IMMUNITE Leçon 4 : Phénotype immunitaire : génotype et

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IMMUNITE
Leçon 4 : Phénotype immunitaire : génotype et environnement.
I. La vaccination, preuve d’une mémoire du système immunitaire.
A. Approche historique de la vaccination.
Dès le XVIIIe siècle, en Europe, les observations fréquentes de la résistance à la réinfection chez certains individus, avaient
conduit à pratiquer la transmission de la maladie pour protéger contre cette même maladie.
Les vaccins reproduisent une situation naturelle, celle de l’immunité ……………….. contre des virus ou des bactéries après
une …………….……….. infection …………………..
B. L’existence d’une mémoire immunitaire.
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Lors d’un premier contact avec un antigène, la réponse immunitaire encore appelée réponse ……………….. est
……………………. et quantitativement …………… importante.
Lors d’un second contact avec le même antigène, la réponse ………………..est beaucoup plus ………………..
et quantitativement ……………… importante.
Le premier contact a été ………………………………….
1/Complétez le tableau ci-dessous à l'aide du graphique :
Temps de réaction
Quantité d'anticorps
Durée
1er contact avec X
2ème contact avec X
c- les supports de cette mémoire immunitaire
Cette mémoire immunitaire s’explique par la formation, après un ………………………. contact avec un
antigène, de LB ………………………. et de lymphocytes T4 …………………………..
Ces ……………………………………… sont plus …………………………… que les lymphocytes B ou T4
vierges, de même spécificité ; ils ont une durée de vie plus ……………….. et elles réagissent très …………..
lors d’un second contact avec l’antigène.
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d-L’immunisation de l’organisme par la vaccination
Le principe de la vaccination repose sur l’existence de la mémoire immunitaire et sur le caractère spécifique de
cette mémoire.
Les vaccins sont des préparations contenant des …………………….. ou leurs toxines ………………… par des
traitements
Ils préparent le système immunitaire à neutraliser rapidement des virus, des bactéries ou des parasites dangereux
avant qu’ils ne s’installent dans l’organisme.
C. Les espoirs pour un vaccin anti VIH.
Le virus du SIDA mutant constamment, une des difficultés de la mise au point d’un vaccin est d’identifier une
protéine …………………….. et ……………………….à la surface du virus.
II. Part du génotype et de l’environnement dans le phénotype immunitaire.
Le phénotype immunitaire peut être défini comme l’ensemble des spécificités des lymphocytes B
et T à un moment donné de la vie d’un individu.
Il correspond au répertoire immunitaire d’un individu à un moment de sa vie, cad au


Le “répertoire” des ……………………………….
Le « répertoire » des …………………………….
A. Génotype et diversité des récepteurs.
Une réponse à l’existence de ……………………. de molécules antigéniques devraient nécessiter
autant de gènes assurant la synthèse de ces ………………. ou ………………………. spécifiques.
Grâce à un nombre de gènes relativement restreint et à des mécanismes génétiques originaux,
l’organisme produit des lymphocytes B et T d’une infinie diversité.
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B. Environnement et constitution du phénotype immunitaire.
1) Elimination des cellules auto-réactives.
Parmi les LB et LT d’une infinie diversité, la très grande majorité, ceux qui sont potentiellement dangereux pour
l’organisme , les lymphocytes …………………………………………………sont éliminés.
2) Sélection et établissement du phénotype.
Les LB et LT qui subsistent sont sélectionnés par les antigènes des cellules malades ou des pathogènes présents.
Ces cellules sont à l’origine des clones actifs dans la défense immunitaire.
Il en résulte un phénotype qui change sans cesse en s’adaptant à l’……………………………….
Le phénotype immunitaire résulte d’une interaction complexe entre le génotype et l’……………………………
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A l’aide de l’exploitation des documents, montrez l’intérêt d’injections successives lors d’une
vaccination.
Afin de comprendre le principe de vaccination, on réalise une expérience en deux temps :
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
à t = 0 jour, on injecte des GRM (Globules Rouges de Mouton) à un lot de souris
à t = 30 jours, une partie des souris de ce lot reçoit une seconde injection de GRM.
Tous les deux jours, on dénombre chez ces souris les plasmocytes et on dose les anticorps.
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QUESTION 1
Si un organisme présente un déficit en lymphocytes B, on peut constater chez ce même sujet :
1) une diminution du taux d'anticorps.
