301 4 797 (96) 4 701 10,0 % (2,0 %) 16,4 % 8,5 % 3,90 $ (0,77 $) 6,40 $ (0,96 $) 48,29 $ (0,98 $) 47,32 $ (2,7 %) La valeur intrinsèque par action ordinaire reflète l’effet de dilution résultant des émissions d’actions effectuées en cours d’année. Ces émissions d’actions sont par ailleurs reflétées dans les changements à la structure du capital. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 57 RAPPORT DE GESTION 2013 | Historique dix ans HISTORIQUE DIX ANS Exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars, sauf indication contraire) 2013 20121 2011 20102 2009 2008 20072 2006 2005 2004 387,5 336,9 141,6 277,3 218,3 74,8 249,2 231,3 134,6 159,2 RENTABILITÉ Résultat net Résultat net Moins : résultat net (perte nette) attribué aux contrats avec participation Résultat net attribué aux actionnaires Moins : dividendes sur actions privilégiées Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires Moins : gain sur éléments inhabituels3 Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires excluant les éléments inhabituels 3,0 3,2 14,4 1,0 (1,3) 2,9 1,2 3,4 2,4 4,1 384,5 34,6 333,7 30,1 127,2 23,9 276,3 22,9 219,6 13,8 71,9 5,8 248,0 5,8 227,9 4,9 132,2 --- 155,1 0,1 349,9 303,6 103,3 253,4 205,8 66,1 242,2 223,0 132,2 155,0 --- 37,4 --- --- --- --- --- --- --- --- 349,9 266,2 103,3 253,4 205,8 66,1 242,2 223,0 132,2 155,0 2,56 $ 2,55 $ --- 0,82 $ 0,82 $ --- 3,02 $ 2,99 $ --- 2,77 $ 2,74 $ --- 1,66 $ 1,65 $ --- 1,96 $ 1,95 $ --- --- --- --- --- --- --- 11,9 % 4,0 % 15,1 % 15,7 % 10,3 % 13,6 % 166,2 22,9 34,8 (18,1) (26,9) 57,3 42,6 (6,9) 106,3 72,1 45,3 18,5 85,8 72,9 46,8 17,5 80,4 (1,4) 35,1 18,1 73,4 33,3 33,6 14,7 Résultat par action ordinaire4 De base 3,60 $ 3,35 $ 1,20 $ 3,04 $ Dilué 3,57 $ 3,22 $ 1,18 $ 2,93 $ Dilué – ajusté pour les IATS5 --3,34 $ 1,19 $ 3,01 $ Dilué – ajusté pour les IATS5 et éléments inhabituels3 --2,93 $ 1,19 $ 3,01 $ Rendement des capitaux propres aux actionnaires ordinaires6 12,6 % 12,8 % 4,7 % 12,8 % Résultat net (perte nette) attribué aux actionnaires ordinaires par secteurs d'activité Assurance individuelle 191,9 151,6 (5,1) 123,5 Gestion de patrimoine individuel 100,9 116,8 69,5 69,4 Assurance collective 36,0 20,4 22,4 42,4 Épargne et retraite collectives 21,1 14,8 16,5 18,1 Total 349,9 303,6 103,3 253,4 205,8 66,1 242,2 223,0 132,2 155,0 ÉLÉMENTS PARTICULIERS Impact sur le résultat net attribué aux actionnaires ordinaires Impact du crédit Provision relative à des placements Perte de valeur permanente sur placements (nette des gains ou pertes réalisés sur placements préalablement dévalués) Baisse de valeur des PCAA7 non bancaires Provision relative aux fonds de Norshield8 Impact de la variation des marchés9 Augmentation (diminution) de revenu sur les polices universelles Honoraires de gestion supérieurs (inférieurs) à ceux anticipés Revenu sur le capital supérieur (inférieur) à celui anticipé Impact de la couverture dynamique Autres Variation nette de la juste valeur des débentures et de l'actif sous-jacent Changements d'hypothèses et mesures prises par la direction Frais de restructuration10 Effet de la réduction des taux d'imposition sur le passif d'impôts différés Changement d'un réassureur 58 --- --- --- --- (2,6) (3,6) --- --- --- --- ------- ------- ------- ------- (0,1) ----- (10,8) (10,6) --- --(7,3) --- ------- ----(52,1) ------- 12,0 2,7 (8,8) 2,2 3,8 (9,8) --- --- --- --- 10,4 (2,2) (9,8) (1,0) 8,7 (23,9) --- --- --- --- --28,5 --11,5 --(8,9) 0,2 --- 0,8 --- (4,6) --- ----- ----- ----- ----- --- --- --- --- (5,4) 7,6 0,6 --- --- --- (6,1) (21,2) (152,3) (8,4) (0,8) (138,2) (0,7) 0,4 (1,5) (2,6) (4,6) --- --- --- --- --- --- (3,0) (4,1) (6,1) ----- ----- ----- ----- ----- ----- ----- 11,5 --- --4,2 ----- Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Historique dix ans Exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars, sauf indication contraire) 2013 20121 2011 20102 2009 2008 20072 2006 2005 2004 --- --- --- --- (0,04 $) (0,04 $) --- --- --- --- ------- ------- ------- ------- ------- (0,14 $) (0,13 $) --- --(0,09 $) --- ------- ----(0,65 $) ------- 0,12 $ 0,03 $ (0,10 $) 0,03 $ 0,05 $ (0,12 $) --- --- --- --- 0,11 $ (0,02 $) (0,11 $) (0,01 $) 0,11 $ (0,30 $) --- --- --- --- --0,30 $ --0,13 $ --(0,10 $) ----- 0,01 $ --- (0,05 $) --- ----- ----- ----- ----- --- --- --- --- (0,07 $) 0,09 $ 0,01 $ --- --- --- (0,06 $) (0,05 $) (0,23 $) --- (1,76 $) --- (0,10 $) --- (0,01 $) --- (1,71 $) --- (0,01 $) --- 0,01 $ (0,04 $) (0,02 $) (0,05 $) (0,03 $) (0,08 $) ----- ----- ----- ----- ----- ----- ----- 0,14 $ --- --0,05 $ ----- ÉLÉMENTS PARTICULIERS (suite) Impact sur le résultat par action ordinaire11 Impact du crédit Provision relative à des placements Perte de valeur permanente sur placements (nette des gains ou pertes réalisés sur placements préalablement dévalués) Baisse de valeur des PCAA7 non bancaires Provision relative aux fonds de Norshield8 Impact de la variation des marchés9 Augmentation (diminution) de revenu sur les polices universelles Honoraires de gestion supérieurs (inférieurs) à ceux anticipés Revenu sur le capital supérieur (inférieur) à celui anticipé Impact de la couverture dynamique Autres Variation nette de la juste valeur des débentures et de l'actif sous-jacent Changements d'hypothèses et mesures prises par la direction Frais de restructuration10 Effet de la réduction des taux d'imposition sur le passif d'impôts différés Changement d'un réassureur PROVENANCE DU BÉNÉFICE PAR SECTEURS D'ACTIVITÉ Assurance individuelle Bénéfice d'exploitation Bénéfice anticipé sur l'en-vigueur Gains (pertes) d'expérience Drain sur les ventes Changements d'hypothèses et mesures prises par la direction Total Revenu sur le capital Impôts Résultat net (perte nette) attribué aux actionnaires, avant autres éléments Moins : dividendes sur actions privilégiées Résultat net (perte nette) attribué aux actionnaires ordinaires, avant autres éléments Autres éléments12 Résultat net (perte nette) attribué aux actionnaires ordinaires 233,6 16,6 (49,2) 219,0 0,4 (95,6) 233,5 (27,4) (111,4) 211,0 (4,7) (104,3) 197,4 17,4 (89,0) 200,4 (34,2) (81,6) 184,5 (8,9) (83,0) 172,5 2,6 (102,7) 156,0 5,7 (82,9) 146,6 0,1 (70,3) (2,8) (39,8) (194,1) (2,2) 68,6 (175,6) (1,6) (1,7) (1,5) (0,5) 198,2 59,6 (41,9) 84,0 84,0 (0,2) (99,4) 89,3 23,5 99,8 80,5 (40,7) 194,4 51,3 (68,1) (91,0) 41,5 17,8 91,0 57,2 (42,2) 70,7 50,6 (40,6) 77,3 41,4 (37,4) 75,9 36,5 (34,2) 215,9 24,0 167,8 25,1 13,4 18,5 139,6 16,1 177,6 8,0 (31,7) --- 106,0 --- 80,7 --- 81,3 --- 78,2 --- 191,9 --- 142,7 8,9 (5,1) --- 123,5 --- 169,6 (3,4) (31,7) 4,8 106,0 0,3 80,7 5,1 81,3 (0,9) 78,2 (4,8) 191,9 151,6 (5,1) 123,5 166,2 (26,9) 106,3 85,8 80,4 73,4 RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 59 RAPPORT DE GESTION 2013 | Historique dix ans Exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars, sauf indication contraire) 2013 20121 2011 20102 2009 2008 20072 2006 2005 2004 PROVENANCE DU BÉNÉFICE PAR SECTEURS D'ACTIVITÉ (suite) Gestion de patrimoine individuel Bénéfice d'exploitation Bénéfice anticipé sur l'en-vigueur Gains (pertes) d'expérience Drain sur les ventes Changements d'hypothèses et mesures prises par la direction Total Revenu sur le capital Impôts Résultat net attribué aux actionnaires, avant autres éléments Moins : dividendes sur actions privilégiées Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires, avant autres éléments Autres éléments12 Résultat net (perte nette) attribué aux actionnaires ordinaires Assurance collective Bénéfice d'exploitation Bénéfice anticipé sur l'en-vigueur Gains (pertes) d'expérience Drain sur les ventes Changements d'hypothèses et mesures prises par la direction Total Revenu sur le capital Impôts Résultat net attribué aux actionnaires, avant autres éléments Moins : dividendes sur actions privilégiées Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires, avant autres éléments Autres éléments12 Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires Épargne et retraite collectives Bénéfice (perte) d'exploitation Bénéfice anticipé sur l'en-vigueur Gains (pertes) d'expérience Drain sur les ventes Changements d'hypothèses et mesures prises par la direction Total Revenu sur le capital Impôts Résultat net (perte nette) attribué aux actionnaires, avant autres éléments Moins : dividendes sur actions privilégiées Résultat net (perte nette) attribué aux actionnaires ordinaires, avant autres éléments Autres éléments12 Résultat net (perte nette) attribué aux actionnaires ordinaires 60 111,4 36,1 (2,5) 97,0 20,3 (9,7) 128,5 (15,9) (8,3) 103,3 4,5 (7,7) 59,2 (4,4) (5,5) 117,9 (32,1) (3,7) 106,0 6,1 (4,6) 92,9 9,4 (5,4) 55,8 13,6 (8,3) 46,7 2,5 (11,9) (0,3) 144,7 2,1 (39,9) 10,3 117,9 (1,0) (27,7) (16,5) 87,8 0,2 (16,5) (6,8) 93,3 2,4 (22,3) (16,9) 32,4 8,4 (11,7) (1,9) 80,2 5,9 (23,6) (0,9) 106,6 5,4 (34,2) 1,4 98,3 4,8 (26,2) (1,6) 59,5 11,7 (22,2) (1,9) 35,4 14,6 (15,7) 106,9 6,0 89,2 0,9 71,5 2,0 73,4 4,0 29,1 5,8 62,5 5,8 77,8 5,8 76,9 4,9 49,0 --- 34,3 --- 100,9 --- 88,3 28,5 69,5 --- 69,4 --- 23,3 (0,4) 56,7 0,6 72,0 0,1 72,0 0,9 49,0 (50,4) 34,3 (1,0) 100,9 116,8 69,5 69,4 22,9 57,3 72,1 72,9 (1,4) 33,3 37,7 4,3 --- 47,1 (24,1) --- 45,7 (15,0) --- 39,1 11,1 --- 48,1 (10,4) --- 53,4 (8,3) --- 46,0 0,4 --- 40,5 5,3 --- 44,0 (0,3) --- 27,9 16,3 --- (5,0) (0,3) (8,2) (2,3) (0,9) (1,0) 1,5 1,3 (1,1) (1,3) 37,0 14,4 (12,4) 22,7 8,9 (8,5) 22,5 10,8 (8,8) 47,9 11,4 (15,3) 36,8 12,6 (13,6) 44,1 9,0 (11,9) 47,9 15,1 (17,8) 47,1 13,2 (16,1) 42,6 10,1 (17,0) 42,9 8,0 (17,0) 39,0 3,0 23,1 2,7 24,5 2,1 44,0 1,6 35,8 --- 41,2 --- 45,2 --- 44,2 --- 35,7 --- 33,9 --- 36,0 --- 20,4 --- 22,4 --- 42,4 --- 35,8 (1,0) 41,2 1,4 45,2 0,1 44,2 2,6 35,7 (0,6) 33,9 (0,3) 36,0 20,4 22,4 42,4 34,8 42,6 45,3 46,8 35,1 33,6 15,9 9,6 (3,1) 13,7 1,0 (0,6) 17,0 1,4 (1,2) 14,4 3,5 (0,2) 15,8 1,3 (1,1) 19,7 (17,8) (2,7) 16,2 1,7 (2,1) 15,3 1,4 (1,3) 12,5 --(1,2) 10,5 (0,8) (0,2) 0,2 0,2 (0,9) --- (51,9) (16,7) --- (0,4) 2,1 --- 22,6 7,8 (7,7) 14,3 7,0 (5,1) 16,3 5,9 (4,4) 17,7 8,2 (6,6) (35,9) 7,4 11,0 (17,5) 6,0 3,8 15,8 9,2 (6,6) 15,0 9,4 (6,8) 13,4 11,3 (6,5) 9,5 10,7 (5,5) 22,7 1,6 16,2 1,4 17,8 1,3 19,3 1,2 (17,5) --- (7,7) --- 18,4 --- 17,6 --- 18,2 --- 14,7 --- 21,1 --- 14,8 --- 16,5 --- 18,1 --- (17,5) (0,6) (7,7) 0,8 18,4 0,1 17,6 (0,1) 18,2 (0,1) 14,7 --- 21,1 14,8 16,5 18,1 (18,1) (6,9) 18,5 17,5 18,1 14,7 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Historique dix ans Exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars, sauf indication contraire) 2013 20121 2011 20102 2009 2008 20072 2006 2005 2004 320,5 3,9 (95,6) 391,4 (92,4) (88,0) 352,7 (0,7) (89,7) 321,2 18,7 (109,4) 268,3 19,0 (92,4) 231,7 18,1 (82,4) PROVENANCE DU BÉNÉFICE PAR SECTEURS D'ACTIVITÉ (suite) Total de la société Bénéfice d'exploitation Bénéfice anticipé sur l'en-vigueur Gains (pertes) d'expérience Drain sur les ventes Changements d'hypothèses et mesures prises par la direction 398,6 66,6 (54,8) 376,8 (2,4) (105,9) 424,7 (56,9) (120,9) 367,8 14,4 (112,2) (7,9) (29,6) (219,7) (11,3) (1,1) (195,2) (1,0) 0,6 (2,1) (3,7) 402,5 238,9 27,2 258,7 227,7 15,8 261,3 231,1 192,8 163,7 65,5 66,9 67,8 80,3 73,3 58,8 78,0 --- --- --- 18,4 32,0 38,4 22,2 6,4 3,6 8,9 --- --- --- 83,9 (101,9) 98,9 (41,5) 106,2 (6,2) 102,5 (84,9) 79,7 (82,4) 62,4 (13,9) 86,9 (100,8) 78,0 (89,7) 74,5 (83,1) 69,8 (72,4) 384,5 34,6 296,3 30,1 127,2 23,9 276,3 22,9 225,0 13,8 64,3 5,8 247,4 5,8 219,4 4,9 184,2 0,0 161,1 0,0 349,9 --- 266,2 37,4 103,3 --- 253,4 --- 211,2 (5,4) 58,5 7,6 241,6 0,6 214,5 8,5 184,2 (52,0) 161,1 (6,1) 349,9 303,6 103,3 253,4 205,8 66,1 242,2 223,0 132,2 155,0 Primes nettes, équivalents de primes et dépôts par secteurs d'activité Assurance individuelle 1 425,2 1 339,3 1 248,2 Gestion de patrimoine individuel 3 358,8 3 100,6 3 543,6 Assurance collective 1 389,5 1 395,3 1 308,5 Épargne et retraite collectives 1 001,0 848,9 708,6 Assurance de dommages13 258,4 220,0 199,6 1 112,9 3 676,3 1 154,2 657,1 150,7 ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- Total Total Revenu sur le capital Revenu de placements Gains réalisés sur actifs disponibles à la vente Total Impôts Résultat net attribué aux actionnaires, avant autres éléments Moins : dividendes sur actions privilégiées Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires, avant autres éléments Autres éléments12 Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires CROISSANCE DES AFFAIRES 7 432,9 6 904,1 7 008,5 6 751,2 --- --- --- --- --- --- ----------- ----------- ----------- ----------- 938,4 2 350,0 962,4 839,8 140,6 920,7 2 422,4 956,5 1 114,9 128,4 897,3 3 121,9 860,5 828,3 118,2 838,6 2 475,1 749,6 820,1 107,2 768,7 1 460,2 694,9 564,8 95,1 763,1 906,8 637,9 461,1 83,5 --- --- --- --- 5 231,2 5 542,9 5 826,2 4 990,6 3 583,7 2 852,4 192,7 41,6 199,6 43,7 178,2 31,2 170,8 15,8 145,6 1,5 145,8 1,1 155,1 3,9 147,6 6,0 136,5 4,8 137,0 2,9 234,3 243,3 209,4 186,6 147,1 146,9 159,0 153,6 141,3 139,9 1 287,6 137,6 1 206,2 133,1 1 117,6 130,6 1 055,6 57,3 923,6 14,8 907,1 13,6 880,5 16,8 820,0 18,6 751,0 17,7 745,8 17,3 1 425,2 1 339,3 1 248,2 1 112,9 938,4 920,7 897,3 838,6 768,7 763,1 119,2 987,7 2 251,9 325,1 1 126,0 1 649,5 403,6 1 362,3 1 777,7 441,1 1 488,0 1 747,2 404,3 866,2 1 079,5 345,5 815,7 1 261,2 334,4 990,6 1 796,9 289,2 958,3 1 227,6 242,4 805,2 412,6 237,5 669,3 --- 3 358,8 3 100,6 3 543,6 3 676,3 2 350,0 2 422,4 3 121,9 2 475,1 1 460,2 906,8 Primes nettes et dépôts par secteurs d'activité Assurance individuelle Gestion de patrimoine individuel Assurance collective Épargne et retraite collectives Assurance de dommages Total Assurance individuelle Ventes14 Canada États-Unis Total Primes nettes Canada États-Unis Total Gestion de patrimoine individuel Ventes14 Fonds général Fonds distincts Fonds communs de placement Total RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 61 RAPPORT DE GESTION 2013 | Historique dix ans Exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars, sauf indication contraire) 2013 20121 2011 20102 2009 2008 20072 2006 2005 2004 (88,7) 673,9 308,7 455,7 768,6 729,5 925,0 797,1 476,4 281,4 322,9 289,5 578,7 799,2 607,6 267,0 547,4 148,7 332,7 --- 585,2 764,4 1 498,1 1 722,1 757,8 612,4 1 377,9 874,6 696,1 332,7 1 226,9 10 809,0 11 413,2 3 061,7 1 274,5 9 858,1 8 978,9 --- 1 848,9 9 098,7 8 138,6 --- 1 751,4 8 794,6 8 124,1 --- 1 672,8 7 204,5 6 601,9 --- 1 627,9 5 562,1 5 264,0 --- 1 584,4 6 695,9 6 834,7 --- 1 631,7 6 046,8 6 281,2 --- 1 695,5 4 851,2 5 659,8 --- 1 770,9 3 871,6 1 018,5 --- 26 510,8 20 111,5 19 086,2 18 670,1 15 479,2 12 454,0 15 115,0 13 959,7 12 206,5 6 661,0 59,4 46,1 131,9 72,2 75,0 92,9 72,0 70,8 52,3 55,7 382,4 351,7 284,8 201,7 173,8 194,2 192,0 176,4 158,8 132,6 143,0 170,9 127,7 154,0 82,2 133,0 59,5 133,2 49,6 118,2 34,4 117,3 n. d. 109,4 n. d. 100,2 n. d. 97,7 n. d. 97,1 809,0 788,7 788,3 714,6 727,7 684,1 594,8 509,2 475,4 448,4 303,9 159,7 286,5 143,8 230,5 123,1 148,8 124,2 121,5 113,2 159,5 112,9 161,3 104,4 147,8 92,6 132,1 87,4 109,8 79,7 Total des primes nettes Équivalents de primes et dépôts Régimes d'avantages sociaux non assurés (RASNA) Contrats d'investissement 1 272,6 1 219,0 1 141,9 987,6 962,4 956,5 860,5 749,6 694,9 637,9 43,9 73,0 48,2 128,1 43,9 122,7 51,0 115,6 115,9 --- 101,9 --- 94,7 --- 124,1 --- 102,9 --- 96,1 --- Total 1 389,5 1 395,3 1 308,5 1 154,2 1 078,3 1 058,4 955,2 873,7 797,8 734,0 43,9 851,4 34,4 724,7 26,6 515,7 34,0 574,3 33,9 685,8 18,1 845,9 20,9 575,0 29,2 595,7 25,8 384,7 49,1 312,2 895,3 72,3 57,4 759,1 27,0 82,3 542,3 114,6 71,8 608,3 56,2 55,5 719,7 120,1 --- 864,0 250,9 --- 595,9 232,4 --- 624,9 195,2 --- 410,5 154,3 --- 361,3 99,8 --- 1 025,0 868,4 728,7 720,0 839,8 1 114,9 828,3 820,1 564,8 461,1 252,2 6 109,2 873,2 232,5 5 161,1 891,8 235,6 4 620,5 493,9 236,8 4 646,3 473,0 212,8 4 126,8 --- 181,7 3 261,3 --- 181,1 3 379,5 --- 178,8 3 041,5 --- 185,1 2 402,9 --- 192,1 1 927,8 --- 7 234,6 2 998,4 6 285,4 3 128,7 5 350,0 3 147,8 5 356,1 2 941,8 4 339,6 2 852,0 3 443,0 2 697,2 3 560,6 2 556,6 3 220,3 2 150,9 2 588,0 2 026,2 2 119,9 1 936,4 10 233,0 9 414,1 8 497,8 8 297,9 7 191,6 6 140,2 6 117,2 5 371,2 4 614,2 4 056,3 216,6 195,1 175,2 154,7 135,6 122,0 113,9 n. d. n. d. n. d. CROISSANCE DES AFFAIRES (suite) Gestion de patrimoine individuel (suite) Ventes nettes de fonds de placement Fonds distincts Fonds communs de placement Total Fonds sous gestion Fonds général Fonds distincts Fonds communs de placement15, 16 Autres16 Total Assurance collective Ventes14 Régimes d'employés Services pour les concessionnaires – Assurance des débiteurs17 Services pour les concessionnaires – Assurance biens et risques divers Solutions pour les marchés spéciaux Primes et équivalents de primes Régimes d'employés Services pour les concessionnaires – Assurance des débiteurs Solutions pour les marchés spéciaux Épargne et retraite collectives Ventes14 Contrats d'accumulation Fonds général Fonds distincts Total Rentes assurées (fonds général) Dépôts Ventes totales Fonds sous gestion Contrats d'accumulation Fonds général Fonds distincts Autres18 Total Rentes assurées (fonds général) Total Assurance de dommages Ventes14 IAAH (auto et habitation) 62 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Historique dix ans Exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars, sauf indication contraire) 2013 20121 2011 20102 2009 2008 20072 2006 2005 2004 Répartition des primes nettes, équivalents de primes et dépôts par régions Provinces de l'Atlantique 4,7 % 4,3 % 4,0 % Québec 36,7 % 41,9 % 40,6 % Ontario 30,2 % 27,2 % 30,0 % Provinces de l'Ouest 26,4 % 23,9 % 22,2 % Hors Canada 2,0 % 2,7 % 3,2 % 4,6 % 39,8 % 29,4 % 23,1 % 3,1 % 4,6 % 44,9 % 29,4 % 19,5 % 1,6 % 4,7 % 42,8 % 31,8 % 19,6 % 1,1 % 5,8 % 43,1 % 30,9 % 19,1 % 1,1 % 4,7 % 43,3 % 31,6 % 18,9 % 1,5 % 3,6 % 51,5 % 26,3 % 16,7 % 1,9 % 3,6 % 50,1 % 25,0 % 18,6 % 2,7 % CROISSANCE DES AFFAIRES (suite) Total 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % Actif sous gestion et sous administration Actif sous gestion Fonds général Fonds distincts Fonds communs de placement15, 16 Autres16, 19 27 108,2 16 921,4 11 413,2 13 960,5 26 697,3 15 021,2 8 978,9 8 934,5 23 718,1 13 722,9 8 151,0 6 199,8 20 544,6 13 563,7 7 922,4 5 010,6 17 626,5 11 450,3 6 615,7 563,3 15 415,2 8 924,2 5 277,7 596,7 15 104,3 10 210,9 6 846,9 630,6 13 090,7 9 204,1 6 295,4 501,3 11 972,9 7 348,8 5 672,7 785,9 11 030,8 5 913,6 1 018,5 872,0 Total Actif sous administration15, 16 69 403,3 29 289,7 59 631,9 23 833,3 51 791,8 21 858,1 47 041,3 22 223,3 36 255,8 22 150,8 30 213,8 19 258,4 32 792,7 17 618,9 29 091,5 17 812,6 25 780,3 12 390,9 18 834,9 9 641,1 Total 98 693,0 83 465,2 73 649,9 69 264,6 58 406,6 49 472,2 50 411,6 46 904,1 38 171,2 28 476,0 4 526 4 314 4 109 3 777 3 478 3 427 2 947 2 819 2 746 2 626 1 791 1 838 1 860 1 761 1 688 1 597 1 608 1 550 1 445 1 379 23 189,8 ----- 22 983,5 ----- 21 714,6 ----- 18 723,7 ----- 16 490,2 ----- 14 396,3 ----- 14 214,3 ----- 12 256,2 13 759,8 112,3 % 11 226,9 12 809,6 114,1 % 10 589,6 11 720,6 110,7 % 13,0 % 10,9 % 12,6 % 12,4 % 11,6 % 10,0 % 8,7 % --- --- --- 62,0 % 20,2 % 4,7 % 0,1 % 64,5 % 20,5 % 4,1 % 0,0 % 59,8 % 23,9 % 3,6 % 0,1 % 55,6 % 28,1 % 3,8 % 0,0 % 53,9 % 30,5 % 3,9 % 0,1 % 51,3 % 34,2 % 4,4 % 0,1 % 58,6 % 27,8 % 3,4 % 1,5 % --------- --------- --------- Total 100,0 % Répartition des placements par catégories d'actifs Obligations 65,0 % Prêts hypothécaires 11,2 % Actions 13,5 % Immeubles de placement 4,7 % Autres 5,6 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % --- --- --- 63,7 % 11,3 % 12,2 % 4,1 % 8,7 % 63,0 % 15,0 % 11,1 % 3,6 % 7,3 % 59,6 % 17,8 % 11,7 % 3,8 % 7,1 % 57,1 % 20,6 % 11,5 % 3,9 % 6,9 % 55,2 % 24,3 % 9,3 % 4,4 % 6,8 % 57,2 % 20,5 % 12,4 % 3,4 % 6,5 % 58,6 % 20,1 % 11,9 % 3,7 % 5,7 % 58,9 % 21,6 % 10,4 % 4,0 % 5,1 % 57,4 % 23,5 % 10,2 % 4,2 % 4,7 % Total Répartition des placements par régions Provinces de l'Atlantique Québec Ontario Provinces de l'Ouest Hors Canada 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 5,2 % 34,5 % 30,1 % 15,9 % 14,3 % 5,6 % 39,4 % 26,6 % 16,4 % 12,0 % 3,9 % 42,5 % 23,4 % 16,4 % 13,8 % 4,0 % 45,8 % 21,0 % 16,9 % 12,3 % 4,2 % 46,9 % 21,5 % 18,1 % 9,3 % 3,9 % 48,6 % 20,5 % 17,5 % 9,5 % 4,1 % 48,1 % 20,6 % 16,8 % 10,4 % 3,9 % 48,0 % 20,6 % 16,6 % 10,9 % 4,8 % 49,5 % 20,3 % 16,9 % 8,5 % 5,1 % 49,6 % 20,7 % 17,3 % 7,3 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % Ressources humaines Nombre d'employés Nombre de représentants du réseau Carrière PLACEMENTS Valeur et répartition des placements Valeur comptable du portefeuille Valeur marchande du portefeuille Valeur marchande/valeur comptable Répartition des placements par instruments financiers Disponibles à la vente Désignés à la juste valeur par le biais du résultat net Prêts et créances Immeubles de placement Autres Total RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 63 RAPPORT DE GESTION 2013 | Historique dix ans Exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars, sauf indication contraire) 2013 20121 2011 20102 2009 2008 20072 2006 2005 2004 17,6 11,2 17,8 25,6 16,7 14,0 20,7 95,2 96,8 47,6 7,3 6,5 8,0 1,0 8,4 4,7 8,4 13,1 4,5 6,9 0,5 7,8 1,2 2,8 1,2 0,2 1,2 0,5 1,2 1,4 PLACEMENTS (suite) Placements douteux et provisions Placements douteux bruts (excluant les prêts assurés) Placements douteux nets (excluant les prêts assurés) Obligations Prêts hypothécaires Biens et titres immobiliers repris pour acquitter des prêts20 --- --- --- --- 1,6 0,5 7,7 6,5 5,9 5,9 13,8 9,0 13,1 21,5 13,0 8,8 11,7 7,9 7,6 8,5 2,2 1,8 (0,2) 4,7 2,0 (4,5) 4,1 2,8 (2,2) 3,7 2,7 (2,3) 5,2 3,6 (5,1) 9,0 5,3 (7,3) 87,3 0,3 0,0 89,2 0,3 (2,2) 39,1 78,2 (28,1) 40,7 0,0 (1,6) --- --- --- --- --- --- (78,6) --- --- --- --- --- --- --- --- (1,8) --- --- --- --- À la fin de la période Provisions pour pertes par catégories d'actifs Obligations Prêts hypothécaires Biens et titres immobiliers repris pour acquitter des prêts20 Autres8 3,8 2,2 4,7 4,1 3,7 5,2 9,0 87,3 89,2 39,1 2,5 1,3 2,0 0,2 2,9 1,8 2,9 1,2 3,0 0,7 5,0 0,2 5,2 0,1 4,8 0,8 4,6 3,0 32,4 3,0 ----- ----- ----- ----- ----- ----- 3,7 --- 3,7 78,0 3,7 77,9 3,7 --- Total Placements douteux nets en % des placements totaux Provisions en % des placements douteux bruts Biens et titres immobiliers repris pour acquitter des prêts20 3,8 2,2 4,7 4,1 3,7 5,2 9,0 87,3 89,2 39,1 0,06 % 0,04 % 0,06 % 0,11 % 0,08 % 0,06 % 0,08 % 0,06 % 0,07 % 0,08 % 21,4 % 19,6 % 26,4 % 16,0 % 22,2 % 37,5 % 43,6 % 91,7 % 92,1 % 82,0 % 10,7 9,7 5,7 1,3 --- --- --- --- --- --- 15 106,7 --- 14 643,1 --- 13 676,8 --- 11 121,2 --- 9 409,5 --- 7 942,2 --- 8 127,2 --- 7 189,4 8 409,3 6 619,6 7 997,0 6 074,5 7 046,8 --- --- --- --- --- --- --- 117,0 % 120,8 % 116,0 % 18,1 % 15,6 % 17,9 % 18,1 % 16,9 % 14,7 % 11,8 % --- --- --- 73,7 % 8,2 % 76,5 % 7,9 % 74,7 % 7,4 % 72,9 % 9,0 % 73,1 % 10,0 % 74,7 % 10,6 % 78,8 % 9,4 % ----- ----- ----- 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % --- --- --- 2,83 % 33,67 % 51,25 % 12,07 % 0,18 % 8,67 % 23,12 % 58,55 % 9,56 % 0,10 % 8,84 % 20,12 % 61,10 % 9,82 % 0,12 % 10,83 % 16,68 % 65,37 % 7,00 % 0,12 % 11,30 % 15,83 % 66,36 % 6,44 % 0,07 % 11,80 % 18,24 % 63,06 % 6,67 % 0,23 % 13,70 % 19,80 % 60,53 % 5,86 % 0,11 % 17,40 % 17,93 % 58,25 % 6,11 % 0,31 % 12,28 % 16,31 % 63,77 % 7,28 % 0,36 % 9,81 % 17,09 % 65,64 % 7,22 % 0,24 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % Total Provisions pour pertes Au début de la période Augmentation durant la période Diminution durant la période Incidence des instruments financiers au 1er janvier 2007 Transfert de provisions vers les placements Immeubles détenus à des fins de revente Obligations Valeur comptable du portefeuille Valeur marchande du portefeuille Valeur marchande/valeur comptable du portefeuille Répartition par catégories d'instruments financiers Disponibles à la vente À la juste valeur par le biais du résultat net Prêts et créances Total Répartition par cotes de crédit Titres cotés AAA Titres cotés AA Titres cotés A Titres cotés BBB Titres cotés BB et moins Total 64 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Historique dix ans Exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars, sauf indication contraire) 2013 20121 2011 20102 2009 2008 20072 2006 2005 2004 55,2 % 4,1 % 24,2 % 16,5 % 60,5 % 3,9 % 20,3 % 15,3 % 59,0 % 3,0 % 23,6 % 14,4 % 63,2 % 1,5 % 21,1 % 14,2 % 63,3 % 1,3 % 20,8 % 14,6 % 61,1 % 1,4 % 21,6 % 15,9 % 59,7 % 1,8 % 23,4 % 15,1 % 56,9 % 1,7 % 26,1 % 15,3 % 60,4 % 1,6 % 25,1 % 12,9 % 64,5 % 1,7 % 22,4 % 11,4 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 0,00 % 0,01 % 0,01 % 0,01 % 0,00 % 0,01 % 0,02 % 0,02 % 0,02 % 0,02 % 2 603,6 --- 3 251,4 --- 3 334,5 --- 3 405,0 --- 3 508,1 --- 2 920,2 --- 2 457,2 2 516,0 2 420,8 2 469,8 2 491,8 2 562,7 --- --- --- --- --- --- 102,4 % 102,0 % 102,8 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % --- --- --- 21,8 % 60,1 % 18,1 % 16,7 % 63,6 % 19,7 % 19,3 % 63,3 % 17,4 % 19,0 % 65,2 % 15,8 % 19,4 % 66,5 % 14,1 % 21,6 % 60,2 % 18,2 % 20,4 % 59,5 % 20,1 % 16,3 % 58,9 % 24,8 % 16,4 % 59,5 % 24,1 % PLACEMENTS (suite) Répartition par catégories d'émetteurs Gouvernements Municipalités Sociétés – Émissions publiques Sociétés – Émissions privées Total Autres indices de qualité Taux de délinquance Prêts hypothécaires Valeur comptable du portefeuille 2 596,6 Valeur marchande du portefeuille --Valeur marchande/valeur comptable du portefeuille --Répartition par catégories d'instruments financiers Prêts et créances 100,0 % Répartition par types de propriétés Résidentielles 25,6 % Multirésidentielles 55,7 % Non résidentielles 18,7 % Total Répartition par types de prêts Assurés Conventionnels 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 73,0 % 27,0 % 73,4 % 26,6 % 64,8 % 35,2 % 68,4 % 31,6 % 71,8 % 28,2 % 71,3 % 28,7 % 65,0 % 35,0 % 60,2 % 39,8 % 55,6 % 44,4 % 52,8 % 47,2 % Total Autres indices de qualité Taux de délinquance Prêts assurés Prêts conventionnels Total Taux de délinquance comprenant les biens et les titres immobiliers repris pour acquitter des prêts 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 0,06 % 1,17 % 0,34 % 0,24 % 0,16 % 0,22 % 0,08 % 0,57 % 0,25 % 0,06 % 1,36 % 0,47 % 0,21 % 0,72 % 0,36 % 0,08 % 0,72 % 0,26 % 0,10 % 0,27 % 0,16 % 0,09 % 0,02 % 0,06 % 0,50 % 0,05 % 0,30 % 0,50 % 0,13 % 0,32 % 0,76 % 0,59 % 0,43 % 0,51 % 0,40 % 0,28 % 0,55 % 0,48 % 0,69 % 0,70 % 3 120,2 --- 2 794,6 --- 2 408,5 --- 2 195,2 --- 1 896,4 --- 1 340,2 --- 1 764,2 --- 1 453,5 1 599,7 1 162,4 1 255,1 1 081,1 1 130,5 --- --- --- --- --- --- --- 110,1 % 108,0 % 104,6 % 9,2 % 8,5 % 12,4 % 13,7 % 17,5 % 19,2 % 15,6 % --- --- --- 90,8 % 91,5 % 87,6 % 86,3 % 82,5 % 80,8 % 84,4 % --- --- --- 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % --- --- --- 46,0 % 16,7 % 18,4 % 18,9 % 44,9 % 15,5 % 21,2 % 18,4 % 39,0 % 8,3 % 30,2 % 22,5 % 22,3 % 8,6 % 41,5 % 27,6 % 13,5 % 8,8 % 43,2 % 34,5 % 18,8 %21 10,3 % 26,0 % 44,9 %21 5,7 % 8,1 % 25,6 % 60,6 % 5,0 % 10,9 % 23,6 % 60,5 % 4,9 % 12,8 % 18,2 % 64,1 % 4,1 % 21,6 % 12,0 % 62,3 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 1 079,2 9,4 1 088,6 953,1 11,0 964,1 788,5 10,9 799,4 716,1 9,9 726,0 ------- ------- ------- ------- ------- ------- 93,5 % 95,2 % 94,6 % 92,9 % --- --- --- --- --- --- Actions Valeur comptable du portefeuille Valeur marchande du portefeuille Valeur marchande/valeur comptable du portefeuille Répartition par catégories d'instruments financiers Disponibles à la vente À la juste valeur par le biais du résultat net Total Répartition par catégories de placements Actions ordinaires Actions privilégiées Indices boursiers Unités de fonds de placement et autres Total Immeubles (IFRS) Immeubles de placement Linéarisation des loyers Juste valeur des immeubles de placement Taux d'occupation des immeubles de placement RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 65 RAPPORT DE GESTION 2013 | Historique dix ans Exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars, sauf indication contraire) 2013 20121 2011 20102 2009 2008 20072 2006 2005 2004 ----- ----- ----- ----- 649,0 823,5 629,5 814,6 481,6 623,7 451,8 530,5 446,3 509,9 444,5 482,9 ----- ----- ----- ----- 126,9 % 94,4 % 129,4 % 94,0 % 129,5 % 95,5 % 117,4 % 95,5 % 114,2 % 96,8 % 108,6 % 95,2 % 235,5 234,7 204,6 138,0 95,8 83,4 78,3 73,1 77,7 97,5 498,5 757,9 747,7 499,1 519,8 385,9 309,8 310,1 373,0 150,0 --47,1 --44,2 --41,3 --26,9 --25,7 --27,0 --24,1 --23,1 --19,7 150,0 17,3 1 183,5 575,0 19,8 1 857,4 878,6 675,0 23,5 1 553,5 860,7 425,0 23,6 1 418,6 652,5 425,0 23,3 1 341,5 545,7 325,0 21,6 1 254,8 541,0 223,7 19,8 1 127,7 513,1 125,0 17,1 1 148,3 507,7 125,0 14,6 971,3 510,6 --12,3 845,4 458,1 --9,5 751,7 (15,3) --- 39,3 --- 64,4 --- 59,3 --- 10,5 --- (54,3) --- (3,8) --- --(6,8) --(7,1) --(5,8) 3 620,4 3 169,9 2 792,3 2 501,6 2 157,6 1 857,9 1 799,7 1 611,8 1 361,2 1 213,5 4 166,0 3 972,0 3 581,3 3 027,6 2 703,1 2 270,8 2 133,6 1 945,0 1 753,9 1 530,8 12,0 % 18,9 % 21,2 % 16,5 % 19,2 % 17,0 % 14,5 % 15,9 % 21,3 % 19,6 % 25,8 % 6,2 35,9 % 6,1 33,3 % 2,8 30,5 % 6,2 31,3 % 6,3 26,8 % 3,9 20,4 % 12,2 22,4 % 12,1 21,3 % 11,0 19,6 % 13,4 3 166,3 496,7 2 956,1 640,0 2 461,7 587,4 2 303,8 340,9 1 961,9 343,1 1 726,0 195,4 1 685,6 120,6 1 498,9 128,6 1 187,5 134,9 1 246,2 136,1 3 663,0 3 596,1 3 049,1 2 644,7 2 305,0 1 921,4 1 806,2 1 627,5 1 322,4 1 382,3 1 687,2 1 657,7 1 613,8 1 306,8 1 107,2 967,1 934,6 809,9 704,5 624,0 217 % 217 % 189 % 202 % 208 % 199 % 193 % 201 % 188 % 222 % 49,99 $ 31,18 $ 46,95 $ 40,05 $ 32,91 $ 20,55 $ 31,38 $ 26,92 $ 42,02 $ 24,75 $ 26,29 $ 34,22 $ 37,40 $ 29,69 $ 36,81 $ 33,73 $ 32,70 $ 13,75 $ 32,20 $ 24,63 $ 42,64 $ 19,50 $ 23,31 $ 32,11 $ 43,75 $ 34,25 $ 42,58 $ 38,28 $ 37,28 $ 29,14 $ 36,14 $ 32,42 $ 29,82 $ 26,55 $ 29,07 $ 28,49 $ 27,93 $ 21,01 $ 27,50 $ 23,44 $ 99,3 91,0 90,4 83,9 80,5 80,3 79,8 79,9 81,4 79,5 97,2 97,9 --- 90,6 96,2 90,8 85,9 92,5 86,5 83,1 88,3 83,9 80,3 80,7 --- 80,2 81,0 --- 80,1 81,1 --- 80,5 81,3 --- 79,6 80,2 --- 79,2 79,7 --- PLACEMENTS (suite) Immeubles (PCGR) Valeur comptable du portefeuille Valeur marchande du portefeuille Valeur marchande/valeur comptable du portefeuille Taux d'occupation Autres Provision pour perte éventuelle, relative aux titres à revenu fixe, comprise dans les passifs de polices SOLVABILITÉ ET CAPITALISATION Structure du capital Débentures Autres dettes (IATS5) Compte des contrats avec participation Capitaux propres Actions ordinaires Actions privilégiées Surplus d'apport Résultats non distribués22 Cumul des autres éléments du résultat global Écart de conversion Total Total de la structure du capital Ratios d'endettement6 Dette23/structure du capital Dette23 et actions privilégiées/structure du capital Ratio de couverture (en nombre de fois)24 Ratio de solvabilité6 Capitaux disponibles Catégorie 1 (nets) Catégorie 2 (nets) Total Capitaux requis Ratio de solvabilité DONNÉES DIVERSES Données boursières4 Actions ordinaires Prix de l'action Cours maximum Cours minimum Prix de l'action en fin de période Prix moyen de l'action Nombre d'actions ordinaires en circulation (en millions) Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires (en millions) De base Dilué Dilué – ajusté pour les IATS5 66 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 RAPPORT DE GESTION 2013 | Historique dix ans Exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars, sauf indication contraire) 2013 20121 2011 20102 2009 2008 20072 2006 2005 2004 Dividendes Dividendes versés par action ordinaire Ratio de distribution 0,98 $ 27 % 0,98 $ 29 % 0,98 $ 82 % 0,98 $ 32 % 0,98 $ 38 % 0,94 $ 115 % 0,76 $ 25 % 0,60 $ 22 % 0,50 $ 30 % 0,41 $ 21 % Valeur de la société Capitalisation boursière Valeur comptable par action ordinaire6 Valeur intrinsèque6 Valeur intrinsèque par action ordinaire6 4 664,1 30,67 $ 4 701 47,32 $ 2 856,3 27,45 $ 3 557 39,08 $ 2 376,2 26,19 $ 3 635 40,23 $ 3 087,9 24,75 $ 3 486 41,56 $ 2 592,5 22,77 $ 2 969 36,89 $ 1 872,5 20,35 $ 2 510 31,26 $ 3 399,6 20,98 $ 2 787 34,92 $ 2 887,6 18,61 $ 2 448 30,64 $ 2 366,3 16,72 $ 2 133 26,78 $ 2 185,6 15,27 $ 2 138 26,90 $ 815,8 764,5 663,3 611,6 399,9 358,4 333,5 314,0 273,1 257,8 DONNÉES DIVERSES (suite) Frais généraux À des fins de comparaison, certaines données antérieures ont été reclassées. Mise en garde concernant les renseignements financiers non conformes aux IFRS Ce document contient certaines mesures financières non conformes aux IFRS. Les termes identifiant ces mesures non conformes aux IFRS incluent notamment les termes « bénéfice d’exploitation », « ratio de solvabilité », « valeur intrinsèque », « ventes » et d’autres termes semblables. Les mesures non conformes aux IFRS sont utilisées dans le but de fournir des renseignements additionnels de rendement à la direction et aux investisseurs. Les mesures financières non conformes aux IFRS n’ont toutefois pas de définition normalisée en vertu des IFRS et peuvent différer des mesures financières non conformes aux IFRS utilisées par d’autres sociétés. Notes 1 Sauf pour la valeur intrinsèque, le ratio de couverture et le ratio de solvabilité, les montants et les mesures de 2012 ont été redressés en raison de l’adoption de l’amendement à la norme comptable IAS 19 et de la norme comptable IFRS 10. 2 Adoption des nouvelles normes comptables relativement aux instruments financiers en 2007 et adoption des IFRS le 1er janvier 2010 3 Gain après impôts attribuable à la vente du bloc d'affaires américaines 4 À des fins de comparaison, le bénéfice par action ordinaire et les données boursières de 2004 ont été recalculés afin de refléter la subdivision des actions ordinaires de la société, à raison de deux pour une, qui a eu lieu le 16 mai 2005. 5 Depuis 2013, la société ne fait plus d'ajustements pour l'effet de dilution potentiel des IATS puisque ces instruments ont été rachetés le 30 juin 2013. 6 L'augmentation des résultats non distribués au 1er janvier 2011 liés au passif d'impôts différés a été reflétée de façon rétrospective en 2011 et en 2012 dans les états financiers et dans la valeur comptable par action ordinaire. Tous les autres montants et mesures n'ont pas été modifiés. La modification a été effectuée le 31 décembre 2012. 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 PCAA : papiers commerciaux adossés à des actifs Au troisième trimestre de 2005, la société a décidé de prendre une provision équivalant à la totalité de son placement dans Norshield. Cette provision a réduit le bénéfice net de 77,9 millions de dollars, moins une contrepartie fiscale de 25,8 millions de dollars, ce qui équivaut à une réduction nette de 52,1 millions de dollars. Impact estimatif de la variation des marchés boursiers sur le bénéfice net de la société comparativement au bénéfice attendu dans des conditions normales de marché Les frais de restructuration pour 2004, 2005 et 2006 découlent de l'intégration des activités de La Nationale Vie aux activités de la société mère et, en 2013, de l’acquisition de Jovian Capital Corporation conclue le 1er octobre. Calculé à partir du nombre moyen pondéré d'actions ordinaires dilué à partir de 2013. Calculé à partir du nombre moyen pondéré d'actions ordinaires dilué et ajusté en 2010, 2011 et 2012 (voir note 5). À partir de 2007 jusqu'en 2011, les autres éléments sont constitués des gains ou pertes liés à l'évolution asymétrique de la juste valeur des instruments de dette et de l'actif sous-jacent. En 2012, les autres éléments sont constitués du gain après impôts attribuable à la vente du bloc d'affaires américaines mentionné à la note 3. Inclut les primes de l’Industrielle Alliance, Assurance auto et habitation (IAAH), celles des Services pour les concessionnaires – assurance biens et risques divers ainsi que des ajustements de consolidation mineurs. Les ventes sont définies de la façon suivante : Assurance individuelle : primes annualisées de première année; Gestion de patrimoine individuel : primes nettes pour le fonds général et les fonds distincts et dépôts pour les fonds communs de placement; Assurance collective – Régimes d’employés : primes annualisées de première année, comprenant les régimes d’avantages sociaux non assurés (RASNA); Services pour les concessionnaires, assurance des débiteurs : primes avant réassurance et annulations; Services pour les concessionnaires, assurance biens et risques divers : primes directes souscrites; Solutions pour les marchés spéciaux : primes brutes (primes avant réassurance); Épargne et retraite collectives : primes, avant réassurance, et dépôts; IA Assurance auto et habitation : primes directes souscrites. En 2013, un changement dans les éliminations interfonds a amené un ajustement reflété en 2010, en 2011 et en 2012. Inclut les actifs acquis à la suite de l’acquisition de Jovian Capital Corporation conclue le 1er octobre 2013 Depuis 2013 et reflété jusqu'en 2009, les ventes pour les Services pour les concessionnaires – assurance de débiteurs sont maintenant définies comme étant les primes avant réassurance et annulations. Ajusté rétroactivement en 2013 afin de présenter un actif qui n'était pas présenté antérieurement Principalement des actifs gérés pour des tiers Depuis l’adoption des IFRS en janvier 2011, les biens et titres immobiliers repris pour acquitter des prêts ne sont plus inclus dans les placements. La variation s'explique par le fait que certains investissements appariés à la portion « épargne » des produits d'assurance vie universelle ont été transférés de la catégorie « Unités de fonds de placement et autres » à la catégorie « Actions ordinaires ». Le profil de risque de la société est demeuré inchangé. Les résultats non distribués sont calculés à partir des normes de capital requises. En 2013, la société a fait le choix de prendre avantage de la période de transition pour reporter l’incidence de l'amendement à la norme IAS 19 sur le capital disponible. La valeur du report est de 79 $ et sera amortie sur huit trimestres jusqu'au 31 décembre 2014. La dette comprend les débentures subordonnées. Le ratio de couverture est obtenu en divisant le bénéfice avant impôts des douze derniers mois avant frais financiers, par les frais financiers. