But ceramics differ from piezoelectric crystals and their
excellent piezoelectric properties are in fact due to the exis-
tence of ferroelectricity.
By sintering lead, zirconium and titanium oxides or salts,
general formulation compounds are made :
In all these compounds, the single microcrystals are fer-
roelectric, and hence possess spontaneous polarization, but
the disordered aggregate of these microcrystals forming
the straight sintered ceramic has no total dipole electric
moment, on a macroscopic scale. In order to introduce into
such a medium the anisotropy needed for piezoelectricity to
exist, it must undergo a strong electric field which, prefer-
entially aligning along its direction the polarization of the
single microcrystals, will induce quite considerable rema-
nent polarization. It is only after this polarization that the
ceramic becomes ferroelectric and thereby piezoelectric.
In actual practice, the orientation of the polarization
of the single microcrystals along the direction of the polar-
izing field is accompanied by mechanical stresses whose slow
release brings about a gradual return to the disordered
state. This is ceramic ageing, which is a logarithmic func-
tion of time.
Finally it will be easily imagined that a rise in tempera-
ture tends to destroy the alignment of the single dipoles
on the polarization field. At a temperature, known as the
Curie point, there is no longer any macroscopic moment
and the ceramic loses all its piezoelectric properties. One of
the advantages of ceramics is possessing a Curie point
markedly higher than that of most piezoelectric crystals.
Le cas des céramiques diffère toutefois de celui des cris-
taux piézoélectriques et c’est en fait l’existence de la ferro-
électricité qui conduit à d’excellentes caractéristiques pié-
zoélectriques.
Par frittage d’oxydes ou de sels de plomb, de zirconium
et de titanate on réalise des composés de formule générale :
Dans tous ces composés, les microcristaux élémentaires
sont ferroélectriques, donc doués d’une polarisation spon-
tanée, mais l’agrégat désordonné de ces microcristaux qui
constitue la céramique simplement frittée n’a, à l’échelle
macroscopique, aucun moment dipolaire électrique global.
Pour introduire dans un tel milieu l’anisotropie nécessaire à
l’existence de la piézoélectricité, on doit le soumettre à un
champ électrique intense qui, alignant préférentiellement
sur sa direction les polarisations des microcristaux élémen-
taires, va susciter une polarisation rémanente considérable.
C’est uniquement après cette opération dite “polarisation”
que la céramique devient ferroélectrique, et par la piézo-
électrique.
Pratiquement, l’orientation des polarisations élémen-
taires sur la direction du champ polarisant s’accompagne
de contraintes mécaniques dont la libération lente provoque
un retour progressif à l’état désordonné : c’est ce qu’on
appelle le vieillissement des céramiques, qui est une fonction
logarithmique du temps.
On conçoit enfin qu’une élévation de la température
tende à détruire l’alignement des dipôles élémentaires sur le
champ de polarisation. A une température dite tempéra-
ture de Curie, il n’existe plus de moment électrique macro-
scopique et la céramique perd toutes ses propriétés piézo-
électriques. L’un des avantages des céramiques est d’ailleurs
d’avoir une température de Curie nettement plus élevée
que celle de la plupart des cristaux piézoélectriques.
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