synthese finale

Schéma de Développement Economique
du Lot-et-Garonne
2010 - 2020
SYNTHESE
Schéma de Développement Economique
du Lot-et-Garonne
2010 - 2020
SYNTHESE
Direction des politiques contractuelles, du développement
économique et du tourisme
Hôtel du Département
47922 Agen Cedex 9
CONSEIL POUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
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30/10/2009
Un département au positionnement interrégional à valoriser économiquement
Des flux principalement concentrés en est-ouest sur l’axe A 62
Bordeaux-Toulouse
Un axe nord-sud structurant au plan départemental et
interrégional, mais de faible fonctionnalité : la RN 21, générant des
enclavements réels d’agglomérations (Villeneuve/Lot, Fumel, …)
Un axe est-ouest qui impacte le nord du département : l’A 89
Une infrastructure majeure en projet : la LGV
Une hypothèse d’ouverture vers le sud: l’A 65, Langon-Pau
qui impliquent de :
1. Valoriser la position médiane, le long de l’axe Garonne sur l’A 62
entre Bordeaux et Toulouse, source de développement et
d’attractivité économiques
2. Améliorer un désenclavement nord-sud RN 21 précieux pour
l’accessibilité aux bassins économiques de Villeneuve/Lot et Fumel,
mais aussi vers Midi-Pyrénées, et l’Espagne, encore peu fonctionnel
3. Parfaire un maillage routier interne, notamment pour assurer une
bonne connexion des bassins économiques « ruraux » ou périurbains
aux principales infrastructures de communication (Nérac/Lavardac,
Miramont de Guyenne, Casteljaloux/Houeillès, Duras, ….)
4. Anticiper et préparer les territoires à des échéances porteuses, soit
directement (LGV Bordeaux/Toulouse), soit indirectement (A 65
Langon-Pau) de retombées, en matière de positionnement géo
économique.
5 Pays structurent le paysage territorial du Lot-et-Garonne :
1. Deux Pays, peuplés à équivalence, l’un urbain (« l’Agenais » 101 109 hab.), l’autre plus étiré le long du Lot, entre
Villeneuve/Lot et Fumel (Vallée du Lot – 106 144 hab.)
2. Un Pays intermédiaire, Val de Garonne/Gascogne, intégrant
notamment les aires urbaines de Marmande / Tonneins et
Casteljaloux-Houeillès (60 149 hab.)
3. 2 Pays plus ruraux, « Cœur d’Albret » au sud-ouest
(Nérac/Lavardac/Mézin, 26 789 hab., au sud-ouest) et « Pays
du Dropt » au nord-ouest (Duras/Miramont de Guyenne/
Villeréal, 27 482 hab.)
SDE 47 - Synthèse
3
Des Pays aux situations contrastées
Aujourd’hui, la situation socio-économique des différents Pays lot-et-garonnais peut être résumée comme tel :
1) Un Pays en expansion le Pays de l’Agenais : il est celui où la dynamique et l’activité économiques sont les plus notables, avec des
fleurons, en termes agroalimentaire (Delpeyrat, Bigard, Méricq…), de santé/chimie/nutrition (BMS, de Sangosse…) et de logistique (TFE…),
confortés par la présence attractive (zone économique dédiée IAA, pépinière d’entreprises …) de l’Agropole.
2) Un Pays équilibré Val de Garonne/Gascogne : qui autour d’activités économiques variées, multi sectorielles et d’entreprises dynamiques
(aéronautique, avec Creuzet, Righini, filière bois sur Samazan et Casteljaloux…) a su faire fructifier son positionnement et ses disponibilités
foncières, le long de l’A 62, notamment. La conversion de la SEITA sur Tonneins, bien que non oubliée (cf. friches industrielles) est, en partie,
absorbée économiquement.