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 67 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 69 Responsabilité des états financiers 70 Rapport de l’actuaire désigné 70 Rapport de l’auditeur indépendant 71 États des résultats consolidés 72 États du résultat global consolidés 73 États de la situation financière consolidés 74 États des variations des capitaux propres consolidés 75 États des flux de trésorerie consolidés 76 68 Notes complémentaires aux états financiers consolidés 76 Note 1 Information générale 76 Note 2 Principales méthodes comptables 83 Note 3 Modifications de méthodes comptables 86 Note 4 Acquisition, fusion et cession d’entreprises 87 Note 5 Placements et produits de placement 94 Note 6 Gestion des risques associés aux instruments financiers 102 Note 7 Instruments financiers dérivés 104 Note 8 Autres éléments d’actif 105 Note 9 Immobilisations corporelles 105 Note 10 Immobilisations incorporelles et goodwill 107 Note 11 Actif net des fonds distincts 107 Note 12 Passif relatif aux contrats d’assurance 111 Note 13 Passif relatif aux contrats d’investissement 113 Note 14 Autres éléments de passif 113 Note 15 Juste valeur des passifs financiers 115 Note 16 Débentures 116 Note 17 Capital social 118 Note 18 Cumul des autres éléments du résultat global 118 Note 19 Gestion du capital 119 Note 20 Frais généraux 119 Note 21 Charges financières 120 Note 22 Impôts sur le résultat 121 Note 23 Information sectorielle 124 Note 24 Résultat par action ordinaire 125 Note 25 Paiements fondés sur des actions 126 Note 26 Avantages postérieurs à l’emploi 129 Note 27 Transactions entre parties liées 130 Note 28 Garanties, engagements et éventualités 131 Note 29 Filiales Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS RESPONSABILITÉ DES ÉTATS FINANCIERS Les états financiers consolidés de l’Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc., qui ont été approuvés par le conseil d’administration, ont été préparés par la direction conformément aux Normes internationales d’information financière et comprennent certains montants qui sont fondés sur les meilleurs jugements et estimations, l’établissement final de ces montants reposant sur des événements postérieurs. La direction estime que les principales méthodes comptables utilisées sont appropriées dans les circonstances et qu’elles reflètent convenablement la situation financière et les résultats d’exploitation à l’intérieur d’un seuil d’importance relative raisonnable. L’information financière présentée ailleurs dans ce rapport annuel est conforme à l’information contenue dans les états financiers. Afin de s’acquitter de ses responsabilités à l’égard des états financiers, la direction maintient des systèmes de contrôle interne qui visent à fournir un degré raisonnable de certitude que les opérations sont dûment autorisées, que les actifs sont bien sauvegardés et que des registres adéquats sont tenus. Ces systèmes de contrôle interne prévoient la communication des principes et des règles de conduite professionnelle, grâce au code de déontologie adopté par la société, à tous les membres de l’organisation. Ces systèmes de contrôle sont renforcés par le travail d’une équipe d’auditeurs internes qui effectuent une revue périodique de tous les secteurs importants d’activité de la société. Le comité de vérification du conseil d’administration, composé uniquement d’administrateurs n’appartenant ni à la direction ni au personnel de la société, s’assure que la direction assume sa responsabilité en matière d’états financiers. Les rôles du comité de vérification sont de : › Examiner les états financiers et recommander leur approbation au conseil d’administration; › Examiner les systèmes de contrôle interne et de sécurité; › Recommander la nomination et les ententes d’honoraires de l’auditeur indépendant au conseil d’administration; › Examiner toute autre question comptable, financière ou relative à la sécurité lorsque nécessaire. Le comité de vérification rencontre régulièrement la direction, les auditeurs internes et l’auditeur indépendant. Ces derniers peuvent, à leur gré, rencontrer le comité de vérification, en présence ou en l’absence de la direction, pour discuter de questions touchant l’audit et l’information financière. L’actuaire désigné est nommé par le conseil d’administration en vertu de la Loi sur les assurances (Québec) et est responsable de s’assurer que les hypothèses et les méthodes utilisées pour évaluer le passif relatif aux contrats d’assurance sont conformes aux normes de pratique de l’Institut canadien des actuaires. L’actuaire désigné doit donner son avis sur la suffisance du passif relatif aux contrats d’assurance net de l’actif de réassurance, à la date de clôture de l’exercice, eu égard à toutes les obligations de la société envers les titulaires de contrats d’assurance. L’examen des données justificatives visant à faire une analyse juste et exhaustive de la suffisance de l’actif de la société eu égard au total du passif relatif aux contrats d’assurance net de l’actif de réassurance représente un élément important du travail de l’actuaire pour que ce dernier puisse formuler cet avis. L’auditeur indépendant est nommé pour rendre compte aux actionnaires de la fidélité de la présentation des états financiers consolidés de la société. L’auditeur indépendant s’acquitte de cette responsabilité en réalisant un audit indépendant de ces états financiers conformément aux normes d’audit généralement reconnues du Canada. L’Autorité des marchés financiers a le pouvoir d’effectuer des vérifications dans le but de s’assurer du respect des dispositions de la Loi sur les assurances, de la préservation des intérêts des titulaires de polices et du maintien d’une situation financière saine. Au nom de la direction, Yvon Charest Président et chef de la direction Québec, le 13 février 2014 RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 69 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS RAPPORT DE L’ACTUAIRE DÉSIGNÉ Aux titulaires de polices et aux actionnaires de l’Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. J’ai évalué le passif des polices et les sommes à recouvrer auprès des réassureurs dans les états de la situation financière consolidés de l’Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. au 31 décembre 2013 et 2012 et leurs variations dans les états des résultats consolidés pour les exercices clos à ces dates, conformément à la pratique actuarielle reconnue au Canada, notamment en procédant à la sélection d’hypothèses et de méthodes d’évaluation appropriées. À mon avis, le montant du passif des polices net des sommes à recouvrer auprès des réassureurs constitue une provision appropriée à l’égard de la totalité des obligations afférentes aux polices. De plus, les résultats sont fidèlement présentés dans les états financiers consolidés. René Chabot Fellow de l’Institut canadien des actuaires Québec, le 13 février 2014 RAPPORT DE L’AUDITEUR INDÉPENDANT À l’intention des titulaires de polices et des actionnaires de l’Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints de l’Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc., qui comprennent les états consolidés de la situation financière au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2012 ainsi que les états consolidés des résultats, du résultat global, de la variation des capitaux propres et des flux de trésorerie pour les exercices terminés à ces dates, ainsi qu’un résumé des principales méthodes comptables et d’autres informations explicatives. Responsabilité de la direction pour les états financiers consolidés La direction est responsable de la préparation et de la présentation fidèle de ces états financiers consolidés conformément aux Normes internationales d’information financière, ainsi que du contrôle interne qu’elle considère comme nécessaire pour permettre la préparation d’états financiers consolidés exempts d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Responsabilité de l’auditeur Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur les états financiers consolidés sur la base de nos audits. Nous avons effectué nos audits selon les normes d’audit généralement reconnues du Canada. Ces normes requièrent que nous nous conformions aux règles de déontologie et que nous planifiions et réalisions l’audit de façon à obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états financiers consolidés. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, et notamment de son évaluation des risques que les états financiers consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Dans l’évaluation de ces risques, l’auditeur prend en considération le contrôle interne de l’entité portant sur la préparation et la présentation fidèle des états financiers consolidés afin de concevoir des procédures d’audit appropriées aux circonstances, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne de l’entité. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et du caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers consolidés. Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus dans le cadre de nos audits sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion d’audit. Opinion À notre avis, les états financiers consolidés donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de l’Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2012, ainsi que de sa performance financière et de ses flux de trésorerie pour les exercices terminés à ces dates, conformément aux Normes internationales d’information financière. Deloitte s.e.n.c.r.l./s.r.l.1 Le 13 février 2014 ______________________________ 1 CPA auditeur, CA, permis de comptabilité publique nº A112991 70 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ÉTATS DES RÉSULTATS CONSOLIDÉS 2013 $ 20121 $ 5 431 (424) 5 007 5 372 (376) 4 996 964 (879) 85 931 6 023 990 559 1 549 934 7 479 Prestations brutes sur contrats Prestations cédées sur contrats Transferts nets aux fonds distincts Augmentation (diminution) des passifs relatifs aux contrats d’assurance Augmentation (diminution) des passifs relatifs aux contrats d’investissement Diminution (augmentation) de l’actif de réassurance 3 795 (318) 208 (628) 9 466 3 532 3 560 (270) 505 1 394 20 (90) 5 119 Commissions Frais généraux (note 20) Taxes sur primes et autres taxes Charges financières (note 21) 1 038 816 86 60 5 532 1 014 764 84 52 7 033 Exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars, sauf indication contraire) Produits Primes Primes brutes Primes cédées Primes nettes (note 23) Produits de placement (note 5) Intérêts et autres produits tirés des placements Variation de la juste valeur des actifs à la juste valeur par le biais du résultat net Autres produits Prestations sur contrats et charges Résultat avant impôts 491 446 Impôts sur le résultat (note 22) 103 109 Résultat net 388 337 3 3 Résultat net attribué aux actionnaires 385 334 Dividendes sur actions privilégiées (note 17) 35 30 Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires 350 304 Résultat par action ordinaire (en dollars) (note 24) De base Dilué 3,60 3,57 3,35 3,22 Nombre moyen pondéré d’actions en circulation (en millions d’unités) (note 24) De base Dilué 97,2 97,9 90,6 96,2 Dividendes par action ordinaire (en dollars) 0,98 0,98 Résultat net attribué aux contrats avec participation 1 Les données 2012 ont été ajustées à la suite de l’adoption de l’amendement de IAS 19. Se reporter à la section « Nouvelles normes comptables appliquées » de la note 3 « Modifications de méthodes comptables ». Les notes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 71 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ÉTATS DU RÉSULTAT GLOBAL CONSOLIDÉS Exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars) 2013 $ 20121 $ Résultat net 388 337 (50) (10) 20 (14) (54) 1 (23) (7) 4 (25) Autres éléments du résultat global, nets d’impôts Éléments susceptibles d’être reclassés ultérieurement dans le résultat net : Profits (pertes) latents sur les actifs financiers disponibles à la vente Reclassement des pertes (profits) sur les actifs financiers disponibles à la vente inclus dans le résultat net Gains (pertes) de change latents résultant de la conversion des établissements étrangers Couverture d’investissements nets dans des établissements étrangers Éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement dans le résultat net : Avantages postérieurs à l’emploi 49 (27) Total des autres éléments du résultat global (5) (52) 383 285 3 3 380 282 Résultat global Résultat global attribué aux contrats avec participation Résultat global attribué aux actionnaires IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT INCLUS DANS LES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL Exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars) 2013 $ 20121 $ 17 6 5 (2) 10 (1) 28 7 Éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement dans le résultat net : Avantages postérieurs à l’emploi (18) 11 Total de l’impôt sur le résultat inclus dans les autres éléments du résultat global 10 18 Impôts sur le résultat relatif à : Éléments susceptibles d’être reclassés ultérieurement dans le résultat net : Profits (pertes) latents sur les actifs financiers disponibles à la vente Reclassement des pertes (profits) sur les actifs financiers disponibles à la vente inclus dans le résultat net Couverture d’investissements nets dans des établissements étrangers 1 Les données 2012 ont été ajustées à la suite de l’adoption de l’amendement de IAS 19. Se reporter à la section « Nouvelles normes comptables appliquées » de la note 3 « Modifications de méthodes comptables ». Les notes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. 72 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ÉTATS DE LA SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉS Aux 31 décembre (en millions de dollars) 2013 $ 20121 $ Trésorerie et placements à court terme Obligations Actions Prêts hypothécaires Instruments financiers dérivés (note 7) Avances sur contrats Autres placements Immeubles de placement Total des placements (note 5) 523 15 107 3 120 2 597 72 612 80 1 079 23 190 1 096 14 643 2 795 2 603 145 558 190 953 22 983 Autres éléments d’actif (note 8) Actif de réassurance (notes 12 et 13) Immobilisations corporelles (note 9) Actif d’impôts différés (note 22) Immobilisations incorporelles (note 10) Goodwill (note 10) Actif total du fonds général Actif net des fonds distincts (note 11) 1 432 1 591 145 40 530 181 27 109 16 921 951 1 968 126 55 461 153 26 697 15 021 Actif total 44 030 41 718 Passif relatif aux contrats d’assurance (note 12) Passif relatif aux contrats d’investissement (note 13) Instruments financiers dérivés (note 7) Autres éléments de passif (note 14) Passif d’impôts différés (note 22) Débentures (note 16) Passif total du fonds général Passif relatif aux fonds distincts (note 11) 19 288 647 288 2 520 199 499 23 441 16 921 19 828 615 53 2 008 221 758 23 483 15 021 Passif total 40 362 38 504 1 779 1 842 47 3 668 1 577 1 593 44 3 214 44 030 41 718 Actif Passif Capitaux propres Capital social et surplus d’apport Résultats non distribués et cumul des autres éléments du résultat global Comptes des contrats avec participation Passif et capitaux propres totaux 1 Les données 2012 ont été ajustées à la suite de l’adoption de l’amendement de IAS 19 et de la norme IFRS10. Se reporter à la section « Nouvelles normes comptables appliquées » de la note 3 « Modifications de méthodes comptables ». Les notes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. Yvon Charest Président et chef de la direction L.G. Serge Gadbois Président du comité de vérification RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 73 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ÉTATS DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS Exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars) $ $ Cumul des autres éléments du résultat global (note 18) $ 41 --41 --3 --3 --- 861 --861 ----------- 425 --425 ------- 24 --24 ------- 1 419 (47) 1 372 334 ----- 64 --64 ----(52) 2 834 (47) 2 787 334 3 (52) ----- ----- 334 (27) (52) 27 285 --- Comptes des contrats Actions Actions avec participation ordinaires privilégiées (note 17) (note 17) $ $ $ Solde au 31 décembre 2011 Effet de l’adoption de IAS 19 Solde ajusté au 1er janvier 2012 Résultat net attribué aux actionnaires1 Résultat net attribué aux contrats avec participation Autres éléments du résultat global Résultat global de l’exercice Transfert des avantages postérieurs à l’emploi1 Surplus d’apport Résultats non distribués Total $ Transactions relatives aux capitaux propres Régime d’options d’achat d’actions (note 25) Options d’achat d’actions exercées Émissions d’actions ordinaires (note 17) Émissions d’actions privilégiées Frais relatifs aux émissions d’actions (nets de 2 $ d’impôts) Dividendes sur actions ordinaires (note 17) Dividendes sur actions privilégiées (note 17) --------- ----18 --- ------250 2 (3) ----- --------- --------- 2 (3) 18 250 ------- ------- ------- ------- (6) (89) (30) ------- (6) (89) (30) Solde au 31 décembre 2012 44 879 675 23 1 554 39 3 214 Résultat net attribué aux actionnaires Résultat net attribué aux contrats avec participation Autres éléments du résultat global Résultat global de l’exercice Transfert des avantages postérieurs à l’emploi --3 --3 --- ----------- ----------- ----------- 385 ----385 49 ----(5) (5) (49) 385 3 (5) 383 --- Transactions relatives aux capitaux propres Régime d’options d’achat d’actions (note 25) Options d’achat d’actions exercées Émissions d’actions ordinaires (note 17) Rachat d’actions privilégiées Dividendes sur actions ordinaires (note 17) Dividendes sur actions privilégiées (note 17) ------------- ----305 ------- ------(100) ----- 3 (6) --------- --------(96) (35) ------------- 3 (6) 305 (100) (96) (35) Solde au 31 décembre 2013 47 1 184 575 20 1 857 (15) 3 668 1 Les données 2012 ont été ajustées à la suite de l’adoption de l’amendement de IAS 19. Se reporter à la section « Nouvelles normes comptables appliquées » de la note 3 « Modifications de méthodes comptables ». Les notes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. 74 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ÉTATS DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS Exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars) 2013 $ 20121 $ Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles Résultat avant impôts Charges financières Impôts payés, nets des remboursements Activités opérationnelles sans effet sur la trésorerie : Augmentation (diminution) du passif relatif aux contrats d’assurance Augmentation (diminution) du passif relatif aux contrats d’investissement Diminution (augmentation) de l’actif de réassurance Pertes (profits) latents sur les placements Amortissement des primes et des escomptes Dépréciation du goodwill et d’immobilisations incorporelles Autres amortissements Gain sur disposition d’un bloc d’affaires de rentes Autres éléments sans effet sur la trésorerie Activités opérationnelles ayant un effet sur la trésorerie : Ventes, échéances et remboursements liés aux placements Achats liés aux placements Pertes (profits) réalisés sur les placements Augmentation (diminution) des dettes hypothécaires Augmentation du passif de titrisation Intérêts payés sur les dettes hypothécaires et le passif de titrisation Autres éléments ayant un effet sur la trésorerie Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles 491 60 (107) 446 52 (88) (662) 32 456 835 15 2 56 --(33) 1 357 39 (97) (676) 11 24 57 (120) (74) 15 372 (16 739) (23) 11 149 (7) (103) (195) 13 617 (14 414) (71) (27) 152 (5) 269 452 (62) (78) (140) (1) (54) (55) Émissions d’actions ordinaires Émission d’actions privilégiées (moins les frais d’émission de 6 $) Rachats de débentures Rachat d’actions privilégiées Dividendes sur actions ordinaires Dividendes sur actions privilégiées Intérêts payés sur débentures Flux de trésorerie liés aux activités de financement Gains (pertes) de conversion sur trésorerie 256 --(259) (100) (68) (35) (34) (240) 2 15 244 ----(83) (30) (43) 103 --- Augmentation (diminution) de la trésorerie et placements à court terme (573) 500 1 096 596 Trésorerie et placements à court terme à la fin 523 1 096 Information supplémentaire : Trésorerie Placements à court terme Total de la trésorerie et placements à court terme 408 115 523 996 100 1 096 Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement Acquisition d’entreprise, nette de trésorerie Autres activités d’investissement Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement Flux de trésorerie liés aux activités de financement Trésorerie et placements à court terme au début 1 Les données 2012 ont été ajustées à la suite de l’adoption de l’amendement de IAS 19. Se reporter à la section « Nouvelles normes comptables appliquées » de la note 3 « Modifications de méthodes comptables ». Les notes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 75 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires NOTES COMPLÉMENTAIRES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Exercices terminés les 31 décembre 2013 et 2012 (en millions de dollars, sauf indication contraire) 1 › Information générale L’Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. est une société d’assurance de personnes inscrite à la Bourse de Toronto, constituée en vertu de la Loi sur les sociétés par actions du Québec, régie par la Loi sur les assurances et relevant de L’Autorité des marchés financiers. L’Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. et ses filiales (la société) offrent une gamme variée de produits d'assurance vie et maladie, d'épargne et de retraite, de fonds communs de placement, de valeurs mobilières, d'assurance auto et habitation, de prêts hypothécaires ainsi que d'autres produits et services financiers. Les produits et les services de la société sont offerts sur base individuelle et collective et s’étendent à l’ensemble du Canada ainsi qu’aux États-Unis. La publication des présents états financiers a été autorisée par le conseil d’administration de la société le 13 février 2014. 2 › Principales méthodes comptables a) Principes de présentation Les états financiers de la société sont établis conformément aux Normes internationales d’information financière applicables au 31 décembre 2013. Les Normes internationales d’information financière (IFRS) sont publiées par l’International Accounting Standards Board (IASB) et sont fondées sur les International Financial Reporting Standards, les International Accounting Standards (IAS) et les interprétations formulées par l’International Financial Reporting Interpretations Committee (IFRIC) et, auparavant, par le Standing Interpretations Committee (SIC). Les IFRS ne comportent actuellement pas de normes d’évaluation des contrats d’assurance. Conséquemment, comme permis par IFRS 4 Contrats d’assurance, les passifs relatifs aux contrats d’assurance, tout comme les passifs relatifs aux contrats d’investissement, sont déterminés conformément aux normes actuarielles reconnues du Canada selon la méthode canadienne axée sur le bilan (MCAB). Les états financiers sont présentés en millions de dollars canadiens. Le dollar canadien est la devise fonctionnelle et de présentation de la société. Les éléments inclus dans l’état de la situation financière sont présentés selon un principe de liquidité, et chaque poste inclut à la fois des soldes courants et des soldes non courants, s’il y a lieu. b) Estimations importantes La préparation des états financiers exige que la direction exerce son jugement, effectue des estimations et établisse des hypothèses qui influent sur les montants d’actifs et de passifs présentés, sur le résultat net et sur l’information complémentaire. Les estimations et les jugements les plus importants ont trait à la classification des contrats et à la détermination des passifs relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement, au passif des avantages postérieurs à l’emploi, aux justes valeurs des instruments financiers, aux dépréciations d’actifs, aux instruments financiers dérivés, à la comptabilité de couverture, aux tests de dépréciation du goodwill et des immobilisations incorporelles, aux justes valeurs des immeubles de placement, à la détermination de l’actif de réassurance, à l’évaluation de la substance de la relation existant entre la société et une filiale, une coentreprise ou une entreprise associée afin de déterminer si celle-ci confère à la société un contrôle, un contrôle conjoint ou une influence notable, aux provisions pour litiges ainsi qu’à l’impôt sur le résultat. Les résultats réels peuvent différer des estimations faites par la direction. Les estimations et les hypothèses font périodiquement l’objet d’une révision en fonction de l’évolution des circonstances et des faits pertinents, et les changements sont comptabilisés dans la période au cours de laquelle la révision est effectuée ainsi que dans les périodes ultérieures touchées par cette révision. Les principales méthodes comptables, estimations et hypothèses utilisées sont détaillées dans les notes ci-après lorsque cela s’avère significatif et pertinent. c) Principes et méthodes de consolidation Les entités au sein desquelles la société exerce un contrôle sont consolidées. Le contrôle est défini comme étant l’exposition ou le droit à des rendements variables en raison de liens avec une entité émettrice et de la capacité d’influer sur ces rendements du fait du pouvoir détenu sur celle-ci. Les entités sont consolidées à partir de la date d’obtention du contrôle et sont exclues de la consolidation à compter de la date de cessation de contrôle. L’acquisition d’une filiale est comptabilisée selon la méthode de l’acquisition et la différence entre le coût d’acquisition et la juste valeur de l’actif net identifiable de la filiale constitue le goodwill. Les méthodes comptables utilisées dans les états financiers consolidés sont uniformes pour des transactions et des événements semblables. Les soldes intersociétés, ainsi que les produits et les charges liés aux transactions intersociétés, sont éliminés lors de la consolidation. La société comptabilise par mise en équivalence les entités sur lesquelles elle a une influence notable. L’influence notable est définie comme étant le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles d’une entité sans toutefois exercer un contrôle sur ces politiques. Une influence notable est présumée exister lorsque la société détient plus de 20 % des droits de vote de l’entité. La société comptabilise sa quote-part de l’actif net et sa quote-part des résultats de l’entreprise détenue en utilisant des politiques comptables uniformes pour des transactions et des événements similaires. d) Placements et produits de placement Les placements comprennent les actifs financiers (notamment la trésorerie et les placements à court terme, les obligations, les actions, les prêts hypothécaires, les instruments financiers dérivés et les avances sur contrats) ainsi que les immeubles de placement. Les actifs financiers sont classés dans l’une des catégories suivantes : › actifs à la juste valeur par le biais du résultat net, y compris les actifs détenus à des fins de transaction et les actifs désignés à la juste valeur par le biais du résultat net; › actifs détenus jusqu’à l’échéance, comptabilisés au coût amorti; › actifs disponibles à la vente, inscrits à la juste valeur avec variation de juste valeur comptabilisée dans les autres éléments du résultat global; › prêts et créances, comptabilisés au coût après amortissement selon la méthode du taux d’intérêt effectif. 76 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Le classement des actifs financiers est déterminé lors de la comptabilisation initiale en fonction de leur nature et de leur utilisation par la société. L’option de juste valeur, qui consiste à désigner les actifs financiers dans la catégorie des actifs à la juste valeur par le biais du résultat net, est utilisée par la société pour les actifs appariant le passif relatif aux contrats d’assurance et le passif relatif aux contrats d’investissement, à l’exception des prêts hypothécaires et des obligations qui ne sont pas cotés sur un marché actif. Ainsi, le passif relatif aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement est ajusté en fonction de la variation de la juste valeur des actifs qui les apparient. Les variations de la juste valeur des actifs appariant les passifs et les variations correspondantes du passif relatif à ces contrats d’assurance et aux contrats d’investissement sont donc imputées directement à l’état des résultats, évitant ainsi une disparité de traitement en matière de comptabilisation. Les obligations et les actions ne servant pas à apparier le passif relatif aux contrats d’assurance et le passif relatif aux contrats d’investissement sont classées comme étant disponibles à la vente. Les prêts hypothécaires et les obligations qui ne sont pas cotés sur un marché actif sont classés comme étant des prêts et créances. La société ne détient aucun actif financier dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance. La société applique la méthode de comptabilisation à la date de transaction, soit la date à laquelle la société s’engage à acheter ou à vendre les actifs. Les coûts de transaction liés aux actifs financiers classés comme étant à la juste valeur par le biais du résultat net sont comptabilisés à l’état des résultats au moment où ils sont engagés. Les coûts de transaction relatifs aux actifs disponibles à la vente sont incorporés au coût de l’actif et, dans le cas des obligations, ces coûts sont amortis selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les coûts de transaction liés aux prêts et créances sont capitalisés au coût de l’actif et amortis aux résultats selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les placements sont comptabilisés selon les méthodes décrites ci-dessous. i) Trésorerie et placements à court terme La trésorerie et les placements à court terme correspondent à l’encaisse, aux paiements en circulation et aux titres à revenu fixe à court terme détenus pour le respect des engagements à court terme. L'encaisse et les paiements en circulation sont classés comme étant des prêts et créances et sont comptabilisés au coût amorti. Les titres à revenu fixe sont classés comme détenus à des fins de transaction et sont comptabilisés à la juste valeur. ii) Obligations Désignées à la juste valeur par le biais du résultat net Les obligations désignées comme étant à la juste valeur par le biais du résultat net sont comptabilisées à la juste valeur. Les profits et pertes réalisés à la vente ainsi que les profits et pertes latents sont comptabilisés immédiatement à l’état des résultats dans Variation de la juste valeur des actifs à la juste valeur par le biais du résultat net et les revenus d’intérêts gagnés sont inscrits dans Intérêts et autres produits tirés des placements. Disponibles à la vente Les obligations classées comme étant disponibles à la vente sont présentées à la juste valeur. Les profits et pertes latents sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global, à l’exception de la portion relative aux variations de change qui est comptabilisée à l'état des résultats. Les profits ou pertes réalisés lors de la disposition sont reclassés à l’état des résultats dans Intérêts et autres produits tirés des placements. Les intérêts ainsi que les primes et escomptes sont calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif et sont comptabilisés à l’état des résultats dans Intérêts et autres produits tirés des placements. À chaque date des états financiers, les obligations classées comme étant disponibles à la vente font l’objet de tests de dépréciation. La société tient compte d’une perte de valeur s’il existe une indication objective de dépréciation telle que les difficultés financières de l’émetteur, une faillite ou un défaut de paiement des intérêts ou du capital. Lorsqu’il y a dépréciation, le cumul des pertes de valeur antérieurement inscrit dans le cumul des autres éléments du résultat global est reclassé comme une perte de valeur à l’état des résultats dans les produits de placement. Les obligations dépréciées continuent d’être comptabilisées à la juste valeur, les baisses de valeur subséquentes sont comptabilisées à l’état des résultats et font l’objet d’évaluations à chaque date des états financiers pour déterminer s’il y a reprise de valeur. S’il y a reprise de valeur, les pertes de valeur inscrites aux résultats peuvent être renversées si l’augmentation peut être objectivement liée à un événement postérieur à la comptabilisation de la perte de valeur. Prêts et créances Les obligations qui proviennent d’émissions privées et qui ne sont pas cotées sur un marché actif sont classées comme étant des prêts et créances. Ces obligations sont évaluées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les intérêts calculés selon cette méthode ainsi que les profits ou pertes réalisés à la disposition de ces titres sont comptabilisés dans Intérêts et autres produits tirés des placements à l’état des résultats. À chaque date des états financiers, les obligations classées comme étant prêts et créances font l’objet de tests de dépréciation. La société tient compte d’une perte de valeur si elle juge qu’elle ne sera probablement pas en mesure de recouvrer tous les montants exigibles selon les modalités contractuelles de l’obligation en raison d’une indication objective de dépréciation telle que les difficultés financières de l’émetteur, une faillite ou un défaut de paiement des intérêts ou du capital. Lorsqu’il y a dépréciation, une provision pour pertes est constituée, laquelle correspond à l’écart entre la valeur comptable de l’actif et le montant recouvrable évalué en fonction des flux de trésorerie futurs estimés actualisés au taux d’intérêt effectif initial. Cette provision est reconnue immédiatement à l’état des résultats. Lorsque les effets de ce qui a causé la dépréciation commencent à s’estomper et que les paiements futurs sont raisonnablement assurés, la provision est réduite ou renversée, et les changements relatifs à la provision pour pertes sont imputés à l’état des résultats. iii) Actions Désignées à la juste valeur par le biais du résultat net Les actions désignées comme étant à la juste valeur par le biais du résultat net sont comptabilisées à la juste valeur. Les profits et pertes réalisés à la vente ainsi que les profits et pertes latents sont comptabilisés immédiatement dans Variation de la juste valeur des actifs à la juste valeur par le biais du résultat net à l’état des résultats. Les revenus de dividendes sont comptabilisés dans Intérêts et autres produits tirés des placements à l’état des résultats dès qu’est établi le droit de la société à en recevoir le paiement. Disponibles à la vente Les actions classées comme étant disponibles à la vente sont présentées à la juste valeur. Les profits et pertes latents et les variations de change sont comptabilisés dans Autres éléments du résultat global. Les profits ou pertes réalisées lors de la disposition sont reclassés à l’état des résultats dans Intérêts et autres produits tirés des placements. Les revenus de dividendes sont comptabilisés dans Intérêts et autres produits tirés des placements à l’état des résultats dès qu’est établi le droit de la société à en recevoir le paiement. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 77 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires À chaque date des états financiers, les actions classées comme étant disponibles à la vente font l’objet de tests de dépréciation. La société comptabilise une perte de valeur lorsqu’il existe une indication objective de dépréciation telle que toute donnée observable indiquant des difficultés financières importantes de l’émetteur ou des changements survenus dans l’environnement économique, juridique ou technologique et ayant des effets négatifs sur l’émetteur. Une baisse significative ou prolongée de la juste valeur de l’action en deçà de son coût constitue également une indication objective de dépréciation. Lorsqu’il y a dépréciation, le cumul des pertes de valeur antérieurement inscrit dans le cumul des autres éléments du résultat global est reclassé comme perte de valeur à l’état des résultats dans Intérêts et autres produits tirés des placements. Les actions dépréciées continuent d’être comptabilisées à la juste valeur. Toute baisse de valeur subséquente à la dépréciation est comptabilisée à l’état des résultats, alors que toute hausse de valeur est comptabilisée dans Autres éléments du résultat global. Les reprises de valeur sur les titres dépréciés ne sont comptabilisées à l’état des résultats qu’à partir du moment où le titre est vendu ou décomptabilisé. iv) Prêts hypothécaires Les prêts hypothécaires sont classés comme étant des prêts et créances et sont présentés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, nets d’une provision pour pertes, le cas échéant. Les intérêts ainsi que les profits et les pertes réalisés à la disposition de ces titres sont comptabilisés dans Intérêts et autres produits tirés des placements à l’état des résultats. À chaque date des états financiers, la société effectue un test de dépréciation sur les prêts de façon individuelle. Un test collectif est par la suite réalisé pour des groupes d’actifs ayant des risques similaires, y compris les prêts évalués individuellement qui ne présentaient aucune indication de dépréciation. Sur base collective, la société tient compte des caractéristiques de risque similaires comme le type de prêt, le secteur d’activité, la situation géographique, d’éventuels retards de paiement observés et d’autres facteurs pertinents. Sur base individuelle, la société tient compte d’une perte de valeur si elle juge qu’elle ne sera probablement pas en mesure de recouvrer le plein montant du capital et des intérêts à l’échéance en raison d’une indication objective de dépréciation telle que les difficultés financières de l’emprunteur, une faillite ou un défaut de paiement des intérêts ou du capital. Lorsqu’il y a dépréciation, une provision spécifique pour pertes est constituée, laquelle correspond à l’écart entre la valeur comptable du prêt et le montant recouvrable évalué en fonction des flux de trésorerie futurs estimés actualisés au taux d’intérêt effectif initial. Les flux de trésorerie futurs estimés tiennent compte de la juste valeur de toute garantie sous-jacente au prêt hypothécaire, déduction faite des coûts y étant relatifs. Lorsque les effets de ce qui a causé la dépréciation commencent à s’estomper et que les paiements futurs sont raisonnablement assurés, la provision est réduite ou renversée. Lorsqu’il n’y a plus de probabilité réaliste de recouvrement ou lorsque l’actif est décomptabilisé à la suite de l’exercice de la garantie ou la vente de l’actif, la provision inscrite est radiée et diminuée de tout recouvrement. Tous les changements touchant la provision pour pertes sont imputés à l’état des résultats. Lorsqu’une perte de valeur est constatée sur un prêt hypothécaire, les produits d’intérêts ultérieurs sont comptabilisés sur la base du taux d’intérêt utilisé pour actualiser les flux de trésorerie futurs en vue d’évaluer la perte de juste valeur. Lorsque des paiements contractuels présentent un retard de plus de 90 jours, les intérêts contractuels ne sont plus comptabilisés. Les intérêts contractuels sont comptabilisés de nouveau lorsque les paiements contractuels n’ont plus de retard et sont considérés comme des paiements courants. Titrisation de prêts hypothécaires Puisque la société conserve la quasi-totalité des risques et des avantages liés aux prêts transférés, les critères de décomptabilisation de l’actif ne sont pas satisfaits dans le cadre de la titrisation de prêts hypothécaires. La société continue de comptabiliser les prêts hypothécaires à l’état de la situation financière, et une obligation pour le montant de la contrepartie reçue est inscrite dans Autres éléments de passif. Les revenus d’intérêts sur les prêts titrisés continuent à être comptabilisés dans Intérêts et autres produits tirés des placements à l’état des résultats selon la méthode du taux d’intérêt effectif, et les charges d’intérêts sur le passif sont inscrites dans Charges financières à l’état des résultats. v) Immeubles de placement Les immeubles de placement sont des immeubles qui sont détenus pour en tirer des revenus de location ou pour valoriser le capital et que la société n’occupe pas pour son propre usage. Les immeubles de placement sont comptabilisés au prix de la transaction majoré des coûts de transaction lors de l’acquisition. Par la suite, ces immeubles sont évalués à la juste valeur, et la variation de la juste valeur est inscrite dans Intérêts et autres produits tirés des placements à l’état des résultats. Les revenus de location sont reconnus à l’état des résultats linéairement selon le terme du bail, et les frais d’opération des immeubles sont inscrits dans les frais généraux. vi) Avances sur contrats Les avances sur contrats, classées comme des prêts et créances, correspondent au solde de capital non remboursé et sont entièrement garanties par la valeur de rachat des contrats d’assurance à l’égard desquels les prêts sont consentis. La valeur comptable des avances sur contrats correspond approximativement à leur juste valeur. vii) Autres placements Les autres placements comprennent les placements dans des entreprises associées et des coentreprises, les billets à recevoir et l’encaisse en fiducie. Les billets à recevoir et l’encaisse en fiducie sont classés comme étant des prêts et créances et sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les placements dans des entreprises associées et des coentreprises sont comptabilisés selon la méthode de la mise en équivalence, telle que décrite dans la présente note au point c) intitulé « Principes et méthodes de consolidation ». viii) Instruments financiers dérivés La société utilise des instruments financiers dérivés dans le but de gérer les risques de change, de taux d’intérêt, de crédit et d’autres risques de marché auxquels l’exposent des actifs et des passifs spécifiques. Les instruments financiers dérivés, classés comme étant détenus à des fins de transaction, sont initialement comptabilisés à la juste valeur à la date d’acquisition et sont réévalués à leur juste valeur par la suite. Les instruments financiers dérivés ayant une juste valeur positive sont présentés à titre d’actifs alors que les instruments financiers dérivés ayant une juste valeur négative sont présentés à titre de passifs. Les variations de juste valeur sont comptabilisées dans Variation de la juste valeur des actifs à la juste valeur par le biais du résultat net à l’état des résultats sauf si les instruments financiers dérivés font partie d’une relation de couverture qualifiée comme décrit ci-après. 