Note de discussion : Postes de garde de médecine générale
Le gouvernement a décidé de mettre en place, sur une période de cinq ans, un modèle intégré de
soins non programmables, et ce, pour une harmonisation optimale des services de garde, des postes
de garde et des services d’urgence des hôpitaux.
Actuellement, l’organisation, le service et le support logistique, entre autres, varient fortement en
fonction des différents postes de garde de médecine générale (PGMG), ce qui mène à une perte
d’efficacité ainsi qu’à un manque de données relatives à la performance.
Dans le cadre du modèle intégré de soins non programmables susmentionné, il convient donc de
réaliser un système de postes de garde en poursuivant le processus de standardisation, tant du
modèle d’organisation des PGMG que celui du financement. Cette standardisation doit ensuite donner
lieu à la création d’un modèle standard et d’un modèle d’exception des PGMG.
Pour ce faire, les principes suivants doivent être respectés :
Le modèle standard est physiquement et opérationnellement relié à un service d’urgence. Le
but sous-jacent est que les patients ne devant pas se trouver aux urgences puissent
facilement être renvoyés de manière efficace vers les postes de garde de médecine générale
dans les environs du service d’urgence et vice versa. Le poste de garde doit être ouvert
pendant au moins 61 heures (= le week-end à partir du vendredi soir), mais il faut également
aspirer à une accessibilité les soirs de la semaine.
Le modèle d’exception est physiquement relié à une maison médicale de première ligne ou à
une autre structure de première ligne, mais est relié à un service d’urgence sur le plan
opérationnel. L’application de ce modèle doit rester exceptionnelle et être dument motivée.
Le poste de garde de médecine générale doit devenir un point de repère facile à reconnaître
pour le patient nécessitant des soins de santé non programmables en dehors des heures de
travail.
L’identification unique des PGMG et l’uniformisation du fonctionnement, de la disponibilité et
de l’accessibilité de tous les postes de garde doivent faire en sorte que l’utilisation des soins
de première ligne pour les soins non programmables en dehors des heures de bureau soit
plus claire pour les patients.
L’harmonisation des services d’urgences doit donner plus de clarté aux patients qui sont à la
recherche de soins non programmés.
Il faut aspirer à ce que les postes de garde couvrent l’ensemble du territoire dans les cinq ans.
Lors du développement des deux modèles de PGMG, il convient de tenir compte du futur
déploiement du 1733 sur l’ensemble du territoire.
Les postes de garde collaborent au sein d’un réseau dirigé par un coordinateur.
La coordination doit être harmonisée aux différents niveaux et sa supervision doit rester
limitée.
Il faut optimaliser les coûts des PGMG, entre autres, à l’aide d’une acquisition conjointe de
services, de matériel et de véhicules en passant par un marché commun.