3) Un Pays en conversion la Vallée du Lot : où, malgré l’existence et l’ancrage local de groupes industriels tout à fait remarquables, y
compris au plan national (GIFI, dans la distribution, Maitre Prunille dans l’agroalimentaire) les bassins d’emplois de Villeneuve/Lot et surtout
de Fumel (cf. les menaces pesant sur Fumel D, et sur les Parquets Marty, soit plus de 700 emplois au total) sont réellement sur le « fil du rasoir ».
4) Un Pays rural en mutation le Pays du Dropt : au sein duquel les activités économiques sont avant tout rurales (céréales, fruits, légumes, …),
de proximité (artisanat, commerces, services) et viticoles (cf. vins de Duras), représentant à la fois peu de grandes unités économiques et de
zones d’activités. A cela s’est ajoutée la nécessité de digérer, avec difficultés, la conversion définitive de l’activité liée à la chaussure, sur le
bassin de Miramont de Guyenne.
5) Un Pays rural en développement le Pays Cœur d’Albret : qui, malgré des secousses économiques réelles. (cf. Verrerie de Vianne) se
développe, tant sur le plan touristique que démographique, en liaison, notamment, avec l’Agenais. Son économie, s’ancre sur
l’agroalimentaire (cf. Cadralbret), mais aussi autour de niches diversifiées avec notamment la présence d’activités dynamiques et
attractives (cf. Babcock S.A…).
SDE 47 - Synthèse
4
Un fort tissu de PME/TPE et quelques entreprises « leaders »
Répartition des effectifs salariés en fonction de la taille
des établissements
Répartition des effectifs salariés par secteur d’activités
Les Industries des biens intermédiaires et les IAA sont les
principaux pôles d’emploi industriel (dont notamment 2 728
emplois dans les industries alimentaires diverses et 2 371
emplois dans le travail du bois)
38,6 % des effectifs du commerce sont concentrés sur le
commerce de gros (soit 6 759 effectifs)
21 % des services dans l’administration
générale (11 182), 15,6 % dans l’action sociale
(8 275), et environ 13 % répartis respectivement
dans l’éducation (7 178) et les activités relatives
à la santé (7 142).
En dehors de quelques entreprises phares implantées de façon
traditionnelle sur le département (BMS, Creuzet, Gifi, Babcock
Wanson…), le département de Lot-et-Garonne se distingue par
l’importance de son tissu de TPE/PME et des ses activités
artisanales.
Ceci est source de moindre fragilité et dépendance économique
(en cas de crise industrielle) mais est également le reflet historique
d’un département essentiellement structuré autour d’une activité
économique endogène, agricole et de proximité.
SDE 47 - Synthèse
5
Des ZAE hétérogènes en voie de saturation
Des pépinières d’entreprises à développer et à mailler
Une offre de ZAE caractérisée par :
Une quasi saturation (ou absence de disponibilités nouvelles) sur les Pays de l’Agenais, de la Vallée du Lot, de l’Albret et de la Vallée du
Dropt
Un fleuron reconnu mais sans disponibilités foncières à ce jour : l’Agropole
Des zones économiques à réelles potentialités, à finir de commercialiser aux échangeurs A 62 de Samazan (Marmande) et
Aiguillon/Damazan, avec une vocation IAA, logistique et filière « bois », si possible à maintenir
Une forte hétérogénéité qualitative et de contenu/aménagement sur l’existant départemental
Des pépinières d’entreprises assez dynamiques, mais à mieux valoriser et mettre en réseau, en plan départemental et régional.
La nécessité de mettre en place des zones « qualitatives » départementales d’intérêt régional (35 ha. + Label) et des zones
départementales d’équilibre territorial (10 ha. + Charte Qualité)
Synthèse transversale des paramètres économiques de Lot-et-Garonne
Handicaps et risques
Facteurs d’Attractivité et opportunités
Un territoire départemental en manque d’identité, d’image et de reconnaissance
économiques au plan national et régional (cf./ les voisinages « pesants » et concurrentiels
de Montauban/Tarn et Garonne , Toulouse/ Midi-Pyrénées, Bordeaux et la Gironde, voire
les Landes, …).