78 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Comptabilité de couverture Lorsque la société détermine que la comptabilité de couverture est appropriée, une relation de couverture est désignée et documentée dès son origine. L’efficacité de la couverture est évaluée dès l’origine et à la fin de chaque période de présentation de l’information financière, et ce, pendant toute la durée de la couverture. La comptabilité de couverture, qui permet de comptabiliser les effets de sens inverse des instruments de couverture et des éléments couverts de la même façon, ne peut être appliquée que s’il est démontré que la relation est efficace. S’il est établi que l’instrument de couverture n’est plus une couverture efficace, si l’instrument de couverture est vendu ou si la transaction prévue a cessé d’être hautement probable, la société cesse d’appliquer la comptabilité de couverture de façon prospective. Couverture de juste valeur La société utilise des contrats à terme de gré à gré sur devises comme éléments de couverture du risque de change ainsi que des contrats à terme de gré à gré sur obligations comme éléments de couverture du risque de taux d’intérêt relativement à des actifs financiers classés comme étant disponibles à la vente. Les variations de juste valeur des instruments de couverture ainsi que les variations de juste valeur de l’actif découlant du risque couvert sont comptabilisées dans Variation de la juste valeur des actifs à la juste valeur par le biais du résultat net à l’état des résultats. Par le fait même, le gain ou la perte relatif à la portion inefficace de la couverture est reconnu aux résultats. Couverture de flux de trésorerie La part efficace des variations de juste valeur des instruments de couverture est comptabilisée dans Autres éléments du résultat global, déduction faite de l’impôt. Le gain ou la perte relatif à la part inefficace est immédiatement comptabilisé dans Variation de la juste valeur des actifs à la juste valeur par le biais du résultat net à l’état des résultats. Les gains et les pertes cumulés dans Autres éléments du résultat global sont reclassés à l’état des résultats au cours de la période pendant laquelle les éléments couverts ont une incidence sur les résultats. Couverture d’investissement net La société utilise des contrats à terme de gré à gré sur devises comme éléments de couverture du risque de change lié aux investissements nets dans des établissements à l’étranger. La part efficace des variations de juste valeur des instruments de couverture est comptabilisée dans Autres éléments du résultat global, déduction faite de l’impôt. Le gain ou la perte relatif à la part inefficace est immédiatement comptabilisé dans Variation de la juste valeur des actifs à la juste valeur par le biais du résultat net à l’état des résultats. Les gains et les pertes cumulés dans Autres éléments du résultat global sont reclassés à l’état des résultats au cours de la période pendant laquelle l’investissement net dans un établissement étranger fait l’objet d’une disposition totale ou partielle. ix) Instruments financiers dérivés incorporés Les instruments financiers dérivés incorporés sont séparés du contrat hôte et comptabilisés distinctement à la juste valeur si les caractéristiques économiques et les risques liés à l’instrument financier dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés à ceux du contrat hôte, si les modalités de l’instrument financier dérivé incorporé sont les mêmes que celles d’un dérivé autonome et si l'instrument hôte lui-même n'est pas comptabilisé à la juste valeur par le biais du résultat net. Les variations de la juste valeur des instruments financiers dérivés incorporés sont présentées dans Intérêts et autres produits tirés des placements à l’état des résultats. x) Décomptabilisation Un actif financier (ou une partie d’un actif financier) est décomptabilisé si les droits contractuels sur les flux de trésorerie liés à l’actif expirent ou si la société transfère à une autre partie l’actif financier et la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété de cet actif. Si la société ne transfère ni ne conserve la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété et qu’elle continue de contrôler l’actif cédé, elle comptabilise la part qu’elle a conservée dans l’actif et ainsi qu’un passif connexe pour les montants qu’elle est tenue de payer. e) Autres éléments d’actif Les autres éléments d'actif incluent principalement les produits de placement échus et à recevoir, les primes à recevoir, les comptes à recevoir, les commissions différées, les avantages postérieurs à l’emploi, les frais payés d’avance, les immeubles détenus à des fins de revente, la linéarisation des loyers, les impôts à recevoir et les titres acquis en vertu de conventions de revente. Les actifs financiers inclus dans Autres éléments d’actif sont classés comme étant des prêts et créances et comptabilisés au coût amorti, à l’exception des immeubles détenus à des fins de revente qui sont comptabilisés au moindre de la juste valeur moins les frais de vente et de la valeur comptable des prêts sous-jacents à la date de reprise. Les commissions différées résultant des souscriptions de parts de fonds communs de placement sont comptabilisées au coût et amorties selon la méthode de l’amortissement linéaire sur une durée maximale de cinq ans. Le solde non amorti des commissions différées est réduit si la valeur comptable de ces commissions excède le total des flux de trésorerie futurs actualisés. La société effectue des achats de titres et, simultanément, s’engage à les revendre à court terme, à un prix et à une date déterminée. Ces conventions de revente sont comptabilisées à l’état de la situation financière à la contrepartie payée additionnée des intérêts courus. Les engagements afférents aux titres acquis en vertu de conventions de revente sont comptabilisés au coût après amortissement selon la méthode du taux d’intérêt effectif et sont classés comme étant prêts et créances. Les intérêts relatifs aux opérations de revente sont comptabilisés dans Intérêts et autres produits tirés des placements à l’état des résultats. f) Immobilisations corporelles Les immeubles à usage propre et les autres éléments classés à titre d’immobilisations corporelles sont comptabilisés au coût diminué de l’amortissement cumulé. La société calcule les amortissements suivant le mode linéaire. La durée d’amortissement est basée sur la durée d’utilité estimée. Les composantes des immeubles à usage propre sont amorties sur une période de 10 à 60 ans, et les autres immobilisations sont amorties sur des périodes allant de deux à quinze ans. À la fin de chaque exercice, la société doit revoir la valeur résiduelle ainsi que la durée de vie utile des immobilisations. Tout changement donne lieu à une modification des estimations comptables et doit être comptabilisé de manière prospective. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 79 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires g) Immobilisations incorporelles Les immobilisations incorporelles sont composées d’actifs à durée d’utilité déterminée ainsi que d’actifs à durée d’utilité indéterminée. Les immobilisations incorporelles sont initialement comptabilisées au coût. Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité déterminée comprennent principalement des logiciels capitalisés ainsi que des réseaux de distribution. Ces actifs sont amortis de façon linéaire sur leur durée d’utilité estimative qui varie entre 5 ans et 30 ans. La durée d’utilité est réévaluée chaque année, et la charge d’amortissement est ajustée de manière prospective, s’il y a lieu. Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité déterminée sont soumises à un test de dépréciation s’il y a indication, de dépréciation et les pertes de valeur sont calculées et comptabilisées sur une base individuelle pour chaque actif. Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée incluent principalement des contrats de gestion de fonds. Ces actifs ne font pas l’objet d’un amortissement et ils sont soumis à un test de dépréciation annuellement, ou plus fréquemment si des événements ou des changements indiquent qu’ils ont subi une perte de valeur. La société effectue une comparaison entre la valeur nette comptable et la valeur recouvrable de l’actif. Une perte de valeur est constatée dans les Frais généraux à l’état des résultats lorsque la valeur comptable excède la valeur recouvrable. Les immobilisations incorporelles sont considérées comme ayant une durée d’utilité indéterminée lorsque, sur la base d’une analyse de tous les facteurs pertinents, il n’y a pas de limite prévisible à la période au cours de laquelle on s’attend à ce que l’actif génère des entrées nettes de trésorerie pour la société. h) Juste valeur des portefeuilles acquis de contrats d’assurance La juste valeur des portefeuilles acquis de contrats d’assurance est initialement comptabilisée à la juste valeur. Cette juste valeur est inscrite à l’actif, dans Immobilisations incorporelles à l’état de la situation financière si sa valeur est positive ou dans Autres éléments de passif si sa valeur est négative, pour un montant correspondant à la valeur actualisée, à la date d’acquisition, des profits ou des pertes futurs estimés liés aux portefeuilles de contrats d’assurance acquis. La valeur actualisée des profits ou des pertes futurs tient compte du coût du capital et est estimée en utilisant des hypothèses actuarielles similaires à celles utilisées pour établir le passif relatif aux contrats d’assurance acquis et en utilisant un taux d’escompte qui comporte une prime de risque. La juste valeur des portefeuilles acquis de contrats d’assurance comptabilisée lors d’un regroupement d’entreprises est amortie sur la durée de vie du portefeuille de contrats. i) Goodwill Le goodwill correspond à la différence entre le coût d’acquisition et la juste valeur des actifs identifiables, des passifs pris en charge et des passifs éventuels des entreprises acquises à la date d’acquisition. Le goodwill est initialement comptabilisé à la juste valeur et est évalué subséquemment au coût diminué des pertes de dépréciation accumulées. Le goodwill qui résulte d’un regroupement d’entreprises est présumé avoir une durée de vie indéfinie et n’est pas amorti. La société alloue le goodwill acquis à une unité génératrice de trésorerie (UGT), laquelle représente le plus petit groupe identifiable d’actifs qui génère des entrées de flux de trésorerie qui sont largement indépendants de ceux provenant d’autres actifs ou d’autres groupes d’actifs. Le goodwill est soumis à un test de dépréciation en ce qui a trait à l’UGT annuellement, ou plus fréquemment si des événements ou des changements indiquent qu’il a subi une perte de valeur. Pour déterminer s’il y a une dépréciation, la société effectue une comparaison entre la valeur nette comptable et la valeur recouvrable de l’UGT. La valeur recouvrable correspond à la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de cession et la valeur d’utilité. La valeur d’utilité d’une UGT correspond à la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs attendus qui découlent de cette UGT. Les dépréciations relatives au goodwill sont constatées dans les Frais généraux à l’état des résultats et ne peuvent faire l’objet d’une reprise ultérieure. Les profits ou les pertes réalisés lors de la disposition partielle ou totale d’une UGT prennent en compte tout goodwill provenant de l’acquisition de l’UGT. j) Fonds distincts La société établit des contrats de rentes collectives ou individuelles comportant des fonds qui peuvent être investis dans des portefeuilles distincts, conformément aux choix exprimés par les titulaires de polices. L’actif sous-jacent est inscrit au nom de la société, et les titulaires de polices de fonds distincts n’ont aucun accès direct aux éléments d’actif. Les titulaires de polices assument les risques et bénéficient des avantages liés au rendement des fonds. La société perçoit des revenus d’honoraires pour la gestion des fonds distincts. Ces revenus sont inscrits dans Autres produits à l’état des résultats. Les produits de placement et les variations de la juste valeur des actifs des fonds distincts ne sont pas présentés séparément dans l’état des résultats et sont compensés par une variation correspondante dans le passif relatif aux fonds distincts. Actif net des fonds distincts L’actif net des fonds distincts est comptabilisé séparément du total de l’actif du fonds général dans l’état de la situation financière, et les placements constituant l’actif des fonds distincts sont comptabilisés à la juste valeur. Celle-ci est déterminée d’après les cours du marché ou, si les cours ne sont pas disponibles, d’après les justes valeurs estimatives que la société a établies. Les passifs inclus dans l’actif net des fonds distincts sont comptabilisés au coût après amortissement. Passif relatif aux fonds distincts Le passif relatif aux contrats d’assurance ou d’investissement dont le risque financier est assumé par les assurés est présenté séparément du total du passif du fonds général à l’état de la situation financière et est comptabilisé à la juste valeur de l’actif net des fonds distincts. Les passifs liés aux garanties qui sont consenties par la société relativement aux fonds distincts sont inclus dans Passif relatif aux contrats d’assurance ou Passif relatif aux contrats d’investissement à l’état de la situation financière. k) Actif de réassurance Dans le cours normal de ses activités, la société utilise la réassurance pour limiter son exposition au risque. Une réassurance cédée signifie le transfert d’un risque d’assurance et de la prime qui y correspond à un ou à plusieurs réassureurs qui répartiront ce risque entre eux. Les actifs de réassurance représentent les montants dus à la société concernant le passif relatif aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement cédés. Ces montants sont calculés de la même façon que les passifs relatifs aux contrats d’assurance ou aux contrats d’investissement sous-jacents, conformément aux dispositions contractuelles des ententes de réassurance. S’il advenait que les réassureurs concernés soient incapables de respecter leurs obligations, la société demeurerait redevable envers ses assurés quant à la portion réassurée. Les profits et les pertes qui peuvent survenir lors d’une cession en réassurance sont immédiatement constatés aux résultats et ne sont pas amortis. Les montants bruts de l’actif et des passifs liés à la réassurance sont présentés séparément à l’état de la situation financière. Les montants dus aux réassureurs ou par ceux-ci relativement aux primes reçues ou aux règlements effectués sont inclus dans Autres éléments d’actif et dans Autres éléments de passif à l’état de la situation financière. Les primes liées aux cessions en réassurance sont présentées dans Primes cédées à l’état des résultats. Le poste Prestations cédées sur contrats à l’état des résultats présente les recouvrements de charge liés aux contrats de réassurance. L’actif de réassurance fait l’objet de tests de dépréciation. La société tient compte d’une perte de valeur si elle juge qu’elle ne sera probablement pas en mesure de recouvrer tous les montants exigibles selon les modalités contractuelles de l’entente de réassurance en raison d’une indication objective de dépréciation telle que les difficultés financières de la contrepartie, une faillite ou un défaut de paiement des sommes exigibles. Cette provision est reconnue immédiatement à l’état des résultats dans les Frais généraux. 80 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires l) Passifs relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement i) Classification des contrats La société émet des contrats qui comportent un risque d’assurance, un risque financier ou encore les deux. Les contrats d’assurance, y compris les acceptations en réassurance, sont des contrats qui comprennent un risque d’assurance significatif. Un tel risque existe lorsque la société s’engage à compenser les titulaires de polices ou les bénéficiaires des contrats pour des événements futurs spécifiques mais incertains qui toucheront défavorablement les titulaires de polices et dont les montants et la survenance sont inconnus. L’examen de portefeuilles de contrats d’assurance qui présentent des caractéristiques de risque similaires permet d’évaluer ce risque. Les contrats d’investissement sont des contrats qui comprennent un risque financier mais qui ne comportent pas de risque d’assurance significatif. Le risque financier représente le risque d’une variation future possible d’un ou de plusieurs des éléments comme le taux d’intérêt spécifié, le prix d’un instrument financier, le taux de change, l’indice de prix ou de taux, la cote de crédit ou l’indice de crédit ou d’une autre variable, à condition, que dans le cas d’une variable non financière, celle-ci ne soit pas spécifique à une des parties au contrat. Les contrats de service sont des contrats qui ne comportent aucun risque d’assurance significatif et aucun risque financier et pour lesquels la société offre des services administratifs seulement. Les contrats de service incluent également les composantes de service liés à des contrats d’investissement. La convention comptable qui traite des honoraires tirés de ces contrats est décrite dans la section « Autres produits ». À moins que tous les droits et toutes les obligations touchant un contrat ne cessent ou n’expirent, un contrat d’assurance, lorsqu’il a été classé comme tel, demeure un contrat d’assurance jusqu’à la fin de son terme, même si le risque d’assurance qui lui est associé diminue de façon significative pendant cette période. Un contrat d’investissement peut, pour sa part, être reclassé comme un contrat d’assurance si le risque d’assurance qui lui est associé devient par la suite significatif. Les contrats d’assurance sont comptabilisés conformément à IFRS 4 Contrats d’assurance, les contrats d’investissement, selon IAS 39 Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation, et les contrats de services, selon IAS 18 Produits des activités ordinaires. ii) Passif relatif aux contrats d’assurance L’actuaire désigné de la société détermine le montant du passif relatif aux contrats d’assurance selon la méthode canadienne axée sur le bilan (MCAB), conformément aux normes de l’Institut canadien des actuaires (ICA), et comme permis par IFRS 4 Contrats d’assurance. En vertu de la MCAB, le passif relatif aux contrats d’assurance correspond au montant qui, ajouté aux primes et aux produits de placement futurs, suffira à payer les prestations futures estimatives, les participations et bonifications des titulaires de contrats, les impôts (autres que les impôts sur le résultat), les commissions et les frais afférents à l’administration des contrats en vigueur. La variation du passif relatif aux contrats d’assurance est inscrite à l’état des résultats dans Augmentation (diminution) des passifs relatifs aux contrats d’assurance. iii) Passif relatif aux contrats d’investissement Le passif relatif aux contrats d’investissement correspond aux sommes que la société doit à ses clients puisque ces contrats ne comportent pas de risque d’assurance important. Ces contrats sont initialement constatés à la juste valeur diminuée des coûts de transaction directement imputables à l’établissement du contrat et sont, par la suite, évalués au coût amorti. Ce passif est décomptabilisé lorsque toutes les obligations sont remplies, cessent ou expirent. m) Autres éléments de passif Les autres éléments de passif se composent principalement des primes non acquises, des avantages postérieurs à l’emploi, des sommes en dépôt liées à des contrats autres que des contrats d’assurance, des créditeurs, des titres vendus en vertu de conventions de rachat, des engagements afférents à des titres vendus à découvert, du passif de titrisation et des autres passifs. Les passifs financiers inclus dans les autres éléments de passif sont classés comme étant des passifs financiers au coût après amortissement, à l’exception des engagements afférents à des titres vendus à découvert qui sont classés comme étant détenus à des fins de transaction. Les engagements afférents à des titres vendus à découvert correspondent à l’obligation de la société de livrer les titres qu’elle a vendus sans en avoir la propriété au moment de la vente. Les engagements afférents à des titres vendus à découvert sont comptabilisés à la juste valeur à l’état de la situation financière. Les gains et les pertes réalisés et non réalisés sont comptabilisés dans Intérêts et autres produits tirés des placements à l’état des résultats. Un passif financier est décomptabilisé lorsque l’obligation liée au passif financier est éteinte, annulée ou qu’elle arrive à expiration. La société effectue des ventes de titres et, simultanément, s’engage à les racheter à court terme, à un prix et à une date déterminée. Ces conventions de rachat sont comptabilisées à l’état de la situation financière à la contrepartie reçue additionnée des intérêts courus. Les engagements afférents aux titres vendus en vertu de conventions de rachat sont comptabilisés au coût après amortissement selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les intérêts relatifs aux opérations de rachat sont comptabilisés dans Charges financières à l’état des résultats. n) Impôts La société utilise la méthode de l'actif et du passif fiscal pour comptabiliser les impôts sur le résultat. En vertu de cette méthode, la charge d’impôts sur le résultat comprend à la fois les impôts exigibles et les impôts différés. Le calcul de la charge d’impôts est basé sur le revenu imposable de l’année. Les passifs et les actifs d’impôts exigibles pour la période en cours et les périodes passées sont évalués en fonction du montant qui devrait être versé ou reçu des autorités fiscales en utilisant des taux d’impôts qui étaient adoptés ou quasi adoptés à la date de l’état de la situation financière. Les impôts différés découlent des différences temporelles entre la valeur comptable des éléments d’actif et de passif et leur valeur fiscale calculés en utilisant les taux d'imposition adoptés ou quasi adoptés pour les exercices au cours desquels il est prévu que ces différences se résorberont. Un actif d’impôts différés est constaté dans la mesure où la réalisation future de l’avantage fiscal est probable. Les actifs et les passifs d’impôts différés sont compensés si la société a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et les passifs d’impôts exigibles pour la même entité juridique et prélevés par la même administration fiscale et si la société a l’intention de régler sur la base du montant net ou de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément. Les impôts exigibles et différés sont présentés à l'état des résultats sauf lorsqu'ils sont liés à des éléments qui sont présentés dans les autres éléments du résultat global ou directement dans les capitaux propres. Dans ce cas, ils sont alors présentés respectivement à l’état du résultat global et à l’état de la situation financière. Pour déterminer l’incidence de l’impôt, nous devons nous conformer aux IFRS ainsi qu’aux normes de pratique actuarielles. Conséquemment, selon la MCAB, les passifs relatifs aux contrats d’assurance doivent tenir compte de tous les flux de trésorerie, y compris les impôts sur le résultat. Les passifs relatifs aux contrats d’assurance sont déterminés en tenant compte des effets des impôts liés à ces contrats sur une base actualisée, ajustés en fonction de tout actif et passif d’impôts différés connexes. Le résultat net de cet ajustement permet de laisser l’effet d’actualisation des impôts différés liés aux différences temporaires sur les éléments fiscaux liés aux contrats d’assurance dans les passifs relatifs aux contrats d’assurance. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 81 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires o) Débentures La société a choisi de classer ses débentures comme des passifs financiers au coût après amortissement. Les débentures sont reconnues initialement à leur juste valeur, nettes des coûts de transaction y afférents. Subséquemment, les débentures sont évaluées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif ainsi que les primes versées lors d’un rachat de débentures sont reconnus à l’état des résultats et présentés dans Charges financières. p) Conversion des devises étrangères Les transactions en devises étrangères sont converties en devise fonctionnelle selon le taux de change en vigueur au moment où a lieu chaque transaction. Les éléments de l’état de la situation financière sont convertis au taux de change de fin de période. Les profits et les pertes de change résultant de ces conversions sont comptabilisés à l'état des résultats. L’état des résultats et l’état de la situation financière de certaines entités du groupe dont la devise fonctionnelle (la devise du principal environnement économique dans lequel l’entité exerce ses activités) est différente de la devise fonctionnelle de la société mère sont convertis dans la devise de présentation. La conversion des opérations étrangères en devise canadienne est effectuée au taux de change de fin de période en ce qui concerne les éléments d’actif et de passif. La conversion des produits et des charges est effectuée au taux de change moyen. Les profits et les pertes de change ainsi que les résultats de la couverture de certains de ces investissements, déduction faite des impôts, sont comptabilisés dans Autres éléments du résultat global. q) Primes et charges Les primes d’assurance et de rentes, y compris celles investies dans le fonds général et dans les fonds distincts, sont comptabilisées à titre de produits lorsqu’elles sont exigibles en vertu des contrats en vigueur. Les primes nettes représentent les primes brutes, y compris les primes assumées, déduction faite de la quote-part cédée aux réassureurs pour partager les risques. Lorsque les primes sont comptabilisées, les provisions mathématiques sont calculées de façon à ce que les prestations et les charges soient rattachées aux produits. Les primes d’assurance de dommages sont comptabilisées lorsque souscrites. Celles-ci sont reconnues comme des primes gagnées sur la période de la police. La portion non acquise est comptabilisée en tant que primes non acquises dans Autres éléments de passif à l’état de la situation financière. Les charges sont comptabilisées lorsqu’elles sont engagées. r) Autres produits Les autres produits comprennent principalement les honoraires perçus en contrepartie de la gestion de l’actif des fonds distincts et des fonds communs de placement de la société et les revenus tirés de régimes d’avantages sociaux non assurés (RASNA). Les autres produits sont comptabilisés sur base d’exercice lorsque les services sont rendus. s) Transfert net aux fonds distincts Le transfert net aux fonds distincts représente la somme totale des transferts du fonds général dans les fonds distincts moins le montant total transféré des fonds distincts dans le fonds général à la demande des titulaires de polices. t) Avantages postérieurs à l’emploi La société a établi des régimes à prestations définies et procure d’autres régimes d’avantages complémentaires de retraite aux employés admissibles. Dans certains cas, les retraités admissibles doivent payer une portion des primes pour ces avantages complémentaires. Le coût des régimes de retraite est établi selon la méthode des unités de crédit projetées et selon les meilleures estimations de la direction concernant le taux d’actualisation, la progression des salaires, l’âge de départ à la retraite des salariés et les coûts prévus des soins de santé. Le coût des prestations définies est divisé en trois composantes : le coût des services et les intérêts nets qui sont comptabilisés dans l’état des résultats dans les Frais généraux et les réévaluations qui sont inscrites dans les Autres éléments du résultat global. Les réévaluations du passif (de l’actif) net au titre des prestations définies comprennent les écarts actuariels, le rendement des actifs du régime (à l’exclusion des montants pris en compte dans le calcul des intérêts nets sur le passif (l’actif) net au titre des prestations définies) et la variation de l’effet du plafond de l’actif, le cas échéant, et sont comptabilisées immédiatement dans Autres éléments de passifs (Autres éléments d’actif) à l’état de la situation financière et, en contrepartie dans Autres éléments du résultat global. La société a choisi de transférer les montants comptabilisés dans Autres éléments du résultat global aux résultats non distribués. Le coût des services passés est reconnu dans les résultats nets au cours de la période où il y a eu une modification, une réduction ou une liquidation du régime de retraite. L’intérêt net est calculé en multipliant le passif (l’actif) net au titre des prestations définies du début de la période par le taux d’actualisation. La différence entre l’actif des régimes à prestations définies et l’obligation au titre des régimes à prestations définies est constatée à titre d’actif ou de passif dans l'état de la situation financière. Le taux d’actualisation servant à déterminer les obligations au titre des prestations définies est établi en fonction des taux d’intérêt du marché à la date d’évaluation pour des titres d’emprunt de qualité élevée dont les flux de trésorerie concordent avec les prévisions de paiement des prestations. u) Paiements fondés sur des actions Régime d’options d’achat d’actions Le coût des options accordées est comptabilisé en utilisant la méthode de la juste valeur. La dépense de rémunération est comptabilisée à l’état des résultats à titre de frais généraux et un montant correspondant est inscrit à titre de surplus d’apport à l’état de la situation financière. La juste valeur des options est estimée aux dates d’octroi en tenant compte d’un taux de renonciation ainsi qu’en utilisant la méthode de l’acquisition graduelle. Pour les options d’achat d’actions annulées avant la date d’acquisition, la dépense de rémunération reconnue précédemment est renversée. Lorsque les options d’achat d’actions sont exercées, le surplus d’apport est renversé et les actions émises sont créditées au capital social. La rémunération à base d’actions est reconnue à la date d’octroi lorsqu’elle est octroyée à des membres de la haute direction ou à des administrateurs qui sont admissibles à la retraite à la date d’octroi et sur une période allant de la date d’octroi à la date d’admissibilité à la retraite lorsqu’elle est octroyée à des membres de la haute direction ou à des administrateurs qui deviendront admissibles à la retraite durant la période d’acquisition. 82 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Régime d’achat d’actions à l’intention des employés La contribution en espèces de la société est inscrite à l’état des résultats à titre de frais généraux au moment où les actions sont achetées. Régime d’unités d’actions fictives Le régime d’unités d’actions fictives est établi sous forme de trésorerie. Son évaluation est fondée sur la valeur des actions de la société. Lors d’une attribution, la société inscrit une charge à titre de rémunération dans l’état des résultats ainsi qu’un passif équivalant à la juste valeur des actions ordinaires de la société à l’état de la situation financière. À la fin de chaque période de présentation de l’information financière ainsi qu’à la date de règlement, ce passif est réévalué en fonction de la valeur des actions de la société, et cette variation est comptabilisée dans les frais généraux à l’état des résultats. Régime d’unités d’intéressement à moyen terme Le régime d’unités d’intéressement à moyen terme est établi sous forme de trésorerie. Son évaluation est fondée sur la valeur des actions de la société. À chaque date de présentation de l’information financière, la société inscrit une charge à titre de rémunération dans l’état des résultats ainsi qu’un passif à l’état de la situation financière qui équivaut à la juste valeur moyenne des actions ordinaires de la société pour la période de référence. Cette charge est amortie de façon linéaire en fonction du nombre estimatif des droits dont l’acquisition est attendue à la fin de la période d’acquisition des droits. La variation de juste valeur du passif est comptabilisée dans les frais généraux à l’état des résultats. 3 › Modifications de méthodes comptables Nouvelles normes comptables appliquées Le tableau suivant présente la description et l’incidence sur les états financiers des normes ou des amendements que la société a adoptés au 1er janvier 2013. L’amendement IAS 19 Avantages du personnel ainsi que la norme IFRS 10 États financiers consolidés ont été adoptés de façon rétrospective selon la norme IAS 8 Méthodes comptables, changements d’estimations comptables et erreurs. Normes ou amendements IAS 1 Présentation des états financiers IFRS 7 Instruments financiers : Informations à fournir Description de la norme et des incidences sur les états financiers de la société Description : Les modifications fournissent des directives sur la présentation des autres éléments du résultat global. Ceux-ci doivent être regroupés dans l’une ou l’autre des deux catégories suivantes : éléments susceptibles d’être reclassés dans le résultat net au cours de périodes ultérieures ou éléments qui ne seront pas reclassés dans le résultat net au cours de périodes ultérieures. Incidence : Tous les éléments qui composent les autres éléments du résultat global de la société au 31 décembre 2012, à l’exception des réévaluations du passif (actif) net à titre de prestations définies, correspondent à des éléments susceptibles d’être reclassés ultérieurement dans le résultat net. Description : Cet amendement concerne la présentation d’informations additionnelles à fournir sur les accords de compensation afin de permettre aux utilisateurs des états financiers de comprendre l’impact de ces accords sur la situation financière de la société. IFRS 13 Évaluation de la juste valeur Incidence : La divulgation additionnelle est présentée à la note 6 « Gestion des risques associés aux instruments financiers », section b) iii) « Autre information sur le risque de crédit ». Description : Cette norme apporte des précisions supplémentaires sur l’évaluation de la juste valeur et sur les informations à fournir relativement à l’évaluation de la juste valeur lorsque celle-ci est requise ou permise par une autre norme IFRS. IFRS 11 Partenariats, IAS 27 États financiers individuels et IAS 28 Participation dans des entreprises associées et des coentreprises Incidence : La divulgation requise de la juste valeur et des niveaux hiérarchiques des instruments financiers est présentée à la note 5 « Placements et produits de placement » aux sections c) et d). La société a également divulgué le niveau hiérarchique des instruments non financiers pour lesquels une juste valeur est présentée. Description : Un partenariat est une opération conjointe dans laquelle la société détient des droits et des obligations sur des actifs et des passifs spécifiques ou est une coentreprise dans laquelle la société détient des droits sur l’actif net de l’entité. Dans le cas d’une opération conjointe, la société doit comptabiliser sa quote-part des actifs, des passifs, des revenus et des dépenses. Dans le cas d’une coentreprise, la société doit comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence décrite dans la norme IAS 28. La méthode de la consolidation proportionnelle d’IAS 31 est de plus supprimée. IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités Incidence : Aucune incidence sur les états financiers de la société. Description : Cette norme exige la présentation d’informations additionnelles dans les états financiers consolidés concernant les participations dans les autres entités. Ces informations permettent aux utilisateurs des états financiers d’évaluer la nature et les risques associés aux participations dans les autres entités ainsi que les effets de ces participations sur la situation financière, la performance financière et les flux de trésorerie de la société. Incidence : La divulgation requise est présentée à la note 6 « Gestion des risques associés aux instruments financiers », section b) iii) « Autre information sur le risque de crédit ». RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 83 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires IFRS 10 États financiers consolidés Description : Cette norme définit le contrôle comme étant à la base de la consolidation. Le contrôle doit être évalué en fonction du pouvoir que la société exerce sur l’entité, de l’exposition ou des droits sur les rendements variables en fonction de son implication avec l’entité et de sa capacité d’utiliser son pouvoir sur l’entité pour influencer le rendement de l’entité. Incidence pour les fonds distincts : La société établit des contrats de rentes collectives ou individuelles comportant des fonds qui peuvent être investis dans des portefeuilles distincts, conformément aux choix exprimés par le titulaire de polices. L’actif sous-jacent est inscrit au nom de la société mais est détenu au nom des titulaires de polices. Les garanties offertes dans le cadre de certains contrats sont comptabilisées dans les passifs des contrats d’assurance. Comme les titulaires de polices assument les risques et bénéficient des avantages liés au rendement des fonds, l’actif est présenté sur une ligne distincte à l’état de la situation financière, et seuls les honoraires tirés des fonds distincts, et non les produits tirés des placements liés aux actifs crédités aux titulaires de polices, sont présentés à l’état des résultats. La société présente l’actif net ainsi que l’évolution de l’actif net des fonds distincts à la note 11. IAS 19 Avantages du personnel Autres incidences : L’adoption de cette norme a comme incidence de ne plus consolider la Fiducie de capital Industrielle Alliance. Description : Les modifications apportées à la norme IAS 19 exigent que les variations de la valeur des obligations au titre des prestations définies et des actifs du régime de retraite soient comptabilisées au moment où elles surviennent, ce qui élimine ainsi la méthode du corridor qui était permise. Les gains et les pertes actuariels sont reconnus immédiatement dans les autres éléments du résultat global, ce qui permet de présenter la valeur totale du régime à l’état de la situation financière. De plus, les modifications à la norme introduisent la notion d’intérêt net, qui remplace la notion de l’intérêt réel et du rendement attendu. L’intérêt net est calculé en appliquant le taux d’actualisation au passif (à l’actif) net au titre des prestations définies. Cette notion est aussi comptabilisée dans les autres éléments du résultat global. L’amendement exige également des divulgations supplémentaires telles qu’une analyse de la sensibilité relativement aux hypothèses significatives, les caractéristiques et les risques associés aux régimes ainsi que le montant et les incertitudes associés aux flux de trésorerie futurs. La reconnaissance des services passés s’effectuera de manière plus rapide. De plus, les modifications apportées permettent un choix de présentation soit dans le cumul des autres éléments du résultat global, soit de reclasser les montants en question dans les résultats non distribués Incidence : La société a choisi de transférer les montants inscrits dans les autres éléments du résultat global aux résultats non distribués. États des résultats consolidés Les résultats nets publiés par la société ont diminué de 8 $ (de 345 $ à 337 $) au 31 décembre 2012. Cette variation provient d’une augmentation des frais généraux de 11 $ (de 753 $ à 764 $) au 31 décembre 2012. Les impôts sur le résultat ont varié de 3 $ (de 112 $ à 109 $) au 31 décembre 2012. L’incidence de ces modifications a diminué de 0,09 $ le résultat par action ordinaire de base et dilué. États du résultat global consolidés Le résultat net publié présenté dans le résultat global a diminué du montant indiqué à la section précédente. En plus de la diminution de 8 $ du résultat net pour la période de 12 mois se terminant le 31 décembre 2012, une diminution de 27 $ a été inscrite à titre d’éléments non susceptibles d’être reclassés ultérieurement dans le résultat net, ce qui a fait passer le résultat global de 320 $ à 285 $. 