2) une augmentation du taux d'anticorps.
3) une augmentation du taux des immunoglobulines de type G.
4) une diminution du nombre de plasmocytes.
5) une diminution des réactions immunitaires à médiation humorale.
6) une augmentation du nombre des plasmocytes.
QUESTION 2
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
1) La maturation de tous les lymphocytes a lieu dans la moelle osseuse.
2) La maturation des lymphocytes T consiste en partie à Éliminer ceux qui reconnaissent le soi.
3) Les récepteurs à l'antigène de tous les lymphocytes sont composés de deux parties variables.
4) Les récepteurs à l'antigène des lymphocytes B sont composés de deux chaînes lourdes et de deux chaînes légères.
5) Les récepteurs à l’antigène des lymphocytes B et T reconnaissent les antigènes dans les mêmes conditions.
6) Les récepteurs à l’antigène des lymphocytes T sont composés de quatre chaînes : deux lourdes et deux légères.
QUESTION 3
Le virus du SIDA a pour cellule cible :
A. Les plasmocytes.
B. Les lymphocytes B.
C. Les lymphocytes T8.
D. Les lymphocytes T4.
E. Les hématies.
QUESTION 4
Parmi les organes suivants quels sont ceux qui n'interviennent pas dans la réponse immunitaire ?
1) Les ganglions lymphatiques.
2) La rate.
3) Le foie
4) La moelle Epinière.
5) Le rein.
6) Le thymus
QUESTION 5 : Chassez intrus.
A. Anticorps.
B. Immunoglobuline.
C. Site anticorps.
D. Chaînes légères et lourdes.
E. Protéine.
F. Déterminant antigénique.
QUESTION 6
1) La sérothérapie permet d'Établir passivement et transitoirement une immunité.
2) La vaccination permet le plus souvent de prévenir activement les infections.
3) La vaccination permet une réponse immunitaire active et immédiate.
4) Vaccination et sérothérapie peuvent avoir une action préventive.
5) Contrairement à la sérothérapie, la vaccination a une action durable.
6) La vaccination peut avoir une action curative.
7) La sérothérapie consiste en une injection d'anticorps.
QUESTION 7 : Un antigène :
1) est susceptible d'Etre reconnu par les cellules immunocompétentes.
2) peut Etre de nature protéique.
3) peut Etre libre, c'est le cas des toxines.
4) peut ne pas présenter plusieurs types de déterminants antigéniques.
5) ne peut pas présenter plusieurs déterminants antigéniques différents.
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Question 8
Les lymphocytes B sont des cellules :
a) Qui sécrètent massivement des anticorps.
b) Qui sécrétent une seule spécificité d'anticorps selon le clone auquel ils appartiennent
c) Qui portent à leur surface des immunoglobulines.
d) Qui reconnaissent des antigène circulants.
e) Qui sont concentrées dans les organes lymphoïdes périphériques.
Question 9
Les anticorps sont des molécules :
a) Intervenant dans le phénomène d'expansion clonale.
b) Dont la structure interdit la conservation après stérilisation à 130°C.
c) Qui ont la capacité de détruire directement les éléments qu'ils reconnaissent.
d) Qui peuvent agglutiner les éléments qu'ils reconnaissent.
e) De nature lipoprotéique.
f) Dont la structure évolue selon la structure de type d'élément qu'ils reconnaissent.
Question 10
Une première réponse spécifique à immunité humorale fait appel à :
a) des macrophages, des lymphocytes B, des lymphocytes T8.
b) Des lymphocytes B, des lymphocytes T4, des interleukines.
c) Des plasmocytes, des immunoglobulines, des déterminants antigéniques.
d) Des perforines, le CMH, les récepteurs T.
e) Un phénomène d'induction, un phénomène d'amplification.
f) Des lymphocytes B mémoire, des lymphocytes T4 mémoire.
g) Une phagocytose, du complément.
Question 11 :
Les lymphocytes T4 sont considérés comme les acteurs centraux des réponses immunitaires car :
a) Ils produisent des anticorps spécifiques.
b) Ils possèdent des récepteurs T comparables aux récepteurs B.
c) Leur activation les fait fabriquer des interleukines.
d) Ils participent aux deux types de réponses immunitaires.