Un territoire départemental positionné en interface et en charnière des pôles majeurs
de développement économiques, Toulouse et Bordeaux.
Un carrefour de corridors économiques & une assise sur un réseau de villes
moyennes, dépassant l’espace départemental (cf. influences de Marmande vers le
33 ou d’Agen vers le 82 et le 32)
Une culture et tradition économiques peu identifiées, hormis l’agro alimentaire (le
pruneau, l’Agropole, …) qui réduit et restreint la perception exogène du Lot-et-Garonne
Des territoires encore enclavés (nord du Pays du Dropt, Villeneuve/Lot et surtout Fumel,
sud du Pays Val de Garonne / Gascogne, sud du Pays d’Albret, …) ce qui handicape leur
développement économique, y compris sur le plan TIC
Des pôles d’excellence (IAA, chimie/pharmacie) ou de reconnaissance
économiques (aéronautique, filière bois, transport/logistique, distribution, …)
Une économie de proximité (agriculture, services, artisanat, …) dynamique, ancrée
départementalement et bien répartie territorialement
Des bassins d’emplois fragiles (Fumélois / Villeneuvois, Nord du département, …) voire en
crise, avec de fortes menaces sur les entreprises et l’emploi (Fumel)
Un équipement structurant et « référence » : l’Agropole (Estillac) mais également
quelques zones économiques de développement (Damazan, Samazan, pépinières
d’entreprises départementales, …)
Des concurrences/antagonismes économiques assez limitées au plan départemental
et une complémentarité relative des bassins d’emplois
Des perspectives de désenclavement (RN 21 à 2X2 voies, LGV, nouvel échangeur
autoroutier potentiel, contournement de Marmande, aménagement de la D 911, A
65, … ) à intégrer et à anticiper (cf. foncier à acquérir et affecter) qui viennent
compléter l’existant (A 62, aéroport, 3 échangeurs autoroutiers, …).
Une nouvelle donne en matière d’infrastructures d’accueil économiques à optimiser
(cherté du foncier dédié sur les agglomérations « métropoles » de Toulouse et
Bordeaux).
Un tissu économique avant tout « local » (artisanat, services, exploitations agricoles …) et
peu de grandes unités, sources de « repères marketing » au plan national.
Peu d’outils d’enseignement supérieur et de soutien à la création/ R& D/ initiatives
économiques locales
Des zones d’activités faiblement aménagées, parfois mal desservies par les T.C. (cf.
Agropole) sans réelle cohérence ni planification, mitées et d’ampleur assez réduite (très
faible disponibilité opérationnelle effective sur le département, hormis Samazan et
Damazan).
L’absence, pour le futur, de sites économiques d’anticipation, de qualité et d’envergure
sur la plupart des Pays qui composent le Lot-et-Garonne
Une réflexion de partenariat, de cohérence et de réseaux
enclenchée sur le département
économiques peu
De réels signes d’attractivité (environnement / qualité de vie/proximité/habitat) à
destination des entreprises et des personnes (cadres notamment, mais aussi touristes)
Une faible ouverture institutionnelle vers les voisinages (la Gironde, le Tarn et Garonne, le
Gers, la Dordogne, le Lot, …)
Une démographie qui se relance et des indicateurs économiques généraux plutôt
positifs
Le risque de consommer de l’espace sans cohérence et de miter des terrains
économiquement porteurs (faible culture de la planification/anticipation territoriale-cf. les
SCOT). Inexistence d’outil d’acquisition et de portage fonciers.
Un effort notable déployé pour équiper l’ensemble du territoire Lot-et-Garonnais en
T.I.C.
Une insuffisance dans les outils d’animation, de positionnement et de marketing
économiques, fédérés autour des acteurs économiques du département.