84 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Le tableau ci-dessous présente un aperçu de l’incidence de l’adoption de ces normes sur l’état de la situation financière : 31 décembre 2012 publié $ Ajustements $ 1er janvier 2012 redressé $ 180 22 973 994 51 41 747 10 10 (43) 4 (29) 190 22 973 951 55 41 718 264 21 714 707 84 37 441 10 10 (35) 1 (24) 274 21 724 672 85 37 417 Passif Autres éléments de passif2 Passif d’impôts différés2 Débentures1 Passif total du fonds général Passif total 1 939 247 748 23 430 38 451 69 (26) 10 53 53 2 008 221 758 23 483 38 504 1 241 266 748 20 884 34 607 28 (15) 10 23 23 1 269 251 758 20 907 34 630 1 675 3 296 (82) (82) 1 593 3 214 1 483 2 834 (47) (47) 1 436 2 787 41 747 (29) 41 718 37 441 (24) 37 417 Passif et capitaux propres totaux 2 1er janvier 2012 $ Actif Autres placements1 Total des placements Autres éléments d’actif2 Actif d’impôts différés2 Actif total Capitaux propres Résultats non distribués et cumul des autres éléments du résultat global2 Total capitaux propres 1 Ajustements $ 31 décembre 2012 redressé $ Ajustement relatif à IFRS 10 Ajustement relatif à IAS 19 Modifications de conventions comptables à venir L’IASB a publié la phase I de la norme IFRS 9, intitulée Instruments financiers, qui remplace les dispositions de la norme IAS 39, intitulée Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation, en ce qui a trait au classement et à l’évaluation des actifs et des passifs financiers. Entre autres, la norme exige que les actifs financiers soient évalués au coût amorti ou à la juste valeur en fonction du modèle économique que suit l’entité pour la gestion de ses actifs. De plus, la norme modifie le mode de comptabilisation des passifs financiers évalués en utilisant l’option de la juste valeur. Le 19 novembre 2013, l’IASB a publié la phase III de la norme IFRS 9, intitulée Instruments financiers, qui remplace les dispositions de la norme IAS 39, intitulée Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation, en ce qui a trait à la comptabilité de couverture. La norme propose un nouveau modèle de comptabilité de couverture qui permet un meilleur alignement des activités de gestion des risques de la société avec les états financiers. Le 19 novembre 2013, l’IASB a retiré la date d’entrée en vigueur obligatoire fixée au 1er janvier 2015. La nouvelle date sera déterminée lorsque tout le projet touchant la norme IFRS 9 sera pratiquement achevé. De plus, l’amendement du 16 décembre 2011 indique que les entités n’auront pas à retraiter les données comparatives. Cependant, des informations supplémentaires sur les effets de cette norme lors de la transition seront requises. L’adoption anticipée est permise. La société évalue actuellement l’incidence de cette nouvelle norme sur ses états financiers. Le 16 décembre 2011, l’IASB a publié un amendement à la norme IAS 32 intitulée Instruments financiers : Présentation. Les modifications fournissent des précisions relativement à l’application des règles de compensation d’actifs et de passifs financiers. Les notions suivantes sont clarifiées : le droit juridiquement exécutoire de compenser, l’application simultanée de la réalisation ou du règlement, la compensation d’un montant garanti et l’unité de comptabilisation pour l’application des obligations de compensation. Les dispositions prévues dans cet amendement s’appliqueront aux états financiers des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014. Les modifications doivent être appliquées de façon rétrospective. L’adoption anticipée est permise. La société évalue actuellement l’incidence de ces modifications sur ses états financiers. En octobre 2012, l’IASB a publié un amendement à la norme IFRS 10 intitulé Entités d’investissement. Cet amendement s’appliquera aux états financiers des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014 et touchera les normes IFRS 10, IFRS 12 et IAS 27. L’amendement propose que les entités contrôlées par une entité d’investissement soient comptabilisées à la juste valeur par le biais du résultat net, conformément à l’IFRS 9 intitulée Instruments financiers (ou à IAS 39 intitulée Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation si IFRS 9 n’est pas encore appliquée). Cela signifie que les sociétés qui répondent à la définition d’une société d’investissement seront exonérées de consolidation, mais devront comptabiliser l’ensemble de leur participation (y compris les filiales, les sociétés sous influence notable et les coentreprises) à la juste valeur par le biais du résultat net, conformément aux dispositions de la norme IFRS 9. L’amendement requiert également la présentation d’information additionnelle relativement au concept de société d’investissement. L’adoption anticipée est permise sous certaines conditions. La société évalue actuellement l’incidence de l’adoption de cet amendement sur ses états financiers. En mai 2013, l’IASB a publié un amendement limité à la norme IAS 36 Dépréciation d’actifs. L’amendement intitulé Informations à fournir sur la valeur recouvrable des actifs non financiers propose de fournir de l’information additionnelle sur la valeur recouvrable des actifs dépréciés dans le cas où cette valeur est fondée sur la juste valeur diminuée des coûts de sortie et clarifie également l’intention de l’IASB concernant l’information à fournir sur cette valeur recouvrable à la suite de l’application de IFRS 13 Évaluation de la juste valeur. Les dispositions prévues dans cet amendement s’appliqueront aux états financiers ouverts à compter du 1er janvier 2014. L’adoption anticipée est permise. La société évalue actuellement l’incidence de cet amendement sur ses états financiers. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 85 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Le 27 juin 2013, l’IASB a publié un amendement limité à la norme IAS 39 Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation. L’amendement intitulé Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture propose une modification similaire à celle qui sera apportée à IFRS 9, intitulée Instruments financiers, une norme qui n’est pas encore en vigueur. Cet amendement présente une exception stricte à la cessation de la comptabilité de couverture dans la situation précise où un instrument financier dérivé doit être substitué à une chambre de compensation en vertu de lois ou de règlements. Les dispositions prévues dans cet amendement s’appliqueront aux états financiers ouverts à compter du 1er janvier 2014. L’adoption anticipée est permise. La société évalue actuellement l’incidence de cet amendement sur ses états financiers. Le 21 novembre 2013, l’IASB a publié un amendement limité à la norme IAS 19 Avantages du personnel. L’amendement intitulé Régimes à prestations définies : Cotisations des membres du personnel propose, que lorsque les cotisations à verser au cours d’une période donnée sont liées uniquement aux services rendus au cours de cette période, elles soient comptabilisées comme une réduction du coût des services rendus au cours de la période où elles doivent être versées. Les dispositions de cet amendement s’appliqueront aux états financiers ouverts à compter du 1er juillet 2014. L’adoption anticipée est permise. La société évalue actuellement l’incidence de cet amendement sur ses états financiers. Le 20 mai 2013, l’IASB a publié l’interprétation IFRIC 21 intitulé Droits ou taxes. Cette interprétation fournit des indications sur le traitement de ces droits ou taxes dans les états financiers de l'entité qui s'en acquitte. Les questions portent sur le moment où il faut comptabiliser un passif selon IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels au titre du droit ou de la taxe exigible. Les dispositions prévues dans cette interprétation s’appliqueront aux états financiers ouverts à compter du 1er janvier 2014. L’adoption anticipée est permise. La société évalue actuellement l’incidence de cette interprétation sur ses états financiers. L’IASB publie des améliorations annuelles afin d’amender certaines normes. Les améliorations annuelles consistent en des précisions ou des ajustements mineurs apportés à des normes. En décembre 2013, l’IASB a publié les améliorations annuelles du cycle 2010-2012 qui modifient sept normes, et celles du cycle 2011-2013, qui en modifient quatre. Les dispositions prévues dans ces améliorations s’appliqueront aux états financiers ouverts à compter du 1er juillet 2014. La société évalue actuellement l’incidence de ces améliorations sur ses états financiers. 4 › Acquisition, fusion et cession d’entreprise Acquisition d’entreprise Le 1er octobre 2013, la société a acquis 100 % des actions de Jovian Capital Corporation (Jovian) pour une contrepartie monétaire de 79 $ et une contrepartie en actions de 13 $. Jovian possède des compagnies de services financiers qui se spécialisent dans la gestion de patrimoine. Ses filiales importantes sont MGI Securities Inc., T.E. Investment Counsel Inc., Leon Frazer & Associates Inc., Hahn Investment Stewards & Company Inc. et JovFinancial Solutions Inc. Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée préliminaires relatives à cette transaction sont de 14 $. Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité déterminée sont de 36 $ et sont amortissables sur une période de quinze ans (amortissement de 1 $ en 2013). Le goodwill préliminaire est de 30 $ et le passif d’impôts différés est de 11 $. La répartition du goodwill et des immobilisations incorporelles préliminaires entre le goodwill et les immobilisations incorporelles est également présentée dans la note 10 « Immobilisations incorporelles et goodwill ». Le goodwill n’est pas déductible à des fins fiscales. Processus de répartition du prix d’acquisition La société dispose de douze mois suivant la date d’acquisition pour compléter le processus de la répartition du prix d’acquisition. Au terme de l’analyse finale, la répartition du prix d’acquisition préliminaire et l’attribution de celui-ci par secteurs d’activité peuvent faire l’objet d’ajustements. Les éléments d’actif acquis et de passif repris à la date d’acquisition se résument comme suit : 2013 Gestion de patrimoine individuel $ Juste valeur des actifs identifiables acquis (y compris les immobilisations incorporelles préliminaires) Juste valeur des passifs repris (y compris le passif d’impôts différés sur les immobilisations incorporelles) Juste valeur des actifs nets acquis Goodwill préliminaire Prix d’acquisition 100 38 62 30 92 À la suite de cette acquisition, une provision pour des coûts de restructuration d’un montant de 6 $ a été comptabilisée à l’état des résultats à titre de Frais généraux et à l’état de la situation financière parmi les Autres éléments de passif. De ce passif, un montant inférieur à 1 $ a été déboursé en 2013. Les coûts de restructuration liés à cette acquisition incluent des indemnités de départ, des résiliations de contrat ainsi que d’autres coûts. La provision pour les coûts de restructuration est comptabilisée lorsqu’un plan formalisé et détaillé est établi pour déterminer la localisation, la fonction et le nombre approximatif de membres du personnel qui seront indemnisés à la fin de leur contrat de travail, les activités, les sites ainsi que les dépenses à engager lorsque le plan sera mis en œuvre. La provision comptabilisée constitue la meilleure estimation à l’égard des dépenses nécessaires pour éteindre les obligations en vertu du plan de restructuration. Elle n’inclut que les coûts qui résultent de la restructuration et qui n’ont aucun lien avec les activités poursuivies. Les coûts de restructuration qui ne répondent pas à la définition ci-dessus sont comptabilisés lorsqu’ils sont engagés. Outre la provision pour des coûts de restructuration divulguée ci-dessus, les produits et les résultats des sociétés acquises n’ont pas eu d’effet significatif sur les résultats de la société. 86 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Fusion d’entreprises Effectif depuis le 30 juin 2012, la société a fusionné sa filiale l’Industrielle Alliance Pacifique, Assurance et services financiers inc. (Industrielle Alliance Pacifique) avec ses propres opérations. Cession d’entreprises Le 15 août 2012, la société a disposé, par voie de conventions de réassurance à caractère indemnitaire et par voie de conventions de réassurance de prise en charge, d’un bloc d’affaires de rentes américaines et d’avenants d’accumulation de sa division américaine et de ses filiales américaines Pioneer Security Life Insurance Company, American-Amicable Life Insurance Company of Texas, Pioneer American Insurance Company et Occidental Life Insurance Company of North Carolina à deux sociétés affiliées à Guggenheim Partners aux États-Unis, soit Security Benefit Life Insurance Company et Equitrust Life Insurance Company. La société a transféré tous les risques et les avantages financiers liés à ces contrats d’assurance. Cependant, puisque la société est toujours responsable légalement envers les titulaires de polices, les passifs relatifs à ces contrats d’assurance n’ont pas été décomptabilisés, et un actif de réassurance de 950 $, correspondant à la valeur des passifs relatifs à ces contrats, a été inscrit. Dans le cadre de cette transaction, des actifs d’une valeur de 831 $, principalement constitués d’obligations et de prêts hypothécaires, ont été décomptabilisés. Un goodwill de 15 $ ainsi qu’un passif de 5 $ lié à la juste valeur du portefeuille de contrats d’assurance acquis relatif à ce bloc ont été disposés lors de cette transaction. Un gain avant impôts de 120 $ a été inscrit dans les Autres produits à l’état des résultats. Le gain après déduction des impôts est de 56 $. À la suite de cette disposition, la société a effectué un test de dépréciation de l’unité génératrice de trésorerie des opérations américaines, lequel a généré une dépréciation de 10 $ pour le goodwill et une dépréciation de 14 $ (9 $ après impôts) pour les immobilisations incorporelles à durée de vie définie. De l’information plus détaillée sur les dépréciations est présentée à la note 10 « Immobilisations incorporelles et goodwill ». 5 › Placements et produits de placement a) Valeur comptable et juste valeur 2013 À la juste valeur par le biais du résultat net $ Trésorerie et placements à court terme Disponibles à la vente $ Prêts et créances $ Autres $ Total $ Juste valeur $ 337 --- 186 --- 523 523 6 869 567 3 707 11 143 1 419 53 1 259 2 731 51 --1 182 1 233 --------- 8 339 620 6 148 15 107 15 159 1 430 271 547 585 2 833 7 250 27 3 287 ----------- ----------- 1 437 521 574 588 3 120 3 120 --------- --------- 577 1 297 22 1 896 --------- 577 1 297 22 1 896 ----------- ----------- 87 151 463 701 2 597 ----------- 87 151 463 701 2 597 2 726 Instruments financiers dérivés 72 --- --- --- 72 72 Avances sur contrats --- --- 612 --- 612 612 Autres placements --- --- 57 23 80 80 Immeubles de placement --- --- --- 1 079 1 079 1 089 14 385 3 018 4 685 1 102 23 190 23 381 Obligations Gouvernements Municipalités Sociétés et autres Actions Ordinaires Privilégiées Indices boursiers Unités de fonds de placement Prêts hypothécaires Assurés Résidentiels Multirésidentiels Non résidentiels Conventionnels Résidentiels Multirésidentiels Non résidentiels Total RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 87 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires 2012 À la juste valeur par le biais du résultat net $ Trésorerie et placements à court terme Disponibles à la vente $ Prêts et créances $ Autres $ Total $ Juste valeur $ 895 --- 201 --- 1 096 1 096 6 841 563 3 803 11 207 1 954 6 318 2 278 58 --1 100 1 158 --------- 8 853 569 5 221 14 643 14 784 1 249 206 593 510 2 558 7 227 --3 237 ----------- ----------- 1 256 433 593 513 2 795 2 795 --------- --------- 470 1 401 30 1 901 --------- 470 1 401 30 1 901 ----------- ----------- 94 157 451 702 2 603 ----------- 94 157 451 702 2 603 2 784 145 --- --- --- 145 145 Avances sur contrats --- --- 558 --- 558 558 Autres placements --- --- 184 6 190 192 Immeubles de placement --- --- --- 953 953 964 14 805 2 515 4 704 959 22 983 23 318 Obligations Gouvernements Municipalités Sociétés et autres Actions Ordinaires Privilégiées Indices boursiers Unités de fonds de placement Prêts hypothécaires Assurés Résidentiels Multirésidentiels Non résidentiels Conventionnels Résidentiels Multirésidentiels Non résidentiels Instruments financiers dérivés Total La catégorie À la juste valeur par le biais du résultat net inclut les titres détenus à des fins de transaction et les titres désignés à la juste valeur par le biais du résultat net. Les autres placements sont constitués de billets à recevoir, d’encaisse en fiducie et de placements dans des entreprises associées et des coentreprises comptabilisés selon la méthode de mise en équivalence. La juste valeur des immeubles de placement est de 1 089 $ (964 $ en 2012) et est constituée des immeubles de placement 1 079 $ (953 $ en 2012) et de la linéarisation des loyers de 10 $ (11 $ en 2012). La linéarisation des loyers représente le revenu locatif total prévu par le bail, réparti uniformément sur la durée de ce dernier, en utilisant un taux moyen qui tient compte des loyers à titre gratuit et des autres avantages octroyés aux locataires. Les montants relatifs à la linéarisation des loyers sont présentés à la note 8 « Autres éléments d’actif ». Les revenus locatifs sont présentés dans le tableau des produits de placement ci-après, et les dépenses d’opération concernant les immeubles de placement sont présentées à la note 20 « Frais généraux ». b) Trésorerie et placements à court terme 2013 $ 2012 $ Trésorerie Placements à court terme 408 115 996 100 Total 523 1 096 88 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires c) Méthodes et hypothèses utilisées pour les justes valeurs La juste valeur est la contrepartie qui serait reçue pour la vente d’un actif ou payée pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché à la date d’évaluation. La juste valeur des différentes catégories de placement est déterminée comme décrit ci-dessous. Placements à court terme – La juste valeur des placements à court terme est présumée correspondre approximativement à leur valeur comptable en raison de leur échéance à court terme. Obligations – Les obligations sont évaluées selon les cours du marché observés sur des marchés actifs pour des actifs identiques ou similaires. Si les cours sur des marchés actifs ne sont pas disponibles, la juste valeur est estimée au moyen de méthodes d’évaluation courantes, telles qu’un modèle basé sur l’actualisation des flux monétaires prévus ou d’autres techniques similaires. Ces méthodes tiennent compte des données actuelles observables sur le marché pour des instruments financiers ayant un profil de risque similaire et des modalités comparables. Les données importantes utilisées dans ces modèles comprennent, entre autres, les courbes de taux, les risques de crédit, les écarts des émetteurs, l’évaluation de la volatilité et de la liquidité ainsi que d’autres données de référence publiées sur les marchés. Lorsque de telles données ne sont pas disponibles, la direction utilise alors ses meilleures estimations. Actions – Les actions sont évaluées en fonction des cours du marché observés sur des marchés actifs. Si le cours sur les marchés actifs n’est pas disponible, la juste valeur est déterminée au moyen de modèles d’évaluation des titres de capitaux propres, lesquels prévoient des analyses de la juste valeur de l’actif net et d’autres techniques de comparaisons avec des données de référence telles que des indices de marché. Les unités de fonds de placement sont évaluées selon la valeur de l’actif net publiée par l’administrateur du fonds. Prêts hypothécaires – La juste valeur des prêts hypothécaires est estimée à l’aide de l’actualisation des flux de trésorerie aux taux d’intérêt prévalant actuellement sur le marché pour des prêts dont les caractéristiques relatives au risque de crédit et à la durée sont sensiblement les mêmes. La juste valeur des prêts hypothécaires est déterminée à des fins de présentation de l’information seulement. Instruments financiers dérivés – La juste valeur des instruments financiers dérivés est déterminée en fonction du type d’instrument dérivé. En ce qui a trait aux contrats à terme standardisés et aux options qui sont négociés à la Bourse, leur juste valeur est déterminée en fonction de leur cours sur des marchés actifs. Les instruments financiers dérivés qui sont transigés de gré à gré sont évalués à l’aide de modèles d’évaluation tels que l’analyse des flux de trésorerie actualisés et d’autres techniques d’évaluation d’usage sur le marché. Ces évaluations sont basées sur des données observables sur le marché, dont les taux d’intérêt, les taux de change, les indices financiers, les différentiels de taux, le risque de crédit ainsi que la volatilité. Parmi les instruments financiers dérivés, certains autres contrats dérivés font l’objet d’une restriction quant à la possibilité de les négocier. Dans une telle situation, une prime d’illiquidité basée sur des données non observables sur le marché est prise en compte dans l’évaluation de la juste valeur de ces instruments financiers dérivés. Même si ces données ne sont pas observables, elles sont basées sur des hypothèses jugées appropriées compte tenu des circonstances. Une fois la période de restriction terminée, les instruments sont évalués à l’aide de modèles d’évaluation standards basés sur des données observables sur le marché, comme décrit précédemment. L’utilisation, par la société, de données non observables est limitée à la période de restriction, et l’incidence sur la juste valeur des instruments financiers dérivés ne représente pas un montant important. Avances sur contrats – Les avances sur contrats sont comptabilisées au coût amorti. Elles sont garanties et peuvent être remboursées à tout moment. Leur juste valeur correspond approximativement à leur valeur comptable compte tenu de la nature à court terme de ces éléments. Immeubles de placement – La juste valeur des immeubles de placement est déterminée selon différentes méthodes reconnues et conformes aux normes d’évaluation du secteur immobilier. L’une de ces méthodes est fondée sur les taux de capitalisation attendus et sur des modèles qui actualisent les flux de trésorerie futurs attendus aux taux d’intérêt courants du marché en fonction des caractéristiques, de l’emplacement et du marché de chacun des immeubles. Les flux de trésorerie futurs attendus incluent les flux de trésorerie contractuels et projetés ainsi que les charges opérationnelles attendues. Ils tiennent compte des intérêts, des taux de location et d’occupation établis en fonction d’études de marché, des produits locatifs attendus tirés des contrats de location en vigueur et des estimations relatives aux entrées de trésorerie futures, y compris les produits projetés tirés des contrats de location en vigueur et les estimations relatives aux entrées de trésorerie futures formulées en fonction des conjonctures actuelles de marché. Les taux de location futurs sont estimés en fonction de l’emplacement, du type et de la qualité actuelle de l’immeuble ainsi qu’en fonction des données du marché et des projections en date de l’évaluation. Les justes valeurs sont habituellement comparées aux informations du marché, y compris les transactions récentes visant des actifs comparables, afin de vérifier leur caractère raisonnable. L’utilisation optimale fait partie des méthodes d’évaluation possibles. L’utilisation optimale est déterminée en tenant compte de l’utilisation physique possible, légalement admissible, financièrement faisable et du point de vue des intervenants du marché même si la société prévoit une utilisation différente. Les évaluations sont effectuées à l’externe par des évaluateurs agréés indépendants ou par le personnel qualifié de la société. Chaque immeuble est évalué par un évaluateur externe au minimum une fois tous les trois ans. Au cours de l’année, 84,6 % du portefeuille des immeubles de placement a été évalué par des évaluateurs indépendants (92 % en 2012). Autres placements – La juste valeur des autres placements est approximativement la même que leur valeur comptable compte tenu de la nature de ces éléments. Seuls font exception certains billets à recevoir dont la juste valeur est estimée à l’aide de l’actualisation des flux de trésorerie aux taux d’intérêt prévalant actuellement sur le marché pour des billets dont les caractéristiques de risque de crédit et de durée sont sensiblement les mêmes. La juste valeur de ces billets à recevoir est déterminée à des fins de présentation de l’information seulement. La juste valeur de ces billets à recevoir est de 40 $ au 31 décembre 2013 (146 $ au 31 décembre 2012). Autres éléments d’actif – La juste valeur des autres éléments d’actif financier, à l’exception des titres acquis en vertu de conventions de revente, est approximativement la même que leur valeur comptable compte tenu de la nature à court terme de ces éléments. La juste valeur des titres acquis en vertu de conventions de revente est de 548 $ au 31 décembre 2013 (201 $ en 2012). RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 89 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires d) Hiérarchie de la juste valeur L’information à fournir concernant les instruments financiers doit être présentée selon une hiérarchie qui reflète l’importance des données utilisées pour réaliser les évaluations des justes valeurs des actifs et des passifs financiers. La hiérarchie est établie afin de donner une priorité plus élevée aux cours du marché non ajustés observés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs identiques et une priorité plus faible aux paramètres non observables sur le marché. Les trois niveaux de la hiérarchie des évaluations sont décrits comme suit : Niveau 1 – Évaluation de la juste valeur fondée sur les cours non ajustés observés sur des marchés actifs, pour des actifs ou des passifs identiques. Les actions cotées en Bourse, entre autres, sont classées au niveau 1. Niveau 2 – Évaluation de la juste valeur fondée sur des données autres que les cours de marché visés au niveau 1, qui sont observables sur le marché en ce qui a trait à l’actif ou au passif, directement ou indirectement. La majorité des obligations, les placements à court terme ainsi que certains instruments financiers dérivés sont classés au niveau 2. Niveau 3 – Évaluation de la juste valeur fondée sur des techniques d’évaluation qui ont recours en grande partie à des paramètres non observables sur le marché et qui tiennent compte des meilleures estimations de la direction. La plupart des placements privés sont classés au niveau 3. Si un instrument financier classé au niveau 1 cesse de se transiger sur un marché actif, il est transféré au niveau suivant, soit le niveau 2. Si l’évaluation de sa juste valeur requiert une utilisation significative de paramètres non observables sur le marché, il est alors reclassé directement au niveau 3. Niveau 1 $ Niveau 2 $ 2013 Niveau 3 $ Total $ Évaluations récurrentes de la juste valeur Trésorerie et placements à court terme Détenus à des fins de transaction 1 336 --- 337 169 ----169 6 642 567 3 627 10 836 58 --80 138 6 869 567 3 707 11 143 206 ----206 375 1 213 53 1 255 2 521 13 357 ----4 4 142 1 419 53 1 259 2 731 13 874 2 699 31 2 730 --250 250 134 6 140 2 833 287 3 120 1 70 1 72 --- --- 1 079 1 079 3 107 14 013 1 362 18 482 Instruments financiers des fonds distincts 12 537 4 329 4 16 870 Total des actifs comptabilisés à la juste valeur 15 644 18 342 1 366 35 352 Obligations Désignées à la juste valeur par le biais du résultat net Gouvernements Municipalités Sociétés et autres Disponibles à la vente Gouvernements Municipalités Sociétés et autres Actions Désignées à la juste valeur par le biais du résultat net Disponibles à la vente Instruments financiers dérivés Détenus à des fins de transaction Immeubles de placement Placements du fonds général comptabilisés à la juste valeur 90 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Niveau 1 $ Niveau 2 $ 2012 Niveau 3 $ Total $ Évaluations récurrentes de la juste valeur Trésorerie et placements à court terme Détenus à des fins de transaction --- 895 --- 895 247 ----247 6 552 563 3 467 10 582 42 --336 378 6 841 563 3 803 11 207 792 ----792 1 039 1 162 6 314 1 482 12 064 ----4 4 382 1 954 6 318 2 278 13 485 2 467 3 2 470 --227 227 91 7 98 2 558 237 2 795 Instruments financiers dérivés Détenus à des fins de transaction --- 145 --- 145 Immeubles de placement --- --- 953 953 3 504 13 336 1 433 18 273 Instruments financiers des fonds distincts 10 633 4 298 4 14 935 Total des actifs comptabilisés à la juste valeur 14 137 17 634 1 437 33 208 Obligations Désignées à la juste valeur par le biais du résultat net Gouvernements Municipalités Sociétés et autres Disponibles à la vente Gouvernements Municipalités Sociétés et autres Actions Désignées à la juste valeur par le biais du résultat net Disponibles à la vente Placements du fonds général comptabilisés à la juste valeur Il n’y a eu aucun transfert entre le niveau 1 et le niveau 2 pour les exercices terminés les 31 décembre 2013 et 2012. Les transferts du niveau 3 au niveau 2 au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2013 s’élèvent à 249 $. La société effectue ces transferts puisqu’elle peut maintenant évaluer certaines obligations classées comme étant désignées à la juste valeur par le biais du résultat net et disponibles à la vente à des cours de marché qui prennent en considération le rendement ou le cours de marché d’instruments financiers ayant des conditions comparables telles que la qualité, l’échéance et le type d’investissement. La juste valeur de ces obligations était auparavant établie à l’aide de modèles d’évaluation internes nécessitant l’utilisation d’hypothèses dont l’une, parmi les principales, n’était pas observable sur le marché. Il n’y a eu aucun transfert entre le niveau 3 et le niveau 2 pour l’exercice terminé le 31 décembre 2012. La société présente les transferts entre les niveaux hiérarchiques à la juste valeur établie à la fin du trimestre au cours duquel le transfert s’est produit. Les principales données non observables utilisées dans l’évaluation des immeubles de placement au 31 décembre 2013 sont le taux d’actualisation, qui se situe entre 5,00 % et 9,75 %, et le taux de capitalisation final, qui se situe entre 4,25 % et 8,75 %. Le taux d’actualisation se fonde sur l’activité du marché selon le type d’immeuble, la situation géographique et reflète le taux de rendement attendu sur les placements au cours des dix prochaines années. Le taux de capitalisation final se fonde sur l’activité du marché selon le type d’immeuble, la situation géographique et reflète le taux de rendement attendu sur les placements pour la durée de vie restante après la période de dix ans. Si tous les autres facteurs demeurent constants, une baisse (hausse) du taux d’actualisation et du taux de capitalisation final amènera une augmentation (diminution) de la juste valeur des immeubles de placement. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 91 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Le tableau suivant présente les actifs financiers comptabilisés à la juste valeur et évalués selon les paramètres du niveau 3 : 2013 Solde au 31 décembre 2012 $ Obligations Désignées à la juste valeur par le biais du résultat net Disponibles à la vente Actions Désignées à la juste valeur par le biais du résultat net Disponibles à la vente Instruments financiers dérivés Détenus à des fins de transactions Immeubles de placement Placement du fonds général comptabilisé à la juste valeur Instruments financiers des fonds distincts Total Profits (pertes) réalisés et latents au résultat net $ Profits (pertes) réalisés et latents aux autres éléments du résultat global $ Achats $ Ventes et règlements $ Transferts au (du) niveau 3 $ Solde au 31 décembre 2013 $ 378 4 (13) --- --(2) 31 31 (38) --- (220) (29) 138 4 (10) --- 91 7 9 --- --(1) 53 --- (19) --- ----- 134 6 9 --- --953 (1) 44 ----- 2 97 --(15) ----- 1 1 079 (1) 44 1 433 39 (3) 214 (72) (249) 1 362 42 4 --- --- 1 437 39 (3) --214 --(72) --(249) 4 1 366 --42 2012 Obligations Désignées à la juste valeur par le biais du résultat net Disponibles à la vente Actions Désignées à la juste valeur par le biais du résultat net Disponibles à la vente Immeubles de placement Placement du fonds général comptabilisé à la juste valeur Instruments financiers des fonds distincts Total Total des profits (pertes) latents au résultat net sur les placements toujours détenus $ Achats $ Ventes et règlements $ Transferts au (du) niveau 3 $ Solde au 31 décembre 2012 $ Total des profits (pertes) latents au résultat net sur les placements toujours détenus $ ----- 127 --- (8) (9) 4 (4) 378 4 25 --- (1) --117 ------- 18 --64 (10) --(17) ------- 91 7 953 1 --117 1 134 134 --- 209 (44) --- 1 433 143 5 --- --- 1 139 134 --- -209 --(44) (1) (1) 4 1 437 --143 Solde au 31 décembre 2011 $ Profits (pertes) réalisés et latents au résultat net $ Profits (pertes) réalisés et latents aux autres éléments du résultat global $ 238 16 17 1 84 7 789 Pour ce qui est des immeubles de placement, les ventes et les règlements incluent au 31 décembre 2013 les transferts à titre d’immeubles à usage propre pour un montant de 9 $. Il n’y a eu aucun transfert de ce type en 2012. Les profits (pertes) réalisés et latents au résultat net et le total des profits (pertes) latents au résultat net sur les titres toujours détenus sont présentés dans les produits de placement à l’état des résultats, à l’exception de la valeur des actifs des fonds distincts qui n’est pas présentée à l’état des résultats, mais qui est incluse dans l’évolution de l’actif net des fonds distincts à la note 11 « Actif net des fonds distincts ». Les profits (pertes) réalisés et latents aux autres éléments du résultat global sont présentés à la note 18 « Cumul des autres éléments du résultat global » dans les profits (pertes) latents. 92 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Juste valeur divulguée par voie de note La société classe certains de ses instruments financiers comme étant prêts et créances. Ces instruments financiers sont comptabilisés au coût amorti et leur juste valeur est divulguée par voie de note. Le tableau suivant présente le niveau de hiérarchie des ces justes valeurs. 2013 Niveau 1 $ Niveau 2 $ Niveau 3 $ Total $ ------- 6 327 333 49 903 952 55 1 230 1 285 Prêts hypothécaires --- 2 726 --- 2 726 Autres placements – billets à recevoir --- 23 --- 23 Classées comme étant prêts et créances Obligations Gouvernements Sociétés et autres Autres éléments d’actif Titres acquis en vertu de conventions de revente --- 548 --- 548 Total des actifs classés comme étant prêts et créances --- 3 630 952 4 582 e) Produits de placement 2013 À la juste valeur par le biais du résultat net $ Trésorerie et placements à court terme Intérêts Disponibles à la vente $ Prêts et créances $ Autres $ Total $ 6 --- 3 --- 9 Obligations Intérêts Variation de la juste valeur Variation des provisions pour pertes Profits (pertes) réalisés 314 (921) ----- 79 ----20 76 --(1) 4 --------- 469 (921) (1) 24 Actions Dividendes Variation de la juste valeur Profits (pertes) réalisés 89 362 --- 10 --(4) ------- ------- 99 362 (4) ------- ------- 118 (1) 3 ------- 118 (1) 3 (329) --- --- --- (329) Autres 25 --- 58 3 86 Immeubles Revenus locatifs Variation de la juste valeur ----- ----- ----- 127 44 127 44 (454) 105 260 174 85 320 89 ----16 425 79 10 --16 --105 197 ----7 56 260 ----127 --47 174 596 99 127 23 119 964 Obligations Actions Produits dérivés Autres Variation de juste valeur des actifs à la juste valeur par le biais du résultat net (921) 362 (329) 9 --------- --------- --------- (921) 362 (329) 9 (879) --- --- --- (879) Total (454) 105 260 174 85 Prêts hypothécaires Intérêts Variation des provisions pour pertes Profits (pertes) réalisés Revenus de produits dérivés Total Intérêts Dividendes Revenus locatifs Profits (pertes) réalisés Autres Intérêts et autres produits tirés des placements RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 93 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires 2012 À la juste valeur par le biais du résultat net $ Trésorerie et placements à court terme Intérêts Disponibles à la vente $ Prêts et créances $ Autres $ Total $ 7 --- 3 --- 10 Obligations Intérêts Variation de la juste valeur Profits (pertes) réalisés 265 391 --- 60 --35 65 --6 ------- 390 391 41 Actions Dividendes Variation de la juste valeur Profits (pertes) réalisés 67 133 --- 12 --(3) ------- ------- 79 133 (3) Prêts hypothécaires Intérêts Variation des provisions pour pertes Profits (pertes) réalisés ------- ------- 143 (2) 33 ------- 143 (2) 33 Revenus de produits dérivés 35 --- --- --- 35 2 --- 56 3 61 ----- ----- ----- 121 117 121 117 Total 900 104 304 241 1 549 Intérêts Dividendes Revenus locatifs Profits (pertes) réalisés Autres Intérêts et autres produits tirés des placements 272 67 ----2 341 60 12 --32 --104 211 ----39 54 304 ----121 --120 241 543 79 121 71 176 990 Obligations Actions Produits dérivés Variation de juste valeur des actifs à la juste valeur par le biais du résultat net 391 133 35 ------- ------- ------- 391 133 35 559 --- --- --- 559 Total 900 104 304 241 1 549 Autres Immeubles Revenus locatifs Variation de la juste valeur 6 › Gestion des risques associés aux instruments financiers Une gestion des risques efficace repose sur l’identification, la compréhension et la communication de tous les risques auxquels la société est exposée dans le cadre de ses activités. La gestion des risques est constituée d’un ensemble d’objectifs, de politiques et de procédures qui sont approuvés par le conseil d’administration et mis en application par les dirigeants de la société. Les principales politiques et pratiques de gestion des risques font l’objet de révisions annuelles. De l’information plus détaillée concernant les principes, les responsabilités ainsi que les principales mesures et pratiques de gestion de la société en matière de gestion des risques est présentée en ombragé à la section « Gestion des risques » du Rapport de gestion aux pages 40 et 41. L’information présentée en ombragé à ces mêmes pages est considérée comme partie intégrante des présents états financiers. Les risques les plus importants que doit gérer la société concernant les instruments financiers sont les risques de marché, le risque de crédit et le risque de liquidité. a) Risque de marché Le risque de marché correspond au risque de fluctuation de la juste valeur d’un instrument financier qui pourrait entraîner une perte en raison des variations des facteurs de marché tels que les taux d’intérêt, les écarts de taux, le cours des actions et les taux de change. Risque d’appariement et de taux d’intérêt Une des activités de base d’un assureur consiste à investir les primes reçues des clients dans le but ultime de verser des prestations éventuelles dont l’échéance peut être éloignée dans le temps, notamment en ce qui touche les prestations au décès et les versements de rentes. Pour bien gérer le risque lié aux fluctuations des taux d’intérêt et à la disponibilité de fonds, la société maintient un système d’appariement de ses éléments d’actif à ses passifs relatifs aux contrats d’assurance et aux dettes à long terme qui apparie ses passifs jusqu’à leur expiration et qui utilise des instruments financiers dérivés comme outils complémentaires de gestion. Ainsi, les éléments d’actif sont choisis selon les caractéristiques de leur montant, de leur flux monétaire et de leur rendement de façon à correspondre aux caractéristiques du passif apparié. Les méthodes comptables utilisées pour les instruments financiers dérivés détenus à titre d’appariement correspondent à celles utilisées pour les éléments appariés sous-jacents. Ainsi, toute variation de la juste valeur des éléments d’actif maintenus à titre d’appariement n’aura que peu d’effet sur la situation financière de la société et sur sa capacité de faire face à ses obligations. Une des stratégies utilisées dans le cadre de l’appariement est l’immunisation. Celle-ci consiste à utiliser des titres à revenu fixe pour immuniser un passif contre les variations de taux d’intérêt. Enfin, dans l’évaluation du passif relatif aux contrats d’assurance, comme il est décrit à la note 12, la société tient compte de l’appariement de l’actif au passif. 