Question 12 :
Le syndrome de l'immunodéficience humaine acquise est une maladie :
a) Qui tire sa pathogénicité uniquement de la sécrétion d'une toxine.
b) Qui est causée par un virus.
c) Qui entraîne l'apparition de maladies dites opportunistes comme la tuberculose ou le sarcome de Kaposi.
d) Qui entraîne directement la destruction des lymphocytes B.
e) Dont l'agent parasite les lymphocytes T4.
Question 13 :
La recherche médicale sur les maladies infectieuses a permis de fabriquer vaccins et sérums. On propose les affirmations
suivantes :
a) Un vaccin doit être administré au moment de l'infection.
b) Un sérum crée une mémoire immunitaire.
c) La vaccination est l'injection d'une grande quantité d'anticorps.
d) Un sérum monoclonal peut être utilisé pour de multiples infections.
e) Le vaccin contient des déterminants antigéniques.
f) Un sérum protège la personne de nombreuses années.
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Q16 : Les anticorps :
a. Sont synthétisés par des macrophages.
b. Ont un rôle dans la création des complexes immuns.
c. Peuvent agir directement contre des parasites endocellulaires.
d. N'existent qu'en exemplaire unique.
e. Sont des lipides.
Q17 :
Le complexe immun :
a. Se forme toujours lors d'une réaction immunitaire à médiation cellulaire.
b. Engendre immédiatement la destruction de l'élément étranger à l'organisme.
c. Nécessite l'intervention, à un moment donné, de lymphocytes T8.
d. Permet l'activation des lymphocytes T4.
e. Facilite la phagocytose des éléments étrangers par les lymphocytes T8.
Q18 :Un anticorps :
a. Est de nature exclusivement glucidique.
b. Est constitué de 2 types de chaînes.
c. Est sécrété par un lymphocyte B.
d. Est de nature protéique.
e. Est un antibiotique de synthése.
Q19 : Les lymphocytes T4 sont considérés comme les acteurs centraux de l'immunité car :
a. Ils sécrètent des perforines.
b. Ils fabriquent les interleukines.
c. Ils portent à leur surface des immunoglobulines.
d. Ils sont tous identiques.
e. Ce sont les seules cellules porteuses du CMH.
Q20 : La réponse immunitaire à médiation humorale :
a. Se déroule en totalité de façon spécifique.
b. Détruit l’antigène par l'action seule des anticorps.
c. Est effectuée par les lymphocytes B.
d. Est fondamentale dans l'élimination du non-soi.
e. Fait intervenir des perforines.
Q21 : Le syndrome d'immunodéficience acquise humaine est une maladie :
a. Occasionnée par des dérèglements alimentaires.
b. S'attaquant spécifiquement aux lymphocytes B.
c. Provoquée par un champignon.
d. D'origine virale.
e. Entraînant la destruction préalable des macrophages.
Q22 : Une infection bactérienne ayant pour foyer la peau fera intervenir :
a. Des leucocytes.
b. Des lymphocytes.
c. Des plasmocytes.
d. Des interleukines.
e. Des macrophages.
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IMMUNOLOGIE
Le paludisme est une maladie infectieuse due au développement dans les hématies d'un parasite,
nommé Plasmodium falciparum. Les crises de paludisme sont variables d'un individu à l'autre. Les
adultes ayant grandi dans une région touchée par le paludisme ont des crises moins fortes que les
enfants ou les adultes n'ayant pas grandi dans ces régions.
À partir des seules informations extraites du document, expliquez cette différence.
Document :
Du sérum de trois lots de singes est obtenu après purification de plasma sanguin :
- Sérum 1, extrait de singes jamais infectés par le plasmodium
- Sérum 2, extrait de singes infectés 1 fois par le plasmodium
- Sérum 3, extrait de singes infectés 2 fois par le plasmodium.
Trois nouveaux lots de singes qui n'ont jamais été en contact avec plasmodium falciparum sont
constitués et numérotés A, B et C. Trois jours après leur avoir inoculé le parasite, on leur injecte
respectivement un des trois sérums : le sérum 1 au lot A, le sérum 2 au lot B, le sérum 3 au lot C. on
mesure alors la quantité de parasites dans leur sang pendant 10 jours. Les résultats de ces dosages
sont présentés dans le graphique ci-dessous.
On rappelle que le sérum est obtenu après purification du plasma sanguin. il ne possède plus,
notamment, de cellule sanguine mais contient les anticorps spécifiques des agents infectieux
rencontrés précédemment.
D'après manuel de SVT TS Edition Didier
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