Une interconsulaire s’impliquant dans le processus de développement économique
départemental
SDE 47 - Synthèse
-7-
Les scénarios du futur : entre risque(s) …et …ambition(s)
Scénario 1: Le tendanciel « fil de l’eau »
Scénario 2 : Le développement prospectif volontariste
Enjeux économiques opérationnels pour le Lot-et-Garonne
1. Un territoire à l’image économique contrastée et floue
Eléments de diagnostic partagé
Une image floue et confuse
Une image rurale et agricole
Une qualité de vie reconnue
Un positionnement géographique stratégique
Une ruralité parfois pénalisante et passéiste
Une culture économique faiblement communiquée
Enjeux prospectifs
Valoriser le positionnement attractif le long d'un axe de
communication reliant Toulouse et Bordeaux
Valoriser un certain savoir-faire industriel
Valoriser une qualité de vie synonyme d'attractivité
Valoriser une volonté d’entreprendre et d’innover
2. Une animation économique à structurer
Eléments de diagnostic partagé
Méconnaissance mutuelle entre acteurs de la sphère privée et
publique
Présence d'outils institutionnels capables de mener à bien
l'animation économique
Manque de coordination des différents acteurs institutionnels en
charge de l'animation économique
Absence d’outils d’animation / développement économique sur
certains territoires
Enjeux prospectifs
Etablir un dialogue durable entre chefs d'entreprises, institutions
interconsulaires, collectivités locales et services de l'Etat
Améliorer la lisibilité du dispositif d'animation économique en
travaillant à sa mise en réseau à l'échelle départementale
Rationaliser le « mille-feuille » des intervenants dans la sphère du
développement / animation économique
3. Des filières économiques à organiser
Eléments de diagnostic partagé
Des carences en matière de structuration des filières
Des faiblesses structurelles en matière de transmission/reprise et
financement des entreprises
Un déficit préjudiciable en matière d'innovation
Un manque de visibilité à l'échelle Aquitaine, nationale, voire
internationale
Enjeux prospectifs
Regrouper les entreprises d'un même secteur dans une démarche «
cluster »
Faciliter la transmission/création et le financement des entreprises
Organiser et structurer des filières d'activités (agriculture,
agroalimentaire, bois, aéronautique, …) innovantes
Organiser et intégrer la promotion des entreprises dans le marketing
territorial
Départemental
Développer le lobbying économique au plan régional et national
4. Une innovation à activer
Eléments de diagnostic partagé
Peu de participants départementaux aux démarches d’innovation
régionales des TPE/PME
Une insuffisance de diffusion de cette approche dans les TPE et PME
du 47
Des centres de ressources reconnus et performants
Enjeux prospectifs
Augmenter et stimuler la participation dans les réseaux, programmes
et agences aquitains de soutien à l’innovation
Organiser et structurer des filières d'activités (agriculture,
agroalimentaire, bois, aéronautique, …) innovantes, et diversifier
thématiquement, la notion d’innovation
5. Une accessibilité à parfaire
Eléments de diagnostic partagé
Des bassins de vie enclavés à leurs franges (Villeneuvois-Fumelois,
Néracais, …)
Une opportunité pour le Pays Cœur d'Albret et le Sud du Pays Val de
Garonne Gascogne : l'arrivée de l'A 65 entre Langon et Pau
Une infrastructure majeure à venir : la LGV Toulouse-Bordeaux
Enjeux prospectifs
Désenclaver les bassins de vie du Villeneuvois-Fumelois et du
Néracais par une amélioration des liaisons transversales
Anticiper l'arrivée de l'A 65 dans les territoires concernés
Anticiper l'arrivée de la LGV
Valoriser le fer et la mise à 2x2 voies de la RN21
Développer la vocation logistique de certains bassins économiques
Lot-et-Garonnais (Agenais, Marmandais, …)
6. Une offre de formation à mettre en adéquation avec le marché de l’emploi