94 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Risque de baisse des marchés boursiers Le risque de baisse des marchés boursiers représente le risque qu’une telle baisse ait une incidence défavorable sur les résultats. La société est exposée à ce risque de diverses manières dans ses activités régulières en raison : 1) des revenus d’honoraires perçus sur les fonds de placement gérés par la société, lesquels sont calculés en fonction de l’actif sous gestion; 2) des revenus futurs escomptés des fonds de placement des polices universelles; et 3) du revenu sur le capital généré par les actifs adossés au capital de la société. Dans sa stratégie de gestion de risque, la société a mis en place un programme de couverture dynamique pour la totalité des garanties de retrait minimum offertes par le secteur de la Gestion de patrimoine individuel. La valeur des actifs sous-jacents des garanties couvertes représente 6 861 $ au 31 décembre 2013 (2 980 $ en 2012). De l’information plus détaillée sur le programme de couverture dynamique est présentée en ombragé à la section « Gestion des risques » du Rapport de gestion à la page 45. Risque de change Le risque de change correspond au risque, pour la société, de devoir assumer des pertes découlant de l’exposition aux fluctuations des devises étrangères. La société a adopté comme politique de ne pas conserver de risque important lié aux devises. À cet effet, les éléments de passif sont généralement appariés à des éléments d’actif exprimés dans la même devise sinon des instruments financiers dérivés sont utilisés. Aux 31 décembre 2013 et 2012, la société n’était pas exposée à un risque de change important. Afin de se protéger contre le risque de change, la société utilise également la comptabilité de couverture afin de limiter l’effet de la variation des capitaux propres principalement à l’égard d’un investissement net dans un établissement étranger ayant une monnaie fonctionnelle différente de la monnaie fonctionnelle de la société. L’information relative à la comptabilité de couverture est présentée à la note 7. Dépréciation des actifs financiers classés comme étant disponibles à la vente Au cours de l’exercice se terminant le 31 décembre 2013, la société a reclassé les pertes latentes sur les actions classées comme étant disponibles à la vente d’une valeur de 4 $ (2 $ en 2012) du Cumul des autres éléments du résultat global, nets d’impôts aux Produits de placement à l’état des résultats. Comme les actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du résultat net sont appariés, les variations de juste valeur, autres que celles liées au risque de crédit, sont directement prises en compte dans l’augmentation (diminution) des passifs relatifs aux contrats d’assurance, ce qui permet d’éviter une disparité des traitements aux résultats. Seules les variations de la juste valeur liées aux événements de crédit touchant les flux monétaires pourraient avoir une incidence sur les résultats de la société. Les pertes et les profits latents sur les actifs financiers classés comme étant disponibles à la vente et inclus dans le cumul des autres éléments du résultat global sont les suivants : Juste valeur $ Obligations Gouvernements Municipalités Sociétés et autres Actions Total 1 419 53 1 259 2 731 2013 Pertes latentes Profits latents $ $ (25) (1) (18) (44) 11 --10 21 Juste valeur $ 1 954 6 318 2 278 2012 Pertes latentes $ (1) ----(1) Profits latents $ 37 --18 55 287 (4) 4 237 (1) 11 3 018 (48) 25 2 515 (2) 66 Les pertes latentes sur les actifs financiers classés comme étant disponibles à la vente en fonction de la durée de la perte latente sont les suivantes : Moins de douze mois Juste valeur Pertes latentes $ $ Obligations Gouvernements Municipalités Sociétés et autres Actions Total Actions Total Juste valeur $ Total Pertes latentes $ 907 47 644 1 598 (25) (1) (18) (44) 1 --2 3 --------- 908 47 646 1 601 (25) (1) (18) (44) 131 (4) --- --- 131 (4) 1 729 (48) 3 --- 1 732 (48) Moins de douze mois Juste valeur Pertes latentes $ $ Obligations Gouvernements 2013 Douze mois ou plus Juste valeur Pertes latentes $ $ 2012 Douze mois ou plus Juste valeur Pertes latentes $ $ Juste valeur $ Total Pertes latentes $ 453 (1) 32 --- 485 (1) 63 (1) --- --- 63 (1) 516 (2) 32 --- 548 (2) RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 95 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires b) Risque de crédit Le risque de crédit correspond au risque pour la société de subir une perte financière si des contreparties ou des débiteurs ne respectent pas leurs engagements envers la société. Il s’agit d’un risque important auquel la société est exposée et il provient principalement du crédit accordé sous forme de prêts hypothécaires et de placements privés, de l’exposition liée aux différents portefeuilles de placements, aux opérations sur des produits dérivés et aux activités de réassurance. Le risque de crédit maximal associé aux instruments financiers correspond à la valeur comptable des instruments financiers présentés à l’état de la situation financière, à l’exception des placements dans des entreprises associées. Le risque de crédit peut également survenir lorsqu’il y a une concentration des investissements dans des entités présentant des caractéristiques similaires ou exerçant des activités dans un même secteur ou dans une même région géographique ou lorsqu’un investissement important est effectué dans une seule entité. Il s’agit du risque de concentration. Les politiques de la société en matière de gestion du risque de crédit comprennent l’attribution de cotes de risque, la gestion des prêts dépréciés ainsi que l’attribution d’un niveau d’autorisation selon la cote de risque et le montant de l’instrument financier. La société établit des politiques de placement qui sont revues, mises à jour régulièrement et approuvées par le conseil d’administration. Conséquemment, la société gère le risque de crédit en se conformant à ces politiques de placement. Ces politiques définissent des limites quant aux risques de crédit selon les caractéristiques des contreparties. La société exige une diversification prudente des portefeuilles de crédit, l’utilisation d’un mécanisme de suivi reposant sur des procédures de tarification et d’octroi de crédit et une revue régulière de son évaluation des risques après l’octroi initial du crédit. De plus, la société exige une révision et une vérification indépendantes de son programme de gestion du risque de crédit et communique au conseil d’administration les résultats du programme de suivi, de la révision et de la vérification. Le risque de crédit relatif aux instruments financiers dérivés est présenté à la note 7. b) i) Indicateurs de qualité du crédit Obligations par niveaux de qualité 2013 2012 Valeur comptable $ $ AAA AA A BBB BB et moins Total 428 5 086 7 743 1 823 27 1 270 3 386 8 572 1 400 15 15 107 14 643 La société procède à une évaluation de la qualité des titres n’ayant pas fait l’objet d’une évaluation par une agence de cotation. Les obligations qui ont fait l’objet d’une évaluation interne représentent un montant de 919 $ (835 $ au 31 décembre 2012). Prêts hypothécaires 2013 $ 2012 $ Prêts hypothécaires assurés Prêts hypothécaires conventionnels 1 896 701 1 901 702 Total 2 597 2 603 La qualité du crédit des prêts hypothécaires est évaluée à l’interne par l’examen régulier du portefeuille. Instruments financiers dérivés Le risque de crédit auquel des instruments financiers dérivés exposent la société se limite au risque que l’autre partie à l’entente ne puisse honorer les conditions des contrats. La société utilise les mêmes critères de sélection que ceux dont elle se sert pour les investissements dans des titres obligataires. Au 31 décembre 2013, toutes les contreparties des contrats d’instruments financiers dérivés ont une cote de crédit de niveau A ou supérieur (A ou supérieur au 31 décembre 2012). Actif de réassurance Dans le cours normal de ses activités, la société utilise la réassurance pour limiter son risque à l’égard de chacun de ses assurés en cédant une part du risque à d’autres assureurs. Bien que ces ententes de réassurance permettent à la société de récupérer la portion cédée des demandes de règlement qui lui sont présentées, la société demeure responsable en premier lieu de ses engagements envers les assurés, de sorte que la défaillance des réassureurs peut entraîner des pertes pour la société. Pour réduire ce risque, des ententes de réassurance sont conclues avec plusieurs réassureurs bien établis et bien cotés. b) ii) Actifs financiers échus ou dépréciés Afin de gérer son risque, la société évalue, entre autres, la capacité de l’émetteur à assurer des paiements contractuels courants et futurs sur le capital et les intérêts. Mensuellement, la société effectue un suivi afin de s’assurer que les flux de trésorerie stipulés au contrat sont recouvrés en temps opportun et prend les actions nécessaires pour remédier aux montants en souffrance. De plus, la société inscrit les émetteurs pouvant avoir une situation financière instable et classe chaque actif de ces émetteurs dans l’une des listes de qualité suivantes : Liste de suivi : Le recouvrement des paiements contractuels courants et futurs sur le capital et les intérêts est raisonnablement assuré, mais des changements dans les faits et les circonstances propres à l’émetteur nécessitent un suivi. Aucune perte de valeur n’est comptabilisée à l’égard des actifs de ces émetteurs. 96 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Liste des titres sous surveillance : Le recouvrement des paiements contractuels courants et futurs sur le capital et les intérêts est raisonnablement assuré, mais des changements dans les faits et les circonstances propres à l’émetteur nécessitent un suivi accru. Un actif est déplacé de la liste de suivi à la liste des titres sous surveillance lorsque des changements dans les faits et les circonstances propres à l’émetteur ont pour effet d’accroître la probabilité qu’un titre subisse un événement générateur de pertes dans un avenir rapproché. Aucune perte de valeur n’est comptabilisée à l’égard des actifs de ces émetteurs. Liste des actifs dépréciés : Le recouvrement des paiements contractuels courants et futurs sur le capital et les intérêts n’est plus assuré. Pour les placements classés comme étant disponibles à la vente ou comptabilisés au coût amorti, une perte de valeur est comptabilisée aux résultats. La société maintient des provisions pour se prémunir contre les risques de pertes de crédit éventuelles, y compris les pertes de capital et d’intérêts sur les obligations, les prêts hypothécaires et les immeubles détenus à des fins de revente. Ces provisions se composent de montants individuels spécifiques liés aux prêts et aux titres de créances considérés comme étant en défaut ainsi que de montants liés aux actifs financiers qui présentent des risques de crédit similaires et qui sont soumis au test de dépréciation collectif. Les provisions spécifiques visent à ramener la valeur des prêts et des titres de créances considérés comme étant en défaut à la valeur de réalisation estimée. Un prêt est considéré comme étant en défaut lorsque, à la suite d’une détérioration de sa qualité de crédit, l’assurance raisonnable de recouvrement intégral de son capital et de ses intérêts est remise en cause. Tout prêt dont les termes d’encaissement présentent un retard de 90 jours et plus ou qui est en voie de saisie constitue un prêt en défaut. Quand un actif est en défaut, une provision pour pertes est établie afin d’ajuster la valeur comptable de l’actif en fonction de la valeur de réalisation estimée. Pour déterminer ce montant, plusieurs facteurs sont pris en compte dont, notamment, les conditions de marché, les évaluations obtenues de tierces parties et/ou la valeur escomptée des flux monétaires anticipés. Une provision pour pertes sur les actifs de réassurance est établie lorsqu’une contrepartie à la réassurance n’est plus en mesure de respecter ses obligations contractuelles envers la société. En outre, une provision, incluse dans le passif relatif aux contrats d’assurance, vise à se prémunir la société contre toute autre perte éventuelle sur les prêts et sur les titres de créances appariant ce passif conformément aux normes actuarielles. Obligations en souffrance Aux 31 décembre 2013 et 2012, la société ne détenait aucune obligation en souffrance. Prêts hypothécaires échus Un prêt hypothécaire est considéré comme étant échu lorsque la contrepartie n’a pas effectué de paiement à la date d’échéance contractuelle. Le tableau ci-dessous présente la valeur comptable des placements échus mais non dépréciés. Les prêts hypothécaires ayant 90 jours de retard et plus qui ne sont pas assurés et complètement garantis sont habituellement dépréciés. 2013 90 jours de retard et plus ou en voie de saisie $ 30 – 59 jours de retard $ 60 – 89 jours de retard $ Prêts hypothécaires assurés Prêts hypothécaires conventionnels 1 2 ----- 1 --- 2 2 Total 3 --- 1 4 30 – 59 jours de retard $ 60 – 89 jours de retard $ Prêts hypothécaires assurés Prêts hypothécaires conventionnels 12 1 Total 13 2012 Total $ 90 jours de retard et plus ou en voie de saisie $ Total $ 10 1 4 --- 26 2 11 4 28 Biens saisis Au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2013, la société a pris possession d’immeubles qu’elle détenait en garantie de prêts hypothécaires pour une valeur de 4 $ (7 $ en 2012). Les immeubles saisis toujours détenus en fin d’exercice sont présentés à titre d’immeubles détenus à des fins de revente à la note 8 « Autres éléments d’actif ». Provisions pour pertes 2013 Obligations classées comme prêts et créances $ Prêts hypothécaires $ Total $ Solde au début Augmentation des provisions pour pertes 2 1 --1 2 2 Solde à la fin 3 1 4 RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 97 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires 2012 Obligations classées comme prêts et créances $ Prêts hypothécaires $ Total $ 3 --(1) 2 2 (4) 5 2 (5) 2 --- 2 Bruts $ 2013 Provisions $ Total $ Obligations classées comme prêts et créances Prêts hypothécaires 10 8 3 1 7 7 Solde à la fin 18 4 14 Bruts $ 2012 Provisions $ Total $ Obligations classées comme prêts et créances Prêts hypothécaires 10 1 2 --- 8 1 Solde à la fin 11 2 9 Solde au début Augmentation des provisions pour pertes Diminution des provisions pour pertes Solde à la fin Placements dépréciés b) iii) Autre information sur le risque de crédit Immeubles de placement Les paiements minimums à recevoir au titre de la location des immeubles de placement au cours des exercices à venir sont les suivants : 2013 $ 2012 $ Échéance d’un an Plus de 1 an et moins de 5 ans Plus de 5 ans 51 177 299 47 158 56 Total 527 261 Ces paiements sont reçus dans le cadre de contrats de location simples et ne sont donc pas comptabilisés à l’état de la situation financière de la société. Titrisation de prêts hypothécaires Au cours de l’exercice terminé les 31 décembre 2013 et 2012, dans le cadre du programme de la société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), la société a transféré des prêts hypothécaires assurés à une contrepartie non liée. Dans le cadre de cette cession, la société a conservé la quasi-totalité des risques et des avantages liés aux prêts transférés. En effet, la société est exposée au risque de crédit advenant un retard de paiement de l’emprunteur. Dans cette situation, la contrepartie non liée n’a aucune obligation d’indemniser la société. De plus, advenant un remboursement par anticipation, toute différence entre le rendement généré par le réinvestissement et les obligations de la société envers la contrepartie serait assumée par la société. Par conséquent, la société continue de comptabiliser la pleine valeur comptable de ces prêts hypothécaires. Au 31 décembre 2013, la valeur comptable des prêts hypothécaires cédés est de 397 $ (248 $ en 2012). La valeur comptable du passif correspondant est de 395 $ (246 $ en 2012). La juste valeur de ceux-ci est de 396 $ et de 398 $ (248 $ et 246 $ respectivement en 2012) respectivement, pour un montant net de 2 $ (2 $ en 2012). La valeur comptable des prêts hypothécaires avant leur transfert était de 438 $ (260 $ en 2012). Prêts de titres La société effectue des prêts de titres pour produire des revenus additionnels. Certains titres de son portefeuille sont prêtés à d’autres établissements pour de courtes périodes. Une garantie, qui représente entre 102 % et 105 % (105 % en 2012) de la valeur marchande des titres prêtés selon leur nature, est déposée par l’emprunteur auprès d’un agent de prêts, généralement un dépositaire de titres, et conservée par cet agent jusqu'à ce que les titres prêtés aient été rendus à la société. La juste valeur des titres prêtés est vérifiée quotidiennement, et une garantie supplémentaire est exigée ou une partie de la garantie donnée est remise au fur et à mesure que les cours fluctuent. La société a pour pratique d’obtenir de l’agent de prêts une garantie en cas de défaut de la contrepartie et en cas d’insuffisance de la garantie. Au 31 décembre 2013, la valeur comptable des titres prêtés par la société qui sont pris en compte dans les placements s’établit à environ 458 $ (790 $ en 2012). 98 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Droit compensatoire, garanties détenues et cédées La société négocie des instruments financiers conformément à l’annexe de soutien de crédit de l’accord-cadre de l’International Swaps and Derivatives Association (ISDA) et conformément à l’annexe des termes ou conditions supplémentaires du Global Master Repurchase Agreement (GMRA). Ces accords exigent des garanties de la contrepartie ou de la société. Le montant des actifs à donner en garantie est fonction de la fluctuation de la juste valeur des instruments financiers. Cette juste valeur est surveillée quotidiennement. Les actifs mis en garantie sont composés, entre autres, de trésorerie, de bons du Trésor ainsi que d’obligations du gouvernement du Canada. La société peut recevoir des actifs en garantie de la contrepartie. Selon les conditions stipulées à l’annexe de soutien de crédit, la société peut être autorisée à vendre ou à redonner en garantie les actifs qu’elle reçoit. De plus, en vertu de l’accord-cadre de l’ISDA et du GMRA, la société détient un droit de compensation en cas de défaillance, d’insolvabilité, de faillite ou d’autres résiliations par anticipation. Le tableau qui suit présente l’incidence de la compensation conditionnelle sur la situation financière ainsi que celle des autres accords similaires, soit le Global Master Repurchase Agreement (GMRA) et l’annexe de soutien de crédit (CSA). Montant net des instruments financiers présentés dans l’état de la situation financière $ Au 31 décembre 2013 Montants connexes non compensés dans l’état de la situation financière Instruments Garanties financières financiers reçues/affectées $ $ Montant net $ Actifs financiers Instruments financiers dérivés (note 7) Titres acquis en vertu de conventions de revente 72 548 64 265 --283 8 --- Total des actifs financiers 620 329 283 8 Passifs financiers Instruments financiers dérivés (note 7) Titres vendus en vertu de conventions de rachat 288 336 64 265 183 71 41 --- Total des passifs financiers 624 329 254 41 Montant net des instruments financiers présentés dans l’état de la situation financière $ Au 31 décembre 2012 Montants connexes non compensés dans l’état de la situation financière Instruments Garanties financières reçues/affectées financiers $ $ Montant net $ Actifs financiers Instruments financiers dérivés (note 7) Titres acquis en vertu de conventions de revente 145 201 28 26 102 175 15 --- Total des actifs financiers 346 54 277 15 Passifs financiers Instruments financiers dérivés (note 7) Titres vendus en vertu de conventions de rachat 53 226 28 26 3 200 22 --- Total des passifs financiers 279 54 203 22 Les garanties financières reçues/affectées présentées dans les tableaux ci-dessus excluent la marge initiale sur les dérivés négociés en Bourse et sur les contrats de change à terme de gré à gré, le surdimensionnement ainsi que des garanties plus que suffisantes sur les instruments financiers dérivés. La valeur totale des garanties reçues est de 0 $ (102 $ au 31 décembre 2012) sur les instruments financiers dérivés et de 546 $ (202 $ au 31 décembre 2012) sur les titres acquis en vertu de conventions de revente. La société a affecté 224 $ (23 $ au 31 décembre 2012) en garantie sur les passifs d’instruments financiers dérivés et 334 $ (227 $ au 31 décembre 2012) sur les titres vendus en vertu de conventions de rachat. Intérêts dans des entités structurées La société a déterminé que ses investissements dans des titres adossés à des créances ainsi que ses investissements dans les unités de fonds de placement représentent des intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées. Les titres adossés à des créances mobilières et les titres hypothécaires sont gérés par des entités qui regroupent des actifs semblables, les vendent à des investisseurs qui eux reçoivent partiellement ou totalement les flux de trésorerie générés. Ces entités sont gérées par des gestionnaires qui ne sont pas liées à la société. Les unités de fonds de placement dans lesquelles la société investit ont pour but de générer une croissance du capital. Ces unités de fonds de placements sont gérées par des gestionnaires externes à la société et appliquent diverses stratégies de placements afin de rencontrer leurs objectifs respectifs. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 99 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Le tableau ci-dessous présente les entités structurées selon leur nature et leur classification dans l’état financier. 2013 Valeur comptable Obligations – gouvernementales Titres hypothécaires garantis (MBS) À la juste valeur par le biais du résultat net Disponibles à la vente $ $ Risque maximal Prêts et créances À la juste valeur par le biais du résultat net Disponibles à la vente Prêts et créances $ $ $ $ 38 --- --- 38 --- --- 8 12 58 --4 4 --15 15 8 12 58 --4 4 --15 15 Actions Unités de fonds de placement 296 3 --- 296 3 --- Total 354 7 15 354 7 15 Obligations – sociétés et autres Titres hypothécaires non garantis (CMBS) Titres adossés à des créances mobilières (ABS) 2012 Valeur comptable Obligations – gouvernementales Titres hypothécaires garantis (MBS) À la juste valeur par le biais du résultat net Disponibles à la vente $ $ Risque maximal Prêts et créances À la juste valeur par le biais du résultat net Disponibles à la vente Prêts et créances $ $ $ $ 42 --- --- 42 --- --- 22 9 73 29 2 31 ------- 22 9 73 29 2 31 ------- Actions Unités de fonds de placement 260 3 --- 260 3 --- Total 333 34 --- 333 34 --- Obligations – sociétés et autres Titres hypothécaires non garantis (CMBS) Titres adossés à des créances mobilières (ABS) Le risque maximal représente le risque de perte totale que la société pourrait subir relativement aux placements dans des entités structurées non consolidées, ce qui équivaut dans le tableau ci-dessus à la valeur comptable de nos investissements. b) iv) Risque de concentration Le risque de concentration survient lorsque des investissements sont effectués dans plusieurs entités ayant des caractéristiques semblables ou lorsqu’un investissement important est effectué dans une seule entité. Les tableaux qui suivent fournissent de l’information quant au risque de concentration des placements. 100 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Obligations par secteurs d’activité 2013 Désignées à la juste valeur par le biais du résultat net $ Disponibles à la vente $ Prêts et créances $ Total $ 1 226 20 1 593 263 165 256 184 949 4 80 10 135 1 80 182 15 582 163 71 161 8 2 357 39 2 255 436 371 418 272 3 707 1 259 1 182 6 148 Obligations (sociétés et autres) Finance Titres adossés à des créances Services aux collectivités et énergie Industrie Biens de consommation de base et consommation discrétionnaire Santé Autres Total 2012 Désignées à la juste valeur par le biais du résultat net $ Disponibles à la vente $ Prêts et créances $ Total $ 1 255 31 1 549 393 167 295 113 195 33 53 2 8 2 25 211 --514 128 83 156 8 1 661 64 2 116 523 258 453 146 3 803 318 1 100 5 221 Obligations (sociétés et autres) Finance Titres adossés à des créances Services aux collectivités et énergie Industrie Biens de consommation de base et consommation discrétionnaire Santé Autres Total Prêts hypothécaires par régions et par types Provinces de l’Atlantique $ Prêts hypothécaires assurés Résidentiels Multirésidentiels Non résidentiels Prêts hypothécaires conventionnels Résidentiels Multirésidentiels Non résidentiels Total Prêts hypothécaires conventionnels Résidentiels Multirésidentiels Non résidentiels Total Québec $ Ontario $ Provinces de l’Ouest $ Hors Canada $ Total $ 1 32 1 34 523 628 1 1 152 46 207 5 258 7 429 16 452 --------- 577 1 296 23 1 896 ----43 43 83 33 210 326 1 32 57 90 2 38 135 175 1 48 18 67 87 151 463 701 77 1 478 348 627 67 2 597 Ontario $ Provinces de l’Ouest $ Hors Canada $ Total $ Provinces de l’Atlantique $ Prêts hypothécaires assurés Résidentiels Multirésidentiels Non résidentiels 2013 2012 Québec $ --30 1 31 433 706 1 1 140 33 222 6 261 4 443 22 469 --------- 470 1 401 30 1 901 ----43 43 90 49 173 312 1 17 62 80 2 53 155 210 1 38 18 57 94 157 451 702 74 1 452 341 679 57 2 603 RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 101 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Immeubles de placement par types Résidentiels et multirésidentiels Bureaux Commerces de détail Industriels Terrains et autres Total 2013 $ 2012 $ 17 866 165 25 6 17 742 163 25 6 1 079 953 c) Risque lié aux taux d’intérêt Le risque lié aux taux d’intérêt est présent, entre autres, en raison de l’incertitude des taux d’intérêt futurs auxquels les placements échus seront réinvestis. Le tableau suivant fournit des renseignements sur les dates d’échéance des placements de la société assujettis au risque lié aux taux d’intérêt. Les avances sur contrats n’ont pas d’échéance. 2013 Obligations $ Prêts hypothécaires $ 2012 Obligations $ Prêts hypothécaires $ Échéance de moins de 1 an Échéance de 1 an à 5 ans Échéance de 5 ans à 10 ans Échéance de plus de 10 ans 780 2 103 1 797 10 427 180 1 266 623 528 468 2 171 2 107 9 897 299 1 125 570 609 Total 15 107 2 597 14 643 2 603 Le taux effectif des obligations se situe entre 0,10 % et 11,47 % (0,08 % et 11,60 % en 2012) des prêts hypothécaires, entre 1,76 % et 12,20 % (1,10 % et 12,20 % en 2012) et des avances sur contrats, entre 3,65 % et 4,75 % (3,70 % et 4,15 % en 2012). d) Risque de liquidité Le risque de liquidité correspond à l’éventualité que la société ne soit pas en mesure de réunir, au moment approprié et à des conditions raisonnables, les fonds nécessaires pour honorer ses obligations financières. Les échéances des passifs financiers sont présentées dans la note 15 « Juste valeur des passifs financiers ». 7 › Instruments financiers dérivés La société est un utilisateur final d’instruments financiers dérivés dans le cours normal de la gestion des risques de fluctuation des taux d’intérêt, des taux de change de devises et des justes valeurs des actifs investis. Les instruments financiers dérivés sont des contrats financiers dont la valeur est tirée des taux d’intérêt sous-jacents, des taux de change, d’autres instruments financiers ou d’indice. Les swaps sont des contrats hors cote en vertu desquels la société et un tiers s’échangent une série de flux de trésorerie en fonction de taux appliqués à un notionnel. Les swaps de taux d’intérêt représentent un contrat dans lequel deux contreparties s’échangent des paiements d’intérêts à taux fixe ou variable, basés sur le notionnel, selon une durée et une fréquence déterminées, et libellés dans la même monnaie. Les swaps de taux de change représentent une transaction en vertu de laquelle deux contreparties s’échangent des flux de trésorerie de même nature libellés dans deux monnaies différentes. Les contrats à terme de gré à gré, qui sont des contrats hors cote négociés entre les contreparties, et les contrats à terme standardisés, qui sont des contrats négociés sur un marché organisé, représentent des obligations contractuelles d’acheter ou de vendre un instrument financier à une date ultérieure prédéterminée et à un prix donné. Les options sont des contrats pour lesquels le titulaire obtient le droit, et non pas l’obligation, d’acheter ou de vendre un actif financier à un prix déterminé à l’avance pendant un temps donné ou à une date fixe. Le montant nominal est le montant auquel le taux ou le prix est appliqué pour déterminer les montants à échanger périodiquement. Il ne représente cependant pas l’exposition au risque de crédit. Le risque de crédit maximal correspond au coût estimé de remplacement des instruments financiers dérivés ayant une valeur positive si une contrepartie manque à ses obligations. Le risque de crédit maximal des instruments financiers dérivés est de 72 $ (de 145 $ en 2012). À la date de clôture de chaque exercice, l’exposition de la société se limite au risque que l’autre partie à l’entente ne puisse honorer les conditions des contrats des instruments financiers dérivés. 102 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires De moins de 1 an $ Montant nominal De 1 an à De plus de 5 ans 5 ans $ $ 2013 Juste valeur Total $ Positive $ Négative $ Contrats d'indice de marché Swaps d'indice de marché Contrats à terme standardisés 278 383 ----- ----- 278 383 12 --- --(14) Contrats de taux de change Contrats à terme de gré à gré Swaps de taux de change Contrats à terme standardisés 1 418 5 147 --15 --- --706 --- 1 418 726 147 1 1 --- (8) (18) --- Contrats de taux d'intérêt Swaps de taux d'intérêt 285 637 2 199 3 121 56 (118) Contrats sur obligations Contrats à terme de gré à gré 523 550 --- 1 073 1 (103) 2 2 225 229 1 (27) 3 041 1 204 3 130 7 375 72 (288) Autres contrats dérivés Total De moins de 1 an $ Montant nominal De 1 an à De plus de 5 ans 5 ans $ $ 2012 Juste valeur Total $ Positive $ Négative $ Contrats d'indice de marché Swaps d'indice de marché Contrats à terme standardisés 266 375 7 --- ----- 273 375 2 --- --(5) Contrats de taux de change Contrats à terme de gré à gré Swaps de taux de change Contrats à terme standardisés 1 087 7 100 --20 --- --583 --- 1 087 610 100 2 3 --- (4) (4) (1) Contrats de taux d'intérêt Swaps de taux d'intérêt 101 285 1 680 2 066 126 (18) Contrats sur obligations Contrats à terme de gré à gré 547 915 --- 1 462 12 (4) Autres contrats dérivés Total --- --- 202 202 --- (17) 2 483 1 227 2 465 6 175 145 (53) Instruments financiers dérivés incorporés La société détient des actions privilégiées perpétuelles assorties d’une option de rachat qui donne à l’émetteur le droit de racheter les actions à un cours déterminé. Les normes comptables exigent que la valeur de l’option de rachat soit évaluée séparément de celle des actions privilégiées. La valeur de l’option de rachat des instruments financiers dérivés incorporés est déterminée par une évaluation qui repose principalement sur la volatilité, les cours observés sur des marchés et les caractéristiques des actions privilégiées sous-jacentes. Ces instruments financiers dérivés incorporés sont présentés dans les autres contrats dérivés. Couverture Montant nominal $ Instruments financiers dérivés non désignés en couverture comptable Couverture d’un investissement net Couverture de juste valeur Risque de taux d’intérêt Risque de change Total des instruments financiers dérivés RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 2013 Juste valeur Positive Négative $ $ 6 930 71 (286) 301 --- (2) 119 25 1 --- ----- 7 375 72 (288) 103 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Montant nominal 2012 Juste valeur Positive Négative $ $ $ Instruments financiers dérivés non désignés en couverture comptable Couverture d’un investissement net Couverture de juste valeur Risque de taux d’intérêt Total des instruments financiers dérivés 5 721 145 (53) 280 --- --- 174 --- --- 6 175 145 (53) Couverture d’un investissement net Les contrats à terme de gré à gré, désignés comme éléments de couverture d’un investissement net dans un établissement étranger ayant une monnaie fonctionnelle différente de celle de la société ont des échéances de moins de 1 an (moins de 1 an en 2012). La portion efficace de la variation de la juste valeur est comptabilisée dans Autres éléments du résultat global, tout comme l’écart de conversion de l’investissement net dans un établissement étranger. Couverture de juste valeur Au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2013, la société a utilisé des contrats de gré à gré afin de réduire son exposition au risque de change. Ces contrats, désignés comme éléments de couverture du risque de change relativement à des actifs financiers classés comme étant disponibles à la vente, ont des échéances de moins de 1 an. Les variations de juste valeur liées au risque de change de l’élément couvert sont comptabilisées dans les produits de placement à l’état des résultats en déduction des variations de juste valeur des instruments financiers dérivés considérés comme instruments de couverture. Cependant, au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2012, la société avait mis fin à une autre relation de couverture du risque de change relativement à des actifs financiers classés comme étant disponibles à la vente. La société a utilisé des contrats à terme de gré à gré sur obligations afin de réduire son exposition au risque de taux d’intérêt. Ces contrats, désignés à titre de couvertures du risque de taux d’intérêt relativement à des actifs financiers classés comme étant disponibles à la vente ont des échéances de moins de 1 an. Les variations de juste valeur liées au taux d’intérêt de l’élément couvert sont comptabilisées dans les produits de placement, à l’état des résultats, en déduction des variations de la juste valeur des instruments financiers dérivés considérés comme des instruments de couverture. Les variations de la juste valeur dues au risque de crédit des éléments couverts continuent d’être comptabilisées à l’état du résultat global. Les effets des couvertures de juste valeur sur le résultat net se composent comme suit : 2013 Profits (pertes) Profits (pertes) sur l’instrument sur l’élément de couverture couvert $ $ Risque de taux d’intérêt Risque de change 3 --- (4) --- 2012 Profits (pertes) sur l’instrument de couverture $ Profits (pertes) sur l’élément couvert $ 1 --- (1) --- Pour l‘exercice terminé le 31 décembre 2013, la société a constaté une inefficacité des couvertures de 1 $ (inférieure à 1 $ en 2012). Couverture de flux de trésorerie Pour les exercices terminés les 31 décembre 2013 et 2012, la société n’avait aucune couverture de flux de trésorerie. 8 › Autres éléments d’actif Produits de placement échus et à recevoir Primes à recevoir Comptes à recevoir des réassureurs Avantages postérieurs à l’emploi Sommes à recevoir des représentants Comptes à recevoir Commissions différées Frais payés d’avance Immeubles détenus à des fins de revente Linéarisation des loyers Impôts à recevoir Titres acquis en vertu de conventions de revente Divers Total 2013 $ 20121 $ 137 66 44 19 51 380 80 13 11 10 48 548 25 121 55 28 --38 343 70 12 10 11 36 201 26 1 432 951 1 Les données de 2012 ont été ajustées à la suite de l’adoption de l’amendement de IAS 19. Se reporter à la section « Nouvelles normes comptables appliquées » de la note 3 « Modifications de méthodes comptables ». Le montant des autres éléments d’actif que la société s’attend à recouvrer au cours des douze prochains mois est de 1 282 $ (831 $ au 31 décembre 2012). 104 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires 9 › Immobilisations corporelles Immeubles à usage propre Terrain Immeubles $ $ Autres $ Total $ Coût Solde au 31 décembre 2011 Acquisitions Dispositions/Radiations 31 ----- 82 3 --- 120 15 (16) 233 18 (16) Solde au 31 décembre 2012 31 85 119 235 Acquisitions Acquisitions par voie de regroupement d’entreprises Dispositions/Radiations Transfert d’un immeuble de placement --------- 6 ----7 17 6 (3) 2 23 6 (3) 9 Solde au 31 décembre 2013 31 98 141 270 Cumul des amortissements Solde au 31 décembre 2011 Amortissement de l’exercice Amortissement disposé/radié ------- 31 3 --- 80 11 (16) 111 14 (16) Solde au 31 décembre 2012 --- 34 75 109 Amortissement de l’exercice Amortissement acquis par voie de regroupement d’entreprises Amortissement disposé/radié ------- 3 ----- 10 5 (2) 13 5 (2) Solde au 31 décembre 2013 --- 37 88 125 Valeur nette comptable au 31 décembre 2013 31 61 53 145 Valeur nette comptable au 31 décembre 2012 31 51 44 126 La valeur comptable nette des immobilisations détenues en vertu d’un contrat de location-financement s’élève à 1 $ au 31 décembre 2013 (1 $ au 31 décembre 2012). 10 › Immobilisations incorporelles et goodwill Immobilisations incorporelles Durée d’utilité déterminée Logiciels Autres $ $ Durée d’utilité indéterminée Total $ $ Coût Solde au 31 décembre 2011 Acquisitions Dépréciation 100 34 --- 77 6 (15) 347 ----- 524 40 (15) Solde au 31 décembre 2012 134 68 347 549 26 3 (3) 7 41 --- --14 --- 33 58 (3) Solde au 31 décembre 2013 160 116 361 637 Cumul des amortissements Solde au 31 décembre 2011 Amortissement de l’exercice Dépréciation 64 8 --- 12 5 (1) ------- 76 13 (1) Solde au 31 décembre 2012 72 16 --- 88 Amortissement de l’exercice Acquisitions par voie de regroupement d’entreprises Dépréciation 8 1 (1) 6 5 --- ------- 14 6 (1) Solde au 31 décembre 2013 80 27 --- 107 Valeur nette comptable au 31 décembre 2013 80 89 361 530 Valeur nette comptable au 31 décembre 2012 62 52 347 461 Acquisitions Acquisitions par voie de regroupement d’entreprises Dépréciation Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée comprennent des contrats de gestion de fonds. Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité déterminée présentées dans la catégorie Autres représentent principalement la valeur actualisée des profits futurs liés à des réseaux de distribution et à des relations avec des clients. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 105 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Solde au 31 décembre 2011 Cession Dépréciation Goodwill préliminaire $ ------- Goodwill $ 178 (15) (10) Total $ 178 (15) (10) Solde au 31 décembre 2012 --- 153 153 Acquisitions d’entreprises Incidence de la fluctuation des taux de change 30 --- --(2) 30 (2) Solde au 31 décembre 2013 30 151 181 À la suite de la disposition, le 15 août 2012, de son bloc d’affaires de rentes américaines et d’avenants d’accumulation, la société a effectué un test de dépréciation de l’unité génératrice de trésorerie (UGT) des Affaires américaines. Ceci a amené la société à inscrire une dépréciation de 10 $ du goodwill et une dépréciation de 14 $ (9 $ après impôts) des immobilisations incorporelles à durée d’utilité déterminée aux résultats de 2012. Le goodwill n’est pas déductible à des fins fiscales. Ces dépréciations sont incluses dans les frais généraux à l’état des résultats. La valeur recouvrable de l’UGT a été établie en utilisant les mêmes méthodes de calcul que celles décrites à la section « Assurance individuelle, Assurance collective et Affaires américaines ». De l’information plus détaillée sur la disposition du bloc d’affaires des rentes américaines et d’avenants d’accumulation est présentée à la note 4 « Acquisition, fusion et cession d’entreprise ». Aucune dépréciation n’a été constatée en 2013 en ce a trait au goodwill et aucune dépréciation n’a été constatée en 2013 et en 2012 en ce qui a trait aux immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée. Goodwill $ 20121 Immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée $ Goodwill $ 323 6 1 2 3 26 69 33 55 11 --13 309 6 1 2 3 26 40 33 55 11 1 13 361 181 347 153 2013 Immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée $ Unités génératrices de trésorerie Gestion de patrimoine individuel Assurance individuelle Assurance collective Assurance de dommages Affaires américaines Autres activités Total 1 Au cours de l’exercice 2013, la société a modifié le regroupement de ses UGT. Les données de 2012 ont été reclassées afin d’être comparables. Le goodwill et les immobilisations incorporelles à durée de vie indéterminée font l’objet d’un test de dépréciation annuel, ou plus fréquemment s’il se produit des événements ou des changements de circonstances susceptibles de faire en sorte que la valeur recouvrable d’une UGT diminue pour s’établir en dessous de sa valeur comptable. La valeur recouvrable correspond à la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de la vente et la valeur d’utilité. La valeur d’utilité repose sur les meilleures estimations du bénéfice futur, des charges futures ainsi que du niveau et du coût du capital futur estimé sur la durée des contrats. La valeur attribuée aux nouvelles affaires est fondée sur nos plans d’affaires, sur des hypothèses raisonnables quant à la croissance ainsi que sur les niveaux de rentabilité de ces nouvelles affaires. Les taux d’actualisation reflètent la nature et l’environnement de l’UGT. Au moment de l’estimation de la valeur recouvrable de l’UGT, nous avons recours au jugement et à l’utilisation de diverses hypothèses et estimations qui pourraient donner lieu à des ajustements importants de la valeur recouvrable. Toute modification importante d’une hypothèse clé, telle que le coût du capital, le taux d’actualisation, la valeur des nouvelles affaires, les charges ainsi que toute modification importante des projections de flux de trésorerie, pourrait donner lieu à des variations importantes des valeurs recouvrables. Gestion de patrimoine individuel, Assurance de dommages et Autres activités La valeur recouvrable des UGT pour les secteurs de la Gestion de patrimoine individuel, de l’Assurance de dommages et des Autres activités a été déterminée en fonction des calculs des valeurs d’utilité. Ces calculs font appel à des projections de flux de trésorerie avant impôts fondées sur des budgets financiers approuvés par la direction et qui couvrent une période de cinq ans. Les flux de trésorerie qui vont au-delà de cette période sont extrapolés à l’aide des taux de croissance estimés. La société utilise plusieurs hypothèses clés dans l’établissement de la valeur recouvrable. Le taux d’actualisation présumé pour l’établissement de la valeur de l’UGT se situe entre 12 % et 23 % avant impôt (entre 13 % et 22 % avant impôt en 2012). Les hypothèses utilisées pour le calcul se situent, pour le taux de croissance, entre 2 % et 14 % (entre 2 % et 14 % en 2012) et, pour le taux de croissance à long terme, entre 2 % et 4 % (entre 2 % et 4 % en 2012). La direction a déterminé la marge brute prévisionnelle en fonction des rendements passés et de ses attentes en ce qui a trait aux développements du marché. La moyenne pondérée du taux de croissance utilisée est conforme aux prévisions des rapports publiés au sein de l’industrie. Les taux de croissance à long terme correspondent au taux de croissance historique de l’industrie. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt ayant servi à établir la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs, et les taux utilisés sont des taux avant impôts qui prennent en compte des risques particuliers touchant les secteurs d’activité pertinents. Assurance individuelle, Assurance collective et Affaires américaines La valeur recouvrable des UGT dans les secteurs de l’Assurance individuelle, de l’Assurance collective et des Affaires américaines a été établie à l’aide des calculs des valeurs d’utilité. Ces calculs s’appuient sur des projections (ou des techniques) de flux de trésorerie actualisés et constituent des valeurs estimatives déterminées de façon actuarielle qui tiennent compte de la valeur actuelle de l’actif net des actionnaires, de la rentabilité future des affaires en vigueur ainsi que de la rentabilité des nouvelles affaires. Le taux d’actualisation présumé pour l’établissement de la valeur de l’UGT se situe à plus ou moins 12 % avant impôts (à plus ou moins 12 % avant impôts en 2012). Les hypothèses clés de l’évaluation tiennent compte du taux d’actualisation, du coût du capital, de la croissance prévue des affaires, du rendement anticipé des marchés financiers, de la mortalité et de l’amélioration de celle-ci ainsi que des déchéances et des frais. 106 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires 11 › Actif net des fonds distincts Actif Encaisse, placements à court terme et autres placements Obligations Actions Unités de fonds Autres éléments d’actif Passif Créditeurs et frais courus Contrats de taux de change Actif net Solde au début Plus : Sommes perçues des titulaires de contrats Intérêts et dividendes Profits nets réalisés Augmentation (diminution) nette de la juste valeur Moins : Sommes versées aux titulaires de contrats Frais d’exploitation Solde à la fin 2013 $ 2012 $ 616 3 898 4 435 7 964 87 17 000 478 4 419 3 888 6 232 60 15 077 78 1 79 54 2 56 16 921 15 021 2013 $ 2012 $ 15 021 13 723 2 073 444 425 1 192 19 155 2 223 389 317 387 17 039 1 917 317 2 234 1 740 278 2 018 16 921 15 021 La juste valeur des autres éléments d’actif et de passif est approximativement la même que leur valeur comptable compte tenu de leur nature à court terme. La juste valeur des actifs, à l’exception des autres éléments d’actif, correspond à la valeur comptable. 2013 % Type de fonds Marché monétaire Revenu fixe Équilibré Équité Total 2012 % 1 21 40 38 1 25 40 34 100 100 12 › Passif relatif aux contrats d’assurance Le passif relatif aux contrats d’assurance est déterminé selon la méthode canadienne axée sur le bilan (MCAB) décrite à la note 2 « Principales méthodes comptables », à la section l) ii) « Passif relatif aux contrats d’assurance ». Le passif relatif aux contrats d’assurance est établi sur la base de pratiques actuarielles généralement reconnues qui satisfont aux normes établies par l’ICA. Une projection explicite des flux de trésorerie à l’aide des hypothèses les plus probables pour chaque composante des flux de trésorerie et chaque éventualité importante permet de calculer les provisions mathématiques. Le passif relatif aux contrats d’assurance comprend les provisions mathématiques, les prestations payables et les provisions pour sinistres non déclarés, les sommes des contrats en dépôt ainsi que les provisions pour participation aux bénéfices et bonifications. a) Composition 2013 $ 2012 $ Provisions mathématiques Prestations payables et provisions pour sinistres non déclarés Sommes des contrats en dépôt Provisions pour participation aux bénéfices et bonifications 18 775 202 280 31 19 334 193 269 32 Solde à la fin 19 288 19 828 RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 107 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires 2013 Individuel Collectif Gestion de Épargne Assurance patrimoine Assurance et retraite $ $ $ $ Autres $ Total $ Passif relatif aux contrats d’assurance (brut) Canada États-Unis Autres pays 11 900 1 265 1 1 153 374 --- 1 267 133 --- 3 207 2 --- (20) 6 --- 17 507 1 780 1 Total 13 166 1 527 1 400 3 209 (14) 19 288 Actif de réassurance Canada États-Unis 85 679 --356 129 124 129 2 (1) 6 342 1 167 Total 764 356 253 131 5 1 509 12 402 1 171 1 147 3 078 (19) 17 779 7 849 395 2 620 592 28 (132) 1 050 861 361 1 2 --(54) --- 905 195 17 1 29 ----- 2 300 747 30 ----1 --- (6) ----------(13) 11 909 1 698 2 668 595 57 (185) 1 037 12 402 1 171 1 147 3 078 (19) 17 779 Autres $ Total $ Passif net relatif aux contrats d’assurance Actif supportant le passif net relatif aux contrats d’assurance Obligations et autres titres à intérêt fixe Prêts hypothécaires Actions Avances sur contrats Autres placements Instruments financiers dérivés nets Immeubles de placement Total Individuel Gestion de Assurance patrimoine $ $ 2012 Collectif Épargne Assurance et retraite $ $ Passif relatif aux contrats d’assurance (brut) Canada États-Unis Autres pays 11 858 1 297 1 1 385 624 --- 1 220 134 --- 3 323 2 --- (8) (8) --- 17 778 2 049 1 Total 13 156 2 009 1 354 3 325 (16) 19 828 Actif de réassurance Canada États-Unis 235 712 --584 120 128 125 1 (5) (8) 475 1 417 Total 947 584 248 126 (13) 1 892 12 209 1 425 1 106 3 199 (3) 17 936 8 105 370 2 342 517 44 7 824 876 433 8 3 4 101 --- 630 285 6 8 177 ----- 2 281 827 ----88 3 --- (3) ------------- 11 889 1 915 2 356 528 313 111 824 12 209 1 425 1 106 3 199 (3) 17 936 Passif net relatif aux contrats d’assurance Actif supportant le passif net relatif aux contrats d’assurance Obligations et autres titres à intérêt fixe Prêts hypothécaires Actions Avances sur contrats Autres placements Instruments financiers dérivés nets Immeubles de placement Total La juste valeur de l’actif supportant le passif net relatif aux contrats d’assurance au 31 décembre 2013 représente environ 17 882 $ (17 651 $ au 31 décembre 2012). Le passif relatif aux contrats d’assurance est évalué sur la base de la juste valeur selon la MCAB, à l'exception des passifs qui sont supportés par des actifs qui ne sont pas évalués à la juste valeur, tels les prêts hypothécaires. 108 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires b) Variations du passif relatif aux contrats d’assurance et de l’actif de réassurance 2013 2012 Passif relatif aux contrats Actif de Passif relatif aux contrats Actif de d’assurance réassurance d’assurance réassurance $ $ $ $ Solde au début Variation normale – provisions mathématiques Sur l’en-vigueur Sur les nouvelles polices Modifications des méthodes et hypothèses Variation des autres éléments du passif relatif aux contrats d’assurance Autres variations liées aux affaires américaines Incidence des fluctuations des taux de change et autres 19 828 1 892 18 024 396 (555) 85 (211) 19 --122 (218) (23) (220) (9) --87 1 062 152 57 12 475 46 (8) (2) 24 --1 410 72 Solde à la fin 19 288 1 509 19 828 1 892 Les variations du passif relatif aux contrats d’assurance et de l’actif de réassurance incluent les montants relatifs aux contrats avec participation. La variation des autres éléments du passif relatif aux contrats d’assurance correspond à la variation des éléments suivants : provisions pour participation aux bénéfices et bonifications, prestations payables et provisions pour sinistres non déclarés ainsi que les sommes des contrats en dépôt. c) Hypothèses relatives à l’évaluation du passif relatif aux contrats d’assurance Les hypothèses les plus probables représentent des estimations actuelles et objectives du résultat attendu. Le choix de ces hypothèses tient compte du contexte actuel, des données historiques de la société, de l’industrie ou du secteur, du lien entre les données historiques et les résultats futurs prévus ainsi que d’autres facteurs pertinents. Les hypothèses relatives aux marges pour écarts défavorables et les méthodes qui ont servi à établir les hypothèses les plus importantes sont décrites ci-après. Mortalité La mortalité représente la survenance de décès dans une population donnée. Pour le secteur de l’Assurance individuelle, la société effectue chaque année des études sur les résultats techniques de mortalité. Les hypothèses de mortalité s’appuient sur les résultats des études effectuées au cours des dernières années. Dans l’ensemble, les résultats techniques de mortalité de la société indiquent une tendance graduelle à la baisse. Le calcul du passif relatif aux contrats d’assurance de ce secteur d’activité tient compte d’une amélioration future des taux de mortalité. Pour le secteur de la Gestion de patrimoine individuel et le secteur de l’Épargne et retraite collectives, les hypothèses sont établies à l’aide des résultats techniques de la société et de ceux de l’industrie. La société utilise les résultats techniques de l’industrie si les siens ne suffisent pas à fournir des données statistiques valables. Les projections de la société prévoient que les taux de mortalité s’amélioreront au cours des années à venir en fonction de la durée de vie des rentiers. Pour le secteur de l’Assurance collective, la société effectue chaque année des études sur les taux de mortalité. Les projections incluses dans le calcul du passif relatif aux contrats d’assurance de ce secteur tiennent compte des taux de mortalité prévus au cours des années à venir, mais ne tiennent compte d’aucune amélioration future des taux de mortalité. Afin de gérer le risque de mortalité, la société effectue un suivi mensuel des résultats techniques relatifs aux sinistres. La société a recours à la réassurance pour limiter les pertes découlant d’un seul sinistre ou d’un seul événement catastrophique. Au 31 décembre 2013, la société estime qu’une détérioration jugée permanente de 5 % des taux de mortalité entraînerait une réduction du résultat net attribué aux actionnaires ordinaires de 131 $ en raison du renforcement des passifs des contrats d’assurance (128 $ au 31 décembre 2012). Une amélioration d’un même pourcentage aurait une incidence similaire mais en sens inverse. Morbidité La morbidité représente la survenance d’accidents ou de maladies parmi les risques assurés. La société effectue chaque année des études sur les résultats techniques de morbidité. Les hypothèses de morbidité s’appuient sur les résultats des tables de morbidité de l’industrie auxquelles la société apporte des modifications en fonction des résultats techniques de ses propres études. Au 31 décembre 2013, la société estime qu’une détérioration de 5 % des taux de morbidité entraînerait une réduction du résultat net attribué aux actionnaires ordinaires de 36 $ (40 $ au 31 décembre 2012). La détérioration de 5 % s’exprime en supposant 95 % des taux de cessation lorsque l’assuré est ou devient invalide et 105 % des taux de survenance lorsque l’assuré est actif. Rendement des placements, risque de taux d’intérêt et risque de crédit La société segmente les actifs pour soutenir les passifs par secteurs et par marchés géographiques et établit des stratégies de placement appropriées pour chaque élément du passif. La MCAB constitue la norme établie par l’ICA en vue d’assurer la conformité des éléments d’actif auxquels le passif relatif aux contrats d’assurance est apparié. En appariant étroitement les flux de trésorerie liés aux actifs à ceux des passifs correspondants, la société réduit sa sensibilité aux variations futures. Ces flux de trésorerie liés aux actifs et aux passifs sont estimés en fonction de divers scénarios, dont certains sont prescrits par l’ICA. Les désinvestissements ou les réinvestissements s’effectuent en fonction des spécifications de chacun des scénarios, et le passif relatif aux contrats d’assurance est déterminé à l’aide de l’ensemble des résultats possibles. De plus, les variations de la juste valeur des actifs appariant les passifs et les variations du passif relatif aux contrats d’assurance sont imputées directement à l’état des résultats, évitant ainsi une disparité de traitement en matière de comptabilisation. La description de la MCAB se trouve à la note 2 « Principales méthodes comptables », à la sous-section l) ii) « Passif relatif aux contrats d’assurance ». RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 109 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Le risque de taux d’intérêt représente le risque de perte découlant des fluctuations des taux d’intérêt. Le rendement des placements est projeté à l’aide des portefeuilles d’actif actuels et des stratégies prévues de réinvestissement. L’incertitude liée à la fluctuation des taux d’intérêt tient au fait que des profits ou des pertes économiques peuvent survenir à la suite du désinvestissement ou du réinvestissement des flux monétaires prévus. La société gère le risque de taux d’intérêt au moyen d’une politique d’appariement mise à jour périodiquement. L’objectif premier de cette politique est de minimiser la volatilité des marges bénéficiaires causée par les écarts des rendements réalisés et les rendements crédités aux contrats existants. Pour assurer le suivi de l’appariement, les placements sont segmentés par blocs d’appariement, établis selon la structure des flux monétaires des engagements, et sont regroupés par secteurs d’activité. Pour les passifs non immunisés, soit principalement les produits d'assurance individuelle dont les engagements sont à très long terme, la société préconise une stratégie de gestion des placements qui tend à optimiser le rendement après impôts puisqu'il est impossible d'appliquer une stratégie d'immunisation en raison du manque de disponibilité de titres à revenu fixe pour de telles échéances. La société utilise différentes stratégies pour améliorer les flux de courte échéance des passifs non immunisés. Le risque de marché représente le risque de perte attribuable à la variation des marchés boursiers. La description de ce risque ainsi que le programme de couverture dynamique se trouvent à la note 6 « Gestion des risques associés aux instruments financiers », à la section a) « Risque de marché ». Le risque de crédit représente le risque de subir une perte si des contreparties ou des débiteurs ne respectent pas leurs engagements envers la société. La description de ce risque se trouve à la note 6 « Gestion des risques associés aux instruments financiers », à la section b) « Risque de crédit ». Le passif relatif aux contrats d’assurance comprend une provision pour pertes liées à des événements de crédit futur sur les actifs à revenu fixe soutenant le passif. Au 31 décembre 2013, la société estime qu’une baisse de 0,1 % du taux de réinvestissement initial entraînerait une hausse du passif relatif aux contrats d’assurance d’environ 20 $ après impôts (18 $ après impôts au 31 décembre 2012). Une baisse de 0,1 % du taux de réinvestissement ultime entraînerait une hausse du passif relatif aux contrats d’assurance d’environ 59 $ après impôts (66 $ après impôts au 31 décembre 2012). La société estime qu’une hausse de 0,1 % du taux de réinvestissement initial ainsi que du taux de réinvestissement ultime aurait une incidence similaire à la baisse mais en sens inverse. De plus, au 31 décembre 2013, la société a estimé que si les marchés boursiers devaient diminuer de 10 % au tout début de la période pour ensuite évoluer de façon conforme aux prévisions pendant le reste de l’année, le résultat net attribué aux actionnaires serait environ de 25 $ inférieur au résultat attendu pour ses activités régulières (23 $ au 31 décembre 2012). La société estime qu’une hausse subite de 10 % des marchés en début de période suivie d’une évolution des marchés conforme aux prévisions aurait une incidence similaire mais en sens inverse. Risque de change Le risque de change découle d’un écart entre la devise des passifs et des actifs auxquels les passifs sont adossés. De façon générale, la stratégie de la société pour gérer l’exposition au risque de change consiste à apparier l’actif au passif correspondant selon la devise. Lorsque le passif est apparié à un actif de devise différente, la société met en place une stratégie de couverture. Frais Les frais de gestion des contrats ont été calculés en fonction des études internes de répartition des frais de la société. Les frais de gestion incluent les coûts prévus pour la gestion et le traitement des contrats en vigueur ainsi que les coûts indirects qui y sont associés. Aucun gain de productivité n’est prévu. Les facteurs de frais unitaires projetés pour les années à venir suivent une tendance à la hausse afin de correspondre à l’hypothèse d’inflation établie de façon cohérente avec l’hypothèse de taux d’intérêt. La société tarifie ses produits de façon à couvrir les coûts prévus. Déchéance Les résiliations de contrat comprennent les déchéances et les rachats. Une déchéance signifie que le titulaire de contrat a cessé de payer les primes. Un rachat signifie que le titulaire de contrat a volontairement résilié le contrat. Dans l’ensemble, les hypothèses relatives aux taux de déchéance s’appuient sur les récents résultats techniques de la société. Ces hypothèses sont ajustées pour tenir compte des résultats techniques de l’industrie si ceux de la société ne sont pas suffisamment représentatifs. Les hypothèses de taux de déchéance à long terme tiennent compte de la tendance récente selon laquelle le taux de déchéance des produits fondés sur les déchéances est généralement moins élevé que celui des autres produits. Par la manière dont la société conçoit ses produits, elle s’expose le moins possible au risque de déchéance et de rachat. La société a établi un mécanisme de suivi mensuel des déchéances et des rachats. Au 31 décembre 2013, la société estime qu’une détérioration de 5 % des taux de déchéance prévus entraînerait une réduction du résultat net attribué aux actionnaires ordinaires de 158 $ (168 $ au 31 décembre 2012). Cette détérioration de 5 % a été déterminée en utilisant un taux de déchéance prévu de 95 % pour les produits fondés sur les déchéances et de 105 % pour les autres produits. Ces taux ont été évalués de façon à respecter le caractère ajustable de certains produits. Modèles de paiement des primes Pour les contrats d’assurance vie universelle, des hypothèses doivent être établies au sujet des modèles de paiement des primes. L’expérience de versement des primes par les titulaires de contrats d’assurance vie universelle de la société a été étudiée. Cette expérience est ajustée pour tenir compte de l’expérience de l’industrie lorsque celle de la société n’est pas suffisamment représentative. Les modèles de versement des primes peuvent varier selon la fréquence du paiement, le niveau de la prime cible par rapport à la prime minimale, le type de coûts d’assurance de la police (nivelé ou croissant annuellement), le type de produit ainsi que l’année d’émission. Marges pour écarts défavorables Des hypothèses qui reposent sur les meilleures estimations sont utilisées pour le calcul du passif relatif aux contrats d’assurance. Selon les normes de l’ICA, l’actuaire désigné est tenu d’ajuster ces hypothèses afin d’inclure les marges pour écarts défavorables et de tenir compte de l’incertitude liée à l’élaboration de ces meilleures estimations et d’une éventuelle détérioration des résultats techniques prévus. Ces marges font augmenter le passif relatif aux contrats d’assurance et assurent, de façon raisonnable, que le montant des éléments d’actif auxquels le passif relatif aux contrats d’assurance est adossé suffit à couvrir une éventuelle détérioration des résultats techniques. La fourchette cible utilisée pour établir les marges pour écarts défavorables est conforme aux normes de l’ICA. Les facteurs pris en considération au moment d’établir la fourchette cible appropriée incluent le degré d’incertitude à l’égard des résultats techniques prévus et la volatilité relative d’éventuelles pertes pour la durée restante des polices. Les provisions pour écarts défavorables qui ne serviront pas à compenser les résultats défavorables à venir seront inscrites à l’état des résultats. 110 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Risque de réassurance Dans le cours normal de ses activités, la société utilise la réassurance pour limiter son risque à l’égard de chacun de ses assurés (plus de détails sur les risques liés à la réassurance sont présentés à la note 6 « Gestion des risques associés aux instruments financiers », à la section b) i) « Indicateurs de qualité du crédit »). Des montants maximums de prestation, qui varient par secteurs d’activité, sont établis. La société possède également des traités de réassurance qui couvrent les pertes financières relativement à de multiples demandes de règlement qui pourraient survenir à la suite d’événements catastrophiques qui toucheraient plusieurs assurés. Garanties liées aux fonds distincts Un passif est maintenu dans le fonds général relativement aux garanties consenties par la société à l’égard des fonds distincts. Le montant de ce passif est au moins aussi élevé que le montant déterminé en utilisant la méthodologie définie par l’ICA. d) Incidence des modifications apportées aux hypothèses et aux méthodes sur le passif net relatif aux contrats d’assurance Une révision annuelle des hypothèses et des méthodes est effectuée afin de réduire le risque d’incertitude relativement au passif relatif aux contrats d’assurance et aux actifs supportant ce passif. Le tableau suivant présente l’incidence des modifications apportées aux hypothèses et aux méthodes ainsi que l’explication de ces dernières : 2013 $ 2012 $ Mortalité Morbidité (36) (1) 47 (3) Comportement des titulaires de polices 163 79 Rendements sur placements (84) (85) (2) (9) Méthodes et autres Effet sur le passif relatif aux contrats d'assurance sans participation (32) 8 --29 Effet sur le passif relatif aux contrats d'assurance avec participation 1 4 Effet sur le passif relatif aux contrats d'assurance 9 33 Dépenses S’explique par la mise à jour annuelle de l’étude de mortalité S’explique par la mise à jour annuelle S’explique principalement par le comportement des titulaires de contrats d’assurance vie universelle S’explique par la hausse du taux de rendement initial (IRR) et par la baisse du taux de réinvestisssement (URR) pour 2013 et pour 2012 par la baisse du URR et l’effet des initiatives d’investissement Reflète les améliorations apportées aux coûts unitaires Améliorations diverses de la modélisation des provisions mathématiques e) Frais d’acquisition différés Les frais d’acquisition différés sont constatés à l’état de la situation financière à titre de passif négatif relatif aux contrats d’assurance. Les frais d’acquisition sont des dépenses engagées lors de la vente de contrats de gestion de patrimoine individuel et d’épargne et retraite collectives. Ces frais sont amortis sur la période des charges de rachat applicables. Les passifs tiennent compte du fait que les revenus futurs seront disponibles pour recouvrer le montant non amorti des frais d’acquisition. 2013 $ 2012 $ Solde au début Frais d’acquisition différés pour l’exercice Amortissement pour l’exercice 191 55 (65) 192 52 (53) Solde à la fin 181 191 13 › Passif relatif aux contrats d’investissement a) Composition La société a classé à titre de contrats d’investissement les contrats d’immunisation ainsi que les contrats d’assurance collective sans participation de type « entente de remboursement de déficit ». Dans le cadre des ententes de remboursement de déficit, le titulaire du contrat rembourse à la société tout montant déficitaire à la fin du contrat. En ce qui a trait aux contrats d’immunisation, la société détermine la juste valeur du passif relatif aux contrats d’investissement en utilisant la valeur marchande des actifs appariant ces contrats. Concernant les contrats d’assurance collective sans participation de type « entente de remboursement de déficit », la juste valeur du passif relatif aux contrats d’investissement est déterminée en utilisant les paramètres de l’entente convenue entre la société et le titulaire du contrat pour ce type de contrat. Le passif relatif aux contrats d’investissement représente le solde qui est dû au titulaire du contrat. Les transactions relatives aux dépôts, aux retraits et aux intérêts gagnés correspondent à la variation du passif relatif aux contrats d’investissement. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 111 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Individuel Assurance $ 2013 Collectif Épargne et retraite Assurance $ $ Total $ Passif relatif aux contrats d’investissement (brut) Canada États-Unis Autres pays ----19 620 7 --- 1 ----- 621 7 19 Total 19 627 1 647 Actif de réassurance Canada États-Unis ----- 81 1 ----- 81 1 Total --- 82 --- 82 Passif net relatif aux contrats d’investissement 19 545 1 565 Actif supportant le passif net relatif aux contrats d’investissement Obligations et autres titres à intérêt fixe Prêts hypothécaires Actions 19 ----- 421 111 13 1 ----- 441 111 13 Total 19 545 1 565 Individuel Assurance $ 2012 Collectif Épargne et retraite Assurance $ $ Total $ Passif relatif aux contrats d’investissement (brut) Canada États-Unis Autres pays ----16 592 6 --- 1 ----- 593 6 16 Total 16 598 1 615 Actif de réassurance Canada États-Unis ----- 75 1 ----- 75 1 Total --- 76 --- 76 Passif net relatif aux contrats d’investissement 16 522 1 539 Actif supportant le passif net relatif aux contrats d’investissement Obligations et autres titres à intérêt fixe Prêts hypothécaires Actions Avances sur contrats Autres placements 16 --------- 270 161 3 5 83 1 --------- 287 161 3 5 83 Total 16 522 1 539 La juste valeur de l’actif supportant le passif net relatif aux contrats d’investissement au 31 décembre 2013 représente environ 570 $ (516 $ au 31 décembre 2012). b) Variations du passif net relatif aux contrats d’investissement 2013 $ 2012 $ Solde au début Dépôts Retraits Intérêts Autres 539 95 (76) 20 (13) 508 212 (189) 18 (10) Solde à la fin 565 539 112 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires 14 › Autres éléments de passif Primes non acquises Autres passifs relatifs aux contrats d’assurance Dettes hypothécaires Avantages postérieurs à l’emploi Impôts à payer Sommes en dépôt liées à des contrats autres que des contrats d’assurance Créditeurs Sommes dues aux réassureurs Revenus reportés Titres vendus en vertu de conventions de rachat Engagements afférents à des titres vendus à découvert Titrisation Juste valeur des portefeuilles acquis de contrats d’assurance Divers Total 2013 $ 2012 $ 373 40 38 118 58 274 425 38 5 336 399 395 13 8 299 39 27 172 63 220 414 38 11 226 230 246 12 11 2 520 2 008 15 › Juste valeur des passifs financiers Autres éléments de passif La juste valeur des autres éléments de passif, à l’exception de la dette hypothécaire, du passif de titrisation, des titres vendus en vertu de conventions de revente et des engagements afférents à des titres vendus à découvert, est approximativement la même que la valeur comptable compte tenu de la nature à court terme de ces éléments. La juste valeur de la dette hypothécaire est estimée à l’aide de l’actualisation des flux de trésorerie au taux d’intérêt qui prévaut actuellement sur le marché pour de nouvelles dettes dont les modalités sont sensiblement les mêmes. La juste valeur est de 40 $ (28 $ en 2012). Les dettes hypothécaires sont garanties par des immeubles ayant une valeur comptable de 118 $ (96 $ en 2012), portent intérêt entre 5,38 % et 5,86 % (5,38 % et 6,32 % en 2012) et viennent à échéance entre 2015 et 2016. La dépense d’intérêts hypothécaires s’élève à 4 $ (3 $ en 2012) et elle est incluse dans la note 20 « Frais généraux » à la ligne Frais d’opération d’immeubles. La valeur comptable de la dette hypothécaire est présentée à la note 14 « Autres éléments de passif ». La juste valeur du passif de titrisation est estimée à l’aide de l’actualisation des flux de trésorerie au taux d’intérêt qui prévaut actuellement sur le marché pour de nouvelles dettes dont les modalités sont sensiblement les mêmes. Cette juste valeur est présentée à la note 6 « Gestion des risques associés aux instruments financiers » à la section b) iii). La juste valeur des titres vendus en vertu de conventions de rachat est de 336 $ au 31 décembre 2013 (227 $ en 2012). La valeur comptable de titres vendus en vertu de conventions de rachat est présentée à la note 14 « Autres éléments de passifs ». Les engagements afférents à des titres vendus à découvert et classés comme détenus à des fins de transaction sont évalués selon les cours de marché observés sur des marchés actifs pour des actifs identiques ou similaires. Si les cours sur des marchés actifs ne sont pas disponibles, la juste valeur est estimée au moyen de méthodes d’évaluations courantes, telles qu’un modèle basé sur l’actualisation des flux monétaires prévus ou d’autres techniques similaires. Ces méthodes tiennent compte des données actuelles observables sur le marché pour des instruments financiers ayant un profil de risque similaire et des modalités comparables. Les données importantes utilisées dans ces modèles comprennent, entre autres, les courbes de taux, les risques de crédit, les écarts des émetteurs, l’évaluation de la volatilité et de la liquidité et les autres données de référence publiées sur les marchés. Débentures La juste valeur des débentures classées comme des passifs financiers au coût après amortissement est estimée à l’aide d’un modèle d’évaluation tenant compte d’instruments ayant sensiblement les mêmes conditions sur le marché. Cette juste valeur peut fluctuer en raison des taux d’intérêt et des risques de crédit associés à ces instruments. La juste valeur des débentures est présentée à la note 16 « Débentures ». Instruments financiers dérivés La juste valeur des instruments financiers dérivés comptabilisés au passif est présentée à la note 7 « Instruments financiers dérivés » et correspond à la valeur comptable présentée à la colonne de la juste valeur négative. La juste valeur est déterminée selon la méthode et les hypothèses présentées à la note 5 « Placements et produits de placement ». RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 113 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Le tableau suivant présente les passifs financiers évalués à la juste valeur sur une base récurrente et ceux dont la juste valeur est indiquée dans une note classés selon les niveaux de hiérarchie des évaluations : 2013 Niveau 1 $ Niveau 2 $ Évaluations récurrentes de la juste valeur Autres éléments de passif Détenus à des fins de transaction 349 50 --- 399 Instruments financiers dérivés Détenus à des fins de transaction 117 144 27 288 Total des passifs classés comme étant détenus à des fins de transaction 466 194 27 687 Débentures ----------- 38 336 395 769 499 ----------- 38 336 395 769 499 Total des passifs classés au coût après amortissement --- 1 268 --- 1 268 Classés au coût après amortissement Autres éléments de passif Dette hypothécaire Titres vendus en vertu de conventions de rachat Titrisation Niveau 1 $ Évaluations récurrentes de la juste valeur Autres éléments de passif Détenus à des fins de transaction Instruments financiers dérivés Détenus à des fins de transaction Total des passifs classés comme étant détenus à des fins de transaction 2012 Niveau 2 $ Niveau 3 $ Niveau 3 $ Total $ Total $ 199 31 --- 230 5 31 17 53 204 62 17 283 Les tableaux suivants indiquent les échéances des passifs financiers : Prestations payables Autres passifs relatifs aux contrats d’assurance Dettes hypothécaires Sommes en dépôt liées à des produits autres que des contrats d’assurance Engagements afférents à des titres vendus à découvert Passif relatif aux contrats d’investissement Autres passifs financiers Titres vendus en vertu de conventions de rachat Titrisation Débentures Total 114 De moins de 1 an $ De 1 an à 3 ans $ 2013 De 3 ans à 5 ans $ De plus de 5 ans $ Total $ 92 29 1 --2 37 --1 --- ------- 92 32 38 233 399 325 459 336 17 --- 30 --70 4 --108 --- 11 --47 ----249 --- ----205 ----21 499 274 399 647 463 336 395 499 1 891 251 308 725 3 175 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Prestations payables Autres passifs relatifs aux contrats d’assurance Dettes hypothécaires Sommes en dépôt liées à des produits autres que des contrats d’assurance Engagements afférents à des titres vendus à découvert Passif relatif aux contrats d’investissement Autres passifs financiers Titres vendus en vertu de conventions de rachat Titrisation Débentures Total De moins de 1 an $ De 1 an à 3 ans $ 2012 De 3 ans à 5 ans $ De plus de 5 ans $ Total $ 72 26 1 --3 26 --1 --- ------- 72 30 27 197 230 220 450 226 9 --- 18 --104 2 --25 --- 5 --57 ----212 --- ----234 ------758 220 230 615 452 226 246 758 1 431 178 275 992 2 876 Les versements annuels d’intérêts sur les dettes hypothécaires s’élèveront à 2 $ en 2014, à 1 $ en 2015 et à 1 $ en 2016 et à 25 $ sur les débentures pour chacune des cinq prochaines années. Le détail des engagements hors de l’état de la situation financière est présenté à la note 28 « Garanties, engagements et éventualités ». 16 › Débentures 2013 Juste Valeur comptable valeur $ $ 2012 Valeur Juste< valeur comptable $ $ Débentures subordonnées portant un intérêt de 4,75 % Débentures subordonnées portant un intérêt de 5,13 % Débentures subordonnées portant un intérêt de 5,63 % et de 7 % Débentures subordonnées portant un intérêt de 8,25 % Débentures – série A (IATS) portant un intérêt de 5,714 % Débenture de financement – série A portant un intérêt de 5,714 % 249 150 100 ------- 265 153 110 ------- 249 150 100 99 150 10 265 156 112 107 155 10 Total 499 528 758 805 Les débentures subordonnées représentent les créances directes non garanties de la société qui viennent après celles des titulaires de polices et des autres créanciers de la société. Débentures subordonnées portant un intérêt de 4,75 % Débentures subordonnées échéant le 14 décembre 2021, portant un taux de rendement annuel fixe de 4,75 % pendant les cinq premières années, payable semestriellement, et un taux de rendement annuel variable égal au taux CDOR (Canadian Dealer Offered Rate) de trois mois, majoré de 3,20 % pendant les cinq dernières années, payable trimestriellement. Ces débentures subordonnées sont rachetables par la société à compter du 14 décembre 2016, en totalité ou en partie, sous réserve de l’approbation préalable des organismes de réglementation. La valeur comptable de ces débentures inclut les frais de transaction et la prime à l’émission pour un total de 1 $. Débentures subordonnées portant un intérêt de 5,13 % Débentures subordonnées échéant le 30 juin 2019, portant un intérêt de 5,13 %, payable semestriellement du 30 juin 2004 au 30 juin 2014. Après cette date, le taux d’intérêt correspondra au taux des acceptations bancaires 90 jours plus 1 % payable trimestriellement. Ces débentures subordonnées sont rachetables par la société avant le 30 juin 2014, en totalité ou en partie, sous réserve de l’approbation préalable de l’AMF, au montant le plus élevé entre le prix selon le rendement des obligations du Canada et la valeur au pair. Après le 30 juin 2014, les débentures pourront être rachetées par la société en totalité, mais non en partie, à chaque date de versement de l’intérêt trimestriel à la valeur au pair, sous réserve de l’approbation préalable de l’AMF. Débentures subordonnées portant un intérêt de 5,63 % et de 7 % Débentures subordonnées échéant le 1er août 2023. Débentures principales de 88 $, portant un intérêt de 5,63 %, payable semestriellement jusqu’au 1er août 2018. Les débentures secondaires de 12 $, portait un intérêt de 7 %, payable semestriellement jusqu’au 1er août 2013, et porte un intérêt de 5,63 %, payable semestriellement jusqu’en 2018. Après cette date, le taux d’intérêt des débentures principales et secondaires correspondra au taux des acceptations bancaires 90 jours plus 1 % ajusté le dernier jour de chaque trimestre, payable semestriellement. Ces débentures subordonnées sont rachetables par la société à compter du 1er août 2018, en totalité mais non en partie à la valeur au pair, sous réserve de l’approbation préalable de l’AMF. Débentures subordonnées portant un intérêt de 8,25 % Le 1er avril 2013, la société a racheté la totalité des débentures subordonnées, d’une valeur nominale de 100 $, portant un intérêt de 8,25 % et échéant le 27 mars 2019. La société a versé aux porteurs de débentures subordonnées un prix de rachat correspondant à 1 053,71 dollars par tranche de 1 000 dollars de capital de débentures subordonnées, majoré de la totalité de l’intérêt couru et impayé jusqu’à la date du rachat, exclusivement, pour un total de 1 054,84 dollars par tranche de 1 000 dollars de capital de débentures subordonnées. Conséquemment, la société a déboursé pour le rachat des débentures subordonnées une somme de 106 $. La prime au rachat de 6 $ est comptabilisée dans Charges financières à l’état des résultats. Ces débentures subordonnées étaient rachetables par la société avant le 27 mars 2014, en totalité ou en partie, sous réserve de l’approbation préalable de l’AMF, au montant le plus élevé entre le prix selon le rendement des obligations du Canada et la valeur au pair. La valeur comptable de ces débentures incluait les frais de transaction et l’escompte à l’émission pour un total de 1 $. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 115 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Débentures – série A (IATS) portant un intérêt de 5,714 % Le 30 juin 2013, la société a racheté la totalité des débentures – série A qui portaient un intérêt de 5,714 % d’une valeur nominale de 150 $. La société a versé aux porteurs de débentures subordonnées un prix de rachat correspondant à 1 021,75 dollars par tranche de 1 000 dollars de capital de débentures subordonnées. Conséquemment, la société a déboursé pour le rachat des débentures subordonnées une somme de 153 $. La prime au rachat de 3 $ est comptabilisée dans Charges financières à l’état des résultats. Ces débentures étaient rachetables au gré de la société, en totalité ou en partie, sous réserve de l’approbation préalable de l’AMF, à compter du 31 décembre 2008 et à toute date de versement d’intérêts ultérieur. Débenture de financement – série A portant un intérêt de 5,714 % Le 30 juin 2013, la société a racheté, pour une somme de 10 $, équivalente à la valeur nominale, la totalité de la débenture de financement – série A qui portait un intérêt de 5,714 %. 17 › Capital social Le capital social autorisé s’établit comme suit : Actions ordinaires Un nombre illimité d’actions ordinaires sans valeur nominale, comportant droit de vote. Actions privilégiées Un nombre illimité d’actions privilégiées de catégorie A sans valeur nominale, sans droit de vote, pouvant être émises en série, ainsi qu’un nombre de 10 000 000 d’actions privilégiées d’une valeur nominale de 25 dollars chacune, sans droit de vote, pouvant être émises en série. Un nombre de 3 000 000 d’actions privilégiées – série 1, avec dividende préférentiel non cumulatif de 1 % jusqu’en 2004 et rachetables au gré de la société à la valeur d’émission, selon certaines conditions, dont l’autorisation de l’AMF, et convertibles au gré du détenteur en actions ordinaires à un prix égal à 95 % de la valeur marchande de ces actions. Cette option de conversion peut elle-même donner lieu, au gré de la société, à une conversion des actions privilégiées – série 1 en actions privilégiées – série 2. Un nombre de 3 000 000 d’actions privilégiées – série 2, ne pouvant être émises qu’à des fins de conversion des actions privilégiées de série 1, avec dividende préférentiel non cumulatif de 1 % jusqu’en 2004 et rachetables au gré de la société à la valeur d’émission et majorées d’une prime de 5,26 % selon certaines conditions, dont la nécessité de procéder à une émission d’actions privilégiées – série 3. Un nombre de 3 000 000 d’actions privilégiées – série 3, rachetables au gré de la société après cinq ans à leur valeur d’émission, à condition d’avoir obtenu l’autorisation préalable de l’AMF, ou convertibles en actions ordinaires à la valeur au marché de ces dernières. Un nombre illimité d’actions privilégiées de catégorie A – série A, sans valeur nominale, sans droit de vote, avec dividende semestriel non cumulatif de 0,5625 dollar en espèces par action, rachetables au gré de la société pour 25 dollars chacune après le 31 décembre 2008, sous réserve de l’autorisation de l’AMF. Un nombre illimité d’actions privilégiées de catégorie A – série B, sans valeur nominale, sans droit de vote, avec dividende trimestriel non cumulatif et fixe de 0,2875 dollar en espèces par action, rachetables en totalité ou en partie au gré de la société pour une somme variant entre 26 dollars et 25 dollars, selon les années, à compter du 31 mars 2011, sous réserve de l’autorisation de l’AMF, et convertibles au gré du détenteur, après autorisation de l’AMF, en nouvelles actions privilégiées de catégorie A. Un nombre illimité d’actions privilégiées de catégorie A – série C, sans valeur nominale, sans droit de vote, avec dividende trimestriel non cumulatif et ajusté tous les cinq ans, ayant un taux annuel initial de 1,55 dollar en espèces par action, rachetables en totalité ou en partie au gré de la société pour une somme de 25 dollars par action, à compter du 31 décembre 2013 et, par la suite, au 31 décembre tous les cinq ans, sous réserve de l’autorisation de l’AMF, et convertibles au gré du détenteur en actions privilégiées de catégorie A – série D à compter du 31 décembre 2013 et le 31 décembre tous les cinq ans par la suite. Un nombre illimité d’actions privilégiées de catégorie A – série D, sans valeur nominale, sans droit de vote, avec dividende trimestriel non cumulatif à taux variable, rachetables en totalité ou en partie au gré de la société le 31 décembre 2018 et le 31 décembre tous les cinq ans par la suite, pour une valeur en espèces de 25 dollars ou rachetables en totalité ou en partie au gré de la société à toute autre date autre qu’une date de conversion de la série D après le 31 décembre 2013, pour une valeur de 25,50 dollars, sous réserve de l’autorisation de l’AMF, et convertibles au gré du détenteur en actions privilégiées de catégorie A – série C à compter du 31 décembre 2018 et le 31 décembre tous les cinq ans par la suite. Un nombre illimité d’actions privilégiées de catégorie A – série E, sans valeur nominale, sans droit de vote, avec dividende trimestriel non cumulatif et fixe ayant un taux annuel de 1,50 dollar en espèces par action, rachetables en totalité ou en partie au gré de la société pour une somme variant entre 26 dollars et 25 dollars par action, selon les années, à compter du 31 décembre 2014, sous réserve de l’autorisation de l’AMF. Un nombre illimité d’actions privilégiées de catégorie A – série F, sans valeur nominale, sans droit de vote, avec dividende trimestriel non cumulatif et fixe ayant un taux annuel de 1,475 dollar en espèces par action, rachetables en totalité ou en partie au gré de la société pour une somme variant entre 26 dollars et 25 dollars par action, selon les années, à compter du 31 mars 2015, sous réserve de l’autorisation de l’AMF. Un nombre illimité d’actions privilégiées de catégorie A – série G, sans valeur nominale, sans droit de vote, avec dividende trimestriel non cumulatif et ajusté tous les cinq ans, ayant un taux annuel initial de 1,0750 dollar en espèces par action, rachetables en totalité ou en partie au gré de la société le 30 juin 2017 et le 30 juin tous les cinq ans par la suite, pour une valeur en espèces de 25 dollars, sous réserve de l’autorisation de l’AMF, et convertibles au gré du détenteur en actions privilégiées de catégorie A – série H à compter du 30 juin 2017 et le 30 juin tous les cinq ans par la suite. Un nombre illimité d’actions privilégiées de catégorie A – série H, sans valeur nominale, sans droit de vote, avec dividende trimestriel non cumulatif à taux variable, rachetables en totalité ou en partie au gré de la société le 30 juin 2022 et le 30 juin tous les cinq ans par la suite, pour une valeur en espèces de 25 dollars, ou rachetables en totalité ou en partie au gré de la société à toute autre date autre qu’une date de conversion de la série H après le 30 juin 2017, pour une valeur de 25,50 dollars, sous réserve de l’autorisation de l’AMF, et convertibles au gré du détenteur en actions privilégiées de catégorie A – série G à compter du 30 juin 2022 et le 30 juin tous les cinq ans par la suite. 116 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Un nombre illimité d’actions privilégiées de catégorie A – série YY, sans valeur nominale, sans droit de vote, avec dividende semestriel non cumulatif de 0,450 dollar en espèces par action, rachetables au gré de la société pour 25 dollars chacune, ou convertibles en actions ordinaires après le 31 décembre 2008, sous réserve de l’autorisation de l’AMF. Les actions sont aussi convertibles au gré de l’actionnaire en actions ordinaires à chaque date de conversion, soit le dernier jour de juin et de décembre de chaque année à compter du 30 juin 2014. Un nombre illimité d’actions privilégiées de catégorie A – série ZZ, sans valeur nominale, sans droit de vote, avec dividende semestriel non cumulatif de 0,5625 dollar en espèces par action, rachetables au gré de la société pour 25 dollars chacune, ou convertibles en actions ordinaires après le 31 décembre 2008, sous réserve de l’autorisation de l’AMF. Les actions sont aussi convertibles au gré de l’actionnaire en actions ordinaires à chaque date de conversion, soit le dernier jour de juin et de décembre de chaque année à compter du 30 juin 2014. Le capital émis par la société s’établit comme suit : Actions ordinaires Solde au début Actions émises à l’exercice d’options d’achat d’actions Actions émises selon le régime de réinvestissement des dividendes et d’achat d’actions Émission d’actions Annulation d’actions autodétenues Solde à la fin Actions privilégiées, catégorie A Solde au début Émissions – série G Rachat – série C Rachat d’actions autodétenues – série A Solde à la fin Total du capital social 2013 Nombre d’actions (en milliers) Montant $ 2012 Nombre d’actions (en milliers) Montant $ 91 024 982 879 34 90 383 439 861 12 711 6 625 --99 342 29 242 --1 184 213 11 (22) 91 024 6 ----879 27 000 --(4 000) --23 000 675 --(100) --575 1 759 17 004 10 000 --(4) 27 000 425 250 ----675 1 554 Actions ordinaires Émissions Le 27 février 2013, la société a procédé à la clôture d’une émission d’actions ordinaires. Au terme de cette émission, un total de 6 330 000 actions ordinaires ont été émises pour un montant net en espèces de 228 $. Le 1er octobre 2013, la société a procédé à l’émission de 295 253 actions ordinaires pour une valeur de 13 $ à titre de paiement dans le cadre de l’acquisition d’une entreprise (de l’information plus détaillée est présentée à la note 4). Actions privilégiées Émission Le 1er juin 2012, la société a émis 6 000 000 d’actions privilégiées de catégorie A – série G pour une somme en espèces de 150 $ et, le 28 juin 2012, la société a émis 4 000 000 d’actions privilégiées de catégorie A – série G supplémentaires pour une somme en espèces de 100 $. Rachat Le 31 décembre 2013, la société a procédé au rachat de la totalité des actions privilégiées de catégorie A – série C, soit 4 000 000 au prix de 25,00 $ par action, pour une somme en espèces de 100 $. Dividendes Actions ordinaires Actions privilégiées Catégorie A – série B Catégorie A – série C Catégorie A – série E Catégorie A – série F Catégorie A – série G Total Total $ 96 6 6 6 6 11 35 131 2013 Par action $ 0,98 Total $ 89 1,15 1,55 1,50 1,48 1,08 6 6 6 6 6 30 119 2012 Par action $ 0,98 1,15 1,55 1,50 1,48 0,63 Dividende déclaré et non reconnu sur action ordinaire Un dividende de 0,26 $ par action a été approuvé par le conseil d’administration en date du 13 février 2014. Ce dividende sera versé le 17 mars 2014 aux actionnaires inscrits le 28 février 2014. Ce dividende n’a pas été comptabilisé comme un passif dans les présents états financiers. Il sera reconnu dans les capitaux propres le 28 février 2014. Régimes de réinvestissement des dividendes et d’achat d’actions Depuis le 7 novembre 2012, la société offre un régime de réinvestissement des dividendes et d’achat d’actions à ses détenteurs d’actions ordinaires. Les dividendes sur les actions ordinaires sont déduits des capitaux propres dans la période au cours de laquelle ils ont été autorisés. Les dividendes réinvestis en actions ordinaires aux termes de ce régime, soit 28 $ en 2013 (6 $ en 2012), sont également comptabilisés à titre de dividendes. Les actions émises aux termes de ce régime, soit 1 $ en 2013 (0 $ en 2012), sont comptabilisées dans le capital social. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 117 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires 18 › Cumul des autres éléments du résultat global Obligations $ Actions $ Écart de conversion $ Couverture $ Total $ Solde au 31 décembre 2011 Profits (pertes) latents Impôts sur profits (pertes) latents Autres Impôts sur autres 57 10 (3) ----7 11 (7) 1 ----(6) (8) ----(7) --(7) 4 ----5 (1) 4 64 3 (2) (2) (1) (2) Profits (pertes) réalisés Impôts sur profits (pertes) réalisés (36) 10 (26) 3 --3 ------- ------- (33) 10 (23) Solde au 31 décembre 2012 38 8 (15) 8 39 Profits (pertes) latents Impôts sur profits (pertes) latents Autres Impôts sur autres (53) 14 ----(39) (14) 3 ----(11) ----20 --20 ----(19) 5 (14) (67) 17 1 5 (44) Profits (pertes) réalisés Impôts sur profits (pertes) réalisés (20) 6 (14) 4 --4 ------- ------- (16) 6 (10) Solde au 31 décembre 2013 (15) 1 5 (6) (15) 19 › Gestion du capital Dans le cadre de la gestion de son capital, la société poursuit des objectifs de saine capitalisation et de bonne solvabilité afin d’assurer la protection du capital, de respecter les exigences établies par l’organisme qui réglemente ses activités, l’AMF, de favoriser son développement et sa croissance, de bonifier le rendement des actionnaires et de maintenir des cotes de crédit favorables. Afin d’atteindre ses objectifs, la société s’est dotée d’un programme de gestion intégrée des risques qui vise notamment à décrire le lien qui existe entre l’appétit, la tolérance au risque et les exigences liées aux fonds propres de la société. Ce programme intègre une politique de gestion du capital qui comprend la rédaction d’un rapport sur la gestion intégrée des risques et d’un rapport portant sur l’examen dynamique de la suffisance du capital. Ces rapports permettent l’identification des risques et contiennent des propositions d’actions possibles de gestion des risques. L’examen dynamique de la suffisance du capital consiste à quantifier l’incidence financière de scénarios défavorables liés à des chocs concernant le marché des actions, les taux d’intérêt et le crédit. Ces documents sont révisés annuellement et déposés auprès du conseil d’administration. Compte tenu des divers éléments qui peuvent influer sur le capital de la société, notamment l’apport du résultat net et les caractéristiques des actifs sous-jacents au capital, la société ajuste sa stratégie de gestion afin d’optimiser la structure et le coût de son capital en fonction de ses besoins et des exigences réglementaires. Par exemple, la société peut être amenée à émettre ou à racheter des titres de participation ou des titres d’emprunt subordonnés. Exigences réglementaires et ratio de solvabilité Les exigences relatives à la suffisance de capital (suffisance des fonds propres) de la société sont réglementées selon la ligne directrice établie par l’AMF. Selon cette ligne directrice, les fonds propres réglementaires comportent deux catégories : Les fonds propres de Catégorie 1, qui comprennent les éléments de fonds propres plus permanents et qui se composent principalement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires, des actions privilégiées ainsi que, pour 2012, du montant admissible des instruments de capital novateurs. Le goodwill et les autres éléments d’immobilisations incorporelles sont déduits des fonds propres de cette catégorie. Les fonds propres de Catégorie 2, qui sont composés principalement de débentures subordonnées. Les fonds propres disponibles représentent le total des fonds propres de Catégorie 1 et de Catégorie 2, moins les autres déductions prescrites par l’AMF. Les fonds propres requis sont déterminés en fonction de 4 catégories de risque, soit le risque de rendement insuffisant de l’actif, les risques d’assurance, le risque de changement des taux d’intérêt lié à l’environnement ainsi que le risque relatif aux fonds distincts. Les fonds propres requis des composantes de chacune des catégories de risque sont calculés en appliquant une méthode factorielle ou d’autres méthodes à des éléments d’actif et de passif précis qui figurent à l’état de la situation financière ou hors de l’état de la situation financière. Le ratio en matière de suffisance des fonds propres (ratio de solvabilité) est calculé au moyen de la division des fonds propres disponibles par les fonds propres requis. Selon la ligne directrice de l’AMF, la société doit se fixer, pour ses fonds propres disponibles, un niveau cible qui excède les exigences minimales requises. La ligne directrice stipule également que la majeure partie des fonds propres doit être de Catégorie 1, ce qui permet d’absorber les pertes liées aux activités courantes. La société gère son capital sur une base consolidée. Dans la gestion de son capital, la société s’est fixé, selon sa flexibilité financière, une fourchette cible de 175 % à 200 % pour son ratio de solvabilité. La société veille aussi à ce que la majeure partie de ses fonds propres soit de Catégorie 1. Aux 31 décembre 2013 et 2012, la société maintenait des ratios qui satisfaisaient tant aux exigences réglementaires qu’à la cible qu’elle s’était fixée. La société possède également des filiales aux États-Unis, qui satisfont aux exigences règlementaires locales en matière de capitalisation et de solvabilité. 118 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Fonds propres réglementaires 2013 $ Fonds propres disponibles Total des fonds propres de Catégorie 1 (net) Total des fonds propres de Catégorie 2 (net) Total Fonds propres requis Ratio de solvabilité 2012 $ 3 166 497 3 663 1 687 217 % 2 956 640 3 596 1 658 217 % L’information détaillée sur les éléments qui ont fait varier le ratio de solvabilité en 2013 est présentée à la section « Capitalisation et solvabilité » du Rapport de gestion à la page 21. 20 › Frais généraux Frais généraux par nature 2013 $ 20121 $ Salaires, avantages sociaux et paiements fondés sur des actions Honoraires professionnels Amortissement des immobilisations corporelles (note 9) Amortissement des immeubles à usage propre (note 9) Amortissement des immobilisations incorporelles (note 10) Dépréciation du goodwill et d’immobilisations incorporelles (note 10) Frais d’opération d’immeubles Autres dépenses administratives 383 139 10 3 14 2 73 192 345 144 11 3 13 24 70 154 Total 816 764 1 Les données de 2012 ont été ajustées à la suite de l’adoption de l’amendement IAS 19. Se reporter à la section « Nouvelles normes comptables appliquées » de la note 3 « Modifications de méthodes comptables ». Frais généraux par fonctions 2013 2012 $ $ Frais d’opération Frais de placement et de gestion Frais d’opération d’immeubles 648 95 73 620 74 70 Total 816 764 21 › Charges financières Intérêts sur les débentures Primes aux rachats de débentures Intérêts sur les passifs de titrisation Autres RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 2013 $ 2012 $ 33 9 5 13 60 42 --3 7 52 119 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires 22 › Impôts sur le résultat a) Charge d’impôts de l’exercice Impôts exigibles Exercice en cours Ajustement relatif aux années antérieures Impôts différés Création et renversement des différences temporelles Ajustement relatif aux années antérieures Variation des taux d’impôts Total 2013 $ 20121 $ 70 30 100 87 5 92 24 (21) --3 27 (9) (1) 17 103 109 1 Les données de 2012 ont été ajustées à la suite de l’adoption de l’amendement IAS 19. Se reporter à la section « Nouvelles normes comptables appliquées » de la note 3 « Modifications de méthodes comptables ». b) Rapprochement de la charge d’impôts Le taux d’impôts effectif sur le résultat est inférieur au taux prévu par la loi au Canada en raison des facteurs suivants : 2013 20121 $ % $ % Résultat avant impôts 491 --- 446 --- Charge d’impôts prévue par la loi au Canada Augmentation (diminution) des impôts attribuables à : Écarts des taux d’imposition sur le résultat non assujetti à l’impôt du Canada Produits de placement exonérés Pertes fiscales inutilisées (utilisées) non comptabilisées au titre des actifs d’impôts différés Portion non imposable de la variation de la juste valeur des immeubles de placement Ajustements des années antérieures Variation des taux d’imposition Autres 131 27 118 27 1 (25) (5) (7) 9 (1) --- --(5) (1) (2) 2 ----- 6 (20) 29 (15) (4) (1) (4) 1 (4) 6 (3) (1) --(1) Charge (recouvrement) d’impôts et taux effectifs 103 21 109 25 1 Les données de 2012 ont été ajustées à la suite de l’adoption de l’amendement IAS 19. Se reporter à la section « Nouvelles normes comptables appliquées » de la note 3 « Modifications de méthodes comptables ». c) Impôts différés i) Comptabilisation des actifs et des passifs d’impôts différés Les actifs et les passifs d’impôts différés sont compensés lorsqu’il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et les passifs d’impôts exigibles et qu’ils représentent des impôts prélevés par la même administration fiscale sur la même entité imposable. Actif d’impôts différés Passif relatif aux contrats d’assurance2 Immeubles Obligations Avantages postérieurs à l’emploi Autres Passif d’impôts différés Passif relatif aux contrats d’assurance Immeubles Obligations Actions Avantages postérieurs à l’emploi Autres Passif d’impôts différés, montant net 2013 $ 20121 $ --2 2 3 33 13 2 (1) 4 37 40 55 (37) 114 55 89 (28) 6 55 100 70 37 (45) 4 199 221 159 166 1 Les données de 2012 ont été ajustées à la suite de l’adoption de l’amendement IAS 19. Se reporter à la section « Nouvelles normes comptables appliquées » de la note 3 « Modifications de méthodes comptables ». 2 Composé de passifs relatifs aux contrats d’assurance et de passifs relatifs aux contrats d’investissement, déduction faite des actifs de réassurance et des avances sur contrats. 120 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires ii) Les variations de l’actif (passif) d’impôts différés net pour l’exercice s’établissent comme suit : Passifs relatifs aux contrats d’assurance $ Immeubles $ Obligations $ Solde au 31 décembre 2011 Effet de l’adoption de IAS 191 Solde au 1er janvier 2012 Comptabilisés en résultat net1 Comptabilisés dans les autres éléments du résultat global Incidence des variations des taux de change Comptabilisés directement dans les capitaux propres autres que dans le cumul des autres éléments du résultat global (30) --(30) (16) (80) --(80) (18) 5 (1) Actions $ Avantages postérieurs à l’emploi $ Autres $ Total $ (96) --(96) 24 (21) --(21) (16) 18 16 34 4 27 --27 5 (182) 16 (166) (17) ----- 1 --- ----- 11 --- ----- 17 (1) --- --- --- --- --- 1 1 Solde au 31 décembre 2012 (42) (98) (71) (37) 49 33 (166) Comptabilisés en résultat net Comptabilisés dans les autres éléments du résultat global Acquis dans le cadre de regroupements d’entreprises Incidence des variations des taux de change Comptabilisés à titre de goodwill Comptabilisés directement dans les capitaux propres autres que dans le cumul des autres éléments du résultat global Autres 61 (14) 17 (52) --- (15) (3) 19 --- 1 --- (18) 3 5 --(1) --- ------- ------- ------- ------- (1) 1 (11) (1) --(11) ----- ----- ----- ----- ----- 1 16 1 16 Solde au 31 décembre 2013 37 (112) (53) (89) 31 27 (159) 1 Les données de 2012 ont été ajustées à la suite de l’adoption de l’amendement IAS 19. Se reporter à la section « Nouvelles normes comptables appliquées » de la note 3 « Modifications de méthodes comptables ». Les pertes fiscales non utilisées et pour lesquelles aucun actif d’impôts différés n’a été comptabilisé totalisaient 72 $ (81 $ en 2012). Ces pertes fiscales viennent à échéance entre 2014 et 2034. La société est assujettie aux lois de l’impôt sur les résultats du Canada et des États-Unis. Ces lois fiscales sont complexes et peuvent faire l’objet d’interprétations diverses par la société et par les administrations fiscales. La provision pour impôts sur les résultats et les impôts différés représentent l’interprétation de la société concernant ces lois fiscales et l’estimation des incidences fiscales présentes et futures relativement aux transactions et aux événements survenus au cours de l’exercice. De plus, des événements futurs, comme des modifications aux lois fiscales, aux règlements sur les impôts ou aux interprétations de ces lois ou de ces règlements, pourraient avoir une incidence importante sur les montants de la charge d’impôts, sur les soldes d’impôts différés et sur le taux d’impôts effectif au cours de l’exercice où ils surviennent. 23 › Information sectorielle La société exerce et gère ses activités en fonction de cinq secteurs d’exploitation isolables. Ses activités se trouvent principalement au Canada et les activités hors Canada ne sont pas significatives. Les produits et services principaux offerts par chaque secteur sont les suivants : Assurance individuelle – Produits d’assurance vie, d’assurance maladie, d’assurance invalidité et d’assurance hypothécaire; Gestion du patrimoine individuel – Produits et services individuels en matière de régimes d'épargne, de retraite et de fonds distincts, en plus des services de courtage en valeurs mobilières, à titre de fiduciaire et dans le domaine des fonds communs; Assurance collective – Produits d’assurance vie, d’assurance maladie, d’assurance décès et mutilation, d’assurance de soins dentaires et d’assurance invalidité de courte et de longue durée; Épargne et retraite collectives – Produits et services en matière de régimes d’épargne, de retraite et de fonds distincts collectifs; Autres – Assurance de dommages, produits connexes relatifs à l’assurance auto, filiales non liées au domaine de l’assurance et actifs et passifs non alloués et alloués au surplus, de même que les éliminations et les écritures de consolidation. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 121 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Résultats sectoriels Individuel Gestion de Assurance patrimoine $ $ Produits Primes nettes Produits de placement Autres produits 2013 Collectif Épargne et Assurance retraite $ $ Autres $ Total $ 1 425 297 78 1 800 1 107 (145) 826 1 788 1 273 64 54 1 391 944 58 67 1 069 258 (189) (94) (25) 5 007 85 931 6 023 709 (209) --- 1 291 (36) (61) 811 (59) --- 836 (25) 269 148 11 --- 3 795 (318) 208 (77) (511) 68 (116) 8 (628) 1 210 698 111 1 443 --260 682 12 1 637 8 9 497 5 1 339 --(4) 70 3 1 033 --(9) (7) (71) 80 9 466 1 940 60 5 532 Résultat avant impôts Impôts sur le résultat Résultat net avant répartition des autres activités Répartition des autres activités 357 39 318 (99) 151 41 110 (3) 52 9 43 (4) 36 7 29 (6) (105) 7 (112) 112 491 103 388 --- Résultat net 219 107 39 23 --- 388 3 --- --- --- --- 3 216 107 39 23 --- 385 Autres $ Total $ Charges Prestations brutes sur contrats Prestations cédées sur contrats Transferts nets aux fonds distincts Augmentation (diminution) des passifs relatifs aux contrats d’assurance Augmentation (diminution) des passifs relatifs aux contrats d’investissement Diminution (augmentation) de l’actif de réassurance Commissions, frais généraux et autres charges Charges financières Résultat net attribué aux contrats avec participation Résultat net attribué aux actionnaires Individuel Gestion de patrimoine Assurance $ $ Produits Primes nettes Produits de placement Autres produits 20121 Collectif Épargne et retraite Assurance $ $ 1 339 1 266 155 2 760 1 451 83 784 2 318 1 219 89 48 1 356 767 221 57 1 045 220 (110) (110) --- 4 996 1 549 934 7 479 634 (169) --- 1 274 (21) 261 771 (60) --- 755 (21) 244 126 1 --- 3 560 (270) 505 1 301 13 109 (21) (8) 1 394 --(95) 687 43 2 401 --(8) 634 7 2 160 20 10 466 5 1 321 --(2) 63 2 1 020 --5 12 (5) 131 20 (90) 1 862 52 7 033 Résultat avant impôts Impôts sur le résultat Résultat net avant répartition des autres activités Répartition des autres activités 359 49 310 (130) 158 42 116 2 35 7 28 (5) 25 5 20 (4) (131) 6 (137) 137 446 109 337 --- Résultat net 180 118 23 16 --- 337 3 --- --- --- --- 3 177 118 23 16 --- 334 Charges Prestations brutes sur contrats Prestations cédées sur contrats Transferts nets aux fonds distincts Augmentation (diminution) des passifs relatifs aux contrats d’assurance Augmentation (diminution) des passifs relatifs aux contrats d’investissement Diminution (augmentation) de l’actif de réassurance Commissions, frais généraux et autres charges Charges financières Résultat net attribué aux contrats avec participation Résultat net attribué aux actionnaires 1 Les données de 2012 ont été ajustées à la suite de l’adoption de l’amendement IAS 19. Se reporter à la section « Nouvelles normes comptables appliquées » de la note 3 « Modifications de méthodes comptables ». 122 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Primes sectorielles Individuel Gestion de Assurance patrimoine $ $ 2013 Collectif Épargne et Assurance retraite $ $ Autres $ Total $ Primes brutes Investies dans le fonds général Investies dans les fonds distincts 1 711 --- 149 988 1 395 --- 116 852 220 --- 3 591 1 840 Total 1 711 1 137 1 395 968 220 5 431 286 30 122 24 (38) 424 1 425 1 107 1 273 944 258 5 007 Autres $ Total $ Primes cédées Investies dans le fonds général Primes nettes Individuel Gestion de Assurance patrimoine $ $ 2012 Collectif Épargne et Assurance retraite $ $ Primes brutes Investies dans le fonds général Investies dans les fonds distincts 1 585 --- 359 1 126 1 327 --- 61 725 189 --- 3 521 1 851 Total 1 585 1 485 1 327 786 189 5 372 246 34 108 19 (31) 376 1 339 1 451 1 219 767 220 4 996 Autres $ Total $ Primes cédées Investies dans le fonds général Primes nettes États de la situation financière sectoriels Individuel Gestion de Assurance patrimoine $ $ 2013 Collectif Épargne et Assurance retraite $ $ Actif Placements et actif des fonds distincts Actif de réassurance Immobilisations incorporelles Goodwill Autres 17 511 764 99 50 --- 12 645 356 383 68 --- 2 045 335 19 54 --- 9 349 131 5 ----- (1 439) 5 24 9 1 617 40 111 1 591 530 181 1 617 Actif total 18 424 13 452 2 453 9 485 216 44 030 Passif Passif relatif aux contrats d’assurance, passif relatif aux contrats d’investissement et passif des fonds distincts Débentures Autres 13 185 2 490 13 12 336 161 --- 2 027 37 --- 9 322 18 --- (14) (2 207) 2 994 36 856 499 3 007 Capitaux propres Passif et capitaux propres totaux 2 424 698 336 163 47 3 668 18 112 13 195 2 400 9 503 820 44 030 RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 123 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Individuel Gestion de Assurance patrimoine $ $ 20121 Collectif Épargne et Assurance retraite $ $ Autres $ Total $ Actif Placements et actif des fonds distincts Actif de réassurance Immobilisations incorporelles Goodwill Autres 15 123 947 93 50 --- 11 774 584 332 40 --- 1 952 324 19 54 -- 8 588 126 3 ----- 567 (13) 14 9 1 132 38 004 1 968 461 153 1 132 Actif total 16 213 12 730 2 349 8 717 1 709 41 718 Passif Passif relatif aux contrats d’assurance, passif relatif aux contrats d’investissement et passif des fonds distincts Débentures Autres 13 183 586 12 11 867 118 --- 1 954 54 --- 8 488 34 --- (28) (34) 2 270 35 464 758 2 282 Capitaux propres Passif et capitaux propres totaux 2 200 531 304 138 41 3 214 15 981 12 516 2 312 8 660 2 249 41 718 1 Les données de 2012 ont été ajustées à la suite de l’adoption de l’amendement IAS 19 et de la norme IFRS 10. Se reporter à la section « Nouvelles normes comptables appliquées » de la note 3 « Modifications de méthodes comptables ». 24 › Résultat par action ordinaire Résultat de base par action Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat net attribué aux actionnaires ordinaires par le nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation au cours de l’exercice. 2013 20121 Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires Nombre moyen pondéré d’actions en circulation (en millions d’unités) 350 97,2 304 90,6 Résultat de base par action (en dollars) 3,60 3,35 1 Les données de 2012 ont été ajustées à la suite de l’adoption de l’amendement IAS 19. Se reporter à la section « Nouvelles normes comptables appliquées » de la note 3 « Modifications de méthodes comptables ». Résultat par action dilué Le résultat par action dilué est calculé en ajustant le nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation pour tenir compte de la conversion de toutes les actions ordinaires potentiellement dilutives. Pour la période terminée le 31 décembre 2012, la société possédait deux catégories d'éléments potentiellement dilutifs : les options d'achat d'actions provenant du régime de rémunération à base d'actions ainsi que les débentures – série A. Étant donné que les débentures – série A ont fait l’objet d’un rachat au 30 juin 2013, seules les options provenant du régime de rémunération à base d’actions sont dilutives pour la période terminée le 31 décembre 2013. L’effet dilutif des options d’achat d’actions tient compte du nombre d’actions censé avoir été émis sans contrepartie, calculé comme la différence entre le nombre d’actions réputées avoir été émises (les attributions d’options d’achat d’actions en cours sont exercées) et le nombre d’actions qui auraient été émises au cours moyen de l’année (le nombre d’actions qui auraient été émises en utilisant les produits d’émission selon le cours moyen des actions ordinaires de la société pour l’exercice). Aucune option d’achat d’actions antidilutive n’a été exclue du calcul (793 497 en 2012). Les débentures – série A sont convertibles en 40 actions privilégiées de catégorie A – série YY pour chaque tranche de 1 000 $ à compter du 30 juin 2014. Ces actions privilégiées étaient convertibles en actions ordinaires. Pour l’exercice 2012, le résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires a été ajusté des intérêts payés sur ces débentures diminués des impôts qui lui étaient associés. Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires Plus : intérêts sur les débentures – série A (nets d’impôts) 2013 20121 350 --- 304 6 Résultat net attribué aux actionnaires ordinaires sur base diluée 350 310 Nombre moyen pondéré d’actions en circulation (en millions d’unités) Plus : effet de dilution des options d’achat d’actions octroyées et en circulation (en millions d’unités) Plus : effet de dilution des débentures – série A (en millions d’unités) 97,2 0,7 --- 90,6 0,2 5,4 Nombre moyen pondéré d’actions en circulation sur base diluée (en millions d’unités) 97,9 96,2 Résultat par action dilué (en dollars) 3,57 3,22 1 Les données de 2012 ont été ajustées à la suite de l’adoption de l’amendement IAS 19. Se reporter à la section « Nouvelles normes comptables appliquées » de la note 3 « Modifications de méthodes comptables ». Les actions ordinaires n’ont fait l’objet d’aucune transaction qui aurait pu influencer ces calculs après la date de clôture et avant la date d’autorisation de publication de ces états financiers. 124 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires 25 › Paiements fondés sur des actions Régime d’options d’achat d’actions La société octroie un certain nombre d’options d’achat d’actions ordinaires aux administrateurs et aux membres de la haute direction et fixe le prix d’exercice des options, la date d’expiration ainsi que la date à partir de laquelle les options peuvent être levées. Ces options impliquent l’émission de nouvelles actions de la société lorsqu’elles sont exercées. Le prix d’exercice de chaque option est égal au prix moyen pondéré des actions négociées à la Bourse de Toronto au cours des cinq jours de négociation qui précèdent la date d’octroi des options. Les options sont généralement valides pour dix ans et elles peuvent être exercées jusqu’à concurrence de 25 % par année pour les quatre premiers anniversaires de leur octroi. Dans certains cas, le comité des ressources humaines et de régie d’entreprise peut modifier le nombre d’options acquises en raison d’événements, devançant ainsi la date d’expiration des options concernées. Le conseil d’administration peut accorder des options pour un total de 7 850 000 actions ordinaires et ne peut octroyer plus de 1,4 % des actions ordinaires émises et en circulation de la société par personne admissible au régime. Aucune option ne sera octroyée aux administrateurs sans qu’elle ne soit approuvée lors de l’assemblée des actionnaires. Le tableau suivant présente l’évolution du régime d’options d’achat d’actions : Nombre d’options en circulation (en milliers) 2013 Prix d’exercice moyen pondéré (en dollars) Nombre d’options en circulation (en milliers) 2012 Prix d’exercice moyen pondéré (en dollars) Au début Options octroyées Options exercées Options annulées ou expirées 3 940 498 (982) (38) 30,59 35,51 28,21 34,94 3 942 507 (439) (70) 30,18 26,03 21,29 32,41 À la fin 3 418 31,94 3 940 30,59 Pouvant être exercées à la fin 2 196 31,39 2 714 30,74 2013 Options en circulation Prix d’exercice (en dollars) 18,63 – 23,44 23,45 – 28,72 28,73 – 32,08 32,09 – 38,48 Total Nombre d’options en circulation (en milliers) 376 555 764 1 723 3 418 Prix d’exercice moyen pondéré (en dollars) 19,36 26,35 31,70 36,77 31,94 Durée moyenne restante (en années) 4,94 7,30 4,43 6,15 Nombre d’options en circulation pouvant être exercées (en milliers) 375 187 648 986 5,82 2 196 La juste valeur des options est estimée aux dates d’octroi au moyen du modèle d’établissement du prix des options de Black-Scholes. La moyenne pondérée des justes valeurs des options octroyées en 2013 est de 7,25 $ (4,12 $ en 2012). Le modèle utilise l’information suivante : Taux d’intérêt sans risque Volatilité prévue Durée prévue Dividende prévu Prix d’exercice 2013 2012 1,71 % 25 % 6,3 ans 2,67 % 35,51 $ 1,64 % 25 % 6,4 ans 3,74 % 26,03 $ Le modèle d’évaluation du prix des options de Black-Scholes permet d’estimer la juste valeur des options négociables qui ne sont pas assujetties à des restrictions d’acquisition et qui sont totalement transférables. Les modèles d’évaluation du prix des options utilisent également des hypothèses dont le niveau de subjectivité est élevé et incluent le degré de volatilité attendu des actions sous-jacentes. La volatilité attendue est fondée sur la volatilité historique des actions ordinaires ainsi que sur l’analyse des comparables sur le marché. Tout changement apporté aux hypothèses peut influer de manière appréciable sur les évaluations des justes valeurs. Au cours de l’exercice, la charge relative à la rémunération à base d’actions s’est élevée à 3 $ (2 $ en 2012), et un montant équivalent a été comptabilisé dans Surplus d’apport à l’état de variation des capitaux propres. Régime d’achat d’actions à l’intention des employés La société a adopté un régime d’achat d’actions à l’intention de ses employés auquel ces derniers peuvent contribuer pour un montant n’excédant pas 5 % de leur salaire jusqu’à un maximum de 3 000 dollars par année. La société ajoute un montant égal à 50 % de la contribution versée par chaque employé jusqu’à concurrence de 1 000 dollars par année. Le régime d’achat d’actions à l’intention des employés n’implique pas l’émission de nouvelles actions. Les actions acquises par les employés sont des actions déjà en circulation de la société qui sont achetées sur le marché libre. Les employés doivent conserver les actions achetées en vertu de ce régime pendant une période minimale de deux ans. Au cours de l’exercice, la charge de rémunération constatée en regard de ce régime est de 1 $ (1 $ en 2012). RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 125 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Régime d’unités d’actions fictives Ce régime a été créé à l’intention des administrateurs et des membres de la haute direction de la société. En vertu de ce régime, chaque participant peut choisir de toucher, sous forme d’unités d’actions fictives, la totalité ou un pourcentage de son boni annuel en tant que membre de la haute direction ou de sa rémunération en tant qu’administrateur. Le choix doit être effectué chaque année et les droits sont acquis immédiatement. Chaque unité d’action fictive équivaut à une action ordinaire et à l’équivalent du dividende réalisé sous forme d’unités d’actions fictives additionnelles au même taux que le dividende sur les actions ordinaires. La valeur au moment du règlement sera basée sur la juste valeur marchande des actions ordinaires. Afin de couvrir le risque de variation des flux de trésorerie liés à la fluctuation du cours de ses actions ordinaires, la société utilise des instruments financiers dérivés. Au total, 328 040 unités (309 604 en 2012) d’unités d’actions fictives sont en circulation. La charge de rémunération constatée à l’égard de ce régime, excluant les ajustements découlant des instruments financiers dérivés qui sont présentés dans Intérêts et autres produits tirés des placements, est de 6 $ (2 $ en 2012) et le passif est de 16 $ (10 $ en 2012). Régime d’intéressement à moyen terme Ce régime a été créé à l’intention de la haute direction de la société. En vertu de ce régime, chaque participant peut toucher, sous forme d’unités d’actions liées au rendement, une rémunération basée sur le rendement de la société sur une période de trois ans. Le rendement est mesuré selon le résultat net attribué aux actionnaires ordinaires total réalisé par la société. Chaque unité d’action liée au rendement équivaut à une action ordinaire et à l’équivalent du dividende réalisé sous forme d’unités d’actions relatives à la performance additionnelle au même taux que le dividende sur les actions ordinaires. La valeur au moment du règlement sera basée sur la juste valeur marchande des actions ordinaires des 20 derniers jours ouvrables de la période, majorée d’un facteur d’acquisition qui est basé sur le rendement du résultat net attribué aux actionnaires ordinaires de la société sur la période de trois ans. Le règlement se fait en trésorerie. Au 31 décembre 2013, 75 690 unités d’actions (37 309 en 2012) liées au rendement sont en circulation. La charge de rémunération à l’égard de ce régime est de 2 $ (1 $ en 2012) et le passif est de 3 $ (1 $ en 2012). Charge de rémunération à base d’actions Charge relative aux régimes dont le paiement est fondé sur des actions réglées en instruments de capitaux propres Charge relative aux régimes dont le paiement est fondé sur des actions réglées en espèces Total de la charge de rémunération à base d’actions 2013 $ 2012 $ 3 9 2 4 12 6 Ces charges sont comptabilisées à l’état des résultats à titre de Frais généraux. 26 › Avantages postérieurs à l’emploi La société maintient un certain nombre de régimes à prestations définies capitalisés et non capitalisés qui garantissent le paiement de prestations de retraite et un régime à cotisations définies. Régimes à prestations définies La société offre des régimes à prestations définies pour les employés admissibles. Les régimes à prestations définies sont des régimes de fin de carrière basés sur la moyenne des cinq meilleures années de salaire. Ces régimes ne comportent aucune clause d’indexation. Les régimes à prestations définies sont administrés par des caisses de retraite qui sont légalement des entités distinctes de la société. Les comités de retraite des régimes de retraite sont composés de membres provenant de la société et des participants aux régimes de retraite ainsi que de membres qui ne participent pas aux régimes. Les lois et les règlements auxquels les régimes de retraite sont assujettis exigent que les comités de retraite agissent dans l’intérêt des caisses de retraite et des intervenants comme les participants actifs, inactifs et les retraités. Les comités de retraite sont responsables de la politique de placement des actifs des régimes de retraite. Les régimes sont exposés aux risques liés aux placements tels que le risque de crédit, le risque de marché, le risque de concentration et le risque de taux d’intérêt ainsi qu’aux risques actuariels tels que le risque associé à la mortalité, le risque de taux de croissance de la rémunération et le risque de taux d’actualisation. La société évalue par extrapolation ses obligations au titre des prestations définies pour l’année en cours à l’aide de l’évaluation actuarielle du 31 décembre 2012. L’évaluation actuarielle la plus récente des régimes de retraite aux fins de la capitalisation a été effectuée en date du 31 décembre 2012. La prochaine évaluation exigée doit être effectuée en date du 31 décembre 2013 et sera disponible au plus tard en 2014. Autres régimes d’avantages complémentaires La société offre aussi des avantages complémentaires à la retraite. Ces avantages se composent de protections d'assurance maladie complémentaire, d'assurance vie et d'assurance soins dentaires à la retraite. La société offre également des avantages postérieurs à l'emploi, tels que le maintien du salaire en cas d’invalidité de courte durée. Les autres régimes d’avantages complémentaires de retraite sont des régimes d’assurance vie non contributifs et des régimes contributifs d’assurance vie et maladie pour lesquels les cotisations des salariés sont ajustées annuellement. 