Eléments de diagnostic partagé
Une sous-représentation des jeunes dans certains emplois
Des difficultés de recrutement de main d'œuvre qualifiée
Une offre de formation relativement diversifiée, notamment sur le
plan agricole
Une très faible lisibilité universitaire, comparativement à Bordeaux,
Toulouse voire Pau
Enjeux prospectifs
Assurer l'employabilité des jeunes diplômés et fixer les jeunes actifs
sur le territoire
Assurer la promotion et la valorisation de certains métiers,
notamment artisanaux
Faciliter le recrutement de et la fixation d'une main d'œuvre
qualifiée sur le territoire
Faire coïncider l'offre de formation avec la demande d'emploi
Travailler sur la formation et la création d’entreprises sur le volet
« amont » de l’activité agricole
7. Une politique d’anticipation foncière à mener
Eléments de diagnostic partagé
Des espaces économiques saturés sur certains territoires (Agenais,
Villeneuvois, Néracais)
Une absence de réserves foncières sur la quasi-totalité du
département
Une culture de l’anticipation foncière et de la planification « écoterritoriale » faible
Enjeux prospectifs
Mener une politique d'acquisition foncière afin de constituer des
réserves foncières
Aménager qualitativement de nouveaux espaces économiques
Avoir une approche partenariale et mutualisée du portage des
grands espaces économiques sous forme de Syndicats Mixtes
Le Plan d’Actions Economiques Opérationnel du CG 47
Les 10 engagements du CG 47 pour un
développement volontariste
5 thématiques / 23 actions
Une politique de développement économique
1) Le CG47 interface et institution relais économique
Action 1 : Le CG 47, interface relais et facilitateur de l’action économique
Action 2 : Plan de marketing économique
Action 3 : Le portail Internet de l’économie
2) Aide à la création et développement d’entreprises,
combiner outils performants et synergies d’actions
Infrastructures et foncier
3) Innovation et R&D, changer l’image et les pratiques
4) Formation et valorisation des ressources humaines,
encourager toujours et davantage
5) Soutien aux territoires ruraux, privilégier solidarité,
accompagnement et ingénierie
6) Appui aux filières économiques, en route vers le futur
Action 4 : Les ZAE départementales
Action 5 : Les pépinières d’entreprises
Action 6 : Pépinières d’artisans
Action 7 : Les grandes infrastructures de communication
Action 8 : Etablissement Public Foncier Régional (EPFR)
Filières
Action 9 : Soutien aux filières et groupements d’entreprises
Action 10 : Les centres de recherche, d’expérimentation et de transfert de technologie
Action 11 : SEM EnR (ENergies Renouvelables)
Action 12: Soutien à l’économie sociale et solidaire (ESS)
Investissements
7) Réseaux et partenariats institutionnels et territoriaux,
casser les chapelles
8) Infrastructures, équipements et TIC, désenclaver et
équilibrer le Lot-et-Garonne
Action 13 : Optimisation des régimes d’aide économique
Action 14 : Aide au pré-encadrement dans les petites entreprises
Action 15 : Accompagnement des PFIL (Plateformes d’initiative locale)
Action 16 : Soutien au capital et à l’innovation dans les entreprises
Animation / réseaux
9) ZAE et espaces / outils d’accueil, cohérence,
performance et qualité
10) Image, ouverture, et identité économique, affirmer,
anticiper et promouvoir
SDE 47 - Synthèse
Action 17 : Cellule départementale de développement économique
Action 18 : Conférences débats sur les enjeux de l’économie départementale
Action 19 : Clubs d’entrepreneurs territoriaux
Action 20 : Soutien aux actions de formations et d’emploi
Action 21 : Concours thématiques à la création d’entreprises
Action 22 : Accompagnement des actions collectives des artisans et commerçants de centre-bourg
Action 23 : « De firme en firme »
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