126 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires La variation de la valeur actualisée de l’actif et de l’obligation au titre des prestations définies des régimes au cours de l’exercice se détaille comme suit : 2013 Obligations au titre des régimes à prestations définies Solde au début Coût des services courants Charge d’intérêts Cotisations des participants Pertes (gains) actuariels à la suite des réévaluations Pertes (gains) actuariels découlant des changements dans les hypothèses démographiques Pertes (gains) actuariels découlant des changements dans les hypothèses financières Pertes (gains) actuariels découlant des ajustements liés à l’expérience Coût des services passés Prestations versées Solde à la fin Autres régimes $ Régimes de retraite $ Autres régimes $ 733 24 34 18 44 1 2 --- 630 24 31 13 39 2 2 --- 43 1 --- --- (60) 2 --(21) 773 (3) (1) (10) (1) 33 53 3 --(21) 733 3 (1) --(1) 44 Autres régimes $ Régimes de retraite $ Régimes de retraite $ Actif des régimes à prestations définies Juste valeur au début Revenu d’intérêts Gains (pertes) actuariels à la suite des réévaluations Rendement des actifs (à l’exclusion des montants inclus dans les intérêts nets) Autres Cotisations des participants Cotisations de l’employeur Prestations versées Juste valeur à la fin 2012 Régimes de retraite $ 2013 2012 Autres régimes $ 605 28 ----- 543 27 ----- 49 (1) 18 30 (21) 708 ------------- 20 --13 23 (21) 605 ------------- Montants reconnus dans le résultat global Régimes de retraite $ Coût des services Coût des services courants Coût des services passés Intérêts nets Autres Composantes du coût des prestations définies comptabilisées dans le résultat net Réévaluation du passif (de l’actif) net au titre des prestations définies Taux de rendement des actifs (à l’exclusion des montants inclus dans les intérêts nets ci-dessus) Pertes (gains) actuariels découlant des changements dans les hypothèses démographiques Pertes (gains) actuariels découlant des changements dans les hypothèses financières Pertes (gains) actuariels découlant des ajustements liés à l’expérience Pertes (gains) des composantes du coût des prestations définies comptabilisées dans les autres éléments du résultat global Total des composantes du coût des prestations définies 2013 Autres régimes $ 2012 Régimes de Autres retraite régimes $ $ 24 --6 1 31 1 (10) 2 --(7) 24 --4 --28 2 --2 --4 (49) --- (20) --- 43 1 --- --- (60) 2 (3) (1) 53 3 3 (1) (64) (3) 36 2 (33) (10) 64 6 Les participants aux régimes versent des cotisations allant de 0 % à 9 % (0 % à 9 % en 2012) à leur régime de retraite. La société verse les cotisations résiduelles nécessaires aux régimes. La société finance les régimes de façon à constituer les prestations définies selon les dispositions prévues par ceux-ci. La valeur de ces prestations est établie au moyen d’une évaluation actuarielle. La durée moyenne pondérée de l’obligation au titre des prestations définies à la fin de l’exercice est de 20,1 années (19,7 années en 2012) pour les régimes de retraite et de 11,9 années (11,1 années en 2012) pour les autres régimes. La société estime devoir contribuer pour un montant de 24 $ à ses régimes à prestations définies au cours de 2014. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 127 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Le montant qui provient de l’obligation de la société envers ses régimes de retraite à prestations définies est inclus dans l’état de la situation financière et se détaille comme suit : 2013 2012 Régimes de Autres Régimes de Autres retraite régimes retraite régimes $ $ $ $ Obligations au titre des régimes capitalisés à prestations définies Juste valeur des actifs des régimes 696 708 ----- 657 605 ----- Situation de capitalisation – déficit (excédent) (12) --- 52 --- Obligations au titre des régimes non capitalisés à prestations définies 78 33 76 44 Passif (actif) net découlant de l’obligation au titre des prestations définies 66 33 128 44 19 85 --33 --128 --44 2013 % 2012 % 6 28 29 37 1 35 30 34 100 100 Les montants présentés à l’état de la situation financière sont : Autres éléments d’actif (note 8) Autres éléments de passif (note 14) Les actifs du régime sont répartis de la façon suivante : Catégories d’actif Unités de fonds Fonds du marché monétaire Fonds d’obligations Fonds d’actions canadiennes Fonds d’actions mondiales Total Le comité de retraite a adopté, conformément à la recommandation du comité de placement, une politique de placement qui tient compte des caractéristiques propres au régime, des lois et des règlements auxquels le régime est assujetti ainsi que des orientations en matière de placement privilégiées par le comité de retraite. La politique de placement définit la répartition cible de l’actif servant de portefeuille de référence. L’objectif principal de la politique de placement est d’assurer la protection du capital du régime tout en visant un rendement optimal. La politique de placement a pour but la protection des engagements du régime et la bonification régulière des rentes payées aux retraités. Le régime est exposé à divers risques de placement, dont le risque que les investissements subissent des pertes ou ne produisent pas le rendement escompté. La politique de placement comporte plusieurs mesures quantitatives et qualitatives visant à limiter l’incidence de ces risques. Toutes les unités de fonds ont des prix cotés sur des marchés actifs et sont classées au niveau 1. Le rendement effectif des actifs des régimes est de 12 % (9 % en 2012). Les actifs des régimes sont gérés par une filiale de la société. L’actif des régimes de retraite ne comprenait pas d’actions ordinaires de la société en 2013 et 2012. Principales hypothèses 2013 Régimes de retraite Obligations au titre des régimes à prestations définies Taux d’actualisation Taux de croissance de la rémunération Charges au titre des régimes Taux d’actualisation Taux de croissance de la rémunération Taux de mortalité (table) 1 Autres régimes 2012 Régimes de retraite Autres régimes 4,9 % 3,5 % 4,9 % --- 4,5 % 3,5 % 4,5 % --- 4,5 % 3,5 % RPP2014PUBLIC1 4,5 % --RPP2014PUBLIC1 4,9 % 3,5 % UP94G 4,9 % --UP94G Correspond à la table de mortalité RRA2014 pour le secteur public Médicaments Taux tendanciels hypothétiques des coûts des soins de santé Taux tendanciels initiaux des coûts des soins de santé Niveau vers lequel baissent les taux tendanciels Nombre d’années nécessaires pour stabiliser les taux 128 7,13 % 4,75 % 11 2013 Autres régimes Maladie Dentaire 8,10 % 4,25 % 11 4,50 % 4,50 % --- Autres 4,75 % 4,75 % --- Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Médicaments Taux tendanciels hypothétiques des coûts des soins de santé Taux tendanciels initiaux des coûts des soins de santé Niveau vers lequel baissent les taux tendanciels Nombre d’années nécessaires pour stabiliser les taux 2012 Autres régimes Maladie Dentaire 7,57 % 4,75 % 13 8,45 % 4,25 % 12 4,50 % 4,50 % --- Autres 4,75 % 4,75 % --- Analyse de sensibilité Régime de retraite Les hypothèses significatives utilisées pour déterminer l’obligation au titre des régimes à prestations définies sont le taux d’actualisation, le taux de croissance de la rémunération et le taux de mortalité. Chacune des analyses de sensibilité ci-dessous est effectuée en faisant varier seulement une hypothèse alors que les autres hypothèses demeurent constantes. Sensibilité sur les hypothèses significatives des obligations au titre des régimes à prestations définies 2013 Régimes de retraite Augmentation Diminution $ $ Taux d’actualisation Incidence d’une variation absolue de 1,0 % (117) Taux de croissance de la rémunération Incidence d’une variation absolue de 1,0 % 53 2012 Régimes de retraite Augmentation Diminution $ $ 156 (115) (45) 151 50 (42) Autres régimes d’avantages complémentaires Les taux tendanciels hypothétiques du coût des soins de santé ont une incidence importante sur les montants relatifs aux régimes d’assurance maladie présentés. Une augmentation ou une diminution d’un point de pourcentage de ces taux aurait l’incidence suivante : 2013 2012 Diminution Diminution Augmentation Augmentation $ $ $ $ Total du coût des prestations au titre des services courants et de la charge intérêt Obligation au titre des prestations définies 1 5 --(4) 1 7 --(5) L’impact de la diminution des 1 % des taux tendanciels hypothétiques du coût des soins de santé sur le total du coût des prestations au titre des services rendus et des intérêts débiteurs est inférieur à 1 $. Des interrelations entre les hypothèses devraient être observées, plus particulièrement entre le taux d’actualisation et la croissance des salaires attendue, puisque les deux éléments sont influencés par le taux d’inflation anticipé. L’analyse ci-dessus fait abstraction de ces interrelations entre les hypothèses. Régime à cotisations définies La société maintient un régime à cotisations définies qui fournit des prestations de retraite. Ces prestations ne sont toutefois pas comprises dans les coûts constatés aux régimes à prestations définies indiqués ci-dessus. Le coût total reconnu par la société au titre du régime à cotisations définies est de 3 $ (1 $ en 2012). Le passif relatif à ce régime est représenté à la note 14 « Autres éléments de passif », dans Créditeurs par un montant de 3 $ (1 $ en 2012). 27 › Transactions entre parties liées Lors de la consolidation, la société élimine les transactions effectuées avec ses filiales et celles effectuées entre les différents membres de son groupe d’entreprises. La société offre des services de gestion de placements pour ses régimes de retraite. Ces services sont proposés par la société dans le cadre de ses activités courantes et sont assujettis à des conditions normales de marché. La société conclut également des transactions avec des entreprises associées. Ces transactions sont conclues dans le cours normal des affaires et sont assujetties à des conditions normales de marché. Fiducie de capital Industrielle Alliance Au cours de l’exercice, la société a comptabilisé dans les charges financières un intérêt de 5 $ (9 $ en 2012) et une prime au rachat de 3 $ (0 $ en 2012) relativement à une opération conclue avec la Fiducie de capital Industrielle Alliance, qui n’est pas consolidée. À la fin de l’exercice, les soldes des opérations avec cette entité s’établissent comme suit : 2013 $ 2012 $ Actif Autres placements – billet à recevoir --- 10 Passif Débentures – série A Débenture de financement – série A ----- 150 10 Les débentures – série A ainsi que la débenture de financement – série A ont été rachetées par la société le 30 juin 2013. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 129 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires Principaux dirigeants Les principaux dirigeants de la société sont les membres de la haute direction qui ont le pouvoir et la responsabilité de planifier, de diriger et de contrôler les activités de la société. Les principaux dirigeants sont susceptibles de souscrire des produits d’assurance, de gestion du patrimoine ou d’autres produits et services proposés par la société dans le cadre de ses activités courantes. Les termes et les conditions de ces transactions sont, pour l’essentiel, les mêmes que celles consenties aux clients ou aux employés. La rémunération des administrateurs et des principaux dirigeants au cours de l’année a été comme suit : 2013 $ 2012 $ Salaires et autres avantages à court terme Avantages postérieurs à l’emploi Paiement fondé sur des actions 5 2 2 5 2 1 Total 9 8 28 › Garanties, engagements et éventualités Dans le cours normal de ses activités, la société conclut fréquemment plusieurs types de contrats ou d’ententes qui peuvent, dans certains cas, être considérés comme des garanties, des engagements ou des éventualités. Contrats La société est partie à des contrats touchant divers produits et services, entre autres des services d’informatiques externes qui, en raison de leur nature, sont difficilement résiliables. La société est aussi partie à des contrats de location simple, entre autres, la location de locaux et de matériel. Le montant minimum des engagements pour les prochaines années s’établit comme suit : Produits et services Contrats de location simple Total 2014 $ 40 16 2015 $ 30 14 2016 $ 26 11 2017 $ 21 8 2018 et suivantes $ 57 10 56 44 37 29 67 Engagements La société a un engagement envers un tiers pour une de ses filiales représentant un montant maximal de 74 $ (80 $ en 2012). La société s’est aussi engagée envers des tiers à garantir les fonds offerts par une de ses filiales. De plus, dans le cours normal de ses activités, la société contracte, de temps à autre, des engagements financiers. Le montant maximal de ces engagements au 31 décembre 2013 est de 1 $ (1 $ au 31 décembre 2012). Placements Dans le cours normal des activités de la société, divers engagements contractuels se rapportant à des offres de prêts commerciaux et résidentiels, des placements privés ainsi qu’à des immeubles ne sont pas pris en compte dans les états financiers et pourraient ne pas être exécutés. Au 31 décembre 2013, ces engagements s’élevaient à 360 $ (206 $ en 2012), dont 49 $ (56 $ en 2012) échéant dans 30 jours, 163 $ (98 $ en 2012) dans 31 à 365 jours et 148 $ (52 $ en 2012) dans plus d’un an. Lettres de crédit Dans le cours normal de ses activités, la société établit des lettres de crédit bancaire. Le solde de ces lettres est de 2 $ (2 $ en 2012). Indemnisations Dans certaines circonstances hors du commun, la société pourrait être amenée à verser des indemnités particulières. Les principales indemnités toucheraient, entre autres, les administrateurs de la société advenant un événement non couvert par la police d’assurance responsabilité des administrateurs. Le montant de ces indemnisations ne peut être déterminé. Par le passé, la société n’a pas eu à verser d’indemnités importantes et elle estime qu’il est peu probable qu’elle doive effectuer, à l’avenir, de tels versements. Marges de crédit Au 31 décembre 2013, la société disposait de marges de crédit d’exploitation d’un montant de 57 $ (57 $ au 31 décembre 2012) qui n’étaient pas utilisées aux 31 décembre 2013 et 2012. Les marges de crédit ont pour but de faciliter le financement des activités de la société et de combler ses besoins temporaires en matière de fonds de roulement. Litiges La société est régulièrement impliquée dans des litiges, à titre de défenderesse ou de demanderesse. En outre, le gouvernement et les organismes de réglementation au Canada et aux États-Unis procèdent occasionnellement à des demandes d’information, à des examens ou à des enquêtes touchant notre conformité avec les lois sur l’assurance et les valeurs mobilières ainsi qu’avec d’autres lois. La direction ne croit pas que le dénouement de quelque question d’ordre réglementaire ou juridique, individuellement ou dans l’ensemble, aura une incidence défavorable sur la situation financière ou les résultats de la société. 130 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | Notes complémentaires 29 › Filiales La liste qui suit présente les principales filiales opérationnelles détenues directement ou indirectement par la société. Au 31 décembre 2013 L’Excellence, Compagnie d’assurance-vie Participation (%) 100 Adresse Montréal, Canada IA American Life Insurance Company 100 Scottsdale (Arizona), États-Unis Société d’assurance de personnes qui offre des produits d’assurance vie et de rentes aux États-Unis Placements IA Clarington inc. 100 Toronto, Canada Société de gestion de fonds qui commercialise des produits de placement, y compris des fonds communs de placement et des fonds distincts Investia Services Financiers Inc. 100 Québec, Canada Société de courtage en fonds communs de placement FundEX Investments Inc. 100 Vaughan, Canada Société de courtage en fonds communs de placement Industrielle Alliance Valeurs mobilières inc. 100 Montréal, Canada Société de courtage en valeurs mobilières Industrielle Alliance, Fiducie inc. 100 Québec, Canada Services de fiducie Industrielle Alliance, Gestion de placements inc. 100 Québec, Canada Industrielle Alliance, Assurance auto et habitation inc. Jovian Capital Corporation 100 100 Québec, Canada Winnipeg, Canada Gestion de portefeuilles de fonds généraux, de fonds distincts et de fonds communs de placement du groupe Industrielle Alliance Société d’assurance de dommages Gestion de patrimoine et gestion d’actif RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. Description Société d’assurance de personnes qui distribue des produits d’assurance vie et maladie 131 STRATÉGIES DE DÉVELOPPEMENT DURABLE STRaTéGieS de déVelOPPeMenT dURaBle Bilan de ReSPOnSaBiliTé SOCiale La mission première de l’Industrielle Alliance est d’assurer le bien-être financier de ses clients en leur offrant une protection personnelle et des solutions d’investissement qui les aident à atteindre leurs objectifs de vie. Cet engagement indéfectible envers des millions de personnes s’appuie sur une vision à long terme de l’Industrielle Alliance et sur une gestion prudente et éclairée de ses placements. Il en va de même de l’engagement à long terme de la société envers toutes ses parties prenantes. Le succès de l’Industrielle Alliance est le fruit d’une culture d’entrepreneuriat et d’un souci constant de maintenir et de développer des liens de confiance avec ses clients, ses distributeurs, ses employés et ses actionnaires. Les cinq valeurs institutionnelles de la société sont le travail d’équipe, le climat de haute performance, l’amélioration continue, le respect des individus et la mentalité de service. Le déveLoppement durabLe pour nous, c’est… … des produits et services financiers auxquels les consommateurs font confiance Primes et dépôts : … une solide présence communautaire 2013 : 7,4 millions de dollars + 31 % depuis cinq ans actif sous gestion et sous administration : 800 000 $ Santé 450 000 250 000 $ 2013 : 98,7 millions de dollars + 99 % depuis cinq ans 700 000 … une saine gestion des investissements actif total des placements : 23,2 milliards de dollars › Obligations : 65,0 % › Actions : 13,5 % › Prêts hypothécaires : 11,2 % › Immeubles : 4,7 % › Autres : 5,6 % 800 000 700 000 $ Services sociaux et communautaires 250 000 $ Éducation 450 000 $ Autres … une approche mobilisatrice notre ambition : Être la société répondant le mieux aux attentes de nos clients, le tout en partenariat avec nos distributeurs › L’Industrielle Alliance préconise la philosophie Lean, une approche d’amélioration continue dont l’objectif est de mettre le client au centre des préoccupations et d’éliminer les activités sans valeur ajoutée. › L’amélioration continue à l’Industrielle Alliance, c’est : › près de 90 ateliers réalisés à ce jour; › une équipe permanente en amélioration continue; › des certifications internes. 132 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 STRATÉGIES DE DÉVELOPPEMENT DURABLE résuLtats 2013 Voici les principales stratégies et réalisations du groupe industrielle alliance en fonction de leurs impacts sur les plans économique, environnemental et social pour l’année 2013. impacts sur le plan économique › Salaires versés et avantages sociaux : 383 millions de dollars › Impôts payés : 107 millions de dollars › Investissements immobiliers : 81,7 millions de dollars impacts sur le plan environnemental Performance environnementale du siège social de l’Industrielle Alliance selon la plus récente évaluation BOMA BESt, un programme pancanadien portant sur la performance énergétique et environnementale des immeubles Énergie Depuis 2007, l’Industrielle Alliance participe au Carbon Disclosure Project, qui demande aux entreprises de dresser un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre. Les données suivantes ont été mesurées pour l’immeuble qui abrite le siège social de la société. 2013 Émissions atmosphériques en tonnes d’équivalent CO21 Émissions directes : 252 Émissions indirectes (liées à la consommation électrique) : 106 2012 Émissions atmosphériques en tonnes d’équivalent CO21 Émissions directes : 328 Émissions indirectes (liées à la consommation électrique) : 69 1 Équivalent CO2 : mesure de conversion universelle qui permet de ramener l’évaluation des diverses formes d’émissions de gaz à effet de serre à une même mesure Critère évalué Note impacts sur le plan social Gestion environnementale 91 % Emploi Performances énergétiques 64 % Conservation de l’eau 84 % Émissions et effluents 87 % Environnement intérieur 94 % Site extérieur Gestion des déchets 100 % 95 % Approvisionnement écologique 100 % Transports 100 % Matières Taux moyen de mise en valeur des matières résiduelles : 82 % (selon une étude de caractérisation faite en 2011) Principales matières générées : Papier 49,4 % des matières générées; mise en valeur : 97,1 % Matières organiques animales et résidus postconsommation 14,7 % des matières générées; mise en valeur : 70,9 % Carton 8,8 % des matières générées; mise en valeur : 88,7 % Autres matières 27,1 % des matières générées; mise en valeur : 29,0 % notre ambition : Être l’employeur recherché pour une carrière stimulante Programme de santé et mieux-être en entreprise : › En 2013, le programme Santé IA a organisé des activités portant sur la nutrition énergisante, ainsi que des ateliers de formation aux gestionnaires sur la prévention et la gestion des absences pour invalidité. Programmes de formation : › En 2013, 324 employés de l’Industrielle Alliance ont suivi avec succès des cours du programme LOMA (Life Office Management Association, Inc.), 56 employés ont profité du programme de poursuite des études universitaires et 183 employés ont suivi des cours d’anglais dispensés sur les lieux de travail. diversité et égalité des chances : › L’Industrielle Alliance souscrit à un programme d’accès à l’égalité et invite les femmes, les minorités visibles, les autochtones et les personnes handicapées à poser leur candidature pour des postes. Communautés dons et commandites : › En 2013, 2,2 millions de dollars ont été remis en dons à près de 350 organismes. › L’année 2013 a été secouée par des tragédies d’une grande ampleur. L’Industrielle Alliance a donc fait des dons de 50 000 $ chacun à la Croix-Rouge pour aider les sinistrés à la suite : › des inondations en Alberta; › de l’accident ferroviaire de Lac-Mégantic; › du typhon Haiyan aux Philippines. Programme de dons aux employés : › L’Industrielle Alliance a soutenu 270 de ses employés qui se sont personnellement engagés auprès d’organismes, soit par une participation à une activité-bénéfice ou à titre de bénévole; 375 000 $ ont été ainsi versés à plus de 45 organismes en 2013. Fonds industrielle alliance pour l’apprentissage d’une langue seconde : › 48 bourses ont été versées, dont 32 à des étudiants de niveau collégial, qui ont permis à la moitié d’entre eux d’effectuer un séjour d’immersion à San Francisco, aux États-Unis, et à l’autre moitié de profiter d’une expérience d’immersion à Londres, en Grande-Bretagne. Campagne Centraide : › En 2013, la campagne a permis d’amasser 1 037 807 $. RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 133 CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’INDUSTRIELLE ALLIANCE COnSeil d’adMiniSTRaTiOn de l’indUSTRielle allianCe John LeBoutillier Anne Bélec C.M., LL. L., M.B.A. B. Comm., M.B.A. Président du conseil depuis 2005 Administrateur depuis 1997 Administratrice depuis 2006 Yvon Charest Robert Coallier F.S.A., F.I.C.A. B.A. avec majeure en économie, M.B.A. Administrateur depuis 1999 Administrateur depuis 1999 Administrateur depuis 2008 Directrice exécutive, Russell Reynolds Associates, un des plus importants cabinets de recherche de cadres supérieurs Administrateur de sociétés Actuaire Président et chef de la direction de l’Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. Chef de la direction, Agropur coopérative L.G. Serge Gadbois Michel Gervais Lise Lachapelle Claude Lamoureux Jacques Martin FCA, M.B.A. O.C., O.Q., Ph. D. B.A.A. B.A., B. Comm., F.S.A., F.I.C.A. B. Comm., LL. B., M.B.A. Administrateur depuis 2006 Administrateur depuis 1997 Administratrice depuis 1995 Administrateur depuis 2010 Administrateur depuis 2011 Consultant et administrateur de sociétés Consultante en stratégie d’entreprise Administrateur de sociétés Gestionnaire d’investissements privés Avocat Président du conseil de l’Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. Comptable agréé Administrateur de sociétés Pierre Brodeur Secrétaire Douglas A. Carrothers LL. B., M.B.A. Secrétaire adjointe Jennifer Dibblee B. Sc., B.C.L., LL. B. Secrétaire adjoint Gregory D. Morris J.D. 134 Francis P. McGuire Jim Pantelidis Hon. David R. Peterson Mary C. Ritchie M.A., B.A. B. Sc., M.B.A. C.P., C.R., O.Ont., C. St. J., L. d’H., D.u., LL. D. FCA Administrateur depuis 2001 Administrateur depuis 2002 Administrateur depuis 1991 Administratrice depuis 2003 Comité de vérification Gestionnaire Président et chef de la direction de Major Drilling Group International Inc., une société de forage présente dans le monde entier Diplômé en sciences Administrateur de sociétés Avocat Président et associé principal de Cassels Brock & Blackwell LLP, un cabinet d’avocats Comptable agréée Présidente de Richford Holdings Ltd., une compagnie de services de consultation en investissement Comité de déontologie Comité de placement Comité des ressources humaines et de gouvernance Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 DIRECTION DE L’INDUSTRIELLE ALLIANCE ET DE SES FILIALES DIRECTION DE L’INDUSTRIELLE ALLIANCE ET DE SES FILIALES Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. Yvon Charest – F.S.A., F.I.C.A. Président et chef de la direction Gerald Bouwers – M. Math., F.S.A., F.I.C.A. Président des opérations, Ouest canadien René Chabot – F.S.A., F.I.C.A. Vice-président principal et actuaire en chef Normand Pépin – F.S.A., F.I.C.A. Vice-président exécutif Filiales d’assurance vie et Assurance et rentes individuelles Denis Ricard – F.S.A., F.I.C.A. Vice-président principal Développement des affaires David Scandiffio – B. Sc., CFA Vice-président principal Gestion de patrimoine Michel Tremblay – F.S.A., F.I.C.A., CFA Vice-président exécutif et chef des Placements ____________ Jean-François Boulet – B.R.I., Fellow CRHA Vice-président principal Ressources humaines et Communications Gary J. Coles – F.L.M.I./M., A.C.S. Vice-président principal, Administration Centre de services de Toronto Guy Daneau – B.A.A., M.B.A. Vice-président principal Services informatiques Clément Gignac – M. Sc. écon. Vice-président principal et économiste en chef IA American Life Insurance Company Michael L. Stickney – M.B.A., F.S.A., F.I.C.A. Président American-Amicable Life Insurance Company of Texas S. Lanny Peavy Président et chef de la direction Joe W. Dunlap – A.V.A., C.Fin.A., F.L.M.I. Vice-président exécutif, Opérations Industrielle Alliance Pacifique, Compagnie d’Assurances Générales Gérald Bouwers – M. Math., F.S.A., F.I.C.A. Président Alnoor R. Jiwani – F.L.M.I. Vice-président principal L’Excellence, Compagnie d’assurance-vie Pierre Vincent – F.S.A., F.I.C.A. Président et chef des opérations Paul R. Grimes – P.F.A., A.V.A., C.Fin.A. Vice-président principal, Ventes (Ontario et Ouest canadien) Frank Lachance – CFA, CPA, CGA Vice-président, Gestion de portefeuilles Fonds général Alnoor R. Jiwani – F.L.M.I. Vice-président principal Groupe SAL Renée Laflamme – CA, CFA Vice-présidente Épargne et retraite collectives Bruno Michaud – B.A.A., F.L.M.I./M. Vice-président principal Administration et ventes François Lalande – CFA Vice-président, Placements Gestion de portefeuilles Jacques Parent – F.S.A., F.I.C.A. Vice-président principal Assurance collective Tino Masecchia – A.A.C.I. Vice-président, Prêts hypothécaires ____________ Douglas A. Carrothers – LL. B., M.B.A. Vice-président, Service juridique Secrétaire de la société Karen Davies – F.S.A., F.I.C.A. Vice-présidente Randall Fell – B.Proc., P.F.A., EPC Vice-président, Ventes Services financiers personnels Manon Gauthier – CA, CFA Vice-présidente Comptabilité et Fiscalité Jacques Potvin – F.S.A., F.I.C.A. Vice-président Vérification interne Johnny Roy – A.V.C., Pl. Fin. Vice-président, Ventes Agences de carrière Luc Samson Vice-président, Ventes et administration Services pour les concessionnaires Yvon Sauvageau – M. Sc. écon. Vice-président Acquisitions et développement corporatif Maurice Germain – F.S.A., F.I.C.A. Vice-président conseiller Vérification interne Sharon Smith – B.A. Vice-présidente, Administration Assurance et rentes individuelles Centre de services de Toronto Normand Gervais – LL. B., M. Fisc. Vice-président, Administration Assurance et rentes individuelles Paul A. Tatay Vice-président Solutions pour les marchés spéciaux Scott Heard – B.A., CEBS Vice-président, Ventes et marketing Assurance collective Claude Tessier – B. Sc. A. Vice-président, Placements immobiliers MRA Daniel Riopel – LL. B. Président-directeur général Investia Services Financiers Inc. Louis H. DeConinck Président Dominique Laberge – avocat Vice-président exécutif Placements IA Clarington inc. David Scandiffio – B. Sc., CFA Président Andrew H. Dalglish – B.Comm., CA Vice-président principal et Chef de l’exploitation Eric Frape – CFA Vice-président principal Développement des produits et des affaires Carl Mustos – M.B.A. Vice-président principal et directeur national des ventes Jovian Capital Corporation Mark Arthur Président FundEX Investments Inc. David Chapman – B. Sc., F.L.M.I., A.C.S. Président Industrielle Alliance Valeurs mobilières inc. Richard Legault – CA, CFA Président Industrielle Alliance, Fiducie inc. Denis Ricard – F.S.A., F.I.C.A. Président Industrielle Alliance, Assurance auto et habitation inc. Michel Laurin – F.I.C.A., F.C.A.S. Président et chef de l’exploitation Marcel Lortie Vice-président exécutif Membre du comité de planification RAPPORT ANNUEL 2013 | Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 135 BUREAUX DE L’INDUSTRIELLE ALLIANCE ET DE SES FILIALES BUReaUx de l’indUSTRielle allianCe eT de SeS FilialeS indUSTRielle allianCe, aSSURanCe eT SeRViCeS FinanCieRS inC. Siège social – Québec 1080, Grande Allée Ouest C. P. 1907, succursale Terminus Québec (Québec) G1K 7M3 418 684-5000 1 800 463-6236 www.inalco.com assurance individuelle et Gestion de patrimoine individuel Centre de services et de ventes de Toronto 522, avenue University Toronto (Ontario) M5G 1Y7 416 585-8862 1 800 242-9751 Centre de services et de ventes de Vancouver 2165, Broadway Ouest C. P. 5900 Vancouver (Colombie-Britannique) V6B 5H6 604 734-1667 1 800 363-2166 Moncton 200, rue Champlain, bureau 260 Dieppe (Nouveau-Brunswick) E1A 1P1 506 855-5310 1 800 577-4747 Winnipeg 201, avenue Portage, bureau 1505 Winnipeg (Manitoba) R3B 3K6 204 956-2802 1 800 268-4886 Calgary 1414, 8e Rue Sud-Ouest Bureau 320 Calgary (Alberta) T2R 1J6 403 241-9817 1 877 656-9817 Prêts hypothécaires Québec 925, Grande Allée Ouest Bureau 200 Québec (Québec) G1S 1C1 418 686-7738 1 888 368-7738 Montréal 2000, avenue McGill College Bureau 1550 C. P. 790, succursale B Montréal (Québec) H3B 3K6 514 499-6680 1 800 361-2173 Toronto 522, avenue University, 10e étage Toronto (Ontario) M5G 1Y7 416 585-8832 1 877 585-8832 136 Vancouver 1188, rue Georgia Ouest Bureau 1910 Vancouver (Colombie-Britannique) V6E 4A2 604 688-8631 1 866 688-8631 assurance collective Régimes d’employés halifax Corporate Campus 238, avenue Brownlow Bureau 320 Dartmouth (Nouvelle-Écosse) B3B 1Y2 902 422-6479 1 800 255-2116 Québec 925, Grande Allée Ouest Bureau 420 Québec (Québec) G1S 1C1 418 684-5205 1 800 463-7274 Montréal 2000, avenue McGill College Bureau 1520 C. P. 790, succursale B Montréal (Québec) H3B 3K6 514 499-3750 1 866 499-3750 Toronto 522, avenue University Toronto (Ontario) M5G 1Y7 416 585-8055 Calgary 777, 8e Avenue Sud-Ouest Bureau 2050 Calgary (Alberta) T2P 3R5 403 532-1500 Vancouver 1055, rue Hastings Ouest Bureau 1130 Vancouver (Colombie-Britannique) V6E 2E9 604 689-0388 assurance collective Services pour les concessionnaires Bureau principal – Vancouver 2165, Broadway Ouest C. P. 5900 Vancouver (Colombie-Britannique) V6B 5H6 604 734-1667 1 800 665-4458 halifax 238A, avenue Brownlow Bureau 302 Dartmouth (Nouvelle-Écosse) B3B 2B4 902 468-8698 Montréal 8840, boulevard Taschereau Brossard (Québec) J4X 1C2 450 465-0630 Toronto 1155, North Service Road Ouest Bureau 6 Oakville (Ontario) L6M 3E3 905 847-7900 Winnipeg 865, rue Waverley, bureau 102 Winnipeg (Manitoba) R3T 5P4 204 942-8907 edmonton Terrace Plaza, bureau 840 4445, Calgary Tr. Southbound Edmonton (Alberta) T6H 5R7 780 435-1833 Vancouver 9440, 202e Rue, bureau 305 Langley (Colombie-Britannique) V1M 4A6 604 882-8220 assurance collective Solutions pour les marchés spéciaux Bureau principal – Vancouver 2165, Broadway Ouest C. P. 5900 Vancouver (Colombie-Britannique) V6B 5H6 604 737-3802 1 800 266-5667 Montréal 2000, avenue McGill College C. P. 790, succursale B Montréal (Québec) H3B 3K6 514 499-3748 1 866 499-3748 Toronto 515, Consumers Road Bureau 400 Toronto (Ontario) M2J 4Z2 416 498-8319 1 800 611-6667 Calgary 777, 8e Avenue Sud-Ouest Bureau 2050 Calgary (Alberta) T2P 3R5 403 266-7582 1 800 661-1699 Vancouver 1188, rue Georgia Ouest Bureau 1910 Vancouver (Colombie-Britannique) V6E 4A2 604 688-9641 1 888 725-2886 épargne et retraite collectives halifax 238, avenue Brownlow Bureau 320 Dartmouth (Nouvelle-Écosse) B3B 1Y2 902 422-6479 1 800 255-2116 Québec 925, Grande Allée Ouest Bureau 420 Québec (Québec) G1S 1C1 418 684-5576 1 800 549-4097 Montréal 2000, avenue McGill College Bureau 2100 Montréal (Québec) H3A 3H3 514 499-6600 1 800 697-9767 Toronto 522, avenue University 13e étage Toronto (Ontario) M5G 1Y7 416 585-8917 1 877 902-4920 Calgary 777, 8e Avenue Sud-Ouest Bureau 2000 Calgary (Alberta) T2P 3R5 403 218-3248 1 888 532-1505, poste 248 Vancouver 1188, rue Georgia Ouest Bureau 1910 Vancouver (Colombie-Britannique) V6E 4A2 604 689-0388, poste 223 1 800 557-2515 indUSTRielle allianCe PaCiFiQUe, COMPaGnie d’aSSURanCeS GénéRaleS Siège social – Vancouver 2165, Broadway Ouest C. P. 5900 Vancouver (Colombie-Britannique) V6B 5H6 604 734-1667 ia aMeRiCan liFe inSURanCe COMPanY Siège social – Scottsdale, arizona 17550, North Perimeter Drive Suite 210 Scottsdale, Arizona 85255 États-Unis 480 473-5540 1 888 473-5540 www.iaamerican.com aMeRiCan-aMiCaBle liFe inSURanCe COMPanY OF TexaS Siège social – Waco, Texas 425, Austin Avenue PO Box 2549 Waco, Texas 76702 États-Unis 254 297-2777 1 800 736-7311 l’exCellenCe, COMPaGnie d’aSSURanCe-Vie Siège social – Montréal 5055, boulevard Métropolitain Est Bureau 202 Montréal (Québec) H1R 1Z7 514 327-0020 1 800 465-5818 www.iaexcellence.com Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. | RAPPORT ANNUEL 2013 MRA Siège social – Montréal 5055, boulevard Métropolitain Est Bureau 200 Montréal (Québec) H1R 1Z7 514 329-3333 1 800 363-5956 [email protected] PLACEMENTS IA CLARINGTON INC. Siège social – Québec 1080, Grande Allée Ouest C. P. 1907, succursale Terminus Québec (Québec) G1K 7M3 418 684-5565 www.iaclarington.com Montréal 2200, avenue McGill College Bureau 300 Montréal (Québec) H3A 3P8 514 499-3871 1 866 425-5861 2000, avenue McGill College Bureau 260 Montréal (Québec) H3A 3H3 514 788-3555 1 877 856-6845 Toronto 522, avenue University Bureau 700 Toronto (Ontario) M5G 1Y7 416 860-9880 1 888 860-9888 1, First Canadian Place 100, rue King Ouest Bureau 2575 C. P. 75 Toronto (Ontario) M5X 1B1 416 304-8222 1 855 304-8222 Calgary 777, 8e Avenue Sud-Ouest Bureau 2020 Calgary (Alberta) T2P 3R5 403 806-1078 1 888 806-1078 Vancouver 885, rue Georgia Ouest Bureau 1350 Vancouver (Colombie-Britannique) V6C 3E8 604 408-2818 1 877 341-1144 JOVIAN CAPITAL CORPORATION Toronto Leon Frazer & Associates Inc. 8, rue King Est, bureau 2001 Toronto (Ontario) M5C 1B6 416 864-1120 T.E. Investment Counsel Inc. 26, rue Wellington Est, bureau 710 Toronto (Ontario) M5E 1S2 416 366-1451 Kelowna Hahn Investment Stewards & Company Inc. 307, Banks Drive, bureau 206 Kelowna (Colombie-Britannique) V1X 6A1 1 888 419-6715 INVESTIA SERVICES FINANCIERS INC. Siège social – Québec 6700, boulevard Pierre-Bertrand Bureau 300 Québec (Québec) G2J 0B4 418 684-5548 1 888 684-5548 www.investia.ca Halifax 3650, Hammonds Plains Road Unité 14, bureau 341 Upper Tantallon (Nouvelle-Écosse) B3Z 4R3 1 888 684-5548 Vaughan 400, Applewood Crescent, 3e étage Vaughan (Ontario) L4K 0C3 1 888 684-5548 Winnipeg 5, rue Donald Bureau 200 Winnipeg (Manitoba) R3L 2T4 1 888 684-5548 Calgary 1414, 8e Rue Sud-Ouest Bureau 310 Calgary (Alberta) T2R 1J6 1 888 684-5548 Vancouver 2165, Broadway Ouest C. P. 5900 Vancouver (Colombie-Britannique) V6B 5H6 1 888 684-5548 FUNDEX INVESTMENTS INC. Siège social – Vaughan 400, Applewood Crescent, 3e étage Vaughan (Ontario) L4K 0C3 905 305-1651 1 800 324-6048 www.fundex.com INDUSTRIELLE ALLIANCE VALEURS MOBILIÈRES INC. Siège social – Montréal 2200, avenue McGill College Bureau 350 Montréal (Québec) H3A 3P8 514 499-1066 1 800 361-7465 www.iavm.com Saint-Jean (Terre-Neuve) 354, rue Water, bureau 301 Saint-Jean (Terre-Neuve) A1C 5W8 514 748-0077 1 800 361-7465 Québec 6700, boulevard Pierre-Bertrand Bureau 300 Québec (Québec) G2J 0B4 418 684-5171 1 866 684-5171 1040, avenue Belvédère, bureau 101 Québec (Québec) G1S 3G3 418 681-2442 1 800 207-2445 Sherbrooke 2665, rue King Ouest, bureau 650 Sherbrooke (Québec) J1L 2G5 819 569-5995 1 877 569-2772 Montréal 2057, rue Mansfield Montréal (Québec) H3A 1Y7 514 499-1066 2075, rue University, bureau 810 Montréal (Québec) H3A 2L1 514 499-1066 Toronto 121, rue King Ouest, bureau 2160 Toronto (Ontario) M5H 3T9 416 203-4567 5090, Explorer Drive, bureau 402 Mississauga (Ontario) L4W 4T9 905 272-8004 Vancouver 4044, rue 200 B Bureau 5 Langley (Colombie-Britannique) V3A 1N9 604 539-8187 Programme des immigrants investisseurs – Montréal 2200, avenue McGill College Bureau 320 Montréal (Québec) H3A 3P8 514 499-1170 INDUSTRIELLE ALLIANCE, FIDUCIE INC. Siège social – Québec 1080, Grande Allée Ouest C. P. 1907, succursale Terminus Québec (Québec) G1K 7M3 418 684-5000 www.iafiducie.ca INDUSTRIELLE ALLIANCE, ASSURANCE AUTO ET HABITATION INC. Siège social – Québec 925, Grande Allée Ouest Bureau 230 Québec (Québec) G1S 1C1 418 650-4600 1 800 463-4382 www.industrielleallianceauto.com CENTRE NATIONAL DE COURTAGE D’ASSURANCE INC. Siège social – Québec 6700, boulevard Pierre-Bertrand Bureau 300 Québec (Québec) G2J 0B4 418 684-5548 1 888 684-5548 www.nfiai.ca SOLICOUR INC. Siège social – Québec Place-Iberville-IV 2954, boulevard Laurier, bureau 720 Québec (Québec) G1V 4T2 418 650-2211 1 888 852-4444 Montréal Place Val-des-Arbres Tour A, bureau 615 1600, boulevard Saint-Martin Est Laval (Québec) H7G 4R8 450 669-9454 1 888 243-7152 L’Industrielle Alliance contribue au respect et à la protection de l’environnement. Ce rapport annuel a été conçu par les services de l’Actuariat, de la Comptabilité, des Relations avec les investisseurs, des Communications et des Relations publiques de l’Industrielle Alliance. Dépôt légal : mars 2014 | ISSN 1711-8883 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada Ce document a été imprimé sur du papier fabriqué à 100 % de fibres postconsommation recyclées. Par ailleurs, soucieuse de réduire à la source sa production d’imprimés, l’Industrielle Alliance offre une version électronique de ce rapport à l’adresse www.inalco.com, ce qui limite le nombre de rapports imprimés. Le papier utilisé pour ce rapport est à base alcaline ou neutre et est traité sans chlore élémentaire. Il est produit à partir de biogaz et possède la certification ÉcoLogo. This report is also available in English. 100 % inalco.com Information générale Pour toute question sur la divulgation des résultats financiers, les conférences téléphoniques et les documents d’information connexes à venir, consultez la section Relations avec les investisseurs du site Internet de l’Industrielle Alliance, à l’adresse inalco.com. Pour toute question sur les produits et services de l’Industrielle Alliance, communiquez avec votre représentant ou consultez la page 136 et l’intérieur de la page dos de ce rapport annuel pour connaître le bureau le plus près de chez vous. Renseignements aux actionnaires Siège social Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 1080, Grande Allée Ouest C. P. 1907, succursale Terminus Québec (Québec) G1K 7M3 Téléphone : 418 684-5000 Sans frais : 1 800 463-6236 Inscription à la Bourse Les actions ordinaires de l’Industrielle Alliance sont inscrites à la Bourse de Toronto, sous le symbole IAG. Assemblée annuelle des actionnaires Le jeudi 8 mai 2014, à 14 heures Centre des congrès de Québec 1000, boul. René-Lévesque Est Québec (Québec) Services aux actionnaires Pour toute question sur les relevés d’actions, les dividendes, les changements d’adresse et de propriété, ou toute question connexe, communiquez avec l’agent des transferts de l’Industrielle Alliance : Services aux investisseurs Computershare inc. Téléphone : 514 982-7555 Sans frais : 1 877 684-5000 [email protected] Régime de réinvestissement des dividendes et d’achat d’actions Société de fiducie Computershare du Canada Téléphone : 514 982-7555 Sans frais : 1 877 684-5000 [email protected] Relations avec les investisseurs Les analystes, les gestionnaires de portefeuilles et tout investisseur qui désirent obtenir de l’information financière doivent communiquer avec le Service des relations avec les investisseurs de l’Industrielle Alliance : Téléphone : 418 684-5000, poste 5862 Sans frais : 1 800 463-6236, poste 5862 Télécopieur : 418 684-5192 [email protected] L’éléphant, symbole de nos 120 ans de force et de solidité.